100 ronaldinho brazil et fc barcelone
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1 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME TENNIS RUGBY UNE SAISON EN OR POUR BOONEN GASQUET, LES COULISSES D’UN RETOUR COMMENT LES BLEUS RETROUVENT LE TOP 14 (Page 10) (Page 16) (Page 8) T 00106 - 1130 - F: 0,80 E Champion du monde, vainqueur de Paris-Roubaix et du Tour des Flandres, le Belge Tom Boonen, vingt-cinq ans, a emporté les suffrages du jury du Vélo d’Or 2005 pour s’adjuger le prestigieux trophée. (Photo Tim De Waele/L’Équipe) 3:HIKKLA=[UU]U^:?l@b@n@a@a; Mercredi 30 novembre 2005 LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE * 60e ANNÉE - No 18 784 - 0,80 France métropolitaine LYON, LE GRAND JEU « L’Équipe » a passé les leaders des cinq grands Championnats européens au banc d’essai. L’OL distance les Italiens de la Juventus Turin, les Espagnols du FC Barcelone et les Allemands du Bayern Munich et ne s’incline que devant les Anglais de Chelsea. (Pages 2 et 3) (Photo Jackie Delorme) DI TOMMASO, MORT D’UN JOUEUR (Photo Didier Fèvre) (Page 6) LIGUE 2 : OÙ S’ARRÊTERA VALENCIENNES ? (Page 7) (Photo Jérôme Prévost) BASKET STRASBOURG S’ACCROCHE À L’EUROPE (Page 13) (Photo Pierre Lahalle) À l’image de Juninho, qui efface ici le Madrilène Ivan Helguera, lors du match retour de Ligue des champions (1-1), le 23 novembre, en Espagne, c’est tout l’Olympique Lyonnais qui réussit un formidable début de saison. Le club de Jean-Michel Aulas s’installe aux côtés, de haut en bas, du Chelsea de Frank Lampard, de la Juventus de Pavel Nedved, du FC Barcelone de Ronaldinho, Ballon d’Or 2005, et du Bayern Munich de Michael Ballack parmi les grands d’Europe. (Photo Nicolas Luttiau) JACKSON ET BRYANT RÉANIMENT LES LAKERS (Page 12) DEMAIN LE SPORT SOUS TOUTES LES COUTURES. SPORT & STYLE L'ÉQUIPE, Spécial cadeaux 138 PAGES GRATUIT AVEC L'ÉQUIPE DU JEUDI 1ER DÉCEMBRE. L’ÉQUIPE semaine : ALLEMAGNE, 2,05 ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,3 ; AUTRICHE, 2 ; BELGIQUE, 1,5 ; ESPAGNE, 1,75 ; GRÈCE, 1,95 ; ITALIE, 1,7 ; LUXEMBOURG, 1,5 ; PAYS-BAS, 2 ; PORTUGAL CONT., 1,8 . Bleu Rouge Noir Jaune Rouge (Page 4) Bleu (Photo Stéphane Mantey) Jaune Rouge Jaune UEFA : MONACO À LA CONQUÊTE DE PRAGUE Noir Bleu Noir SPÉCIAL FOOTBALL 2 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL L’HUMEUR Chelsea le plus fort Nous avons établi un comparatif entre les cinq leaders des grands Championnats européens. Le club anglais se taille la part du lion. NOMBRE DE DÉFAITES NOMBRE DE POINTS D’AVANCE N (sur le second) SÉRIE DE VICTOIRES ATTAQUES (moyenne de buts par match) DÉFENSES (moyenne de buts par match) DIFFÉRENCE DE BUTS TITRES D’AFFILÉE 1. Lyon 0 1. Lyon 11 1. Chelsea 9* 1. FC Barcelone 2,61 1. Chelsea 0,5 1. Chelsea + 26 (14 m.) 1. Lyon 4 2. FC Barcelone 1 2. Chelsea 10 * - Juventus Turin 9* 2. Chelsea 2,35 2. Juventus Turin 0,54 2. FC Barcelone + 22 (13 ( m.)) 2. FC Barcelone 1 - Bayern Munich 1 3. Bayern Munich 6 3. Lyon 7 ** 3. Juventus Turin 2,23 3. Lyon 0,62 - Juventus Turin + 22 (13 m.) - Chelsea 1 4. Juventus Turin 5 4. FC Barcelone 6 4. Bayern Munich 2,21 4. Bayern Munich 0,71 4. Bayern Munich + 21 (14 m.) - Chelsea 1 - Juventus Turin 1 5. FC Barcelone 0 - Bayern Munich 6 5. Lyon 1,69 5. FC Barcelone 0,92 5. Lyon - Juventus Turin 1 Lyo est également invaincu en Lyon Ligue des champions, après cinq journées (4 V, 1 N), comme Barcelone (4 V, 1 N), à la différence de la Juve (4 V, 1 D), du Bayern (4 V, 1 D) et de Chelsea (3 V, 2 D). * Manchester M United, 2e, compte un match de moins. Lyon est seul en tête, sans discontinuer, depuis la 5e journée, Chelsea depuis la 3e, le Bayern depuis la 10e , la Juve depuis la 2e, tandis que Barcelone ne l’a jamais été (à égalité avec Osasuna depuis deux journées). Lyo Barcelone, Chelsea et la Juve Lyon, ont remporté un total de 12 victoires contre seulement 8 pour Barcelone. * (de la 1re à la 9e journée) ** (de la 9e à la 15e journée) La Juve et Lyon ne sont pas restés un match sans marquer, Barcelone, Chelsea et le Bayern, un seul. Barcelone a terminé 7 matches en ayant marqué plus de 2 buts, la Juve 6, le Bayern et Chelsea 5, Lyon 3. La Juve a terminé 8 matches sans prendre de but, Chelsea et Lyon 7, le Bayern et Barcelone 6. + 17 (16 m.) Che a remporté 9 matches par Chelsea au moins 2 buts d’écart (sur 12 victoires), Barcelone 8 (sur 8), la Juve 7 (sur 12), le Bayern 6 (sur 12), Lyon 3 (sur 12). Bayern Munich 1 Au total, la Juve comptabilise 28 titres de champion, le Bayern 19, Barcelone 17, Lyon 4 et Chelsea 2. FC Barcelone (de la 8e à la 13e journée, en cours) Bayern Munich (de la 1re à la 6e journée). Le barème : pour établir un classement général à partir des sept classements ci-ddessus, nous avons attribué 5 points au premier, 4 au deuxième, 3 au troisième, 2 au quatrième et 1 au cinquième. En cas d’égalité, nous avons divisé le nombre de points en jeu aux places correspondantes par le nombre de clubs classés à égalité. Exemple : quand quatre clubs sont à égaalité à la deuxième place, on divise le nom mbre de points en jeu (soit 10 : 4 + 3 + 2 + 1) par le nombre d’équipes (soit 4) et on trouve 2,5. Lyon : 5 points ; Barcelone, Bayern, Chelsea et Juventus : 2,5. L’ÉDITO LINCOU GAGNE À ÊTRE CONNU Lyon : 5 ; Chelsea : 4, Bayern : 3, Juventus : 2, Barcelone : 1 Chelsea et Juventus : 4,5 Lyon : 3, Barcelone et Bayern : 1,5 Barcelone : 5, Chelsea : 4, Juventus : 3, Bayern : 2, Lyon : 1 Chelsea : 5, Juventus : 4, Lyon : 3, Bayern : 2, Barcelone : 1 Chelsea : 5, Barcelone et Juventus : 3,5, Bayern : 2, Lyon : 1 Lyon : 5, Barcelone, Bayern, Chelsea et Juventus : 2,5 L E CL A S S E M E N T G ÉN É RAL 1 CHELSEA 27,5 227 75 7,5 2 LYON 23 23 3 JUVENTUS TURINN 22 22 4 FC BARCELONE 1177 5 BAYERN MUNICHH 115,5 55 5,5 C Les concurrents de l’OL aux rayons X CHELSEA Nantes Pa Troyes Paris 5 0 Rennees 6 3 Le HHavre 4 -1 4 -1 3 2 Tours 7 -1 3 0 La Rochell Bordeauxx 8 5 Biarritz Auriillac 6 2 6 0 9 Metz 2 -3 1 -2 Strasbourg Auxerre Besançon DDijon 3 0 2 -2 Lyon 3 3 2 -1 4 0 10 2 Toulouse 3 1 Clermont-Ferrand mont-Ferrand Lim moges 4 2 -1 Grenoble n bl V lence Vale Mo Montpellier M Marseille Le matin, le temps est très 4 nuageux à couvert sur la façade Perpignan gnan Atlantique, avec des pluies faibles de la Bretagne aux Charentes et plutôt modérées sur l’Aquitaine. Dans l’après-midi, ce temps couvert et pluvieux gagne la Normandie et l’ouest de Midi-Pyrénées. « Malgré ses très bons résultats, les Italiens ne considèrent pas encore Lyon comme un grand club européen. Je pense que c’est dû à la qualité du Championnat de Ligue 1, où on trouve Lyon et point barre ! Le reste descend drastiquement le niveau moyen. Ce qui n’empêche tout de même pas Lyon de figurer parmi les favoris de la Ligue des champions. » AU SUJET DE LYON Lassana Diarra, 20 ans (à gauche). À Chelsea depuis cet été. (Photo Jim Mc Isaac/Getty Images) 12 6 12 5 Nice 12 7 Ajacccio s’arrêter après quarante matches lors de leur déplacement chez les Red Devils (0-1, 10e journée), pointent en tête dans tous les classements : meilleure attaque, meilleure défense (Chelsea présente le meilleur goal-average des cinq grands Championnats européens), meilleur buteur avec Lampard (11 réalisations). Le milieu de terrain vient même d’être élu dauphin de Ronaldinho, le nouveau Ballon d’Or. Et les Londoniens, hormis leur accroc contre MU, ne redoutent pas les gros puisqu’ils ont gagné à Wigan (1-0), Tottenham (2-0), Liverpool (4-1), et qu’ils ont battu Arsenal (1-0) à Stamford Bridge. Enfin, ses adversaires, pour tenter de faire vaciller le champion d’Angleterre, devront mener à la mitemps puisque Chelsea n’a plus encaissé le moindre but après la pause depuis le mois d’avril… – F. L. D. et J.-M. R. « UNE ÉQUIPE parfaite. » Le compliment est d’autant plus puissant qu’il émane de Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Milan AC, seule équipe de standing à tenter de s’accrocher à la Juventus, championne en titre et qui compte déjà cinq points d’avance. Après treize journées, la Vieille Dame comptabilise d’ailleurs le meilleur total de l’histoire du Calcio avec le chiffre incroyable de douze victoires, et notamment neuf succès pour débuter, un record en Italie, jusqu’à cette unique défaite à San Siro (1-3). Elle ne fait, en réalité, que prolonger une extraordinaire série qui court maintenant sur cinquante et une journées durant lesquelles la Juve est restée en tête, seule ou accompagnée ! Elle le doit évidemment à un effectif impressionnant qui a pu, par exemple, se passer depuis le début de la saison de son gardien, Buffon, blessé et remplacé par Abbiati, sans que cela ne remette en cause son statut de meilleure défense (7 buts), avec notamment huit matches sans encaisser. Elle partage également celui de l’attaque la plus efficace avec le Milan (29 buts), grâce notamment à Trezeguet, déjà auteur de dix réalisations en onze sorties. – F. L. D. et Y. Ri. BAYERN Giuly : « Ici, tout le monde court » Lizarazu : « Une régularité sans faille » « ON A CONNU un tout début de saison en demi-teinte. On était moins présents dans les impacts, moins percutants. Peut-être par excès de confiance ou péché d’orgueil. La réaction est intervenue après le nul concédé à La Corogne (3-3, 7e journée). On a donc décidé de travailler plus ensemble et de revenir aux bases de notre jeu de l’an passé. La différence, c’est que, cette saison, notre confiance en nous est supérieure. Face au Real (3-0 à Madrid), le jeu du Barça est passé par des phases de circulation de balle qui rappelaient les toros des séances d’entraînement. On n’effectue aucun travail spécifique pour rechercher cela. En fait, on joue maintenant avec un bloc défensif plus consistant et très collectif. Au Barça, tout le monde court. Le bloc équipe bascule dans un sens ou dans l’autre, pour une phase offensive ou pour un mouvement de protection. En général, c’est Puyol qui donne le signal de l’avancée. Il monte et on serre le jeu autour de lui. Inversement, les attaquants peuvent aussi enclencher un mouvement général de défense. Ce système nous permet de conserver le ballon, ce qui est notre grande force. » – F. T. « LA PRINCIPALE raison de notre domination, c’est notre régularité. Lors de notre dernier match face à Mayence (2-1), par exemple, on n’était pas au top, mais on a réussi à prendre les trois points avec juste ce qu’il fallait. On a aussi eu un peu de chance quand l’effectif était décimé. Je pense qu’il serait quand même préférable de ne pas connaître autant de problèmes lors de la deuxième partie de la saison. D’ailleurs, si on a su faire face à toutes ces blessures, on le doit à la richesse de notre effectif. Le Bayern, ce n'est pas onze joueurs, mais un effectif de grand qualité dans lequel l’entraîneur peut puiser en cas de pépins physiques, de méformes momentanées ou pour effectuer des choix tactiques. Par ailleurs, l’effectif n’a pas été beaucoup modifié à l’intersaison et les automatismes étaient donc déjà bien présents. Le Bayern est ainsi davantage maître de son jeu. Enfin, j’estime que jouer dans un nouveau stade comme l’AllianzArena, qui est un vrai stade de foot, nous a fait gagner des points. » - A. Me. AU SUJET DE LYON « Il ne fait aucun doute que Lyon va décrocher un nouveau titre de champion de France. Ils ont une équipe solide dans toutes les lignes, ils ont l'habitude de jouer ensemble et ils ont confiance dans leur potentiel. Leur invincibilité crée une certaine dynamique. Par contre, en Ligue des champions, ils peuvent faire un super parcours jusqu'en mars et puis perdre un match sur un coup de dés et se faire éliminer lors des matches allers-retours. » « Comparer Lyon au Barça est impossible. Nous n’avons aucune caractéristique commune. Sauf sur ce point précis : Lyon a su conserver un bloc de bons joueurs, qui se connaît bien. Et c’est aussi un club qui a travaillé sur le long terme en sachant se renforcer à bon escient. La force de Lyon, c’est de jouer en équipe. C’est comme cela que les Lyonnais peuvent tutoyer les plus grands. » LA QUESTION D’HIER Le début de saison du Barça Couronné par le Ballon d’Or « France Football », Ronaldinho est-il le meilleur joueur de l’année 2005 ? À LA DIFFÉRENCE des quatre autres leaders des grands Championnats européens, le Barça a connu un démarrage poussif. Après quatre journées, il n’occupait que la onzième place, avec une seule victoire au compteur. Mais un somptueux succès (4-1) à Séville, contre le Betis, allait lancer son collectif. Depuis, il a enchaîné deux nuls et, surtout, six succès consécutifs, dont celui face au Real Madrid (3-0), à San- OUI ............................................................................................. 87 % NON ........................................................................................... 13 % (nombre de votants : 67 156) Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS. Jonathan Zebina, 27 ans. À la Juventus Turin depuis 2004. (Photo Pierre Lahalle) Le début de saison de la Juve FC BARCELONE 3 2 Orléan ans « C’est aussi une machine. Cette équipe peut gagner la Ligue des champions au même titre que nous. Lyon possède 11 points d’avance sur le deuxième en Championnat et ça veut dire beaucoup de choses sur son potentiel et ses forces. Même ici, on fait attention à l’OL : on connaît ses individualités. C’est une grande équipe. Il faudra s’en méfier en Coupe d’Europe. » AU SUJET DE LYON Ludovic Giuly, 29 ans. Au Barça depuis 2004 (Photo Jérôme Prévost) Bixente Lizarazu, 35 ans. Au Bayern de 1997 à 2004, et depuis janvier 2005. (Photo Jean-Louis Fel) Le début de saison du Bayern tiago-Bernabeu, permettant aux Blaugrana de s’emparer de la tête, devant Osasuna, à la différence de buts (+ 22 contre + 6). La statistique la plus forte est celle de leurs huit victoires obtenues, à chaque fois, par au moins deux buts d’écart ! Cette performance doit évidemment beaucoup à une grande maîtrise (de 60 à 65 % de possession du ballon) et à un jeu porté vers l’offensive et magnifié par ses deux perles, PAGE 2 Ronaldinho, tout frais Ballon d’Or et actuel deuxième meilleur buteur de la Liga (9 réalisations), et Eto’o (12 buts). Ils symbolisent les nombreux talents individuels de cette formation. Vingt des 34 buts (moyenne de 2,61 par match) ont été inscrits sur une action personnelle et le Barça compte neuf passeurs différents. Le Real, à 6 points, peut-il encore espérer rivaliser ? – F. L.D. et F. T. MALGRÉ ses dix-neuf titres de champion d’Allemagne, le Bayern est encore parvenu à battre un nouveau record : celui de la meilleure entame de l’histoire de la Bundesliga avec douze victoires en quatorze matches (vingt et un sur vingt-trois en remontant sur le précédent exercice !). Une petite baisse de régime marquée par une défaite, la seule, à Hambourg (0-2, unique match de sa saison sans par- venir à marquer), offrit simplement au Werder Brême de devancer l’ogre bavarois à la différence de buts à l’issue de la 9e journée. Mais les Munichois ont repris leur marche en avant et engrangé 19 points sur 21 (série en cours). Ils comptent aujourd’hui 6 points d’avance sur Hambourg, meilleure attaque, et 8 points sur le Werder, meilleure défense. Le Bayern paraît sûr de sa force, ignorant superbement les nombreuses rumeurs de transferts (onze joueurs en fin de contrat) et composant sans sourciller avec des blessures importantes : Ballack, Makaay, Lizarazu, Demichelis, Hargreaves, Salihamidzic, Scholl, Santa Cruz, Lahm… Son déménagement du stade olympique à l’Allianz Arena ne l’a pas davantage perturbé : il y a remporté ses sept premiers matches (18 buts pour, 2 contre). – F. L. D. et A. Me. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge 4 -1 11 9 AU SUJET DE LYON « ON SAIT que la Juventus possède une grande équipe composée de grands joueurs. Mais sa force réside aussi dans son état esprit, présent à tous les niveaux du club. Elle a une mentalité qui lui permet de surmonter toutes les épreuves. Si elle se trouve face à un adversaire qui lui est supérieur, si tant est qu’il en existe, elle est capable de s’élever à son niveau par cette présence mentale. Dans ce club, tout le monde tire dans le même sens. Les règles y sont très précises et ce qui distingue peut-être la Juve des autres clubs, c’est qu’ici, chacun respecte ces règles-là. L’autre aspect, c’est que tous les joueurs sont considérés de la même façon. Il n’y a pas de faveur accordée à l’un ou à l’autre parce qu’il est la nouvelle star montante. Malgré la présence de grands joueurs, il règne une grande humilité. La Juventus, c’est aussi la culture de la sobriété et de la constance dans les résultats. L’environnement y est aussi propice. Turin est parfaite pour le football : une belle ville, mais où il n’y a pas énormément de choses à faire. Du coup, on mène une vie privée très tranquille, sans offrir trop de tentations. » – J. L.F. Bleu Rouge Bres Sedan « ON POSSÈDE un groupe vraiment solidaire. Tout le monde se bat pour le voisin, il y a une entraide énorme. Ici, on sent que chacun veut gagner pour l’autre. Quand je suis arrivé du Havre, tout de suite, les joueurs et le club ont fait en sorte que je me sente à l’aise, que je ne sois pas à l’écart. Ici, personne n’a la grosse tête et tout le monde a envie de se retrouver à l’entraînement, de bosser pour progresser. En plus, le coach (José Mourinho) a un super discours. Il sait motiver tout le monde, il sait ce qu’il faut faire pour améliorer son groupe : il y a des règles de travail précises. On fait beaucoup de vidéo mais on s’occupe surtout de nos propres forces. Et puis, il ne faut pas oublier la qualité des joueurs qui compose notre groupe ! Quand vous possédez des Lampard, Terry ou Drogba… C’est quand même énorme et plus facile pour gagner. Mais je le répète, c’est vraiment un groupe solidaire, qui ne lâche rien, qui veut tout gagner. Cette mentalité qui nous accompagne sur tous les terrains fait véritablement notre force. » – H. P. Jaune Bleu Jaune 2 -1 7 Zebina : « Une mentalité à toute épreuve » À L’IMAGE de la Juve, Chelsea a démarré son Championnat par neuf victoires d’affilée. De quoi assumer ses nouvelles ambitions et viser un deuxième titre consécutif. De quoi, surtout, annihiler d’emblée la concurrence déclarée de Manchester United (à dix points) et d’Arsenal (à onze), même si ces deux-là comptent un match de retard. Les Blues, qui ont aussi vu leur série d’invincibilité en Championnat avec Lille Diarra : « Tous solidaires » Le début de saison de Chelsea LA MÉTÉO Cherbourg JUVENTUS Noir Noir HAMPION du monde 2004 et actuel numéro 1 du squash mondial, Thierry Lincou tente cette semaine à Hongkong d’obtenir un deuxième titre planétaire. Aucun Européen n’a encore accompli cela dans l’histoire de ce sport. Demain, au deuxième tour du tableau final, il affrontera son compatriote Grégory Gaultier, champion d’Europe en titre. Une finale avant la lettre, en somme. Activité longtemps maîtrisée exclusivement par les Anglo-Saxons (Britanniques et Australiens) et les Pakistanais, champions du monde sans interruption de 1979 à 1996, le squash de haut niveau se conjugue désormais en français. Et, par-dessus le marché, « avec passion et inspiration », selon Jahangir Khan, président de la Fédération internationale (WSF), champion du monde indéboulonnable durant une décennie et en conséquence référence absolue de la discipline. Thierry Lincou est aujourd’hui l’un des atouts majeurs du sport français. Grégory Gaultier aspire à le devenir. Pourtant, malgré un bref moment de notoriété lorsqu’il revint de Doha couvert d’or il y a tout juste un an, il est plus ou moins inconnu en son pays. C’est d’autant plus paradoxal que le squash, bien qu’ayant perdu une part du prestige qui fut le sien dans les années 80-90, est loin d’être une activité confidentielle : un peu plus de 200 000 Français la pratiquent, dont un bon dixième est licencié. Il ne faut toutefois pas chercher bien loin pour trouver la raison principale au quasi-anonymat de Lincou : le squash n’étant pas au programme olympique, il ne bénéficie pas de l’exposition médiatique susceptible d’attirer sur lui les regards, ne serait-ce qu’une fois tous les quatre ans. Et, de ce côté-là, le champion du monde français ne peut malheureusement rien attendre dans l’immédiat. Le Comité international olympique ne prévoit pas d’étudier le dossier de candidature déposé par la WSF avant 2009. Pour une intégration, encore hypothétique, aux Jeux de Londres en 2012. Thierry Lincou aura alors trente-cinq ans. S’il s’impose à Hongkong dans les jours à venir, il faudra le célébrer comme il le mérite. Parce que, « olympique » ou pas, c’est un vrai champion. 3 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Lyon, prince d’Europe L’OL réussit un début de saison haut de gamme. Souvent plus fort que certains voisins prestigieux. À l’heure des comparaisons avec les leaders des quatre autres grands Championnats européens, tous déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Lyon n’a pas à rougir. L’équipe n’est devancée que par Chelsea dans notre classement (voir page 2) et croit de plus en plus en ses chances d’aller très loin en Ligue des champions. Diff. — +17 +3 +6 +5 +10 ALLEMAGNE 1. 2. 3. 4. 5. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Bayern Munich . 37 14 12 1 1 31 10 +21 Hambourg ......... 31 14 9 4 1 22 6 +16 Werder Brême . 29 14 9 2 3 39 19 +20 Schalke 04 ....... 25 14 6 7 1 18 10 +8 Hertha Berlin .... 22 14 6 4 4 23 20 +3 ANGLETERRE 1. 2. 3. 4. 5. Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. Chelsea ............ 37 14 12 1 1 33 7 +26 Manchester U. 27 13 8 3 2 21 13 +8 Arsenal ............. 26 13 8 2 3 22 10 +12 Wigan ............... 25 13 8 1 4 16 10 +6 Tottenham ....... 24 14 6 6 2 16 10 +6 ESPAGNE Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. FC Barcelone ... 28 13 8 4 1 34 12 +22 2. Osasuna ............ 28 13 9 1 3 19 13 +6 3. Celta Vigo ......... 23 13 7 2 4 16 14 +2 4. Villarreal ............ 23 13 6 5 2 20 12 +8 5. FC Séville ......... 23 13 6 5 2 13 6 +7 ITALIE sous la menace de poursuivants accrochés à leurs espoirs de titres. La Juve, battue à San Siro par le Milan (1-3), sait que le Scudetto ne se décroche pas sans combattre. Chelsea a bien retenu du calendrier que son mois de décembre démentiel déterminera certainement la fin de sa saison. Une attaque en retrait Le Championnat de France n’offre pas d’adversaires aussi redoutables que la Liga ou la Serie A : cette constatation peut constituer autant une chance qu’une malchance. Lyon semble néanmoins suffisamment mature pour s’éviter le piège de la facilité ou de la suffisance. Un bémol tempère toutefois cette montée en puissance : l’attaque de l’OL semble atone au regard des performances dans ce domaine de ses adversaires potentiels. Avec 1,69 but par match, l’OL reste à la LA QUESTION DU JOUR Lyon est-il au niveau des leaders européens Chelsea, la Juventus, Barcelone et le Bayern ? Pour voter, connectez-vous sur www.lequipe.fr entre 6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au 61008 (0,34 euro + coût d’un SMS). traîne du Barça et de son style ultra offensif (2,61) dans le sillage de son duo Eto’o - Ronaldinho, capable de dynamiter toutes les défenses du monde. Lyon pointe même bien loin derrière le Bayern, quatrième de la liste (2,21). L’OL devra gommer cette faiblesse, d’autant que le recrutement avait été axé sur le pouvoir offensif (Fred, Carew). En dépit d’un parcours sans faute, Lyon affiche aussi la plus mauvaise différence de buts du quintette, et sa défense ne possède pas l’imperméabilité de celle de Chelsea (0,5 but par match en moyenne). Sans le talent exceptionnel de Coupet, l’OL ne vivrait peut-être pas sur son nuage. Au tournant de novembre, Lyon poursuit sa marche en avant, solide à défaut d’être toujours brillant. Mais c’est en avril-mai que se juge une saison, au moment où les défaites signent des condamnations définitives. Les huitièmes de finale de la Ligue des champions devraient donner des premières indications sur les possibilités futures de l’OL. D’autant que la Juve, Chelsea ou le Bayern pourraient se présenter en adversaire potentiel dès février. Des premières indications, rêvent les Lyonnais, certainement pas des dernières… HERVÉ PENOT « Des nerfs de champions » Du Qatar, où il joue toujours à la pointe de l’attaque d’AlRayyan, le Brésilien Sonny Anderson est resté un témoin attentif des exploits de l’OL. Il sent cette année une véritable force qui tire son ancien club vers le haut. Et même s’il a également porté le maillot de Barcelone, il se sent avant tout lyonnais. d’Europe : Chelsea, Milan, Bayern ou Barcelone. Lyon dégage la même puissance que ces clubs là. Et je vais plus loin : l’OL va rester longtemps à ce niveau-là. Parce qu’il a su se structurer sur le terrain et en dehors. – Vous avez porté les deux maillots de Lyon et de Barcelone. Les deux manières d’appréhender la victoire sont-elles très éloignées ? – À Barcelone, la victoire est quelque chose d’historique. Il y a un passé, une habitude qui plaide pour le club. Le Barça a dépassé depuis longtemps l’objectif unique du Championnat. Dès le début de saison, on se focalise sur la Ligue des champions et on met tout en œuvre pour y arriver. Lyon est en train de devenir un petit Barcelone. Après quatre titres, il gère très bien en Championnat et il est passé à autre chose. Avec le projet du président Aulas, les joueurs en place, la mentalité, le travail effectué, Lyon n’a rien à envier au Barça. La seule différence qui les sépare encore, c’est le palmarès. Avantage Barcelone, donc. Mais la marge de progression de Lyon est immense. – Croyez-vous aux chances de victoire de Lyon en finale de la Ligue des champions ? – Lyon peut être l’équipe de l’année. En mieux que Liverpool, que personne n’attendait. Parce que Lyon, pendant la première phase, a marqué les esprits. Contre l’Olympiakos (2-1, 4-1), contre le Real (3-0, 1-1). On les a sentis très forts. Il y a une chose qui ressort de cette équipe : elle ne doute jamais. On se dit, en les voyant, que rien ne peut leur arriver. À la limite, l’adversaire le plus dangereux de Lyon, c’est Lyon. « Si Lyon est en finale de C 1, je serai au Stade de France » – Pourquoi ? – Pour une question de mental. Aujourd’hui, je crois que sur ce plan-là, ils sont champions du monde. Ça ne doute pas, ça ne panique pas, et il n’y a pas d’euphorie non plus. Ils ont des nerfs de champions. Il y a dix ans, battre le Real Madrid aurait été le gr a n d o b je c t if de l a sa i so n . Aujourd’hui, c’est un match de plus dans la saison. Dans le jeu, ils peuvent rivaliser sans problème avec Milan, la Juve, Chelsea ou Barcelone. Quand on les voit jouer, on n’arrive pas à dire : “Leur point faible est là.” Maintenant, est-ce que psychiquement ils peuvent tenir toute une saison avec ce même mental ? On peut se poser la question. Au fond de moi, je reste persuadé qu’ils peuvent encore repousser leurs limites. Et cet état d’esprit peut les conduire jusqu’en finale de la Ligue des champions. – Si vous deviez établir un classement des meilleures équipes européennes, où placeriez-vous Lyon ? – Objectivement, je mets Barcelone en tête. Juste derrière, je place Chelsea et Lyon, ex æquo, et la Juve en quatrième position. Et si je laisse parler mon cœur, je joue Lyon devant tout le monde. S’ils sont champions, je me sentirais autant champion qu’eux. Je ne sais pas encore ce que je ferai le 17 mai prochain, le jour de la finale (C 1), mais si Lyon est présent, je serai dans les tribunes du Stade de France. C’est une certitude. » >> La meilleure occasion de rouler smart. smart fortwo 61 ch passion > 9 500 €* > climatisation > radio CD > toit vitré smart roadster 82 ch > 14 500 €* > climatisation > radio CD > moteur turbo smart forfour 75 ch passion > 10 500 €* > climatisation > radio CD > toit vitré > Nouveau. smart lance Millesime, le label des smart récentes. > Moins de 18 mois > Moins de 25 000 km > 178 points de contrôle > Garantie constructeur 2 ans Millesime Le label des smart récentes Découvrez une large sélection d'offres Millesime sur www.smart-recentes.com - DaimlerChrysler France SIREN 622 044 287 RCS Versailles. France – un signe des temps. Il rêve de signer définitivement sa présence au G 14 par un succès de prestige à Paris après avoir raflé un cinquième titre national d’affilée, une première en France. À l’heure des comptes intermédiaires, Lyon assure l’essentiel et le superflu. Avec onze points d’avance sur Auxerre, il règne sans partage sur ses terres et aborde la suite du Championnat bardé des certitudes que lui confère son nouveau statut. À dire vrai, même en connaissant la thèse évidente de la fragilité des équilibres, on voit mal ce groupe sauter du train avant l’arrêt. Un peu comme Porto, il y a deux saisons, qui survola le Championnat portugais avant d’embrasser la Ligue des champions contre Monaco (3-0). Cette tranquillité d’esprit en Championnat n’est pas donnée à tous ses autres collègues européens. Barcelone (ex aequo avec Osasuna) reste Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. - - - - - - - 1. Juventus Turin . 36 13 12 0 1 29 7 +22 2. AC Milan ........... 31 13 10 1 2 29 13 +16 3. Fiorentina ......... 29 13 9 2 2 28 14 +14 4. Inter Milan ....... 26 13 8 2 3 24 11 +13 5. Livourne ............ 22 13 6 4 3 13 13 0 *Prix indicatifs de véhicules d'occasion immatriculés entre le 01/05/04 et le 31/08/04, selon le stock disponible dans le réseau smart . GUY ROGER MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 PAGE 3 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge La force de l’OL, c’est aussi son collectif. Réveillère, Malouda, Govou, Diarra, Juninho, Caçapa, Cris, Tiago et Carew (de gauche à droite) savourent tous ensemble le but de Cris qui donna la victoire aux Lyonnais face à Rosenborg (1-0), à Trondheim. (Photo Jean-Louis Fel) SONNY ANDERSON fait des Lyonnais ses favoris en C 1. L’ex-avant-centre de l’OL en explique les raisons. « DEPUIS QUE VOUS avez quitté Lyon, avez-vous le sentiment que cette équipe a progressé ? – Ça n’arrête pas. Cette équipe impressionne de plus en plus. On s’est demandé, avec les années, si l’OL allait confirmer. Je crois qu’ils ont largement répondu présent en Championnat de France. Aujourd’hui, cette expérience doit leur permettre d’aller très haut en Europe. Pourquoi pas jusqu’au bout cette année en C 1… – D’après le classement que nous avons réalisé (lire page 2), Lyon, sur la scène européenne, talonne Chelsea et devance Barcelone. Êtes-vous surpris ? – Lyon est incontestablement devenu le grand club français, même si j’ai l’impression que, vu d’ici, au Qatar, une bonne partie de la presse française ne l’admet pas, émet des critiques ou des réserves sur ses qualités. Pour moi, c’est indéniable, Lyon doit être considéré comme l’égal des grands c. — 10 19 10 15 13 Bleu À notre classement des cinq leaders (voir page 2), tous déjà qualifiés pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, le maître de France se place dans le sillage de Chelsea, tenant de la Premier League, battu une fois en Premier League, par Manchester United (0-1) il est vrai. Le groupe de Gérard Houllier devance la Juventus, le FC Barcelone et le Bayern. Comparer Lyon à ces trois grands du football mondial – Chelsea ressemblant plus à l’OL par son éclosion récente – oblige à un effort de mémoire. En 1987, à l’arrivée de Jean-Michel Aulas, jeune chef d’entreprise aux ambitions démesurées, le club naviguait dans les eaux tranquilles de la D 2. On était alors loin de l’armoire aux trophées de ses compagnons d’aujourd’hui, mais le « boss », comme il est surnommé en interne, voit dans le lieu de la finale de la C 1 en mai prochain – le Stade de Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 40 16 12 4 0 27 2. Auxerre 29 16 9 2 5 22 3. Bordeaux 28 16 7 7 2 16 4. Paris-SG 27 16 8 3 5 20 5. Lille 26 16 7 5 4 23 Jaune Rouge Jaune L’OL assure l’essentiel et le superflu FRANCE Noir Bleu Noir LE BALLON D’OR possède des vertus révélatrices. Qui aurait imaginé, il y a peu, un Lyonnais – Juninho, en l’occurrence, seul représentant de la Ligue 1 – à la douzième place du classement de France football ou Michael Essien récolter deux points, peut-être en rappel de ses six premiers mois de 2005 accomplis sous le maillot de l’OL ? Jean-Michel Aulas, président visionnaire, a longtemps couru derrière toutes les formes de consécration qui symboliseraient l’avènement de son club au niveau continental. Ce vote de journalistes influents ne relève pas de l’anecdote : il affirme l’existence du poids grandissant de Lyon en Europe, la naissance d’une force nouvelle. Didier Drogba racontait récemment comment ses copains de Chelsea l’interrogeaient sur ce quadruple champion de France, l’arrivée du phénomène Essien n’étant certainement pas innocente dans cette soudaine curiosité. L’an passé, avant les huitièmes de finale de la Ligue des champions, les entraîneurs étrangers voyaient dans les boys de Paul Le Guen un écueil majeur à éviter. Une saison et un changement de coach plus tard, le respect s’est intensifié. Les chiffres disent cette évolution majeure. Des cinq grands Championnats, Lyon est l’unique formation invaincue, et ce n’est pas une mince performance que de vivre quotidiennement dans la position du chassé. Ce privilège est la preuve d’un état d’esprit hors du commun que souligne un parcours étonnant : cette saison, l’OL a déjà été mené neuf fois au score, toutes compétitions confondues. Le point sur les cinq grands Championnats européens 4 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 4 journée) SLAVIA PRAGUE - MONACO e Si modeste… GROUPE A DEMAIN Slavia Prague (RTC) - Monaco CSKA Sofia (BUL) - V. Stavanger (NOR) Exempt : Hambourg (ALL). Exemplaire depuis qu’il assure l’intérim de Squillaci, François Modesto est devenu, sans le dire, un titulaire potentiel. PRAGUE – facile de briller dans un groupe qui tourne, où tout le monde est en confiance et solidaire, et où les attaquants défendent. » Ne comptez pas sur lui pour se gargariser de ses performances, pour s’extasier sur ce qu’il vient de réussir ou pour crier qu’il mérite mieux que son statut de remplaçant. « Jamais je ne ferai d’histoires de ce genre, prévient-il, ce n’est pas dans ma mentalité et je trouve même cette façon de faire tout à fait ridicule. C’est un manque de correction et de respect vis-à-vis des coéquipiers et du groupe. En plus, je ne me vois pas faire de genre de choses vis-àvis de Squillaci ou de Givet qui, avant d’être coéquipiers, sont des amis qui m’ont super bien accueilli l’an passé. » Une règle de vie, de la part du Corse, qui n’est pas un manque d’ambition. François Modesto veut toujours aller plus haut. Il l’a prouvé, ces dernières années, en quittant son cocon bastiais, à dix-huit ans, pour rejoindre le Calcio et Cagliari, où il a le sentiment d’avoir de notre envoyé spécial LE CHALLENGE ÉTAIT de taille. Il s’agissait, ni plus ni moins, de remplacer pendant quelques semaines Sébastien Squillaci, victime d’un claquage à une cuisse, dans l’axe de la défense monégasque. Au bout d’un mois, François Modesto a brillamment relevé le défi. C’est, en tout cas, l’avis de Francesco Guidolin. « Je suis très satisfait de ce que fait François, indique l’entraîneur italien, et de ce qu’il apporte en défense. Je le connaissais pour l’avoir vu jouer avec Cagliari (il y a évolué de 1999 à 2003, en Serie A puis en Serie B). C’est très bien d’avoir des remplaçants qui se substituent aux blessés de cette façon. C’est important de pouvoir compter sur des joueurs comme lui ou Warmuz. » La dernière partie de la réponse ne laisse guère de doutes. Dans l’esprit de Guidolin, Modesto reste une doublure. Il remplace Squillaci, blessé, au même titre que Warmuz « fait le boulot » en attendant le retour de Flavio Roma. Compte tenu de son rendement de ces dernières semaines et de la qualité de ses matches, Modesto pouvait sans doute espérer mieux. Mais il n’en prend pas ombrage. « Je ne me pose pas ce genre de questions, affirme-t-il. L’an passé, avec Deschamps, il m’est arrivé de jouer dix matches de suite, de tout donner et d’être sorti de l’équipe sans explication. Je sais que j’ai tout à prouver. D’ailleurs, quand on m’a fait venir, les choses étaient claires. “Toto” (Squillaci) et Gaël (Givet) étaient devant moi. Ce sont des internationaux, ils ont joué une finale de Ligue des champions (en 2004). Ce sont des choses qui comptent. » Stade Evzena Rosickeho 18 Svento 4 Monaco 18 Hrdlicka Maurice-Belay Cubilier 20 15 16 Fort 17 23 7 Pitak cap. Vlcek Zikos Adebayor 24 6 Plasil 4 Modesto de Diff. — +1 +2 -1 +1 -3 DÉJÀ JOUÉS Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Strasbourg 7 3 2 1 0 2. AS Rome 4 2 1 1 0 3. Tromso 3 3 1 0 2 4. FC Bâle 3 2 1 0 1 5. É. R. Belgrade. 0 2 0 0 2 p. — 5 3 4 2 2 c. — 1 2 5 3 5 Diff. — +4 +1 -1 -1 -3 STRASBOURG est qualifié. 20 octobre : Viking Stavanger - Monaco, 1-0 ; CSKA Sofia - Hambourg, 0-1. 3 novembre : Hambourg - Viking Stavanger, 2-0 ; Slavia Prague - CSKA Sofia, 4-2. 24 novembre : Monaco - Hambourg, 2-0 ; Viking Stavanger - Slavia Prague, 2-2. RESTENT À JOUER Jeudi 15 décembre : Monaco - CSKA Sofia, Hambourg - Slavia Prague. DÉJÀ JOUÉS 20 octobre : FC Bâle - Strasbourg, 0-2 ; Tromso - AS Rome, 1-2. 3 novembre : Strasbourg - Tromso, 2-0 ; Étoile Rouge Belgrade - FC Bâle, 1-2. 24 novembre : AS Rome - Strasbourg, 1-1 ; Tromso - Étoile Rouge Belgrade, 3-1. RESTENT À JOUER Mercredi 14 décembre : AS Rome FC Bâle, Strasbourg - Étoile Rouge Belgrade. GROUPE F AUJOURD’HUI DEMAIN Bröndby (DAN) - Esp. Barcelone (ESP) Petah-Tikva (ISR) - Lok. Moscou (RUS) Exempt : Palerme (ITA). Levski Sofia (BUL) - Marseille (18 h 30, Paris Première) D. Bucarest (ROU) - CSKA Moscou (RUS) Exempt : Heerenveen (HOL). 1 31 5 Veigneau 3 Evra Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Muslin (26), D. Perez (5), Bernardi (7) ou Sorlin (11), Maoulida (14), Gigliotti (22), Gakpé (34). Entraîneur : F. Guidolin. Absents : Roma (g.) (adducteurs), Gerard (tendon), Kapo, Meriem, Squillaci (cuisse), Chevanton (genou), Lescure (mollet). Suspendus : aucun. Le Slavia a de l’appétit Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Marseille 6 2 2 0 0 2. CSKA Moscou 4 3 1 1 1 3. Levski Sofia 3 2 1 0 1 4. Heerenveen 2 3 0 2 1 5. D. Bucarest 1 2 0 1 1 p. — 3 3 2 0 0 c. — 1 3 2 1 1 Diff. — +2 0 0 -1 -1 MARSEILLE est qualifié. DÉJÀ JOUÉS 19 octobre : Lokomotiv Moscou - Esp. Barcelone, 0-1 ; 20 octobre : Maccabi Petah-Tikva - Palerme, 1-2. 3 novembre : Palerme - Lokomotiv Moscou, 0-0 ; Bröndby - Maccabi Petah-Tikva, 2-0. 23 novembre : Lokomotiv Moscou Bröndby, 4-2 ; 24 novembre : Esp. Barcelone - Palerme, 1-1. DÉJÀ JOUÉS 20 octobre : CSKA Moscou - Marseille, 1-2 ; Dinamo Bucarest - Heerenveen, 0-0. 3 novembre : Heerenveen - CSKA Moscou, 0-0 ; Levski Sofia - Dinamo Bucarest, 1-0. 24 novembre : Marseille - Heerenveen, 1-0 ; CSKA Moscou - Levski Sofia, 2-1. RESTENT À JOUER RESTENT À JOUER Jeudi 15 décembre : Esp. Barcelone Maccabi Petah-Tikva, Palerme - Bröndby. Mercredi 14 décembre : Marseille Dinamo Bucarest, Heerenveen - Levski Sofia. GROUPE C GROUPE G AUJOURD’HUI DEMAIN Sampdoria (ITA) - Hertha Berlin (ALL) St. Bucarest (ROU) - Halmstad (SUE) Exempt : Lens. Rennes - Chakhtior Donetsk (UKR) (20 h 45, Sport +) R. Bucarest (ROU) - PAOK Thess. (GRE) Exempt : VfB Stuttgart (ALL). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. St. Bucararest 4 2 1 1 0 2. Sampdoria 4 2 1 1 0 3. Lens 4 3 1 1 1 4. Hertha Berlin 4 2 1 1 0 5. Halmstad 0 3 0 0 3 p. — 4 3 5 1 1 c. — 0 1 4 0 9 Diff. — +4 +2 +1 +1 -8 p. — 3 3 4 1 0 c. — 0 1 3 3 4 Diff. — +3 +2 +1 -2 -4 DÉJÀ JOUÉS Halmstad est éliminé. DÉJÀ JOUÉS 20 octobre : Steaua Bucarest - Lens, 4-0 ; Halmstad - Hertha Berlin, 0-1. 3 novembre : Lens - Halmstad, 5-0 ; Sampdoria - Steaua Bucarest, 0-0. 24 novembre : Hertha Berlin - Lens, 0-0 ; Halmstad - Sampdoria, 1-3. RESTENT À JOUER Jeudi 15 décembre : Lens - Sampdoria, Hertha Berlin - Steaua Bucarest. GROUPE D 20 octobre : Rennes - VfB Stuttgart, 0-2 ; Chakhtior Donetsk - PAOK Thessalonique, 1-0. 3 novembre : Rapid Bucarest - Rennes, 2-0 ; VfB Stuttgart - Chakhtior Donetsk, 0-2. 24 novembre : PAOK Thessalonique VfB Stuttgart, 1-2 ; Chakhtior Donetsk Rapid Bucarest, 0-1. RESTENT À JOUER Mercredi 14 décembre : PAOK Thessalonique - Rennes, VfB Stuttgart - Rapid Bucarest. GROUPE H AUJOURD’HUI DEMAIN Litex Lovetch (BUL) - AZ Alkmaar (HOL) Gr. Zurich (SUI) - Dniepropetrovsk (UKR) (20 h 45, Eurosport 2) Exempt : Middlesbrough (ANG). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Middlesbrough 7 3 2 1 0 2. Litex Lovetch 6 2 2 0 0 3. AZ Alkmaar 4 2 1 1 0 4. Grasshopper Zur. 0 2 0 0 2 5. Dniepropetrovsk 0 3 0 0 3 Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. R. Bucarest 6 2 2 0 0 2. C. Donetsk 6 3 2 0 1 3. VfB Stuttgart 6 3 2 0 1 4. PAOK Thessal. 0 2 0 0 2 5. Rennes 0 2 0 0 2 p. — 4 4 2 1 1 c. — 0 1 1 3 7 Diff. — +4 +3 +1 -2 -6 Middlesbrough est qualifié. Dniepropetrovsk est éliminé. DÉJÀ JOUÉS 20 octobre : Grasshopper Zurich - Middlesbrough, 0-1 ; Dniepropetrovsk - AZ Alkmaar, 1-2. 3 novembre : Middlesbrough - Dniepropetrovsk, 3-0 ; Litex Lovetch - Grasshopper Zurich, 2-1. 24 novembre : AZ Alkmaar - Middlesbrough, 0-0 ; Dniepropetrovsk - Litex Lovetch, 0-2. RESTENT À JOUER FC Séville (ESP) - Guimaraes (POR) Besiktas (TUR) - Z. St-Pétersb. (RUS) Exempt : Bolton (ANG). Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Z. St-Pétersb. 6 3 2 0 1 2. Bolton 5 3 1 2 0 3. FC Séville 3 2 1 0 1 4. Guimaraes 1 2 0 1 1 5. Besiktas 1 2 0 1 1 p. — 4 3 4 2 1 c. — 3 2 2 3 4 Diff. — +1 +1 +2 -1 -3 DÉJÀ JOUÉS 20 octobre : Besiktas - Bolton, 1-1 ; Zénith Saint-Pétersbourg - Guimaraes, 2-1. 3 novembre : Bolton - Zénith SaintPétersbourg, 1-0 ; FC Séville - Besiktas, 3-0. 24 novembre : Guimaraes - Bolton, 1-1 ; Zénith Saint-Pétersbourg FC Séville, 2-1. RESTENT À JOUER Mercredi 14 décembre : Guimaraes Besiktas, Bolton - FC Séville. Jeudi 15 décembre : AZ Alkmaar - Grasshopper Zurich, Middlesbrough - Litex Lovetch. CALENDRIER PHASE DE POULES (huit groupes de cinq équipes). – 4e journée : aujourd’hui et demain ; 5e journée : mercredi 14 et jeudi 15 décembre. SEIZIÈMES DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les huitièmes de finale vendredi 16 décembre). – Aller : mercredi 15 et jeudi 16 février 2005 ; retour : jeudi 23 février. HUITIÈMES DE FINALE. – Aller : jeudi 9 mars ; retour : mercredi 15 et jeudi 16 mars. QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les demi-finales vendredi 17 mars). – Aller : jeudi 30 mars ; retour : jeudi 6 avril. DEMI-FINALES. – Aller : jeudi 20 avril ; retour : jeudi 27 avril. FINALE. – Mercredi 10 mai à Eindhoven (HOL), Philips Stadion. RÈGLEMENT Les trois premiers de chacun des huit groupes, soit 24 clubs, seront qualifiés pour les seizièmes de finale, où ils seront rejoints par les huit troisièmes de la première phase de la Ligue des champions. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes après les matches de groupe (sachant que chaque équipe ne rencontre les autres qu’une seule fois, avec deux matches à domicile et deux à l’extérieur), le classement sera établi selon les critères suivants : 1. Meilleure différence de buts générale ; 2. Meilleure attaque ; 3. Meilleure attaque à l’extérieur ; 4. Points de coefficient obtenus par l’équipe et son association lors des cinq saisons précédentes. BUTEURS TIRAGE No 65. – On joue sur la 4e journée (phase de poules) de la Coupe de l’UEFA, jusqu’à ce soir, 20 h 30. TIRAGE No 64. – Dix parieurs ont trouvé les quatorze bons résultats. Ils empochent 41 484 chacun pour une mise de 1 . PACTOLE. – Un million d’euros seront proposés aux parieurs en fin de semaine. PAGE 4 1. Cousin (Lens *), 5 buts ; 2. M. Delgado (FC Bâle *) ; Brandao (Chakhtior Donetsk *) ; Daniel Carvalho (CSKA Moscou *) ; Van der Vaart (Hambourg *) ; Loskov (Lokomotiv Moscou *) ; Golan (Maccabi Petach-Tikva *) ; Pitak (Slavia Prague *) ; Kanouté (FC Séville *), 4 buts ; 10. Novakovic (Litex Lovetch *) ; Adebayor (Monaco *) ; Vagner Love (CSKA Moscou *) ; Radonjic (Partizan Belgrade) ; Dica, Iacob (Steaua Bucarest *) ; Vicek (Slavia Prague *) ; Ljuboja (VfB Stuttgart) ; Ärst (Tromsö), 3 buts ; etc. * Clubs participant à la phase de poules. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge HORMIS JEUNECHAMP (ligaments d’un genou), Laszlo Bölöni peut enfin compter sur l’essentiel de ses forces. Il récupère notamment son gardien international suédois Isaksson, qui a repris l’entraînement lundi et a eu droit à une séance légèrement raccourcie hier. Il devrait cependant retrouver la pelouse demain. Dernier entraînement, ce matin à huis clos route de Lorient, alors que le Chakhtior Donetsk s’entraînera à 19 heures. – J.-D. C. L’équipe probable : Isaksson – Mbia, Ouaddou, Adai lton (ou J. Faty), Edman – É. Didot, Y. Gourcuff – Utaka, Källström, Monterrubio – Frei. Diff. — +1 +1 +1 0 -3 Bleu LES MARSEILLAIS SONT ARRIVÉS dès hier soir à Sofia, où ils affronteront le Levski demain. Déjà qualifiés, les Phocéens chercheront simplement à assurer la première place du groupe. Mais Jean Fernandez en profitera pour faire tourner son effectif et laisser au repos des joueurscomme Oruma et Ribéry. Dans quelle proportion ? Il semble encore hésiter. Les changements par rapport à la rencontre gagnée face à Monaco (2-1), dimanche au Vélodrome, devraient cependant être considérables. Première certitude : Sabri Lamouchi ne jouera pas. Le milieu de terrain a en effet ressenti une légère douleur derrière une cuisse et a passé une échographie, hier matin, qui a révélé une petite lésion musculaire. Il n’a pas effectué le déplacement. « Mais il devrait pouvoir postuler pour le match à Nancy, dimanche », affirme Fernandez. L’équipe possible : Barthez – Ferreira, Meïté, Andre Luis, Nakata – Delfim, Cana, Nasri – Niang ou Koke, Gimenez, Mendoza. – S. Ta. Presque au complet c. — 2 3 1 4 4 Jaune Rouge Jaune Lamouchi est resté à Marseille RENNES CHAKHTIOR DONETSK (demain, 20 h 45) p. — 3 4 2 4 1 Noir Bleu Noir FORT DE SES QUATORZE TITRES DE CHAMPION et de ses trois Coupes nationales, le Slavia Prague court encore après la reconnaissance internationale. Pourtant, il a plusieurs fois croisé la route de clubs français, notamment en 1996 où, après avoir battu Lens en huitième de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0, 0-1), s’était incliné, avec Smicer et Bejbl notamment, face au Bordeaux de Zidane, Dugarry et Lizarazu en demie (0-1, 0-1). Plus tard, c’est Nice qui subit la loi du club tchèque en huitième de la C 3 en 1998 (2-2, 1-1). En fait, depuis douze saisons, l’équipe n’a jamais raté une qualification européenne. Cette année, sans stars ni internationaux, elle convoite la tête du groupe. C’est en tout cas le souhait de l’entraîneur, Karel Jarolim. Sur la pelouse, le patron s’appelle Karel Pitak (26 ans), associé notamment à des jeunes comme Svento (20 ans), meilleur buteur du club cette saison. « Les uns ont faim et les autres ont de grosses ambitions », lâche Jarolim dans un français impeccable, appris lorsqu’il était joueur à Rouen et Amiens à la fin des années 80, puis comme entraîneur-adjoint à Strasbourg (de 2001 à 2003). L’appétit et les dents longues du Slavia lui ont récemment permis de décrocher deux nuls à l’extérieur dans les toutes dernières minutes : chez les Norvégiens de Stavanger (2-2) et à Liberec (3-3), leader du Championnat tchèque. Serein, Jarolim va quand même visionner Marseille-Monaco (2-1). « Sur le papier, dit-il, les Monégasques sont favoris du groupe, avec Hambourg. Même si un nul ne serait pas une très mauvaise affaire, on joue à la maison et, à la maison, on se doit de gagner. » – P. B. et J.-P. Riv. LEVSKI SOFIA - MARSEILLE (demain, 18 h 30) Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Palerme 5 3 1 2 0 2. Lok. Moscou 4 3 1 1 1 3. Esp. Barcelone 4 2 1 1 0 4. Bröndby 3 2 1 0 1 5. M. Petah-Tikva 0 2 0 0 2 Warmu Warm muz u 11 Sorlin ou 32 Bernardi (7) Givet cap. Svec Remplaçants : Slavik (g.) (30), Holenak (11), I. Kovac (12), Latka (6), Gedeon (14), Zboncak (21), Pesir (25) ou Victorino (33). Entraîneur : K. Jarolim. Absents : aucun. Suspendus : aucun. François Modesto ne le dira pas, mais son statut a sans doute évolué. Appelé par Francesco Guidolin pour remplacer Sébastien Squillaci, le remplaçant monégasque a élevé son niveau de jeu et parfaitement assuré l’intérim. (Photo Franck Nataf) c. — 2 4 4 1 5 GROUPE B – Il gagne à Prague contre le Slavia et que CSKA Sofia - Viking Stavanger se termine par un match nul. 28 Suchy Krajcik MONACO QUALIFIÉ SI... 28 22 19 p. — 3 6 3 2 2 É.R. Belgrade (SEM) - AS Rome (ITA) FC Bâle (SUI) - Tromso (NOR) Exempt : Strasbourg. JEAN-PIERRE RIVAIS Arbitre : M. Corpodean (ROU) L. Jarolim Hubachek a Kozac KKozacik ozac énormément progressé. Il l’a encore montré en rejoignant Monaco, alors qu’il avait tous ses repères en Sardaigne. Et son discours le souligne : « Je ne revendique pas une place de titulaire, mais je ne revendique pas non plus une place sur le banc. Mon but, c’est de me taire et de bosser. De progresser et de faire de bons matches, de placer l’entraîneur devant un cas de conscience et de l’obliger à réfléchir quand il aura tout le monde à disposition et qu’il devra faire des choix. » Cela ne devrait pas tarder car Sébastien Squillaci, en nets progrès physiques, a repris récemment avec le groupe. Il n’est pas à Prague, où l’ASM joue ce soir en Coupe de l’UEFA, mais il pourrait à nouveau frapper à la porte de l’équipe dès la fin de semaine. Classement Pts J. G. N. P. — — — — — 1. Hambourg 6 3 2 0 1 2. Slavia Prague 4 2 1 1 0 3. Viking Sta. 4 3 1 1 1 4. Monaco 3 2 1 0 1 5. CSKA Sofia 0 2 0 0 2 20 : 45 Slavia Prague « Squillaci et Givet sont des amis avant tout » Sans doute, mais, depuis, Modesto a peut-être réduit la distance qui le séparait de ses coéquipiers. Auteur de grosses performances depuis qu’il est devenu titulaire, intraitable en défense et souvent dangereux en attaque, il se pose forcément en candidat, même s’il ne cherche pas une seconde à tirer la couverture à lui : « C’est vrai que je suis content de ce que j’ai fait, je ne vais pas dire le contraire. J’ai le sentiment d’avoir été bon, mais je suis comme tout le monde, je dépends de l’équipe. Et là, c’est toute l’équipe qui s’est bougé le c… Si elle ne marchait pas, je ne marcherais pas non plus. C’est plus GROUPE E AUJOURD’HUI 5 Bleu Rouge Noir Jaune Mais qui a gagné le prix du service financier le plus innovant de l’année ? Bourse “Esprit Ecureuil”, c’est un conseil personnalisé et 9 questions pour une proposition d’investissement sur mesure. Et pour 12 euros par an, la Caisse d’Epargne vous offre la sérénité en plus. 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Noir Noir Bourse “Esprit Ecureuil” 6 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL Di Tommaso était si jeune… Âgé de seulement vingt-six ans, le latéral gauche d’Utrecht, qui a évolué à Monaco et à Sedan, s’est éteint hier matin. DAVID DI TOMMASO, défenseur au FC Utrecht (Pays-Bas) s’est éteint hier matin, à vingt-six ans, victime d’un malaise vers 8 heures du matin. Sa femme, Audrey, a prévenu les secours mais ils n’ont pas réussi à le ranimer. « Les circonstances de son décès sont inconnues », a indiqué le club néerlandais. Selon toute vraisemblance, il ne s’agirait pas d’une crise cardiaque. Un électrocardiogramme a été pratiqué et n’aurait rien décelé d’anormal. Une autopsie devrait d’ailleurs être réalisée dans les prochaines 48 heures. L’entourage du joueur, formé à Monaco avant de rejoindre Sedan (de janvier 2001 à juillet 2004), avançait hier soir une possible rupture d’anévrisme. « Nous ignorons absolument tout des causes du décès. Mais nous sommes sûrs d’une chose : il ne se dopait pas », a rapidement précisé un porte-parole du FC Utrecht. Lundi soir, le joueur, père d’un petit garçon de deux ans (Noah) était allé dîner au restaurant avec son épouse pour fêter un anniversaire : les neuf ans de leur rencontre. David Di Tommaso s’est couché tôt car il ne se sentait pas bien. Il pensait avoir trop mangé... « Il était pourtant en pleine Bouleversé, le club néerlandais a d’ailleurs obtenu le report de son prochain match de Championnat, prévu samedi contre Willem II. Demain soir, entre 21 et 22 heures, les portes du stade Galgenwaard s’ouvriront et les fans pourront rendre hommage à un joueur qu’ils appréciaient énormément. La saison dernière, pour sa première année, ils l’avaient élu meilleur joueur du club. Depuis l’ouverture du Championnat, il avait disputé treize rencontres et inscrit un but. Un registre de condoléances, ouvert par le FC Utrecht sur son site Internet , rece ns a it d éjà pl us de 10 000 messages de sympathie hier en milieu d’après-midi. À Sedan, où il a joué plus de trois ans, l’émotion est aussi très forte. Vendredi, en l’église de Bazeilles, les dirigeants et joueurs ardennais ont prévu de se recueillir. Les obsèques du joueur auront lieu plus tard, à Échirolles (Isère), quand tous les examens seront achevés. GUILLAUME DUFY (avec D. D. et P. R.) CES DERNIÈRES ANNÉES, treize joueurs professionnels ont trouvé la mort de manière prématurée. On citera, parmi eux, le milieu de terrain bordelais Omar Sahnoun, victime, à 24 ans, d’une crise cardiaque à l’entraînement en 1980, le Camerounais Marc-Vivien Foé, décédé en 2003 sur le terrain du stade Gerland, à 28 ans, lors d’un match de Coupe des Confédérations Cameroun-Colombie, et le Hongrois de Benfica, Miklos Feher, 24 ans, mort lui aussi sur le terrain. Les autopsies ont souvent révélé que ces joueurs soufraient d’anomalies cardiaques. EN DIRECT DE LA LIGUE 1 PARIS-SG besoin de s’étalonner en devenant numéro 1. Il a très bien répondu à notre attente, progressant à vitesse grand V. Sa confiance rayonnait sur l’équipe. À l’entraînement, les gars l’avait surnommé le Mur », se remémore Alain Ravera, son ex-coach. « Avec les autres joueurs, se souvient Samuel Allegro, son ex-coéquipier aujourd’hui castelroussin, nous étions impressionnés. On se disait qu’avec le gardien qu’on avait, on pouvait voyager. » L’estime et la confiance de Correa Bracigliano est persuadé qu’une saison réussie dans la Bresse lui facilitera l’accès à la cage nancéienne. Mais Moussa Bezaz, qui remplace Francis Smerecki, veut un gardien expérimenté pour remplacer Laquait. Laurent Weber est recruté, Bracigliano est prié de prendre la direction de l’Anjou : « Je me suis dit que Nancy ne me donnerait jamais ma chance en L 2 et que, pour atteindre ce niveau, je n’avais pas le choix, il fallait que je monte avec mon nouveau club. » Si Angers atteint son objectif à la fin de cette saison-là, « Genna » est, lui, obligé de revenir à Nancy, en traînant les pieds : « On m’a demandé de rentrer d’Angers. C’était un drame. Avec le SCO, nous accédions à la L 2. Je revenais à Nancy comme doublure. Franchement, si quelqu’un m’avait dit à ce moment-là que je serais capitaine de l’ASNL en L 1 deux ans plus tard… » Le 20 décembre 2003, dans le vestiaire de Marcel-Picot, alors que Nancy vient de se faire tordre par Caen (0-2), Pablo Correa annonce enfin à Bracigliano qu’il aura sa chance après la trêve, à Saint-Étienne donc. À six mois de la fin de son contrat, le gardien annule surle-champ son opération du pied prévue le lendemain. Pas question de rater la première perche que l’ASNL lui tend. Depuis, Bracigliano n’est plus sorti de l’équipe. « Il fallait au moins l’essayer avant de le laisser partir », estime aujourd’hui Correa. L’entraîneur nancéien n’aime pas encenser ses joueurs. Mais l’estime et la confiance qu’il accorde à son gardien ne font aucun doute. Laurent Dufresne parti cet été à Valenciennes, c’est à « Genna » qu’il a confié le brassard, plutôt qu’à un joueur plus mûr, comme Emmanuel Duchemin ou Frédéric Biancalani. Les dirigeants ont compris qu’ils tenaient assurément l’un des meilleurs gardiens du Championnat. Le mois dernier, ils l’ont donc fait prolonger jusqu’en 2010. Quand il a paraphé cet avantageux contrat, Bracigliano n’a éprouvé aucun sentiment de revanche. « Je suis très croyant, assure-t-il. Avoir la rage contre quelqu’un me dépasse. Simplement, on a voulu me faire croire que je n’y arriverais pas et ça a renforcé chez moi l’idée de vouloir y arriver. » Fier de ses racines, Bracigliano n’a pas de modèles mais est attiré par l’école italienne, « celle de l’efficacité ». « Quand j’entre sur le terrain, depuis toujours, c’est pour ne pas prendre de but. » Après une moitié de saison au plus haut niveau, il a fait les comptes : « Il y a des différences entre le National et la L 2, entre la L 2 et la L 1. Mais la plus grande différence est médiatique. Ce n’est que ma première saison et je ne veux pas me prendre pour ce que je ne suis pas. Je peux progresser dans BORDEAUX Gennaro Bracigliano (Nancy) 25 ans, né le 1err mars 1980 à Forbach (Moselle). 1,83 m, 80 kg. Gardien. Chamakh (genou) ne s’est toujours pas entraîné mais pourrait reprendre aujourd’hui. Smicer (genou) et Cheyrou (cheville) sont aux soins. – L. L. LE MANS Ekosuehi (genou) n’ira pas à Monaco. Matsui (cheville) a été ménagé. – C. L. LILLE Clubs : Nancy (jusqu’en 2001), Louhans-Cuiseaux (N, 2001-2002), Angers (N, 2002-2003), Nancy (depuis 2003). tous les domaines. J’ai une marge énorme. Je prends tout ce qu’il y a de bon chez les autres gardiens. Je suis ambitieux. À l’heure du bilan, je sais qu’il manquera quelque chose. » Les lumières de la L 1 ne l’ont assurément pas changé. Quand la plupart des joueurs réclament des incitations, lui paye des abonnements pour permettre à toute sa famille, et elle est nombreuse, de le voir évoluer à Picot. « Genna » n’a pas oublié que son père et son grand-père descendaient à la mine : « Je ne suis pas devenu pro comme ça, sur un coup de tête. À l’école, quand on me demandait ce que je voulais faire, je répondais : “footballeur professionnel, comme mon oncle”. Vincent, c’était notre fierté. Il rendait tout le monde heureux. Comme lui, ma joie, c’est de voir tous les membres de la famille heureux. » RAPHAËL RAYMOND Seul Debuchy (cheville) ne s’entraîne pas. Gygax (clavicule), Odemwingie (cheville), Fauvergue (adducteurs) et Plestan (voûte plantaire) ont repris la course. Dumont devrait pouvoir rejouer dimanche en réserve. – M. B. LYON Diatta (pied) a couru. Carew et Fred se sont entraînés normalement. Berthod (déchirure cuisse gauche) a rejoint Abidal à l’infirmerie. Cris (tibia) a quitté la séance en cours de route mais n’a rien de grave. – C. C. NANCY Lassissi (adducteurs) est à l’arrêt. Kroupi (adducteurs) et Curbelo (cheville) sont toujours aux soins et ne joueront pas contre l’OM. – R. R. SOCHAUX Brunel a repris avec le groupe. Erding, Ilan, Potillon et Kader suivent une reprise personnalisée. Daf a été gêné par une infection à un ongle. – O. D. STRASBOURG Après six semaines d’indisponibilité (fracture d’un métatarse) Haggui a retrouvé le terrain et pourrait faire partie du groupe contre Sochaux. Pagis (hanche) a passé une échographie hier, il consultera aujourd’hui un ostéopathe et reste très incertain pour samedi. Kanté (adducteurs) et R. Faty (mollet) passeront aujourd’hui une IRM. Ils sont tous deux forfait. - M.K. SÉCURITÉ TROYES Une nouvelle étape franchie Jaziri (ischio-jambiers), Drouin (quadriceps) et Boucansaud (douleurs dorsales) ont trottiné et semblent sur la voie de la guérison. Tourenne sera suspendu à Ajaccio. – J.-P. K. L’interdiction administrative de stade pour les hooligans a été votée en première lecture à l’Assemblée. PAR 373 VOIX POUR et 27 contre, les députés ont voté, hier, par une forte majorité l’adoption de la loi antiterroriste et, avec elle, un amendement destiné à lutter contre le désordre autour et dans les stades. Rédigé par Jean-Christophe Baguet, député UDF des Hauts-de-Seine, département sur lequel mord le Parc des Princes, théâtre de violences à répétition, ce texte fixe le cadre qui permet désormais à un préfet d’interdire de stade et des alentours « une personne (qui) constitue une menace pour l’ordre public ». Cette mesure devra être motivée et ne pas excéder une durée de trois mois. Réclamée par la Ligue et les clubs, elle vient s’ajouter à un arsenal déjà important. La loi Alliot-Marie du 6 décembre 1993 avait défini un ensemble d’infractions répréhensibles à l’intérieur des stades ainsi que les peines assorties. En 2003, lors de son premier passage au ministère de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait complété ce dispositif par de nouvelles mesures qui ne se sont pas révélées pleinement efficaces. Tout simplement parce que les listes des interdits de stades ne remontent pas toujours au club, parce que les juges ne prononcent pas toujours l’obligation de pointer pendant les matches, enfin, il faut bien le dire, parce que les fauteurs de troubles se sont adaptés pour notamment échapper aux caméras de vidéosurveillance. En 2003, Nicolas Sarkozy avait fait sa réputation d’homme à poigne en s’attaquant à la violence, à commencer par celle qui gangrène les matches de football hautement médiatisés. Il est revenu rechercher du crédit sur ce terrain avant même l’embrasement de certaines banlieues. La présence d’un tel amendement dans une loi antiterroriste ne constitue pas une surprise. Cette technique courante du « cavalier parlementaire » permet de gagner du temps. La preuve, le texte a été adopté alors que la rédaction et l’examen d’un nouvel article de loi aurait demandé des mois. En l’occurrence, le choix de l’amendement présente un autre avantage : celui d’échapper pour l’heure à un éventuel rejet du Conseil constitutionnel. Car ce texte a suscité de vives réactions de la part des magistrats. « Interdire quelqu’un de stade, c’est une restriction de ses libertés qui ne peut être ordonnée que sous le contrôle d’un juge », commentait Agnès Herzog, la présidente du Syndicat de la magistrature, dès la première annonce des intentions du ministre, fin octobre. Il faut se souvenir que l’idée d’une interdiction administrative n’est pas une nouveauté. Elle devait figurer dans le projet de loi sur la prévention de la délinquance que devait présenter début 2005 le ministre de l’Intérieur de l’époque, Dominique de Villepin, devenu Premier ministre. C’était une des mesures concrètes présentées en décembre 2004 (L’Équipe du 18 décembre) par les ministres des Sports, de l’Intérieur et de la Justice en conclusion d’un travail de concertation sur la sécurité. Le premier, Jean-François Lamour, toujours en place, avait même préconisé l’arrêt pur et simple de la rencontre par l’arbitre en cas de bagarres ou de débordements. Seul problème, présentée ainsi, l’interdiction administrative de stade n’aurait pas résisté à l’examen du Conseil constitutionnel. L’amendement a réglé le problème, mais tout reste à faire. Ce texte ne devrait pas subir de modification par le Sénat après le 15 décembre (le 16 ou 17). Mais la rédaction du décret d’application, qui définit la pratique en détails, risque de prendre de longs mois. MARC CHEVRIER PAGE 6 Classement Pts J. G. N. P. p. — — — — — — 1. Lyon 40 16 12 4 0 27 2. Auxerre 29 16 9 2 5 22 3. Bordeaux 28 16 7 7 2 16 4. Paris-SG 27 16 8 3 5 20 5. Lille 26 16 7 5 4 23 6. Lens 25 16 5 10 1 23 7. Saint-Étienne 25 16 6 7 3 16 8. Monaco 24 16 7 3 6 16 9. Marseille 24 16 7 3 6 18 10. Rennes 23 16 7 2 7 20 11. Le Mans 22 16 6 4 6 16 12. Nantes 21 16 6 3 7 18 13. Nancy 20 16 6 2 8 17 14. Nice 19 16 4 7 5 12 15. Sochaux 19 16 5 4 7 10 16. Toulouse 18 16 5 3 8 14 17. Troyes 15 16 3 6 7 13 18. AC Ajaccio 12 16 2 6 8 9 19. Metz 9 16 1 6 9 7 20. Strasbourg 7 16 0 7 9 8 c. — 10 19 10 15 13 13 10 13 20 27 12 16 13 15 15 20 20 20 24 20 Diff. — +17 +3 +6 +5 +10 +10 +6 +3 -2 -7 +4 +2 +4 -3 -5 -6 -7 -11 -17 -12 était déjà intéressé, l’ancien Parisien âgé de trente ans n’est plus très populaire dans son club. Le limogeage d’Alain Perrin n’a pas arrangé sa situation et il a même été écarté du groupe le week-end dernier. Un retour en France est envisageable. Même si Pape Diouf, président de l’OM et ancien agent AFFAIRE DES PARIS TRUQUÉS : PREMIÈRES AUDITIONS. – Une semaine après la plainte collective des joueurs messins pour « tentative de corruption active ou passive » et la plainte du FC Metz sur le match Metz-Lyon du 22 octobre, l’enquête a commencé. Lundi, la police judiciaire a entendu les dirigeants messins. Demain, ce serait au tour des joueurs d’être interrogés. En Belgique, où d’autres enquêtes viennent d’être diligentées sur plusieurs matches ayant fait l’objet de paris douteux, Josef Colpin, le substitut du procureur, chargé de la communication au parquet de Bruxelles, a précisé hier que « à l’heure actuelle, nous ne voyons pas de lien entre les dossiers traités en Belgique et ce qui pourrait se passer en France ». À la suite des révélations de notre journal sur la tentative de corruption portant sur le match Metz-Lyon (0-4, le 20 novembre), l’avocat des joueurs messins, Me Jean-Damien Vicq, avait déclaré qu’il n’excluait pas « l’hypothèse » d’un lien avec les affaires belges. – M. Ch. LA JUVENTUS SUIT GALLAS. – Déjà sollicité par le FC Barcelone cet été, William Gallas intéresse également la Juventus de Turin, qui le suit désormais depuis plusieurs semaines. Après avoir catégoriquement refusé l’idée d’un départ du défenseur international français durant l’intersaison, José Mourinho, son entraîneur à Chelsea, avait souhaité que l’ancien Marseillais prolonge son contrat. Mais les négociations entre le joueur et les dirigeants londoniens n’avaient pas abouti. Si le contrat de Gallas expire donc toujours en juin 2007, le défenseur des Bleus pourrait être libéré dès la fin de la saison, en vertu des nouveaux règlements FIFA, contre une somme fixée par la Fédération internationale et largement inférieure au marché. Après avoir commencé la saison dans l’axe, Gallas évolue à nouveau au poste de latéral. – S. Ta. SEMAK RESTE À PARIS POUR L’INSTANT. – Plus convoqué dans le groupe des seize par Laurent Fournier depuis quelques semaines, Sergueï Semak s’interroge sur son avenir. « J’ai rencontré le directeur sportif (Jean-Michel Moutier) et il m’a répété que j’étais toujours sous contrat et donc toujours parisien », a déclaré Semak, hier. Il aimerait rester à Paris où ses enfants sont scolarisés, mais dit : « On verra au mercato. Si je ne joue toujours pas, je demanderai à mon agent de me trouver un club. » – D. D. DORTMUND PREND CONTACT AVEC FREI. – Les dirigeants de Dortmund ont pris contact ces derniers jours avec l’attaquant rennais Alexander Frei. « C’est un joueur que nous suivons depuis longtemps, a déclaré Reinhard Rauball, le président du Borussia. Le problème, c’est que son contrat n’expire qu’en 2007. Mais nous allons discuter avec son agent et son club et voir ce qui est possible. » Le club allemand, sixième en Bundesliga, veut faire venir l’international suisse soit en l’achetant, soit sous forme de prêt dès le prochain mercato en janvier. Le club de la Ruhr doit compenser les longues absences de Jan Koller et de Lars Ricken (rupture des ligaments croisés d’un genou pour les deux). – A. Me. FRAU VA-T-IL RESTER À LYON ? – Faute qu’un accord se dessine entre Lens et Lyon concernant à la fois le prix de la location du joueur pour le premier semestre 2006 (500 000 euros ?) et le règlement de ses salaires par Lens durant cette période, les chances de Pierre-Alain Frau de rejoindre le Pas-de-Calais semblent s’amenuiser. Frau pourrait donc rester à Lyon. – C. C. DOPAGE : ABEL XAVIER FAIT APPEL. – Suspendu dix-huit mois par l’UEFA pour un contrôle positif à un stéroïde anabolisant, Abel Xavier a décidé de faire appel de sa sanction. Le défenseur portugais de Middlesbrough a été contrôlé positif le 29 septembre, lors d’une rencontre de C 3 contre le club grec de Xanthi (0-0). SAINT-ÉTIENNE - LYON À GUICHETS FERMÉS. – Programmé le 11 décembre à 21 heures, ASSE-OL se déroulera à guichets fermés : les 35 000 places de Geoffroy-Guichard ont trouvé preneurs en moins de 48 heures. Après Marseille, Auxerre et Bordeaux, ce sera la quatrième fois de suite que le Chaudron fera le plein. La moyenne de spectateurs à Saint-Étienne depuis le début de saison est, avant la tenue du derby, d’ores et déjà supérieure à 30 000. – J.-Y. D. LE PRÉSIDENT DU BEITAR ENTENDU PAR LA POLICE. – Arcadi Gaydamak, président du Beitar Jérusalem, qui vient d’engager Luis Fernandez comme entraîneur, a été entendu lundi par la police israélienne, et sa maison a été perquisitionnée. La police agissait dans le cadre d’une enquête sur la principale banque israélienne. Déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt international depuis 2002, le milliardaire d’origine russe est soupçonné d’avoir blanchi une cinquantaine de millions d’euros. AGENDA DEMAIN COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 4e journée, suite) Voir page 4. VENDREDI 2 DÉCEMBRE LIGUE 2 (18e journée) 20 H 30 Amiens (9) - Lorient (4) Brest (10) - Grenoble (7) Châteauroux (6) - Caen (8) Créteil (5) - Dijon (14) Guingamp (19) - Clermont (18) Laval (15) - Sète (20) Montpellier (17) - Gueugnon (13) Reims (12) - Istres (16) NATIONAL (18e journée, matches avancés) SAMEDI 3 DÉCEMBRE LIGUE 1 (17e journée) 17 H 15 Lyon (1) - Paris-SG (4) (Canal +) 20 HEURES AC Ajaccio (18) - Troyes (17) Auxerre (2) - Nantes (12) Bordeaux (3) - Lille (5) Metz (19) - Toulouse (16) Monaco (8) - Le Mans (11) Strasbourg (20) - Sochaux (15) (ces six matches sur Foot +) NATIONAL (18e journée, suite) du joueur, compare « l’arrivée de Laurent à un éternel serpent de mer », l’hypothèse d’un prêt est bien à l’étude. Si l’affaire prenait forme, il resterait alors à savoir si l’OM et Newcastle pourraient s’entendre sur la proportion du salaire que chacun des deux clubs prendrait en charge. – V. D. et S. Ta. DIMANCHE 4 DÉCEMBRE LIGUE 1 (17e journée, matches décalés) 18 HEURES Rennes (10) - Nice (14) (Canal + Sport) Nancy (13) - Marseille (9) (Foot +) 21 HEURES Lens (6) - Saint-Étienne (7) (Canal +) LIGUE 2 (18e journée, match décalé) 15 H 45 Valenciennes (1) - Sedan (2) (Eurosport) LUNDI 5 DÉCEMBRE LIGUE 2 (18e journée, match décalé) 20 H 30 Le Havre (11) - Bastia (3) (Eurosport) MARDI 6 DÉCEMBRE LIGUE DES CHAMPIONS (1re phase, 6e et dernière journée) 20 H 45 Lyon - Rosenborg (NOR) (Canal +) MERCREDI 7 DÉCEMBRE LIGUE DES CHAMPIONS (1re phase, 6e et dernière journée, suite) 20 H 45 Villarreal (ESP) - Lille (TF 1) ANGLETERRE (17e journée, match avancé). – AUJOURD’HUI : Sunderland (20) - Liverpool (7). ANGLETERRE (Coupe de la Ligue, 8es de finale). – HIER : ARSENAL - Reading (D 2), 3-0 ; DONCASTER(D 3) - Aston Villa, 3-0 ; Millwall (D 2) - BIRMINGHAM, 2-2, a.p. (3-4 a.t.b.). AUJOURD’HUI : Bolton - Leicester (D 2), Charlton - Blackburn, Manchester U. - West Bromwich, Middlesbrough - Crystal Palace (D 2), Wigan - Newcastle. ESPAGNE (Coupe, 4e tour, matches décalés). – AUJOURD’HUI : Alcoyano (D 3) - Atl. Madrid, Xerez (D 2) Saragosse. ITALIE (Coupe, 8es de finale aller). – HIER : AC Milan - Brescia (D 2), 3-1. AUJOURD’HUI : Atalanta (D 2) Udinese, Parme - Inter Milan (21 heures, Canal + Sport). DEMAIN : Fiorentina Juventus Turin. MERCREDI 7 DÉCEMBRE: Bari (D 2) - Palerme.JEUDI 8 DÉCEMBRE : Lazio Rome Cittadella, Cagliari - Sampdoria, Naples (D 3) - AS Rome. PAYS-BAS (13e journée, matches en retard). – HIER : Vitesse Arnhem Waalwijk, 4-2. AUJOURD’HUI : NAC Breda (11) - Groningue (10), NEC Nimègue (9) - Willem II (17), Twente (13) Sparta Rotterdam (15). À l’issue de ce match, Vitesse Arnhem est quatrième avec 23 points et Waalwijk cinquième avec 23 points. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Le gardien nancéien a dû batailler avant que son club formateur ne lui donne sa chance. Il en est désormais le capitaine incontesté. Si les dirigeants marseillais cherchent en priorité un attaquant axial, ils souhaitent également se renforcer depuis longtemps sur le côté gauche du milieu de terrain et viennent à nouveau de discuter de l’opportunité d’enrôler Laurent Robert. Prêté cet été par Newcastle à Portsmouth alors que Marseille Bleu Rouge Jaune Victime d’une dissension du long adducteur de la cuisse gauche face à Lens (3-4), Édouard Cissé devra observer un repos de trois semaines. Vikash Dhorasoo (béquille à la cuisse droite) s’est contenté de soins. Il devrait reprendre l’entraînement aujourd’hui ou demain au plus tard. – D. D. L’OM s’intéresse à Robert Jaune Cissé out trois semaines Noir Bleu Noir Bracigliano a forcé le respect AU MOMENT DE PARTIR, Gennaro Bracigliano rappela qu’il ne fallait « surtout pas trop » l’« encenser ». Dans cette recommandation, un peu de superstition, beaucoup de modestie. « Ça ne me dérange pas de parler mais parler de moi me dérange », explique le capitaine de l’ASNL. Ce ne sont pas seulement des mots : en début de saison, il refusa qu’une équipe de Téléfoot suive un match en compagnie de sa famille, « pour la protéger », s’excuse-t-il. Bracigliano a gardé des plaisirs simples. Il n’est pas rare de le croiser en train de refaire le match avec ses coéquipiers et les supporters, une bonne heure après une rencontre à Picot. Comme s’il voulait ne pas perdre une miette de sa nouvelle vie. Le neveu de Vincent, milieu de terrain vedette du FC Metz des années 80, joue en L 1 et c’est presque un petit miracle. Entre le gardien et son club formateur, rien ne fut en effet vraiment simple avant que Pablo Correa, l’entraîneur nancéien, ne décide de le lancer à Saint-Étienne (0-0), le 10 janvier 2004. Repéré en 1996 par Patrick Gabriel et Rachid Maatar à L’Hôpital, un des clubs phares du bassin houiller (la région de Forbach), Bracigliano intègre le centre de formation nancéien et est appelé la saison suivante en équipe de France des 18 ans. Doublure de Bertrand Laquait (1999-2001), il file à Louhans-Cuiseaux, en National, pour obtenir du temps de jeu. « À Nancy, Gennaro était dans un cocon doré. Il avait Escudé : « Il n’avait aucun souci de santé » Des décès prématurés NANCY de notre correspondant permanent bons contacts, on se retrouvait parfois à Nantes, même si on le faisait moins depuis qu’il était parti aux Pays-Bas. C’était le premier à déconner, il était bon vivant. Je vais voir ce que je peux faire pour sa famille. » Marc-Antoine Fortune était lui aussi très choqué. L’ancien attaquant de Lille évolue au FC Utrecht et habite juste au-dessus de l’appartement des Di Tommaso. Sa disparition brutale rappelle celles du Camerounais Marc-Vivien Foé (en juin 2003) et du Hongrois Miklos Feher (en janvier 2004), qui avaient succombé en plein match (voir cidessous). Samedi, tout allait bien pour David Di Tommaso, qui a participé activement au succès de son équipe sur l’Ajax Amsterdam. Julien Escudé n’était pas là : « Le décès de David me touche beaucoup. Il était très en forme et n’avait, à ma connaissance, aucun souci de santé. Je le connaissais pour avoir joué en Espoirs à ses côtés. Depuis son arrivée à Utrecht, nous avions pris l’habitude de nous contacter régulièrement. » Raymond Domenech, qui l’a côtoyé comme sélectionneur des Espoirs, a aussi réagi : « J’ai été profondément ému et touché par cette nouvelle. David était un garçon charmant et joyeux, qui avait apporté à l’équipe vice-championne d’Europe (2002) tout son talent de footballeur et sa joie de vivre. » « Je suis très triste, poursuit Sylvain Armand. Je l’appréciais énormément. On avait gardé de Né à Grenoble, David Di Tommaso (ici dans les locaux de Sedan qu’il a fréquentés de 2001 à 2004), avait choisi de tenter l’aventure aux Pays-Bas et était devenu, la saison passée, le joueur préféré des supporters d’Utrecht. (Photo Pierre Lahalle) NANCY – forme, soupire Michaël Manuello, son agent depuis plus de trois ans, arrivé hier soir aux Pays-Bas, tout comme les parents et beaux-parents du joueur. À l’exception d’une petite déchirure derrière la cuisse, il n’a jamais connu de problèmes physiques. Les tests médicaux se passaient toujours très bien. C’était un monstre physique. Un mec hyper solide. » 7 Bleu Rouge Noir Jaune FOOTBALL LIGUE 2 VA ne connaît pas ses limites Leader depuis le week-end dernier, Valenciennes affiche, après dix-sept journées, une solidité qui peut l’amener très haut. JUSQU’OÙ IRA Valenciennes ? Porté par une succession de onze matches sans défaite et une série de quatre victoires, le promu a pris, le week-end dernier, la place de leader à Sedan, à la différence de buts, grâce à sa victoire à Istres (4-1). Même si Sedan a encore un match en retard (à Bastia, le 13 décembre), la position des Nordistes, qui recevront justement Sedan dimanche pour la 18e journée, laisse rêveur. « On a progressé tactiquement, physiquement, mais c’est très fragile, juge Kombouaré. Est-ce qu’on a les moyens de rester là ? Est-ce qu’on aura la stature maintenant qu’on est exposés ? Je ne sais même pas si les joueurs sont conscients de ce qu’ils vivent. Et les limites de mon équipe, je ne les connais toujours pas. » On savait que Valenciennes n’était pas un promu ordinaire, que son effectif avait l’expérience de la L 2. Mais ce qui surprend désormais, depuis une lourde défaite au Havre (0-3) fin août, c’est sa régularité, cette série de onze matches sans perdre, au cours de laquelle Valenciennes a quand même tenu en échec Créteil (1-1) et Châteauroux (1-1) sur leur pelouse, avant de s’imposer à Guingamp (2-0) ou Istr es . La uren t Du fresn e, l e capitaine, peut bien évoquer la « réussite » qui a accompagné cette série, il n’empêche que Valenciennes semble de plus en plus solide : les Nordistes n’ont encaissé que cinq buts lors de leurs neuf dernières sorties et, sur ces neuf matches, ont réussi quatre fois à égaliser ou à prendre l’avantage après avoir été menés ou rejoints au score. « On ne panique plus pendant un match, analyse David Klein, le gardien. Malgré des entames très difficiles, contre Sète (2-1) ou à Istres, on n’est jamais sortis de notre plan de jeu. Alors qu’au début de la saison, à Gueugnon (0-2) ou au Havre, on a un peu baissé les bras. » Kombouaré : « Plus d’effet surprise » « Au début, on était très enthousiastes, rappelle de son côté le milieu Philippe Burle. Mais peut-être qu’on s’affolait un peu, on voulait à tout prix marquer. Maintenant, on est plus lucides quand on perd le fil d’un match. » Kombouaré a aussi réussi à maintenir sous pression et à intéresser son effectif, grâce à une remise en question permanente des titulaires. « Cela nous oblige à travailler toute la semaine et toutes les semaines », souligne Klein, qui a pris la place de Willy Grondin fin septembre. Tous les joueurs de l’effectif ont ainsi été titularisés au moins une fois. Et vendredi dernier, à Istres, Kombouaré a aligné d’entrée le milieu Yassine Bezzaz, qui était sorti du onze type depuis la mi-septembre, récompensé après une bonne performance en Coupe de France, le week-end précédent. « Pour moi, il n’y a pas de joueur important, ce qui est important, c’est le groupe, dit l’entraîneur. Il faut que chacun sache qu’il peut y être et jouer. » Les deux journées qui séparent le leader de la trêve seront déterminantes pour jauger le potentiel de cette équipe surprise. « On va jouer Sedan et Lorient. Le deuxième et le troisième, dit Burle. On va vraiment pouvoir juger si on a un bon niveau… Si on ne perd pas, ça voudra dire qu’on est costauds. » Car pour l’instant, les Nordistes refusent obstinément de parler d’autre chose que du maintien. « Il n’y a rien d’acquis, répète aussi Kombouaré. Désormais, il n’y aura plus d’effet surprise. Et tous ceux qui sont derrière ont envie de nous dégommer. » Dufresne, promu la saison dernière avec Nancy, décèle encore de la fragilité dans les performances des siens : « Avec Nancy, on avait eu des matches pas évidents mais sans se sentir vraiment en danger. Là, ce n’est pas le cas. Vendredi, si Istres marque deux fois en première période, il n’y a rien à dire… On doit encore progresser dans la maîtrise de l’adversaire, défendre sans être acculés sur notre but. » Mais si cette équipe peut progresser, alors elle a encore de beaux jours devant elle. Les optimistes noteront même que Valenciennes n’avait plus été leader de la L 2 depuis 1992. La saison de sa dernière montée dans l’élite. LIONEL DANGOUMAU (avec H. D.) Sète, à l’opposé Admiratif de VA, l’autre promu rame à la dernière place du classement. Le 4 novembre dernier, le VA de José Saez (qui tacle ici Pape Diop sous les yeux de son coéquipier Orlando Silvestri) s’imposait 2-0 sur la pelouse de Guingamp. Et signait ainsi la deuxième victoire d’affilée d’une série de quatre toujours en cours, avant de se rendre à Sedan ce dimanche. Enjeu de ce choc entre le premier et le deuxième : la place de leader de L 2. (Photo Jérôme Fouquet/ Ouest France/PQR) Chaque mardi dans L’Équipe, le débat est lancé sur une question d’actualité. Aujourd’hui, doit-on abandonner le cérémonial des hymnes ? de Pour une minorité de gens qui sifflent un hymne, il faudrait le supprimer. La réaction me paraît un peu simpliste de la part des dirigeants du football mondial. Lorsqu’une équipe nationale dispute une compétition, l’hymne fait partie de l’histoire et de la culture du pays qu’il représente, au même titre que la couleur du maillot ou son emblème. À ce compte-là, il faudrait supprimer les minutes de silence, plus ou moins respectées, il faudrait, également, demander aux footballeurs de couleur d’arrêter de pratiquer leur sport car ils sont toujours la cible de sifflets ou d’invectives. Que la FIFA prenne plutôt des mesures radicales en refusant de donner le coup d’envoi des matches ou en sanctionnant de huis clos de tels débordements. Qu’est-ce qui exacerbe les sentiments nationaux ? Les matches internationaux ou les hymnes ? Est-ce la poule qui fait l’œuf ou l’œuf qui fait la poule ? En l’occurrence, Sepp Blatter a été au plus simple pour faire semblant de régler un problème autrement plus complexe. Désespérant ! E. V. ALAIN RIBAUT ROBERT LUX HYMNE À LA LIBERTÉ L’idée de Gérald Dahan (un hymne international) est excellente. Il existe bien un hymne olympique pour les JO, pourquoi ne pas en inventer un pour le Mondial et/ou ses éliminatoires ? Et pour les matches amicaux, on s’en passera volontiers... La Ligue des champions a déjà montré l’exemple avec son générique commun qui fait l’unanimité ! Quand un public se met spontanément à chanter la Marseillaise au cours d’un match, même pour une rencontre de Championnat, cela veut dire que c’est une ferveur commune qui gagne tout un stade. Quoi de plus motivant que l’unité d’une foule derrière son équipe. Il est regrettable que quelques joueurs se sentent honteux de chanter la Marseillaise, mais ils sont moins honteux quand il s’agit de passer à la caisse pour toucher les primes de match. L’équipe de France de rugby est exemplaire, et les footballeurs pourraient s’en inspirer. Si M. Cohn-Bendit trouve les paroles limites, il ne faut pas oublier qu’elles ont été écrites lors d’une révolution (et quelle révolution !), qui a inspiré la plupart des nations pour s’affranchir de régimes totalitaires. Si on veut décortiquer les paroles des hymnes étrangers, on verra que les vertus nationales sont elles aussi mises en avant. Bref, M. Blatter a encore fait une connerie. Une de plus. PIERRE-MICHEL SAINT-AMAND MICHEL ROUX CHRISTIAN BUGIER PAS DE VIDÉO, PLUS D’HYMNE… Ce n’est pas les hymnes qu’il faut supprimer, c’est Blatter ! Après son refus de l’arbitrage vidéo, il va nous suggérer quoi encore ? Qu’il arrête de « déblatter-er » n’importe quoi ! En tout cas, on ne lui jouera jamais l’Hymne à la joie ! Vivement Beckenbauer ! Il Y A BIEN UN HYMNE OLYMPIQUE... FREELANDER MAGELLAN® MAGELLAN ROADMATE® 800 Jusqu’au 31 décembre bénéficiez de plus de 4 000 ¤ (1) d’Avantage Client GPS PORTABLE de série TOUS SPORTS La Francophonie se mobilise LA CINQUIÈME ÉDITION des Jeux de la Francophonie s’ouvrira le 7 décembre à Niamey (jusqu’au samedi 17) avec, à ce jour, 44 délégations francophones (soit 2 000 participants) engagées dans six épreuves sportives (athlétisme, basket-ball, football, judo, boxe et tennis de table) et sept épreuves culture l les (c h an s on , li t t é ra t u r e, photographie, peinture, sculpture, conte et conteurs, danse de création et d’inspiration traditionnelle). Résumé à cette simple présentation, ce prochain rendez-vous dans la capitale nigérienne ne susciterait guère d’émotion. Mais, en raison de la famine qui touche ce pays, l’un des plus pauvres de la planète, depuis plus d’un an, le débat sur le bien-fondé d’organiser ces Jeux au Niger a pris une autre dimension. Gouvernements, organisations non gouvernementales (ONG) travaillant sur place ou sportifs ont évoqué ou dénoncé depuis longtemps l’incongruité que la préparation d’un tel événement représente au regard des priorités économiques et humanitaires dont le Niger a besoin. L’idée de différer ou annuler ces Jeux s’est posée, comme l’a confirmé, hier, Abdou Diouf, ancien président du Sénégal et secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). Mais un consensus s’est dégagé entre les États membres de l’OIF pour susciter autour de ce rendez-vous une mobilisation et une aide au Niger. « C’est l’expression de la solidarité francophone », résume Jean-François Lamour, ministre des Sports, qui n’avait pas caché son inquiétude au printemps dernier. La « pige » de Galfione Cet engagement, selon ses initiateurs, a permis ces derniers mois de clarifier la position des États participants et, surtout, de lever des fonds afin d’assurer, au-delà des Jeux, la réalisation d’ouvrages importants pour la population : travaux d’assainissement, d’irrigation, construction de bâtiments scolaires ou de centres de rééducation nutritionnelle, etc. « Ces Jeux sont une chance pour le Niger. S’ils permettent une mobilisation pour venir en aide à ce pays, soutenir son développement, on n’aura pas raté l’occasion », a rappelé Brigitte Girardin, ministre déléguée à la Coopération, au Développement et à la Francophonie. Hier, à Paris, elle était aux côtés d’Abdou Diouf et de Jean-François Lamour pour signer la convention entre la Croix-Rouge française, représentée par son président, Jean-François Mattei, et l’OIF, pour le déblocage d’une aide d’un montant de 100 000 euros. Une nouvelle étape dans la mobilisation. Les athlètes ne sont pas non plus hors action. Le perchiste Jean Galfione, sollicité en octobre pour participer aux épreuves alors qu’il avait achevé sa carrière cet été aux Mondiaux à Helsinki, a été contacté par le ministère pour un projet de livre et de photos rapportant les rencontres d’athlètes avec les enfants de Niamey. Les droits de la vente de l’ouvrage seront reversés. « Quand j’ai reçu ma convocation pour ces Jeux, j’ai cru à une connerie, explique le champion olympique 1996. Puis je me suis dit que faire une dernière pige dans ces conditions de solidarité valait le coup. Je suis convaincu que beaucoup de sportifs voient les choses ainsi. » À Niamey, aujourd’hui, on attend des actes. – E. B. Prix du modèle présenté (Avantage Client inclus) : Freelander Magellan® 3 portes avec peinture métallisée : 24 580 €(1). (1) Avantage Client se décomposant en un avantage équipement de 2 230 € réalisé par rapport au tarif du Freelander 3 portes S + Reprise de votre ancien véhicule (catégorie véhicule particulier) aux conditions générales de l’Argus + 1 800 € TTC, pour toute commande à partir du 21/11/05 inclus et livraison avant le 31/12/05 inclus d’un Freelander neuf d’une cylindrée et d’une puissance fiscale égales ou supérieures à celles du véhicule repris. Offre de reprise sous forme d’une remise de 1 800 € TTC sur le prix de vente du véhicule neuf chez les concessionnaires Land Rover participant à l’opération (Voir liste sur www.landrover.fr). Offre non cumulable. Consommation Normes CE 1999/94 (L/100 km) : mixte manuel (auto) : 7,6 (8,6) l/100 km – CO2 (g/km) : 205 (240). SIREN 425 127 362 RCS Versailles. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Imaginez un nouvel horizon PAGE 7 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge LA POULE OU L’ŒUF ? EDITION SPECIALE Bleu Dans le village où j’habitais existait un abribus à l’usage des enfants pour le ramassage scolaire. Un matin, on y trouva des seringues, symboles d’un tout autre usage nocturne. Le maire prit alors une sévère décision : il fit supprimer... l’abribus. Sans rapport avec le sujet du jour ? La similitude me paraît flagrante. M. Blatter suggère un remède plus que courageux : parce que des imbéciles sifflent les hymnes à Berne, il suggère la suppression des hymnes... pas des mesures pour bannir les imbéciles. Jaune Rouge Jaune LOGIQUE ? Supprimer les hymnes ? Bien sûr que non. Et pourquoi pas interdire aussi les équipements aux couleurs nationales et, enfin, abolir les équipes nationales. J’ai regardé le match de rugby France - Afrique du Sud, les hymnes ont été respectés par le public, alors, c’est vrai, le public du football n’est pas le même, mais ce n’est pas une raison pour prendre une mesure aussi radicale. Non, il faut sanctionner ces publics, et faire jouer leurs équipes sur terrain neutre. Lorsque j’entends la Marseillaise j’ ai des frissons, je suis fier d’être français, mais je respecte l’équipe adverse et ce qui la représente, son hymne et son drapeau. Noir Bleu Noir SANCTIONNER LES PUBLICS UNE RÉACTION SIMPLISTE rents, ne serait-ce qu’au niveau du budget et de l’engouement public (2). Et puis à une bonne base de L 2 déjà en National, ils ont ajouté Flachez, Liron, Dufresne, Doumeng… Ils ont la qualité et la discipline. Leur buteur, Savidan, je l’avais approché il y a deux ans, avant qu’il file à VA, mais il était trop cher pour nous. On roule en Clio, eux en berline Toyota. Je crois qu’ils finiront dans les cinq premiers. » « C’est une belle réussite au rayon des surprises de la L 2, avec Créteil, Guingamp et Montpellier derrière, décrit Émile Anfosso, le président. Nous, on va lutter pour le maintien jusqu’au bout, c’est logique, ce n’est pas évident d’accomplir des miracles chaque saison. Chacun son Championnat. » « Ils ont presque acquis leur maintien, souligne le capitaine Labruna. Et comme ils n’ont pas la pression des prétendants à la montée au départ, ils peuvent aller au bout. Eux, ils ne connaissent pas la peur de mal faire… » – J. Ri. (1) Vendredi dernier, après le nul contre Reims (1-1), le président sétois a, pour la deuxième fois de la saison, remis en cause les choix tactiques de son entraîneur. (2) 5,8 millions d’euros contre 7,5 ; 3 000 spectateurs de moyenne contre 8 300. www.landrover.fr « FAUT-IL SUPPRIMER LES HYMNES AVANT LES MATCHES DE FOOTBALL ? » YVES LEFEBVRE POUR SÈTE, la dynamique de la montée s’est asséchée dans un canal de frustrations : cinq défaites sur sept par un but d’écart, sept points lâchés dans les dix dernières minutes, ou encore trois défaites après avoir mené au score. Sont sortis en cours de jeu : insouciance, courage solidaire et tapes dans le dos. Sont entrés : crainte, nervosité et défiance. Avec pour constats : pénurie de points, groupe plus épais (27 joueurs) que compétitif, « des gars qui ne s’imposent définitivement pas à certains postes », pour l’entraîneur Calabuig, notamment devant, « où l’on manque de talent », besoin d’un défenseur central et d’un buteur expérimenté, qui pourrait être un coup de poker venu d’Amsud. Quant aux coutures du manteau de l’entraîneur de la lanterne rouge, fragiles (1), elles devraient tenir jusqu’à la trêve si Sète se révolte à Laval et ensuite devant Guingamp, co-dernier. De si bas, évidemment, le club héraultais ne peut qu’envier la réussite et l’aura de VA, ancien compagnon de National qui l’a gobé le 11 novembre (2-1). « Valenciennes qui rit, Sète qui pleure, c’est un peu râlant mais l’évidence est là, observe Calabuig. Notre confrontation avait été relativement équilibrée. Après, on est très diffé- 8 Bleu Rouge Noir Jaune RUGBY TOP 14 Retour sur terre Les internationaux se remettent des tests et retrouvent le quotidien avec leurs clubs qui préparent la journée de Top 14 du week-end. FRIGORIFIÉE, les mains dans les poches, Amélie Mauresmo, de retour de vacances à Tahiti, jette un œil intéressé sur les avants du Stade Français qui s’envoient une séance physique parmi les frimas de novembre. Le vainqueur du Masters part finalement dans le bois de Boulogne pour faire son footing, quand Rémy Martin arrive au stade JeanBouin. Cahin, caha, il s’en va livrer son corps, du moins ce que les Boks en ont laissé, aux mains des kinés. « Franchement, je crois que je n’ai jamais été mâchuré comme ça après un match de rugby. C’était vraiment très dur. J’ai le dos en vrac, un lumbago ; à chaque fois que l’on se baissait pour gratter un ballon, on se prenait un coup. Ils étaient vraiment plus rudes qu’au mois de juin chez eux, et pourtant c’était les mêmes bonshommes… » Visiblement trop « guingassé » pour jouer, Martin pourrait être de repos ce week-end, même si Fabien Galthié n’écartait pas l’hypothèse de le mettre sur le banc. Dispensé aussi, Aurélien Rougerie. L’ailier clermontois du quinze de France a en effet déjà disputé quinze matches officiels depuis le début de la saison, sans compter les matches amicaux. Il est d’ailleurs le seul international français à avoir enchaîné la totalité des rencontres de Top 14 et les quatre test-matches de l’automne. Il ne devrait donc pas affronter Julien Bonnaire, qui lui, en revanche, va retrouver le Championnat dès ce week-end face à Clermont. « C’est plus simple pour la motivation de jouer un match comme ça, que d’affronter l’un des derniers du classement. » Toutefois comme les copains, il sort tout doucement du tambour de la machine à laver dans laquelle il se trouvait depuis samedi soir. « Cela commence à aller un petit peu mieux. Mais dimanche et lundi, j’avais vraiment mal partout. Il y a des coups que l’on ne ressent pas dans le match et qui se font sentir le lendemain. Mais c’est vrai que j’ai rarement été dans cet état. » Toulouse en costard Ils devraient jouer Élissalde, Michalak, Nyanga, Pelous, Heymans, Lamboley, Clerc (Toulouse), Marconnet, De Villiers, Szarzewski (Stade Français), Mignoni (Clermont), Nallet, Delaigue (Castres), Lièvremont, Yachvili (Biarritz), Bonnaire, Milloud (Bourgoin), « Ils ont besoin de souffler » Ils pourraient être méénagéés Martin (Stade Français), Rougerie (Clermont), Fritz, Jauzion (Toulouse). TOULOUSE – de notre correspondant À l’infirmerie ’i : Thion (Biarritz, ( fracture du larynx, au moins six semaines d’arrêt), J. Laharrague (Perpignan, entorse rse du ggenou, environ quatre mois d’arrêt), Ibanez (Wasps, entorse acromio-claviculaire de l’épaule gauche, reprise dans une semaine). Pelous (Toulouse, jusqu’au 10 janvier inclus). Aurélien Rougerie matches m ppar mois 2 matches 25 een 9 mois matchhes hes par mois « Jeff », les derniers temps. « Jeudi et vendredi dernier, j’étais le seul trois-quart valide à l’entraînement. Je n’ai fait que de la lutte avec les avants et du travail d’appui… » Sentiment partagé par Jean Bouil- L’ÉQUIPE PROVALE 3 2 BOUILHOU ÉLISSALDE N. LAHARRAGUE (Stade Toulousain) (Stade Toulousain) (Perpignan) Votez avant le 30 novembre, minuit Par SMS en tapant R au 61044**. Sur , LNR.FR ou sur et gagnez deux places pour la finale du Top 14. EXTRAIT DU RÈGLEMENT : jeu mensuel gratuit sans obligation d’achat valable à partir du samedi 26 au mercredi 30 novembre minuit. Jeu ouvert à toute personne physique demeurant en France métropolitaine. Un tirage au sort sera réalisé après la clôture des votes. *0,34 € TTC / min. **0,35 € TTC hors coût de un SMS. Lote Tuqiri hou, « content de voir rentrer tout le monde… d’autant plus que nos internationaux reviennent à l’issue d’un beau succès contre l’Afrique du Sud et sont un peu euphoriques ; rien à voir avec l’an passé où la lourde défaite face aux All-Blacks (6-45) leur avait un peu plombé le moral ». Parti de Toulouse le 28 octobre, Yannick Nyanga se dit effectivement « ravi » de sa tournée mais s’avoue ÉQUIPE DE FRANCE AFRIQUE DU SUD Un quatrième test possible en 2006 Outre les deux tests prévus en novembre prochain face aux All Blacks (l’un à Lyon ou Marseille le 11 novembre, l’autre au Stade de France le 18), et celui face à l’Argentine (Marseille ou Lyon le 25), les dirigeants français ont mis à l’étude l’organisation d’un quatrième test-match, contre l’Australie, qui aurait lieu le 4 novembre 2006 à Saint-Denis. – G. N. LA LNR SOLIDAIRE DE L’UNAPEI. – La Ligue nationale de rugby (LNR) soutiendra ce week-end, lors des 12es journées de Top 14 et de Pro D 2, l’opération « Un club, un autiste » organisée par l’UNAPEI (Union nationale des associations de parents de personnes handicapées mentales et de leurs amis). Les fonds collectés ce week-end serviront à financer des postes d’éducateurs sportifs spécialisés qui encadrent les jeunes autistes intégrés dans des écoles de rugby. 15 matches en 3 mois (du 20 août 2004 au 30 novembre 2005 : 11 en Top 14 avec Clermont et 4 avec l’équipe de France). JEAN-CHRISTOPHE COLLIN (avec F. D, J. L et N. B.) ANGLETERRE Moody puni neuf semaines John Smit suspendu trois matches Auteur, samedi, d’un coup de coude volontaire sur son homologue français Jérôme Thion, le capitaine des Springboks sera requalifié le 26 février 2006. JOHN SMIT, le talonneur et capitaine sud-africain a été suspendu hier pour une durée de six semaines à compter de la date officielle de reprise de la saison en Afrique du Sud, le 14 janvier. De fait, en raison des vacances estivales de l’hémisphère Sud, il ne pourra pas disputer les trois premiers matches du Super 14 avec les Sharks du Natal, et sera à nouveau qualifié le 26 février 2006. La sentence a été prononcée hier en fin d’après-midi à Paris par l’officier judiciaire, l’Australien Denis Wheelahan. Smit avait été cité à comparaître après la rencontre par le commissaire du match, le Néo-Zélandais David Gray. Samedi soir, au Stade de France, le talonneur sud-africain avait, en possession du ballon, chargé, en sortie de touche, coude en avant, le deuxième-ligne et capitaine français Jérôme Thion, qui avait dû quitter le terrain dans les minutes suivantes. Thion souffre d’une fracture du larynx qui l’éloignera des terrains au moins six semaines. Le geste n’avait pas été TOP 14 : BOURGOIN-TOULOUSE À GERLAND ? – Suivant l’exemple de son collègue Max Guazzini à Paris, Pierre Martinet, le président du CS Bourgoin-Jallieu, souhaite absolument organiser un match de son équipe au stade de Gerland. Il avait initialement pensé à la rencontre de la 22e journée, Bourgoin-Biarritz (14-15 avril). Mais la concurrence possible d’un match de l’Olympique Lyonnais en Ligue des champions à ces dates le fait désormais songer à organiser, à Lyon, Bourgoin-Toulouse (26e journée), le 27 mai. – G. N. TOULON : MISSION TERMINÉE POUR BALLATORE. – Après avoir tenu le rôle de consultant technique de la mêlée pendant cinq semaines au RC Toulon, Jean-Claude Ballatore a confirmé hier, que sa mission était terminée. « C’était une mission ciblée et ponctuelle à la demande des entraîneurs. J’ai juste tenté d’amener mon expérience et de rassurer les joueurs dans une période difficile. » Ancien entraîneur de Nice (finaliste en 1983) et de Toulon (champion de France en 1992), Ballatore avait été également le président du club varois il y a quelques années. – J. S. PAGE 8 « déjà retombé de (son) nuage » … « La victoire sur les Boks, c’est déjà du passé, conclut Cédric Heymans. Les affaires reprennent…» ( de février à novembre 2005 : 113 en SSuper 12 aavec lees Waratahs eet 12 aavec l’équipe d’Australie). sanctionné dans un premier temps par l’arbitre australien Scott Young, avant que son arbitre de touche, l’Irlandais Alan Lewis, situé sur la touche opposée, ne le lui signale. L’arbitre avait accordé une pénalité aux Français, sans sortir le carton jaune. Pour un geste similaire, mais sans possession du ballon, sur Brendan Cannon, Fabien Pelous, le capitaine de l’équipe de France, avait écopé de neuf semaines de suspension après le match France-Australie du 5 novembre dernier. De fait, comme dans le cas de l’Anglais Lewis Moody (voir ci-contre), pour un geste commis dans un test, Smit ne manquera pas un match international la saison prochaine, les Springboks ne rejouant qu’en juin. Il ne fera pas appel de la décision. « Le jugement a eu lieu dans de bonnes conditions et je souhaite à Jérôme de récupérer rapidement », a simplement commenté Smit avant de reprendre l’avion pour l’Afrique du Sud hier soir. – H. B. STADE FRANÇAIS (1) : PICHOT ARRÊTÉ TROIS SEMAINES. – Agustin Pichot souffre toujours d’une épine calcanéenne. Il a été mis au repos pour trois semaines. En revanche, bonne nouvelle concernant David Skrela, opéré de l’épaule gauche après le match du 17 septembre à Biarritz (7-14). Il a repris hier l’entraînement, mais sans contact. Il pourrait rejouer début janvier, soit avec un mois d’avance sur les prévisions. Enfin, Du Plooy, le deuxième-ligne sud-africain qui avait différé son arrivée à cause d’une fracture de la mâchoire, est opérationnel. – F. D. STADE FRANÇAIS (2) : CONTRÔLE ANTIDOPAGE. – À la demande de l’International Board, un contrôle antidopage a eu lieu, hier en fin d’après-midi. Seuls les joueurs argentins et canadiens étaient concernés. COUPE D’EUROPE : LOMU (CARDIFF) FERA SA RENTRÉE LE 10 DÉCEMBRE. – Jonah Lomu, l’ailier international néo-zélandais (30 ans, 63 sélections) de Cardiff, devrait faire ses débuts en Coupe d’Europe, lors de la prochaine journée, samedi 10 décembre à Calvisano. Le troisième-ligne anglais Lewis Moody, exclu pour avoir donné plusieurs coups de poing lors du match Angleterre-Samoa (40-3) samedi à Londres, a été suspendu hier pour neuf semaines par le comité de discipline du Tournoi des Six Nations, qu’il pourra disputer. Le joueur qu’il avait frappé, l’ailier samoan Alesana Tuilagi, son coéquipier à Leicester, a été pour sa part suspendu pour six semaines. Moody avait déjà été suspendu six semaines cette saison pour avoir frappé le joueur de Leeds Jordan Crane. Un autre Samoan, le demi d’ouverture Tanner Vili, a été suspendu pour deux semaines pour un autre incident au cours de cette rencontre. Enfin, le pilier samoan Donald Kerslake a été suspendu pour huit semaines par une autre commission de discipline pour avoir piétiné un adversaire lors du match des Samoa contre les Harlequins. Les quatre joueurs ont la possibilité de faire appel mais les trois Samoans sont privés du test-match contre l’Argentine samedi à Buenos Aires. AGENDA VENDREDI 2 DÉCEMBRE TOP 14 (12 journée). – Toulon - Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal + Sport) e COUPE ANGLO-GALLOISE(3e journée). – Leeds-Newcastle, Llanelli-Sale. SAMEDI 3 DECEMBRE TOP 14 (12e journée, suite). – Bourgoin - Clermont (15 h 10, en direct sur Canal +), Montpellier - Biarritz (17 h 30, en direct sur Canal + Sport), Pau - Stade Français, Brive - Toulouse, Bayonne - Castres, Narbonne - Agen (18 h 30). PRO D 2 (12e journée). – Béziers - La Rochelle, Aurillac - Montauban, Mont-deMarsan - Lyon OU, Racing-Métro 92 Colomiers, Stade Bordelais - Oyonnax, Albi - Tarbes (18 h 30). MATCH INTERNATIONAL. – Argentine - Samoa, à Buenos Aires (20 heures, heure locale, 0 heure, heure française). LIGUE CELTIQUE (8e journée). – Connacht - Leinster, Munster - Ulster. COUPE ANGLO-GALLOISE (3e journée). – Bath - Gloucester, Newport - Worcester, Leicester - Northampton. DIMANCHE 4 DÉCEMBRE PRO D 2 (12e journée, suite). – Dax Auch, Tyrosse - Pays d Aix (15 heures). LIGUE CELTIQUE (8e journée, suite). – Glasgow - Édimbourg. COUPE ANGLO-GALLOISE (3e journée, suite). – Bristol - Swansea Ospreys, London Irish - Cardiff, Wasps Saracens. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge L’autre match Rougerie-Tuqiri DU JOUEUR DU MOIS DU TOP14 1 JÉRÔME LECLERC (*) Suspendu neuf semaines pour avoir frappé l’Australien Brendan Cannon, le 5 novembre à Marseille, Pelous pourra rejouer le 11 janvier. Bleu Rouge Lièvremont a retrouvé ses partenaires du BO dès lundi, où plus d’une heure durant, sur terrain gras, il s’est prêté au jeu favori de Jacques Delmas : les combinaisons en touche. Face à l’avalanche de blessés qui touche le club champion de France (onze joueurs arrêtés, dont Jérôme Thion, victime d’une fracture du larynx, qui devrait quitter son hôpital parisien aujourd’hui) et la nécessité de victoire samedi à Montpellier, le capitaine biarrot devrait, comme les copains du quinze de France, être aligné pour la reprise du Top 14. « Pendant quatre semaines, on a vécu une belle aventure à la fois exigeante et passionnante. On en ressort tous marqués. Place maintenant au club. D’autant qu’avec tous ces blessés, le BO est aujourd’hui dans une position vulnérable. » Pas comme Toulouse qui conduit le Championnat le coude à la portière. Pourtant, là comme ailleurs, moult internationaux joueront quand même à Brive. Mais les Toulousains n’ont pas précipité les choses. En guise de réadaptation au climat local, Élissalde, Michalak and co (seuls Jauzion et Fritz, tous deux légèrement touchés au mollet, ont été exemptés) se sont entraînés en costume-cravate lors d’une opposition raisonnée commanditée par le couturier du club. Même le staff technique s’est prêté au jeu de cette séance, singeant les étudiants anglais du XIXe siècle. Histoire de ne pas remettre la pression trop tôt sur ses Tricolores et effectuer ainsi une transition en douceur pour la totalité du squad. L’ouvreur Jean-Frédéric Dubois a surtout apprécié « de pouvoir enfin revoir du monde ici ». C’est qu’il s’est senti un peu seul, sieurs opérations partenariales prévues de longue date, dont cette séance particulière en costume, ne permettaient pas de s’y remettre pour de bon. Mais ce n’était pas plus mal de passer par cette sorte de sas de décompression, après tout, bien que ce ne soit pas vraiment ma tasse de thé… C’est le genre de contexte qui a tendance à me crisper, en fait, car le risque de décompression excessive existe. Je reste donc vigilant et, à partir d’aujourd’hui, on s’y remet d’ailleurs très sérieusement. – Avec quelle équipe et dans quel état d’esprit irez-vous samedi à Brive ? – Je ne sais pas encore avec quelle équipe nous jouerons là-bas, mais on ne sera pas au complet, c’est certain. Pelous suspendu, Brennan, Baby, Jeanjean et Servat toujours blessés, Jauzion et Fritz incertains… Pour l’heure, je compte sur le retour de trois ou quatre sélectionnés d’entrée de jeu, voilà… Si j’en crois ce que j’ai lu et entendu après leurs prestations en sélection, je ne dois me faire aucun souci : ils vont permettre au Stade Toulousain de “se promener” jusqu’à la fin du Championnat ! Plus sérieusement, perdre à Brive, qui est invaincu chez lui, ne serait ni dramatique ni infamant. S’y imposer serait une vraie performance, mais l’intérêt premier, à mes yeux, est de se servir de ce match pour bien préparer le déplacement suivant, à Édimbourg, qui est capital pour notre avenir européen. » Jaune Bleu Jaune « QUEL REGARD posez-vous sur le mois écoulé ? Hormis Fabien Pelous (*), vous récupérez tous vos internationaux en état et sans avoir “payé” outre mesure leurs absences en Top 14… – Perdre Fabien pour neuf semaines après France-Australie, alors que son club n’y est pour rien, je maintiens que c’est dramatique… Mais que dire de plus, si ce n’est espérer que l’on arrivera vite à la dissociation des sanctions ? Quant à parler de moindre mal en Top 14, cela se discute. On a battu Castres (29-24), c’est vrai, mais sans prendre le bonus offensif. Au complet, peut-être l’aurait-on obtenu… Et aurait-on privé Castres de son bonus défensif. Pour Clermont, où l’on a perdu de peu (22-28) en marquant ce bonus défensif, c’est pareil : peut-être aurait-on pu faire mieux avec tout notre monde. En tout cas, devoir jouer sans ses forces vives reste injuste et incohérent, je persiste et signe ! – Comment se déroule le retour de vos internationaux depuis lundi ? L’entraînement d’hier matin, en costume, tranchait avec le traditionnel recadrage des années précédentes… – Il faut bien laisser aux joueurs le temps de digérer et d’évacuer cette parenthèse internationale de toute façon. Sachant qu’ils doivent penser à l’équipe de France tous les jours, ils ont besoin de souffler, et d’un peu de latitude, pour retrouver leurs habitudes en club. Lundi, c’était récup’ comme d’habitude. Hier, il se trouve que plu- Suspendu : CANAL+ TROPHÉE TROPHÉE GUY NOVÈS, le manager de Toulouse, sait que ses internationaux doivent décompresser. Noir Noir Ainsi, après quatre semaines de campagne avec l’équipe de France, les internationaux – dont la plupart ont été ménagés lundi et hier – retrouvent leurs clubs dans un drôle d’état physique, mais forcément un peu émoussés psychologiquement. « C’est tout le problème, explique Fabrice Landreau, l’entraîneur adjoint du Stade Français, ils sortent de quatre semaines de pression avec le quinze de France, et donc, naturellement, inconsciemment, il y a un relâchement. Or, nous avons besoin qu’ils soient présents tout de suite, car nous nous déplaçons à Pau pour un match qui est déjà crucial pour nous. » Les joueurs, eux, refusent cette idée de l’érosion mentale. « Je suis bien courbaturé, dit Dimitri Szarzewski, mais cela ne sera pas dur de s’y refiler. En plus, c’est sympa de retrouver les gars au club. On discute, on reparle des matches… » « Quand j’étais joueur, raconte Galthié, j’aimais retrouver cette ambiance familiale et jouer sur la dynamique du match de l’équipe de France. C’est ce dont on espère profiter à Pau. » Même espoir à Biarritz, où Thomas TOULOUSE. – Frédéric Michalak a, hier, troqué le costume-cravate du quinze de France pour la tenue officielle du Stade Toulousain lors d’un entraînement inédit dans le cadre d’une journée consacrée aux partenaires et à l’association caritative Cœurs en mêlées. (Photo la Dépêche du Midi) 9 Bleu Rouge Noir Jaune Vous aussi, vous souhaitez une offre simple et compétitive pour l’électricité et le gaz naturel ? Demandez votre solution Provalys® de Gaz de France. PAGE 9 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge 0 811 01 3000 prix d’un appel local Jaune Bleu Jaune * Voir modalités auprès de votre interlocuteur. Noir Noir Artisans, commerçants, professions libérales, gagnez sur tous les tableaux avec Provalys® de Gaz de France : - une offre électricité compétitive en plus du gaz naturel, - un seul interlocuteur et une seule facture* pour les deux énergies. 10 Bleu Rouge Noir Jaune CYCLISME VÉLO D’OR MONDIAL « Je peux être fier » TOM BOONEN, lauréat du Vélo d’Or 2005, revient sur sa saison extraordinaire. Depuis la création du Vélo d’Or p a r n o t r e c o n f r è re V é l o Magazine,en 1992, TomBoonen est le quatrième lauréat seulement à ne pas faire partie de la famille des coureurs de grands Tours. Il rejoint ainsi Laurent Jalabert (1995), Johan Museeuw (1996) et Mario Cipollini (2002) dans un palmarès où les vainqueurs du Tour de France (Indur a i n , P a n t a ni , U l l r i c h e t Armstrong) sont majoritaires. C’est ce qui rend le plus fier le jeune Belge, auteur d’une saison exemplaire. faire le bilan d’une saison. Nous, coureurs, on se concentre d’abord sur la compétition. Ensuite, c’est aux journalistes mais aussi au public de juger. Gagner le Tour des Flandres était pour moi un rêve, remporter le Vélo d’Or, une vraie marque de respect. Mais je ne veux pas non plus qu’on imagine que je peux me contenter de ça. Mon but sera toujours de gagner des courses, plus que des trophées. – Ne craignez-vous pas juste- ment qu’on vous en demande encore plus la saison prochaine ? – Je ne crains rien du tout. Avec ou sans le maillot de champion du monde sur le dos, on m’aurait demandé la même chose : gagner des courses. Ce qui est sûr, c’est qu’avec ce maillot, les victoires seront encore plus belles. Il faut voir ça du bon côté plutôt que de se dire que ça va être un calvaire. – Vous aurez tout de même plu s de pr ess ion s ur les épaules. – J’ai toujours connu la pression et j’ai parfaitement vécu avec. C’est tout de même logique qu’en Belgique, où le cyclisme est roi, un coureur qui gagne le Tour des Flandres soit sous pression. Ça m’aurait inquiété s’il n’y avait pas eu toute cette passion autour de moi. Depuis que je suis professionnel, c’est mon lot quotidien, ce n’est pas maintenant que ça va changer. – Vous donnez l’image d’un coureur moderne, qui apporte un vent de fraîcheur à son sport. – Je ne fais rien pour entretenir ça. Je reste naturel dans la vie comme sur le vélo, c’est ce qui donne peut-être une image un peu différente de ce qu’on a l’habitude de voir dans le cyclisme. Je réagis toujours de la même façon, sans passer par quatre chemins pour dire ce que je pense. – Comment expliquez-vous cet « COMMENT CONSIDÉR EZvous cette récompense du Vélo d’Or ? – C’est une grande nouvelle pour moi. Il y a deux semaines, j’avais déjà été honoré par le Trophée du Flandrien 2005, qui est en Belgique ce qui se fait de mieux dans le cyclisme. Le Vélo d’Or vient s’ajouter à cette récompense, c’est assez incroyable. – Les coureurs de classiques, comme vous, ont rarement été lauréats du Vélo d’Or, comment l’expliquez-vous ? – Ces dernières années, c’était très difficile de faire mieux qu’Armstrong, il était intouchable. Mais, avec ce que j’ai gagné cette saison, des monuments comme le Tour des Flandres, Paris-Roubaix et le Championnat du monde, j’ai mis la barre assez haut. C’est aussi une consécration pour les autres coureurs de classiques, qu’on a parfois tendance à oublier quand arrive le Tour de France. Si j’ai gagné ce Vélo d’Or, ça peut aussi faire comprendre à certains coureurs, qui ont axé leur saison sur juillet, qu’il y a aussi une vie hors du Tour. incroyable respect que vous inspirez à seulement vingtcinq ans ? – C’est étrange mais j’ai l’impression d’avoir toujours connu ça. La règle, c’est qu’il faut d’abord gagner des courses avant de mériter le respect. Mais, pour moi, tout a commencé bien avant, j’ai tout de suite été considéré par les anciens comme si on imaginait déjà ce que serait ma carrière. Tout s’est fait naturellement car, moi-même, je n’ai jamais manqué de respect aux autres, aux anciens coureurs ou aux anonymes du peloton. Je n’ai jamais essayé de jouer des coudes pour arriver le plus vite au sommet. Ce n’est pas maintenant que je vais changer quoi que ce soit à ma façon de vivre. – Si vous aviez un bilan à faire de votre saison ? – On peut difficilement rêver mieux, j’ai gagné ce qui se fait de plus beau à mes yeux. Tout a été idéal pour moi. Je peux être fier. » PHILIPPE LE GARS LE CLASSEMENT : 1. Boonen (BEL, Quick Step), 84 points ; 2. Armstrong (USA, Discovery Channel), 65 ; 3. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), 49 ; 4. Bettini (ITA, Quick Step), 25 ; 5. Vinokourov (KAZ, T-Mobile), 21 ; 6. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo) et Basso (ITA, CSC), 11 ; 8. Valverde (ESP, Îles Baléares - Caisse d’Épargne), 6 ; 9. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) et Zabel (ALL, T-Mobile), 3. Tom BOONEN (Belgique) Vingt-cinq ans, né le 15 octobre 1980 à Mol (BEL). 1,92 m ; 80 kg. Professionnel depuis 2001. Ses équipes : US Postal (2001-2002) ; Quick Step-Davitamon (2003-2004) ; Quick Step (depuis 2005). Ses principales victoires : Championnat du monde 2005 (épreuve en ligne) ; Paris-Roubaix 2005 ; Tour des Flandres 2005 ; 4 étapes du Tour de France (2 en 2005 : Les Essarts, Tours ; 2 en 2004 : Angers, Paris-Champs-Élysées) ; Gand-Wevelgem 2004 ; GP E 3 à Harelbeke 2004 et 2005 ; GP de l’Escaut 2004 ; Tour de Picardie 2004 (+ 2 étapes) ; Tour de Belgique 2005 (+ 2 étapes). Ses principales places d’honneur : 2e Het Volk 2005 ; 3e Paris-Roubaix 2002 ; 3e GandWevelgem 2003. VÉLO D’OR FRANÇAIS Le doublé d’Absalon Fort d’un deuxième titre mondial d’affilée, le vététiste vosgien remporte une nouvelle fois le Vélo d’Or. « Avec ce maillot, les victoires seront encore plus belles » RCS NANTERRE B 414 804 476. LE CLASSEMENT : 1. Absalon (Bianchi-Agos), 98 points ; 2. Moncoutié (Cofidis), 92 ; 3. Geslin (Bouygues Telecom), 37 ; 4. Bourgain (Cofidis), 30 ; 5. Brochard (Bouygues Telecom), 28 ; 6. Casar (Française des Jeux), 19 ; 7. Fédrigo (Bouygues Telecom), 13 ; 8. Sy. Chavanel (Cofidis), 8 ; 9. Moreau (Crédit Agricole), 3 ; 10. J.-P. Nazon (AG2R Prévoyance), 0. Morelon, futur entraîneur La Fédé espagnole s’empare des sprinteurs italiens Daniel Morelon, soixante et un ans, ne pouvait donc se résoudre à passer les deux prochaines années dans son bureau de directeur du vélodrome Toulon-Provence-Méditerranée, qu’il occupe officiellement depuis deux mois. Responsable du pôle sprint d’Hyères entre 1990 et septembre 2005, l’ancien triple champion olympique, qui a mené au plus haut niveau Félicia Ballanger, Laurent Gané, Nathalie Even-Lancien, voire Mickaël Bourgain et Clara Sanchez, est sur le point de signer un contrat d’un an (dans un premier temps) pour le compte du sprint italien, moribond depuis des décennies (si l’on excepte Roberto Chiappa, Elisa Frisoni et Vera Carrara). Contacté en avril dernier par Silvio Martinello, coordinateur de la nouvelle structure technique nationale, désireux de rebâtir la piste italienne, Morelon a accepté la proposition qui lui a été faite. « Ma mission, à partir de la mi-janvier, sera d’organiser une base de détection et de mettre en place un centre d’entraînement, a expliqué hier le Bressan, de retour de Bologne, où il a passé le week-end à finaliser son contrat. Le fait de rester inactif, enfermé dans un bureau, me pèse beaucoup. Je préfère être sur le terrain. Mais dans deux ans, c’est la retraite », promet-il. Morelon passera la majeure partie de son temps au vélodrome de Forli (piste de 400 mètres en béton, découverte), près de Saint-Marin. – J. A. du cas Heras La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a officiellement reçu hier la notification du contrôle positif à l’EPO de Roberto Heras transmise par l’Union cycliste internationale. Sous peu – la date n’a pas encore été déterminée –, la commission de discipline de la RFEC devra se réunir à Madrid afin de se prononcer sur la sanction qu’encourt le leader de Liberty Seguros. Selon le règlement en vigueur, Heras risque jusqu’à deux ans de suspension et doit être rayé des tablettes du dernier Tour d’Espagne, qu’il avait remporté en septembre dernier, au profit du Russe Denis Menchov. Il sera aussi licencié de Liberty Seguros en raison du code éthique signé par les formations appartenant au Pro Tour. Hier soir, la RFEC n’avait pas encore eu connaissance d’un quelconque recours en appel de la part du coureur espagnol. – M. M. CHAMPIONNATS DU MONDE Les Français au rendez-vous Lincou et Gaultier ont franchi sans encombre le premier tour. Ils s’affronteront demain en huitièmes de finale. HONGKONG – (CHN) de notre envoyé spécial MISSION ACCOMPLIE. Thierry Lincou a parfaitement réussi son entrée au premier tour des Championnats du monde, qui se disputent à Hongkong jusqu’à dimanche. Arrivé seulement dimanche du Qatar, où il avait disputé des matches très éprouvants, le tenant du titre, numéro 1 mondial depuis janvier, appréhendait ce premier tour face à l’Égyptien Wael el-Hindi (no 21). Il ne lui fallut pourtant que trois jeux et quarante-trois minutes pour se hisser en huitièmes de finale. « Il faut toujours se méfier d’un premier tour, explique le Français. Cela peut toujours être un piège. Il faut tout de suite s’adapter aux conditions de jeu. Ce match m’a permis de me rassurer sur mon état physique après le tournoi de la semaine dernière. J’ai été assez fluide, COUPE DE L’UEFA SLAVIA PRAGUE - AS MONACO CE SOIR À 20 H 45 UN MATCH À REGARDER EN DIRECT ET EN EXCLUSIVITÉ SUR www.lequipe.fr c’est positif. Il fallait éviter de tomber dans un faux rythme face à cet adversaire qui cherchait à temporiser et à ralentir. » Comme envisagé depuis le tirage au sort, pour son deuxième match, Lincou sera opposé demain à Grégory Gaultier. Le cadet de l’équipe de France s’est, en effet, débarrassé sans problème de l’Égyptien Ramy Ashour, champion du monde juniors issu des qualifications, contraint à l’abandon sur blessure après seulement dix-huit minutes, alors qu’il était déjà mené deux jeux à zéro. « Même s’il fallait faire attention, puisqu’il est quand même champion du monde juniors, je savais qu’il suffisait que je couvre bien le terrain pour passer », commente Gaultier. Une assurance qui témoigne de la sérénité du jeune homme de vingt-deux ans. « Je suis en pleine confiance et en pleine forme, confirme Gaultier, qui reste sur de belles performances, comme sa victoire la semaine dernière à Doha face à l’Égyptien Shabana, numéro 4 mondial. Maintenant, c’est Thierry qui se présente. Je ne vais pas me faire le match 10 000 fois dans la tête. De toute façon, pour être champion du monde, ce qui est mon objectif, il faudra battre tout le monde. Mais bon, c’est sûr que ça ne va pas être de la tarte. » Troisième Tricolore engagé hier, Renan Lavigne (no 29) fut tout près de créer la surprise face au Pakistanais Shahid Zaman (no 16), légèrement enrobé mais très adroit et surtout très truqueur. Mené 0-2, Lavigne réussit à sauver une balle de match avant d’égaliser à 2-2. En vain, puisque le Pakistanais, au bout du rouleau physiquement, s’imposait finalement à la belle. « C’était le meilleur tableau possible et je passe à côté d’une belle Stoehr veut y croire CASQUETTE VISSÉE SUR LE CRÂNE et capuche du jogging rabattue pour se préserver de la redoutable climatisation qui sévit dans le Squash Center de Hongkong, Isabelle Stoehr déambule en attendant son entrée en lice, aujourd’hui, face à l’Anglaise Lauren Briggs (no 34), adversaire issue des qualifications. La dernière séance d’entraînement a rassuré la numéro 1 française et numéro 15 mondiale, à la recherche du niveau qui la vit battre fin octobre, à New York, la Néerlandaise Vanessa Atkinson, numéro 2 planétaire et championne du monde en titre. « J’ai atteint un très haut niveau à New York, confie-t-elle. Au-delà de la victoire, c’est surtout la manière qui m’a marquée. Je n’avais jamais joué aussi bien de ma vie. J’ai vu ce que j’étais capable de faire. Mais depuis, je me suis mis un peu de pression. J’attends désormais un peu trop de moi. Je veux tellement retrouver ce niveau et l’état d’esprit que j’avais sur le court. J’avais vraiment l’impression d’avoir le pilotage automatique, de ne plus avoir à réfléchir et que les choses se fai- Pour en savoir plus, voir conditions et modalités sur www.lequipe.fr PAGE 10 saient naturellement. J’avais l’impression de voler sur le terrain, c’était extraordinaire. Je me suis tellement fait plaisir. Je pense que ce niveau, je peux l’avoir tout le temps. » Consciente du travail qu’elle doit encore fournir au niveau physique, la championne de France à huit reprises ne veut pourtant pas se fixer de limites. « Mon rêve est de devenir championne du monde, affirme haut et fort la Savoyarde d’adoption. Je suis persuadée que c’est possible. Mon problème, c’est mon mental. Je suis encore très irrégulière. Mais je crois vraiment en mes chances. Je sais que je peux battre toutes les filles. J’en suis sûre. À moi de mettre tout en place. C’est comme un puzzle. Pour le moment, toutes les pièces sont un peu éparpillées. » Arrivée à plein temps sur le circuit professionnel relativement tard (22 ans) après avoir privilégié les études, Stoehr, à vingt-six ans, espère désormais rassembler toutes les pièces le plus vite possible et rattraper son retard. L’occasion lui en est offerte cette semaine à Hongkong. – P. G.-B. opportunité, regrettait Lavigne. Il n’y en a pas cinquante comme ça dans une saison. J’ai une balle de premier jeu qui peut changer pas mal de choses. Après, le cinquième, c’est un peu la loterie. C’est rageant ! » Lavigne assistera donc demain des tribunes à la confrontation franco-française entre le champion du monde et le champion d’Europe. Une affiche, à l’issue très incertaine, qui s’annonce explosive. Jamais Gaultier n’a, en effet, semblé autant en mesure d’aller titiller le maître. Vraiment dommage que les deux hommes se retrouvent aussi tôt dans le tournoi… PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU RÉSULTATS CHAMPIONNATS DU MONDE (Hongkong [CHN], 29 nov. - 4 déc.). – HOMMES. 1er tour : Lincou (no 1) - El Hindi (EGY, no 21), 3-0 (11-5, 11-9, 11-6) ; Gaultier (no 12) - R. Ashour (EGY, no 49), 2-0 abandon (11-5, 11-2, ab.) ; Nicol (ANG, no 7) - Grant (ANG, no 18), 3-1 ; S. Zaman (PAK, no 16) Lavigne (no 29), 3-2 (11-10 [3-1], 11-4, 10-11 [1-2], 4-11, 11-8) ; Beachill (ANG, no 5) - Kneipp (AUS, no 20), 3-1 ; White (ECO, no 9) - Gough (GAL, no 26), 3-1 ; Shabana (EGY, no 4) - Parke (ANG, no 32), 3-1 ; Tuominen (FIN, no 15) - Barrington (ANG, no 31), 3-1. FEMMES. 1er tour : R. Grinham (AUS, no 1) Nimmo (ECO, no 19), 3-0 ; Chiu (HKG, no 17) - Teran (MEX, no 30), 3-0 ; Duncalf (ANG, no 9) - Lloyd-Walter (ANG, no 27), 3-0 ; Perry (IRL, no 11) - Martin (AUS, no 28), 3-1 ; Naude (HOL, no 14) - Khan (USA, no 20), 3-0 ; Abdel Kawy (EGY, no 10) - Desira (AUS, no 39), 3-2 ; Malik (GAL, no 25) - Kitchen (NZL, no 12), 3-0. AUJOURD’HUI Fin du premier tour HOMMES et FEMMES (Stoehr [no 15] - Briggs [ANG, no 34]). MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Rouge SQUASH JÉRÉMIE ARBONA Bleu Bleu Jaune Le 5 novembre dernier, à Curaçao, dans les Antilles Néerlandaises, Tom Boonen étrennait son maillot de champion du monde lors d’un critérium. Et pour faire bonne mesure, il le remportait ! (Photo Tim de Waele) sonnel, Gérard Brocks. Ses récents voyages au Mexique, où il a disputé une épreuve de masse (la Popobike) et à l’île de la Réunion, dont il est revenu il y a trois jours et où il a goûté avec délice au VTT extrême en participant à la Mégavalanche (une descente vertigineuse d’une heure, dont il s’est classé sixième), révèlent en partie ses desseins : pas question pour lui de se convertir à la route, au moins d’ici les Jeux de Pékin 2008. D’ailleurs, à peine avait-il atterri dimanche soir que, dès le lendemain matin, il reprenait l’entraînement spécifique cyclo-cross (il participera à quelques courses régionales cet hiver afin de gommer d’hypothétiques points faibles en VTT), chez lui, à SaintAmé, sur des routes à peine déneigées, exprès, « parce que ça m’évite de manger trop de sel… Sans rire, je travaille déjà pour la saison prochaine. Mon objectif ? La Coupe du monde ». Jaune Noir – Vous y aviez déjà pensé en gagnant à Roubaix et aux Flandres ? – Pas du tout, car on n’a jamais en tête ce genre d’idées. On n’a pas vraiment conscience de l’impact que ça peut avoir aux yeux du public et des journalistes, quand il s’agit de en tête de leurs votes (contre neuf pour Moncoutié). Un suffrage certes moins tranché qu’en 2004, où Absalon avait été distingué par dix-huit votants sur vingt-trois. « Je pensais que seuls les Jeux avaient fait pencher les choses en ma faveur l’an dernier, commente le lauréat. Mais là, c’est vraiment une belle surprise pour moi, parce qu’on reconnaît la valeur d’un Championnat du monde de VTT. Personnellement, j’avais pensé à Geslin. Ça faisait longtemps que les routiers français n’avaient pas remporté de médaille dans des Championnats du monde… » Étranger au monde de la route et dépourvu de toute culture cycliste classique, le Vosgien, qui, rappelons-le, a découvert le VTT à l’âge de treize ans par le biais d’un voisin, n’envisage son sport que sous l’angle du plaisir et ne se soumet au bitume, non sans une extrême rigueur, qu’à l’entraînement, pour satisfaire ses objectifs vététistes. « Il a l’esprit freeride », rappelle souvent son coach per- Noir SACRÉ LA SAISON DERNIÈRE champion olympique, puis dans la foulée champion du monde, Julien Absalon, vingt-cinq ans, avait été plébiscité pour son double exploit : un vététiste était élu Vélo d’Or français pour la première fois, alors que, jusqu’en 2004, la route et la piste s’étaient équitablement partagées les prix (six pour chacune). Cette année encore, ni David Moncoutié et sa victoire d’étape sur le Tour de France, obtenue un 14 juillet, ni Anthony Geslin et sa médaille de bronze décrochée aux Championnats du monde de Madrid n’auront pesé plus lourd que Julien Absalon et son deuxième titre mondial de suite. De l’or conquis début septembre, en Italie, dans l’air raréfié de Livigno, dans la douleur aussi. Une crevaison, des crampes, une chute dans une rivière peu avant l’arrivée. « Je garde la sensation de m’être livré à fond, se souvenait-il hier, soit presque trois mois après la course. Mais cela en valait la peine, car c’est encore plus beau quand c’est difficile. » Une majorité des journalistes composant le jury du Vélo d’Or français y ont apparemment été sensibles, puisque treize sur vingt-deux ont placé Absalon Bleu Rouge Noir Jaune Recherchons candidats sachant convaincre TBWA\PARIS © Achim Lippoth 11 MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 PAGE 11 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge BNP Paribas investit pour l’avenir et se développe. Bac+2 à Bac+5 contactez-nous : recrutement.bnpparibas.com Bleu Rouge créés en France depuis 2004 3 300 recrutements en France en CDI depuis début 2005 Signataire de la charte de la diversité et de la charte de l’apprentissage 1 200 apprentis en cours de contrat Jaune Bleu Jaune 2 000 emplois nouveaux Noir Noir BNP PARIBAS RECRUTE 12 Bleu Rouge Noir Jaune PROLONGATIONS REPORTAGE LES ANGES CHERCHENT LA LUMIÈRE Après leur furieuse querelle, Phil Jackson et Kobe Bryant tentent de renflouer les Los Angeles Lakers, échoués depuis le départ de Shaq O’Neal. Malgré la paix armée signée entre Kobe Bryant et le coach Phil Jackson, les Lakers, triples vainqueurs NBA en 2000, en 2001 et en 2002, éprouvent les plus grandes difficultés à renouer avec leur glorieux passé. Les joueurs de la cité des Anges sont toujours à la recherche d’un nouvel équilibre sur le parquet où l’ombre du Shaq plane encore. LOS ANGELES – (USA) de notre envoyé spécial VON WAFER N’A PAS la moindre chance. Mais il y a des défis qui ne se refusent pas. L’arrière rookie des Los Angeles Lakers sait qu’il encourt une sévère punition dans ce duel de fin d’entraînement avec Kobe Bryant. Mais, aussi cuisante soit la leçon, on ne dit pas non à la vedette du club. « Je ne vais pas te laisser marquer un point ! Pas un seul », lance Kobe avant de passer de la parole au geste. Le tout sous le regard amusé de Phil Jackson, comme ragaillardi après un hiatus d’un an pour écrire ses Mémoires et constater depuis les plaines du Montana la complète destruction de la dynastie Lakers. « Cette coupure lui a permis de prendre du recul et de découvrir à quel point il voulait encore coacher », précise son amie, Jeanie Buss, la fille de Jerry, le propriétaire des Lakers. Pour beaucoup, Phil Jackson est revenu pour l’argent. 10 millions de dollars par an pendant trois saisons ont de quoi faire fléchir les plus entêtés. D’autres insistent sur le rôle tenu par les beaux yeux de la fille du boss et une liaison rendue difficile à cause de l’éloignement. Mais, à soixante ans, le maître zen est de retour dans la maison Lakers. Et, pour la première fois depuis ses débuts en NBA avec les Bulls, il prend en main une équipe à reconstruire. À défaut de résultats immédiats (5 v.-7 d.), sa présence a fait revenir les stars de Hollywood au Staples Center. Ainsi que tous les médias d’Amérique, intrigués et émoustillés par la réunion de Jackson et de son turbulent élève, un Kobe Bryant apparemment apaisé depuis la naissance de sa fille, Natalia, mais jugé « incoachable » par Jackson dans le dernier livre de celui-ci, The Last Season... Pourtant, à les voir échanger des remarques tactiques avec une complicité presque touchante, il est difficile de croire que ces deux-là aient jamais eu envie de régler leurs différends par presse et livre interposés. Kobe peut désormais s’épancher sans risque dans cette « zone neutre » établie à sa demande, et où toutes leurs conversations sont privées et interdites d’accès au monde extérieur. « Cette zone de discussion et de confidentialité entre nous existe à la demande de Kobe, admet Jackson. Il a toujours été très privé. » Le sourire entendu s’abstiendra d’autres commentaires. Les coups bas et autres remarques perfides sont désormais interdits. Le duo a enterré la hache de guerre. La couverture du nouveau guide pour les médias des Lakers donne d’ailleurs bien le ton des retrouvailles, avec un Kobe attentif et décidé derrière lequel semble veiller un paternaliste Phil Jackson. « La connexion a toujours été là. Nous avons eu nos disputes, admet Bryant, un jeune homme de vingt-sept ans, lui aussi régénéré après deux années très difficiles. Il a écrit ses Mémoires et tout le monde s’est mis en colère à un moment ou un autre. Mais nous nous sommes toujours compris. Ç’a l’air dingue, mais c’est la vérité. Le fait est que j’ai grandi dans son système. Il m’a enseigné les concepts que j’ai aujourd’hui. Alors, il y a toujours eu un lien entre nous. Et puis, j’ai beaucoup appris. À commencer par pardonner et à reconnaître mes propres erreurs. J’aurais certainement pu prendre d’autres décisions, m’ouvrir un peu plus. » Leur relation s’est simplifiée avec le départ de Shaquille O’Neal à Miami. Aujourd’hui, les rôles sont clairs chez '' Kobe (...) mérite une chance de nettoyer son image (...). Je me suis dit que mon retour pourrait corriger l’histoire (Phil Jackson) '' explique Jackson. Mais nous savons au club qu’il n’est pas réaliste d’y penser avant deux ans. » m’entraîner les deux derniers étés et j’ai dû me battre avec un vieux couteau rouillé. J’ai fait des dégâts, mais je me battais surtout pour survivre. » Privé de play-offs la saison dernière pour la première fois de sa carrière, Kobe est de retour. Mais il est seul. '' Shaq, nous avions quelqu’un à qui lancer la balle à l’intérieur. Cela nous simplifiait bien la tâche à tous lorsque les défenses adverses se resserraient. Aujourd’hui, nous explorons la vie sans Shaq... » Une exploration nécessairement cuisante lorsque Kwame Brown se fait ridiculiser par un Elton Brand et tous les autres intérieurs chevronnés de la Ligue, ou que Lamar Odom oublie de se faire v i o le n c e da n s l’adversité. « Cela m’arrive encore trop souvent, admet l’homme à tout faire des Lakers, mais Kobe m’aide. Il a la mentalité d’un pitbull et si je me relâche un peu, son activité incessante me réveille. » Leur entente à tous deux est meil- Je ne veux vraiment pas shooter autant. Il est important que d’autres joueurs prennent leurs responsabilités (Kobe Bryant) Une réalité un brin déprimante pour un Phil Jackson irrité après la purée de match délivrée à Memphis, jusqu’à qualifier l’effort de ses troupes de « pathétique », soulignant avec force combien les Lakers ont changé depuis le départ de O’Neal : « Avec '' Abdul-Jabbar croit en Turiaf DANS L’AGITATION d’un début de saison chargé d’incertitudes, l’opération du cœur du néo-Laker, le Français Ronny Turiaf, a ému avant de disparaître progressivement des nouvelles locales. Sa rééducation à Spokane, au sein de son ancienne université de Gonzaga, se passe bien. Très bien même, puisque Turiaf a récemment disputé un scrimmage (match d’entraînement à thèmes techniques) avec son ancienne équipe, deux mois et demi seulement après son opération. La nouvelle a surpris les Lakers, même si « Ronny est notre choix de draft. Il n’est pas sous contrat avec nous du fait des circonstances, mais nous gardons un contact constant », précise toutefois Mitch Kupchak, le manager du club. Retenu au deuxième tour de la dernière draft (37e position), Turiaf avait même signé un contrat garanti de deux ans avec les Lakers – preuve s’il en est de l’intérêt du club – avant la découverte d’une malformation de l’aorte à même de mettre sa vie en péril. Et les Lakers ne se sont pas contentés de couvrir les frais opératoires. L’ancienne légende des Lakers, Kareem Abdul-Jabbar, aujourd’hui assistant spécial attaché au développement des intérieurs, voit toujours en Ronny une des options du club dans un avenir proche. « Il va avoir l’opportunité de rejouer. Les docteurs lui ont donné le feu vert. Cela prendra du temps, mais s’il décide de tenter sa chance, il doit y aller à fond, explique-t-il dans un sabir franco-anglais (« Je suis moi aussi des Antilles »). Je l’ai vu s’entraîner ici, j’ai aussi commenté plusieurs de ses matches à Gonzaga, il a beaucoup de talent. » Phil Jackson ne pense pas autrement. Et s’il ne le dit pas, l’entraîneur des Lakers ne cracherait pas sur les 2,09 m de muscles bondissants de Turiaf, vu la faiblesse du jeu intérieur de son équipe : « On espère qu’il reviendra avec 100 % de ses moyens. Il s’entraîne avec Gonzaga et va les suivre à Hawaii pour le Maui Classic Invitational et continuer sa rééducation. Mitch Kupchak va s’y rendre et ils vont pouvoir faire le point. Ronny va obtenir son diplôme courant décembre et on espère qu’il pourra ensuite nous rejoindre pour travailler avec notre staff. Et il devra probablement passer un contrôle médical avant de nous montrer ce qu’il peut faire. » À Turiaf d’écrire la suite de son histoire. – O. Ph. leure cette saison. Plus saine. Là aussi, les rôles sont entendus. Kobe a gagné en maturité et Lamar en assurance. Seulement, si Chris Mihm et Smush Parker ont quelques arguments sympathiques à offrir, le banc n’a pour seule utilité que de reposer les fessiers de joueurs sans autre rôle que de faire le nombre. Le chantier est énorme, mais l’entente sacrée entre Jackson et Bryant semble avoir apaisé tout le monde au sein du club. « Cette équipe se repose encore trop sur moi, admettait Kobe au soir de la défaite contre les Clippers, mais tout le monde travaille sans relâche. Nous essayons tous de nous retrouver à la même page. Certains ont besoin d’apprendre les systèmes et de se trouver en attaque, mais cela va venir. On va gagner notre part de matches, je le sais. Et c’est tout ce que je peux demander pour l’heure. » Une patience tout aussi notable chez l’entraîneur, avec les plus longs entraînements jamais enregistrés aux Lakers dans l’ère Jackson. Remonter la pente prendra du temps. Les deux plus grands acteurs des Lakers le savent bien. Et Los Angeles, désormais bercé par les exploits des Clippers, accepte doucement cette idée. L’époque est à la reconstruction. Même les murs de l’hôtel Figueroa qui font face au Staples Center ne sont plus un hymne grandiloquent aux Lakers, mais bien une publicité géante pour la NFL. Contrainte ou pas, l’union de Phil et Kobe est le seul espoir des Lakers à ce jour. OLIVIER PHEULPIN LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE » MAGAZINE CANOË-KAYAK BADMINTON Eurosport 2 60 min Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe D. Grasshopper Zurich (SUI) - Dniepropetrovsk (UKR). FOOTBALL FOOTBALL Eurosport 15 min FOOTBALL 17.45 JOUR DE SPORT Coupe de la Ligue anglaise. 4 e tour. Manchester United - West Bromwich Albion. Eurosport 120 min Voir article. LE MAGAZINE OLYMPIQUE 19.15 Motors TV 55 min Rediff. demain à 11 h Euroligue H. 1 re phase. 5 e journée. Groupe A. Strasbourg - F. Bologne (ITA). TV 5. 1 heure. Mag. Reflets Sud. 60’. TV 5 60 min BASKET 20.10 TPS Foot 120 min 04.00 NBA. Seattle Supersonics - Charlotte Bobcats. 20.30 À voir. NBA + 120 min Rediff. demain à 7 h 30 ZAP Intéressant. 20.30 Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe C. Sampdoria Gênes (ITA) - Hertha Berlin (ALL). BASKET Terre de ballon 01.00 « Reflets Sud » Voir article. ZDF 135 min 20.30 Sport + 105 min Rediff. demain à 7 h 30 À ne pas rater. Les cases vertes correspondent aux retransmissions en direct. Ce soir 18: 30 INFORMATION > LA GRANDE ÉDITION Émilie Le Pennec et Yann Cucherat sur le plateau d’Olivier Ménard > GYMNASTIQUE ARTISTIQUE PAGE 12 les gouvernements ont compris qu’en brillant sur les terrains de sport ils seraient bien plus considérés. Le CIO, le 10 novembre dernier, s’était penché sur tous ces cas en invitant divers intervenants, économistes, universitaires, etc. Nombre d’entre eux s’expriment ici sur ce sujet d’actualité quand on sait qu’en 2004, à Athènes, 210 athlètes (contre 150 aux JO 2000) ne représentaient pas leur première nationalité. Mais tous les cas sont différents. Si 10 % de sa délégation était constituée de sportifs devenus français, ce n’est évidemment pas l’attitude de la France par exemple qui inquiète le CIO. Eurosport 60 min Rediff. demain à 14 h MAGAZINE EN PRÉAMBULE, les propos d’un skieur autrichien (Schifferer) : « Si je ne suis pas sélectionné dans l’équipe de mon pays pour disputer les Jeux de Turin, j’ai la possibilité de changer de nationalité. » Le thème du nouveau Magazine olympique est donné : ces athlètes qui changent de nationalité pour aller aux Jeux. Mais, attention, s’il y a ceux qui souhaitent un autre passeport juste pour participer à la fête du sport, il y a aussi ceux qui ont changé de nationalité pour pouvoir vivre de leur sport et évidemment s’entraîner dans les meilleures conditions ; et encore ceux recrutés par de petits pays, dont Eurosport 30 min 00.15 Coupe de l’UEFA. Phase de poules. 4 e journée. 20.00 Championnat d’Angleterre. 17 e journée. Match décalé. Sunderland-Liverpool. FOOTBALL 23.30 FOOTBALL 19.45 France 3 10 min FOOTBALL Canal + Sport 100 min Rediff. demain à 7 h Trophée Andros. Présentation de la saison. TOUT LE SPORT Rediff. demain à 14 h 22.50 Rediff. à 0 h 30 Canal + Sport 70 min AUTOMOBILE Sport + 105 min FOOTBALL Sport + 90 min Championnat de France D 1 H. 11 e journée. Dunkerque-Montpellier. 22.15 Coupe d’Italie. 8 e de finale aller. Atalanta Bergame - Udinese. 19.00 Ligue des champions F. 4 e journée. Poule A. Las Palmas (ESP) - Cannes. HANDBALL 21.15 Rediff. demain à 9 h Canal + 35 min VOLLEY-BALL Rediff. demain à 15 h Canal + Sport 115 min Sport + 90 min Passeport pour les Jeux EUROSPORT. 23 h 30. Le Magazine olympique. 30’. Eurosport 2 120 min 20.55 HANDBALL : LE MAG 16.00 DSF 115 min 20.45 Coupe d’Italie. 8 e de finale aller. Parme - Inter Milan. Sport + 30 min Open de Chine. À Guangzhou. PLAYGROUND Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe A. CSKA Sofia (BUL) V. Stavanger (NOR) ; Slavia Prague (RTC) - Monaco. 15.30 « Seamaster Sailing » 20.45 Canal + 95 min 15.00 Championnats du monde. MAGAZINE FOOTBALL 10.50 NBA Time. Avec San Antonio Spurs - Los Angeles Lakers. En fait, celui-ci est préoccupé par les changements de nationalité qui ne sont « pas dus aux circonstances de la vie » et par « certains petits pays aux gros moyens financiers pillant la richesse sportive de nations pauvres ». Denis Oswald, membre du CIO, se veut néanmoins confiant pour l’avenir car « un pays ne peut vibrer pour une équipe de mercenaires, ni s’identifier à celle-ci ». N’oublie-t-il pas que des villes vibrent pour des clubs de mercenaires ? BERNARD DOLET L’ÉQUIPE TV 6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de sport. 18.30 La Grande Édition. 19. Un jour avec… Vincent Vittoz. 22.30 Édition de la nuit. ARTISAN DU SUCCÈS ARTÉSIEN face au PSG dimanche, le Lensois Aruna Dindane a les honneurs de Reflets Sud. Réalisé quand il évoluait à Anderlecht, ce reportage revient sur le parcours de l’attaquant ivoirien. Après avoir vaincu les réticences de son père, Dindane a fait ses gammes à Abidjan, dans l’académie de Jean-Marc Guillou, où il a appris « le plaisir du foot ». Avant de s’envoler pour la Belgique et de se confronter au « stress de la compétition ». La pression n’a pas émoussé son talent : en Jupiler League, il a inscrit 50 buts en 132 matches, glané deux titres de champion (2001 et 2004), un Soulier d’Or (2004) et un Soulier d’Ébène (2003) qui récompense le meilleur Africain du Championnat. Riche de ce bagage, il explique avoir posé ses valises à Lens pour « franchir un palier ». Parmi les autres sujets, on découvrira des Lionnes Indomptables peinant à s’accrocher à la crinière de la sélection masculine du Cameroun. La faute aux préjugés sexistes. Le dernier reportage montre les difficultés du Bafudji FC au Burkina Faso. L’unique club de la province reculée de Gaoua affilié à la Fédération peine à attirer les sponsors. Si 1 500 permettraient aux joueurs d’être chaussés convenablement, ils en sont réduits à se disputer, en sandalettes sur de la terre battue, quelques poussières de gloire. – J. L. INFOSPORT 6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en continu avec les Live d’Infosport. 18. La Grande Heure. LE COIN DES RADIOS Toute la journée. France Info. À 8 et à 38 de chaque heure, chronique sportive. 6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le Journal des Sports. 7.40 Europe 1. Sports. 16. RMC. DKP. 18. Sud Radio. Rugby & Compagnie. 18. RMC. Luis Attaque. 18.52 RTL Mégasport. 19.30 RMC. Global Sport. 19.55 Europe 1. Europe Sport. 20. RTL. RTL Foot. Coupe de l’UEFA. Slavia Prague (RTC) - Monaco. 20. RMC Intégrale Sports. Euroligue. Strasbourg - F. Bologne. Coupe de l’UEFA. Slavia Prague (RTC) - Monaco. MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge Un Kobe super-scoreur est cependant nécessaire pour voir les Lakers avoir la moindre chance de gagner cette saison. Même si la star est loin de se satisfaire de ce bombardement en solitaire, preuve s’il en est de sa maturité nouvelle. « Je ne veux vraiment pas shooter autant, avouait-il après la défaite contre les Bulls et un 11-1 des visiteurs pour clore la rencontre. Il est important que d’autres joueurs prennent leurs responsabilités et contribuent vraiment en attaque. » Seul contre le reste du monde, avec déjà presque quarante- pion des concours à trois points, et autre ancien des Bulls, n’est pas très loin. Seule manque l’expérience du grand Chicago. Pour l’heure, la jeune équipe a du mal à ingérer toutes les subtilités d’une attaque qui a certains soirs des relents de Triangle des Bermudes. « Les défenses s’empilent sur Kobe et son adresse est en baisse (43,8 % aux tirs). En conséquence, avec les néophytes que nous avons actuellement sur le terrain, il devient difficile d’être constant en attaque », admet Jackson. Même avec Kobe en relais de Phil sur le terrain, l’apprentissage prendra du temps. « C’est un processus qu’ils vont devoir comprendre d’euxmêmes, souligne un Bryant désormais utilisé dans un rôle d’ailier pour lui éviter de s’épuiser en menant le jeu. Je veux nous voir jouer un basket de précision à grande vitesse. Je vais tout faire pour. Je n’ai pas pu Bleu Un calendrier à même de faire sourire les plus optimistes après une série de cinq matches entamée par une pénible victoire sur les Knicks (97-92) et terminée par une défaite face à New Jersey (102-96) pour un bilan de trois revers et de deux victoires au sein duquel Bryant a évolué dans une fourchette de 34 à 46 points. L’actuel meilleur marqueur du Championnat (34,2 points) a pris 35,2 % des tirs de son équipe depuis le début de saison et plus de 40 % sur ses cinq derniers matches ! Cette goinfrerie ne semblait guère poser de problèmes à Phil Jackson, prompt à souligner le nombre réduit de tirs à trois points pris par sa star (10/33) depuis le début de la saison : « C’est bien la preuve qu’il joue sous contrôle. C’est le Kobe Bryant que nous voulons sur le terrain. » L’argument tiendra-t-il longtemps si les défaites continuent ? deux minutes par match à s’infuser tous les soirs… Toute ressemblance avec des événements qui ont déjà eu lieu est fortuite ou involontaire. Inutile pourtant d’être historien pour comprendre qu’il y a du Bulls dans ces Lakers 2005 où Kobe Bryant, Lamar Odom et Chris Mihm peuvent être comparés au trio Michael Jordan, Scottie Pippen, Luc Longley. Le tout étant chapeauté par Phil Jackson, apôtre résolu de l’attaque en triangle. La star, son omnipotent lieutenant et une rotation intérieure en forme de point d’interrogation. Dix ans plus tard, la photocopie est troublante. « Ce qu’on fait est très similaire à ce que fait ce genre d’équipe, admet Jackson dans un sourire forcé. Mais l’histoire ne se répète pas. » Même Tex Winter, l’architecte de cette fameuse attaque en triangle, traîne toujours dans les couloirs, à une allure presque pénible pour les yeux. Craig Hodges, l’ancien cham- Jaune Rouge Jaune TÉLÉVISION Dire que Phil Jackson et Kobe Bryant (8) envisagent de passer leurs futures vacances ensemble serait très exagéré. Il reste que les deux ennemis d’hier, qui se saluent ici, ont mis un « poing » final à leur discorde. (Photo Robert Beck/SI/Presse Sports) Noir Bleu Noir les Lakers. La tempête s’est dissipée... et les chances de continuer sur la lancée des trois titres consécutifs (2000, 2001, 2002) sont parties avec elle. « Pas mal de gens n’attendent qu’une chose, voir l’équipe imploser. Mais je pense que nous nous nourrissons tous deux de cette énergie négative », reprend Kobe. Phil Jackson connaît bien la démangeaison pour l’avoir vécue avec les Bulls. Kobe Bryant partage le même sentiment après avoir traversé son procès pour viol et la vindicte populaire pour avoir détruit la dynastie Lakers. « La réputation de Kobe en a souffert, admet son entraîneur. Il a été accusé d’avoir orchestré le départ de O’Neal. Il est devenu le coupable aux yeux de tous alors que cela n’était pas le cas. Je suis parti, Shaq est parti et Kobe est passé pour le survivant. Cela n’était pas prévu ainsi et cela n’était certainement pas sa volonté. Lui ne veut qu’une chose : gagner. Kobe est un grand joueur. Il respecte le jeu et il est un compétiteur acharné. Il mérite une chance de nettoyer son image et de relancer sa carrière. Je me suis dit que mon retour pourrait corriger l’histoire. » Phil Jackson en sauveur de Kobe Bryant. L’histoire a parfois de ces raccourcis savoureux... Une ironie repoussée par Magic Johnson, légende vivante du club et actionnaire minoritaire des Lakers : « Ils veulent prouver quelque chose. Tous deux sont à un moment de leur vie où ils ont besoin l’un de l’autre. » Un point de vue que ne réfute pas Bryant, tiraillé entre son rôle de leader et bientôt d’ancien, le besoin existentiel de retrouver les play-offs et son entente avec son détracteur d’hier. Jackson a, quant à lui, en vue ce dixième titre NBA en tant qu’entraîneur pour lui permettre de battre finalement le légendaire Red Auerbach, le méchant homme au cigare des Boston Celtics qui ne manque jamais une occasion de l’égratigner. Un objectif qui devra attendre. « Des gens me demandent de ramener le titre dès maintenant, 13 BASKET EUROLIGUE HOMMES (5 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune STRASBOURG - F. BOLOGNE « On n’assume pas » GROUPE A AUJOURD’HUI CRAWFORD PALMER, le cocapitaine de la SIG, admet que le champion de France n’est pas à la hauteur de son statut. LE MATCH Strasbourg grimace. Auteur d’un premier tiers de Pro A médiocre (6 victoires - 6 défaites), surpris récemment à deux reprises à domicile (Paris et Cholet), le champion de France n’est pas au niveau attendu. Le cocapitaine Crawford Palmer (trente-cinq ans), médaillé olympiqueavec l’équipe de France en 2000, stigmatise l’inconstance d’une équipe qui a du mal à enchaîner l’Euroligue et le Championnat. Et qui risque de souffrir encore, ce soir face à la Fortitudo Bologne. « POURQUOI STRASBOURG peine-t-il tant en Pro A ? – On manque de gnac, notamment dans les fins de match qui nous sont souvent fatales. Il y a dix bons joueurs mais on n’a pas encore trouvé la formule pour que tout le monde s’exprime à son niveau. Chacun y travaille. La saison est longue. La Semaine des As est une borne, mais si on continue comme ça, on n’y arrivera pas. Il va falloir faire des séries, gagner des matches en Championnat, comme ce week-end à Hyères, qu’on n’a pas battus là-bas depuis deux ans. – Votre statut de champion estil lourd à porter ? – On est attendus partout. Tout le monde veut taper le champion de France, c’est sûr, mais ça, on le savait. Il est toujours plus dur de répéter une grande saison. L’adversaire joue sans pression. Et, pour le moment, on n’assume pas notre statut. Il nous manque quelque chose, on cherche… « Accepter la concurrence » STRASBOURG : 4 Wesson (2 m, USA) ; 7 R. Greer (1,95 m, DOM) ; 8 J. Greer (1,95 m, DOM) ; 9 Jeanneau (1,85 m) ; 12 McCord (1,98 m, USAANG) ; 14 Palmer (2,07 m) ; 20 Young (1,85 m, USA) ; 23 Jackson (1,90 m) ; 31 Giffa (1,95 m) ; 33 Starosta (2,15 m, RTC). Entraîneur : E. Girard. F. BOLOGNE : 4 Rombaldoni (1,92 m) ; 6 Mancinelli (2,02 m) ; 7 Becirovic (1,95 m, SLO) ; 11 Bagaric (2,16 m, CRO) ; 12 N. Green (1,95 m, USA) ; 14 Ress (2,08 m) ; 15 E. Lorbek (2,07 m, SLV) ; 17 Bruttini (2 m) ; 20 Kommatos (2,02 m, GRE) ; 22 K. Garris (1,89, USA) ; 23 Belinelli (1,95 m) ; 35 T. Watson (2,03m, USA). Entraîneur : J. Repesa. Gruda, le diamant brut Valenciennes en danger À dix-huit ans, la jeune intérieure de Valenciennes a déjà tout d’une grande. VOYAGES, MUSIQUE, SORTIES, un bac commerce, peut-être une licence d’espagnol : c’est une jeune fille comme les autres. Sauf qu’elle a tout d’une future grande d’Europe. Il faut dire qu’à dix-huit ans, Sandrine Gruda (1,92 m) est déjà la meilleure marqueuse (15 pts) et rebondeuse (6,4 prises) de Valenciennes en Euroligue. Pourtant, quand on ose la comparer à Ann Wauters, elle se prend la tête entre les mains, lâche : « Oh, la, la, je n’en suis pas encore là. C’est peut-être flatteur mais il faut rester réaliste. » Le parallèle, pourtant, Laurent Buffard l’effectue lui-même. « Dans sa carrière, Ann Wauters a franchi les paliers progressivement. Gruda, elle, c’est un diamant à l’état brut. Elle a le talent, le physique pour s’imposer en Europe, elle a tout. » Et le coach nordiste ne craint pas d’offrir un rôle majeur à sa jeune joueuse : trente-deux minutes de jeu en moyenne sur les cinq matches d’Euroligue ! « Elle apprend vite », confie-t-il, épaté. Médaillée de bronze à l’Euro juniors, Sandrine Gruda, arrivée dans le Nord avec sa camarade de promotion Jennifer Digbeu, correspond à la nouvelle philosophie de Valenciennes : un projet sur trois ans, la reconstruction d’un groupe, une confiance accordée à de jeunes joueuses. L’objectif ? Retrouver le toit de l’Europe. Quand on lui demande ses ambitions pour la saison, Gruda est comme dans son jeu, déliée, puissante : « Il y a deux objectifs, être champion de France, et se qualifier pour le Final Four. » La fille d’Ulysse Du haut de sa jeunesse, elle s’avoue tout de même un peu surprise de ce qui lui arrive. « Passer de la Nationale 1 à l’Euroligue, ce n’est tout de même pas rien. Tout est multiplié par dix. Les matches, les entraînements, le volume de travail, l’intensité des rencontres. Laurent Buffard me fait beaucoup travailler les duels. » Pour ses débuts européens le 26 octobre dernier devant Moscou, Sandrine Gruda commença, légitimement, par quelques ballons bafouillés. Depuis, l’intérieure valenciennoise ne cesse de monter en régime. Laurent Buffard, de son côté, sait bien que son parcours ne sera pas toujours un long fleuve tranquille. « Elle sera attendue partout, elle subira des trappes, des traitements spéciaux. Elle doit encore progresser au rebond et en défense. Surtout, il ne faut pas en faire une star trop vite, il faut rester humble, et moi je suis garant de ça. » La jeune fille a un rêve secret : « Faire un jour les JO. » Un message, aussi, à faire passer. « Ma famille est très importante pour moi dans ce que je vis actuellement. » Son père Ulysse, l’ancien pivot international d’Avignon (6 sélections en 1980), travaille aujourd’hui au service technique de Fort-de-France. Il était en première ligne au stade Dillon lors de la venue de Jacques Chirac après la catastrophe aérienne qui endeuilla la Martinique. Il l’était encore pour la venue de l’équipe de France contre le Costa-Rica. Quant à Sandrine, si l’Europe devient son terrain de jeu, une part de son jardin intime est restée là-bas, en Martinique, du côté de Trinité, de SaintJoseph et de son équipe, les Golden Lions. HERVÉ LEROY MONDEVILLE AURA une belle partie à jouer face aux filles de Prague, lanterne rouge et seule équipe du groupe A sans aucune victoire. Bourges enchaîne son troisième déplacement consécutif, après Sopron et Brno. À Gdynia, qui semble accuser le coup depuis le retrait de Malgo Dydek, les Polonaises ont déjà perdu deux matches à domicile, et leur défense concède 77 points par match. En revanche, l’USVO sera en danger face au Dynamo Moscou, meilleure défense d’Euroligue (57 pts concédés) et toujours invaincu à domicile. – (Avec nos correspondants) GROUPE A. – AUJOURD’HUI : Mondeville-Prague (RTC) (20 heures). DEMAIN : Pécs (HON) - Valence (ESP) ; Namur (BEL) - Samara (RUS). Classement : 1. Pécs, 10 pts ; 2. Samara, 9 ; 3. Mondeville, 8 ; 4. Valence, 7 ; 5.Namur, 6 ; 6. Prague, 5. GROUPE B. – AUJOURD’HUI : Sopron (HON) - Brno (RTC) ; Schio (ITA) Ekaterinbourg (RUS). DEMAIN : Gdynia (POL) - Bourges (17 h 30). Classement : 1. Brno, 10 pts ; 2. Bourges, Ekaterinbourg, 8 ; 4. Sopron, Gdynia, 7 ; 8. Schio, 5. GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Kosice (SLQ) - Vilnius ; Dynamo Moscou (RUS) - Valenciennes (18 heures). DEMAIN : Naples (ITA) - Cracovie (POL). Classement : 1. Valenciennes, Vilnius, Dynamo Moscou, 9 pts ; 4. Naples, 7 ; 5. Cracovie, 6. Kosice, 5. Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour les huitièmes de finale. c. — 283 316 264 301 310 290 306 336 P. — 0 2 2 2 2 2 3 3 p. — 305 305 300 344 291 273 262 295 c. — 292 293 295 315 291 280 289 320 P. — 0 0 2 2 2 3 3 4 p. — 337 302 307 292 278 242 268 241 c. — 288 248 284 292 292 282 277 304 GROUPE B AUJOURD’HUI Olympiakos (GRE) - Sopot (POL) EP Istanbul (TUR) - Vilnius (LIT) DEMAIN M. Tel-Aviv (ISR) - Milan (ITA) Barcelone (ESP) - C. Zagreb (CRO) PROCHAINE JOURNÉE. – JEUDI 8 DÉCEMBRE : M. Tel-Aviv - Vilnius, Sopot - EP Istanbul, C. Zagreb - Olympiakos, Milan-Barcelone. Classement Pts J. G. — — — 1. EP Istanbul .......... 8 4 4 2. Barcelone ............. 6 4 2 Sopot ...................... 6 4 2 Tel-Aviv .................. 6 4 2 Vilnius .................... 6 4 2 Zagreb .................... 6 4 2 7. Milan ...................... 5 4 1 Olympiakos ........... 5 4 1 GROUPE C AUJOURD’HUI CSKA Moscou (RUS) - Real Madrid (ESP) DEMAIN P. Belgrade (SEM) - Ü. Istanbul (TUR) Sienne (ITA) - Pau Orthez (20 h 30, en différé sur Sport + à 22 h 45) Malaga (ESP) - Panathinaïkos (GRE) PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 7 DÉCEMBRE : P. Belgrade - Malaga, Pau-Orthez - Panathinaïkos, Ü.Istanbul - CSKA Moscou. JEUDI 8 : Real Madrid - Sienne. Classement Pts J. G. — — — 1. Panathinaïkos ...... 8 4 4 R. Madrid ............. 8 4 4 3. CSKA Moscou ...... 6 4 2 Malaga .................. 6 4 2 Sienne .................... 6 4 2 6. Pau-Orthez ........ 5 4 1 Ü. Istanbul ............ 5 4 1 8. P. Belgrade .......... 4 4 0 Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16. COUPE ULEB (4e journée) GROUPE B. – HIER : ASVEL - Panionios (GRE), 83-61 ; Wloclawek (POL) - Reggio Emilia (ITA), 79-85 a.p. ; Amsterdam (HOL) - Vrsac (SEM), 80-75. Classement : 1. Vrsac, Amsterdam et Reggio Emilia, 7 pts ; 4. ASVEL, 6 ; 5. Panionios, 5 ; 6. Wloclawek, 4. GROUPE D. – HIER : Dynamo Moscou (RUS) - Hapoël Jérusalem (ISR), 86-68 ; Le Mans Francfort (ALL), 88-66 ; ER Belgrade (SEM) - Rome (ITA), 89-72. Classement : 1. Dynamo Moscou, 8 pts ; 2. ER Belgrade, 7 ; 3. Le Mans et Hapoël Jérusalem, 6 ; 5. Rome, 5 ; 6. Francfort, 4. ASVEL - PANIONIOS : 83-61 (30-13 ; 19-15 ; 19-17 ; 15-16) ASVEL : Dioumassi (12), Gaines (21), Mrazek (18), T. Ruzic, Sangaré (2), Paulding (11), A. Sy (16), Masingue (3). Entraîneur : C. Bergeaud. PANIONIOS : Kekelis (16), Petropoulos, Vasilopoulos, Perperoglou (3), Angelopoulos (6), Iliadis (3), Ekonomou (10), Mavroedis, Marmarinos (6), Harvey (17). Entraîneur : M. Ioannou. LE MANS - FRANCFORT : 88-66 (12-19 ; 22-16 ; 26-19 ; 28-12) LE MANS : Gregory (15), A. Koffi (12), Bokolo (9), Guice (13), E. Campbell (2), Amagou, J. Ruzic (13), Besök (24). Entraîneur : V. Collet. FRANCFORT : Franklin (2), Sljivancanin (4), Roller (24), Milisa (10), Ma. Badiane (10), Kruel (4), A. King, M’Bemba, Ferguson (12). Entraîneur : I. Sunara. Les quatre premiers de chaque groupe qualifiés pour les huitièmes de finale. EUROCOUPE HOMMES (1er tour, 6e et dernière journée) Nancy éliminé GROUPE A. – HIER : Cholet - Mariupol (UKR), 87-78 ; Dynamo Saint-Pétersbourg (RUS) Ploiesti (ROU), 77-63. Classement : 1. Saint-Pétersbourg, 12 pts ; 2. Mariupol, 9 ; 3. Cholet, 8 ; 4. Ploiesti, 7. GROUPE C. – HIER : Mons-Hainaut - Nancy, 93-77 ; Cantu-Siauliai, 81-70. Classement : 1. Mons-Hainaut, 10 pts ; 2. Cantu (+ 6), 9 ; 3. Siauliai (– 6), 9 ; 4. Nancy, 8. GROUPE H. – HIER : Badalone (ESP) - Gravelines, 72-59 ; Dynamo Région Moscou (RUS) Galyl Elion (ISR), 99-82. Classement : 1. Badalone, 11 pts ; 2. Dynamo Région Moscou, 10 ; 3. Galil Elyon, 8 ; 4. Gravelines, 7. CHOLET - MARIUPOL : 87-78 (29-18 ; 22-16 ; 15-29 ; 21-15) CHOLET : Mipoka, Ball (24), Essart, Bardet (12), Gautier (19), Ferchaud (3), Bilba (7), Marquis (11), L. Wilson (1), Bendriss (10). MARIUPOL : El-Amin (7), Rayevskyy (4), Beric (11), Botichev (4), Skutyelnik (9), Long (18), Bajramovic (4), Lishchuk (5), Lubin (2), Kazlauskas (14). MONS-HAINAUT - NANCY : 93-77 (28-20 ; 19-24 ; 30-23 ; 16-10) MONS-HAINAUT : Major (8), I. Milicic (3), Desaever (7), Houston (19), Evans (18), Obradovic (13), Marnegrave (3), D. Markovic (6), Potter (8), C. Young (8). NANCY : Hoover (6), Green (10), Kasperzec (2), Zianveni (11), M. Badiane (17), Berry (18), Salmon (4), Hayes (9). BADALONE - GRAVELINES : 72-59 (24-14 ; 9-13 ; 22-16 ; 17-16) BADALONE : Huertas (3), Rudy (15), Barton (14), Anagonye (5), Archibald (6), E. Bennett (2), Mumbru (7), J. Young (2), P. Vazquez (8), Betts (5), Flis (2), Rubio (3). GRAVELINES : Kerckhof (3), Adomaïtis (12), Akono (10), K. Johnson (11), Dubos (7), A. Owens (10), Kuzminskas (6), Dubiez, Martinello. Les deux premiers de chaque groupe en deuxième phase (quatre poules de quatre, du 13 décembre 2005 au 31 janvier 2006). PRO B (11e journée) HIER Besançon - Vichy ............. 95-80 Mulhouse - Charleville ... 69-76 Évreux - Angers .............. 87-72 Levallois - Golbey-Ép. ..... 91-67 Antibes - Nantes ............. 94-86 Boulazac - Nanterre ........ 83-78 Saint-Quentin - Châlons 63-54 Orléans - Aix-Maur. ........ 83-65 St-Étienne -Quimper 72-74 a.p. PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 2 DÉCEMBRE, À 20 HEURES : Aix Maurienne - SaintÉtienne ; Angers - Saint-Quentin ; Golbey-Épinal - Orléans. SAMEDI 3, À 20 HEURES : Vichy Évreux ; Châlons - A ntibes ; Boulazac - Mulhouse ; Charleville Levallois ; Quimper - Besançon ; Nanterre - Nantes. Classement Pts J. G. — — — 1. Besançon ................ 19 11 8 Boulazac .................. 19 11 8 Orléans .................... 19 11 8 Quimper ................... 19 11 8 5. Châlons .................... 18 11 7 Évreux ...................... 18 11 7 7. Angers ..................... 17 11 6 Saint-Quentin ........ 17 11 6 Vichy ......................... 17 11 6 10. Aix-Maurienne ....... 16 11 5 Levallois ................... 16 11 5 Nantes ...................... 16 11 5 13. Charleville ............... 15 11 4 Golbey-Épinal ........ 15 11 4 Mulhouse ................. 15 11 4 Nanterre .................. 15 11 4 17. Antibes ..................... 13 11 2 Saint-Étienne ......... 13 11 2 P. — 3 3 3 3 4 4 5 5 5 6 6 6 7 7 7 7 9 9 p. — 845 843 806 867 747 850 827 775 864 820 817 876 797 849 820 849 837 763 c. — 798 830 775 826 711 800 831 737 827 855 837 890 807 900 845 879 922 782 Le premier de la saison régulière de Pro B et le champion de Pro B (ou le deuxième de la saison régulière s’il y a cumul) montent en Pro A. Les deux derniers sont relégués en Nationale 1. BESANÇON - VICHY : 95-80 (28-15 ; 24-13 ; 30-24 ; 13-28) BESANÇON : Banks (27), Hoard (19), Hoff (9), Ford (14), Éléléara (5) ; puis Patiejunas (12), R. N’Kembé (2), Müller (2), Coulanges (2), Gradit (3). Entraîneur : G. Castano. VICHY : Pluvy (9), Cazalon (2), Julians (10), Asceric (2), Mason (16) ; puis Bourgeois (2), Nadeau (6), Lollia (7), R. moss (6), Knight (20). Entraîneur : J.-L. Borg. LEVALLOIS - GOLBEY-ÉPINAL : 91-67 (27-22 ; 24-13 ; 26-16 ; 14-16) LEVALLOIS : Fergerson (15), Sylla (6), Burrell (29), Vespasien, Markovic (13) ; puis Dramé, Dieng (22), Sidibé (2), Soumahoro (2), Henderson, Kessely (2). Entraîneur : S. Lautié. GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (8), Tailleman (21), Stokes (7), Kere (3), Gouez (11) ; puis Seltzer, Dioum (6), Cransac (6), Sani (5), M. Diaw. Entraîneur : P. Maucourant. SAINT-QUENTIN - CHÂLONS : 63-54 (14-12 ; 18-12 ; 11-16 ; 20-14) SAINT-QUENTIN : Joldersma (10), Grétouce (6), Wooten (21), Simmons (10), Crowder (6) ; puis Cologer (7), R. Tillon (3), Moulin. Entraîneur : O. Hirsch. CHÂLONS : K. Sefolosha (8), Ouattara (7), Richmond (8), Tchicamboud (8), Diakité (4) ; puis Picardo, Landu (3), Galette (3), Chery (5), Dia (8). Entraîneur : F. Péronnet. MULHOUSE - CHARLEVILLE : 69-76 (22-21 ; 21-14 ; 18-18 ; 8-23) MULHOUSE : Malet (8), St. Ross (21), G. Owens (8), Bronchard (7), K. Morlende (2) ; puis Bouvier (9), M’Bodji, A.D. Smith (6), V. Mendy (8). Entraîneur : C. Auffray. CHARLEVILLE : Davidson (20), Thioune (19), W. Bernard (20), C. Fournier (1), Correa (8) ; puis T. Pons, Yatzkan, Condouant (8). Entraîneur : M. Gonsalves. ANTIBES - NANTES : 94-86 (20-34 ; 23-22 ; 23-16 ; 28-14) ANTIBES : Swift (26), T. Williams (18), Keïta (10), Bengaber (19), Kresta (8) ; puis Kissourine (2), Chérasse (2), Dahbi (6), Recoura (3). Entraîneur : S. Ostrowski. NANTES : Boyd (13), Stockman (24), Charles (9), Dessart (2), Cilly (5) ; puis Kosmalski (20), Sylvain (5), Huljev (3), Boutry (5). Entraîneur : A. Michon. ORLÉANS - AIX-MAURIENNE : 83-65 (25-17 ; 21-16 ; 19-13 ; 18-19) ORLÉANS : Fellah (4), L. Bernard (4), Dewar (14), Humbert (4), McFarlan (26) ; puis Bah, Blot (11), W. Aka (2), M. Kanté (12), Da Silva (6). Entraîneur : P. Hervé. AIX-MAURIENNE : Doubal (5), S. Darnauzan (16), Tape, Stanford (6), McClark (20) ; puis Nélaton, Vaccarin (1), Gaillou (11), Kaczmarow (4), Baikoua (2). Entraîneur : P. Ruivet. ÉVREUX - ANGERS : 87-72 (14-19 ; 21-15 ; 24-16 ; 28-22) ÉVREUX : Hill (11), Boissié (9), Glover (15), Diene (5), Maizeroi (14) ; puis Calvez (4), G. Plateau (4), Toffin (11), Bracey (14), Bessar. Entraîneur : P. Thibaud. ANGERS : Rathieuville (2), Sene (2), T. Durham (14), Desroses (24), Emerson (12) ; puis Ragauskas (4), Christophe (7), Bestron (5), L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor. BOULAZAC - NANTERRE : 83-78 (22-24 ; 24-20 ; 21-15 ; 16-19) BOULAZAC : Lasme (6), Bertorelle (12), Wagner (16), Holland (12), Howell (23), Vasic (3), Renaud, Beesley, Monpounga (8), Conderanne (3), Tetainanuarii. Ent. : J. Douaglin. NANTERRE : McFarlin (22), Miguel (6), T. Darnauzan (15), Stefanski (11), Badji ; puis Delarue (2), Forbes (8), Lucas (14), EkangaEhawa. Entraîneur : P. Donnadieu. SAINT-ÉTIENNE - QUIMPER : 72-74 a.p. (18-13 ; 14-27 ; 14-13 ; 18-11 ; 8-10) SAINT-ÉTIENNE : Periac, Hall (2), Adell (9), Ringstrom (17), Dean (14) ; puis Staelens (13), G. Pons (9), Rey, Passave (8). Entraîneur : A. Thinet. QUIMPER : Claude (4), Granotier (6), Fein (15), Liatsos, Kennedy (16) ; puis Mouillard (4), Tensorer (8), Strunc (5), Petrovic (14), Hérard (2). Entraîneur : O. Cousin. NBA EXPRESS Les beaux restes de « Zo » LE FAIT DU JOUR À trente-cinq ans et après une greffe d’un rein, Alonzo Mourning fait plus que de la résistance. En l’absence de Shaquille O’Neal (entorse cheville gauche), indisponible deux semaines de plus, « Zo » tient le fort pour le Miami Heat, comme il l’a démontré face à New York avec 9 points, 7 rebonds et… 9 contres ! Et ce après ses 15 points - 21 rebonds d’il y a deux jours contre Orlando. Il s’est aussi vu sanctionné de deux fautes techniques dans le seul premier quart, dont une pour s’être accroché au cercle, confirmant son caractère à fleur de peau et une mentalité de guerrier jamais démentie en treize ans de NBA. Il s’est aussi offert un contre spectaculaire sur le rookie des Knicks, Channing Frye, alors que l’écart culminait à 83-52. « C’était un contre incroyable, commentait son coéquipier Dwyane Wade. Il est probablement le meilleur défenseur de la Ligue, et rien que pour sa façon de changer le jeu, le favori actuel pour le titre de meilleur défenseur. Il a contré 9 tirs, mais il en a changé bien plus. » Après avoir fait l’impasse sur la saison 2002-2003 afin de régler sa déficience rénale, Mourning est de retour avec 11,4 points, 8,1 rebonds et 4,1 contres de moyenne en seulement vingt-huit minutes de jeu. LES RÉSULTATS Toronto - Dallas, 91-93 ; Miami - New York, 107-94 ; Boston - Orlando, 83-87 ; Denver - New Jersey, 92-101 ; Golden State - New Orleans/Oklahoma City, 99-83. LES FRANÇAIS Les Spurs de TONY PARKER recevaient Kobe Bryant et ses Los Angeles Lakers la nuit dernière. LES NEWS USA Basketball a dévoilé le reste de son encadrement technique pour les trois prochaines années. Mike Krzyzewski (coach de Duke) sera épaulé par une brochette d’assistants éclectiques, avec Mike D’Antoni (Phoenix), Nate McMillan (Portland) et Jim Boeheim (Syracuse). MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 DIJON : MARIGNEY POUR LA SAISON. – La JDA Dijon, qui avait annoncé la signature de Laurent Sciarra lundi, a confirmé hier l’engagement jusqu’à la fin de saison de l’arrière américain Paul Marigney (1,92 m, 23 ans) qui sort de l’université de St Mary’s. LIGUE FÉMININE : NICE CLERMONT CE SOIR. – Le match Nice-Clermont (13e journée), prévu le 17 décembre, se jouera ce soir (20 heures). Le match a été avancé en raison de la participation de la Niçoise Hamchetou Maiga (Mali) et de la Clermontoise Ndeye N’Diaye (Sénégal) au Championnat d’Afrique des nations (21-28 déc.). Les Niçoises sont privées de la Bosniaque Hana Peljto, opérée des ligaments de la cheville droite et indisponible quatre mois, et de la capitaine Émilie Petiteau (appendicite). Ecoutez aussi Rire & Chansons sur : www.rireetchansons.fr Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34e la minute) PAGE 13 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge journée) p. — 294 318 299 270 286 335 297 307 Bleu Les Strasbourgeois de Crawford Palmer, battus au Rhénus en prolongation par Trévise, ici représenté par ses intérieurs Andrea Bargnani et Marcus Goree, vont devoir ce soir relever le défi d’une autre équipe italienne : le champion en titre de la Lega, Bologne. (Photo Mao) RASSÉRÉNÉ la semaine dernière par un premier succès obtenu à l’arraché contre Ljubljana (90-82), Strasbourg a rech uté en C ham pi onn a t dès dimanche, à domicile contre Cholet (72-78). Pour cette troisième rencontre d’affilée au Rhénus Sport, le champion de France affronte l’un des cadors du groupe, Fortitudo Bologne, champion d’Italie en titre, armé d’un effectif volumineux où les responsabilités sont très partagées. À l’évidence, la SIG aura beaucoup de mal à lutter, même si les Transalpins ont glissé deux fois à l’extérieur (Vitoria, Trévise). « On se rend compte qu’on a beaucoup de mal à enchaîner les matches, qu’on a du mal à s’appuyer sur un noyau de cinq, six joueurs comme l’an dernier. Peut-être y a-t-il trop de pression pour ce groupe-là… Après Cholet, rebondir face à Bologne n’est pas ce qu’il y a de plus simple. Ils ont mis trente points à Bamberg la semaine dernière (94-64). Cela va être très dur », admet Éric Girard, dont l’équipe pourrait être privée de K’Zell Wesson, son meilleur marqueur (14 pts) et rebondeur (8,2 prises), victime hier matin à l’entraînement d’une entorse de la cheville. L’entraîneur alsacien pourrait choisir de le ménager dans la perspective du périlleux déplacement à Hyères samedi. « On ne prendra aucun risque, et on veut voir comment l’équipe peut fonctionner sans lui », souffle Girard, pas toujours convaincu de l’investissement collectif de son intérieur américain… – Ar. L. P. — 1 1 1 2 2 2 3 4 Jaune Rouge Jaune EUROLIGUE FEMMES (6e ARNAUD LECOMTE AUJOURD’HUI, 20 H 30, RHÉNUS SPORT (en direct sur Sport +) Ljubljana (SLV) - AEK Athènes (GRE) Bamberg (ALL) - Kaunas (LIT) PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 7 DÉCEMBRE : Vitoria Bamberg, AEK Athènes - Trévise. JEUDI 8 : Ljubljana - Bologne, Kaunas Strasbourg. Classement Pts J. G. — — — 1. Kaunas .................. 7 4 3 Trévise ................... 7 4 3 Vitoria ..................... 7 4 3 4. AEK Athènes ........ 6 4 2 Bamberg ............... 6 4 2 F. Bologne ............ 6 4 2 7. Strasbourg ......... 5 4 1 8. Ljubljana ............... 4 4 0 Noir Bleu Noir – L’Euroligue est-elle la cause de vos problèmes ? – Il faut l’avaler, c’est sûr. On vit une différence de statut entre l’Euroligue, où on évolue sans pression face à de grosses équipes car on est débutants, et le Championnat. Peut-être que l’approche de nos matches de Championnat, comme Cholet, dimanche dernier, n’est pas ce qu’elle doit être. Le coach nous avait avertis, on savait que c’était un match important. On ne peut pas continuer comme ça et rester au milieu du tableau. – Strasbourg ne peut plus se permettre de saison moyenne ? – Exactement. On nous l’a fait savoir et on en est conscients. À la différence d’autres par le passé, on a annoncé nos ambitions. Nos dirigeants n’ont pas été frileux ou hypocrites, ils ne se sont pas contentés de dire qu’ils voulaient apprendre, observer et juste bien faire. Le club veut être en haut de tableau, retourner le plus vite possible en Euroligue, atteindre le Top 16 dès cette année. Il faut tout faire pour être à la hauteur. Et, pour l’instant, on a ce qu’on mérite. – Vous satisfaire de votre qualité de jeu après les trois premiers matches, perdus, en Euroligue n’était-il pas trompeur sur votre réel niveau ? – En Euroligue, je pense quand même qu’on a le niveau, même si on n’est pas dans la poule la plus dure. Et puis le Championnat de France est relevé avec l’arrivée des Américains dans toutes les équipes. Les cinq majeurs sont forts partout, il n’y a plus de petits. Ça peut aussi expliquer notre inconstance. – L’effectif a plus d’individualités que l’an dernier. Le bon équilibre est-il compliqué à trouver ? – L’an dernier, on était un rouleau compresseur car les gars qui venaient du banc apportaient quelque chose tout de suite. Ce n’est pas le cas cette année. Il faut que certains soient plus costauds mentalement. C’est une question de dureté et de professionnalisme. Quand on a dix joueurs qui pourraient être dans un cinq majeur partout en France, il faut avoir l’état d’esprit pour accepter la concurrence et l’existence d’une hiérarchie. – Quel est le problème avec le grand pivot tchèque Ondrej Starosta, dont le rendement n’est pas celui attendu ? – Il a fait deux bonnes saisons (à Saint-Quentin et à Châlons-en-Champagne) en jouant beaucoup. Il a passé l’été en Summer League NBA (…). Quand il est en confiance, c’est un super joueur. Mais il faut qu’il soit plus agressif sur des séquences courtes. – Face à Bologne ce soir, la missio n est d iffi cile . Es t- elle impossible ? – On joue les matches pour les gagner. On doit se reconcentrer sur notre jeu et améliorer ce qui ne va pas. Dernièrement, on manquait de présence au rebond. C’est une valeur à retrouver. Si c’est le cas, cela peut bien se passer. Et qui sait ? » Wesson incertain Trévise (ITA) - Vitoria (ESP) Strasbourg - F. Bologne (ITA) (20 h 30, en direct sur Sport +) DEMAIN 14 HANDBALL DIVISION 1 HOMMES (11 journée) e Bleu Rouge Noir Jaune VOLLEY-BALL DUNKERQUE - MONTPELLIER MONDIAL HOMMES 2006 (tirage au sort) Un dauphin assoiffé Un succès dans le duel au sommet offrirait à Dunkerque une place de coleader. AUJOURD’HUI 19 H 30 Dunkerque - Montpellier (Eurosport) 20 HEURES Nîmes - Créteil 20 H 30 Paris - Angers Villefranche - Chambéry VENDREDI AUJOURD’HUI, 19 H 30, STADE DE FLANDRES (en direct sur Eurosport) D U N KE R Q U E . – G a r d i en s : 12 Katschnig ; 16 Toacsen. Joueurs de champ : 3 Goyheneix ; 4 Lamon ; 5 Petrenko ; 7 Parent ; 8 Bosquet ; 9 Prudius ; 11 Vermersch ; 17 Roiné ; 19 Ben Aziza ; 21 Grocaut. Entraîneur : D. Tristant. MONTPELLIER. – Gardiens : 1 Omeyer ; 16 Karaboué. Joueurs de champ : 2 Krantz ; 4 D. Kabengele ; 9 Anquetil ; 10 Puigségur ; 11 Dole ; 13 Golic ; 14Guigou ;17Juricek ; 19 Derbier ; 20 Caucheteux ; 23 Sem. Zuzo ; 77 Bojinovic ; 88 Hmam. Entraîneur : P. Canayer. Arbitres : MM. Bord et Buy. 20 HEURES Istres - Ivry SAMEDI 20 HEURES Pontault-Combault - Toulouse Sélestat - Tremblay-en-France Classement Pts J. G. N. P. p. c. Diff. 1. Montpellier .. 2910 9 1 0 298 233 +65 2. Dunkerque ... 2710 8 1 1 261 233 +28 3. Chambéry .... 2510 7 1 2 281 252 +29 4. Ivry ................ 2410 7 0 3 269 234 +35 5. Paris ............. 2310 5 3 2 237 221 +16 6. Nîmes ........... 1910 4 1 5 255 253 +2 7. Pontault-Combault 1910 4 1 5 248 254 -6 8. Toulouse .... 1810 4 0 6 254 253 +1 9. Selestat ...... 1810 4 0 6 231 262 -31 10. Créteil ......... 1710 2 3 5 233 252 -19 11. Tremblay-en-Fr. . 1610 3 0 7 258 276 -18 12. Villefranche . 1610 2 2 6 261 290 -29 13. Istres .......... 1610 2 2 6 217 248 -31 14. Angers ........ 1310 1 1 8 246 288 -42 DUNKERQUE – de notre correspondant Sébastien Bosquet, de retour au club après son exil montpelliérain, symbolise l’ambition et le nouvel élan dunkerquois. (Photo Marc Francotte) sombres heures d’hier laissent planer un épais voile de prudence. « La pression du challenger » compatriote, l’international Sahbi Ben Aziza : « Il ne faut pas lui laisser d’élan, il n’aime pas trop le contact. On ne doit pas le laisser sauter et il ne faut pas hésiter à aller le chercher car il est capable de tirer de 13 mètres. De toute façon, c’est un match qui se jouera d’abord en défense. » Seront en effet aux prises les deux meilleures défenses du Championnat, qui ont encaissé 233 buts chacune. AHMED KARA EN DIRECT DE LA D 1 M’Gannem de retour Les seize dévoilées SKI ALPIN Les Colts dégainent sans compter DÉNÉRIAZ EST LÀ. – La première descente d’entraînement disputée hier à Beaver Creek a confirmé les tendances du début de saison avec les bons temps de F. Strobl, Svindal, Aamodt, Rahlves et des Français Dénériaz (9e chrono) et Bertrand (12e). Miller et Maier, en revanche, respectivement classés en 42e et 47e position, ont semblé encore loin de donner leur pleine mesure. De grosses chutes de neige étaient attendues dans la nuit, ce qui pourrait compromettre le second et dernier entraînement prévu aujourd’hui. SAN ANTONIO – de notre correspondant CINCINNATI EN A ÉTÉ incapable ; Saint Louis avait raté sa chance il y a un mois et demi, malgré un avantage de 17-0 ; Pittsburgh a buté avec la même impuissance lundi soir face à Indianapolis. Rien n’y fait. Pas plus la pression, les dispositifs tactiques ou les adversaires. Après avoir régalé la NFL et ses fans de son jeu d’attaque pendant des années, Peyton Manning et ses coéquipiers offrent désormais un jeu complet dans toutes les lignes. Les Steelers, battus à leur propre jeu défensif après la pause, peuvent en attester. Indianapolis ne cède plus devant le défi physique. Contenu à 197 yards d’attaque contre 366 aux Colts, Pittsburgh a mordu la poussière face à une formidable équipe à gagner, inexorablement lancée sur la route historique empruntée par les invincibles Miami Dolphins de 1972, victorieux du Super Bowl sans avoir concédé la moindre défaite durant l’année. Cinq matches sont encore au programme de ces Colts, aujourd’hui la meilleure attaque de la Ligue avec 30,1 points inscrits par match et la deuxième défense avec 14,5 points encaissés. « Je n’avais imaginé me retrouver à 11-0 mais cela n’est pas un fardeau. Je suis heureux d’y être, rappelait ainsi l’artisan numéro 1 de cette avancée triomphale, le quarterback Peyton Manning (no 2 en NFL avec 22 touchdowns et un rating de 104,5 pts). C’est un honneur pour tout ce que cela représente en NFL… Mais l’objectif final reste le Super Bowl. » Un objectif de plus en plus visible chaque dimanche pour ces Colts surpuissants et désormais officiellement la onzième équipe en quatre-vingt-six ans de NFL à entamer la saison par onze victoires. Obtenir la douzième, dimanche face à Tennessee, sera toutefois périlleux puisque seules quatre équipes dans l’histoire ont réussi ce grand pas de plus. Mais l’attaque tridimensionnelle d’Indianapolis, Edgerrin James (2e coureur de la Ligue avec 11 TD et 1 240 yards), Marvin Harrison (13e receveur) et Reggie Wayne (11e receveur), et sa nouvelle défense, n’entendent pas ralentir en chemin. Les Colts sont loin d’avoir épuisé toutes leurs cartouches. – O. Ph. NFL (12e journée) : Detroit-Atlanta, 7-27 ; Dallas-Denver, 21-24 a.p. ; Cincinnati-Baltimore, 42-29 ; Buffalo-Carolina, 9-13 ; Tampa Bay - Chicago, 10-13 ; Minnesota-Cleveland, 24-12 ; Kansas City - New England, 26-16 ; Washington - San Diego, 17-23 a.p. ; Tennessee - San Francisco, 33-22 ; Houston - Saint Louis, 27-33 a.p. ; Arizona-Jacksonville, 17-24 ; Oakland-Miami, 21-33 ; Philadelphie - Green Bay, 19-14 ; Seattle - NY Giants, 24-21 a.p. ; NY Jets - New Orleans, 19-21 ; Indianapolis-Pittsburgh, 26-7. Classements. CONFÉRENCE AMÉRICAINE. Est : 1. New England (6 victoires - 5 défaites) ; 2. Buffalo (4-7) ; 2. Miami (4-7) ; 4. NY Jets (2-9). Nord : 1. Cincinnati (8-3) ; 2. Pittsburgh (7-4) ; 3. Cleveland (4-7) ; 4. Baltimore (3-8). Sud : 1. Indianapolis (11-0) ; 2. Jacksonville (8-3) ; 3. Tennessee (3-8) ; 4. Houston (1-10). Ouest : 1. Denver (9-2) ; 2. Kansas City (7-4) ; 2. San Diego (7-4) ; 4. Oakland (4-7). CONFÉRENCE NATIONALE. Est : 1. NY Giants (7-4) ; 1. Dallas (7-4) ; 3. Washington (5-6) ; 3. Philadelphie (5-6). Nord : 1. Chicago (8-3) ; 2. Minnesota (6-5) ; 3. Detroit (4-7) ; 4. Green Bay (2-9). Sud : 1. Carolina (8-3) ; 2. Tampa Bay (7-4) ; 2. Atlanta (7-4) ; 4. New Orleans (3-8). Ouest : 1. Seattle (9-2) ; 2. Saint Louis (5-6) ; 3. Arizona (3-8) ; 4. San Francisco (2-9). BOXE Retrouvailles Parra-Asloum BRAHIMASLOUM, qui avait fait connaissancedu champion WBA des mouche, le Vénézuélien Lorenzo Parra, en septembre dernier, à Tokyo, le retrouvera aujourd’hui, à 17 heures, au siège de Canal +, pour une conférence de presse. Les protagonistes des autres Championnats mondiaux de lundi prochain à Paris-Bercy seront également présents. Alors que Parra arrive ce matin à Roissy, l’Argentin Omar Narvaez, qui défendra son titre WBO des mouche contre Bernard Inom, a débarqué hier. Quant à Myriam Lamare, championne WBA des super-légers, elle fera connaissance de sa challenger, l’Anglaise Jane Couch. En plus de ces Championnats mondiaux, Michel Acariès présentera lundi trois Vénézuéliens, tous classés mondialement. Ainsi, le welter Nelson Linares affrontera Badre Belhadja, le plume Jose Rojas rencontrera Osman Aktas, tandis que le super-plume Edwin Valero aura pour rival Aram Ramazyan. EURO POUR POZO. – Champion d’Europe des mouche, l’Espagnol Ivan Pozo défendra son titre contre Franck Gorjux, le 9 décembre, à Alcobendas (Espagne). L’Orléanais remplace Bernard Inom, initialement prévu, qui préfère affronter le champion WBO, l’Argentin Omar Narvaez, lundi prochain, à Paris-Bercy. COUPE DU MONDE HOMMES. – Descente (Beaver Creek [USA], 29 novembre). Premier entraînement : Gruber (AUT), 1’44’’45 ; Solbakken (NOR), 1’44’’55 ; F. Strobl (AUT), 1’44’’61 ; Svindal (NOR), 1’44’’66 ; Walchhofer (AUT), 1’44’’77 ; Fattori (ITA), 1’44’’88 ; Nyman (USA) ; 1’45’’13 ; Aamodt (NOR), 1’45’’26 ; Dénériaz et Rahlves (USA), 1’45’’32 ; … Bertrand, 1’45’’36 ; Raich (AUT), 1’45’’82 ; N. Burtin, 1’45’’98 ; Bottollier-Lasquin, 1’45’’99 ; Dalcin, 1’46’’08 ; Miller (USA), 1’46’’83 ; Vieux, 1’46’’93 ; Maier (AUT), 1’46’’98. COUPE DU MONDE FEMMES (Lake Louise [CAN], 29 novembre). – Descente. Premier entraînement : Gisin (SUI), 1’52’’80 ; Dorfmeister (AUT), 1’52’’85 ; Berthod (SUI), 1’53’’18 ; Styger (SUI), 1’53’’43 ; Hargin (SUE) et Aufdenblatten (SUI), 1’53’’62 ; … Jacquemod, 1’54’’14 ; Montillet, 1’54’’52 ; Götschl (AUT), 1’55’’70 ; Georges, 1’56’’24 ; Kostelic (CRO), 1’56’’42 ; Givelet, 1’56’’86 ; Marchand-Arvier, 1’57’’61 ; Rolland, 1’57’’00 ; Riesch (ALL), 1’57’’76 ; Duvillard, 1’58’’25 ; Paerson (SUE), 1’59’’73. PALANDER EN FORME. – Le Finlandais Kalle Palander a profité du géant NorAm (l’équivalent américain de la Coupe d’Europe) organisé lundi à Loveland, dans le Colorado, pour prouver qu’il était en forme. Vainqueur de la première manche de cette course où s’alignaient pas mal d’Européens non engagés dans la descente de Beaver Creek (voir cidessus), Palander a devancé l’Américain Erik Schlopy et le vétéran suédois Fredrik Nyberg. Les Français sont restés discrets, Gauthier De Tessières prenant la 17e place, Freddy Rech la 24e et Vincent Millet la 27e. Joël Chenal et Frédéric Covili sont encore plus loin : 33e et 35e. SKI NORDIQUE INDIANAPOLIS. – À l’image de Marvin Harrison, ici lors de la victoire d’Indianapolis face à Pittsburgh, lundi dernier, les Colts n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. (Photo Michael Conroy/AP) DE TRONDHEIM À LILLEHAMMER. – La deuxième étape de la Coupe du monde 2005-2006 de saut à skis et de combiné nordique aura lieu samedi et dimanche prochains en Norvège, mais à Lillehammer et non à Trondheim comme initialement prévu, en raison de problèmes d’enneigement du tremplin et de l’aire de réception. Selon le nouveau programme publié par la FIS, le premier des deux concours de saut à skis débutera samedi à 16 heures, tandis que le second débutera dimanche à 13 h 45. En revanche, le programme des épreuves de combiné (Gundersen 15 km et relais) n’a pas encore été arrêté. MOTO ÉQUITATION MOTOGP : TECH 3 SUR LA PISTE DUNLOP. – Pour sa deuxième journée d’essais sur le circuit de Sepang, en Malaisie, l’écurie Yamaha-Tech 3 a poursuivi son travail de défrichage avec le Britannique James Ellison et le manufacturier Dunlop. Si les négociations sont en voie de finalisation, « rien n’est encore signé, a précisé Hervé Poncharal, le patron de la structure française. Nous tournons ici avec une machine 2005. L’objectif est d’emmagasiner un maximum d’informations avant la période d’interdiction des essais, du 1er décembre au 20 janvier ». Hier, Ellison a ainsi bouclé 75 tours lors d’une journée qui a vu Rossi signer le meilleur chrono au guidon de la version prototype de la Yamaha 2006. Les temps : Rossi (ITA, Yamaha), 2’02’’61 ; Melandri (ITA) Honda, 2’02’’65 ; Elias (ESP, Honda), 2’02’’78 ; Edwards (USA,Yamaha), 2’02’’94 ; Checa (ESP, Honda), 2’02’’96 ; Hayden (USA, Honda), 2’03’’05 ; Hopkins (USA, Suzuki),2’03’’10 ; Pedrosa (ESP, Honda), 2’03’’15 ; Nakano (JAP, Kawasaki),2’03’’52 ; Stoner (AUS, Honda), 2’03’’56 ; Vermeulen (AUS, Suzuki), 2’04’’50 ; De Puniet (Kawasaki), 2’04’’50 ; Ellison (GBR, Yamaha), 2’05’’52. SERGE LECOMTE N’EST PLUS PRÉSIDENT. – Le tribunal de grande instance de Paris a annulé hier les deux assemblées générales électives et statutaires de la Fédération française d’équitation (FFE), tenues respectivement le 2 décembre 2004 et le 6 janvier 2005. Cette AG avait permis à Serge Lecomte de devenir président de la FFE. Cette décision de justice,qui fait suite à l’action menée par deux responsablesde clubs, annule donc l’élection de M. Lecomte à la tête de la FFE, laquelle n’a plus aujourd’hui ni président ni comité directeur. En revanche, le tribunal a déclaré irrecevable la demande des plaignants voulant le retour aux affaires de l’ancienne présidente, Jacqueline Reverdy. Aujourd’hui, les commandes de la Fédération sont entre les mains de l’administrateur judiciaire, Monique Legrand. Celle-ci a désormais les pleins pouvoirs pour organiser de nouvelles élections et aider à la mise en conformité des statuts, ce qui était depuis plusieurs mois le cœur de la tourmente fédérale. – A. La. JUDO ABSENCE PROLONGÉE POUR LAROSE. – Champion du monde juniors en – 60 kg et représentant français lors des derniers Mondiaux seniors (7e), en septembre, au Caire, David Larose, opéré de l’épauledroite en octobre, ne devrait pas reprendre la compétition avant mars-avril prochains. Le sociétaire de Sainte-Geneviève sera donc absent des Championnatsde France (14-15 janvier 2006), du Tournoi de Paris (11-12 février 2006) et très probablement de la course à la titularisation pour les Championnats d’Europe (au mois de mai, en Finlande). JEUX DE LA FRANCOPHONIE.– Organisés du 6 au 14 décembre à Niamey, au Niger, les Jeux de la Francophonie « offriront une reprise de marques, une sortie internationale supplémentaireà quatorze garçons et filles au porte de l’équipede France, résume Patrick Rosso,le responsable des hommes. Même si, sportivement,c’estmoins fort qu’un tournoi international ou que les Jeux Méditerranéens, c’est une expérience à ne pas négliger ». En 2001, à Ottawa, lors de la précédente édition de l’épreuve, les Tricolores étaient montés à six reprises sur la plus haute marche du podium. La sélection. – HOMMES. – 60 kg : Leroy ; – 66 kg : Biez ; – 73 kg : Euranie ; – 81 kg : Wolska ; – 90 kg : Dafreville ; – 100 kg : Bozouklian ; + 100 kg : Bonvoisin. FEMMES. – 48 kg : Lafont ; – 52 kg : Delsalle ; – 57 kg : Harel ; – 63 kg : Zouak ; – 70 kg : Chollet ; – 78 kg : Louette ; + 78 kg : Portet. PAGE 14 FEMMES PREMIÈRE PHASE (31 octobre - 5 novembre) Poule A (à Tokyo) : Japon, Corée du Sud, Pologne, Taïwan, Kenya, Costa Rica. Poule B (à Sapporo) : Chine, Russie, Allemagne, République dominicaine, Azerbaïdjan, Mexique. Poule C (à Kobe) : Brésil, États-Unis, Pays-Bas, Porto Rico, Kazakhstan, Cameroun. Poule D (à Nagoya) : Italie, Cuba, Turquie, Égypte, Pérou, Serbie-Monténégro. DEUXIÈME PHASE (8-12 novembre) Poule E (à Nagoya) : 1A, 2A, 3A, 4A, 1D, 2D, 3D, 4D. Poule F (à Osaka) : 1C, 2C, 3C, 4C, 1B, 2B, 3B, 4B. DEMI-FINALES ET FINALES (15-16 novembre, à Osaka) Nota. – La formule de compétition est identique à celle des hommes. LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (4e journée) LAS PALMAS - CANNES L’heure de vérité AUJOURD’HUI, 18 HEURES (19 heures, heure française), CENTRO INSULAR DE DEPORTES (en direct sur Sport +) LES SEIZE. – Gardiennes : 12 Joseph-Mathieu (cap., Mérignac) ; 16 Nicolas (Viborg, DAN) ; 25 Maho (Bègles). Joueuses de champ : 2 Lambert (Toulon - Saint-Cyr) ; 4 Kanto (Metz) ; 5 Goudjo (Fleury-les-Aubrais) ; 6 Spincer (Fleury-les-Aubrais) ; 9 P. Baudouin (Le Havre) ; 10 Herbrecht (Le Havre) ; 13 Wendling (Metz) ; 14 BorgKorfanty (Mios) ; 15 Legenty (Mérignac) ; 17 Demangeon (Nîmes) ; 18 Gomis (Mérignac) ; 19 Vanparys (Metz) ; 20 Tervel (Besançon). Entraîneur : O. Krumbholz. FOOT US Victorieux de leurs onze premiers matches, les Indianapolis Colts ont une saison parfaite en ligne de mire. PREMIÈRE PHASE (17-22 novembre) Poule A (à Saitama) : Japon, Argentine, Pologne, Égypte, Porto Rico, Chine. Poule B (à Fukuoka) : Brésil, France, Grèce, Cuba, Allemagne, Australie. Poule C (à Nagano) : Italie, États-Unis, Venezuela, Bulgarie, Iran, République tchèque. Poule D (à Sendai) : Serbie-Monténégro, Russie, Corée du Sud, Tunisie, Canada, Kazakhstan. Les quatre premiers de chaque poule accèdent au deuxième tour, en conservant les points des confrontations directes avec les trois autres qualifiés de sa poule. Calendrier de la France. – 17 novembre : France - Grèce ; 18 novembre : France - Australie ; 19 novembre : France - Brésil ; 21 novembre : France - Allemagne ; 22 novembre : France - Cuba. DEUXIÈME PHASE (25-29 novembre) Poule E (à Sendai) : 1A, 2A, 3A, 4A, 1D, 2D, 3D, 4D. Poule F (à Hiroshima) : 1C, 2C, 3C, 4C, 1B, 2B, 3B, 4B. Les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les demi-finales. DEMI-FINALES ET FINALES (2-3 décembre, à Tokyo). AVIRON BETTE BLESSÉ. – Jean-Christophe Bette ne participera pas ce week-end à l’Euro Open d’ergomètre (machine à ramer) à Copenhague. Le champion olympique (2000) et du monde (2005) du quatre sans barreur poids légers s’est fait mal au dos jeudi dernier. « Ce n’est pas forcément trop méchant, mais c’est contraignant, dit-il. Je me suis fait mal en musculation et puis à nouveau en bateau. Ce doit être une inflammation du disque…» Le Picard a passé une radio de contrôle qui n’a rien révélé d’anormal. Il a cependant été arrêté une semaine et se rend deux fois par jour chez le kiné pour suivre des soins. Il ira cependant à Copenhague pour encourager ses coéquipiers champions du monde Franck Solforosi, Jérémy Pouge et Fabien Tilliet qui doivent, eux, participer à la compétition. HOCKEY SUR GLACE LIGUE MAGNUS (15e journée). – HIER : Grenoble - Villard-de-Lans, 4-2 (0-1, 2-0,2-1) ; Caen - Rouen, 3-8 (1-3, 1-3, 1-2) ; Épinal - Amiens 2-2 (0-0, 1-0, 1-2, 0-0) ; Briançon - Angers, 4-0 (2-0, 1-0, 1-0) ; MontBlanc - Gap, n.p. ; Morzine-Avoriaz - Anglet, 2-6 (0-2, 1-3, 1-1). AUJOURD’HUI. 20 heures : Dijon - Chamonix. CLASSEMENT : 1. Rouen (– 1 m.), 27 pts ; 2. Briançon, 21 ; 3. Amiens, 20 ; 4. Dijon, 17 (– 1 m.) ; 5. Villard-de-Lans, 17 ; 6. MorzineAvoriaz (– 1 m.) et Angers (– 1 m.), 16 ; 8. Anglet, 16 ; 9. Grenoble, 15 (– 2 m.) ; 10. Épinal, 15 ; 11. Caen (+ 1 m.) et MontBlanc (– 1 m.), 9 ; 13. Chamonix (– 2 m.), 8 ; 14. Gap (– 2 m.), 6. NHL. – LUNDI : Florida - Toronto, 1-2 ; Los Angeles - Detroit, 2-5. LAS PALMAS : 1 Marrero (1,81 m) ; 2 San Luis (1,74 m) ; 3 Fernandez (1,93 m) ; 4 Bautista (DOM, 1,94 m) ; 5 Trombita (ROU, 1,83 m) ; 6 Carrillo (1,72 m) ; 7 Marques (BRE, 1,82 m) ; 9 Butnaru (ROU, 1,85 m) ; 12 Correia (BRE, 1,87 m) ; 15 Rodriguez (DOM, 1,85 m) ; 17 Krise Rua (1,84 m). Entraîneur : M. Camarero. CANNES: 1 Salinas(1,78 m) ; 2 Fomina (UKR,1,73 m) ; 4 Ljungquist(SUE, 1,92 m) ; 5 Yaneva (BUL,1,85 m) ; 6 Florentino(BRE,1,80 m) ; 7 Lozancic(1,87 m) ; 8 Tocko (LET, 1,90 m) ; 9. Glinka (POL, 1,92 m) ; 10 Quérard (1,77 m) ; 11 Sano (JAP, 1,58 m) ; 12 Ravva (1,89 m) ; 15 Turiaf (1,83 m). Entraîneur : Y. Fang. Arbitres : MM. Menner (ALL) et Kiszczak (POL). CANNES – de notre correspondante APRÈS UNE COUPURE de trois semaines pour cause d’échéance internationale – la Grand Champions Cup – et un léger faux pas à domicile face aux Italiennes de Bergame (2-3), les Cannoises, troisièmes de la poule A, jouent gros ce soir à Las Palmas si elles ne veulent pas voir s’envoler le duo de tête et donc se ménager un tour de play-offs plus confortable. Actuellement deuxièmes derrière Bergame après un parcours sans faute, les Espagnoles comptent en effet un point d’avance sur les Azuréennes. Un léger avantage à relativiser puisque les Ibériques n’ont pas encore rencontré les Italiennes, mais qui n’en inquiète pas moins Yan Fang. « Je crains ce match pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’elles sont effectivement devant nous au classement et qu’elles n’ont pas grand-chose à perdre sur cette rencontre ; la deuxième, c’est que je n’ai pas encore trouvé mon bon six », avoue l’entraîneur cannois. En effet, le « sorcier » chinois n’a toujours pas fait son choix entre ses deux passeuses, la Brésilienne Florentino et Karine Salinas, mais il hésite aussi entre Olga Tocko, plus efficace en attaque et Alexandra Fomina plus performante dans le secteur défensif, ou encore entre Angelica Ljungquist et Jelena Lozancic pour épauler Victoria Ravva au centre. KATHERINE NATTON POULE A. – HIER : Ekaterinbourg (RUS) - E. Istanbul (TUR), 1-3 (25-20, 2 0-25, 23-25, 31-33). AUJOURD’HUI : Las Palmas (ESP) - Cannes. DEMAIN : Trofa (POR) - Bergame (ITA). Classement : 1. Bergame et Las Palmas, 6 pts ; 3. Cannes, 5 ; 4. Ekaterinbourg (+ 1 m.) et E. Istanbul (+ 1 m.), 5 ; 6. Trofa, 3. POULE B. – AUJOURD’HUI : VG Istanbul (TUR) - Kalisz (POL) ; Bakou (AZE) - Tenerife (ESP) ; Pérouse (ITA) - M. Zagreb (CRO). Classement : 1. Pérouse, Kalisz, Bakou, V.G. Istanbul, 5 pts ; 5. Tenerife, 4 ; 6. M. Zagreb, 3. Les trois premiers de chaque poule accèdent à un unique tour de play-offs à six équipes. TOP TEAMS CUP FEMMES (3e journée). – POULE D. AUJOURD’HUI : Lichtenvoorde (HOL) - Minsk (BLR) ; Melun Val-de-Seine La Rochette - Köniz (SUI) (20 h 30). Classement : 1. MVS La Rochette, 4 pts ; 2. Köniz et Lichtenvoorde, 3 ; 4. Minsk, 2. Les deux premiers de chaque poule accèdent aux quarts de finale. CARLOS LOPEZ À AJACCIO. – Le passeur portoricain Carlos Lopes (31 ans, 1,85 m) a signé à Ajaccio en qualité de joker médical. Passé par Goëlo, Chaumont, Agde et Nice, il remplace numériquement le réceptionneur-attaquant Jan Jarolim. – J.-P. C. Fondateur : Jacques GODDET Direction, administration, rédaction, ventes et publicité commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Tél. : 01-40-93-20-20. Télex 631.653. CCP Paris 9.427.90-C. S.A. INTRA-PRESSE Capital : 2.150.620 . Durée : 99 ans. Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY. Président du Conseil d’administration : Philippe AMAURY. S.N.C. L’EQUIPE Capital : 50 000 . Durée : 99 ans du 12 avril 1985. Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT. Principal associé : S.A. INTRA-PRESSE. Directeur général, Directeur de la publication : Christophe CHENUT Directeur des rédactions : Claude DROUSSENT Directeur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONI VENTE : Tél : 01-40-93-20-05 Allemagne, 2,05 ; Andorre, 1 ; Antilles, la Réunion, 1,30 ; Autriche, 2 ; Belgique, 1,50 ; Canada, 2,75 CAD ; Côte-d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne, 1,20 £ ; Grèce : 1,95 ; Hollande, 2 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal, 1,80 ; Sénégal, 1 400 CFA ; Suisse, 2,30 FS ; Tunisie, 1,40 DIN. ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60. 22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10. France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois : 154,50 ; 1 an : 309 . Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 ; 1 an : 358,20 . ÉTRANGER : nous consulter. Modifications : joindre dernière bande. Publicité commerciale : MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99. Petites annonces : 25, av. Michelet, 93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15. Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069. SE Tirage du mardi 29 novembre 2005 : 401 483 exemplaires MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge OLIVIER KRUMBHOLZ a tranché. Contraint de se passer de Nimétigna Keita, victime d’une élongation au quadriceps gauche, et de Stéphanie Fiossonangaye, toujours handicapée par son épaule gauche, il a finalement choisi d’écarter Rachida Drii-Hadj et Bertille Bétaré de la liste des seize joueuses sélectionnées pour le Mondial à Saint-Pétersbourg (5-18 décembre). La première, invitée de dernière minute à Chartres, où les Françaises ont mis un terme, hier, à leur préparation, paie les retours, sur la ligne arrière, de Christine Vanparys et de Myriam Borg-Korfanty ; la seconde, la montée en puissance d’Amélie Goudjo sur le poste de pivot. La vraie surprise vient de la non-sélection de Mariama Signate, elle aussi touchée à son épaule de tir, et manifestement trop diminuée pour tenir un rôle premier. Pour le reste, le sélectionneur a choisi de voyager avec trois gardiennes, au cas où Valérie Nicolas, privée de compétition depuis quinze mois, ne tiendrait pas le rythme. Et il a également décidé d’emmener deux « anciennes », Vanparys et Borg-Korfanty, elles aussi à cours de compétition, mais dont l’expérience pourrait se révéler précieuse. De fait, cinq championnes du monde (Borg-Korfanty, Herbrecht, Nicolas, Tervel, Wendling) défendront leur titre, alors que six parfaites néophytes (Demangeon, Gomis, Goudjo, Lambert, Maho, Spincer) s’appliqueront à les épauler. Au final, c’est un groupe plus équilibré que ne l’était celui qui avait tant peiné, il y a dix jours, au Danemark, lors de la Forsikring World Cup. Un groupe dont la mission s’annonce néanmoins périlleuse. – P. P. HOMMES Bleu À Dunkerque, Ruslan Prudius (cheville droite) est très incertain et pourrait être remplacé par le jeune Léo Deblonde. Patrick Cazal (cheville gauche) est toujours absent. Montpellier est lui toujours privé de Sobhi Sioud et de Franck Junillon, tous deux touchés à une épaule. Laurent Puiségur fera en revanche partie du groupe. Nîmes retrouve son meneur de jeu Heykel M’Gannem, remis de son problème au gros orteil. Avec lui, Taba et Saric (remis d’une déchirure abdominale) pourraient entrer dans l’équipe. À Créteil, Benoît Henry (pubalgie) et Thomas Molliex (cheville) sont toujours indisponibles. Quant au gardien Nicolas Lemonne (grosse entorse de la cheville droite), il pourrait être absent jusqu’à la fin des matches aller (17-18 décembre). Face à Angers, Paris n’est pas sûr de pouvoir compter sur Sébastien Mongin (talon), qui sera néanmoins dans le groupe. À Villefranche, Mathieu Drouhin manque toujours à l’appel alors que Christophe Zuniga (élongation au mollet) pourrait faire son retour à Chambéry. – (Avec nos correspondants.) ÉQUIPE DE FRANCE FEMMES plus relevé avec celui (groupe C) de l’Italie, vice-championne olympique et double reine d’Europe, qui devra elle faire face notamment aux États-Unis et à deux Européens costauds avec la Bulgarie et la République tchèque. En comparaison, la poule A semble protéger le pays organisateur, le Japon, alors que la dernière (D) devrait se résumer à un duel Serbie-Russie. Dans une formule de compétition renouvelée, le premier tour prend une importance capitale puisque les quatre qualifiés par groupe conserveront leurs points pour un deuxième tour où seuls les deux premiers parmi les huit verront les demi-finales. Et comme le groupe de la France croise celui de l’Italie, il faudra, pour voir le dernier carré, distancer au moins le Brésil et les Transalpins… La date tardive de la compétition pose aussi la question des conditions de préparation dans une période où les Championnats nationaux sont déjà normalement largement entamés. Philippe Blain doit en discuteravecles dirigeants français dans les semaines à venir, alors que le débat est vif en Italie où le sélectionneur Gian Paolo Montali verrait d’un bon œil – comme son homologue brésilien Bernardinho – la mise entre parenthèses des épreuves nationales en amont du Mondial. – M. E. Jaune Rouge Jaune Jamais Dunkerque n’a accueilli Montpellier avec pour ambition le partage du fauteuil de leader. « La pression est saine, il n’y a pas d’inhibition, assure Nicolas Bernard. Nous avons simplement la pression du challenger. Que le meilleur gagne... sur ce match-là ! » Les champions de France partiront pourtant encore favoris. « Montpellier a cette capacité de la juste mobilisation quels que soient les événements », estime Denis Tristant, même si les stades de Flandres n’ont pas toujours souri aux Héraultais. « Les données mathématiques sont assez claires, reprend l’entraîneur dunkerquois. On gagne et nous sommes premiers ex aequo, ce qui signifie qu’on court pour le titre. On perd et Montpellier prend quatre points d’avance. On sait qu’on devra tous être à cent pour cent pour espérer. On sait comment ils jouent. Les duels, en raison des individualités montpelliéraines, seront décisifs. Ensuite, il faudra les priver de ballons, ne pas leur laisser l’occasion de jouer la montée de balle, où des joueurs comme Anquetil, Bojinovic ou Kabengele excellent dans cet exercice. Il faudra retrouver l’aisance individuelle en attaque qui faisait notre force en début de saison. » Le public nordiste découvrira par ailleurs Wissem Hmam, deuxième meilleur buteur du Championnat juste derrière… Sébastien Bosquet (77 buts). Pour contenir le Tunisien, l’USDK pourrait bien profiter des conseils de son PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 14 DÉCEMBRE : ToulouseMontpellier ; Angers-Sélestat ; Chambéry - Pontault-Combault ; Créteil-Villefranche ; Ivry-Nîmes (20 heures) ; Tremblay-en-France Istres ; Paris-Dunkerque (20 h 30). L’ÉQUIPE DE FRANCE savait déjà sa tâche difficile puisque la Fédération internationale avait placé dans sa poule, fin octobre, conformément au classement mondial, les deux têtes de série que sont le Brésil, champion du monde et olympique, et la Grèce, bête noire des Bleus lors des dernières compétitions officielles. Le tirage au sort effectué hier à Tokyo n’a pas été plus clément concernant les trois autres adversaires du premier tour du Champi o nn a t du m on d e 2 0 0 6 ( 1 7 novembre-3 décembre, au Japon), que les Tricolores disputeront à Fukuoka. En effet, la sélection dirigée par Philippe Blain a hérité de Cuba, de l’Allemagne et de l’Australie (poule B). Après une longue période de reconstruction suite à la fuite « politique » de ses meilleurs joueurs, Cuba a en effet retrouvé les premiers rôles. Troisièmes de la Ligue mondiale l’été dernier, les joueurs des Caraïbes avaient dominé les Français trois fois en poule. L’Allemagne, avec une jeune génération de qualité,reste,elle,dangereuse. Quant à l’Australie, elle compense souvent un jeu assez simple par une grosse présence physique. « C’est une belle poule, ironise Blain. Ça va être chaud ! » Bref, les Français sont dans le groupe le Noir Bleu Noir LUNDI APRÈS-MIDI, secrétariat de l’US Dunkerque. Dix minutes suffisent à apprécier le défilé. L’affiche au sommet entre l’USDK (deuxième) et Montpellier (premier) fait saliver le public nordiste, des Belges ayant même tenté de se frayer un chemin dans la bousculade aux guichets. Et justement, de bousculades, parlons-en ! En se séparant à l’intersaison des anciennes gloires, Arnaud Calbry, Éric Fruchart et Laurent Gruselle, les dirigeants nordistes ont fait leur la sacro-sainte règle de la fin d’un cycle, remettant ainsi en cause les vieilles habitudes. Six mois après, Dunkerque est en phase avec sa nouvelle image. « Il est toujours difficile de gérer des relations humaines », avoue Nicolas Bernard, le président, avant de poursuivre : « Nous avons été respectueux des uns et des autres. Et puis, à la fin, il y a eu un peu de dépit amoureux derrière tout ça. La vie passe, les ambitions changent. » Premier entraîneur non issu du terroir, Denis Tristant porte un regard plus détaché : « C’était la fin d’un cycle tout simplement, ça se ressentait dans des relations où l’affectif était très présent. » Choix difficiles. Mais l’USDK s’est offert pour la première fois un recrutement à la hauteur de ses objectifs (Patrick Cazal actuellement blessé, Yuri Petrenko et Sébastien Bosquet), même si Nicolas Bernard n’est pas forcément de cet avis : « Nous avions la même ambition au moment du retour d’Arnaud Calbry de Pampelune. Lorsqu’on va chercher Robert Lis et Ragnar Oskarsson, ils sont internationaux également. » L’option choisie est néanmoins payante pour une équipe vivant le meilleur début de saison de toute son histoire : « Tout montre qu’on a fait les bons choix, maintenant nous ne pourrons l’affirmer qu’en fin de saison », nuance Tristant. Les Dur pour les Bleus 15 Bleu Rouge Noir Jaune AUTOMOBILE FORMULE 1 BATEAUX Ils ont remis le contact COUPE DE L’AMERICA Pilotes et écuries, dont Toyota avec sa nouvelle TF 106, ont repris la piste hier à Barcelone. Le défi français a convaincu un partenaire de poids avec le groupe DCN. BARCELONE – (ESP) de notre envoyé spécial CE N’EST PLUS tout à fait la Marine nationale qui vogue au soutien de l’équipe de France K-Challenge pour la 32e Coupe de l’America… mais presque. Depuis 2003, l’ex-direction des constructions navales, alors placée sous l’autorité directe du ministre de la Défense, est devenue une société de droit privé à capitaux publics, mais 70 % de l’activité du nouveau groupe DCN reste à son principal client, la Marine française (sous-marins et bâtiments de surface, frégates, etc.), plus une quarantaine d’autres dans le monde. Ce sont donc les compétences de haute technologie de ce leader européen des systèmes navals qui viennent renforcer le partenariat annoncé hier avec KChallenge, l’équipe française menée par Stéphane Kandler pour participer à la prochaine Coupe de l’America à Valence (Espagne), à partir d’avril 2007. ON ATTENDAIT des vieilles dames fatiguées, des monoplaces épuisées par une saison harassante de dix-neuf Grands Prix. Mais hier matin, lorsque le froid voulut bien relâcher un peu son emprise, quand le soleil commença enfin à venir caresser la piste, on put découvrir une sémillante demoiselle. Et sous les yeux de l’impératrice, la Renault R 25 championne du monde en train d’être assemblée avant d’entrer dans le bal ce matin, la Toyota TF 106 attira les regards des rares curieux présents sur le circuit de Catalunya. Vêtue d’une robe similaire à sa devancière, la jeune Japonaise s’était offert dans les bureaux de Cologne une nouvelle taille afin de s’adapter au moteur V 8 qui doit équiper les F 1 l’an prochain. « L’an dernier, la voiture était arrivée tôt et cela nous avait bien aidés pour le début de saison, analysait son directeur technique Mike Gascoyne. Et comme le V 8 était prêt, pourquoi nous serions-nous privés de le tester en conditions réelles ? Nous pourrons ainsi durant l’hiver préparer toute la mécanique nécessaire. » Une étape majeure Nico Rosberg dans le grand bain BARCELONE. – Première F 1 2006 à prendre la piste, la Toyota TF 106 a bouclé hier un total de 140 tours entre les mains de Jarno Trulli (notre photo) et Ricardo Zonta. (Photo Stéphane Mantey) BIATHLON crètement les tours sans fantaisie mais avec efficacité (133 tours pour Wurz et De la Rosa, 2e et 4e temps). Mais ici, à Barcelone, il ne s’agit que de petits pas de reprise. Le grand bal d’ouverture, ce sera le 12 mars prochain à Bahreïn pour la reprise des Grands Prix. Et c’est là que l’on pourra commencer à faire les comptes. Les bons, ceux qui en fin de Championnat désigneront la reine de l’année. Et non les princesses d’un jour. FRÉDÉRIC FERRET TOURISME « Un nouveau challenge » « DEPUIS QUAND ÉTIEZ-VOUS en contact avec Seat ? – Depuis longtemps. J’avais fait une pige pour eux, il y a deux ans. J’étais bien en Angleterre et je n’avais aucune raison d’en partir mais Seat a acquis beaucoup d’expérience en Tourisme. La nouvelle voiture, la Leon, a l’air pas mal, même si elle est un peu imposante et pas assez rapide en ligne droite ; j’espère que les règlements FIA vont remettre les voitures au même niveau. Un autre élément a fait pencher la balance : c’est l’équipe Oreca qui m’a proposé de les rejoindre. J’aime leur façon de travailler, l’idée m’a plu. – Après huit saisons en GrandeBretagne, c’est un nouveau défi... – Je vais quitter Vauxhall avec regret car je n’ai rien à leur reprocher et nous nous sommes bien entendus. Mais il était temps pour moi de faire autre chose avant que la routine s’installe. C’est un nouveau challenge, j’avais besoin de me mettre en danger. – Qu’espérez-vous pour 2006 ? – Avec mon expérience, je ne vais pas me mettre la pression ! Il y aura de la concurrence mais je suis confiant car je vais travailler avec une bonne équipe et un très bon équipier. Je suis ravi ; il est important, dans une discipline comme celle-là, d’être deux bons pilotes pour créer une émulation. – Il s’agit de votre ex-équipier en Angleterre, James Thompson ? – Oui, ce devrait être lui. En tout cas, c’est ce que j’ai demandé. Avec James, nous avons bien travaillé pendant quatre ans chez Vauxhall et nous avons tout gagné. – Auparavant, il y aura eu cette nouvelle campagne sur glace, en Trophée Andros. Comment l’abordez-vous ? – De manière assez sereine vu le handicap de poids que je me trimbale au départ ! Je me vois mal gagner le Championnat. Quelques courses peutêtre… D’autant que plus on est lourd, plus on use les pneus ; or, cette saison, le quota pour un week-end est encore réduit de deux pneus. Avec 40 kilos de plus que tout le monde, je peux gagner la première des deux courses à ValThorens, ce week-end, mais cela voudra dire que j’en aurai 100 (60 kg de handicap pour une victoire) au départ de la deuxième. C’est injouable. C’est comme si on demandait à l’Olympique Lyonnais de jouer d’entrée à dix, ou à Rossi de rouler avec une 800 cm3 contre des 1 000. – Avec une bonne stratégie, vous pourrez annuler ce handicap (10 kg de moins chaque fois qu’on ne termine pas sur un podium) ? – Oui, en mettant les choses au mieux, après la manche d’Isola, début janvier. On en sera déjà à mi-Championnat ! – En fait, si vous l’emportez malgré tout, vous serez un héros. – Je serai un héros et les autres seront ridicules. » ATHLÉTISME COUPE DU MONDE – RELAIS STEPHANE BARBÉ RÉSULTATS YVAN MULLER disputera le Championnat du monde des Voitures de Tourisme 2006, après une nouvelle saison de courses sur glace, à partir de samedi. Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des Voitures de Tourisme, l’Alsacien courra l’an prochain en WTCC, Championnat du monde de la discipline, pour Seat. Auparavant, l’homme aux neuf Trophées Andros disputera une nouvelle saison sur glace avec Kia. Malgré un lourd handicap réglementaire qui le rend furieux (40 kg de surpoids en début de saison), il pourrait encore y briller. « C’est une étape majeure pour le renforcement de notre équipe », concluait Stéphane Kandler. Mais il reste toujours à trouver le financement principal pour définitivement armer le futur Class America français. STÉPHANE BARBÉ et JÉRÔME BOURRET VOLVO OCEAN RACE. – 1re étape (Vigo-Le Cap, 6 400 milles). – Classement hier, à 17 heures : 1. ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 706 milles de l’arrivée ; 2. ABN-AMRO 2 (HOL, Josse), à 127 m. du leader ; 3. Brasil 1 (BRE, Grael), à 240 m. ; 4. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 339 m. ; 5. Sunergy-and-Friends (AUS, Wharington), à 1 791 m. – Abandons : Movistar (ESP, Beeking [HOL]); Pirates-of-the-Caribbean II (USA, Cayard). Pendant qu’ABN-AMRO 1 caracole en tête et pourrait rallier Le Cap, terme de la première étape du tour du monde en équipage dès demain, des problèmes techniques sont apparus hier à bord d’Ericsson. Le système hydraulique contrôlant le basculement de la quille est tombé en panne. L’équipage a réussi à réparer afin de maintenir l’appendice, écartant du même coup vraisemblablement tout risque qu’il se désolidarise de la coque. « Nous ne sommes pas en danger, a expliqué Neal McDonald, skipper du voilier. Mais nous sommes très embêtés, car nous n’avons plus la possibilité d’exploiter le bateau à son plein potentiel. » Ericsson fait désormais route sur l’Afrique du Sud en portant moins de toile que le vent ne le permet, afin que l’avarie ne dégénère pas. Il devrait rallier l’escale vendredi ou samedi, tout en conservant néanmoins sa quatrième place. TRANSAT JACQUES-VABRE (Le Havre - Salvador de Bahia (BRE), départ les 5 et 6 novembre). – Multicoques 50 pieds. Encore en mer (position hier, à 17 h 48, après 23 j 4 h 48’ de course) : 4. Monnier-Dupuy (SUI, Victorinox), à 994 m de l’arrivée. Monocoques 50 pieds. Arrivé : 5. Metcalf-Finn (GBR, Polarity-Solo) à 4 j 6 h 4’ 56’’ de Harris-Hall (USA-GBR, Gryphon-Solo). En rejoignant hier, à 6 h 10, Salvador de Bahia, Paul Metcalf et son équipier Ryan Finn ont pris la cinquième et dernière place de la catégorie des monocoques de 50 pieds. Ravi de sa traversée sur un bateau âgé de quinze ans, le skipper britannique envisage de participer à la Route du Rhum 2006. Depuis que leur voilier, Polarity-Solo, est amarré dans le port brésilien, il ne reste plus qu’un seul concurrent encore en mer, le catamaran de 50 pieds Victorinox, battant pavillon suisse et mené par le tandem Dany Monnier-Pierre Dupuy. Il est passé hier sous la barre des 1 000 milles restant encore à parcourir… CHAMPIONNATS D’EUROPE DE CROSS-COUNTRY La France qui rit Ces Bleus valent de l’or Avec une deuxième place chez les femmes et une troisième chez les hommes, hier en Suède, les relais français ont marqué des points en vue des Jeux. Les équipes de France, masculine et féminine, partiront favorites à Tilburg, le 11 décembre. ÖSTERSUND – (SUE) de notre envoyée spéciale LE SOURIRE JUSQU’AUX oreilles, Delphine Peretto, Florence Baverel et Christelle Gros ne tiennent plus en place, quelques mètres derrière la ligne d’arrivée. Elles attendent leur championne, Sandrine Bailly. Encore essoufflée, la reine de l’hiver 2005 s’écroule dans les bras de ses copines. Deux heures après la troisième place du relais masculin, les Françaises s’invitent aussi sur le podium. À la deuxième place, même ! Après les bons résultats en individuel de Raphaël Poirée (deuxième du sprint) et de Vincent Defrasne (deuxième de la poursuite), la France termine cette première étape de la Coupe du monde 2005-2006, à Östersund, avec du bleu au cœur. À deux mois des Jeux Olympiques, cette performance collective semble de bon augure. Malgré son effectif maigrelet, la France, troisième aujourd’hui au classement des nations, lutte toujours avec les poids lourds de la discipline, telles la Norvège, vainqueur des deux relais, et la Russie, deuxième chez les hommes et troisième chez les femmes. Hier, les quatre Tricolores récompensées représentaient tout simplement 50 % de l’effectif senior féminin. C’est notamment parce qu’il a peu de biathlètes sous la main que Pascal Étienne, l’entraîneur de ces dames, tient avant tout à façonner un esprit au sein de son groupe. Pour que le jour J, « ses » athlètes se surpassent et aillent chercher au fond de leurs tripes des ressources insoupçonnées. D’ailleurs, hier matin, Baverel et Gros n’étaient pas au mieux de leur forme. « Un podium nous paraissait alors très dur à aller chercher, confesse la seconde, de retour en équipe après une saison gâchée par une blessure au genou. Alors, maintenant, nous sommes heureuses comme des gamines. » « Quand on se bat pour le groupe, c’est autre chose, assure Baverel. On se transcende. » Ces deux-là avaient bien été lancées par la benjamine de la bande, Delphine Peretto, victime d’une petite hypothermie la veille à l’entraînement. « On est un groupe super soudé, aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments, insiste Delphine. Ce résultat, ce n’est que du bonheur. » Du haut de ses vingt-trois ans, Peretto était d’autant plus heureuse qu’elle partageait ce p odium avec s on « idole », Sandrine Bailly. En prenant le relais final en troisième position, au coude à coude avec la Slovénie, miss Bailly paracheva l’œuvre collective. Couché comme débout, son tir resta aussi précis que celui de ses camarades (quatre pioches pour toute l’équipe). Et si une troisième place finale eût satisfait tout le monde, la jeune femme de l’Ain rattrapa la Russe Bogaliy puis la déposa dans l’ultime bosse. Cette deuxième place, venant après deux podiums l’an passé, permet d’envisager l’avenir olympique avec confiance, même si l’Allemagne, par exemple, ne sera pas toujours aussi maladroite qu’hier (sixième). « La saison ne pouvait pas mieux commencer, se réjouit l’entraîneur des Bleues. On est en train de poser les fondations. » Une pizza et ça repart ! À sa façon aussi, le relais masculin se reconstruit. Ses acteurs avaient besoin de se retrouver au travers d’un bon résultat, eux qui n’avaient plus apprivoisé un podium depuis février 2004, à Oberhof, en Allemagne. Même si Raphaël Poirée reste encore souvent éloigné de ses partenaires (eu égard à son mode de vie à cheval entre la France et la Norvège, le pays de son épouse, la RÉSULTATS HOMMES. – Relais (4 × 7,5 km) : 1. Norvège (Eckhoff, Gjelland, Hanevold, Björndalen), 1 h 17’51’’5 (1 tour de pénalité+ 8 pioches) ; 2. Russie (Schulman, Tcherezov, Rostovtsev, Kruglov), à 5’’3 (0 + 6) ; 3. France (Robert, Poirée, Aubert, Defrasne), à 37’’1 (0 + 6) ; 4. Ukraine (Derkach, Bilanenko, Deryzemlya, Lysenko), à 1’20’’3 (0 + 7) ; 5. Suède (Ekholm, Ferry, Nilsson, Bergman), à 1’46’’5 (0 + 16) ; 6. Bélarus, à 1’51’’2 (4 + 6) ; 7. République tchèque, à 1’54’’9 (1 + 11) ; 8. Autriche, à 1’59’’8 (2 + 9) ; 9. Slovaquie, à 2’23’’5 (1 + 11) ; 10. Italie, à 2’24’’8 (1 + 12) ; 11. Allemagne, à 2’25’’5 (2 + 17) ; 12. Lettonie, à 3’14’’4 (0 + 12). – 21 équipes classées. Prochaine étape : Hochfilzen (AUT), 7-11 décembre. FEMMES. – Relais (4 × 6 km) : 1. Norvège (Poirée, Istad-Kristiansen, Andreassen, Tjörhom), 1 h 14’5’’9 (0 tour de pénalité + 9 pioches) ; 2. France (Peretto, Gros, Baverel, Bailly), à 35’’6 (0 + 4) ; 3. Russie (Pyleva, Ishmouratova, Guesava, Bogaliy), à 45’’4 (0 + 7) ; 4. Slovénie (Gregorin, Mali, Grudicek, Brankovic), à 1’0’’2 (0 + 9) ; 5. Bélarus (Ivanova, Nazarova, Sokolova, Zubrilova), à 1’9’’4 (0 + 5) ; 6. Allemagne (Glagow, Disl, Henkel, Wilhelm), à 1’37’’3 (2 + 11) ; 7. Bulgarie, à 2’38’’ (1 + 10) ; 8. Chine, à 2’52’’3 (1 + 17) ; 9. République tchèque, à 3’2’’6 (0 + 6) ; 10. Ukraine, à 3’27’’9 (1 + 6) ; 11. Pologne, à 3’30’’6 (1 + 8) ; 12. Italie, à 3’39’’3 (0 + 8). – 20 équipes classées. Prochaine étape : Hochfilzen (AUT), 7-11 décembre. biathlète Liv-Grete), le groupe tend aujourd’hui à se rapprocher. « Hier soir (lundi), “Raph” nous a proposé qu’on sorte manger une pizza, entre nous, les sept gars de l’équipe, glisse Alexandre Aubert, remplaçant hier Ferréol Cannard, le quatrième élément de l’équipe type mais actuellement hors de forme. Cela a créé un peu plus de liens. » Lors du relais, Julien Robert ouvrit parfaitement la voie à Poirée. À la fin de son parcours, celui-ci creusa un écart de 12’’ avec la Russie, deuxième, mais qui prit la tête après le passage du troisième Français, Alexandre Aubert (trois fautes au tir). La finition revint alors à Vincent Defrasne, rarement à ce poste. Coincé entre la Russie et la Norvège, remontée de la quatorzième place à la troisième, il avait pour mission de maintenir son équipe sur le podium. Ce sera finalement sur la troisième marche. La première étant arrachée dans les derniers hectomètres par le TGV norvégien, Ole-Einar Björndalen – qui effaça donc ses 31’’ de débours de sa prise de relais –, et la deuxième par le Russe Kruglov, auteur d’un tir nickel. « On s’est fait plaisir, avoue Defrasne. On ne voulait surtout pas rester sur la mauvaise série de l’an passée. » « En vue des Jeux, c’était important de se prouver qu’on pouvait remonter sur un podium », ajoutait Robert. Le mot de la fin revenant à Poirée, qui envoya un petit signal aux vainqueurs du jour : « On peut être encore meilleur qu’aujourd’hui. On voit maintenant les choses à travailler. » Des petits détails, sûrement, mais qui, chez les hommes comme chez les femmes, feront la différence le moment venu. ANNE LADOUCE MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005 « NOUS N’AVONS PAS réellement fixé d’objectifs aux sélectionnés, mais quand on regarde les résultats passés des équipes de France aux Championnats d’Europe, le niveau des athlètes retenus et leur investissement, on peut espérer de belles choses. » Patricia Djaté-Taillard a toutes les raisons de se montrer satisfaite de la première sélection qu’elle conduira, en tant que responsable du demi-fond national, à Tilburg, le 11 décembre. Depuis 1994, date de création de ces Championnats d’Europe, jamais la France ne s’y est présentée avec autant d’atouts. Indiscutablement plus fortes, sur le papier, que celles de l’an dernier à Heringsdorf (Allemagne), où les hommes s’étaient imposés pour la deuxième fois d’affilée et où les femmes avaient décroché le bronze, les équipes françaises seront très difficiles à battre. « Dès la fin de l’été dernier, tous les athlètes susceptibles d’être intéressés par ce rendez-vous nous disaient leur volonté d’y être, raconte Djaté-Taillard. On savait que s’ils tenaient leurs objectifs jusqu’au bout, on alignerait de belles équipes. » De fait, il ne manque que quelques candidates qui ont fait l’impasse sur ce début de saison hivernale pour privilégier la suite, dont Hind Dehiba, Margaret Maury et surtout Bouchra Ghezielle, troisième du 1 500 m des derniers Mondiaux et championne de France du cross court. Mais les expérimentées Françaises retenues (cinq sur six auront trente ans ou plus le 11 décembre) se sont découvert une nouvelle meneuse de troupe, Julie Coulaud. À vingt-trois ans, la Stéphanoise reste sur deux victoires d’affilée lors des cross de la RATP et de « Sud-Ouest ». À mi-chemin entre la révélation et la confirmation. « On l’attendait, car elle faisait partie des meilleurs espoirs nationaux, mais pas à ce niveau-là, analyse Djaté-Taillard. Maintenant, on ne va pas lui mettre une pression inutile. Elle dit viser une place dans les quinze premières, très bien. Nous, c’est avant tout un résultat collectif que l’on vise. » Maazouzi, Tahri et El-Himer en appel Coulaud, sur sa valeur actuelle, mais aussi Fatiha Klilech, sa dauphine à deux reprises, Maria Martins, la championne de France de cross long, ou Latifa Essarokh, meilleure Française du « Maine libre » et à l’Acier, auront leur mot à dire dans une course particulièrement ouverte en l’absence de l’épouvantail Paula Radcliffe. De quoi envisager une première médaille individuelle quatre ans après le titre de Yamna Belkacem. Côté masculin, aucun cador national présumé ne manquera à l’appel : Bouabdellah Tahri, le meilleur Doucouré et Gatlin encore distingués Ladji Doucouré a reçu le trophée d’athlète de l’année 2005 des mains du président de la Fédération française (FFA), Bernard Amsalem, lors du rassemblement des Tricolores, le week-end dernier à Vittel. Le double champion du monde (110 m haies - 4 × 100m) n’a pas boudé son plaisir, contrairement à l’an passé où le hurdler, deux fois recordman de France aux Jeux mais 8e lors de la finale, s’était étonné d’être le lauréat d’une telle récompense, devant son collègue du 400 m haies, Naman Keita, médaillé de bronze à Athènes. Outre-Atlantique, la Fédération américaine (USATF) a décerné au double champion du monde (100 m-200 m), Justin Gatlin, le trophée Jesse-Owens, qui distingue, dans la catégorie masculine, l’athlète de l’année. En vingt-cinq éditions, c’est le sixième champion à être ainsi doublement couronné, puisque Gatlin, médaillé d’or sur 100 m aux JO d’Athènes, avait déjà obtenu cette récompense en 2004. À ses côtés, au siège de la fédé US à Indianapolis, figurait Allyson Felix. La championne du monde du 200 m, invaincue cette année et meilleure copine du sprinter, a été honorée pour sa part chez les femmes. spécialiste français du steeple, Driss el-Himer, double médaillé de bronze européen de cross (1999 et 2001) et Driss Maazouzi, médaillé de bronze l’an passé, seront tous les trois des prétendants au podium. Ces trois athlètes ont faim de médailles. Ou soif de reconquête. Maazouzi, parce que des blessures l’ont empêché d’enchaîner après sa breloque d’il y a un an et qu’il prépare cette échéance depuis l’été. Tahri, parce qu’il garde forcément une frustration de sa huitième place des Mondiaux d’Helsinki sur 3 000 m steeple. El-Himer, parce qu’il a enregistré une nouvelle déconvenue sur marathon à Berlin, fin septembre (29e en 2 h 22’50’’). Pour tous ceux-là, Tilburg arrive à point nommé. Leur potentiel ne fait aucun doute. Mais en ce début de saison, il faudra attendre le jour J pour savoir où en est celui de leurs adversaires, Sergueï Lebid, le quintuple champion continental ukrainien, en tête. NICOLAS HERBELOT ÉQUIPES DE FRANCE. – HOMMES : Mokhtar Benhari (31 ans) ; Driss el-Himer (31 ans) ; Irba Lakhal (29 ans) ; Driss Maazouzi (36 ans) ; Bouabdellah Tahri (26 ans) ; Khalid Zoubaa (28 ans). FEMMES : Julie Coulaud (23 ans) ; Christelle Daunay (30 ans) ; Latifa Essarokh (32 ans) ; Fatiha Klilech-Fauvel (30 ans) ; Maria Martins (31 ans) ; Yamna Oubouhou (31 ans). MONDIAUX INDOOR 2006. – Franck Chevallier a fixé des modalités de sélection très simples pour les prochains Championnats du monde en salle (10-12 mars à Moscou). Le DTN et sélectionneur de l’équipe de France a en effet repris les minima de la Fédération internationale (IAAF). Dans les courses, seront sélectionnés les champions de France indoor ayant réalisé les minima lors du rendez-vous national (24 au 26 février à Aubière). Dans les concours, seront retenus les champions de France ayant réussi les minima. Le DTN se réserve le droit d’emmener un deuxième athlète dans chaque discipline. MINIMA. – HOMMES. 60 m : 6’’70. 400 : 47’’10. 800 m : 1’48’’50. 1 500 m : 3’43’’. 3 000 m : 7’54’’. 60 m haies : 7’’75. Hauteur : 2,28 m. Perche : 5,65 m. Longueur : 8,10 m. Triple saut : 16,80 m. Poids : 20,05 m. FEMMES. – 60 m : 7’’37. 400 m : 53’’50. 800 m : 2’4’’. 1 500 m : 4’16’’. 3 000 m : 9’5’’. 60 m haies : 8’’15. Hauteur : 1,92 m. Perche : 4,40 m. Longueur : 6,65 m. Triple saut : 14,10 m. Poids : 18 m. GOLDEN LEAGUE, DIX POUR SIX. – La Fédération internationale (IAAF) a communiqué hier la physionomie de la Golden League 2006. Lors des six compétitions, Oslo (2 juin), Paris (7 juin), Rome (14 juillet), Zurich (18 août), Bruxelles (25 août), Berlin (3 septembre), dix épreuves seront estampillées Golden League et compteront donc pour l’obtention du million de dollars : 100 m, 400 m, 1 500 m, longueur et javelot hommes ; 100 m, 400 m, 3 000 m ou 5 000 m, 100 m haies et hauteur femmes. PAGE 15 Bleu Rouge Noir Jaune Rouge ESSAIS F 1 (Barcelone [ESP], 28 novembre - 2 décembre). – Klien (AUT, Red Bull-Cosworth), 1’17’’567 (43 tours) ; Wurz (AUT, McLaren-Mercedes), 1’17’’754 (69) ; Zonta (BRE, Toyota), 1’17’’821 (58) ; De La Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’18’’066 (64) ; Trulli (ITA, Toyota), 1’18’’641 (82) ; Liuzzi (ITA, Toro Rosso-Cosworth), 1’19’’756 (65) ; Rosberg (ALL, WilliamsCosworth), 1’20’’456 (57) ; Doornbos (HOL, Red Bull-Cosworth)), 1’20’’701 (51) ; Heidfeld (ALL, BMW-Sauber), 1’21’’013 (27) ; Priaulx (GBR, Williams-Cosworth), 1’25’’055 (18). DOORNBOS, TROISIÈME PILOTE RED BULL. – Le pilote néerlandais jusqu’alors chez Minardi est devenu hier le troisième pilote de Red Bull, derrière David Coulthard et sans doute Christian Klien. Chez Toro Rosso, l’écurie bis, Vitantonio Liuzzi devrait partager le volant avec Scott Speed, qui prendra le relais de l’Italien à partir de demain à Barcelone. VALENCIENNES, ÉCRIN DE LA NOUVELLE TOYOTA. – C’est dans l’usine française du constructeur japonais où est assemblée la Yaris que sera officiellement présentée la nouvelle TF 106. La cérémonie devrait avoir lieu le 14 janvier. autrichien que d’un designer d’Émilie, proche en tout cas de celle de sa grande sœur, Red Bull, à une touche dorée près sur le museau. Sur la piste, McLaren menait la ronde, alignant, avec un V 10 bridé, consciencieusement, méthodiquement et dis- Bleu Rouge RÉSULTATS pas un large sourire qu’il conserva tout au long de la journée. Toro Rosso – nouveau nom de Minardi –, passée de Bridgestone à Michelin, portait pour accompagner ses montes clermontoises une robe de transition émanant plus sûrement d’un couturier « Il est clair que ces résultats ont été très importants dans notre décision, remarquait Jean-Marie Poimboeuf, PDG de DCN. On sent qu’aujourd’hui une dynamique positive est enclenchée. Ces résultats entraînent un soutien. » Sur le plan technique, il a déjà commencé, d’ailleurs : « DCN a l’avantage d’être un industriel agissant dans le domaine du bateau,soulignait Dimitri Nicolopoulos, coordinateur du design team de l’équipe K-Challenge. La quille actuelle de FRA 60 a, par exemple, été en partie construite dans les locaux de DCN à Nantes, avec des technologies de pointe, dont peu de nos adversaires disposent. » « Des essais sont en cours sur des assemblages de matériaux et d’autres collaborations sont à imaginer encore », poursuivait Yves Picart, architecte naval responsable, pour DCN, de la filière Bâtiments de surface. Jaune Bleu Jaune aussi, séduire les curieux venus spécialement, ou attirer l’œil des écoliers de sortie hier dans le paddock, même si ces enjôleuses se faisaient timides voire coquettes, cachées derrière les portes des garages ou les paravents dressés devant les stands. Pour ce bal des « deb’s », la Williams arborait une magnifique livrée bleu nuit dessinée à Grove pour la saison hivernale, avec, sur le bout du museau, un coup de pinceau blanc très Seventies, façon Steve McQueen dans Le Mans. Et pour mener la belle, le jeune et fougueux Nico Rosberg, vingt ans, qui débutait hier sa carrière de pilote officiel. « Elle est belle, non ? », interrogeait le fils du champion du monde 1982 avec fierté. Une beauté à en faire tourner la tête du nouveau coéquipier de Mark Webber qui, sorti en fin de matinée, en était quitte pour un retour sur plateau. Pour autant, Rosberg Junior n’en perdait L’accord porte sur deux millions d’euros pour la période 2006-2007, une somme qui inclut toutes les participations techniques et technologiques de DCN dans sa contribution au projet, mais laisse un peu d’argent frais tout de même à un défi qui en a encore grand besoin. « Nous cherchons 20 millions d’euros », avouait, en fin de semaine dernière, le skipper Thierry Péponnet. « Nous avons deux autres contacts français très avancés pour un partenaire principal », précisait, hier, Stéphane Kandler, qui ne cachait pas que le ralliement de DCN, avec le soutien du ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative, donnait encore un peu plus de crédibilité au défi français. Ce fut déjà le cas pour les résultats de la saison 2005 où, durant les divers Actes Louis-Vuitton, le Class America tricolore s’était offert le scalp des trois plus grosses unités de la flotte : les deux challengers majeurs, BMW-Oracle et Team New-Zealand, et le defender Alinghi (plus une victoire de régate en flotte). « Je ne sais pas si chacun a bien compris, tenait à souligner, hier, Stéphane Kandler, que ça peut être comparé à une victoire de l’équipe de France de football contre le Brésil, en match officiel ! » Noir Noir Pour faire danser la belle, la faire tourner encore et encore, Mike Gascoyne, le chaperon, lui avait désigné un chevalier au casque d’argent, Jarno Trulli. « Le premier sentiment est bon, confiait l’Italien. Je suis agréablement surpris. C’est toujours un peu difficile avec la suspension avant mais les ingénieurs sont déjà dessus. » Lors de ce baptême (140 tours au total entre les mains de Trulli et Zonta), la Toyota étrennait en effet ses nouvelles chausses – Bridgestone ayant remplacé Michelin – et partait donc un peu dans l’inconnu sur les réglages. « C’est un peu comme un premier rendez-vous avec une dame », expliquait Kaz Hamamura, responsable des essais chez Bridgestone. Surtout que pour la valse, la musique a changé. Fini les stridences du V 10, place aux sonorités légèrement plus rauques du huitcylindres. « C’est sûr, cela sonne différemment, rigolait Trulli. Mais ce n’est pas le son qui fait avancer la voiture. Et, franchement, je m’attendais à pire du V 8. Il y a bien un peu moins de puissance et un peu plus de vibrations mais rien de dramatique. » À proximité, les autres dames présentaient, quant à elles, qui une robe inédite, qui de nouvelles gommes, qui un moteur neuf voire un pilote débutant. De quoi, elles Nouveau soutien pour K-Challenge 16 Bleu Rouge Noir Jaune TENNIS Mercredi 30 novembre 2005 Gasquet au sommet Venu en altitude pour ciseler sa condition physique, le numéro 1 français n’a pas arrêté de courir depuis un mois. d’en baver longtemps, énormément et spécifiquement. Sachant qu’il ne pouvait soulever aucune haltère, manier aucun ustensile de ping-pong, piquer aucun bâton de ski en tout genre, ni même planter la fourchette dans la marmite à fondue, il a poussé sur les jambes et forcé sur le cœur pour travailler ce « coffre » physique parfois vacillant quand s’enchaînent les matches sur le circuit. Footing au bois de Boulogne (Paris), randonnées sur la piste du Grand Fond (Val-Thorens), il a expérimenté toutes les altitudes et les surfaces en boue, terre, neige et glace de son grand chelem de la préparation foncière. « L’enfer ! C’était guerrier. Quand je vous dis qu’on a gravi un mur de glace, c’est que c’était un mur. À la fin de certaines courses, même si je sentais que j’allais très vite, je ne pouvais plus faire un centimètre de plus… » Au terme de chacune de ses sorties, ses commentaires trahissaient rituellement l’exténuation d’un tennisman devenu marathonien des bois et des cimes. Heureusement, après une semaine de doutes liés à sa rechute au coude lors Écarté du circuit depuis le tournoi de Metz, début octobre, en raison d’une blessure persistante au coude droit, Richard Gasquet a d’abord pris un peu de bon temps avant de mettre à profit sa convalescence pour endurcir son corps. Après cette intense débauche d’efforts qui s’est poursuivie ces jours derniers lors du stage fédéral organisé à Val-Thorens, l’actuel numéro 17 mondial espère reprendre la raquette en fin de semaine. '' VAL-THORENS – Parfois, il souhaitait se mettre dans le rouge tout seul et il n’était plus question pour moi de pouvoir le suivre au niveau de l’effort à fournir. (Paul Quétin, son préparateur physique) de notre envoyé spécial MONTÉ TRÈS HAUT pour ne travailler que le bas (du corps), Richard Gasquet a bouclé hier à Val-Thorens (2 300 m d’altitude) son premier mois d’une préparation atypique et forcenée. « Un programme de bison », a résumé Paul Quétin, préparateur physique de l’équipe de France de Coupe Davis, attaché aux basques d’un numéro 1 français dont il est momentanément devenu l’interlocuteur et le « tortionnaire » exclusif. Avec son coude fissuré à protéger (*), jamais Gasquet n’avait été si longtemps privé de l’usage de la raquette. Au crépuscule d’une saison où la planète tennis ne bruissait que de polémiques relatives au surmenage, il a donc eu le luxe '' * Business Everywhere: pouvoir travailler partout. Tous en piste! Business Everywhere : EDGE + 3G + Wi-Fi Pour travailler en mobilité avec votre PC portable, choisissez la solution la plus performante. 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Disparate, le groupe comprend aussi bien des briscards des neiges comme Escudé, qui n’hésite jamais « à chausser les peaux » (de phoque) à l’aube dans sa base hivernale de Saint-Gervais, ou des îliens revenus comme Montcourt d’un tournoi challenger à la Réunion ou de vacances à l’île Maurice comme PaulHenri Mathieu. Les alternatives au programme de fer, comme une via ferrata (parcours sur des parois rocheuses aménagées) ou une montée nocturne en raquettes pour un souper en altitude rallieront-ils les suffrages de tout le monde ? « Ce genre de stage sert à promouvoir les valeurs par l’effort, avec, en plus, les bienfaits de l’altitude », tranche Paul Quétin, préparateur physique de l’équipe de France de Coupe Davis et GO de l’opération Val-Thorens. Qui pourra en tout cas se satisfaire de l’état d’esprit général à l’aube de cette nouvelle saison. « Après un mois d’arrêt complet dû à ma blessure au poignet, je suis vraiment décidé à me mettre chiffon, disait ainsi Ascione. Cette année, je vais en faire plus que d’habitude pour m’étoffer physiquement. Et si ces balades sur neige ne sont pas toujours top-top, c’est bien de vivre des journées comme ça… » « En groupe, on se tire une bonne bourre, ajoutait Mathieu, lui aussi plein de bonnes résolutions. Pour cette saison, je vais essayer d’être prêt pour les grands rendez-vous, quitte à moins jouer à certains moments sur le circuit en faisant, par exemple, l’impasse sur les tournois indoor européens en février. » Hier, un seul membre du groupe était aux abonnés absents au moment du départ, par vent frisquet, de la randonnée de l’après-midi : Richard Gasquet, précurseur à Val-Thorens, et momentanément en froid avec la neige… – F. Ra. Noah et Mauresmo en chanson LUNDI SOIR dans les locaux de France Télévisions, Yannick Noah, entouré de toute sa famille, père, mère, sœur, enfants (à l’exception de Joakim, l’aîné, qui fait les beaux jours de l’équipe de basket de son université de Floride) a assisté à la projection du film consacré à sa vie, réalisé par sa compagne Isabelle Camus, la mère de son dernier enfant, Johalucas. L’occasion de découvrir des images inédites, de voir le caractère du champion de Roland-Garros 1983 se forger à coups d’adrénaline, de blues et de rébellion, d’entendre les commentaires de nombreux témoins appelés à la barre, à commencer par Zinédine Zidane, drôle, émouvant, admiratif quand il évoque son « rival » au classement des personnalités préférées des Français (du JDD) : « Il m’a piqué ma place, dit-il, mais bravo à lui et bravo aussi à sa maman (pour son association Les Enfants de la Terre). » « Si Zizou veut faire un disque, je suis prêt à le produire », plaisantera Noah un peu plus loin dans ce beau documentaire, d’une heure et demie, intitulé « La Force du rêve », programmé sur France 2 à l’occasion des fêtes de Noël. « J’en ai chialé » Après la projection, Yannick Noah a donné une conférence de presse informelle, où il fut question de son « actu », en particulier du Téléthon qu’il va parrainer quarante heures durant le week-end prochain. Interrogé sur la performance d’Amélie Mauresmo au Masters, il déclara : « J’ai regardé la finale, j’en ai chialé. C’était dur car pour Mary, c’était particulier aussi. J’avais envie d’un match nul et puis, à un moment, je me suis dit : “Non, il faut qu’Amélie gagne.” Et quand j’ai vu ce moment HINGIS POUR UN VRAI RETOUR. – On ne sait pas encore où et quand mais Martina Hingis affirme être prête à rejouer régulièrement sur le circuit WTA. À vingt-cinq ans, après avoir interrompu sa carrière il y a trois ans à cause d’une blessure récurrente aux pieds et tenté un timide retour en février dernier à Pattaya, l’ex-numéro 1 mondiale a subi plusieurs interventions chirurgicales et semble donc vouloir vraiment reprendre la compétition. « C’est contre ma volonté que j’ai interrompu ma carrière, a-t-elle déclaré hier dans un communiqué diffusé par son agent chez Octagon. Même si j’ai apprécié les trois années passées loin de la compétition, je me rends compte maintenant que le tennis me manque vraiment et j’ai envie de me mesurer à nouveau aux meilleures joueuses mondiales en admettant que je puisse rester en bonne santé. » où elle tombe à genoux, prend Loïc dans ses bras, j’ai dit : “Voilà, c’est ça.” Il y a un vrai travail derrière tout ça. Amélie, c’est une championne qui recherche tout le temps, qui ne lâche pas. Saison après saison, elle est là, avec l’envie de continuer, de gagner. Pour plein de raisons, cette victoire est positive pour elle. Mais je ne veux pas trop parler de tout ça. Parce qu’après, moi, je repars dans ma vie, et elle, elle reste avec ce que j’ai dit. Ma présence lui prend de l’espace. Or, une championne comme elle doit avoir tout l’espace à elle pour pouvoir s’exprimer. » Pour l’heure, Yannick Noah n’a pas d’autres projets que d’inviter la championne française à le soutenir lors du marathon du Téléthon sur France 2, et, si elle veut bien se laisser convaincre, chanter avec elle en duo. – D. B. HEWITT PAPA. – Le champion australien, qui avait préféré rester auprès de sa femme, l’actrice australienne Rebecca Cartwright, plutôt que de disputer le Masters, était tout heureux d’annoncer, hier, la naissance de son premier enfant, une petite fille… qui n’a pas encore de prénom. Rouge (*) Souffrant depuis la mi-août d’une fissure de 6 mm au coude droit, Gasquet a été contraint de mettre un terme à sa saison début octobre, condamné à ne plus toucher de raquette pendant deux mois. Bleu Rouge FRANCK RAMELLA Jaune Bleu Jaune Orange, le meilleur du haut débit mobile. du tournoi de Metz, le jeune Français avait pu emmagasiner des doses d’influx en coupant les ponts du 14 au 31 octobre pour une oasis de repos complet, là encore totalement incongrue dans un monde où la balle ne cesse de rebondir. Avec sa mère, il s’était sagement acquitté de son quota résidentiel dans son nouveau fief suisse de Neuchâtel, troublant la trop grande quiétude des lieux en passant le code de la route et en taquinant les poissons du lac. « Quatre-cinq jours, c’est encore tenable », soufflait le résident suisse. Plus motivé, il avait enchaîné par « quelques sorties avec les potes » dans le camp natal de Sérignan dans le sud de la France. Et le lundi qui scellait l’ouverture du tournoi de Bercy, le 31 octobre, il s’était retrouvé presque tout seul à Roland-Garros pour lancer son « module globule » avec Paul Quétin. Footing, fractionnés, footing, fractionnés, séances abdominales, footing, fractionnés, le planning immuable dans le bois de Boulogne, traversé à la moyenne de 20-21 km/h en cinq blocs de dix minutes d’efforts, Noir VAL-THORENS. – Accompagné de son préparateur physique, Paul Quétin (à gauche), Richard Gasquet a travaillé dur son endurance sur des raquettes à neige qu’il tient ici à la main. Pour prendre une raquette de tennis, en revanche, il faudra encore un peu patienter… (Photo Pierre Lablatinière) O R A N G E E N T R E P R I S E S , V O S S O L U T I O N S D E C O M M U N I C AT I O N M O B I L E S Noir voulait de toute évidence capitaliser sur l’endurance et le renforcement musculaire. Pour oxygéner le tout, Gasquet réside depuis jeudi à Val-Thorens, figé en crapahuteur des neiges dans sa lourde combinaison noire. « Ça me fera du bien, mais qu’est ce qu’on se met avec Paul ! » Lui aussi au pic de sa forme après ce mois passé à régénérer son patient et cette dernière semaine à tenter de s’approcher au plus près de la cime Caron (3 200 m d’altitude), le préparateur physique affiné affiche 73,6 kg sur la balance. Et s’il a perdu samedi dernier à ce jeu de foot-hand où les points s’accumulent en frappant les poteaux des cages (6-4, 7-6 pour rappeler le tennis à Gasquet et sa belle patte de gaucher), il n’en veut pas à son élève très discipliné. « Comme on a des ambitions très élevées pour Richard, et qu’il les a également, il fallait s’astreindre à ce travail foncier et profiter de cette coupure significative. Et aujourd’hui, les critères de terrain sont très clairs. Il a un très, très bon niveau. On a désormais affaire à un Richard qui, s’il avait quelques lacunes au niveau de l’endurance, a comblé une bonne partie de son retard. Il m’a surpris par sa d é t e r m i n ation. Parfois, il souhaitait se mettre dans le rouge tout seul et il n’était plus question pour moi de pouvoir le suivre au niveau de l’effort à fournir. Il m’a même demandé une séance d’exercices pour le dimanche. Il m’a dit : “Je la ferai tout seul.” C’est un peu nouveau. Cette motivation qu’on pouvait parfois avoir pour lui est devenue sa motivation. » Totalement régénéré, Gasquet repartira demain de Val-Thorens, dans l’attente du feu vert médical (il passera une IRM vendredi) pour reprendre le travail spécifique d’un tennisman. Inscrit au tournoi de Doha en début d’année prochaine, il ne participera pas à la tournée initialement prévue sur terre battue en Amérique latine. Ayant ajouté les tournois de Barcelone et de Stuttgart à son programme classique d’un membre du top 20, il espère seulement ne plus revenir de sitôt dans l’univers âpre des chamois.