3040 - DCE - Lot N°02 SSI - Ecole des mines de Nantes

Transcription

ECOLE DES MINES – MISE EN SECURITE
NANTES
DOSSIER DE CONSULTATION DES ENTREPRISES
(DCE)
CAHIER DES CLAUSES TECHNIQUES PARTICULIERES (CCTP)
JANVIER 2009
LOT N° 02 – S.S.I.
B.E.T.
ISATEG ATLANTIQUE
Parc de l’Angevinière – 15 Bd Marcel Paul
44800 SAINT HERBLAIN
: 02.51.77.86.40 - Fax : 02.51.77.86.41
E-mail : [email protected]
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3040 - NANTES – Ecole des Mines – Mise en sécurité
Janvier 2009
LOT N° 02 – S.S.I. –DCE
SOMMAIRE
1 - PRESENTATION DE L'OPERATION ................................................................................. 3
1.1 - OBJET DE L'OPERATION ......................................................................................................... 3
1.2 - MATERIEL EXISTANT ............................................................................................................... 5
1.3 - EXPRESSION DU BESOIN ....................................................................................................... 5
1.4 - PHASAGE .................................................................................................................................. 5
1.5 - ENUMERATION SOMMAIRE DES TRAVAUX.......................................................................... 6
1.6 - TRANCHE DE TRAVAUX / OPTIONS ....................................................................................... 7
1.7 - ORGANISATION ET INSTALLATION DE CHANTIER .............................................................. 7
1.8 - NETTOYAGE DE CHANTIER .................................................................................................... 7
1.9 - COMPTE INTER ENTREPRISES .............................................................................................. 7
1.10 - DECOMPOSITION DES PRIX ................................................................................................. 7
2 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES ............................................................... 8
2.1 - SPECIFICATIONS GENERALES .............................................................................................. 8
2.2 - ESSAIS..................................................................................................................................... 13
2.3 - REGLEMENTS GENERAUX ET DOCUMENTS DE REFERENCE ........................................ 14
3 - DECOUPAGE EN ZONE DE SECURITE ........................................................................... 15
3.1 - ZONE DE COMPARTIMENTAGE (Z.C.) ET DE DESENFUMAGE (Z.F.) ............................... 15
4 - SYSTEME DE SECURITE INCENDIE ................................................................................ 18
4.1 - SYSTEME DE DETECTION INCENDIE (SDI)......................................................................... 18
4.2 - DETECTEURS AUTOMATIQUES D'INCENDIE ..................................................................... 20
4.3 - INDICATEURS D'ACTION ....................................................................................................... 22
4.4 - DECLENCHEURS MANUELS D'ALARME .............................................................................. 22
4.5 - EQUIPEMENT DE CONTROLE ET SIGNALISATION (E.C.S.) .............................................. 23
4.6 - CENTRALISATEUR DE MISE EN SECURITE INCENDIE ..................................................... 23
4.7 - ALARME GENERALE .............................................................................................................. 25
4.8 - TABLEAU DE REPORT ........................................................................................................... 26
4.9 - ALIMENTATIONS ELECTRIQUES DE SECURITE ................................................................ 26
4.10 - PRINCIPE ET DEFINITION DES ASSERVISSEMENTS COMMANDES PAR LE C.M.S.I. . 26
4.11 - DOSSIER D’IDENTITE DU SYSTEME DE SECURITE INCENDIE ...................................... 28
4.12 - CABLAGE DU SYSTEME DE SECURITE INCENDIE .......................................................... 28
4.13 - TRAVAUX DIVERS ................................................................................................................ 29
4.14 - METHOLOGIE DE REPERAGE ............................................................................................ 30
4.15 - METHOLOGIE DE TRANSFERT DU SSI.............................................................................. 31
5 - ESSAIS ET MISE EN SERVICE ......................................................................................... 32
5.1 - ASSISTANCE TECHNIQUE DU CONSTRUCTEUR ............................................................... 32
5.2 - ESSAIS..................................................................................................................................... 32
5.3 - DOCUMENTS A FOURNIR ..................................................................................................... 33
6 - OPTIONS ........................................................................................................................... 34
6.1 - OPTIONS 1 : ENTRETIEN DE L’INSTALLATION ................................................................... 34
6.2 - OPTION 2 : REMPLACEMENT DE L’ARMOIRE DE COMMANDE DES EXTRACTEURS DE
DESENFUMAGE .............................................................................................................................. 35
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Janvier 2009
1 - PRESENTATION DE L'OPERATION
1.1 - OBJET DE L'OPERATION
Le présent document défini les principes et les prestations nécessaires qui seront à fournir et à mettre en
œuvre par le titulaire du marché dans le cadre des présents travaux de rénovation du système de sécurité
incendie de l'Ecole des mines pour le compte du maître d'ouvrage.
1.1.1 - BATIMENT ET CLASSEMENT DE L'ETABLISSEMENT
Le site existant est composé de plusieurs bâtiments :
ème
-
Bâtiments enseignement (A, B, C, D, E, F, G, H) : type R - 2
catégorie, SSI de catégorie A avec
détection partielle, et notamment dans les locaux à risques et dans les locaux désignés par le maître
d'ouvrage
-
Bâtiment foyer des élèves (M) : ........................... type L et P - 3
d'ouvrage
-
Gymnase (L) : ........................................................ type X - 3
d'ouvrage
-
Bâtiment restauration (K) : .................................. type N - 3
d'ouvrage
-
Bâtiment logement :
ème
ème
ème
.
Bâtiment T RdC : type O - 5
catégorie, SSI de catégorie A avec détection dans les circulations
horizontales et dans les locaux à risques
.
Bâtiment T RdC et autres niveaux : habitations, SSI de catégorie A avec détection partielle, et
notamment dans les locaux à risques et dans les locaux désignés par le maître d'ouvrage
.
Bâtiment S : tous niveaux habitation, SSI de catégorie A avec détection partielle, et notamment
dans les locaux à risque et dans les locaux désignés par le maître d'ouvrage
.
ème
Bâtiment Q :
tous niveaux habitation, équipement d'alarme sono
.
Bâtiment R : tous niveaux habitation, équipement d'alarme
déclencheurs manuels re commandé par déclencheurs manuels
sonore
commandé
par
.
Bâtiment P : tous niveaux habitation,
déclencheurs manuels
équipement
d'alarme
sonore
commandé
par
.
Bâtiment N : tous niveaux habitation,
déclencheurs manuels
équipement
d'alarme
sonore
commandé
par
1.1.2 - ETUDE ET REALISATION
Le présent lot devra prendre connaissance de la totalité des CCTP et plans des différents lots. Pour parfaire
sa connaissance du projet, l'entrepreneur devra retirer et consulter l'ensemble des descriptifs et plans des
autres lots techniques et architecturaux TCE.
Outre les travaux définis ci-après, les prix devront comprendre tous les travaux, matériels, logiciels, câblages
et accessoires qui auraient pu échapper au détail de la description, mais qui en sont le complément
indispensable pour le complet et parfait achèvement des ouvrages, des installations et programmations, ce,
conformément à l'ensemble des règles de l'art et des réglementations en vigueur.
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Devront notamment être prévues, toutes les sujétions induites par la réalisation de travaux en plusieurs
tranches et/ou phases d’avancements, d'équipements et de déploiement des installations.
L’adjudicataire ne pourra se prévaloir d’aucune méconnaissance ou mauvaise appréciation de ces difficultés
et du dossier lors de son étude, pour l’exécution des prestations sur lesquelles il s'est engagé et qu’il se doit
de réaliser.
Dès lors qu'il aura établi son offre, l'entrepreneur ne pourra se prévaloir d'aucune méconnaissance des
difficultés rencontrées pour l'exécution de ses prestations.
1.1.3 - PRESENTATION DU PROJET
Le projet consiste principalement à remplacer le système de sécurité incendie existant par un équipement
unique et commun à tous les bâtiments du site y compris les hébergements.
Il permettra notamment :
-
De simplifier l'arborescence du SSI par la mise en place d'une centrale SSI commune au site,
-
Une exploitation simplifiée par affichage de chaque point,
-
Une localisation précise de chaque point de détection,
-
Une exploitation des asservissements en conformité avec les différents type (R, L, P, X, N, O) du site.
1.1.4 - TEXTES REGLEMENTAIRES
Les travaux du système de sécurité incendie seront réalisés conformément à la réglementation applicable à
ce type d'établissement, ainsi qu'aux règles techniques en vigueur, à savoir :
-
L'arrêté du 25 juin 1980 modifié, règlement de sécurité contre les risques d'incendie et de panique dans
les établissements recevant du public (E.R.P.)
-
L'arrêté du 2 février 1993 modifié, portant approbation des dispositions modifiant et complétant l'arrêté du
25 juin 1980,
-
Instructions techniques 246 et 263, relatives au désenfumage dans les E.R.P. et désenfumage des
patios, puits de lumière et atriums,
-
Norme NFS 61.950, 61.962.61 et aussi NFS 32.001,
-
Norme NFS 61.970, relatives aux règles d'installation des systèmes de détection incendie, à l'exception
de la détection dans les plenums de plus de 80cm,
-
Norme NFS 61.930, 61.931, 61.932, 61.933, 61.934, 61.935, 61.936, 61.937, 61.938, 61.939, 61.940 et
aussi FDS 61.949,
-
Norme NFC 15.100.
Le titulaire du présent lot doit donc respecter toute la réglementation induite par ces arrêtés et normes.
Cette liste constitue un rappel des principaux documents mais ne prétend pas être exhaustive et n'est donc
nullement limitative.
Le projet reste une rénovation. Le câblage et les équipements seront remplacés (DM / DI / sirène / IA / report
d'alarme), ils respecteront les normes actuelles présentées ci-dessus.
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1.2 - MATERIEL EXISTANT
L'établissement comporte une installation de sécurité incendie composé de (liste non exhaustive):
-
5 centrales incendies,
-
125 détecteurs automatiques incendie,
-
165 déclencheurs manuels,
-
205 sirènes,
-
2 tableaux de report.
Toutes les centrales incendie sont autonomes.
1.3 - EXPRESSION DU BESOIN
Pour des soucis de continuité de fonctionnement, le maître d'ouvrage souhaite regrouper et centraliser son
système incendie au PC sécurité.
De plus, un complément de détection automatique et de diffuseurs sonores sera installé suivant des
demandes précises du maître d'ouvrage.
1.4 - PHASAGE
Pour une bonne coordination des travaux, le phasage devra se réaliser comme définit ci-dessous.
Phase 1 :
Pose de la nouvelle centrale incendie,
Réalisation de l'épine dorsale du système :
-
Pose des modules déportés du CMSI dans le restaurant et dans le foyer des élèves.
-
Câblage de l'ensemble.
Toutes les phases ci-après se réaliseront de la même façon, par bâtiment ou par zone de sécurité de
bâtiment :
1-
Câblage de la nouvelle installation,
2-
Pose et raccordement du matériel incendie installé,
3-
Mise en service et essai,
4-
Dépose de l'ancienne installation.
Phase 2 :
Zone de travaux : logements / foyer logement et foyer des élèves.
Phase 3 :
Zone de travaux : gymnase / restaurant.
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Phase 4 :
Zone de travaux : bâtiment enseignement.
A aucun moment, les travaux ne diminueront le niveau de sécurité existant du site.
1.5 - ENUMERATION SOMMAIRE DES TRAVAUX
Les travaux à réaliser comprennent :
-
Les alimentations électriques de l'ensemble des éléments à mettre en œuvre,
-
Le remplacement de la centrale SSI (SDI + SMSI),
-
Le remplacement des détecteurs existants,
-
Le rajout de détecteurs,
-
Le remplacement des déclencheurs manuels existants à 1.30ml de hauteur à l'axe du matériel,
-
Le remplacement des sirènes à 2.25ml de hauteur en partie basse du matériel,
-
La commande des DAS existants (DAS existants conservés en l'état),
-
Les contacts de positon des éléments asservis (si existant sur les DAS),
-
Les terminaux de commande, d'analyse d'états et de signalisation des asservissements,
-
Le remplacement du dispositif d'arrêt pompier et de réarmement,
-
Les canalisations, foureautages, tranchés, CTP,
-
L'installation, les réglages, essais et mise en service conformément à la norme NFS 61.932,
-
Les percements et carottage entre niveaux,
-
Le rebouchage avec produits intumescents entre ZS,
-
Le dossier d'identité du SSI dans la phase travaux,
-
L'information du personnel d'exploitation,
-
L'établissement du DOE,
-
Les sujétions d'exécutions et de phasage (plaque de propreté autour des futurs déclencheurs
manuels…),
-
Câblage des non-stop ascenseur (si possibilité sur l'appareil).
Les équipements SSI seront remplacés en lieu et place des équipements "anciennes générations".
Les équipements installés devront respecter la réglementation actuelle en termes de câblage, liaisons,
asservissements, etc.
En option : Le remplacement de l'armoire de commandes des moteurs de désenfumage par des coffrets de
relayage,
1.5.1 - OBJECTIFS PRIORITAIRES
La conception des installations, l’organisation des plans et schémas, les principes de mise en
oeuvre, les consignes d’exploitation devront être tel que l’ensemble de l’installation prenne en
compte les qualités suivantes :
-
Ergonomie,
-
Convivialité de l’exploitation,
-
Adaptation des équipements au personnel d’exploitation.
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1.6 - TRANCHE DE TRAVAUX / OPTIONS
1.6.1 - TRANCHE DE TRAVAUX
L’ensemble des travaux sera réalisé dans une même et unique tranche de réalisation de travaux.
1.6.2 - OPTIONS
Deux (2) options sont à chiffrer. Voir chapitre 6.
1.7 - ORGANISATION ET INSTALLATION DE CHANTIER
Le présent lot se reportera au P.G.C.S.P.S., aux dispositions du C.C.A.P et ses annexes, joints au Dossier
de Consultation des Entreprises (D.C.E.).
L’ensemble des installations nécessaires au chantier, décrites dans le Plan de Coordination de la Sécurité et
Protection de la Santé (P.G.C.S.P.S.), est réputé compris dans les prestations du présent lot et apparaîtra
clairement dans la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (D.P.G.F.).
1.8 - NETTOYAGE DE CHANTIER
1.8.1 - PRESTATIONS GENERALES
Le présent lot se reportera au P.G.C.S.P.S., aux dispositions du C.C.A.P et ses annexes, qui décrivent
précisément les prestations à prévoir, dont le montant apparaîtra clairement dans la Décomposition du Prix
Global et Forfaitaire (D.P.G.F.).
1.8.2 - TRI SELECTIF ET EVACUATION DES DECHETS EN DEMARCHE HQE
Le présent lot devra, dans le cadre de la démarche HQE, le tri sélectif et l’évacuation de ses déchets dans
les bennes de gestion prévues à cet effet et financées par le compte interentreprises. Pour cela, le présent
lot devra se référer aux cahiers des clauses techniques communes et aux clauses environnementales y
figurant.
1.9 - COMPTE INTER ENTREPRISES
Le présent lot se reportera aux dispositions du CCAP et annexes, qui décrivent précisément les prestations
à prévoir, dont le montant apparaîtra clairement dans la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire
(D.P.G.F.).
1.10 - DECOMPOSITION DES PRIX
L’entreprise devra décomposer son offre de prix suivant le cadre de la D.P.G.F, joint au présent Dossier de
Consultations des Entreprises.
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2 - SPECIFICATIONS TECHNIQUES GENERALES
2.1 - SPECIFICATIONS GENERALES
2.1.1 - OBJET DU DOCUMENT
Ce document a pour objet de compléter les règlements généraux et spécifications applicables, définis dans
la description des ouvrages.
Les spécifications données ci-après seront à respecter par l'entrepreneur lors de la réalisation de ses
travaux.
En cas de désaccord avec les prescriptions de la description des ouvrages, ce sont ces dernières qui
prévaudront.
2.1.2 - OBLIGATIONS DE L'ENTREPRISE
2.1.2.1 - CONNAISSANCE DES LIEUX
L'entreprise est censée s'être engagée dans son marché en toute connaissance de cause. En particulier, lui
sont parfaitement connus le terrain et ses sujétions propres, les modalités d'accès par la voirie, les
possibilités et difficultés de circulation et de stationnement, les sujétions des règlements administratifs en
vigueur se rapportant à la sécurité sur le domaine public et dans l'enceinte de la construction.
Elle ne pourra jamais arguer que des erreurs ou omissions puissent la dispenser d'exécuter tous les travaux
de sa profession ou fassent l'objet d'une demande de suppléments sur ses prix.
Une visite du site est indispensable.
Une visite commune sera organisée par le Maître d’Ouvrage.
Contact :
M. TURLIER
Tel : 02.51.85.81.00
Fax : 02.51.85.81.99
2.1.2.2 - RESPONSABILITE
L'entreprise demeure responsable des dégradations causées sur les propriétés voisines, sur la voie publique
ou sur les bâtiments mitoyens.
Il reste, bien entendu, que l'entreprise du présent lot sera responsable civilement de tous les accidents
matériels ou corporels du fait de ses travaux.
2.1.2.3 - ERREURS OU OMISSIONS DANS LES DOCUMENTS D'APPEL D'OFFRE
Le Maître d’œuvre est responsable des documents fournis et nécessaires à la réalisation des ouvrages.
Toutefois, l'entrepreneur a l'obligation de vérifier, avant toute remise de prix et exécution des travaux, que
les documents ne contiennent pas d'erreurs, d'omissions, de contradictions qui sont normalement décelables
par un homme de l'art. S'il relève des erreurs, omissions ou contradictions, il doit les signaler immédiatement
au Maître d’œuvre, par écrit recommandé faute d'avoir rempli ces conditions, l'entrepreneur se verra tenu
comme responsable et ne pourra arguer d'aucun supplément pendant et après l'exécution des travaux.
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2.1.2.4 - PRESTATIONS GENERALES
L'entrepreneur devra se rapporter aux documents généraux du dossier qui précisent en particulier les
répartitions des frais de gestion du chantier, à défaut l'entrepreneur devra inclure dans son prix les articles
suivants.
2.1.2.5 - GENERALITES
-
La fourniture, le transport à pied d'œuvre de tous les matériaux nécessaires à la réalisation des ouvrages
projetés à sa charge,
-
L'amenée, l'établissement, le réglage, le repliement et l'enlèvement de tous les appareils, engins,
échafaudages, protections, nécessaires à la réalisation des installations,
-
Les frais de location, d'immobilisation, d'entretien, de réparation, d'assurance de ce matériel,
-
La main d'œuvre,
-
Les dépenses d'énergie et de matière consommables,
-
La main d'œuvre, l'énergie, les matériels et appareils nécessaires à la réalisation des essais.
2.1.2.6 - PLAN DE SECURITE
Se reporter à la notice PGC SPS.
2.1.3 - RELATIONS
AVEC
CONCESSIONNAIRES
LES
SERVICES
PUBLICS
ET
LES
COMPAGNIES
L'entrepreneur se mettra en rapport avec les services publics et les compagnies concessionnaires afin
d'obtenir tous les renseignements utiles à l'exécution de ses travaux et pour effectuer les branchements et
réaliser les travaux que ces organismes ne prennent pas en charge.
Il se soumettra à toutes les vérifications et visites des ingénieurs, inspecteurs et agents des services
compétents.
Il fournira tous les documents et les pièces justificatives demandées.
Il accomplira les démarches nécessaires pour obtenir tous les accords et les autorisations indispensables à
l'exécution de ses travaux.
2.1.4 - DOCUMENTS A FOURNIR PAR L'ENTREPRENEUR
2.1.4.1 - AVEC LA PROPOSITION
L'entrepreneur devra fournir tous les documents permettant de juger son offre et en particulier :
-
la marque des appareils et leurs caractéristiques techniques,
-
la Décomposition du Prix Global et Forfaitaire (D.P.G.F.),
Les besoins du présent lot pouvant avoir une incidence sur les autres lots, les limites de prestations ont été
établies à titre prévisionnel et sont exposées dans les documents de la présente consultation.
Ils concernent, entre autres, les besoins en fluides, les surfaces des locaux techniques, les socles,
caniveaux, etc...
Dans le cas où ces prévisions seraient incompatibles avec ses installations, l'entrepreneur est tenu de
fournir le détail de ses besoins, afin de permettre leur évaluation par les installateurs des lots concernés.
Dans la négative, il sera admis que les documents qui lui sont fournis n'appellent pas d'observation de sa
part et que toute adjonction ou modification est incluse dans son offre.
2.1.4.2 - AVANT LE DEBUT DES TRAVAUX
Lorsque les travaux relatifs au présent lot ont une incidence sur les travaux des autres lots, l'entrepreneur
fournira en temps voulu les plans relatifs aux contraintes sur ces travaux.
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En particulier l'entrepreneur produira ses plans de réservations en fonction du calendrier d'exécution.
2.1.4.3 - EN COURS DE TRAVAUX
L'entrepreneur aura à sa charge tous les plans d'atelier et de chantier (PAC) nécessaires pour la réalisation
des travaux.
Ces plans seront réalisés sur informatique, en D.A.O., fichiers traités en DWG ou DXF, par logiciel
AUTOCAD.
Ces plans comprennent les croquis détaillés de montage, côtes des socles, schémas de tous les circuits
électriques, hydrauliques, régulation et commande.
Ces plans complètent le dossier de consultation des entreprises et prennent en compte toutes modifications
intervenant en cours de chantier.
Cependant, il est impératif à l'entrepreneur de présenter des plans sans équivoque sur les montages à
réaliser.
L'Entrepreneur ne pourra prétendre à des travaux modificatifs faisant suite à un dossier technique
insuffisamment consistant.
Ces documents seront accompagnés de tous les documents et notes de calcul justificatifs.
L'entrepreneur fera son affaire de la fourniture de tous les plans et dossiers pouvant lui être demandés.
Avant toute exécution, l'entrepreneur devra présenter les documentations techniques ou échantillons des
matériels proposés, suffisamment clairs et correspondants bien au matériel qui sera effectivement installé.
2.1.4.4 - EN FIN DE TRAVAUX
Dans le délai prévu au C.C.A.P ou au plus tard dans le mois qui suivra la réception des travaux,
l'entrepreneur devra remettre le dossier D.O.E. comprenant :
-
Une note descriptive sur chacun des appareils,
-
Un tableau ou un carnet d'entretien indiquant, pour chaque partie de l'installation réalisée, le mode
d'entretien et les précautions à prendre,
-
Une note donnant les instructions concernant la bonne marche de l'installation, le contrôle journalier et
l'entretien courant,
-
Les plans conformes à l'exécution,
-
Les disquettes support des fichiers DWG ou DXF de tous les plans et schémas conformes à exécution,
réalisés sous AUTOCAD.
Tous les documents papiers seront regroupés dans des classeurs (jusqu'au format A3) ou des boîtes
d'archives.
Les dossiers D.O.E. seront remis en :5 exemplaires + 1CD Rom sous Autocad des plans et schémas.
Les notices d'entretien et les consignes d'exploitation seront conformes aux spécifications ci-après.
Notice d'entretien
Chaque matériel figurant dans l'installation et nécessitant un entretien ou une révision périodique, fera
l'objet :
-
d'une notice technique détaillée établie par le constructeur portant sur sa description, ses caractéristiques
et le repérage de ses bornes éventuelles, conformément au plan général d'installation.
-
d'une fiche portant :
.
le rappel des indications permettant de localiser le matériel,
.
l'indication du fournisseur ou constructeur,
.
la nature des interventions d'entretien (électricité, mécanique, etc...) et leur périodicité (dans le temps
en suivant la durée de fonctionnement),
.
la désignation des ingrédients imposés ou recommandés pour chaque nature d'intervention,
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.
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les révisions périodiques recommandées ou imposées (dans ce dernier cas, l'entrepreneur précisera
la référence des textes réglementaires imposant ces révisions et les organismes habilités à les
exécuter).
Consignes d'exploitation
Les documents présentés par l'entrepreneur devront comprendre :
1/ Une notice descriptive du principe de fonctionnement de l'installation accompagnée de schémas faisant
apparaître les différents plans de production, transformation, distribution et utilisation des fluides et énergie
par circuit, ainsi que l'intervention des asservissements d'origine extérieure.
Ces schémas indiqueront d'une manière précise :
La position des organes, vannes, sondes, échangeurs, disjoncteurs, contacteurs, etc...) et la localisation de
leur commande ou du contrôle de leur fonctionnement avec les références d'étiquetage,
La distribution dans les locaux d'utilisation,
2/ Des consignes d'exploitation où seront traités les chapitres suivants :
-
Mise en service et arrêt des installations (ordres chronologiques des opérations et précautions à
prendre),
-
Marche normale, consignes pour :
.
marche des équipements,
.
surveillance et contrôle des composants,
.
appareils locaux,
.
etc.
Ces consignes donneront les valeurs ou plages des différents lecteurs et enregistreurs correspondant à un
fonctionnement normal, ainsi que les valeurs limites dont le dépassement met en cause la sécurité des
installations.
Elles donneront les instructions concernant la recherche des causes et redressement des anomalies
constatées :
-
consignes en cas d'incidents, traitant séparément :
.
défaut d'alimentation,
.
arrêt de distribution,
.
fuites, avaries de canalisations, courts-circuits, etc...,
.
gel, etc...
Tous ces documents réalisés en langue française seront établis sur des modèles conformes à la norme NF
X 60 – 200.
2.1.5 - QUALITE DES ELEMENTS DE L'INSTALLATION
Tous les éléments de l'installation devront être :
-
neufs et en parfait état,
-
conformes (et par ordre de priorité en cas de contradiction).
1) à la réglementation,
2) à la description des ouvrages,
3) aux présentes spécifications techniques.
L'entrepreneur choisira ses matériels de façon à obtenir une standardisation en utilisant pour une même
installation le nombre le plus réduit de séries et de types.
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2.1.6 - TRACES D'IMPLANTATION
L'entrepreneur aura à sa charge et sous sa seule responsabilité les tracés d'implantation de ses ouvrages
d'après les plans d'exécution.
2.1.7 - PROTECTION CONTRE LA CORROSION - PEINTURE
Tous les éléments de la fourniture susceptibles d'être altérés par les agents atmosphériques pendant leur
transport ou leur séjour sur le chantier devront recevoir la protection nécessaire les mettant à l'abri de toute
détérioration.
Les peintures et revêtements devront être choisis pour supporter sans dégâts les températures des surfaces
qu'ils recouvrent.
2.1.8 - REPERAGE DES APPAREILS, CANALISATIONS ET CABLES
L'entrepreneur du présent lot devra, pour ses installations, la fourniture et la pose de toutes les affiches
rendues obligatoires par la réglementation, à fixer aux emplacements convenables.
Etiquetage canalisations câbles - tableaux coffrets
Les canalisations et câbles seront repérés par étiquetage aux extrémités, aux dérivations, aux pénétrations
et sorties de murs et des parties non visitables et sur les parcours (tous les 20 mètres maximum pour les
câbles et tous les 50 mètres maximum pour les canalisations.
L'ensemble des tableaux, coffrets de raccordements, boîtiers, boîtes de connexion sera repéré.
Les étiquettes seront gravées sur métal ou plastique et fixées de manière inamovible.
Elles comporteront au moins les indications permettant de connaître :
-
la nature,
-
la fonction,
-
l'origine et l'aboutissement,
-
le numéro d'ordre.
Repérage tableaux
Chaque appareil sera identifié et repéré sur le schéma de l'installation.
Dans le câblage intérieur, chaque conducteur aboutissant à un appareillage sera repéré à chacune de ses
extrémités par une bague portant son numéro d'identification (repérage fil à fil).
Les conducteurs des câbles de télécommande seront repérés avant leur raccordement, sur une barrette à
bornes, à l'aide de manchettes caoutchouc sterling ou similaire. L'installation d'embouts thermo-rétractables
est conseillée.
Chaque borne de distribution portera un numéro d'identification et chaque conducteur raccordé au bornier
portera le numéro d'identification de la borne correspondante.
Chaque câble de départ portera son manchon d'identification.
Une pochette plastique rigide, fixée à demeure, renfermera le schéma électrique de l'armoire et le plan de la
zone desservie.
Chaque tableau portera, en façade, son étiquette d'identification.
D’une façon générale, le conducteur "Neutre" sera de couleur bleu et positionné le + à gauche.
Teintes conventionnelles
La coloration des phases devra être conforme aux spécifications des normes NF C 04-200 et NF C 15-100
avec coloration identique des conducteurs pour toute installation.
En aucun cas, le conducteur bicolore vert-jaune ne sera utilisé comme conducteur actif (même scotché).
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L'entrepreneur repérera les canalisations et les gaines par des marques de couleurs conventionnelles
placées :
-
au droit des étiquettes
-
environ tous les 5 m en parcours caché.
2.1.9 - GARANTIE
2.1.9.1 - GARANTIE DE PARFAIT ACHEVEMENT
La garantie de parfait achèvement à laquelle l'entrepreneur est tenu pendant un délai d'un an, à compter de
la réception, s'étend à la réparation de tous désordres signalés par le Maître d'ouvrage (Art. 1792-6 du Code
Civil - 1804).
2.1.9.2 - GARANTIE DE BON FONCTIONNEMENT
L'entrepreneur garantit au Maître d'ouvrage le bon fonctionnement de ses installations pendant au minimum
deux ans (Art. 1792-3 du Code Civil - 1804).
2.2 - ESSAIS
2.2.1 - RECEPTION SUR SITE
Les essais de réception sur site seront réalisés en présence du Maître d'Ouvrage et de l'Assistant
Technique, du Bureau de contrôle.
Les essais seront effectués selon les normes en vigueur et les prescriptions ci-après.
Les moyens et les appareils nécessaires aux essais de réception, ainsi que la main d'œuvre, sont à la
charge du titulaire du présent lot.
L'installation étant réputée terminée, au point et en ordre de marche, entièrement testée par l'entreprise, on
procédera aux essais définis ci-après.
2.2.1.1 - ESSAIS, CONTROLES ET TOLERANCES
En fin de travaux, il sera procédé aux essais de conformité et de fonctionnement permettant de vérifier les
caractéristiques définies dans la description des ouvrages, y compris les essais destinés à vérifier le
fonctionnement convenable des protections, verrouillages et sécurités.
Les essais seront effectués selon les normes UTE, fiches COPREC 1 et 2 et les prescriptions ci-après.
2.2.1.2 - EXAMEN DE CONFORMITE ET ESSAIS DE FONCTIONNEMENT ELEMENTAIRE
Les caractéristiques de l’appareillage et des canalisations installées seront contrôlées et leur conformité
avec le projet et les normes et règlements sera vérifiée.
L’entrepreneur fera fonctionner chaque élément de l’installation et il s’assurera de sa bonne marche.
Toutes les valeurs des caractéristiques définies au marché pourront être relevées :
-
Eclairements, tensions, intensités, puissances, isolements, résistances de terre, éventuellement
températures, etc.
Ces valeurs devront être telles qu’elles permettent une qualité de fonctionnement égale à celle prévue au
marché.
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Janvier 2009
2.3 - REGLEMENTS GENERAUX ET DOCUMENTS DE REFERENCE
Les travaux seront réalisés conformément à la législation en vigueur, aux règlements généraux et aux règles
techniques et normes en vigueur :
-
Règlements généraux :
-
Relatif au type d’immeuble ou d’établissement à construire,
-
Règlement sanitaire départemental,
-
Arrêté du 26 février 1974, modifié et complété par arrêté du 03 mars 1976, fixant les règles techniques et
de sécurité applicables au stockage et à l’utilisation de produits pétroliers dans les lieux non visés par la
législation des établissements dangereux, insalubres ou incommodes et de la réglementation des E.R.P.
(J.O. du 22.03.1974 et du 18.03.1976),
-
Circulaire du 17 avril 1975, conditions de réalisation et d’installation des réservoirs enterrés dans lesquels
sont emmagasinés des liquides inflammables (Etablissements classés - J.O. du 19.06.1975 - Qualité de
vie),
-
Arrêté du 20 août 1985, bruits aériens émis par les installations classées pour la protection de
l’environnement (J.O. du 10.11.1985 - Environnement),
-
Décret n° 88-523 du 05.05.1988 , pris pour l’application de l’article L.1 du Code de la Santé Publique et
relatif aux règles propres à préserver la santé de l’homme contre les bruits de voisinage (J.O. du
06.05.1988),
-
Ensemble des documents techniques unifiés (D.T.U.) et leurs annexes,
-
Ensemble des normes françaises NF homologuées ou enregistrées,
-
Ensemble des normes françaises avec leurs annexes éditées par l’U.T.E., en particulier :
.
NFC 15-100
Installations électriques à basse tension,
.
HN 64 S 41
(octobre 1992),
.
CET 298,
.
NFC 12-101
Protection des travailleurs dans les établissements qui mettent en œuvre des
courants électriques.
En outre les textes suivants seront également applicables :
-
Décret n° 95-1081 du 03 octobre 1995,
-
Décret n° 92-767 du 29 juillet 1992,
-
Normes EN 60 439-1, NFC 63 410 et du rapport CEI n° 890.
Ces règles fixent le niveau minimum de la qualité des installations et prennent en compte les notions de :
-
Compatibilité électromagnétique,
-
Marquage de conformité “CE”,
-
Maîtrise des surtensions,
-
Qualité de conception des armoires et coffrets.
Ces listes constituent un rappel des principaux documents mais ne prétendent pas être exhaustives et ne
sont donc nullement limitatives.
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3 - DECOUPAGE EN ZONE DE SECURITE
Rappel de la norme FD 61 949 :
«Une zone de mise en sécurité (Z.S.) correspondant à la fonction "compartimentage" peut comprendre
plusieurs Z.S. correspondant à la fonction "désenfumage". A cet égard, il est utile d'introduire les notions de
zone de désenfumages (Z.F.) et de zone de compartimentage (Z.C.). Dans tous les cas, le désenfumage
doit être réalisé à l'intérieur d'une zone de compartimentage et chaque zone de désenfumage doit
correspondre à un sous –compartimentage de la Z.C.»
Le principe de l'organisation géographique des zones, énoncé dans ce paragraphe peut être le suivant :
ZA ≥ ZC ≥ ZF ≥ ZD.
3.1 - ZONE DE COMPARTIMENTAGE (Z.C.) ET DE DESENFUMAGE (Z.F.)
Les plans SSI joints au descriptif précisent les zones de mise en sécurité du projet, zone d'alarme (Z.A.),
zone de compartimentage (Z.C.) et zone de désenfumage (Z.F.).
Zone d'alarme n°1, comprend les bâtiments d'enseign ent : A, B, C, D, E, F, G et H.
Zone d'alarme n°2, comprend le bâtiment restauratio n K.
Zone d'alarme n°3, comprend le bâtiment gymnase L.
Zone d'alarme n°4, comprend le bâtiment foyer des é lèves (M).
Zone d'alarme n°5, comprend le bâtiment N.
Zone d'alarme n°6, comprend le bâtiment P.
Zone d'alarme n°7, comprend le bâtiment Q.
Zone d'alarme n°8, comprend le bâtiment R.
Zone d'alarme n°9, comprend le bâtiment S.
Zone d'alarme n°10, comprend le bâtiment T.
Les DAS sont existants et leur emplacement n’est pas prévu.
1 zone de compartimentage par bâtiment (sans reprise des contacts de position des DAS communs)
ZC ≥ ZF
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ZC 1
ZF 1
B ât im e n t A
ZC 2
ZF 2
B ât im e n t B
ZC 3
/
B ât im e n t C
ZC 4
ZF 4
B ât im e n t D
ZC 5
ZF 5
B ât im e n t E
/
/
B ât im e n t F
ZC 7
/
B ât im e n t G
ZC 8
/
B ât im e n t H
ZA 2
ZC 9
/
B ât im e n t K
ZA 3
Z C 10
/
B ât im e n t L
ZA 4
Z C11
/
B ât im e n t M
ZA 5
Z C 12
/
B ât im e n t N
ZA 6
Z C 13
/
B ât im e n t P
ZA 7
Z C 14
/
B ât im e n t Q
ZA 8
Z C 15
/
B ât im e n t R
ZA 1
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
So u s-so l
Rd c
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
Rd c
Rd c
1e r é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
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17
ZA 9
Z C 16
Z F 16
Z A 10
Z C 17
/
So u s-so l
Rd c
1e r é t ag e
B ât im e n t S
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
4e m e é t ag e
So u s-so l
Rd c
B ât im e n t T 1e r é t ag e
2e m e é t ag e
3e m e é t ag e
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4 - SYSTEME DE SECURITE INCENDIE
Le système de sécurité incendie doit être de catégorie A et constitué d’un Système de Détection Incendie
(S.D.I.) et d’un centraliseur de Mise en Sécurité Incendie (C.M.S.I.).
L'ensemble sera implanté dans le local PC Sécurité au niveau Rdc du bâtiment A
Cette implantation devra être confirmée avant le démarrage des travaux, dans tous les cas hors de portée
du public et facilement accessible par les services de sécurité, de plus, ce local sera surveillé par un
détecteurs d'incendie approprié au risque
4.1 - SYSTEME DE DETECTION INCENDIE (SDI)
Le SDI est constitué d’un équipement de contrôle et de signalisation, d’éléments terminaux (détecteurs
automatiques d’incendie, déclencheurs manuels, et des indicateurs d’action)
4.1.1 - CONCEPTION DU S.D.I.
Le SDI sera adressable en mode point par point.
On entendra par point, tout dispositif tel que détecteur d'incendie ou équipement technique incendie.
Chaque point sera considéré par son pouvoir de détection, de transmission et de réception des informations.
Une zone géographique (ou virtuelle) correspondra à une zone surveillée englobant un ou plusieurs points.
Les nouvelles lignes de détection incendie seront rebouclées.
Il sera prévu pour gérer la totalité des lignes bus ou boucles du bâtiment.
Les niveaux, équipés de bus ou boucles, seront divisés en plusieurs secteurs ZD géographiques en fonction
des contraintes de risques, de zones ZC/ZF et également en fonction du nombre de points d'analyses
maximum imposés par les normes NFS 61.962 et NFS 61.950.
Mais en tout état de cause, le nombre de secteur géographique sera au moins équivalent au plus grand
nombre de subdivisions élémentaires (qu'il s'agisse de compartiments coupe-feu, ou secteurs de
désenfumage ou locaux à risques).
Il est nécessaire de pouvoir localiser parfaitement chaque local en alarme, avec un libellé en clair.
Tout système adressable devra présenter toutes les garanties de sécurité et d'exploitation exigées par la
norme NFS 61-962, en présentant comme avantage principal de permettre une modification du découpage
par zone (en détection et asservissement), à la demande de l'exploitant par simple programmation sur le
clavier.
Il permettra également la localisation de détection et la mise hors service volontaire local par local.
A la mise en service, l'adresse du ou des points identifiables regroupés par programmation sur le clavier du
SDI permettra de constituer la zone géographique ou virtuelle surveillée, indépendamment de l'ordre du
câblage.
Le remplacement ou l’adjonction d’un point d’alarme incendie sur une ligne principale ou secondaire en
service ne doit en aucun cas engendrer la reprogrammation du système ; seule la programmation d’insertion
du point supplémentaire sera nécessaire.
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Janvier 2009
Points particuliers :
Le système de détection incendie proposé devra associer des chaînes de traitement avec intelligence
répartie, permettant d’optimiser l’exploitation de l’installation et de réaliser une maintenance préventive
ciblée.
Chaque nouveau détecteur possèdera un processeur permettant de l’adapter aux besoins spécifiques à
l’application.
Le système devra permettre :
-
le choix du comportement de réaction pour chaque détecteur,
-
la surveillance des détecteurs,
-
l’autotest automatique,
-
la transmission par les détecteurs des éventuelles déviations de la valeur de repos (dérive),
-
l’interrogation à distance de l’état d’exploitation ou de dérangement des détecteurs,
4.1.2 - FONCTIONS ASSUREES PAR LE SYSTEME
-
Centralisation des informations des alarmes incendie,
-
Centralisation des informations des alarmes techniques spécifiques aux SSI,
-
Contrôle de la détection incendie et alarmes techniques spécifiques aux SSI,
-
Contrôle des liaisons redondantes avec le CMSI,
-
Contrôle d'autonomie de fonctionnement des alimentations secourues,
-
Identification de l'alarme local par local,
-
Signalisation des alarmes feu et dérangement,
-
Isolement volontaire d'un local depuis la centrale.
Toutes ces fonctions seront assurées grâce à un microprocesseur de haute fiabilité assurant la surveillance,
la gestion et la coordination des alarmes.
Le traitement des informations se faisant par les signalisations visuelles et sonores imposées par la
réglementation, les événements seront mémorisés, édités au fil de l'eau sur une imprimante périphérique
raccordée sur une ligne de dialogue auto surveillée et aussi renvoyé sur D.E.C.T.
L'opérateur pourra interroger, à tout instant, le système qui lui délivrera des listings d'état d'alarmes, de
défauts, et le cas échéant, la liste des points d'alarmes programmés.
4.1.2.1 - ALIMENTATION PRINCIPALE
La tension d'alimentation sera issue du 230 Volts existant.
4.1.2.2 - ALIMENTATION SECONDAIRE
Constituée par une batterie d’accumulateurs (24 ou 48 volts redressée), à recombinaison de gaz type plomb
étanche, elle devra pouvoir alimenter l'installation pendant 12 heures après un dérangement de
l'alimentation principale,
4.1.2.3 - ALIMENTATION AUXILIAIRE
ème
Elle devra permettre la signalisation d'une insuffisance simultanée des deux sources précédentes. Cette 3
source indépendante sera constituée par une pile sèche du modèle longue durée, et sera réservée à ce seul
usage. L'état de charge de cette pile sera contrôlé par un voyant lumineux.
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4.1.2.4 - BORNIERS DE RACCORDEMENTS
Permettant le raccordement des lignes aux interfaces de dialogue du SDI.
4.1.2.5 - CAPACITE DU TABLEAU
Le tableau ne sera pas chargé à 100 % ; il devra comporter une certaine réserve.
Par ligne de bus, il conviendra de réserver 20% d'adresse libre. De plus, le SDI devra avoir une capacité
d'extension de 20% en nombre de lignes bus avec un minimum de 3 lignes.
4.1.2.6 - DIMENSIONNEMENT DU TABLEAUX S.D.I.
Il sera dimensionné et conçu pour couvrir l'ensemble des bâtiments.
4.1.3 - IMPRIMANTE D'EDITION
Un port de sortie pour imprimante est à prévoir sur le tableau de signalisation
Au niveau de l’unité centrale (SDI et CMSI) des ports de sortie sont à prévoir pour raccorder une imprimante
standard.
Une imprimante sera fournie et raccordée à la nouvelle centrale.
4.2 - DETECTEURS AUTOMATIQUES D'INCENDIE
Tous les détecteurs existants seront remplacés.
Suivant les demandes du Maitre d'Ouvrage, un complément de détecteur sera prévu comme définit sur les
plans d'implantations.
Les détecteurs automatiques d'incendie seront de type ponctuels, identifiables individuellement et constitués
:
-
D'un socle permettant sa fixation mécanique et le raccordement des câbles par bornes auto-blocantes
sans vis et une possibilité de blocage mécanique évitant l'extraction malveillante du capteur. Certains
socles pourront incorporer un avertisseur sonore pour répondre à des besoins particuliers (pré alarme,
moyens complémentaires d’alarme …).
-
D'un capteur adapté aux phénomènes à détecter, fixé au socle par verrouillage baïonnette résistant aux
vibrations. Il comporte un élément électronique hermétiquement scellé interchangeable par simple
embrochage, un voyant lumineux clignotant de signalisation de fonctionnement visible de tous cotés. Les
divers types de capteurs devront être interchangeables dans les socles sans modification de l'installation.
Chaque détecteur et déclencheur manuel sera obligatoirement équipés d’un isolateur de ligne : cette
solution garantit le fonctionnement de la totalité de l’installation de détection en cas de défaut d’un tronçon
de câble ou d’un détecteur, à l’exception du seul détecteur en défaut. (NF S 61 970 § 7.3.1 -a).
Les détecteurs seront implantés au plafond des locaux protégés. Le voyant lumineux clignotant du socle des
détecteurs non directement visibles depuis le cheminement normal de reconnaissance sera doublé par un
répétiteur d’action visible depuis ce cheminement.
Ils seront certifiés selon la série de normes NF EN 54 et à ce titre, estampillés NF-SSI et seront conformes
au MS57 paragraphe 2.
Ils devront répondre aux conditions d'exploitation minimum suivantes :
-
Température ambiante: - 10°C ...+ 60°C,
-
Humidité relative maximum admissible: 95% sans condensation,
-
Mode de protection selon CEI: IP 43,
-
Compatibilité électromagnétique élevée (résistance à des champs de 50V/m)
21
Janvier 2009
-
Auto-test automatique
-
Traçabilité (par la mémoire intégrée).
4.2.1 - DETECTEURS OPTIQUES DE FUMEES
En raison de l’avenir incertain du ionique en Europe, la priorité sera donnée aux détecteurs de type optique
de fumée large spectre.
Les détecteurs des locaux à risques courants seront de type FDO221/FDB de la gamme C-line SINTESO de
SIEMENS ou équivalent, avec traitement des signaux par algorithmes de détection.
ou
Pour les locaux à risques importants, ou à atmosphère polluée ils seront de type FDO241/FDB de la gamme
S-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent, équipés du Système d’Analyse Avancé de signal ASA,
permettant de configurer le capteur en fonction des phénomènes d’incendie à détecter et des influences
environnementales.
Ces détecteurs fonctionnent selon le principe de diffusion de lumière avec un capteur. La structure de la
chambre de mesure optoélectronique l’isole des phénomènes parasites, mais détecte les particules de
fumée blanche et noire de manière optimale.
Ce détecteur optique de fumée est capable de détecter un large spectre de fumée répondant aux foyers
TF1, et TF3 à TF5 de la norme EN 54-7 grâce à un système original de mesure optoélectronique avec
capteur hautement performant.
Pour faciliter la maintenance, le téléchargement des données, suite à un échange, devra être automatique.
A noter également que le contrôle des détecteurs devra se faire sans aérosol, seule sera admise la perche
optoélectronique qui reste une solution saine pour l’environnement.
Pour les mêmes raisons de respect de l’environnement (label HQE : Haute Qualité Environnementale), les
détecteurs devront avoir une conception écologique, utiliser des matériaux recyclables, et ne pas posséder
de radioéléments artificiels.
4.2.2 - DETECTEURS THERMIQUES
De type FDT221/FDB de la gamme C-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, ce détecteur
thermique est capable de détecter une élévation de température due à la chaleur dégagée par le foyer par
comparaison entre la température ambiante et la température dans le boîtier. Il est réservé à de petits
locaux, pour la détection de feux ouverts ou de feux avec élévation de température rapide.
Il devra posséder 2 capteurs de chaleur redondants de façon à ce que le détecteur détecte tout de même en
cas de panne de l’un d’eux et d’un isolateur de court-circuit garantissant le fonctionnement de la totalité de
l’installation.
4.2.3 - DETECTEURS MULTICAPTEURS
De type FDOOT241-9/FDB de la gamme S-line SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, ce
détecteur particulièrement adapté pour des milieux avec des conditions d’environnement difficile est doté à
la fois d’une analyse optique et thermique avec deux capteurs redondants pour chaque technologie.
Ces derniers seront équipés d’un traitement de signal très élaboré avec réseau neuronal et du système
d’analyse avancé de signal ASA, permettant de configurer le capteur en fonction des phénomènes
d’incendie et des influences environnementales.
Ils devront pouvoir être configurés de façon à privilégier une technologie par rapport à l’autre en fonction du
risque à détecter.
Son spectre de détection s’étend du feu d’alcool pur aux feux couvrants les plus lents.
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22
4.2.4 - DETECTEUR DE FLAMME ATEX
Pour les 3 locaux essai moteurs dans le bâtiment G, il sera prévu le remplacement des détecteurs de
flammes.
De type DF 1101 EX ou équivalent, il aura une résistance élevée contre :
-
Les interférences électromagnétiques,
-
La lumière solaire et le rayonnement thermique,
-
L’humidité et la corrosion.
4.2.5 - DETECTEUR OPTIQUE
Dans les locaux à risque d’explosion (E028 et E026 – bât. E), il sera prévu des détecteurs optiques ATEX,
type DO 1101 Ex de marque SIEMENS ou équivalent. Pour les raccorder sur la boucle de détection, il sera
prévu une interface type FDC20223 de marque SIEMENS ou équivalent, ainsi q’une AES dédiée.
4.3 - INDICATEURS D'ACTION
Pour les locaux ou volumes normalement clos, ou situés hors du parcours de reconnaissance. Ils seront
systématiquement installés pour assurer l'orientation immédiate et sans ambiguïté du personnel
d'intervention vers le lieu du sinistre. Placés judicieusement sur le cheminement d'intervention, ils répètent la
signalisation lumineuse des socles des détecteurs en alarme. Dans le cas de plusieurs locaux desservis par
une circulation, les indicateurs d'action seront respectivement implantés côté circulation au-dessus des
portes d'accès aux locaux protégés par le ou les détecteurs dont ils signalent le fonctionnement.
De type DJ1192/330 de SIEMENS, ou équivalent technique, chaque indicateur d'action sera équipé de deux
diodes électroluminescentes rouges de forte luminosité, de bornes de raccordement sans vis et découplées
pour pouvoir lui connecter jusqu'à 4 détecteurs du même système de détection. Il sera constitué:
De l'organe lumineux proprement dit,
D'une embase de montage séparée pour la fixation et l'introduction latérale éventuelle des câbles de liaison
aux détecteurs.
4.4 - DECLENCHEURS MANUELS D'ALARME
Les déclencheurs d'alarme manuelle seront fixés entre 0.90 et 1,30 mètres du sol. Ils seront implantés près
des sorties de secours du bâtiment au RDC ou à proximité des cages d’escaliers aux étages.
Ils devront répondre aux conditions d'exploitation suivantes:
-
Température ambiante: - 25...+ 70°C
-
Humidité relative maximum admissible: < 95%
-
Mode de protection selon CEI : IP 44.
De type FDM225 de la gamme SINTESO de SIEMENS ou équivalent technique, le déclencheur manuel
d’alarme est constitué d'un boîtier de couleur rouge en matière plastique résistante aux rayures et aux
chocs, comportant un contact à fermeture commandée soit par le relâchement d'un bouton maintenu en
position intermédiaire d'attente par un verre à briser prédécoupé, soit par une pression sur ce bouton. Le
contact devra rester maintenu jusqu'à remplacement du verre à briser. Ils seront équipés d'un bornier de
raccordement sans vis, d'une diode électroluminescente de couleur rouge signalant l'état d'alarme et leur
fonctionnement pourra être testé à l'aide d'un outil approprié, de l'extérieur, sans ouvrir le boîtier.
Un capot de protection pour éviter tout déclenchement non désiré sera prévu.
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4.5 - EQUIPEMENT DE CONTROLE ET SIGNALISATION (E.C.S.)
Il sera de type FC2040 de SIEMENS, ou équivalent technique, certifié conforme à la norme française NF EN
54-2 et de plus estampillé NF-SSI.
Cet équipement devra être capable de gérer 504 composants, tels que détecteurs automatiques d'incendie,
déclencheurs manuels d'alarme, tableaux répétiteurs d’exploitation et des sous-ensembles d'entrée/sorties
par l'intermédiaire du circuit de détection FDnet ou équivalent technique. Ce bus permet une communication
rapide et sûre entre les composants de la gamme SINTESO (C-line et S-line) et offre des facilités de câblage
avec dérivations et utilisation de tous type de câbles sur des longueurs allant jusqu’à 2,5 Km.
L’équipement de contrôle et de signalisation réalise les fonctions de commande de mise en sécurité via le
CMSI.
Le tableau répétiteur d’exploitation FT2011 de SIEMENS ou équivalent technique, raccordé et alimenté par
le bus de détection, permet la gestion de un ou de plusieurs équipements de contrôle et de signalisation.
Son affichage est synchronisé avec le ou les équipements de contrôle et de signalisation avec lequel
(lesquels) il (s) est (sont) associé (s). Il est capable de gérer les évènements d’alarme, de pré-alarme, de
dérangement, les mises hors service et les messages techniques. Il dispose de 2 touches liées à
l’exploitation : «arrêt signal sonore» et «défilement des alarmes». Un maximum de 5 FT2011 peut être
raccordé par ligne.
La gamme SINTESO garantit une sécurité de détection des plus élevées et une claire distinction entre les
phénomènes du feu et les phénomènes perturbateurs y ressemblant.
L’ECS sera alimenté par le secteur 220 volts monophasé 50 Hz et disposera d'une alimentation de secours
12V 24 A.h. avec batteries étanches sans entretien assurant une autonomie de 12 heures en veille, puis 5
ème
source signalant le dérangement en cas d'indisponibilité simultanée des
minutes en alarme, et d'une 3
deux premières.
Des connecteurs interfaces série RS232 et RS485 seront disponibles.
L'E.C.S. devra répondre aux conditions d'exploitations suivantes:
-
Température ambiante : - 8...+ 42° C
-
Humidité relative maximum admissible : ≥ 95 % rel
4.6 - CENTRALISATEUR DE MISE EN SECURITE INCENDIE
Il sera du type STT20 de SIEMENS, ou équivalent et de technologie adressable, certifié conforme aux
spécifications de la norme NF S 61.930 à NF S 61-940 et à ce titre, estampillé NF-CMSI.
Il devra pouvoir gérer (commande, contrôle et signalisation) jusqu’à 255 fonctions à émission ou à manque
de tension, avec ou sans contrôle de position.
Il sera constitué d’un matériel central (MC20), d’une aide à l’exploitation (TAE20) de matériels déportés
(MD20) et de modules adressables de télécommandes (MEA20).
Le Matériel Central (MC20) constitué de l’UCMC, des UGA et des arrêts ventilateurs :
L’UCMC devra pouvoir gérer jusqu’à 255 fonctions par module de 16 fonctions (MSC20). Chaque fonction
comportera 3 voyants de signalisation et une touche de commande manuelle. Il devra être possible de
dissocier l’ordre de câblage des DAS de leur regroupement par fonction. Cette possibilité autorisera une
grande liberté de câblage et une grande souplesse d’adaptation aux évolutions de l’architecture des locaux.
L’unité de gestion d’alarme permettra le contrôle des alarmes, et la connaissance de leurs états par une
information lumineuse. Elle pourra gérer de 4 à 32 Zones d’Alarme (ZA) par module de 4 ZA (UGA20).
L’arrêt des ventilateurs de désenfumage sera géré par un module (MAV20) pouvant reprendre 16 arrêts
ventilateurs jusqu’à un maximum de 96.
Il sera également possible d’exploiter à distance le CMSI au moyen d’un Matériel Central Optionnel
(MCO20) qui devra avoir les mêmes fonctions que l’Unité de Commande Manuelle Centralisée.
L’aide à l’exploitation (TAE20) permettant d’afficher en permanence l’état de tous les éléments du système,
y compris l’état individuel des DAS.
Janvier 2009
24
L’afficheur permettra la visualisation simultanée de 3 évènements de 3 lignes avec la possibilité d’associer
un texte client pour chaque évènement. Le terminal d'exploitation pouvant être, directement incorporé à la
face avant du Matériel Central et / ou déporté avec le Matériel Central Optionnel.
Le Matériel Déporté (MD20) qui achemine les informations de commande et de contrôle du Matériel Central
en direction des modules de commandes.
Le Matériel Central pourra gérer jusqu’à 16 Matériels Déportés par l’intermédiaire de deux voies de
transmissions distinctes redondantes et surveillées, d’une longueur maximale de 1200 mètres. Le Matériel
Déporté disposera de 16 sorties paramétrables et de 2 entrées d’alimentation AES 48 V lui permettant
d’assurer l’autonomie requise. Chacun d’eux pourra commander jusqu’à 300 Watts de puissance
simultanément. Il devra être placé dans un VTP.
Localisation :
-
Bâtiment M (Foyer des élèves dans le niveau -1, local LTI
-
Bâtiment K dans l'ancien local "Eau osmosé" (K068) où le présent lot devra créer un VTP (Description
dans le chapitre 4.11 Travaux divers)
Le module électronique adressable (MEA20) qui permet de commander les DAS du bâtiment et de connaître
l’état de position de chacun ; il est installé au plus près des organes à activer.
Il sera raccordé au Matériel Déporté par l’intermédiaire de deux voies de transmissions rebouclées, l’une
pour la communication et l’autre pour la puissance. Chaque module disposera de 2 lignes de télécommande
et de 8 lignes indépendantes de contrôle de position des DAS. Chacune des lignes de télécommande
permettra, grâce au paramétrage logiciel, de commander les DAS qui peuvent être situés jusqu’à 100 m du
module. Ils pourront indépendamment commander les DAS à manque ou à émission de tension, soit sous
48v (MEA20-48), soit sous 24v (MEA20-24), sans câblage ou alimentation supplémentaire.
Le CMSI sera alimenté par le secteur 220 volts monophasé 50 Hz et par une alimentation électrique de
sécurité (AES) conforme à la norme NF S 61 940 assurant une autonomie de 12 heures en veille plus 1
heure en état de mise en sécurité.
Il devra répondre aux conditions d'exploitation suivantes:
-
Température ambiante: - 0...+ 50°C
-
Humidité relative maximum admissible: < 95%
-
Mode de protection selon CEI : IP 20.
Evacuation
-
10 UGA pour les 10 zones d'alarmes (prévoir une réserve de 20%)
-
1 US/UCMC pour les portes automatiques (2 U) (Bâtiment A),
-
1 US/UCMC pour les portes de contrôle d'accès,
Compartimentage
-
-
-
PCF : Portes Coupe Feu 1 ou 2 vantaux
.
Tension : 48V à rupture
.
Reprise de position : sans
TCF : Trappes Coupe Feu du système de manutention automatique légère
.
Tension : 48 V à emission
.
Reprise de position : avec
CCF :
.
Clapets coupe-feu auto-commandés, par fusible thermique et. Il n’est pas prévu d’asservir ces clapets
coupe feu.
25
Janvier 2009
Il n’est pas prévu de changer ou de modifier les DAS.
Il est prévu de remplacer le câblage des fonctions de compartimentage.
Les portes Coupe Feu n'auront pas de reprise de position en limite de ZC
Désenfumage
-
Trappes EF/AF : Trappes de désenfumage sur conduit collectif
.
Tension : 48 V à émission
.
Reprise de positions : attente & sécurité
Il n’est pas prévu de changer ou de modifier les D.A.S. actuels.
Il est prévu de remplacer le câblage des fonctions de désenfumage.
Extracteurs de désenfumage (6 unités)
Les extracteurs de désenfumage actuels sont alimentés, protégés et commandés en puissance depuis une
armoire située au PC sécurité. Dans l'offre de base, il n'est pas prévu de la remplacer
Les extracteurs de désenfumage devront être commandés manuellement en façade du CMSI.
Dans le bâtiment E le désenfumage n'est pas commandé automatiquement par le CMSI, par contre une
commande manuelle en façade de CMSI devra être prévu.
Il n’est pas prévu de modifier le câblage des fonctions extracteurs de désenfumage, par contre, la
commande des extracteurs devra être reprise depuis le nouveau CMSI.
De même, il n’est pas prévu de coffret de relayage, de reprise de positions, de commande d’arrêt, de
commande de réarmement des extracteurs de désenfumage actuels.
Les lignes de télécommande des DAS ne sont et ne seront pas surveillées sur le nouveau C.M.S.I.
Arrêts techniques existants
Ces arrêts sont à reprendre sur la nouvelle centrale :
-
Coupure ventilation des centrales de traitement d'air dans le TGBT.
-
Coupure des alimentations 24Vcc du contrôle d'accès dans les armoires suivantes:
Arrêts techniques
Ces arrêts sont à reprendre sur la nouvelle centrale :
-
Coupure ventilation des centrales de traitement d’air dans le TGBT,
-
Coupure des alimentations 24 Vcc du contrôle d’accès suivant les plans d’implantation. Le titulaire du
présent lot devra prévoir les réalimentations des bobines existantes dans les armoires « control
d’accès »,
-
Le réallumage de l’éclairage des 2 salles amphithéâtre et des salles M100 et M101 de la Maison des
élèves (bâtiment M),
-
L’arrêt de l’armoire électrique dans le bâtiment G.
4.7 - AL ARME GENERALE
La diffusion de l'alarme générale sera assurée par des diffuseurs sonores de type DIF48/S, de SIEMENS ou
équivalent technique ou dans les amphithéâtres du bâtiment A pour les diffuseurs sonores à message
enregistré.
26
Janvier 2009
Ils seront placés à une hauteur minimum de 2,25 m et raccordés sur des modules de surveillance déportés
(MEA) issus du C.M.S.I..
La diffusion de l'alarme générale doit être identifiable de tout point du bâtiment.
4.8 - TABLEAU DE REPORT
Le report des alarmes et des dérangements dans l'établissement sera assuré par des tableaux de type
FT2011 de SIEMENS ou équivalent technique.
Ce tableau est conçu pour afficher des messages d’alarme. Tous les messages d’alarme de la centrale
concernée seront affichés.
Ce FT2011 sera raccordé à la centrale via un bus de type FDnet ou équivalent technique. Ces terminaux
seront surveillés. Si la communication sur le bus FDnet est interrompue, un message de dérangement sera
affiché à la fois sur le terminal de la centrale et le répétiteur concerné.
Il sera placé dans le bâtiment M (logement du directeur du site) avec l’information de la zone concernée.
Ces caractéristiques sont :
-
Afficheur LCD : 2 lignes de texte en clair, de 40 caractères chacune,
-
Signal sonore,
-
Fonction d’acquittement et de réarmement,
-
Longueur maximale du bus FDnet : 2,5 km
-
Dimensions : 200 mm x 207 mm x 79 mm
4.9 - ALIMENTATIONS ELECTRIQUES DE SECURITE
Il sera créé des alimentations électriques de sécurité conforme aux nouvelles normes en vigueur.
Il sera prévu un retour d’information de disfonctionnement de l’AES sur la centrale incendie. Les
alimentations seront installées dans les mêmes locaux que les CMSI déportés.
De plus, il sera prévu les protections électriques dans les TGBT des bâtiments K et M, ainsi que le câblage.
4.10 - PRINCIPE ET DEFINITION DES ASSERVISSEMENTS COMMANDES
PAR LE C.M.S.I.
Les asservissements du bâtiment fonctionneront selon les principes indiqués dans le tableau suivant :
27
x
x
x
x
sans temporisation
Alerte
technique
Renvoi alarme de synthèse SSI vers DECT
x
Arrêt des installations de ventilation propre
à la zone sinistrée - sans temporisation
Arrêt
technique
x
Déverrouillage automatique des issues de
secours du bâtiment et ouverture des
portes automatiques - sans temporisation
Evacuation
x
Diffusion de l'alarme générale – Avec
temporisation
Désenfumage
mécanique
Démarrage des moteurs des installations
de désenfumage après exécution de la
fonction de compartimentage - sans
temporisation
Compartimentage
Ouverture des volets de désenfumage
dans la circulation de la zone sinistrée
sans temporisation -
x
x
x
Non-arrêt des ascenseurs dans la zone
sinistrée - sans temporisation
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Fermeture des clapets coupe-feu, des
trappes coupe feu, restituant les
isolements dans la zone sinistrée - sans
temporisation
Janvier 2009
Circulations horizontales
Déclencheur manuel des dégagements
Locaux
Combles
Le déclenchement automatique des installations de désenfumage d'une zone interdit le déclenchement automatique des dispositifs de désenfumage des autres parties de
l'établissement desservies par les mêmes réseaux de désenfumage. Toutefois, la commande manuelle pour un autre niveau doit rester possible à partir de l'UCMC du CMSI.
Déclenchement des portes coupe feu à
fermeture automatique de la zone sinistrée
– sans temporisation
28
Janvier 2009
LOT N° 02 – S.S.I. – PROJET (DCE)
4.11 - DOSSIER D’IDENTITE DU SYSTEME DE SECURITE INCENDIE
Il sera mis à jour un dossier d’identité du Système de Sécurité Incendie dans lequel le titulaire du
présent lot rassemblera dans un classeur :
-
La documentation commerciale sur les produits,
-
Les certificats de droits d’usage à la marque N.F.,
-
Les rapports d’associativité de l’E.C.S.,
-
Les rapports d’associativité du C.M.S.I.,
-
Les procès verbaux de formation,
-
Les procès verbaux de réception,
-
Le listing d’adresses et des essais,
-
Les plans d’implantation,
-
Tableaux de définition des zones Z.A., Z.C., Z.F.,
-
Tableaux de corrélation du SSI, (entre Z.D. et Z.S),
-
Les notices d’exploitation du SSI et de maintenance,
-
Schémas de principe de l’installation.
Le système sera conforme à la norme NFS 61-932
4.12 - CABLAGE DU SYSTEME DE SECURITE INCENDIE
4.12.1 - DETECTION INCENDIE
Les câbles de l’installation actuels seront déposés sauf dans le bâtiment H (le bâtiment étant de
construction récente).
ème
Les nouveaux détecteurs sont raccordés en série avec du câble téléphonique 1 paire 8/10
écran (FILALARM SYT1 ou CR1), sur un bus rebouclé de 125 points.
sans
Les nouveaux indicateurs d’action sont raccordés aux détecteurs par du câble téléphonique 1 paire
ème
8/10
sans écran (FILALARM SYT1).
Suivant la norme NFS 61-970, les liaisons entre le premier et dernier détecteur d'une boucle seront de
e
type C1 CR1 (1p8/10 )
4.12.2 - ASSERVISSEMENTS
Il est prévu de conserver le câblage d'asservissement, il devra être raccordé sur les modules déportés
du CMSI.
4.12.3 - CHEMINEMENT DES CABLES
Il sera prévu la dépose et la repose des faux-plafonds dans les zones de travaux. De plus, un
remplacement des dalles abîmées pendant le chantier sera effectué.
29
Janvier 2009
Avant tout commencement des travaux (phase par phase), il sera prévu un constat de l’état des fauxplafonds avec l’entreprise, le Maître d’Ouvrage et le Maître d’œuvre. Le constat sera officialisé sur le
compte rendu de chantier. Il servira de base dans la recherche de responsabilités en cas de
détérioration constatée ultérieurement.
Les câbles circuleront sur chemin de câbles courants faibles existants. En dehors de ces
cheminements, les câbles circuleront sous tube IRC montage métro dans les locaux techniques et
faux plafonds et sous moulure dans les autre locaux.
Dans un maximum de cas les cheminements finaux des câbles devront passer par les
passages existants encastrés. Lorsque cela n’est pas possible, il sera admis la mise en place
de moulure.
-
Le présent lot devra prévoir toutes les sujétions de cheminement. Il ne pourra en aucun cas
présenter de plus values pendant la phase travaux,
-
Suivant les plans d’implantation, le présent lot devra prévoir la création de coffre coupe-feu 1H00
en panneau de type Promat ou équivalent sur 4 faces, compris supportage.
Localisation :
-
Parking niveau -1 du bâtiment A
-
Local chaufferie niveau -1 du bâtiment A
-
Parking niveau -1 du bâtiment M
-
Local rangement niveau 0 du bâtiment L (gymnase)
4.13 - TRAVAUX DIVERS
4.13.1 - TRAVAUX DE CLOISONNEMENT
Dans le local K068 (ancien local « eau osmosé) du bâtiment K (restaurant), le présent lot devra
prévoir la création d’un local VTP.
Les cloisons coupe-feu 1 heure seront de type Placostyl d’épaisseur 98/48 comprenant les montants
de fixation interne, compris toutes sujétions.
La porte bois coupe-feu ½ heure sera de type pré-peinte avec ferme-porte, béquille, butée et serrure
de sûreté sur organigramme, largeur 80.
L’adjudicataire du présent lot devra prévoir une préparation de surface et deux couches de peinture
satiné glycérophtalique pour les supports placo sur les 2 faces et sur la porte.
Un hublot, une prise de courant saillie, un interrupteur saillie seront prévus dans le local. Les
alimentations seront reprises depuis des départs à créer dans le TGBT du bâtiment K.
4.13.2 - TRAVAUX DE FINITION
Suite à la dépose du matériel existant, le présent lot devra prévoir toutes les finitions de peinture,
réfection d’état de surface des murs. Les matières et couleurs seront à présenter au maître d’ouvrage
avant exécution.
4.13.3 - TRAVAUX DE MACONNERIE
4.13.3.1 - PASSAGE ENTRE DALLE
Entre niveaux ou bâtiments, les passages existants ne sont pas toujours suffisants.
30
Janvier 2009
Le présent lot prévoira dans son offre tous les percements utiles à la bonne réalisation du projet.
4.13.3.2 - PENETRATION DANS BATIMENTS
Pour les câbles entre l’extérieur et le local technique d’arrivée, le titulaire du présent lot devra prévoir
un percement en plancher bas et la fourniture pose et manchonnage d’un fourreau ∅110 dans les
vides sanitaires des bâtiments (cf. plan implantation).
4.14 - METHOLOGIE DE REPERAGE
Repères de DAS :
-
PCF : porte coupe-feu,
-
CCF : clapet coupe-feu,
-
VAF : volet d’entrée d’air frais,
-
VEF: volet d’extraction de fumée,
-
IS : déverrouillage de l’issue de secours,
-
NS : non stop ascenseur,
-
PA : porte automatique,
-
TCF : trappe coupe-feu (système de manutention),
-
VEN : arrêt ventilation.
Locaux : Selon plans.
Numéro de zone de compartimentage, numéro d’ordre dans la zone.
Ex : PCF 2.1 : 1 : porte N°1 – zone 2.1
Trappes de désenfumage :
1/ Trappe d’extraction, zone et numéro d’ordre depuis l’entrée dans la zone
Ex : VEF. 1.1.1/1 : trappe de désenfumage N°1 – zone 1.1.1
2/ Trappe d’amenée d’air, zone et numéro d’ordre depuis l’entrée dans la zone
Ex : VAA. 1.1.1/2 : trappe de désenfumage N°2 – zone 1.1.1
Issue de secours :
Ex : I.S. 2.1.1 : issue de secours 1 – zone 2.1
Câbles issus de SDI :
Le repérage du câble fera apparaître :
-
Le numéro de la carte,
-
Le numéro de la ligne,
-
L’adresse desservie.
Janvier 2009
31
Câbles issus du CMSI :
Le repérage du câble fera apparaître :
-
Le numéro de la carte du CMSI,
-
Le numéro de ligne,
-
Les numéros du module déporté,
-
Les DAS desservis.
4.15 - METHOLOGIE DE TRANSFERT DU SSI
Le niveau de sécurité incendie actuel ne devra pas être diminué pendant les travaux. Le titulaire du
présent lot prévoira toutes les sujétions.
32
Janvier 2009
5 - ESSAIS ET MISE EN SERVICE
5.1 - ASSISTANCE TECHNIQUE DU CONSTRUCTEUR
Comprenant :
5.1.1 - OPERATIONS DE MISE EN SERVICE
Les mises en services se dérouleront suivant les trois phases de déroulement de chantier :
1 – Bâtiment logements avec mise en service de la nouvelle centrale incendie et colonne vertébrale
du SSI,
2 – Bâtiment K et L,
3 – Bâtiments enseignements (A, B, C, D, E, F, G, H).
Les opérations de mise en service comprendront :
-
Contrôle des raccordements
-
Mise sous tension normale et secours
-
Localisation des défauts identifiables depuis l’E.C.S.
-
Programmation et paramétrage de l’E.C.S.
-
Finitions, plaques de fermeture, étiquettes, etc.
5.1.2 - ESSAIS FONCTIONNELS
-
Essais de chaque détecteur et contrôle des actions automatiques associées,
-
Réception,
-
Essais conformément à la réglementation en vigueur,
-
Rapport d’essais,
-
P.V. de réception,
-
Formation des utilisateurs 2 jours avec remise d’une attestation de formation.
5.2 - ESSAIS
Avant toute réception de l'installation, il sera procédé, en présence du Maître d'Ouvrage ou de son
représentant, aux essais et contrôles de bon fonctionnement de l'installation suivant descriptions et
procédures détaillées au C.C.T.G. "INSTALLATIONS DE DETECTION INCENDIE. TRAVAUX DE
BATIMENT", ses annexes (brochure N° 5655 des Journa ux Officiels) et conformément aux
spécifications du §13 de la norme NF S 61 932.
33
Janvier 2009
En particulier, conformément aux stipulations de l'article MS 53 §3 et §4 du Règlement de Sécurité, il
sera procédé à un essai fonctionnel de chaque détecteur au moyen d'appareils de vérification
préconisés par le constructeur et à un contrôle d'efficacité de l'installation par mise en oeuvre de
foyers de contrôle d'efficacité (FCE) dans 5% des locaux protégés avec un minimum de 2. Les locaux
concernés seront définis par le Maître d'Ouvrage ou son représentant. Types et constitution des FCE,
combustible et procédures d'essais sont décrits à l'annexe 2 aux commentaires du CCTG (brochure
N° 5655 des J.O.).
Les F.C.E. retenus pour les contrôles d'efficacité de l'installation sont:
-
Le F.C.E. N° 1 (bac d'alcool éthylique) pour les locaux surveillés par détecteurs d'élévation de
température,
-
Le générateur de fumée ou le F.C.E. N° 5 (plaques de mousse alvéolée de polyuréthanne) pour les
locaux surveillés par détecteurs de fumée et gaz de combustion.
La fourniture des matériels, appareils de vérification et de sécurité, combustibles, textes de référence
et personnels nécessaires pour exécuter les essais de l'installation reste à la charge du titulaire du
marché.
5.3 - DOCUMENTS A FOURNIR
En fin de travaux, l'installateur devra fournir les éléments nécessaires à l’élaboration du Dossier
d'Identité du SSI conforme aux spécifications de la norme NF S 61 932 §12 et le certificat I7
d'installation, précisant :
-
Le(s) schéma(s) de principe et les plans de câblage détaillés de l'installation.
-
Liste des matériels mis en oeuvre, les documentations constructeur et certificat de conformité
correspondants,
-
Les instructions de manœuvre,
-
Les certificats d’homologation et d’associativité des différents matériels,
-
Notice d'exploitation et de maintenance.
-
Attestation de formation par le constructeur.
34
Janvier 2009
6 - OPTIONS
6.1 - OPTIONS 1 : ENTRETIEN DE L’INSTALLATION
Une proposition de contrat de maintenance sera jointe et sera un critère de choix pour l’attribution du
marché.
Celle ci comprendra :
-
2 Visite(s) de maintenance préventive selon le règlement de sécurité des ERP et la Norme NFS61933:
.
.
1 visite complète par an comprenant :
◦
Vérification de l'ensemble des éléments constituants l'installation : terminal et reports
d'alarme, détecteurs incendie et gaz, déclencheurs manuels, extinction automatique,
tous les DAS, asservissements et avertisseurs sonores.
◦
Vérification et nettoyage de la centrale d'alarme, du CMSI, des chargeurs et de l'AES,
contrôle des tensions d'alimentation principales et batteries de secours (tous les essais
s'effectuant sur alimentation de secours)
◦
Vérification des plans et de l'adéquation de la détection aux risques.
◦
Formation à l'exploitation (remise à niveau lors de la visite).
◦ Assistance téléphonique à l’exploitation et au dépannage.
1 seconde visite annuelle semestrielle de maintenance préventive réduite selon NFS 61-933
comprenant :
◦
L’essai du CMSI et de l’ensemble des asservissements à partir d’un détecteur d’incendie
et d’un déclencheur manuel par zone de mise en sécurité (selon NFS61-933).
◦
.
La vérification des alimentations secondaires (batteries) de la centrale, du Centralisateur
de Mise en Sécurité Incendie (CMSI), des chargeurs batteries et des Alimentations
Electriques de Sécurité (AES).
Troisième et quatrième visites réduites trimestrielles de maintenance préventive selon NFS 61933 à proposer en option et comprenant :
◦
L’essai de la fonction compartimentage s'il existe des DAS communs à plusieurs zones
de mise en sécurité (ZS). La réalisation pratique de cette prescription peut
éventuellement nécessiter l’essai complet de la fonction compartimentage des ZS
concernées.
◦
L’essai des coffrets de relayage pour ventilateurs de désenfumage.
◦
L’essai des dispositifs de relayage de mise en sécurité tels que la mise en
fonctionnement de l’éclairage, le non-stop des ascenseurs, etc…, à partir d’un point de
détection.
Particularités de la première année:
La garantie (maintenance corrective et échange des éléments à durée de vie limitée) est due au titre
de la garantie d'un an. Le montant annuel du contrat la première année sera ramené au coût des
prestations diverses et celles des visites complémentaires, à préciser dans la proposition.
35
Janvier 2009
6.2 - OPTION 2 : REMPLACEMENT DE L’ARMOIRE DE COMMANDE
DES EXTRACTEURS DE DESENFUMAGE
6.2.1 - OBJET
Dans le cadre de l’option, le titulaire du présent lot devra prévoir le remplacement de l’armoire de
protection et de commande des extracteurs de désenfumage et installer des coffrets de relayage
commandés depuis le CMSI.
6.2.2 - ARMOIRE EXISTANTE
L’armoire existante sera déposée et remplacée par un nouveau coffret ne regroupant que les
protections adaptées aux moteurs. Ce coffret sera installé dans le PC sécurité.
Le titulaire du présent lot devra prévoir toutes les sujétions pour récupérer le câblage (câble venant du
TGBT, et câbles alimentant les moteurs).
6.2.3 - COFFRET DE RELAYAGE
A proximité des tourelles de désenfumage ou moteurs, il sera prévu des coffrets de relayage à
émission de tension 48 Vcc et asservis aux zones de désenfumage.
Les coffrets de relayage devront être équipés de contacts de position permettant de signaler sur le
CMSI les états de position conformément aux spécifications de la norme NFS 61-937.
Les contrôles de position à prévoir sont les suivants :
-
Contrôle présence tension (position d’attente)
-
Contrôleur permanent d’isolement (position d’attente)
-
Position du dispositif de mise à l’arrêt (position d’attente)
-
Position du disjoncteur magnétique (position d’attente)
-
Contrôle du débit d’air (position de sécurité)
.
petite vitesse/grande vitesse selon le cas. A cet effet, un ou deux (suivant le cas) dépressostat
sera prévu sur la tourelle
Chaque ventilateur de désenfumage devra être arrêté localement. A cet effet, un interrupteur de
proximité sera installé.
Le titulaire du présent lot devra prévoir toutes les sujétions de pose et de raccordement des coffrets
de relayage (supports adaptés lorsqu’ils sont situés en toiture…), des interrupteurs de proximité et des
dépressostats.
Le câblage dans les règles de l’art entre tous ces éléments devra être prévu.
Janvier 2009
36
6.2.4 - ASSERVISSEMENT INCENDIE
Les coffrets de relayage seront commandés depuis des modules déportés du CMSI. Ces derniers
seront installés à proximité des ventilateurs de désenfumage.
Chaque ventilateur de désenfumage devra pouvoir être arrêté depuis l’emplacement de sa commande
manuelle de mise en sécurité. De plus, il sera prévu pour chaque tourelles et moteurs un réarmement.
A cet effet, il sera prévu toutes ces commandes en façade de centrale incendie par des boutons
poussoir à clé pour les arrêts pompier et des boutons poussoir pour le réarmement.
C’est pourquoi, le titulaire du présent lot devra prévoir autant de module déporté que nécessaire pour
remplir toutes les fonctions décrites ci-dessous.
Le titulaire du présent lot devra prévoir toutes les sujétions de pose et de raccordement des modules
déportés (supports adaptés lorsqu’ils sont situés en toiture).
FIN DU CCTP LOT N°02 SSI

3040 - DCE - Lot N°02 SSI - Ecole des mines de Nantes

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