Les pompiers changent d`échelle
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Les pompiers changent d`échelle
Flash magazine municipal e d’information d 242 S R E I P M LES PO octobre 2014 T N E G N A H C E L L E H C É ’ D P.7 ÉVÉNEMENT DU MOIS P.14-15 TRAVAUX P.29 ENVIRONNEMENT Valenton demain ? À vous de décider ! Coup d’envoi pour le nouveau gymnase Inauguration de la coulée verte le 18 octobre magazine municipal d’informations de Valenton • 242 La Brigade de sapeurspompiers de Paris (BSPP) a créé à Valenton sa nouvelle base logistique. Sur le même site, la BSPP prévoit la construction d’un grand pôle de formation qui accueillerait jusqu’à 1200 soldats du feu en 2018. Ce mois-ci, Flash Valenton consacre son dossier aux sapeurs-pompiers de Paris. 6 DOSSIER du mois • Valenton demain ? À vous de décider ! 8 Intervention du maire 9 Tranquillité publique • Bruits de voisinage : que faire ? 10 Santé 12 26 >>Événement • Cancer du sein : pensez au dépistage >> Vos droits • Au chevet des consommateurs 13 Service public • Non à la suppression des correspondants du parquet ! Les bleuets de 14-18, une exposition sur la Première Guerre mondiale en France et dans le monde, vous est proposée à l’Espace Camille-Claudel (rue Georges-Bizet) les 12 et 25 octobre, puis salle Louis-Aragon à la Ferme de l’Hôpital les 22 novembre et 6 décembre de 14h à 18h. Entrée gratuite. Direction socioculturelle : 10 bis, rue du ColonelFabien, tél. : 01 43 86 37 58. • Coup d’envoi pour le nouveau gymnase • Transgourmet dans ses nouveaux locaux 17 Commerce • Tarik Asma, 19 le transporteur Dossier >>Les pompiers changent d’échelle 29 Environnement • À pied, à vélo… et au vert ! 14 Travaux 16 Économie Échos locaux >> 30 • Street art et thé dansant à la Semaine Bleue 31 Valenton et sa région • Le Val-de-Marne, vous y tenez ! 32 Solidarité • Un jumelage avec Balata • M ain dans la main pour la paix 34 En lumière : A vos horloges ! Nous passons de l’heure d’été à l’heure d’hiver dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre. N’oubliez pas de reculer pendules et montres d’une heure. En effet, cette nuit-là à 3h du matin, il sera en fait 2h. >> On en parle >> Portrait • Le judo dans la peau 35 Mémoire • La langue des tranchées 36 Expression des groupes politiques 37 Agenda 38 >> Infos pratiques 39 À votre service magazine municipal d’informations de Valenton • 242 À quoi ressemblera notre ville demain ? Le 20 septembre, les Valentonnais ont pris la parole lors d’une réunion de lancement de la révision du Plan local d’urbanisme. Françoise Baud, le maire, a présenté les ateliers citoyens à venir. Le premier s’est tenu le 7 octobre. Le suivant est programmé mercredi 15 octobre. À propos des incidents de ces derniers jours Directrice de la publication Françoise Baud Rédaction & photos Caroline Brandt Arthur Scherer Agnès Raynal Secrétariat de rédaction Caroline Brandt Arthur Scherer Illustrations Une : PP//BSPP Avec nos remerciements à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris 4e de couverture : Catherine Hache Publicité Tél. 01 43 86 37 05 Direction artistique & réalisation Pellicam productions Impression Imprimerie Grenier Diffusion : Le diffuseur des collectivités - Ivry Chaque mois, découvrez votre magazine en avant-première sur le site de la Ville, www.valenton.fr Notre ville vient de traverser une période de troubles : des rues et des cités plongées dans le noir, éclairage public saboté ; des tags sur des bâtiments publics ou privés ; des escarmouches avec la police, accueillie par des jets de pierre et procédant à des interpellations, etc. Chacun s’interroge : que se passe-t-il ? Cela va-t-il durer ? DERNIÈRE MINUTE : NOUVELLE DÉFAITE POUR M. YAVUZ ? Après sa défaite aux élections municipales, M. Yavuz, qui conduisait la liste d’opposition, pourrait subir un nouveau désaveu. Cette fois, la sanction viendrait de la Justice. En effet, jeudi 2 octobre, le rapporteur public du Tribunal administratif, constatant que M. Yavuz n’a pas rendu ses comptes de campagne, a demandé son inégibilité : il serait alors exclu du conseil municipal ! Décision le 9 octobre. C ertains mettent en cause «les jeunes», tous jetés dans le même sac et hâtivement assimilés à des délinquants. Tandis que d’autres, plus attentifs, relèvent que quelques individus -plus âgés, et qui ont déjà eu des démêlés avec la justice- jettent de l’huile sur le feu pour entraver le travail de la police, espérant avoir les mains libres pour se livrer à leurs trafics… Pour ma part, je refuse de faire l’amalgame entre quelques casseurs, «défavorablement connus de la police» (selon la formule consacrée), et la grande masse des jeunes de Valenton, qui n’ont rien en commun avec les premiers. Mercredi 1er octobre, je suis allée directement à leur rencontre, sur la place du marché et à la résidence des Polognes. Pendant plusieurs heures, avec le premier adjoint Laurent Périchon, nous avons dialogué avec eux. Nous les avons écoutés. En retour, nous leur avons tenu un langage simple : la «guéguerre» avec la police, cailloux contre flashballs, ne mène à rien ! Personne -et surtout pas les jeunes !- n’a rien à gagner dans cette impasse, qui complique la vie (assez difficile comme ça !) des familles qui veulent la tranquillité et la sécurité, et coûte des milliers d’euros de réparations qui grèvent le budget municipal. Comme moi, chacun peut comprendre le désarroi de la jeunesse, dans cette société où l’avenir est bouché. Oui, il y a de quoi être en colère quand on compare la galère et le chômage pour les uns, et la vie facile, le luxe pour une minorité. Mais jamais je n’accepterai qu’une poignée d’individus tente de dévoyer cette colère en violence, et ce désarroi en délinquance. Cela, c’est inacceptable ! J’ai suivi heure par heure les incidents de ces derniers jours, en contact avec la commissaire de Villeneuve-SaintGeorges et le préfet du Val-de-Marne. Des arrestations ont eu lieu, et la justice a fait son travail : certains ont été mis hors de cause, et c’est tant mieux. D’autres devront répondre de leurs actes, et c’est tant mieux aussi : rien ne peut justifier qu’on menace de mort des policiers qui font leur travail, ou qu’on casse le bien public. Une fois le calme revenu, j’en tire, provisoirement, une double morale : - d’une part, quand la police dispose des moyens nécessaires, elle peut faire son travail sur le terrain et sanctionner les délinquants. Je persiste donc à demander davantage de policiers DE PROXIMITÉ ! - d’autre part, comme je le demande depuis des mois et des mois, il est urgent que notre commissariat Villeneuve/Valenton soit déchargé des villes de Villeneuve-le-Roi/Ablon sur l’autre rive de la Seine. Je viens d’apprendre que le ministère de l’Intérieur a donné un avis favorable à ma proposition de nouveau découpage. Il faut maintenant que les actes suivent ! Françoise BAUD Maire de Valenton 3 magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Ce pictogramme vous signale que vous pouvez retrouver le diaporama ou le film de cet événement sur le site de la ville L e m o i s Organisé une fois tous les trimestres, le tournoi de skip bo a réuni le 18 septembre une dizaine de personnes au service Retraités, dans la bonne humeur. Le 27 septembre, les élèves de 6e du collège Fernande-Flagon ont reçu, comme leurs camarades du Val-de-Marne, un ordinateur offert par le Département. L’opération, baptisée «Ordival», a été initiée il y a trois ans. Les activités ont repris au centre socioculturel. Ici, lors d’un atelier «carnet de voyages» encadré par Josefa Paréjo et Éric Maillochon, les animateurs. Pêle- À l’occasion de la Journée internationale par des comédiens de la compagnie des Géraldine Boudier, médiatrice culturelle à l’école élémentaire Paul-Langevin, afin de de la Paix. Les messages de paix lors de la commémoration de magazine municipal d’informations de Valenton • 242 -mêle d e r n i e r … Le 21 septembre, les crieurs publics étaient au marché de Valenton pour retracer les événements de la Guerre 14-18. Retrouvez-les au marché dimanche 12 octobre. de la Paix, des crieurs publics, interprétés Pas, sont venus à la rencontre des écoliers. de la Ville, est intervenue le 26 septembre présenter aux enfants le projet de la journée écrits par les écoliers seront diffusés l’armistice du 11 Novembre. Le 20 septembre, l’entreprise Transgourmet faisait visiter ses nouveaux locaux du Val-Pompadour à ses employés, en présence notamment de Françoise Baud, maire de Valenton. L’école maternelle JeanLurçat a inauguré cette rentrée sa première classe de toute petite section. 23 enfants ont été inscrits cette année. Au programme : activités d’éveil le matin et sieste bien méritée l’après-midi. 5 ÉVÉNEMENT DU MOIS Valenton demain ? À magazine municipal d’informations de Valenton • 242 P-L-U, trois lettres qui signifient « Plan local d’urbanisme ». Derrière cet acronyme un peu technique se cachent des enjeux qui touchent de près le quotidien des habitants : le cadre de vie, la densité urbaine, les déplacements, l’environnement, l’aménagement des zones d’activités… Pour donner votre avis sur ces questions qui vous concernent, inscrivez-vous aux ateliers citoyens des 15 octobre, 13 et 25 novembre prochains. Faut-il plus de pistes cyclables et de chemins piétonniers à Valenton ? C’est l’une des questions qui pourra être posée le 15 octobre. À quoi ressemblera notre ville demain ? Comment faire pour qu’elle reste agréable à vivre ? Faudrat-il réserver des chemins piétonniers ou des emplacements dédiés au covoiturage ? Ou faciliter les règles d’urbanisme pour l’isolation des constructions ou la pose de panneaux solaires… ? Tout cela pourrait être inscrit dans le futur Plan local d’urbanisme (PLU), un document qui fixe les grandes règles d’urbanisme et d’aménagement d’une commune comme l’usage des sols, les zones constructibles, les possibilités de construction… Pour ne pas décider seule du contenu de son Plan local d’urbanisme, et donc de l’avenir de Valenton, la municipalité a souhaité mener une grande concertation avec les habitants, lancée le 20 septembre dernier. La Ville invite donc tous les Valentonnais à AUX ATELIERS CITOYENS ! Vous avez des idées pour votre ville ? Inscrivez-vous au 01 43 86 37 43. • Mercredi 15 octobre : environnement et déplacements • Jeudi 13 novembre : développement économique et commerces • Mardi 25 novembre : qualité de vie, services publics, vivre ensemble À 18h, Espace Roland-Roche, rue Gaston-Monmousseau. participer aux ateliers citoyens qui permettront aux habitants de s’exprimer et de donner leur avis sur quatre grandes thématiques (lire le calendrier des ateliers). Le prochain atelier du 15 octobre «Environnement et déplacements» sera conduit par Patrick Ratter, adjoint au maire chargé de l’Environnement, du développement durable et des transports, par Marie Lebeau, urbaniste (lire par ailleurs), et par les directeurs des services municipaux concernés. Un diagnostic sur la thématique vous sera présenté et vous pourrez ensuite donner votre avis sur les thèmes de l’environnement et des déplacements. Comment favoriser le recours aux énergies renouvelables ? Comment éviter les pollutions visuelles ou les nuisances sonores ? Comment renforcer les modes de déplacements doux ? Autant d’exemples de questions qui pourront être abordées le 15 octobre. n Caroline Brandt Le PLU est un ensemble de documents fixant un projet de territoire pour les 10-15 ans à venir ÉVÉNEMENT DU MOIS magazine municipal d’informations de Valenton • 242 vous de décider ! 3 questions à... Marie Lebeau, urbaniste au cabinet spécialisé Erea Pourquoi des ateliers avec les habitants ? « Lorsqu’une ville décide de réviser son Plan local d’urbanisme, elle a l’obligation d’informer les habitants et de recueillir leur avis. Pour ce faire, la municipalité de Valenton a choisi d’opter pour la concertation la plus large possible avec l’organisation de plusieurs ateliers participatifs. » Comment ces ateliers vont-ils se dérouler ? «Nous allons partir de constats concrets pour échanger avec les habitants. Pour le prochain atelier sur l’environnement et les déplacements, nous nous appuierons par exemple sur l’étude de biodiversité qui a été menée l’an dernier. L’idée n’est pas de faire une simple présentation, mais de recueillir le ressenti des habitants sur l’existant, sur ce qui manque et ce que l’on pourrait améliorer. Chaque atelier sera interactif : les Valentonnais seront invités à échanger sur des exemples concrets». À quoi ces discussions vont-elles servir ? «Ces échanges seront consignés dans un compte-rendu qui viendra compléter ce qu’on appelle “le bilan de la concertation”. Ce document est obligatoire et la ville devra le prendre en compte pour rédiger son nouveau Plan local d’urbanisme. Il sera présenté en conseil municipal et devra être approuvé pour que le Plan local d’urbanisme modifié puisse être arrêté.» ILS PARTICIPENT ! «Quand la ville nous donne la parole il faut s’en emparer» Odile Grosgeorge, habitante du Gros Buisson «J’habite à Valenton depuis 35 ans et je me suis inscrite aux ateliers citoyens car je pense que quand la ville nous donne la parole il faut s’en emparer ! Le 15 octobre, j’aimerais aborder le problème de la pollution visuelle due aux ordures ménagères. Je souhaite que ces discussions pour la révision du Plan local d’urbanisme nous permettent d’envisager de nouveaux modes de collecte : conteneurs enterrés, réseau souterrain ou autre… J’attends de cet atelier de l’écoute, une réflexion commune, et de nouvelles pistes pour maintenir à Valenton un cadre de vie agréable.» Vous souhaitez participer vous aussi ? Prenez contact dès maintenant avec la direction de l’Aménagement et du développement au 01 43 86 37 43. Le 20 septembre, la démarche de révision du Plan local d’urbanisme a été présentée aux Valentonnais. ENVOYEZ VOS PROPOSITIONS ! Les Valentonnais seront informés et consultés pendant toute la durée du projet via le magazine municipal et le site Internet de la Ville. Vous pouvez dès à présent émettre vos propositions et suggestions sur la révision du Plan local d’urbanisme sur : www.valenton.fr ou en écrivant directement à l’adresse suivante : [email protected] 7 INTERVENTION DU MAIRE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Inondations du 20 juillet : premières réponses Le 20 juillet dernier, de fortes pluies ont provoqué des inondations de caves, garages et habitations au ValPompadour. Hélène Sissler, adjointe au maire, et l’astreinte technique se sont rendues sur place et ont aussitôt prévenu les sapeurs-pompiers et les gestionnaires de réseaux. La mairie, qui met tout en œuvre afin que soient identifiées les causes de l’inondation, a obtenu les premières réponses. J uste après les inondations, la Ville adressait un courrier aux habitants du quartier et aux pétitionnaires, et saisissait les gestionnaires des réseaux d’assainissement : le Syage (Syndicat mixte pour l’assainissement et la gestion des eaux) et la DSEA (Direction des services de l’environnement et de l’assainissement du Département). La Ville demandait aussitôt aux gestionnaires de ces réseaux si cette pluie intense pouvait être qualifiée de catastrophe naturelle. Dans sa réponse, le Syage indique que ce jour-là «le pluviomètre n’a pas enregistré de données pouvant justifier une procédure de demande de reconnaissance de catastrophe naturelle.» Il a néanmoins mandaté les services de Météo France afin d’obtenir des précisions. Dans le même temps, afin d’établir au plus vite les causes de ces inondations, la Ville demandait des précisions sur le fonctionnement du réseau d’eaux pluviales du quartier, les éventuels dysfonctionnements, et les solutions à court et moyen terme. Selon le Syage, les inondations seraient liées à un ouvrage d’eaux pluviales situé chemin de la Ferme de l’Hôpital. Cet ouvrage d’eaux pluviales est-il en cause ? Le Conseil général doit rendre une réponse prochainement. n Intercommunalité : pour une coopération de projet Dans une lettre commune, les maires de Valenton et Villeneuve-Saint-Georges ont réaffirmé auprès du préfet leur souhait de faire partie du territoire Seine-Amont/Orly-Rungis avec lequel elles coopèrent depuis de nombreuses années. À M. Jean Daubigny, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, président de la mission de préfiguration Métropole du Grand Paris « Depuis la création de la mission de préfiguration de la Métropole du Grand Paris le 19 mai 2014, vous avez engagé des travaux avec les élus franciliens pour définir l’organisation administrative, juridique et financière de la future métropole. Dans ce cadre, la mission doit proposer au gouvernement une carte des territoires qui la composent. (…) Souhaitant ainsi que nos populations bénéficient des retombées positives des secteurs de développement situés autour de l’aéroport d’Orly, nos deux villes ont adhéré en 2011 à l’association des communes et communautés du Grand Orly. Ce regroupement marque une avancée nouvelle dans la coopération des acteurs publics en faveur de la reconnaissance de ce territoire majeur pour l’Ile-de-France. En tant que Maires de communes concernées par la création de la future Métropole du Grand Paris, notre volonté est de faire partie d’un territoire qui poursuit ces démarches engagées de longue date autour des périmètres d’Orly-Rungis et de la Seine-Amont. Dans cet esprit Valenton a d’ailleurs délibéré le 1er juillet 2014 pour demander l’adhésion à la Communauté d’Agglomération Seine-Amont. Le conseil communautaire de la Communauté d’Agglomération, réunit le 23 septembre 2014, vient d’approuver cette demande.» n Françoise BAUD, maire de Valenton et Sylvie ALTMAN, maire de Villeneuve-Saint-Georges TRANQUILLITÉ PUBLIQUE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Bruits de voisinage : que faire ? ense t déf ect e oits r d des aux ment fonda itoyens c s e d Resp Le bruit peut devenir une véritable source de stress et gâcher la vie quotidienne. En ville, il faut donc être particulièrement vigilant à ne pas déranger ses voisins. Que faire en cas de nuisances sonores ? Quelques réponses à vos questions. J’ usqu’à quelle heure suis-je autorisé à faire des travaux chez moi ? Jouer de la musique dans un appartement est-il considéré comme une nuisance sonore ? On considère qu’il y a infraction dès lors qu’un bruit, par sa durée, sa répétition ou son intensité, porte atteinte à la tranquillité du voisinage. La réglementation distingue trois types de nuisances sonores. Bruits domestiques De quoi parle-t-on ? Il peut s’agir de cris d’animaux, de talons, claquements de portes, ou conversations à voix haute ; de la télévision, d’outils de jardinage et de bricolage ; de jeux bruyants, de fêtes ou de travaux de réparations, etc. Que faire ? Les bruits ne seront sanctionnés que s’ils sont excessifs et prolongés. Difficile d’imposer un silence absolu à ses voisins. La pratique raisonnable d’un instrument de musique ou des bruits d’enfants sont tolérés. En revanche, en cas de nuisance (perceuse à 3h du matin par exemple !), vous pouvez adresser à vos voisins un courrier en recommandé avec accusé de réception. Autres solutions : vous tourner vers votre bailleur ou vers le syndic de copropriété afin qu’il intervienne pour faire cesser les nuisances. Dernier recours : le tribunal de proximité peut condamner les particuliers bruyants à une amende de 450 €. BRICOLAGE ET JARDINAGE : DES HORAIRES À RESPECTER À Valenton, comme dans le Val-de-Marne, le bricolage et le jardinage à l’aide d’outils bruyants (tondeuses à gazon, tronçonneuses, perceuses, raboteuses ou scies mécaniques) sont autorisés aux horaires suivants : • du lundi au vendredi, de 8h à 12h et de 14h à 19h30 • les samedis, de 9h à 12h et de 15h à 19h • les dimanches et jours fériés, de 10h à 12h Bruits liés à l’activité professionnelle De quoi parle-t-on ? Il s’agit de bruits provenant d’une activité culturelle, sportive (gymnase) de loisirs (salles de spectacles, discothèques), d’un commerce (boulangeries, boucheries, restaurants), d’un aéroport, d’une entreprise, etc. Que faire ? Pour être sanctionnée, l’intensité du bruit doit dépasser un certain seuil, qui doit être mesuré. Les sanctions sont alors beaucoup plus lourdes : de 3 000 € à 75 000 € en cas de récidive et jusqu’à un an de prison. Bruits de chantier De quoi parle-t-on ? Il s’agit des bruits provoqués par des travaux de bâtiments et d’équipements qu’ils soient privés ou publics. Que faire ? C’est un arrêté préfectoral qui fixe les horaires autorisant les bruits de chantier. Ainsi, dans le Val-de-Marne, les nuisances sonores liées aux chantiers sont interdites entre 20h et 7h du matin ainsi que les dimanches et jours fériés, «sauf en cas d’intervention urgente», précise la réglementation. n Agnès Raynal 9 On parle de tapage nocturne pour les bruits gênants entre 22h et 7h du matin SANTÉ magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Cancer du sein : pensez au dépistage ! Une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Or, plus un cancer est détecté tôt plus les chances de guérison sont importantes. Tous les deux ans, les Val-de-Marnaises âgées de 50 à 74 ans peuvent bénéficier d’un dépistage gratuit. Explications. Un cancer détecté tôt permet la guérison dans 90 % des cas. L es deux tiers des cancers du sein se développent chez les femmes de plus de 50 ans. C’est pourquoi, à partir de cet âge, une mammographie est préconisée tous les deux ans. Si une personne de votre famille (mère, sœur) a déjà eu un cancer de sein, il est indispensable d’être bien suivie car les risques de développer la maladie sont deux fois plus élevés. À tout âge, il est important d’être suivie régulièrement par un médecin ou un gynécologue qui vous prescrira des examens s’il le juge nécessaire. Un examen gratuit Tous les deux ans, les Val-de-Marnaises âgées de 50 à 74 ans reçoivent une invitation à effectuer une mammographie gratuite. Dans le département, c’est l’Adoc 94 (centre de coordination des dépistages des cancers) qui organise le dépistage. L’examen est pris en charge à 100 % par l’Assurance-maladie sans POUR EN SAVOIR PLUS Vous pouvez contacter l’Adoc au 0 800 69 27 78 (appel gratuit) et obtenir des informations sur www.adoc94.com Vous pouvez également vous adresser à votre médecin ou votre radiologue qui peut vous proposer une prise en charge si vous êtes «éligible» à l’examen. avance de frais. Une liste des radiologues agréés est fournie avec l’invitation au dépistage. Il vous suffit alors de prendre rendez-vous. Comment se passe le dépistage ? Le jour de l’examen, pensez à présenter votre carte vitale et les éventuelles autres mammographies réalisées auparavant. Vous devrez remplir un questionnaire médical puis le spécialiste procédera à la radiologie des seins. Une fois l’examen terminé, une première explication des résultats vous sera donnée. Dans la majorité des cas il n’y a aucune anomalie. Votre dossier sera alors envoyé au centre de gestion du dépistage pour une deuxième analyse réalisée par des radiologues. Les résultats vous seront adressés dans un délai de trois semaines. Et après ? Vous serez avertie par courrier dès que vous pourrez venir récupérer vos résultats. Si les analyses de révèlent pas d’anomalies, vous recevrez une nouvelle invitation pour l’examen dans deux ans. En cas d’anomalie, le radiologue vous prescrira des examens complémentaires afin de savoir s’il s’agit d’un problème bénin ou d’une maladie plus grave. N’oubliez pas que c’est grâce au dépistage que plus de 90% des cancers du sein sont dépistés avant même l’apparition des symptômes. Alors n’hésitez pas : faites-vous dépister ! n Agnès Raynal SANTÉ magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Sécurité sociale : économie sur la famille M’T dents supprimé ! Depuis la rentrée, le financement des actions de prévention bucco-dentaire à l’école a été supprimé par le gouvernement. «Nous découvrons avec stupeur que l’ensemble des fonds attribués au programme M’T dents est purement et simplement supprimé pour les trois prochaines années, dès cette rentrée !», commente l’Union française pour la santé buccodentaire. Le programme M’T dents avait été instauré en 2007 par l’Assurance-maladie, dans le but de lutter contre les inégalités en matière de santé. En 2013, 250 000 enfants avaient bénéficié de cette prévention. Le gouvernement a présenté son Projet de loi de financement de la Sécurité sociale, projet ayant pour but de réaliser 3,2 milliards d’économie sur la branche maladie. Et les familles n’ont pas été épargnées. Le gouvernement prépare 700 millions d’euros d’économie en 2015 sur la branche famille, impliquant notamment une réforme du congé parental, la diminution des aides à la garde d’enfant pour les ménages les plus aisés ainsi que de la prime pour la naissance, qui sera divisée par trois à partir du deuxième enfant. Le chiffre 900 000 Il s’agit du nombre de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer en France. Et 225 000 cas sont diagnostiqués chaque année. Les femmes, dont l’espérance de vie est plus longue, sont les premières concernées. «Hôstérité» : ça suffit ! Les dons de sang en baisse cet été Les grandes chaleurs de l’été et le don de sang ne font pas bon ménage. L’été 2014 n’a pas dérogé à la règle avec une baisse des donations. Les principales causes de cette baisse sont les départs en vacances, la suspension des collectes dans les établissements scolaires et les entreprises, mais aussi l’allongement de la liste des pays où le risque d’être contaminé par le paludisme est important. En France, 10 000 dons journaliers sont nécessaires pour répondre aux besoins d’un million de patients annuel. Pour donner votre sang, et trouver un lieu de collecte près de chez vous, rendez-vous sur www.dondusang.net Le 23 septembre, plus d’une centaine d’établissements hospitaliers ont participé à une manifestation devant le ministère de la Santé. Les agents des services hospitaliers ont dénoncé les mesures d’austérité, et notamment la suppression des RTT, le gel des salaires, le non-remplacement des arrêts maladie ou congés maternité, et la dégradation des conditions d’accueil et de soin des patients. Un état des lieux accablant pour notre système de santé public ! 11 VOS DROITS magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Au chevet des consommateurs Depuis 2008, une permanence sur le droit des consommateurs est ouverte deux fois par mois au Relais social de Valenton. dont le siège est basé à Paris, et se tient à la disposition des Valentonnais les 1er et 3e lundis du mois, au Relais social. L’occasion, au cours d’un entretien de 30 minutes, d’exposer sa situation à la juriste. «Tout d’abord, je fournis un premier conseil juridique, je dis à la personne si elle est dans son bon droit», explique la juriste. «J’informe ensuite des recours dont elle dispose.» Si l’intéressé a déjà débuté les démarches, le dossier est alors pris en charge via l’association Léo Lagrange en vue de parvenir au règlement amiable du litige. Ainsi, le consommateur est informé au fur et à mesure de l’avancée de son cas. Cependant, la juriste recommande, dans l’idéal, de s’adresser à elle dès les prémices du litige, dans le but d’une gestion optimale du dossier. Et le tout sans débourser un centime ! «L’intérêt bien sûr est que cette action soit gratuite pour les usagers», se satisfait la juriste. n Arthur Scherer PERMANENCE SUR LE DROIT DES CONSOMMATEURS Mélissa Howard, juriste au sein de l’association Léo Lagrange. ense t déf ect e oits r d s de aux ment fonda itoyens c s e d Resp L e quotidien d’un consommateur est parfois semé d’embûches, et régler un litige qui nous oppose à un professionnel peut rapidement se transformer en parcours du combattant. Pour aider et accompagner les Valentonnais mais aussi les habitants des communes voisines, dans ces démarches complexes et parfois onéreuses, la Ville de Valenton a mis en place depuis 2008 une permanence sur le droit des consommateurs. Si vous êtes confrontés à un litige avec votre banque, à un problème de résiliation d’assurance ou avec votre compagnie de téléphonie mobile par exemple, vous avez la possibilité de prendre rendez-vous au Relais social de Valenton, où vous serez reçus par Mélissa Howard. «Par contre, je ne suis pas compétente pour les conflits entre professionnels», prévient la juriste. Un service totalement gratuit Mélissa Howard est professionnelle au sein de l’Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs, Les 1er et 3e lundis du mois de 14h à 17h Relais social et de la citoyenneté – 1 cour de la Ferme, à l’angle des rues Colonel-Fabien et Salvador-Allende à Valenton. Prendre rendez-vous auprès du Relais social au 01 43 82 81 30. Une permanence Energie pour réduire sa facture Dans un souci de sensibilisation aux économies d’énergie, la Ville a instauré depuis 4 ans une permanence visant cette fois à aider les Valentonnais à alléger leur facture énergétique. Tony Ferreira, conseiller de l’Agence de l’énergie, vous accueille au Relais social pour vérifier factures, abonnements, et également fournir astuces et conseils sur l’utilisation des appareils électriques et de chauffage par exemple. Dans le but de faire le plus d’économies possible, bien évidemment. Vous pouvez assister à cette permanence chaque 4e jeudi du mois, de 14h à 16h au Relais social de Valenton. Prenez rendez-vous au 01 43 82 81 30. SERVICE PUBLIC magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Non à la suppression des correspondants du parquet ! nse Défe tion omo et pr rvice du se c publi Alors que la ministre de la Justice, Christiane Taubira, dit vouloir rapprocher l’institution judiciaire des citoyens, sur le terrain la réalité est tout autre. Le correspondant du parquet, un dispositif expérimenté depuis 16 ans dans le Valde-Marne, sera supprimé en fin d’année. Motif : l’association qui les emploie, l’Apcars*, souffre de difficultés financières. C ette décision signe une nouvelle fois la disparition d’un service public de proximité particulièrement utile aux citoyens. Placés sous l’autorité du procureur de la République, les correspondants du parquet interviennent en effet au plus près des citoyens, dans les communes, pour les informer sur leurs droits, les orienter, et tenter de régler à l’amiable certains conflits. Ce dispositif unique en France, instauré en 1998 à titre expérimental dans le Val-de-Marne, visait à rapprocher les justiciables des services de la Justice. Seulement voilà, l’association qui les emploie, l’Apcars* souffre de difficultés financières et l’État qui finance cette association se désengage une fois de plus en réduisant ses subventions. Résultat : les 10 correspondants du parquet du Val-de-Marne seront supprimés au 31 décembre 2014. Alors même que ce dispositif a fait ses preuves en permettant de régler à l’amiable un certain nombre de conflits et d’éviter un passage au tribunal (lire par ailleurs). Le correspondant du parquet a en effet une double casquette : celle de médiateur pré-pénal (conflits de voisinage, violences conjugales, litiges entre locataire et bailleur…), et celle d’arbitre judiciaire lorsqu’il intervient à la demande du parquet. À Valenton, il participe aux différentes rencontres avec les élus, les autorités de police et de justice, les bailleurs sociaux, les chefs d’établissements scolaires…et fait ainsi le lien entre la municipalité, les autorités de police et de justice et les habitants. C’est un maillon essentiel du «vivre ensemble» dans notre commune. Les Villes de Valenton et de Villeneuve-Saint-Georges où le correspondant du parquet intervient à temps partagé, ont donc fait savoir au directeur de l’Apcars, leur désaccord concernant la suppression de ce service public de proximité indispensable aux citoyens. n Caroline Brandt *Apcars : Association de politique criminelle appliquée et de réinsertion sociale Un service public indispensable Notre correspondant du parquet, Jean-Pierre Brami, bien connu de nombreux Valentonnais, assurait jusqu’à présent une permanence à Valenton trois fois par semaine. En 2013, il a reçu 158 personnes (contre 150 en 2012, preuve que ce service était de plus en plus utilisé par les Valentonnais), et a permis le règlement de 61 dossiers. L’Apcars ayant récemment fait savoir qu’elle licenciait notre correspondant du parquet, la Ville a proposé au centre socioculturel de confier à Jean-Pierre Brami une mission de Médiateur de proximité. C’est chose faite. Le médiateur a repris ses permanences. Le scénario se répète Pour les communes du Val-deMarne, c’est un scénario au goût de déjà-vu. Avant de dépendre de l’Apcars, les correspondants du parquet étaient rémunérés par le Sajir*, une association jumelle à vocation sociale, qui montrait elle aussi d’importantes difficultés financières. Pour redresser sa situation, celle-ci avait fusionné en 2009 avec l’Apcars, laissant craindre alors une disparition des correspondants du parquet. Mais grâce à la mobilisation des élus, ce service public de proximité avait été maintenu. Cinq ans plus tard : bis repetita. L’État, qui finance les correspondants du parquet à 60 % (les 40 % restants sont à la charge des communes), se désengage et baisse ses subventions annuelles à l’Apcars. Cette fois-ci, ce dispositif de proximité est bel et bien supprimé. *Sajir : Service régional d’action judiciaire et d’insertion 13 TRAVAUX magazine municipal d’informations de Valenton • 242 © DR Coup d’envoi pour le nouv L’entrée du gymnase, rue Jean-Jaurès. Pratiquer une activité sportive à deux pas de chez soi, ce sera bientôt possible pour les habitants du Val-Pompadour ! La construction du gymnase Gérard-Roussel a débuté et les sportifs pourront en profiter en 2016. A près la construction de l’école, puis du multiaccueil pour les tout-petits, c’est un équipement sportif moderne qui va voir le jour dans le quartier du Val-Pompadour. «L’objectif premier est de développer la pratique du sport à Valenton auprès des enfants et des adultes grâce à un équipement de proximité», souligne Vincent Calvier, adjoint aux Sports. Le gymnase sera situé rue Jean-Jaurès à côté du multi-accueil Simone-Flageul. Au rez-de-chaussée, les sportifs auront accès à une grande salle multisports homologuée pour les compétitions de handball de niveau régional. Cette salle d’évolution accueillera tous types de sports : handball, basket, volley, badminton…et sera surplombée par des gradins de 250 places. Le bâtiment abritera également les locaux administratifs du Comité départemental de handball, indépendants du reste de l’équipement. À l’étage, une salle de 200 m² sera dédiée à la pratique du fitness et de la musculation encadrée par les associations valentonnaises durant les créneaux horaires qui leur seront alloués par la Ville. Enfin, l’ensemble du bâtiment sera accessible aux personnes à mobilité réduite. Quant à l’esthétique du bâtiment, elle a été choisie pour son intégration dans le quartier et sa cohérence Un caractère attractif et élégant NUISANCES LIMITÉES Tout au long du chantier jusqu’en octobre 2015, les entreprises veilleront à limiter au maximum les nuisances pour les riverains. Pour plus d’informations sur les travaux, contacter les services techniques municipaux au 01 43 86 36 50. TRAVAUX magazine municipal d’informations de Valenton • 242 © DR veau gymnase iter Facil ement uiss o n n a ipatio l’ép manc et l’é chacun de La salle multisports. avec les équipements publics voisins comme le groupe scolaire Jean-Jaurès. «L’idée était de lui donner un caractère attractif et élégant avec une façade en bardage bois et inox brillant ainsi qu’une image forte grâce à la salle de fitness située à l’étage et visible depuis la rue», dévoile Frédéric Dubuisson, l’architecte. Pour en profiter, il faudra encore un peu de patience… Le futur gymnase ouvrira ses portes début 2016. n Caroline Brandt LE FUTUR GYMNASE C’EST : • 1 salle multisports • 1 salle de remise en forme de 200 m² pour la musculation et le fitness • 250 places en gradins Gérard Roussel, défenseur du sport pour tous Valentonnais originaire du Val-Pompadour, cheminot aux origines modestes, Gérard Roussel était un joueur de handball de haut niveau avec à son palmarès, 92 sélections en équipe nationale et 5 titres de champion de France avant de devenir arbitre international. Fervent défenseur du sport pour tous, il fut également conseiller municipal de 1983 à 1988 et participa à la création des écoles de handball à Valenton. Il donna également son nom à un tournoi de handball, le «challenge Gérard Roussel», qui se dispute à Valenton depuis 1983. Sa carrière de sportif et d’élu fut interrompue en 1988 après son décès à l’âge de 36 ans. La Ville, en donnant son nom à ce bel équipement sportif, a choisi de lui rendre hommage. 15 ÉCONOMIE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Transgourmet dans ses nouveaux locaux L’entreprise, spécialisée dans la distribution de produits alimentaires aux restaurateurs et boulangerspâtissiers, déménage à Valenton où elle a fait construire son siège social ainsi que 22 000 m² d’entrepôt. Le site accueillera à la fin du mois un total de 450 salariés. Le siège social de l’entreprise. D eux bâtiments, une plateforme de stockage ainsi que des bureaux (le siège social de l’entreprise), s’élèvent désormais de chaque côté de la rue de la Ferme de la Tour dans la zone d’activités départementale du Val-Pompadour. Une enseigne s’affiche en grosses lettres rouges : Transgourmet. Derrière cette marque se cache un poids lourd de la distribution de produits alimentaires et d’hygiène pour les professionnels de la restauration et de la boulangerie-pâtisserie : l’entreprise a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros et compte 60 000 clients dans toute la France. entrepôt de stockage multi-températures pour produits frais, secs et surgelés (pains, pâtisseries, épicerie, fruits et légumes…), de 27 quais pour le chargement des camions, et de bureaux. Cette plateforme logistique accueille aujourd’hui 185 salariés : des préparateurs de commande, des chauffeurs-livreurs, des télévendeurs et du personnel administratif (comptabilité, etc.)… En face, le siège social (5000 m²) s’élève sur trois niveaux et accueillera progressivement 265 salariés dans les métiers de la logistique, des achats, des finances, des ressources humaines… Aujourd’hui, l’entreprise n’est qu’à 60 % de sa capacité de production et ce déménagement devrait lui permettre de se développer en région parisienne avec certainement des emplois à la clé. n Caroline Brandt Des emplois à la clé REPÈRES Transgourmet France est la filiale française du groupe européen Transgourmet Holding détenu par le groupe Suisse Coop. Le groupe se compose de quatre enseignes (Transgourmet, All fresh logistique, Pro hygiène service et Eurocash). Transgourmet a réalisé, en 2013, un chiffre d’affaires de 1,2 milliard d’euros. Le choix de Valenton Si Transgourmet a choisi Valenton pour l’implantation de son siège social et d’un nouvel entrepôt, ce n’est pas un hasard. Le manque de place en région parisienne freinait le développement de l’entreprise. «La surface disponible ainsi que la situation géographique de Valenton sont deux atouts majeurs», soulignait JeanChristophe Adouritz, son président, lors de la pose de la première pierre du bâtiment, il y a un an. Avec un entrepôt plus vaste, en remplacement de celui qu’elle possédait à Orly, l’entreprise a prévu d’élargir la gamme des produits proposés aux professionnels et mise ainsi sur une «croissance annuelle à deux chiffres». La plateforme logistique d’une surface de 22 000 m² a été livrée en août. Le bâtiment est composé d’un 600 tonnes de produits seront livrés chaque semaine. COMMERCE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Tarik Asma, le transporteur Au terme d’un processus laborieux, le Valentonnais Tarik Asma a pu lancer l’été dernier sa propre entreprise de transport de marchandises, Effic’As Transport. Rencontre avec le créateur, un homme motivé et ambitieux. «Q ui ne tente rien n’a rien», c’est avec cet adage connu de tous que Tarik Asma illustre l’aventure dans laquelle il s’est embarqué il y a quelques mois. Avec Effic’As Transport, entreprise fondée début juin, le Valentonnais de 31 ans a concrétisé un projet qui avait germé dans son esprit depuis son départ d’Algérie, en 2007. «J’ai travaillé dans une entreprise de déménagement à mon arrivée en France, raconte Tarik. C’est à ce moment que j’ai commencé à réfléchir à cette idée.» Mais créer sa société n’est en rien une tâche aisée, et Tarik l’a bien compris aux prémices de son projet. «Il a fallu passer par de nombreuses étapes, et récolter de l’argent notamment. J’avais peu de soutien, et il faut débuter à zéro. Ce fut compliqué…», confesse le père de deux filles, pour qui fonder au même moment une entreprise et un foyer fut un exercice laborieux. Mais après 5 ans à Rungis en tant que responsable de préparation de commande dans une société de vente en gros de viande, Tarik Asma a enfin pu matérialiser son ambition, à force d’une motivation sans faille. Depuis mi-juillet, Tarik est l’heureux propriétaire d’un camion d’une capacité de 20m3, «acheté à mes frais», souligne-t-il avec fierté, qu’il conduit à travers la France et l’Europe. Récemment, un employé - «un ancien collègue» - ainsi qu’un deuxième véhicule léger sont venus s’additionner à l’aventure Effic’As Transport. Tarik Asma, heureux fondateur d’Effic’As Transport. Tranquillité et indépendance La société est spécialisée dans le transport de marchandises et messagerie, pour professionnels et particuliers. «Pour le moment, nous transportons tout sauf de l’agroalimentaire», précise Tarik, qui passe actuellement une formation pour virer à l’étape supérieure et pouvoir conduire des poids lourds (3,5 tonnes). Si les débuts d’Effic’As Transport, dont le siège se trouve provisoirement au domicile de Tarik, se déroulent bien, son fondateur note tout de même quelques points noirs. «Avec l’Europe, c’est compliqué, les pays voisins cassent les prix. Je prends ça comme de la concurrence déloyale», peste-t-il, en citant notamment la Belgique, la Pologne, la Roumanie et l’Espagne. Le Valentonnais pointe également un «milieu très fermé». «Je connais des gens qui se sont cassé les dents.» Mais peu importe, Tarik reste un homme heureux. «Ça me plaît beaucoup. Ce travail me permet de me déplacer un peu partout, et les journées ne se ressentent pas. J’aime ma tranquillité, mon indépendance. Dans mon camion, personne ne me casse la tête !», sourit-il. n Arthur Scherer 17 PRATIQUE Effic’As Transport Société de transport de marchandises [email protected] Tél. : 06 27 39 16 54 L’ H U M A I N A U C Œ U R D E L A V I L L E VALENTON DEMAIN ? Dessinons-le ensemble ! L’avenir de votre commune ? Vous avez votre mot à dire ! Dessinons ensemble le futur Plan local d’urbanisme. Voici les prochains ateliers citoyens auxquels vous pouvez vous inscrire : ercredi 15 octobre : environnement et M déplacements eudi 13 novembre : développement économique J et commerces ardi 25 novembre : qualité de vie, services M publics, vivre ensemble À 18h, Espace Roland-Roche, rue Gaston-Monmousseau. Inscrivez-vous auprès de la Direction de l’Aménagement et du développement au 01 43 86 37 43. Ferme de l’Hôpital – chemin de la Ferme (Val-Pompadour). Un dimanche en poésie V IABILITE T ERRASSEMENT M ATERIAUX T RAVAUX P UB LICS VOIRIE TERRASSEMENT ENROBÉS ASSAINISSEMENT RÉSEAUX www.vtmtp.fr 26 avenue de Valenton 94450 LIMEIL BREVANNES Tél. : 01 45 69 29 30 - Fax : 01 45 69 38 83 [email protected] Le front des poètes Lecture de poèmes écrits pendant la Première Guerre mondiale par les comédiens Anne Segal et Jean-Paul Guedj. Avec la Biennale internationale des poètes en Val-de-Marne. Dimanche 12 octobre à 16 h Espace Camille-Claudel, rue Georges-Bizet (à côté du centre socioculturel la Lutèce) Entrée gratuite. Boisson chaude offerte. Renseignement à la Direction socioculturelle 10 bis, rue du Colonel-Fabien, parc Jacques-Duclos (château). Tél. : 01 43 86 37 58. Dossier Valenton S R E I P M LES PO T N E G N A H C E L L E H C É D’ P HÉBUS, NOUVELLE BASE LOGISTIQUE DES SAPEURS-POMPIERS DE PARIS 258 SAPEURS-POMPIERS SPÉCIALISÉS COMMENT DEVENIR UN SOLDAT DU FEU ? 6 PAGES • 242 DOSSIER magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Phébus, nouvelle base logistique des pompiers de Paris La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) vient de créer à Valenton sa nouvelle base logistique. Ce bâtiment baptisé «Phébus» regroupe 258 soldats du feu spécialisés dans les services de soutien aux 77 casernes de la brigade. Les services logistiques des sapeurs-pompiers de Paris sont désormais regroupés dans un unique bâtiment situé avenue GuyMôquet à Valenton. En chiffres La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris c’est 81 sites dont 77 centres de secours 8 900 soldats du feu dont 800 spécialisés N om de code «Phébus», surface : 16 000 m², à l’intérieur : 258 sapeurs-pompiers. Objectif : rassembler en un même lieu les services logistiques nécessaires aux 77 centres de secours de Paris, du Val-deMarne, de la Seine-Saint-Denis et des Hauts-de-Seine. Et cet énorme chantier ne s’est pas fait en un jour : il a nécessité quatre ans de travaux pour la réhabilitation et l’agrandissement du bâtiment existant situé sur le site de l’ancien Commissariat à l’énergie atomique. Trois services d’appui Phébus permet de regrouper les unités de «soutien logistique» auparavant dispersées à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Masséna et Port-Royal (Paris 13e) et donc de mutualiser les moyens et les hommes. Ainsi la base logistique accueille depuis cet été trois DU CEA… À LA BSPP En 1997, le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) ferme ses portes laissant 13 hectares de friches réparties sur trois communes : Valenton, Limeil-Brévannes et Villeneuve-Saint-Georges. La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris acquiert cet immense terrain en 2007 pour y regrouper ses services logistiques et y créer à terme un pôle de formation. grands services : la pharmacie, le soutien de l’homme, et le soutien de l’infrastructure. Le bureau «soutien de l’homme» équipe tous les sapeurs-pompiers de la Brigade en vêtements, casque…et gère le couchage et l’ameublement des casernes. Par exemple, lorsqu’une caserne a besoin d’un équipement, c’est à la base logistique de Valenton qu’elle passe ses commandes de matériel. Idem pour le matériel de secours. Phébus abrite le bureau pharmacie et l’ingénierie biomédicale. Il s’agit du service de gestion et de stockage des produits de santé qui alimentent les engins de secours, et le service de maintenance des matériels de santé électroniques. Quant au service «soutien de l’infrastructure», il regroupe 160 personnes chargées de gérer tous les travaux de la BSPP. Ce service comporte un bureau d’études composé d’architectes, d’ingénieurs du bâtiment, de conducteurs d’opération, de surveillants de travaux… ainsi qu’un service chargé du dépannage et de la maintenance qui emploie des menuisiers, des serruriers, des chauffagistes, des électriciens… tous sapeurs-pompiers de Paris ! Car si la BSPP est composée de 6200 sapeurs en compagnie d’incendie, elle regroupe aussi environ 800 sapeurspompiers spécialistes qui exercent leur métier dans les domaines du bâtiment, de la restauration, de l’informatique… C’est le cas de la base Phébus qui accueille à Valenton 258 sapeurs-pompiers spécialisés. n DOSSIER magazine municipal d’informations de Valenton • 242 En 2018, les sapeurs changent d’échelle La base logistique Phébus n’est que la première étape d’un projet plus vaste qui consiste à créer, en 2018, un pôle de formation et d’instruction des sapeurs-pompiers de Paris. Explications avec le lieutenant-colonel Stéphane Gac, ingénieur en chef en charge du projet. Une «super école des pompiers de Paris» va être créée sur le site de l’ancien CEA… En quoi consiste ce projet ? «Nous souhaitons regrouper toute la formation sur ce site où nous disposons de 13 hectares, soit suffisamment d’espaces pour créer une sorte de grand “campus”. L’objectif étant de mutualiser nos moyens mais aussi d’améliorer la qualité d’accueil et de confort pour nos jeunes recrues qui seront hébergées dans des locaux mieux adaptés et qui bénéficieront d’équipements modernes pour les cours théoriques et l’entraînement. Ce site, baptisé «LVV», pour LimeilBrévannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, les trois communes sur lequel il s’étend, sera complémentaire avec le fort de Villeneuve-Saint-Georges, dédié ensuite exclusivement aux exercices d’incendie.» Quels personnels y seront formés ? «Les jeunes recrues ainsi que les sapeurs-pompiers confirmés (remise à niveau, formation complémentaire…). À terme, entre 850 et 1200 sapeurs-pompiers seront amenés à se rendre sur le site LVV pour y recevoir des cours. » Comment va se dérouler ce chantier ? «Les 17 bâtiments de l’ancien CEA seront réutilisés, réhabilités et pour certains, démolis. Les premiers coups de pioche seront donnés en fin d’année afin d’installer dans l’un des bâtiments existants, une école de conduite. Nous prévoyons ensuite la création d’un restaurant FUTUR PÔLE DE FORMATION PHÉBUS LE FUTUR CENTRE DE FORMATION C’EST •1 école de conduite (livraison au printemps 2015) •1 bâtiment pour la restauration collective de 1 200 couverts (livraison fin 2017) •1 bâtiment dédié à l’hébergement de 610 sapeurspompiers (livraison en 2018) •1 équipement pour l’entraînement sportif avec salle de musculation et de gymnastique (livraison fin 2018) • des bureaux, des salles de cours, des ateliers • un plateau pédagogique (entraînement aux manœuvres) collectif, d’un centre d’hébergement, d’un plateau pédagogique d’entraînement destiné aux mises en situation grandeur nature, ainsi qu’un centre d’instruction théorique.» Comment ce projet est-il financé ? «Un tiers du coût des travaux est pris en charge par la Ville de Paris, un tiers par le Département, et un tiers par les communes du Val-de-Marne. Ce chantier, d’un coût de 54 millions d’euros, comprend entre autres la démolition de certains bâtiments de l’ancien CEA (2,6 millions d’euros), la viabilisation des deux sites de formation LVV et Villeneuve-Saint-Georges (6,2 millions d’euros) et la construction du pôle de restauration collective (6,5 millions d’euros).» n 21 Un chantier de 54 millions d’euros DOSSIER magazine municipal d’informations de Valenton • 242 258 sapeurs-pompiers spé Contrairement aux idées reçues, être sapeur-pompier ce n’est pas uniquement braver les incendies. À la base Phébus, les personnels sont spécialisés : ils sont architectes, pharmaciens militaires, dessinateurs, plombiers, électriciens… Flash Valenton est allé à la rencontre de ces hommes et ces femmes aux métiers très diversifiés. Le bureau «soutien de l’homme» passe par une centrale d’achats pour ses équipements. T rouver le produit qui répond le mieux aux besoins du sapeur-pompier de Paris. Tel est le cœur de métier du «soutien de l’homme», l’un des quatre bureaux de la division logistique basée depuis plusieurs mois à Valenton, au bâtiment Phébus. «Nous nous occupons de la partie marché, et du cahier des charges dans le domaine de l’habillement», explique le Capitaine Ludovic Mazeau, chef du bureau. «Mais pas seulement !», souligne-t-il. En effet, la mission du «soutien de l’homme» est également périphérique à l’exercice des sapeurs. Couchage, mobilier, campement, produits d’entretien, moyens généraux mais aussi dératisation, élagage et déménagement de structure. «Notre rôle principal est d’apporter au pompier les moyens de faire sa mission dans les meilleures LE SAVIEZ-VOUS ? La base Phébus regroupe des architectes, des menuisiers, des plombiers… tous intégrés dans le corps des sapeurs-pompiers sauf… 2 personnels civils : le maître tailleur et le maître bottier ! conditions», soutient Ludovic Mazeau. Et ainsi libérer de ces contraintes l’esprit du professionnel. L’effectif de 14 personnes à la base logistique de Valenton est chargé de vêtir notamment, quelque 8 900 sapeurs, à Paris et la petite couronne. Pour l’habillement, le bureau profite ainsi d’un budget fonctionnement (1 800 000 €) et investissement (2 300 000 €) conséquent, un paquetage pour une jeune recrue valant la modique somme de 2100 €. «Les techniques et tissus évoluent, rappelle le capitaine David Lallet, nous avons besoin d’évoluer également pour apporter une protection optimale au pompier.» Car outre les tenues, les dangers aussi ont évolué depuis plusieurs décennies. «Le contenu des mobiliers change. Le bois prédominait avant, aujourd’hui les intérieurs contiennent beaucoup plus de produits chimiques.» Pour ses requêtes, le bureau «soutien de l’homme» collabore avec ses fournisseurs afin d’améliorer les équipements. Selon Ludovic Mazeau et David Lallet, la tenue idéale du pompier de Paris serait un ensemble de protection textile souple, fin, respirant, et offrirait un niveau de protection optimal. Malheureusement, elle n’existe pas encore, «mais on y travaille !», reprennent en chœur le chef et son adjoint. n DOSSIER magazine municipal d’informations de Valenton • 242 pécialisés Le pharmacien chef Sylvie Margerin et le lieutenant Angélique Petit travaillent à la nouvelle base Phébus et font partie des quelque 5 % de femmes que compte la Brigade. Portraits. «Un travail de l’ombre » Du haut de son petit gabarit, Sylvie Margerin surprend par son énergie communicative et son débit mitraillette. Une conséquence de sa longue expérience de pharmacien chef, où les nerfs sont soumis à rude épreuve et les nuits sont courtes ? «C’est ma personnalité», répond simplement l’intéressée. Mais c’est aussi que Sylvie est une véritable passionnée. «Il s’agit d’un des plus beaux postes qu’on m’ait offert», souffle-t-elle avec un large sourire. La vocation initiale de Sylvie Margerin, l’armée ou la pharmacie ? «Les deux, mon Colonel», répondelle du tac au tac. Après avoir passé son concours de pharmacien militaire, formation qui s’apparente aux études civiles «à l’exception que nous sommes nourris, logés, habillés par l’armée», Sylvie a pu exercer à travers le monde, au Tchad, en Polynésie et sur l’île de la Réunion notamment. Avant de poser sa trousse à pharmacie à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris en 2009. Si le service dans lequel œuvre Sylvie Margerin n’est pas le plus connu du grand public, il n’en reste pas moins essentiel à la bonne tenue du travail du sapeur-pompier. «Nous sommes les garants du respect de la législation pharmaceutique et du code de la santé publique au sein de la brigade», explicite-t-elle. Conservation du matériel de santé, formation des sapeurs, gestion du budget et des commandes, optimisation du stock, entretien des matériels électroniques… Un «travail de l’ombre», comme le qualifie le pharmacien chef, dont l’équipe est composée de 3 officiers, 4 sous-officiers et 12 militaires de rang. «Ma principale préoccupation est que la victime prise en charge par la Brigade dispose du maximum de chances de son côté», assure Sylvie, qui explique que la responsabilité de son équipe «ne s’arrête pas à la base mais va jusque dans le véhicule.» «On ne nous connaît pas beaucoup, nous sommes un peu en marge du système», confie Sylvie, pas frustrée pour autant : «Quand je vois un engin effectuer une intervention, je suis très fière ! Je me dis que c’est un peu grâce à mon équipe que la personne survivra.» Le pharmacien chef Sylvie Margerin au stock. «Les femmes ont leur place» «Si on veut rester tout seul derrière un ordinateur, on n’entre pas chez les sapeurs», assure Angélique Petit. Et justement, la jeune femme de 27 ans a toujours imaginé une vie professionnelle sur le terrain, au contact des autres, où elle ne compterait pas ses heures ni son engagement. «Il faut aimer la vie de groupe et le sport», poursuit-elle. Pourtant, au départ, ce n’était pas son domaine de prédilection. «Dès le lycée, je souhaitais être réserviste dans l’armée. J’aurais pu y rentrer directement après le bac mais je ne me sentais pas l’étoffe. Aujourd’hui, je pense que j’ai bien fait de me laisser le temps d’apprendre un métier. Les femmes ont toute leur place dans l’armée et chez les sapeurs-pompiers à condition qu’elles soient bien orientées dès le départ. » Fille d’artisan menuisier, Angélique Petit se dirige dès le lycée vers les métiers du design d’intérieur puis, le bac en poche, elle entre dans une école d’architecture «pour être sûre d’avoir des débouchés» tout en gardant à l’esprit l’idée d’intégrer un jour l’armée. «Pourquoi devenir militaire ?», sourit-elle. «Parce que j’ai toujours eu une image noble de l’armée», répond la jeune femme passionnée par l’histoire des deux guerres mondiales. «C’est l’aspect humain qui m’intéresse, le courage des hommes, ce qu’ils ont vécu.» A l’issue de ses études, Angélique Petit intègre la BSPP en tant qu’architecte au service Infrastructure. «Si je porte l’insigne de sapeur-pompier, ce n’est pas pour rien», assure la jeune femme, «l’engagement pour soutenir les soldats du feu est également important. On se surpasse et on apprend beaucoup sur 23 soi-même. Pour que cela se passe bien, je pense qu’il faut être conscient de ce que l’on veut faire mais aussi de ses limites.» Aujourd’hui, Angélique Petit ne regrette pas son entrée à la BSPP, où il règne «un bel esprit de cohésion et de solidarité». Le lieutenant Angélique Petit, architecte. DOSSIER magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Entraînement au fort de Villeneuve-Saint-Georges. Comment devenir un soldat du feu ? Formation militaire générale, secours à victime, incendie-sauvetage, risques nucléaires, biologiques et chimiques, préparation physique… Les nouvelles recrues sont formées au fort de Villeneuve-Saint-Georges où nous avons assisté à leur entraînement. «L a porte est fermée : qu’est-ce que tu fais ?», s’époumone le formateur. Un jeune sapeurpompier, cramponné à sa lance à incendie, fait mine d’ouvrir une porte, avant de se plaquer au sol et de hurler : «Il y a quelqu’un ?». Silence…Mais ici, pas de fumée, ni de feu. Et la victime, bien vivante, n’est autre qu’un de ses camarades. Il vient de participer à une manœuvre sous les yeux des autres recrues. La LES SAPEURS-POMPIERS RECRUTENT 1300 postes sont à pourvoir à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris. Les démarches Les conditions Il faut ouvrir un dossier au Cirfa (Centre Être de nationalité française d’information et de recrutement des Avoir entre 18 et 25 ans Avoir effectué sa Journée défense forces armées) et réussir les tests d’entrée : visite d’aptitude médicale, tests citoyenneté (JDC) ; Posséder un diplôme scolaire (brevet des physiques et psychométriques ainsi qu’un entretien d’évaluation. collèges à bac + 2 en moyenne) Avoir une bonne moralité et ne pas avoir Deux filières sont possibles : les sapeursété condamné pompiers opérationnels (secours et Mesurer au moins 1,60 m incendie) et les spécialistes, une branche Avoir un poids en rapport avec sa taille ouverte à tous les corps de métier : Être en bonne condition physique (prati- plombier, électricien, mécanicien… quer du sport régulièrement) Renseignements au 01 47 54 66 32 Être médicalement apte. ou sur www.pompiersparis.fr consigne ? Un appartement brûle, il faut intervenir. Les rôles sont distribués au moment du «briefing». À chaque sinistre correspond une manœuvre. Rien ne doit être laissé au hasard. Au top départ, les recrues revêtent en un temps record tenue de feu et casque, puis s’élancent vers le camion où ils s’emparent de leur équipement. La lance à incendie est déroulée. Les jeunes sapeurs appliquent la procédure… à la lettre. Le formateur les guide, leur inculque les bons réflexes. «On observe, ensuite on teste et on évalue», martèle-t-il. Un peu plus loin, une sirène retentit à la maison du feu, des volutes blanches s’élèvent : c’est un simulateur d’incendie où les jeunes s’entraînent dans les conditions du réel. Ces manœuvres qui sauvent seront inlassablement répétées pendant toute la durée de leur entraînement au fort de Villeneuve-Saint-Georges. Lever à 6h, rassemblement à 7h45, cours de 8h à 17h et étude de 20h à 22h rythment la journée du sapeur-pompier en formation. Ainsi, chaque année, environ 1200 jeunes de 18 à 25 ans effectuent quatre mois d’entraînement au fort de Villeneuve-Saint-Georges. Avant de devenir un vrai soldat du feu.n Dossier réalisé par Caroline Brandt et Arthur Scherer Collecte des déchets ➜ Déchets recyclables : bac bleu Le ramassage a lieu chaque mercredi matin ➜ Ordures ménagères : bac gris à couvercle grenat Ramassage deux fois par semaine pour les zones pavillonnaires et trois fois pour les collectifs ➜ Verre Rendez-vous aux bornes d’apport volontaire situées dans la ville ➜ Déchets verts Elle a lieu chaque lundi après-midi jusqu’au deuxième lundi de décembre (8 décembre). Des sacs en plastique réutilisables vous sont fournis gracieusement par la Ville. Renseignements auprès des services techniques municipaux au 01 43 86 37 43. ➜ Encombrants Collecte en porte-à-porte les deuxièmes et quatrièmes mercredis de chaque mois. Merci de ne sortir vos encombrants que la veille de la collecte, après 18h. ÉCHOS LOCAUX magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Vœu sur l’école 2015 élèves de primaire sont scolarisés à Valenton, soit 81 élèves de plus que l’année dernière. L’une des raisons de cette augmentation est l’ouverture cette année d’une nouvelle toute petite section à l’école maternelle Jean-Lurçat, qui s’additionne avec le pôle tout-petits de l’école élémentaire Henri-Wallon. Les deux toutes petites sections cumulées comptent 48 enfants de moins de 3 ans. Mais malheureusement tous les enfants n’ont pas pu être accueillis et 43 sont sur liste d’attente. Dans un vœu sur l’école, voté au dernier conseil municipal, les élus demandent la scolarisation des enfants de 2 ans en liste d’attente, et l’affectation de deux postes de moyens supplémentaires («plus de maîtres que de classe») dans Logement social les écoles élémentaires Henri-Wallon et Paul-Eluard. Les élus demandent également que le Rased (Réseau d’aide spécialisé aux élèves en difficulté) soit doté des moyens suffisants pour pouvoir répondre à la prise en charge de tous les élèves en grandes difficultés, que les postes supprimés par la droite entre 2008 et 2012, soit 5 postes de Maître E, soient pourvus. À cela s’ajoute un poste de Maître G non pourvu à la rentrée pour cause de départ à la retraite qu’il est nécessaire de remplacer. Plus largement, les élus demandent une réelle refonte de notre système éducatif et une relance urgente de l’éducation prioritaire. n Alors qu’un plan de relance du logement social était proposé à l’État en juin dernier, la ministre du Logement Sylvia Pinel a repoussé cette proposition et annoncé la décision du gouvernement d’accroître ses prélèvements annuels sur Action logement de près de 1,5 milliard d’euros sur 4 ans. Ainsi, faute de financements, plus de 120 000 logements ne seront pas construits dans les trois prochaines années, avec à la clé 240 000 emplois. Lors du conseil municipal du 30 septembre, les élus ont demandé à la ministre «d’allonger la durée des emprunts et de pratiquer des prêts à taux zéro afin de permettre des loyers abordables à tous, et d’obliger fermement toutes les communes à construire des logements sociaux en conformité avec la loi SRU». Vœu adopté à la majorité avec 6 abstentions du groupe «Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton». Vœu adopté à la majorité moins 6 votes contre du groupe «Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton». ORCHESTRE D’ENFANTS L’orchestre Tutti des enfants de Valenton cherche un ou une musicienne amateur pour être l’assistant du chef d’orchestre. C’est un emploi bénévole. Renseignements auprès de la Direction socioculturelle : 10 bis, rue du Colonel-Fabien, tél. : 01 43 86 37 58. Non à la baisse Centre socioculturel Un nouvel espace accueille les Valentonnais le mardi et le vendredi, de 9h30 à 11h30. Autour d’un café ou d’un thé, les habitants peuvent consulter les journaux du jour, et profiter d’une connexion wifi gratuite. Gratuit. Ouvert les mardis et vendredis de 9h30 à 11h30. Le centre socioculturel ouvre également un atelier où vous pourrez créer vos propres maquettes d’avion, de bateau, de maisons de poupées, à partir de matériel de récupération. Au programme : 6 séances par trimestre ainsi qu’une sortie à l’extérieur. À partir de 8 ans. Tarif : 10 € par trimestre. Premier atelier le mercredi 8 octobre, de 14h à 16h30. Deux ateliers slam et gym douce sont proposés cette saison (sous réserve d’un nombre suffisant de participants) : • slam : expression orale et écriture de textes. Deux des dotations ! jeudis par mois, de 14h à 16h • gym douce : une activité pour s’entretenir (fessiers, abdominaux…) tout en douceur qui aura lieu le lundi ou le mardi, de 14h à 15h30. Pré-inscription : 15€. Centre socioculturel La Lutèce : 1, allée Charles-Gounod. Tél. : 01 43 86 83 26. Lors du dernier conseil municipal, les élus ont voté une motion de soutien à l’Association des maires de France (AMF) pour alerter les pouvoirs publics sur les conséquences de la baisse massive des dotations de l’État. En effet, les collectivités locales, et en premier lieu les communes et leurs intercommunalités, risquent d’être massivement confrontées à des difficultés financières d’une gravité exceptionnelle. Dans le cadre du plan d’économies de 50 milliards d’euros de 2015 à 2017, les concours financiers de l’État seront diminués de 11 milliards d’euros progressivement jusqu’en 2017. Ce qui ne sera pas sans conséquences sur l’investissement public. La Fédération d’Ile-deFrance des travaux publics ne cache pas son inquiétude : «Sans une reprise de l’investissement des collectivités locales, notre profession anticipe dans les 18 prochains mois une baisse de 15 % de son chiffre d’affaires et la perte de 10 000 emplois.» ÉCHOS LOCAUX magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Judo, reprise ! Cité des métiers Recherche d’emploi, orientation, formations, création d’entreprise… Ce mois d’octobre, la Cité des métiers du Valde-Marne vous accueille au 14, rue Waldeck-Rousseau. Vous trouverez conseils, informations et réponses à vos questions au cours des nombreux ateliers et autres permanences. Ouvert le lundi 9h30-12h et 13h-17h, et du mardi au vendredi 13h-17h30 94600 Choisy-le-Roi - 01.48.92.49.00 Plus d’informations sur http://citedesmetiers-valdemarne.fr Les cours de judo du Club sportif de Valenton ont repris grâce à la mise à disposition du dojo Marc Bosi par la Ville. Pour cette saison, le club a pu financer des kimonos pour les compétiteurs grâce à l’aide du CIC de Valenton, ainsi que les récompenses pour le tournoi des Randoris qui a reçu cette année, 807 judokas de toute la région Île-de-France. Cours les lundis, mercredis et vendredis en fin d‘après-midi. Gymnase Paul-Langevin, 85, rue Sacco-et-Vanzetti. Tél. : 01 56 87 11 50. VIRUS EBOLA Le virus Ebola a déjà coûté la vie à plus de 2000 personnes dans les pays d’Afrique de l’ouest. Afin de soutenir les actions déployées pour aider les populations des différents pays touchés par le virus, les élus ont voté l’attribution d’une subvention de 500 € à Médecins sans frontières. Val’chœur DÉCHETTERIE À partir du 13 octobre, c’est à la déchetterie Nicollin qu’il faudra déposer vos déchets. Un bon de décharge (gratuit) est à retirer obligatoirement auprès du service Environnement : Ferme de l’Hôpital, chemin de la Ferme (accès par l’avenue Julien-Duranton), ouvert de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h, ou en mairie B le lundi de 13h30 à 17h, mardi et jeudi de 8h30 à 12h et 13h30 à 18h, mercredi et vendredi de 8h30 à 12h et 13h30 à 17h et samedi de 8h30 à 12h. N’oubliez pas de fournir la carte grise du véhicule et une pièce d’identité. Dépôts gratuits, mais limités à 12 dans l’année. Déchetterie Nicollin : 5, rue Porte Écluse à Vigneux-sur-Seine. Tél. : 01 69 52 44 67. La chorale Val Chœur invite la chorale de l’UAICF pour un spectacle intitulé «Les comédiens ouvrent la boîte à chansons». Samedi 18 octobre à 18h30. Gratuit. Salle Odette-et-Gilbert-Prinçay (centre socioculturel La Lutèce), 1, rue Charles-Gounod. Chèque solidarité La Fête des solidarités, organisée par le Conseil général, se tiendra le 13 décembre à Valenton. Cette fête s’accompagne de la remise d’un chèque de 30, 45 ou 60 euros aux familles non imposables (en fonction de la composition du foyer fiscal). Pour recevoir ce chèque, les familles doivent s’inscrire du 15 octobre au 31 décembre. Renseignements sur www.valdemarne.fr Inauguration de la coulée verte Venez fêter les premiers aménagements de la coulée verte La Tégéval ! Une inauguration aura lieu samedi 18 octobre à partir de 11h à proximité de la Plage Bleue, avenue Salvador-Allende. Au programme : intermède musical des enfants de l’orchestre de Valenton dirigé par Julie Mekhtiev, stand d’animation pédagogique pour les enfants par l’association Nature et société, et stand photo «Ma Tégéval» pour recueillir et partager vos idées afin d’animer cette nouvelle voie verte. Soyez nombreux à participer ! Renseignements au 01 43 86 37 37. 27 ÉCHOS LOCAUX magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Enquête commerciale Quels sont les atouts et les faiblesses du commerce de proximité à Valenton ? Comment améliorer son attractivité ? Afin de répondre à ces questions, la Ville a lancé une étude sur son potentiel commercial avec la Chambre de métiers et de l’artisanat. Vous pouvez vous aussi participer à cette enquête en remplissant un questionnaire que vous trouverez : - chez vos commerçants, - dans les accueils des mairies A et B, Déposez-le ensuite dans les accueils des mairies A et B (48, rue du Colonel-Fabien), au service Économique (Ferme de l’Hôpital, 1, chemin de la Ferme), ou chez vos commerçants. - Vous pouvez aussi le remplir en ligne sur le site Internet de la Ville : www.valenton.fr Renseignements auprès du service Économique au 01 43 86 37 43. Portes ouvertes Clic Mercredi 22 octobre, le service municipal des Retraités participe à la journée portes ouvertes du Clic (Centre local d’information et de coordination) de Limeil-Brévannes. De 9h à 18h seront proposés des ateliers sur les thèmes suivants : apprendre à utiliser du matériel de mobilisation, découverte des principaux déficits visuels et leurs solutions optiques et techniques ou encore choisir une mutuelle santé en fonction de ses besoins et de ses moyens. Le tout conclu par un moment de bien-être et de détente. Inscription et informations (possibilité d’accompagnement) au Service Retraités Les mardis et jeudis de 9h30 à 11h30 et 14h à 16h30. 6, rue Gaston Monmousseau. Tél. : 01 42 82 95 71. ADHÉSION À LA CASA En juillet dernier, Valenton avait demandé à adhérer à la communauté d’agglomération Seine-Amont (Casa). Le 23 septembre, c’est avec une large majorité que la demande d’adhésion de Valenton a été adoptée par le conseil communautaire de SeineAmont et les conseils municipaux de chaque ville membre de SeineAmont, à savoir Ivry-sur-Seine, Vitry-sur-Seine, et Choisy-le-Roi. Ensuite, le préfet pourra intégrer Valenton à cette communauté d’agglomération. Pierre Gosnat, son président, a salué «l’excellente nouvelle» que constitue la demande de Valenton, «car elle nous permettra d’être plus fort ensemble, de définir un projet de territoire en accord avec les préoccupations de nos habitants pour peser dans le débat sur la métropole du Grand Paris». Le conseil environnement Subvention pour Gaza Suite aux bombardements subis par Gaza, le président du Secours populaire français, Julien Lauprêtre, a appelé à la solidarité afin de secourir les enfants éprouvés par deux mois de conflit et plusieurs années de guerre. Afin de répondre à cet appel et en solidarité avec le peuple palestinien, les élus ont voté l’attribution d’une subvention de 500 € au Secours populaire pour les habitants de Gaza. Marche sportive Chaussez vos baskets ! Des sorties «marche sportive» sont organisées les derniers vendredis de chaque mois par le service municipal des Sports. Voici le calendrier des prochaines sorties : 17 octobre à Choisy-le-Roi, 28 novembre à Sucy-en-Brie, et 19 décembre à Yerres. Ne jetez plus vos déchets verts à la poubelle, pensez au compostage ! Le compost, constitué de déchets organiques (feuilles mortes, épluchures de légumes, etc.), permet de donner au sol tous les éléments nutritifs dont il a besoin. Trois règles simples permettent de produire un bon compost : mélanger les différentes catégories de déchets, aérer les matières et surveiller l’humidité. Pour en savoir plus : www.jardiner-autrement.fr ENVIRONNEMENT magazine municipal d’informations de Valenton • 242 À pied, à vélo… et au vert ! ment loppe Déve rable u d vie e de Cadr alité de qu La première partie de la coulée verte «La Tégéval» est achevée et les promeneurs en profitent déjà ! Samedi 18 octobre, tous les Valentonnais sont invités à son inauguration. C yclistes et promeneurs l’empruntent déjà régulièrement depuis quelques mois : La Tégéval, une «voie verte» pour piétons, cyclistes et personnes à mobilité réduite, traverse Valenton le long du parc des Charmilles (rue du 11-Novembre-1918) et longe le parc de la Plage Bleue jusqu’au rond-point des Roseaux. Véronique Lathière, paysagiste au Conseil général, a imaginé un cheminement planté d’arbustes, sorte de rempart contre les désagréments visuels de la route, et le long de la rue du 11-Novembre-1918, une piste agrémentée de charmes, d’arbustes divers, bordée par les arbres majestueux du parc des Charmilles. Pour marquer la fin de ce premier tronçon de La Tégéval, qui concerne également le parc Saint-Martin à LimeilBrévannes, une inauguration aura lieu à Valenton le 18 octobre (lire par ailleurs). Une passerelle piétonne Mais ce n’est qu’une partie du projet global : une promenade plantée de 20 km traversant huit communes et reliant entre eux les parcs départementaux et les espaces naturels régionaux. Le chantier se poursuit, ce mois-ci, dans la zone d’activités du Val-Pompadour avec la construction d’une passerelle au-dessus de la route nationale 406 afin de relier Créteil et sa base régionale de loisirs au quartier du Val-Pompadour à Valenton. «Cette passerelle, totalement accessible aux personnes à mobilité réduite, fera 240 mètres de long et 5 mètres de large», détaille Gilles Duquenoy, chef du projet La Tégéval. «C’est assez exceptionnel pour un ouvrage exclusivement dédié aux piétons et aux cyclistes. Cet ouvrage généreux marque une attention particulière au territoire et permettra de combler la plus grosse discontinuité du parcours ; c’est un symbole fort.» Une passerelle reliera la base de loisirs de Créteil au Val-Pompadour. Une nouvelle promenade longe l’avenue de la Plage Bleue. Une fois assemblée, la passerelle sera posée de nuit au-dessus de la route nationale 406 et sera accessible aux promeneurs début 2016. En parallèle, la coulée verte poursuivra sa route depuis les abords de la passerelle à Créteil puis, le long de l’avenue Julien-Duranton, jusqu’au rond-point des Roseaux à Valenton. n Caroline Brandt Inauguration Tous les Valentonnais sont invités à assister à l’inauguration de la coulée verte Tégéval, le 18 octobre, à 11h, devant l’entrée du Parc de la Plage Bleue, avenue Salvador-Allende. Au programme : une intervention musicale des enfants de l’orchestre de Valenton dirigé par Julie Mekhtiev, un stand d’animation pédagogique pour les enfants par l’association Nature et société, et un stand photo «Ma Tégéval» pour recueillir et partager vos idées afin d’animer cette nouvelle voie verte. Soyez nombreux à participer ! Renseignements au 01 43 86 37 37. 29 ON EN PARLE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Street art et thé dansant à la Semaine Bleue Événement national organisé annuellement, la Semaine Bleue est l’occasion pour le service des Retraités de la Ville de faire connaître ce qui est fait par et pour les personnes âgées. iter Facil ement uiss o n n a ipatio l’ép manc et l’é chacun de «À tout âge : créatifs et citoyens», tel est le thème cette année de la Semaine Bleue, organisée au service municipal des Retraités du lundi 13 au vendredi 17 octobre. «Nous souhaitons lors de cette période mettre en place de nouvelles activités, et si cela fonctionne, les faire durer dans le temps», explique la responsable du service Fatima Taoussi. C’est elle qui, à son arrivée il y a trois ans, a instauré cette semaine nationale dans la commune. «Auparavant, l’événement durait un mois», précise-t-elle. Initialement «Journée des vieillards» lors de sa création en 1951, l’opération prit sa dénomination actuelle 26 ans plus tard. Il s’agit, lors de ces 7 jours nationaux, de rassembler et de sensibiliser l’opinion sur «la contribution des retraités LE PROGRAMME Lundi 13 octobre - Service Retraités • 14h : Réunion d’information sur le projet «Yarn Bombing» en partenariat avec le centre socioculturel La Lutèce. • 16h : Goûter Mardi 14 octobre - Espace Roland-Roche (rue Gaston-Monmousseau) • 12h : Repas à thème costumé «les 30 glorieuses» (9€) • 16h30 : Goûter • 14h : Quiz Musical • 14h30 à 16h : Initiation Vendredi 17 octobre - Salle danse Rosa-Parks (Ferme de l’Hôpital) Mercredi 15 octobre • 14h30 : Thé dansant Service Retraités costumé «Mes années • 14h30 : Loto (1,5 € les 3 bonheurs» cartons) • 17h30 : Fin • 16h30 : Goûter Mercredi 22 octobre Jeudi 16 octobre - Service • Journée portes ouvertes au Retraités CLIC de 9h à 18h • 14h30 : Bilan atelier mémoire Inscriptions obligatoires auprès du service municipal des Retraités : 6, rue Gaston-Monmousseau – Tél. : 01 43 82 95 71. à la vie économique, sociale et culturelle» ainsi que sur les «difficultés rencontrées par les personnes âgées», rappelle le site officiel de l’événement. «La Semaine Bleue est juste un focus. Nous, nous agissons toute l’année», tient tout de même à signaler Fatima Taoussi. Autrement dit, «365 jours pour agir, 7 jours pour le dire» comme le mentionne le slogan de l’opération. Banksy du troisième âge Si l’édition de l’année précédente était axée sur la prévention santé, 2014 sera placée sous le signe du divertissement. «Nous avons voulu réaliser quelque chose de plus ludique, et d’accessible à tous», commente la responsable du service des Retraités. Entre autres activités, les personnes âgées auront le plaisir cette année d’être initiées… au street art ! Sauf que nos chers seniors ne seront pas armés de bombes de peinture pour graffer les murs de la ville, mais d’aiguilles à tricoter. Le concept ? Le Yarn Bombing, mouvement ayant vu le jour aux États-Unis en 2005. L’idée est d’instaurer deux ateliers tricot : un au sein du service Retraités et l’autre au centre socioculturel La Lutèce, dans le but d’habiller le mobilier de la ville (bancs, lampadaires, mairie…) lors de la journée de la femme, en mars prochain et pour la fête du Jeu du centre socioculturel. Ensuite, les photos des œuvres urbaines seront exposées au Musée d’art contemporain de Vitry. Un «bel hommage», se félicite Fatima Taoussi. «Nous demanderons également aux personnes âgées à domicile de participer de chez eux», souligne la responsable, qui souhaite avec cette initiative «créer du lien entre différents publics.» n Arthur Scherer VALENTON ET SA RÉGION magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Le Val-de-Marne, vous y tenez ! Le 27 septembre dernier et pour la troisième année consécutive, des ordinateurs ont été distribués aux élèves de 6e du collège Fernande-Flagon. Une opération qui pourrait, comme d’autres, prendre fin après la réforme territoriale. Les élus locaux ne cachent pas leur scepticisme et inquiétude. «L es 76 crèches départementales, j’y tiens !», «Les 18 parcs départementaux, j’y tiens !», «50% de la carte Imagine R remboursée, j’y tiens !»... Vous avez certainement remarqué depuis plusieurs mois cette campagne d’affichage au cœur de la ville, ainsi que dans le département tout entier. Initiée par le Conseil Général, elle s’intitule «Le Valde-Marne, j’y tiens !». Le but est de mobiliser les habitants pour la sauvegarde de leur département, en vue de la réforme territoriale élaborée par le gouvernement. Plus de 25 000 personnes ont déjà signé la pétition contre la suppression du département. En août, un sondage réalisé par l’Ifop révélait que 77% des habitants du Val-de-Marne étaient attachés à leur département, et 65% étaient opposés à sa suppression. «Supprimer les départements, c’est éloigner les Valde-Marnais des lieux de décisions tout en les privant d’actions utiles à tous», soutient le Conseil général du Val-de-Marne. «Un recul au niveau de la proximité avec la population» Samedi 27 septembre, Marc Thiberville s’est rendu au collège Fernande-Flagon pour distribuer des ordinateurs aux quelque 170 élèves de 6e, dans le cadre du projet «Ordival», en place depuis maintenant 3 ans. Une action à haute valeur symbolique aux yeux du conseiller général du canton de Valenton, et une «preuve de l’utilité du département». «Nous souhaitons montrer que le département soutient les Val-de-Marnais», souligne-t-il. «D’autant plus qu’il ne s’agit pas d’une opération cosmétique. L’opération Ordival permet aux élèves d’obtenir un apprentissage de qualité, et également de réduire la fracture numérique.» «Ordival», qui représente un investissement annuel de 7 millions d’euros, ainsi que d’autres actions du Valde-Marne, pourraient être amenées à disparaître avec la réforme territoriale. Marc Thiberville, lui, ne cache pas son inquiétude à ce propos. «Le remboursement de la carte Imagine R, du forfait Améthyste, la gestion des crèches et des parcs départementaux… Nous ignorons ce qu’il adviendra de ces actions.» Le Val-de-Marne compte 76 crèches, soit «la moitié des crèches départementales de France», insiste l’élu. «Les crèches seront reprises soit par les villes, qui seront dans l’incapacité de les gérer, soit par le privé, ce qui augmentera les prix. Soit elles fermeront.» Même son de cloche au niveau des collèges : «Le département est le plus pertinent pour gérer les collèges. Avec cette réforme, nous allons éloigner les institutions et les élus des citoyens, s’inquiète Marc Thiberville. C’est un recul au niveau de la proximité avec la population.» n Arthur Scherer Une jeune élève du collège Fernande-Flagon expose fièrement son «Ordival». Pour signer la pétition contre le projet de suppression des départements et pour l’organisation d’un débat public sur le renforcement de la décentralisation et de la démocratie locale, rendez-vous sur http://jytiens.valdemarne.fr/ 31 SOLIDARITÉ magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Un jumelage r loppe Déve arités d li o s les avec Balata Notre ville va être jumelée avec un camp de réfugiés palestiniens, celui de Balata, au nord de la Cisjordanie, pour une coopération au service de la paix et du développement entre ses habitants et ceux de Valenton. C ’est un nouveau geste fort de solidarité envers le peuple palestinien. Lors du dernier conseil municipal, les élus se sont prononcés en faveur d’un jumelage entre Valenton et le camp de réfugiés de Balata, près de Naplouse. «Avec Fernand Tuil, animateur inlassable de l’AJPF*, je suis allée sur place en 2009», relatait Françoise Baud, LE CAMP DE BALATA Le camp de réfugiés de Balata est situé dans la périphérie de Naplouse, au nord de la Cisjordanie. Balata fait partie des 19 camps de réfugiés palestiniens en Cisjordanie créés par l’ONU après l’expulsion en 1948 des Palestiniens de leurs villes et de leurs villages. Le camp accueille un des départements d’enseignement de l’université de Naplouse, un centre de santé ainsi que quatre écoles créées par l’UNRWA*. Les habitants de Balata sont des réfugiés qui, malgré l’aide financière de l’UNRWA d’ailleurs en baisse constante, vivent dans des conditions très difficiles. Depuis 1995, le camp est situé en zone B (sous partage de souveraineté entre la Palestine et Israël), ce qui implique un climat de vulnérabilité et d’insécurité pour la population. Autour du camp et de la ville de Naplouse, Israël poursuit la construction de colonies et de zones militaires, rendant toujours plus complexes les conditions de vie et de circulation. *Office de secours des travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine maire de Valenton, le 15 septembre (lire ci-contre). «De ce voyage, je suis revenue changée, plus convaincue, plus déterminée encore à soutenir la cause palestinienne, la cause de la justice et de la paix. Les deux autres voyages qui ont suivi, dont encore le dernier, au mois de mai avec l’AJPF, n’ont fait qu’affermir cette détermination, qui est partagée par notre municipalité.» Ce jumelage donnera lieu à des échanges avec les Valentonnais qui permettront de mettre en lumière ce que les habitants des camps vivent au jour le jour. «Il est nécessaire que la question palestinienne puisse être portée par les villes françaises et que les Palestiniens puissent accueillir des Valentonnais qui soient porteurs de leur combat. Ce jumelage exprime aussi la volonté d’éviter le repli sur lui-même d’un peuple riche de sa culture et de son histoire», affirme Françoise Baud. Ce jumelage avec le camp de Balata vise également à appuyer la mobilisation pour peser sur les instances politiques françaises et internationales afin que la Palestine soit enfin reconnue comme un Etat libre et indépendant et que les réfugiés puissent regagner leur terre. «En tant qu’élus, nous nous devons d’être les messagers de la paix», défend Françoise Baud. La signature officielle du protocole de jumelage entre notre commune et le camp de réfugiés palestiniens de Balata en Cisjordanie aura lieu à Valenton le 15 novembre. Tous les Valentonnais seront invités à assister à ce moment hautement symbolique. n Caroline Brandt *Association de jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises SOLIDARITÉ magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Main dans la main pour la paix Lors d’une inauguration très symbolique le 15 septembre, la Ville a inauguré côte à côte l’Espace Nelson-Mandela et l’allée Marwan Barghouti qui y conduit. De nombreux Valentonnais se sont rendus à cette cérémonie, qui s’est déroulée notamment en présence de Fadwa Barghouti, l’épouse de Marwan, de Neeshan Balton, président de l’association Ahmed Kathrada (ancien compagnon de cellule de Nelson-Mandela) et de Richard Wagman, président d’honneur de l’Union juive française pour la paix (UJFP). Retrouvez les photos, la vidéo et l’intervention complète du maire sur le site Internet Grand moment d’émotion. Tous les participants, Neeshan Balton, président de l’association Ahmed Kathrada, Françoise Baud, Fadwa Barghouti, épouse de Marwan, et Noha Rashmawil, porte-parole de l’ambassadeur de Palestine (sur la photo), avec Majed Bamya, responsable du dossier des prisonniers politiques au ministère palestinien des Affaires étrangères, Taoufik Tahani, président de l’association France Palestine solidarité et Richard Wagman, président d’honneur de l’UJFP, main dans la main pour la paix. «En nommant une de vos allées Marwan Barghouti, si proche de Mandela, vous nous avez montré la voie qui mènera à la liberté de Marwan et des prisonniers.» Majed Bamya, responsable du dossier des prisonniers politiques au ministère palestinien des Affaires étrangères «Comme le grand Madiba, nous aussi, à Valenton, nous avons la Palestine au cœur.» Fadwa Barghouti a inauguré l’allée Marwan Barghouti, une rue ainsi baptisée en hommage à son époux, député palestinien prisonnier politique en Israël. «J’aurai voulu que les jeunes de Gaza sachent qu’il y a des jeunes à travers le monde qui portent avec eux ce combat.» Françoise Baud, maire de Valenton Fadwa Barghouti, épouse de Marwan Les jeunes de Valenton ont bien évidemment participé à l’inauguration de l’Espace Nelson-Mandela, un équipement qui leur est dédié. Dévoilement de la plaque de l’espace Nelson-Mandela. L’ancien président d’Afrique du Sud, Prix Nobel de la Paix, avait déclaré en 1997 : « Notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens ». 33 PORTRAIT magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Le judo dans la peau Valentonnais de cœur et judoka médaillé, Cédric Coutard enseigne son art au Club sportif de Valenton depuis deux décennies maintenant. Et toujours avec la même passion. Cédric Coutard, entouré de jeunes judokas âgés de 6 à 10 ans. LA SECTION JUDO FÊTE SES 50 ANS EN 2014 Un demi-siècle, ça se fête ! Les anciens et actuels adhérents du CSV sont cordialement invités le samedi 22 novembre à se rendre à l’Espace Roland-Roche. Un buffet payant et ouvert à tous conclura la soirée. Réservation avant le 14 novembre CSV : 01 56 87 11 50 [email protected] – Facebook : csValenton judo E n 2013, Cédric Coutard a gravi la 3e marche du championnat d’Europe des vétérans, en catégorie plus de 100kg – «J’avais pris du poids pour combattre dans une catégorie avec plus d’étrangers». La médaille de bronze, fierté du judoka ? «Oh, elle doit être au fond d’un coffre à jouets chez moi. Mes enfants la ressortent de temps en temps pour jouer avec», répond l’athlète à l’imposante carrure. En toute modestie. Les breloques en métal, Cédric Coutard n’en a cure. Sa grande fierté, elle provient principalement des progrès et de la réussite des jeunes qu’il entraîne depuis presque 20 ans au Club sportif de Valenton (CSV). «Il y a autre chose que le foot business pour réussir sa vie» Cédric a commencé à enseigner l’art martial à l’âge de 24 ans. Enfant, celui qui a grandi aux Polognes voulait tâter le ballon de foot, «comme tout le monde». Refus catégorique des parents, ce sera finalement le judo, où il s’initiera au gymnase Paul-Eluard à partir de 7 ans. «J’ai toujours apprécié l’ambiance du judo, son code moral, mais aussi le côté asiatique de la discipline, ce qui implique le cérémonial, le salut, la tenue et encore le respect», confie Cédric, dont le bureau est fièrement orné du code d’honneur du judo, où se côtoient les Courage, Sincérité, Honneur et autres valeurs du judo. «J’aimais également cet aspect sport individuel», continue Cédric Coutard. «Si on perd, on ne peut s’en prendre qu’à soi-même, mais si on gagne, c’est une victoire personnelle.» Ce qui ne l’a pas empêché de découvrir le rugby en fac de sports - lui qui semble d’ailleurs taillé pour l’ovalie -, où il s’est familiarisé avec la convivialité, la fameuse troisième mi-temps, mais a aussi retrouvé des valeurs inhérentes au judo telles que le respect. Ceinture noire à 17 ans, 3e dan «depuis des siècles», le professeur avoue ne s’être «jamais donné les moyens» d’atteindre le très haut niveau, le groupe France notamment. Pas, ou peu de regrets pour Cédric, qui ignore s’il en avait les capacités à l’époque, expliquet-il pudiquement. Peu importe, désireux d’enseigner, l’enfant des Polognes ne résistera pas longtemps aux sirènes du Club Sportif de Valenton lorsqu’on lui proposera en 1994 un poste de professeur. «Je préfère mon rôle d’enseignant et de coach», raconte-t-il, évoquant non sans fierté la réussite de ses anciens élèves : l’un désormais au pôle France de Rouen, l’autre ayant obtenu en juin dernier son brevet d’Etat en judo (DEJEPS)… Sa seule préoccupation désormais ? Une baisse de la fréquentation du CSV, probable conséquence de la réforme des rythmes scolaires. «J’espère que ça n’aura pas un impact négatif sur les futures inscriptions», s’inquiète Cédric Coutard. Mais pas de quoi décourager le costaud, plus investi que jamais dans la pérennisation de son art martial au sein de sa ville de toujours. «J’ai commencé à Valenton, je veux aujourd’hui transmettre tout ce que j’y ai appris. Je souhaite intéresser les jeunes, pourquoi pas les orienter vers le haut niveau, et leur montrer qu’il y a autre chose que le foot business pour réussir sa vie.» n Arthur Scherer MÉMOIRE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 La langue des tranchées Chaque mois, de grandes affiches visibles dans votre ville vous donnent des nouvelles de la Première Guerre mondiale. L’affiche de ce mois-ci, présentée au marché de Valenton le 12 octobre, évoque la vie dans les tranchées. Un quotidien sur lequel les Poilus posaient des mots bien à eux. *Sources : Les mots des tranchées, d’Odile Roynette, aux éditions Armand Colin. Vous trouverez cet ouvrage à la bibliothèque municipale. © Dessin de Georges Le Roux paru dans l’Illustration. Q uoi de commun entre les mots grolles, crapouillots, ou babillardes ? Rien, si ce n’est qu’ils ont connu leur heure de gloire pendant la Première Guerre mondiale. Au front, les Poilus avaient leur jargon, dicté par les petits et grands maux de leur terrible quotidien. Paul M., l’un des soldats valentonnais dont la Ville suit les péripéties depuis plusieurs mois, relate dans l’une de ses lettres avoir parcouru tant de kilomètres depuis un mois qu’il a déjà usé une paire de brodequins dont la semelle est pourtant très épaisse. Sur le front en effet, les soldats veillent à prendre soin de leurs chaussures et une ribambelle d’expressions servent à les désigner : ce sont les tatanes, les tartines, les grolles, les godillots, ou les croquenots… Les pieds, souvent plongés dans un sol souillé, deviennent même des pots à crasse. Le jargon des tranchées donne la mesure de la violence infligée : on amoche, on bousille, on zigouille, ont fait claboter, on estourbit… et la violence subie : être attigé, se faire faucher, encaisser ou encore trinquer. Cette boucherie suscite une telle peur qu’elle donne les foies blancs, ou les grolles… et l’envie de se débiner, décaniller, se cavaler, ou tourner le rab… En pleine guerre, le lexique consacré aux armes est sans fin. Ainsi la méchante grenade devient crapaud, tortue, tourterelle, ou œuf de pâques, selon sa forme ou son type. La baïonnette est cure-dent, fourchette, tourne-broche, tire-bouchon… Les balles, des dragées ou des perdreaux. Les canons, des marmites, des crapouillots, des macavoués… Les besoins vitaux, si difficiles à satisfaire, font de la bectance (repas) un moment précieux avec, pour se sustenter, de la bidoche ou barbaque (viande), du singe (viande en conserve), de l’aramon (vin), de la gniole (eau-de-vie) ou du caoua (café). Ce quotidien, les Poilus l’ont raconté dans des babillardes (lettres) qu’ils envoyaient à leurs proches comme Paul M., notre soldat valentonnais, dont vous entendrez les nouvelles au marché de Valenton et lors des prochains événements municipaux. n Caroline Brandt Exposition «Les bleuets de 14-18» Le service Culturel vous invite à découvrir une exposition très fournie sur la Grande Guerre. Cette exposition est composée d’une présentation de l’Arac (Association républicaine des anciens combattants) mais aussi de documents, cartes postales et objets prêtés par des Valentonnais. À l’Espace Camille-Claudel, rue Georges-Bizet (quartier de La Lutèce) les 12 octobre, 25 octobre et 8 novembre, puis les 22 novembre et 6 décembre salle Louis-Aragon à la Ferme de l’Hôpital (chemin de la Ferme). De 14h à 18h. Gratuit. Renseignements à la Direction socioculturelle au 01 43 86 37 58. 35 Des nouvelles de nos soldats Retrouvez les nouvelles des soldats valentonnais les dimanches 12 octobre, 9 novembre et 14 décembre au marché de Valenton, et lors de la commémoration du 11 Novembre au monument aux morts. EXPRESSION DES GROUPES magazine municipal d’informations de Valenton • 242 Les propos tenus dans cette page sont sous la responsabilité des groupes politiques qui en assurent seuls la rédaction. Groupe des élus communistes et républicains LE PÂTÉ D’ALOUETTE DE HOLLANDE Ayant senti le vent du boulet souffler lors du vote des députés sur sa déclaration de politique générale, le Premier ministre s’est évertué à bricoler une ou deux mesurettes pour les plus défavorisés. Exemple : il passe le minimum vieillesse à 800 € par mois, soit un progrès de 8 euros. Autrement dit, de quoi s’offrir 7 baguettes de pain ou 8 litres de lait de plus… par an ! Il donne également une aumône de 40 € sous forme de prime aux retraités qui perçoivent moins de 1 200 € par mois. Double problème : d’une part, une prime n’est pas une augmentation régulière ; et d’autre part, ce gouvernement juge qu’au-delà de 1 200 € le niveau des retraites est «correct» puisqu’il ne le revalorise pas. Tout compte fait, le gouvernement fait semblant de restituer entre 2 et 3,5 milliards aux ménages les plus modestes, mais il les ponctionne de plus de 20 milliards ! Autant d’argent retiré des circuits de la consommation, ce qui aggrave encore la compression de l’économie et donc la crise. Cet argent ne sert pas à réduire les déficits comme cela se dit, puisque ceux-ci augmentent. Les entreprises recevront plus de 40 milliards au nom d’un pacte de solidarité qui ne sert en rien l’emploi puisque le chômage galope, tandis que la rémunération des dividendes des actionnaires explose. Enfin, pour combler le «trou» de la Sécu (11 milliards), des mesures contre la politique familiale sont aussi en préparation, alors qu’un rapport de la Cour des Comptes (présidée par le socialiste Migaud) dénonce la fraude patronale aux cotisations sociales, qui s’élèverait à 25 milliards. Voilà où est l’argent ! C’est la politique du gros cheval pour le grand patronat, et de la petite alouette pour les familles populaires. Ce gouvernement est incapable de proposer la moindre solution pour sortir du marasme actuel, tant il a décidé de servir d’abord les puissances d’argent et d’obéir aux diktats économiques de l’Allemagne. Ce faisant, il ouvre une autoroute au retour du prétendu messie Sarkozy. Ce retour nous a été mieux présenté qu’un événement mondial, éclipsant la crise, les guerres, les ravages d’Ebola et les manifestations pour sauver le climat. Ainsi va la grande et vide caravane du politico-média-business. Alors que les souffrances sociales, résultant du chômage, de la précarité, des baisses de pouvoir d’achat, rendent de plus en plus insupportable la vie quotidienne de l’immense majorité des familles populaires. A Valenton, une grande concertation est lancée pour construire le Valenton de demain, qui place l’être humain au centre, nous vous y invitons à y participer activement. Martine Albert Présidente du groupe communiste et républicain. Groupe des élus d’opposition «Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton» C’EST LA RENTREE….ET TOUT VA BIEN A VALENTON... Et pourtant ! Le 20 juillet, plusieurs rues du Val pompadour ont été inondées. Inquiets, 77 habitants ont adressés une pétition à Madame Le Maire pour connaitre les causes, et surtout les remèdes envisagés. Deux mois après, ils attendent toujours une réponse ! Dans le même quartier, la circulation automobile devient de plus en plus problématique, du fait du plan de circulation mis en place par la municipalité et des véhicules stationnés en infraction ; La réponse de la Mairie à cette situation ? Un rappel des règles de stationnement dans le Flash ! Une Police Municipale, avec un rôle pédagogique et éventuellement répressif n’aurait-elle pas été une réponse plus efficace ? Une fois de plus, la municipalité préfère laisser couler plutôt qu’agir mais elle n’oubliera pas de rédiger un courrier au ministère !!! Pour continuer dans le registre de la sécurité et de la circulation mais dans le quartier des Polognes cette fois-ci, depuis vendredi 26 septembre et jusqu’à dimanche soir, trois bus de la STRAV ont été «caillassés» ce qui a eu pour conséquence de stopper temporairement la circulation des lignes J et K. L’insécurité grandit chaque jour et touche tous nos quartiers, ainsi peuvent témoigner les résidents du quartier des Polognes, qui pendant tout le weekend ont vécu dans la crainte. Mais encore une fois selon Madame Le Maire : «TOUT VA BIEN A VALENTON !» Une question s’impose : «Madame Le Maire, mais que fait votre élu délégué à la sécurité ?» Métin YAVUZ Président du groupe des élus d’opposition « Ensemble, prenons en main l’avenir de Valenton » AGENDA magazine municipal d’informations de Valenton • 242 D’octobre à novembre : l’agenda BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE ESPACE JULIEN-DURANTON Ateliers broderie Thématique : arts et traditions culinaires. Mercredi 15 et 29 octobre, À 17h, À l’espace atelier de la bibliothèque. Ateliers à partir de 14 ans. Jeux de mémoire Mardi 21 octobre, À 15h Au service Retraités. Le Temps des histoires Lecture d’albums Mercredi 22 octobre, À 10h Pour les enfants jusqu’à 5 ans. Ouvert aux adultes. Bibliothèque municipale – Place Paul-Vaillant-Couturier. Tél. : 01 43 86 37 81/83. CULTURE Cinéma du centenaire Capitaine Conan Vendredi 17 octobre, À 14h séance pour les scolaires À 18 h séance tout public Salle Odette-et-Gilbert-Prinçay (centre socioculturel, 1, rue Charles-Gounod) Gratuit. RETRAITÉS Lecture de poèmes Le front des poètes Dimanche 12 octobre À 16 h Espace Camille-Claudel, rue Georges-Bizet Gratuit. La Semaine Bleue «À tout âge : créatifs et citoyens» Du 13 au 22 octobre Renseignements et inscriptions auprès du service municipal des Retraités 6, rue Gaston-Monmousseau – Tél. : 01 43 82 95 71. Bal Belle Époque Samedi 25 octobre À 21h Salle Louis-Aragon Ferme de l’hôpital (chemin de la Ferme au Val-Pompadour) Exposition «Les bleuets de 14-18» Espace Camille-Claudel, rue Georges-Bizet Ouverture tout public : les 12, 25 octobre et 8 novembre Salle Louis-Aragon (Ferme de l’Hôpital, chemin de la Ferme au Val-Pompadour) Ouverture tout public : 22 novembre et 6 décembre De 14h à 18h. Gratuit. Renseignements et réservations auprès de la Direction socioculturelle : 10 bis, rue du Colonel-Fabien, tél. 01 43 86 37 58. CENTRE SOCIOCULTUREL LA LUTÈCE Sortie poney, mini-golf et petit tour de train Mercredi 22 octobre De 10h à 18h Tarif adhérent : 5 €, non adhérent : 12 € PLAN LOCAL D’URBANISME Sortie culturelle Ateliers citoyen Mercredi 15 octobre Jeudi 13 novembre Mardi 25 novembre À 18h Espace Roland-Roche (rue Gaston-Monmousseau). (lire aussi en pages 6 et 7) Renseignements au 01 43 86 37 37. au Musée Marmottan INAUGURATION Ateliers déco, préparation puis Inauguration de la coulée verte «La Tégéval» Samedi 18 octobre à 11h, Aux abords de la Plage Bleue, Rue Salvador-Allende Monet Exposition «Impression soleil levant» Vendredi 24 octobre De 9h à 17h Tarif adhérent : 6 €, non adhérent : 13 € Repas famille Halloween dégustation… Grand karaoké. Vendredi 31 octobre De 9h30 à 17h 3 € enfants, 5 € adulte Programme complet CONSEIL MUNICIPAL au centre socioculturel La Mardi 4 novembre, à 20h30. Espace Roland-Roche, rue Gaston-Monmousseau Lutèce : 1, allée Charles-Gounod. Tél. : 01 43 86 83 26. Encombrants Police Prochaines collectes des encombrants : les mercredis 22 octobre et 12 novembre Pour toutes les démarches administratives et judiciaires, le Point Contact de Police de Proximité est ouvert les mardis, jeudis et vendredis de 13h à 15h, rue du ColonelFabien, face à la Place Paul-Vaillant-Couturier. Pour le respect de l’environnement, nous vous invitons à attendre la veille au soir du jour de collecte pour sortir les encombrants sur le trottoir. La déchetterie, située 6 av. Winston-Churchill, à Villeneuve-Saint-Georges, est ouverte de 11h à 16h45 du lundi au vendredi et de 7h à 11h45 le samedi. Pour y accéder, retirez un bon auprès des services techniques municipaux, à la Ferme de l’hôpital, chemin de la Ferme (accès par l’avenue Julien-Duranton). 37 INFOS PRATIQUES magazine municipal d’informations de Valenton • 242 ETAT CIVIL BIENVENUE À… Fábio KAPELA MUPILI 12 août 2014 Ethan VERMELHO 15 août 2014 Shaad OSSENBOX 20 août 2014 Esra GUEDIRI 20 août 2014 Jenna VIGNON 21 août 2014 Keïlya BAURIN 21 août 2014 Anas LAFRINI 22 août 2014 Nazim IKKEN 23 août 2014 Léa MONGIS 24 août 2014 Ousswa SAADI 28 août 2014 Berrin SARIER 30 août 2014 Gabriel SIMPARA 31 août 2014 Kaïja SAKALALA 1 septembre 2014 Kessy MENDES 2 septembre 2014 Thibeau MENDES 2 septembre 2014 Ndeye NIANG 2 septembre 2014 Rayan YAKER 3 septembre 2014 er Ayden SURENA 3 septembre 2014 Christelle CADET 10 septembre 2014 La municipalité présente ses félicitations aux heureux parents. ILS SE SONT UNIS … Carole LEVASTRE et Pedro SILVA RODRIGUES 30 août 2014 Naile ÖVET et Abdulkadir DOGRUER 6 septembre 2014 Coralie DI TOMMASO et Bastien CHEVALLIER 13 Septembre 2014 Awatif FARASSI et Kamel BEY-BELMEHEL 20 septembre 2014 La municipalité adresse ses vœux de bonheur aux jeunes mariés. ILS NOUS ONT QUITTÉS Jeanne ANDRÉ veuve PANIER 12 août 2014 Bajram TONUZI 30 août 2014 Thibeau MENDES 3 septembre 2014 La municipalité présente ses condoléances aux familles éprouvées. N’oubliez pas HORAIRES D’OUVERTURE DE LA MAIRIE BÂTIMENT B 48 RUE DU COLONEL FABIEN Accueil du public Lundi : 13h30 à 17h Mardi et jeudi : 8h30 à 12h et 13h30 à 18h Mercredi et vendredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h Samedi : 8h30 à 12h Fermeture au public le lundi matin. Tél. : 01 43 86 37 37. MAIRIE A 48, rue du Colonel-Fabien Du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h. MAIRIE ANNEXE DU VAL-POMPADOUR – FERME DE L’HÔPITAL, CHEMIN DE LA FERME DE L’HÔPITAL (ACCÈS PAR L’AVENUE JULIEN-DURANTON). Mercredi : 8h30 à 12h et 13h30 à 17h Vendredi : 8h30 à 12h 01 43 86 37 99. RENDEZ-VOUS AVEC VOS ÉLUS Le maire, Françoise Baud, reçoit le jeudi matin sur rendez-vous (01 43 86 37 37). Hélène Sissler, Maire adjoint à la Famille et aux Retraités, chaque 1er mardi du mois au Relais social et de la famille, de 14h à 16h, sur rendez-vous. Les autres maires-adjoints se tiennent également à votre disposition. Les rendez-vous sont pris auprès des hôtesses d’accueil de la mairie au 01 43 86 37 37. Marc Thiberville, conseiller général, tient également une permanence tous les 1er samedis du mois de 9h30 à 11h30 en mairie B, sur rendez-vous. Il reçoit aussi sur rendez-vous au 01 43 86 38 10. ESPACE JULIEN-DURANTON BIBLIOTHÈQUE MUNICIPALE Place Paul-Vaillant-Couturier Sections Adulte et Jeunesse Place Paul-Vaillant-Couturier Sections Adulte et Jeunesse Mardi : 16h à 18h Mercredi : 10h à 12h et 13h30 à 17h Vendredi : 14h à 18h Samedi : 10h à 12h et 14h à 17h Pour les conditions d’inscription, téléphonez au 01 43 86 37 83 pour la section Jeunesse. 01 43 86 37 81 pour la section Adulte. EN CAS D’URGENCE Urgences médicales : 15 Pompiers : 18 Police-secours : 17 Centre anti-poisons : 01 40 05 48 48 PHARMACIES DE GARDE : 12 octobre : Carnot, 11, avenue Carnot (Villeneuve-Saint-Georges). 01 43 89 00 44. 19 octobre : Charbit, 25, rue de Paris (Villeneuve-Saint-Georges). 01 43 89 00 35. 26 octobre : Caillault, 20, place PierreSémard (Villeneuve-Saint-Georges). 01 43 89 01 67. 1er novembre : Londo ; 84, rue du Général de Gaulle (Villeneuve-le-Roi). 01 45 97 43 43. 2 novembre : Huet Seugnet, 55, avenue de Choisy (Villeneuve-Saint-Georges). 01 43 89 01 88. Retrouvez les offres d’emploi de la Ville sur le site Internet : www.valenton.fr À VOTRE SERVICE magazine municipal d’informations de Valenton • 242 PERMANENCES AU RELAIS SOCIAL DE LA FAMILLE, DE LA CITOYENNETÉ ET DE L’ACCÈS AU DROIT 1, cour de la Ferme – Résidence de la Bergerie (à l’angle des rues Salvador-Allende et Colonel-Fabien). Tél. : 01 43 82 81 30. Horaires : lundi de 14h à 16h30, les mardi, jeudi et vendredi de 9 à 12 et 14 à 16h30. Fermé le mercredi. Le Relais sera fermé du lundi 20 au samedi 25 octobre. CAISSE D’ALLOCATIONS FAMILIALES Accueil prestations familiales le mardi de 9h à 12h et de 13h30 à 16h sur rendez-vous uniquement (sur internet au www.caf.fr ou par téléphone au 0810 25 94 10). INFORMATION JURIDIQUE C.I.D.F.F. ESPACE DÉPARTEMENTAL DES SOLIDARITÉS Une assistante sociale vous accueille le vendredi de 9h à 12h. Sur rendezvous en téléphonant au 01 43 89 00 74. PERMANENCE LÉO-LAGRANGE Défense des consommateurs, informations, conseils et aide juridique. 1er et 3e lundis du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous. Prochaine permanence lundi 3 novembre. DÉFENSEUR DES DROITS Règlement des litiges entre particuliers et organismes publics ; lutte contre les discriminations. 1er et 3e lundis du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous. Prochaine permanence lundi 3 novembre. ECRIVAIN PUBLIC Droit des personnes et de la famille (filiation, divorce, autorité parentale, etc.), droit civil, pénal, droit du travail et bureau d’aide aux victimes. Jeudi de 9h à 12h sur rendez-vous. Aide à la rédaction et à la lecture de documents. 2e et 4e mardis du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous. Prochaines permanences les mardis 14 et 28 octobre. CONSEILLÈRE EMPLOI DU CIDFF Le 1er vendredi du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous. Prochaine permanence vendredi 7 novembre. 2e et 4e mardi du mois à partir de 18h30 en mairie A. Sans rendez-vous. Prochaines permanences les mardis 14 et 28 octobre. Lundi de 14 à 16h30 ; vendredi de 9 à 12h et de 14h à 16h30 sur rendez-vous fixé par les partenaires. HUISSIER DE JUSTICE Il conseille les particuliers comme les entreprises. Il peut également faire exécuter des décisions de justice (paiement d’une pension alimentaire…). Permanence le 2e lundi du mois de 14h à 16h30 sur rendez-vous. Prochaines permanences lundi 13 octobre et 17 novembre. PERMANENCE MUNICIPALE Hélène Sissler, adjointe au maire chargée des familles, reçoit chaque 1er mardi du mois de 14h à 16h sur rendez-vous. NOTAIRE Conseils juridiques et fiscaux sur les contrats de mariage, donations, testaments… 3e mardi du mois, de 14h à 16h. Sur rendez-vous. Prochaine permanence mardi 14 octobre. CONCILIATEUR DE JUSTICE Affaires civiles. Permanence les 1er et 3e jeudis du mois, de 14h à 16h30, sur rendez-vous. Prochaines permanences les jeudis 16 octobre et 6 novembre. AGENCE DE L’ÉNERGIE Conseils sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables. 4e jeudi du mois, de 14h à 16h. Sur rendezvous. Prochaine permanence jeudi 30 octobre. CRAMIF Assistante sociale de la Sécurité sociale, jeudi et vendredi de 9h à 12h, sur rendez-vous au 3646. Composer le 94 (n° dépt), puis muni de votre numéro de Sécurité sociale, demander le service social. CNAV Information retraite, le jeudi de 9h à 12h et de 14h à 16h30 sur rendez-vous au 3960. A.D.I.L Agence départementale d’information sur le logement du Val-de-Marne. 2e et 4e vendredis du mois de 14h à 16h30. Prochaines permanences les vendredis 31 octobre et 14 novembre. PACT DE L’EST PARISIEN Conseils aux propriétaires et locataires. Sur rendez-vous au 01 43 97 89 94. AVOCAT-CONSEIL AVOCAT SPÉCIALISÉ DROIT DES ÉTRANGERS 3e vendredi du mois, de 14h à 16h30. Sur rendez-vous. Prochaine permanence vendredi 17 octobre. PERMANENCES DES ASSOCIATIONS A.V.I.O.N Aide à la constitution du dossier d’aide financière pour l’insonorisation de votre habitation. Permanences le 3e samedi du mois de 10h à 11h45, résidence du Gros-Buisson (sous-sol bât. du gardien), place de la Bonde. A.R.A.C Association républicaine des Anciens combattants 1er lundi du mois de 17h à 19h dans le logement de fonction de l’école maternelle Danielle-Casanova, place Paul-Vaillant-Couturier (derrière l’école). CNL DU VAL-DE-MARNE Permanences de la Confédération nationale du logement au 27 avenue Lucien-Français à Vitry-sur-Seine, escalier n°3. Pour les copropriétaires et accédants à la propriété, le mercredi de 16h à 18h. Pour les locataires, le jeudi, de 16h à 18h. Tél. : 01 43 91 11 11. VIE LIBRE L’association vient en aide aux personnes qui souffrent d’un problème d’alcool ou qui vivent avec un malade de l’alcool. Permanence le 1er jeudi du mois de 20h30 à 23h, salle Danielle-Casanova, Place Paul-VaillantCouturier (derrière la bibliothèque). Tél. : 01 60 60 35 08 ou 06 08 23 32 99. CENTRE SOCIOCULTUREL LA LUTÈCE 1, rue Charles-Gounod - 01 43 86 83 26. Conseillère en économie sociale et familiale : mardi de 14h à 18h, jeudi de 16h à 18h et vendredi de 14h à 17h sur rendez-vous. Ecrivain public : jeudi de 14h à 16h sur rendez-vous. Conseillère juridique : jeudi de 14h à 17h. Psychologue : mercredi de 14h à 17h sur rendez-vous. Culture du cœur : lundi de 17h à 19h deux fois par mois. 39
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