100 ronaldinho brazil et fc barcelone

Transcription

100 ronaldinho brazil et fc barcelone
1
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
CYCLISME
TENNIS
RUGBY
UNE SAISON EN OR
POUR BOONEN
GASQUET,
LES COULISSES
D’UN
RETOUR
COMMENT
LES BLEUS
RETROUVENT
LE TOP 14
(Page 10)
(Page 16)
(Page 8)
T 00106 - 1130 - F: 0,80 E
Champion du monde, vainqueur de Paris-Roubaix
et du Tour des Flandres, le Belge Tom Boonen,
vingt-cinq ans, a emporté les suffrages du jury du
Vélo d’Or 2005 pour s’adjuger le prestigieux trophée.
(Photo Tim De Waele/L’Équipe)
3:HIKKLA=[UU]U^:?l@b@n@a@a;
Mercredi 30 novembre 2005
LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE
*
60e ANNÉE - No 18 784 -
0,80 France
métropolitaine
LYON, LE GRAND JEU
« L’Équipe » a passé les leaders des cinq grands Championnats européens au banc d’essai. L’OL distance les Italiens de la Juventus Turin,
les Espagnols du FC Barcelone et les Allemands du Bayern Munich et ne s’incline que devant les Anglais de Chelsea. (Pages 2 et 3)
(Photo Jackie Delorme)
DI TOMMASO,
MORT
D’UN JOUEUR
(Photo Didier Fèvre)
(Page 6)
LIGUE 2 :
OÙ S’ARRÊTERA
VALENCIENNES ?
(Page 7)
(Photo Jérôme Prévost)
BASKET
STRASBOURG
S’ACCROCHE
À L’EUROPE
(Page 13)
(Photo Pierre Lahalle)
À l’image de Juninho, qui efface ici le Madrilène Ivan Helguera, lors du match retour de Ligue des champions (1-1), le 23 novembre, en Espagne, c’est tout l’Olympique Lyonnais qui réussit un formidable début de saison. Le club de Jean-Michel Aulas s’installe aux côtés, de haut en bas, du Chelsea de Frank Lampard, de la Juventus de Pavel
Nedved, du FC Barcelone de Ronaldinho, Ballon d’Or 2005, et du Bayern Munich de Michael Ballack parmi les grands d’Europe.
(Photo Nicolas Luttiau)
JACKSON
ET BRYANT
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LES LAKERS
(Page 12)
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
(Page 4)
Bleu
(Photo Stéphane Mantey)
Jaune
Rouge
Jaune
UEFA : MONACO
À LA CONQUÊTE
DE PRAGUE
Noir
Bleu
Noir
SPÉCIAL FOOTBALL
2
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
L’HUMEUR
Chelsea le plus fort
Nous avons établi un comparatif entre les cinq leaders des grands Championnats européens.
Le club anglais se taille la part du lion.
NOMBRE DE DÉFAITES
NOMBRE DE POINTS D’AVANCE
N
(sur le second)
SÉRIE DE VICTOIRES
ATTAQUES
(moyenne de buts par match)
DÉFENSES
(moyenne de buts par match)
DIFFÉRENCE DE BUTS
TITRES D’AFFILÉE
1. Lyon
0
1. Lyon
11
1. Chelsea
9*
1. FC Barcelone
2,61
1. Chelsea
0,5
1. Chelsea
+ 26 (14 m.)
1. Lyon
4
2. FC Barcelone
1
2. Chelsea
10 *
- Juventus Turin
9*
2. Chelsea
2,35
2. Juventus Turin
0,54
2. FC Barcelone
+ 22 (13
( m.))
2. FC Barcelone
1
- Bayern Munich
1
3. Bayern Munich
6
3. Lyon
7 **
3. Juventus Turin
2,23
3. Lyon
0,62
- Juventus Turin + 22 (13 m.)
- Chelsea
1
4. Juventus Turin
5
4. FC Barcelone
6
4. Bayern Munich
2,21
4. Bayern Munich
0,71
4. Bayern Munich + 21 (14 m.)
- Chelsea
1
- Juventus Turin
1
5. FC Barcelone
0
- Bayern Munich
6
5. Lyon
1,69
5. FC Barcelone
0,92
5. Lyon
- Juventus Turin
1
Lyo est également invaincu en
Lyon
Ligue des champions, après cinq
journées (4 V, 1 N), comme
Barcelone (4 V, 1 N), à la
différence de la Juve (4 V, 1 D),
du Bayern (4 V, 1 D) et de Chelsea
(3 V, 2 D).
* Manchester
M
United, 2e, compte
un match de moins.
Lyon est seul en tête, sans
discontinuer, depuis la 5e journée,
Chelsea depuis la 3e, le Bayern
depuis la 10e , la Juve depuis la 2e,
tandis que Barcelone ne l’a jamais
été (à égalité avec Osasuna depuis
deux journées).
Lyo Barcelone, Chelsea et la Juve
Lyon,
ont remporté un total de
12 victoires contre seulement
8 pour Barcelone.
* (de la 1re à la 9e journée)
** (de la 9e à la 15e journée)
La Juve et Lyon ne sont pas restés
un match sans marquer, Barcelone,
Chelsea et le Bayern, un seul.
Barcelone a terminé 7 matches
en ayant marqué plus de 2 buts,
la Juve 6, le Bayern et Chelsea 5,
Lyon 3.
La Juve a terminé 8 matches sans
prendre de but, Chelsea et Lyon 7,
le Bayern et Barcelone 6.
+ 17 (16 m.)
Che a remporté 9 matches par
Chelsea
au moins 2 buts d’écart (sur
12 victoires), Barcelone 8 (sur 8),
la Juve 7 (sur 12), le Bayern 6
(sur 12), Lyon 3 (sur 12).
Bayern Munich
1
Au total, la Juve comptabilise
28 titres de champion, le Bayern
19, Barcelone 17, Lyon 4 et
Chelsea 2.
FC Barcelone (de la 8e à la 13e
journée, en cours)
Bayern Munich (de la 1re à la 6e
journée).
Le barème : pour établir un classement général à partir des sept classements ci-ddessus, nous avons attribué 5 points au premier, 4 au deuxième, 3 au troisième, 2 au quatrième et 1 au cinquième. En cas d’égalité, nous avons divisé le nombre de points en jeu aux places correspondantes
par le nombre de clubs classés à égalité. Exemple : quand quatre clubs sont à égaalité à la deuxième place, on divise le nom
mbre de points en jeu (soit 10 : 4 + 3 + 2 + 1) par le nombre d’équipes (soit 4) et on trouve 2,5.
Lyon : 5 points ; Barcelone,
Bayern, Chelsea
et Juventus : 2,5.
L’ÉDITO
LINCOU GAGNE
À ÊTRE CONNU
Lyon : 5 ; Chelsea : 4,
Bayern : 3, Juventus : 2,
Barcelone : 1
Chelsea et Juventus : 4,5
Lyon : 3, Barcelone
et Bayern : 1,5
Barcelone : 5, Chelsea : 4,
Juventus : 3, Bayern : 2,
Lyon : 1
Chelsea : 5, Juventus : 4,
Lyon : 3, Bayern : 2,
Barcelone : 1
Chelsea : 5, Barcelone et
Juventus : 3,5, Bayern : 2,
Lyon : 1
Lyon : 5, Barcelone,
Bayern, Chelsea
et Juventus : 2,5
L E CL A S S E M E N T G ÉN É RAL
1 CHELSEA
27,5
227
75
7,5
2 LYON
23
23
3 JUVENTUS TURINN
22
22
4 FC BARCELONE
1177
5 BAYERN MUNICHH
115,5
55
5,5
C
Les concurrents de l’OL aux rayons X
CHELSEA
Nantes
Pa Troyes
Paris
5
0
Rennees
6
3
Le HHavre
4
-1
4
-1
3
2
Tours
7
-1
3
0
La Rochell
Bordeauxx
8
5
Biarritz
Auriillac
6
2
6
0
9
Metz
2
-3
1
-2
Strasbourg
Auxerre
Besançon
DDijon
3
0
2
-2
Lyon
3
3
2
-1
4
0
10
2
Toulouse
3
1
Clermont-Ferrand
mont-Ferrand
Lim
moges
4
2
-1
Grenoble
n bl
V lence
Vale
Mo
Montpellier
M
Marseille
Le matin, le temps est très
4
nuageux à couvert sur la façade
Perpignan
gnan
Atlantique, avec des pluies faibles
de la Bretagne aux Charentes et plutôt modérées sur l’Aquitaine.
Dans l’après-midi, ce temps couvert et pluvieux gagne la Normandie et
l’ouest de Midi-Pyrénées.
« Malgré ses très bons résultats, les Italiens ne considèrent
pas encore Lyon comme un grand club européen. Je pense
que c’est dû à la qualité du Championnat de Ligue 1, où on
trouve Lyon et point barre ! Le reste descend drastiquement
le niveau moyen. Ce qui n’empêche tout de même pas Lyon
de figurer parmi les favoris de la Ligue des champions. »
AU SUJET DE LYON
Lassana Diarra, 20 ans (à gauche). À Chelsea
depuis cet été.
(Photo Jim Mc Isaac/Getty Images)
12
6
12
5
Nice
12
7
Ajacccio
s’arrêter après quarante matches lors
de leur déplacement chez les Red Devils
(0-1, 10e journée), pointent en tête
dans tous les classements : meilleure
attaque, meilleure défense (Chelsea
présente le meilleur goal-average des
cinq grands Championnats européens), meilleur buteur avec Lampard
(11 réalisations). Le milieu de terrain
vient même d’être élu dauphin de
Ronaldinho, le nouveau Ballon d’Or. Et
les Londoniens, hormis leur accroc
contre MU, ne redoutent pas les gros
puisqu’ils ont gagné à Wigan (1-0), Tottenham (2-0), Liverpool (4-1), et qu’ils
ont battu Arsenal (1-0) à Stamford
Bridge. Enfin, ses adversaires, pour
tenter de faire vaciller le champion
d’Angleterre, devront mener à la mitemps puisque Chelsea n’a plus encaissé le moindre but après la pause depuis
le mois d’avril… – F. L. D. et J.-M. R.
« UNE ÉQUIPE parfaite. » Le compliment est d’autant plus puissant qu’il
émane de Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Milan AC, seule équipe de
standing à tenter de s’accrocher à la
Juventus, championne en titre et qui
compte déjà cinq points d’avance.
Après treize journées, la Vieille Dame
comptabilise d’ailleurs le meilleur
total de l’histoire du Calcio avec le
chiffre incroyable de douze victoires,
et notamment neuf succès pour débuter, un record en Italie, jusqu’à cette
unique défaite à San Siro (1-3). Elle ne
fait, en réalité, que prolonger une
extraordinaire série qui court maintenant sur cinquante et une journées
durant lesquelles la Juve est restée en
tête, seule ou accompagnée !
Elle le doit évidemment à un effectif
impressionnant qui a pu, par
exemple, se passer depuis le début de
la saison de son gardien, Buffon,
blessé et remplacé par Abbiati, sans
que cela ne remette en cause son
statut de meilleure défense (7 buts),
avec notamment huit matches sans
encaisser. Elle partage également
celui de l’attaque la plus efficace avec
le Milan (29 buts), grâce notamment
à Trezeguet, déjà auteur de dix réalisations en onze sorties. – F. L. D. et
Y. Ri.
BAYERN
Giuly : « Ici, tout le monde court »
Lizarazu : « Une régularité sans faille »
« ON A CONNU un tout début de saison en demi-teinte. On
était moins présents dans les impacts, moins percutants.
Peut-être par excès de confiance ou péché d’orgueil. La
réaction est intervenue après le nul concédé à La Corogne
(3-3, 7e journée). On a donc décidé de travailler plus
ensemble et de revenir aux bases de notre jeu de l’an passé.
La différence, c’est que, cette saison, notre confiance en
nous est supérieure. Face au Real (3-0 à Madrid), le jeu du
Barça est passé par des phases de circulation de balle qui
rappelaient les toros des séances d’entraînement. On
n’effectue aucun travail spécifique pour rechercher cela. En
fait, on joue maintenant avec un bloc défensif plus consistant et très collectif. Au Barça, tout le monde court. Le bloc
équipe bascule dans un sens ou dans l’autre, pour une
phase offensive ou pour un mouvement de protection. En
général, c’est Puyol qui donne le signal de l’avancée. Il
monte et on serre le jeu autour de lui. Inversement, les attaquants peuvent aussi enclencher un mouvement général de
défense. Ce système nous permet de conserver le ballon, ce
qui est notre grande force. » – F. T.
« LA PRINCIPALE raison de notre domination, c’est notre
régularité. Lors de notre dernier match face à Mayence
(2-1), par exemple, on n’était pas au top, mais on a réussi à
prendre les trois points avec juste ce qu’il fallait. On a aussi
eu un peu de chance quand l’effectif était décimé. Je pense
qu’il serait quand même préférable de ne pas connaître
autant de problèmes lors de la deuxième partie de la saison.
D’ailleurs, si on a su faire face à toutes ces blessures, on le
doit à la richesse de notre effectif. Le Bayern, ce n'est pas
onze joueurs, mais un effectif de grand qualité dans lequel
l’entraîneur peut puiser en cas de pépins physiques, de
méformes momentanées ou pour effectuer des choix tactiques.
Par ailleurs, l’effectif n’a pas été beaucoup modifié à l’intersaison et les automatismes étaient donc déjà bien présents.
Le Bayern est ainsi davantage maître de son jeu. Enfin,
j’estime que jouer dans un nouveau stade comme l’AllianzArena, qui est un vrai stade de foot, nous a fait gagner des
points. » - A. Me.
AU SUJET DE LYON
« Il ne fait aucun doute que Lyon va décrocher un nouveau
titre de champion de France. Ils ont une équipe solide dans
toutes les lignes, ils ont l'habitude de jouer ensemble et ils
ont confiance dans leur potentiel. Leur invincibilité crée une
certaine dynamique. Par contre, en Ligue des champions, ils
peuvent faire un super parcours jusqu'en mars et puis perdre
un match sur un coup de dés et se faire éliminer lors des
matches allers-retours. »
« Comparer Lyon au Barça est impossible. Nous n’avons
aucune caractéristique commune. Sauf sur ce point précis :
Lyon a su conserver un bloc de bons joueurs, qui se connaît
bien. Et c’est aussi un club qui a travaillé sur le long terme en
sachant se renforcer à bon escient. La force de Lyon, c’est de
jouer en équipe. C’est comme cela que les Lyonnais peuvent
tutoyer les plus grands. »
LA QUESTION D’HIER
Le début de saison du Barça
Couronné par le Ballon d’Or « France
Football », Ronaldinho est-il le meilleur
joueur de l’année 2005 ?
À LA DIFFÉRENCE des quatre autres
leaders des grands Championnats
européens, le Barça a connu un démarrage poussif. Après quatre journées, il
n’occupait que la onzième place, avec
une seule victoire au compteur. Mais
un somptueux succès (4-1) à Séville,
contre le Betis, allait lancer son collectif. Depuis, il a enchaîné deux nuls et,
surtout, six succès consécutifs, dont
celui face au Real Madrid (3-0), à San-
OUI ............................................................................................. 87 %
NON ........................................................................................... 13 %
(nombre de votants : 67 156)
Selon le résultat de vos votes sur lequipe.fr et par SMS.
Jonathan Zebina, 27 ans. À la Juventus Turin
depuis 2004.
(Photo Pierre Lahalle)
Le début de saison de la Juve
FC BARCELONE
3
2
Orléan
ans
« C’est aussi une machine. Cette équipe peut gagner la
Ligue des champions au même titre que nous. Lyon possède 11 points d’avance sur le deuxième en Championnat et ça veut dire beaucoup de choses sur son potentiel
et ses forces. Même ici, on fait attention à l’OL : on
connaît ses individualités. C’est une grande équipe. Il
faudra s’en méfier en Coupe d’Europe. »
AU SUJET DE LYON
Ludovic Giuly, 29 ans. Au Barça depuis 2004
(Photo Jérôme Prévost)
Bixente Lizarazu, 35 ans. Au Bayern de 1997 à
2004, et depuis janvier 2005.
(Photo Jean-Louis Fel)
Le début de saison du Bayern
tiago-Bernabeu, permettant aux Blaugrana de s’emparer de la tête, devant
Osasuna, à la différence de buts (+ 22
contre + 6). La statistique la plus forte
est celle de leurs huit victoires obtenues, à chaque fois, par au moins deux
buts d’écart ! Cette performance doit
évidemment beaucoup à une grande
maîtrise (de 60 à 65 % de possession
du ballon) et à un jeu porté vers l’offensive et magnifié par ses deux perles,
PAGE 2
Ronaldinho, tout frais Ballon d’Or et
actuel deuxième meilleur buteur de la
Liga (9 réalisations), et Eto’o (12 buts).
Ils symbolisent les nombreux talents
individuels de cette formation. Vingt
des 34 buts (moyenne de 2,61 par
match) ont été inscrits sur une action
personnelle et le Barça compte neuf
passeurs différents. Le Real, à 6 points,
peut-il encore espérer rivaliser ? –
F. L.D. et F. T.
MALGRÉ ses dix-neuf titres de champion d’Allemagne, le Bayern est encore
parvenu à battre un nouveau record :
celui de la meilleure entame de l’histoire de la Bundesliga avec douze victoires en quatorze matches (vingt et un
sur vingt-trois en remontant sur le
précédent exercice !). Une petite
baisse de régime marquée par une
défaite, la seule, à Hambourg (0-2,
unique match de sa saison sans par-
venir à marquer), offrit simplement au
Werder Brême de devancer l’ogre
bavarois à la différence de buts à l’issue
de la 9e journée. Mais les Munichois
ont repris leur marche en avant et
engrangé 19 points sur 21 (série en
cours). Ils comptent aujourd’hui
6 points d’avance sur Hambourg, meilleure attaque, et 8 points sur le Werder,
meilleure défense. Le Bayern paraît sûr
de sa force, ignorant superbement les
nombreuses rumeurs de transferts
(onze joueurs en fin de contrat) et composant sans sourciller avec des blessures importantes : Ballack, Makaay,
Lizarazu, Demichelis, Hargreaves, Salihamidzic, Scholl, Santa Cruz, Lahm…
Son déménagement du stade olympique à l’Allianz Arena ne l’a pas
davantage perturbé : il y a remporté ses
sept premiers matches (18 buts pour,
2 contre). – F. L. D. et A. Me.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
4
-1
11
9
AU SUJET DE LYON
« ON SAIT que la Juventus possède une grande équipe
composée de grands joueurs. Mais sa force réside aussi
dans son état esprit, présent à tous les niveaux du club. Elle
a une mentalité qui lui permet de surmonter toutes les
épreuves. Si elle se trouve face à un adversaire qui lui est
supérieur, si tant est qu’il en existe, elle est capable de s’élever à son niveau par cette présence mentale. Dans ce club,
tout le monde tire dans le même sens. Les règles y sont très
précises et ce qui distingue peut-être la Juve des autres
clubs, c’est qu’ici, chacun respecte ces règles-là. L’autre
aspect, c’est que tous les joueurs sont considérés de la
même façon. Il n’y a pas de faveur accordée à l’un ou à
l’autre parce qu’il est la nouvelle star montante. Malgré la
présence de grands joueurs, il règne une grande humilité. La
Juventus, c’est aussi la culture de la sobriété et de la
constance dans les résultats. L’environnement y est aussi
propice. Turin est parfaite pour le football : une belle ville,
mais où il n’y a pas énormément de choses à faire. Du coup,
on mène une vie privée très tranquille, sans offrir trop de
tentations. » – J. L.F.
Bleu
Rouge
Bres
Sedan
« ON POSSÈDE un groupe vraiment solidaire. Tout le
monde se bat pour le voisin, il y a une entraide énorme.
Ici, on sent que chacun veut gagner pour l’autre. Quand
je suis arrivé du Havre, tout de suite, les joueurs et le club
ont fait en sorte que je me sente à l’aise, que je ne sois
pas à l’écart. Ici, personne n’a la grosse tête et tout le
monde a envie de se retrouver à l’entraînement, de bosser pour progresser. En plus, le coach (José Mourinho) a
un super discours. Il sait motiver tout le monde, il sait ce
qu’il faut faire pour améliorer son groupe : il y a des
règles de travail précises. On fait beaucoup de vidéo
mais on s’occupe surtout de nos propres forces. Et puis,
il ne faut pas oublier la qualité des joueurs qui compose
notre groupe ! Quand vous possédez des Lampard, Terry ou Drogba… C’est quand même énorme et plus facile
pour gagner. Mais je le répète, c’est vraiment un groupe
solidaire, qui ne lâche rien, qui veut tout gagner. Cette
mentalité qui nous accompagne sur tous les terrains fait
véritablement notre force. » – H. P.
Jaune
Bleu
Jaune
2
-1
7
Zebina : « Une mentalité à toute épreuve »
À L’IMAGE de la Juve, Chelsea a
démarré son Championnat par neuf
victoires d’affilée. De quoi assumer ses
nouvelles ambitions et viser un deuxième titre consécutif. De quoi, surtout,
annihiler d’emblée la concurrence
déclarée de Manchester United (à dix
points) et d’Arsenal (à onze), même si
ces deux-là comptent un match de
retard. Les Blues, qui ont aussi vu leur
série d’invincibilité en Championnat
avec
Lille
Diarra : « Tous solidaires »
Le début de saison de Chelsea
LA MÉTÉO
Cherbourg
JUVENTUS
Noir
Noir
HAMPION du monde 2004 et actuel numéro 1 du
squash mondial, Thierry Lincou tente cette
semaine à Hongkong d’obtenir un deuxième titre
planétaire. Aucun Européen n’a encore accompli cela
dans l’histoire de ce sport. Demain, au deuxième
tour du tableau final, il affrontera son compatriote
Grégory Gaultier, champion d’Europe en titre. Une
finale avant la lettre, en somme.
Activité longtemps maîtrisée exclusivement par les
Anglo-Saxons (Britanniques et Australiens) et les
Pakistanais, champions du monde sans interruption
de 1979 à 1996, le squash de haut niveau se
conjugue désormais en français. Et, par-dessus le
marché, « avec passion et inspiration », selon
Jahangir Khan, président de la Fédération
internationale (WSF), champion du monde
indéboulonnable durant une décennie et en
conséquence référence absolue de la discipline.
Thierry Lincou est aujourd’hui l’un des atouts
majeurs du sport français. Grégory Gaultier aspire à
le devenir. Pourtant, malgré un bref moment de
notoriété lorsqu’il revint de Doha couvert d’or il y a
tout juste un an, il est plus ou moins inconnu en son
pays. C’est d’autant plus paradoxal que le squash,
bien qu’ayant perdu une part du prestige qui fut le
sien dans les années 80-90, est loin d’être une
activité confidentielle : un peu plus de
200 000 Français la pratiquent, dont un bon dixième
est licencié.
Il ne faut toutefois pas chercher bien loin pour
trouver la raison principale au quasi-anonymat de
Lincou : le squash n’étant pas au programme
olympique, il ne bénéficie pas de l’exposition
médiatique susceptible d’attirer sur lui les regards,
ne serait-ce qu’une fois tous les quatre ans.
Et, de ce côté-là, le champion du monde français ne
peut malheureusement rien attendre dans
l’immédiat. Le Comité international olympique ne
prévoit pas d’étudier le dossier de candidature
déposé par la WSF avant 2009. Pour une intégration,
encore hypothétique, aux Jeux de Londres en 2012.
Thierry Lincou aura alors trente-cinq ans. S’il
s’impose à Hongkong dans les jours à venir, il faudra
le célébrer comme il le mérite. Parce que,
« olympique » ou pas, c’est un vrai champion.
3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL
Lyon, prince d’Europe
L’OL réussit un début de saison haut de gamme. Souvent plus fort que certains voisins prestigieux.
À l’heure des
comparaisons avec
les leaders des quatre
autres grands
Championnats
européens, tous déjà
qualifiés pour les
huitièmes de finale
de la Ligue des
champions, Lyon n’a pas
à rougir. L’équipe n’est
devancée que par
Chelsea dans notre
classement (voir page 2)
et croit de plus en plus
en ses chances d’aller
très loin en Ligue
des champions.
Diff.
—
+17
+3
+6
+5
+10
ALLEMAGNE
1.
2.
3.
4.
5.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Bayern Munich . 37 14 12 1 1 31 10 +21
Hambourg ......... 31 14 9 4 1 22 6 +16
Werder Brême . 29 14 9 2 3 39 19 +20
Schalke 04 ....... 25 14 6 7 1 18 10 +8
Hertha Berlin .... 22 14 6 4 4 23 20 +3
ANGLETERRE
1.
2.
3.
4.
5.
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
Chelsea ............ 37 14 12 1 1 33 7 +26
Manchester U. 27 13 8 3 2 21 13 +8
Arsenal ............. 26 13 8 2 3 22 10 +12
Wigan ............... 25 13 8 1 4 16 10 +6
Tottenham ....... 24 14 6 6 2 16 10 +6
ESPAGNE
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. FC Barcelone ... 28 13 8 4 1 34 12 +22
2. Osasuna ............ 28 13 9 1 3 19 13 +6
3. Celta Vigo ......... 23 13 7 2 4 16 14 +2
4. Villarreal ............ 23 13 6 5 2 20 12 +8
5. FC Séville ......... 23 13 6 5 2 13 6 +7
ITALIE
sous la menace de poursuivants
accrochés à leurs espoirs de titres. La
Juve, battue à San Siro par le Milan
(1-3), sait que le Scudetto ne se
décroche pas sans combattre.
Chelsea a bien retenu du calendrier
que son mois de décembre démentiel déterminera certainement la fin
de sa saison.
Une attaque en retrait
Le Championnat de France n’offre
pas d’adversaires aussi redoutables
que la Liga ou la Serie A : cette
constatation peut constituer autant
une chance qu’une malchance. Lyon
semble néanmoins suffisamment
mature pour s’éviter le piège de la
facilité ou de la suffisance.
Un bémol tempère toutefois cette
montée en puissance : l’attaque de
l’OL semble atone au regard des
performances dans ce domaine de
ses adversaires potentiels. Avec
1,69 but par match, l’OL reste à la
LA QUESTION DU JOUR
Lyon est-il au niveau des leaders
européens Chelsea, la Juventus,
Barcelone et le Bayern ?
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6 heures et 22 heures ou envoyez OUI ou NON par SMS au
61008 (0,34 euro + coût d’un SMS).
traîne du Barça et de son style ultra
offensif (2,61) dans le sillage de son
duo Eto’o - Ronaldinho, capable de
dynamiter toutes les défenses du
monde. Lyon pointe même bien loin
derrière le Bayern, quatrième de la
liste (2,21).
L’OL devra gommer cette faiblesse,
d’autant que le recrutement avait
été axé sur le pouvoir offensif (Fred,
Carew). En dépit d’un parcours sans
faute, Lyon affiche aussi la plus mauvaise différence de buts du quintette,
et sa défense ne possède pas l’imperméabilité de celle de Chelsea
(0,5 but par match en moyenne).
Sans le talent exceptionnel de
Coupet, l’OL ne vivrait peut-être pas
sur son nuage.
Au tournant de novembre, Lyon
poursuit sa marche en avant, solide à
défaut d’être toujours brillant. Mais
c’est en avril-mai que se juge une
saison, au moment où les défaites
signent des condamnations définitives. Les huitièmes de finale de la
Ligue des champions devraient
donner des premières indications sur
les possibilités futures de l’OL.
D’autant que la Juve, Chelsea ou le
Bayern pourraient se présenter en
adversaire potentiel dès février.
Des premières indications, rêvent
les Lyonnais, certainement pas des
dernières…
HERVÉ PENOT
« Des nerfs de champions »
Du Qatar, où il joue toujours à la pointe de l’attaque d’AlRayyan, le Brésilien Sonny Anderson est resté un témoin attentif des exploits de l’OL. Il sent cette année une véritable force
qui tire son ancien club vers le haut. Et même s’il a également
porté le maillot de Barcelone, il se sent avant tout lyonnais.
d’Europe : Chelsea, Milan, Bayern ou
Barcelone. Lyon dégage la même puissance que ces clubs là. Et je vais plus
loin : l’OL va rester longtemps à ce
niveau-là. Parce qu’il a su se structurer
sur le terrain et en dehors.
– Vous avez porté les deux maillots de Lyon et de Barcelone. Les
deux manières d’appréhender la
victoire sont-elles très éloignées ?
– À Barcelone, la victoire est quelque
chose d’historique. Il y a un passé, une
habitude qui plaide pour le club. Le
Barça a dépassé depuis longtemps
l’objectif unique du Championnat. Dès
le début de saison, on se focalise sur la
Ligue des champions et on met tout en
œuvre pour y arriver. Lyon est en train
de devenir un petit Barcelone. Après
quatre titres, il gère très bien en Championnat et il est passé à autre chose.
Avec le projet du président Aulas, les
joueurs en place, la mentalité, le travail effectué, Lyon n’a rien à envier au
Barça. La seule différence qui les
sépare encore, c’est le palmarès.
Avantage Barcelone, donc. Mais la
marge de progression de Lyon est
immense.
– Croyez-vous aux chances de
victoire de Lyon en finale de la
Ligue des champions ?
– Lyon peut être l’équipe de l’année.
En mieux que Liverpool, que personne
n’attendait. Parce que Lyon, pendant
la première phase, a marqué les
esprits. Contre l’Olympiakos (2-1, 4-1),
contre le Real (3-0, 1-1). On les a sentis
très forts. Il y a une chose qui ressort de
cette équipe : elle ne doute jamais. On
se dit, en les voyant, que rien ne peut
leur arriver. À la limite, l’adversaire le
plus dangereux de Lyon, c’est Lyon.
« Si Lyon est en finale
de C 1, je serai
au Stade de France »
– Pourquoi ?
– Pour une question de mental.
Aujourd’hui, je crois que sur ce plan-là,
ils sont champions du monde. Ça ne
doute pas, ça ne panique pas, et il n’y a
pas d’euphorie non plus. Ils ont des
nerfs de champions. Il y a dix ans,
battre le Real Madrid aurait été le
gr a n d o b je c t if de l a sa i so n .
Aujourd’hui, c’est un match de plus
dans la saison. Dans le jeu, ils peuvent
rivaliser sans problème avec Milan, la
Juve, Chelsea ou Barcelone. Quand on
les voit jouer, on n’arrive pas à dire :
“Leur point faible est là.” Maintenant,
est-ce que psychiquement ils peuvent
tenir toute une saison avec ce même
mental ? On peut se poser la question.
Au fond de moi, je reste persuadé qu’ils
peuvent encore repousser leurs
limites. Et cet état d’esprit peut les
conduire jusqu’en finale de la Ligue
des champions.
– Si vous deviez établir un classement des meilleures équipes
européennes, où placeriez-vous
Lyon ?
– Objectivement, je mets Barcelone
en tête. Juste derrière, je place Chelsea
et Lyon, ex æquo, et la Juve en quatrième position. Et si je laisse parler
mon cœur, je joue Lyon devant tout le
monde. S’ils sont champions, je me
sentirais autant champion qu’eux. Je
ne sais pas encore ce que je ferai le
17 mai prochain, le jour de la finale
(C 1), mais si Lyon est présent, je serai
dans les tribunes du Stade de France.
C’est une certitude. »
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France – un signe des temps. Il rêve
de signer définitivement sa présence
au G 14 par un succès de prestige à
Paris après avoir raflé un cinquième
titre national d’affilée, une première
en France.
À l’heure des comptes intermédiaires, Lyon assure l’essentiel et
le superflu. Avec onze points
d’avance sur Auxerre, il règne sans
partage sur ses terres et aborde la
suite du Championnat bardé des certitudes que lui confère son nouveau
statut. À dire vrai, même en connaissant la thèse évidente de la fragilité
des équilibres, on voit mal ce groupe
sauter du train avant l’arrêt. Un peu
comme Porto, il y a deux saisons, qui
survola le Championnat portugais
avant d’embrasser la Ligue des
champions contre Monaco (3-0).
Cette tranquillité d’esprit en Championnat n’est pas donnée à tous ses
autres collègues européens. Barcelone (ex aequo avec Osasuna) reste
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
- - - - - - - 1. Juventus Turin . 36 13 12 0 1 29 7 +22
2. AC Milan ........... 31 13 10 1 2 29 13 +16
3. Fiorentina ......... 29 13 9 2 2 28 14 +14
4. Inter Milan ....... 26 13 8 2 3 24 11 +13
5. Livourne ............ 22 13 6 4 3 13 13 0
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selon le stock disponible dans le réseau smart .
GUY ROGER
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
PAGE 3
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
La force de l’OL, c’est aussi son collectif. Réveillère, Malouda, Govou, Diarra, Juninho, Caçapa, Cris, Tiago et Carew (de gauche à droite) savourent tous ensemble le but
de Cris qui donna la victoire aux Lyonnais face à Rosenborg (1-0), à Trondheim.
(Photo Jean-Louis Fel)
SONNY ANDERSON fait des Lyonnais ses favoris en C 1. L’ex-avant-centre
de l’OL en explique les raisons.
« DEPUIS QUE VOUS avez quitté
Lyon, avez-vous le sentiment
que cette équipe a progressé ?
– Ça n’arrête pas. Cette équipe
impressionne de plus en plus. On s’est
demandé, avec les années, si l’OL allait
confirmer. Je crois qu’ils ont largement
répondu présent en Championnat de
France. Aujourd’hui, cette expérience
doit leur permettre d’aller très haut en
Europe. Pourquoi pas jusqu’au bout
cette année en C 1…
– D’après le classement que
nous avons réalisé (lire page 2),
Lyon, sur la scène européenne,
talonne Chelsea et devance Barcelone. Êtes-vous surpris ?
– Lyon est incontestablement devenu
le grand club français, même si j’ai
l’impression que, vu d’ici, au Qatar,
une bonne partie de la presse française
ne l’admet pas, émet des critiques ou
des réserves sur ses qualités. Pour moi,
c’est indéniable, Lyon doit être considéré comme l’égal des grands
c.
—
10
19
10
15
13
Bleu
À notre classement des cinq leaders
(voir page 2), tous déjà qualifiés
pour les huitièmes de finale de la
Ligue des champions, le maître de
France se place dans le sillage de
Chelsea, tenant de la Premier
League, battu une fois en Premier
League, par Manchester United (0-1)
il est vrai. Le groupe de Gérard Houllier devance la Juventus, le FC Barcelone et le Bayern. Comparer Lyon à
ces trois grands du football mondial
– Chelsea ressemblant plus à l’OL
par son éclosion récente – oblige à
un effort de mémoire. En 1987, à
l’arrivée de Jean-Michel Aulas, jeune
chef d’entreprise aux ambitions
démesurées, le club naviguait dans
les eaux tranquilles de la D 2.
On était alors loin de l’armoire aux
trophées de ses compagnons
d’aujourd’hui, mais le « boss »,
comme il est surnommé en interne,
voit dans le lieu de la finale de la C 1
en mai prochain – le Stade de
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
40 16 12 4 0 27
2. Auxerre 29 16 9 2 5 22
3. Bordeaux 28 16 7 7 2 16
4. Paris-SG 27 16 8 3 5 20
5. Lille
26 16 7 5 4 23
Jaune
Rouge
Jaune
L’OL assure l’essentiel
et le superflu
FRANCE
Noir
Bleu
Noir
LE BALLON D’OR possède des
vertus révélatrices. Qui aurait
imaginé, il y a peu, un Lyonnais
– Juninho, en l’occurrence, seul
représentant de la Ligue 1 – à la
douzième place du classement de
France football ou Michael Essien
récolter deux points, peut-être en
rappel de ses six premiers mois de
2005 accomplis sous le maillot de
l’OL ?
Jean-Michel Aulas, président visionnaire, a longtemps couru derrière
toutes les formes de consécration
qui symboliseraient l’avènement de
son club au niveau continental. Ce
vote de journalistes influents ne
relève pas de l’anecdote : il affirme
l’existence du poids grandissant de
Lyon en Europe, la naissance d’une
force nouvelle. Didier Drogba racontait récemment comment ses
copains de Chelsea l’interrogeaient
sur ce quadruple champion de
France, l’arrivée du phénomène
Essien n’étant certainement pas
innocente dans cette soudaine
curiosité.
L’an passé, avant les huitièmes de
finale de la Ligue des champions, les
entraîneurs étrangers voyaient dans
les boys de Paul Le Guen un écueil
majeur à éviter. Une saison et un
changement de coach plus tard, le
respect s’est intensifié. Les chiffres
disent cette évolution majeure.
Des cinq grands Championnats,
Lyon est l’unique formation invaincue, et ce n’est pas une mince performance que de vivre quotidiennement dans la position du chassé.
Ce privilège est la preuve d’un état
d’esprit hors du commun que souligne un parcours étonnant : cette
saison, l’OL a déjà été mené neuf fois
au score, toutes compétitions
confondues.
Le point sur
les cinq grands
Championnats
européens
4
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL COUPE DE L’UEFA (phase de poules, 4 journée) SLAVIA PRAGUE - MONACO
e
Si modeste…
GROUPE A
DEMAIN
Slavia Prague (RTC) - Monaco
CSKA Sofia (BUL) - V. Stavanger (NOR)
Exempt : Hambourg (ALL).
Exemplaire depuis qu’il assure l’intérim de Squillaci, François Modesto est devenu, sans le dire, un titulaire potentiel.
PRAGUE –
facile de briller dans un groupe qui
tourne, où tout le monde est en
confiance et solidaire, et où les attaquants défendent. »
Ne comptez pas sur lui pour se gargariser de ses performances, pour s’extasier sur ce qu’il vient de réussir ou pour
crier qu’il mérite mieux que son statut
de remplaçant. « Jamais je ne ferai
d’histoires de ce genre, prévient-il, ce
n’est pas dans ma mentalité et je
trouve même cette façon de faire tout à
fait ridicule. C’est un manque de correction et de respect vis-à-vis des coéquipiers et du groupe. En plus, je ne me
vois pas faire de genre de choses vis-àvis de Squillaci ou de Givet qui, avant
d’être coéquipiers, sont des amis qui
m’ont super bien accueilli l’an passé. »
Une règle de vie, de la part du Corse,
qui n’est pas un manque d’ambition.
François Modesto veut toujours aller
plus haut. Il l’a prouvé, ces dernières
années, en quittant son cocon bastiais,
à dix-huit ans, pour rejoindre le Calcio
et Cagliari, où il a le sentiment d’avoir
de notre envoyé spécial
LE CHALLENGE ÉTAIT de taille. Il
s’agissait, ni plus ni moins, de remplacer pendant quelques semaines Sébastien Squillaci, victime d’un claquage à
une cuisse, dans l’axe de la défense
monégasque. Au bout d’un mois, François Modesto a brillamment relevé le
défi. C’est, en tout cas, l’avis de Francesco Guidolin. « Je suis très satisfait
de ce que fait François, indique
l’entraîneur italien, et de ce qu’il
apporte en défense. Je le connaissais
pour l’avoir vu jouer avec Cagliari (il y a
évolué de 1999 à 2003, en Serie A puis
en Serie B). C’est très bien d’avoir des
remplaçants qui se substituent aux
blessés de cette façon. C’est important
de pouvoir compter sur des joueurs
comme lui ou Warmuz. »
La dernière partie de la réponse ne
laisse guère de doutes. Dans l’esprit de
Guidolin, Modesto reste une doublure.
Il remplace Squillaci, blessé, au même
titre que Warmuz « fait le boulot » en
attendant le retour de Flavio Roma.
Compte tenu de son rendement de ces
dernières semaines et de la qualité de
ses matches, Modesto pouvait sans
doute espérer mieux. Mais il n’en
prend pas ombrage. « Je ne me pose
pas ce genre de questions, affirme-t-il.
L’an passé, avec Deschamps, il m’est
arrivé de jouer dix matches de suite, de
tout donner et d’être sorti de l’équipe
sans explication. Je sais que j’ai tout à
prouver. D’ailleurs, quand on m’a fait
venir, les choses étaient claires.
“Toto” (Squillaci) et Gaël (Givet)
étaient devant moi. Ce sont des internationaux, ils ont joué une finale de
Ligue des champions (en 2004). Ce
sont des choses qui comptent. »
Stade Evzena Rosickeho
18
Svento
4
Monaco
18
Hrdlicka
Maurice-Belay
Cubilier
20
15
16
Fort
17
23
7
Pitak
cap.
Vlcek
Zikos
Adebayor
24
6
Plasil
4
Modesto
de
Diff.
—
+1
+2
-1
+1
-3
DÉJÀ JOUÉS
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Strasbourg 7 3 2 1 0
2. AS Rome 4 2 1 1 0
3. Tromso 3 3 1 0 2
4. FC Bâle 3 2 1 0 1
5. É. R. Belgrade. 0 2 0 0 2
p.
—
5
3
4
2
2
c.
—
1
2
5
3
5
Diff.
—
+4
+1
-1
-1
-3
STRASBOURG est qualifié.
20 octobre : Viking Stavanger - Monaco, 1-0 ; CSKA Sofia - Hambourg, 0-1.
3 novembre : Hambourg - Viking Stavanger, 2-0 ; Slavia Prague - CSKA Sofia,
4-2.
24 novembre : Monaco - Hambourg,
2-0 ; Viking Stavanger - Slavia Prague,
2-2.
RESTENT À JOUER
Jeudi 15 décembre : Monaco - CSKA
Sofia, Hambourg - Slavia Prague.
DÉJÀ JOUÉS
20 octobre : FC Bâle - Strasbourg,
0-2 ; Tromso - AS Rome, 1-2.
3 novembre : Strasbourg - Tromso,
2-0 ; Étoile Rouge Belgrade - FC Bâle,
1-2.
24 novembre : AS Rome - Strasbourg,
1-1 ; Tromso - Étoile Rouge Belgrade,
3-1.
RESTENT À JOUER
Mercredi 14 décembre : AS Rome FC Bâle, Strasbourg - Étoile Rouge Belgrade.
GROUPE F
AUJOURD’HUI
DEMAIN
Bröndby (DAN) - Esp. Barcelone (ESP)
Petah-Tikva (ISR) - Lok. Moscou (RUS)
Exempt : Palerme (ITA).
Levski Sofia (BUL) - Marseille
(18 h 30, Paris Première)
D. Bucarest (ROU) - CSKA Moscou (RUS)
Exempt : Heerenveen (HOL).
1
31
5
Veigneau
3
Evra
Remplaçants : Biancarelli (g.) (16), Muslin
(26), D. Perez (5), Bernardi (7) ou Sorlin (11),
Maoulida (14), Gigliotti (22), Gakpé (34).
Entraîneur : F. Guidolin.
Absents : Roma (g.) (adducteurs), Gerard
(tendon), Kapo, Meriem, Squillaci (cuisse),
Chevanton (genou), Lescure (mollet).
Suspendus : aucun.
Le Slavia a de l’appétit
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Marseille 6 2 2 0 0
2. CSKA Moscou 4 3 1 1 1
3. Levski Sofia 3 2 1 0 1
4. Heerenveen 2 3 0 2 1
5. D. Bucarest 1 2 0 1 1
p.
—
3
3
2
0
0
c.
—
1
3
2
1
1
Diff.
—
+2
0
0
-1
-1
MARSEILLE est qualifié.
DÉJÀ JOUÉS
19 octobre : Lokomotiv Moscou - Esp.
Barcelone, 0-1 ; 20 octobre : Maccabi
Petah-Tikva - Palerme, 1-2.
3 novembre : Palerme - Lokomotiv Moscou, 0-0 ; Bröndby - Maccabi Petah-Tikva, 2-0.
23 novembre : Lokomotiv Moscou Bröndby, 4-2 ; 24 novembre : Esp. Barcelone - Palerme, 1-1.
DÉJÀ JOUÉS
20 octobre : CSKA Moscou - Marseille,
1-2 ; Dinamo Bucarest - Heerenveen,
0-0.
3 novembre : Heerenveen - CSKA Moscou, 0-0 ; Levski Sofia - Dinamo Bucarest, 1-0.
24 novembre : Marseille - Heerenveen,
1-0 ; CSKA Moscou - Levski Sofia, 2-1.
RESTENT À JOUER
RESTENT À JOUER
Jeudi 15 décembre : Esp. Barcelone Maccabi Petah-Tikva, Palerme - Bröndby.
Mercredi 14 décembre : Marseille Dinamo Bucarest, Heerenveen - Levski
Sofia.
GROUPE C
GROUPE G
AUJOURD’HUI
DEMAIN
Sampdoria (ITA) - Hertha Berlin (ALL)
St. Bucarest (ROU) - Halmstad (SUE)
Exempt : Lens.
Rennes - Chakhtior Donetsk (UKR)
(20 h 45, Sport +)
R. Bucarest (ROU) - PAOK Thess. (GRE)
Exempt : VfB Stuttgart (ALL).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. St. Bucararest 4 2 1 1 0
2. Sampdoria 4 2 1 1 0
3. Lens
4 3 1 1 1
4. Hertha Berlin 4 2 1 1 0
5. Halmstad 0 3 0 0 3
p.
—
4
3
5
1
1
c.
—
0
1
4
0
9
Diff.
—
+4
+2
+1
+1
-8
p.
—
3
3
4
1
0
c.
—
0
1
3
3
4
Diff.
—
+3
+2
+1
-2
-4
DÉJÀ JOUÉS
Halmstad est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS
20 octobre : Steaua Bucarest - Lens,
4-0 ; Halmstad - Hertha Berlin, 0-1.
3 novembre : Lens - Halmstad, 5-0 ;
Sampdoria - Steaua Bucarest, 0-0.
24 novembre : Hertha Berlin - Lens,
0-0 ; Halmstad - Sampdoria, 1-3.
RESTENT À JOUER
Jeudi 15 décembre : Lens - Sampdoria, Hertha Berlin - Steaua Bucarest.
GROUPE D
20 octobre : Rennes - VfB Stuttgart,
0-2 ; Chakhtior Donetsk - PAOK Thessalonique, 1-0.
3 novembre : Rapid Bucarest - Rennes,
2-0 ; VfB Stuttgart - Chakhtior
Donetsk, 0-2.
24 novembre : PAOK Thessalonique VfB Stuttgart, 1-2 ; Chakhtior Donetsk Rapid Bucarest, 0-1.
RESTENT À JOUER
Mercredi 14 décembre : PAOK Thessalonique - Rennes, VfB Stuttgart - Rapid
Bucarest.
GROUPE H
AUJOURD’HUI
DEMAIN
Litex Lovetch (BUL) - AZ Alkmaar (HOL)
Gr. Zurich (SUI) - Dniepropetrovsk (UKR)
(20 h 45, Eurosport 2)
Exempt : Middlesbrough (ANG).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Middlesbrough 7 3 2 1 0
2. Litex Lovetch 6 2 2 0 0
3. AZ Alkmaar 4 2 1 1 0
4. Grasshopper Zur. 0 2 0 0 2
5. Dniepropetrovsk 0 3 0 0 3
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. R. Bucarest 6 2 2 0 0
2. C. Donetsk 6 3 2 0 1
3. VfB Stuttgart 6 3 2 0 1
4. PAOK Thessal. 0 2 0 0 2
5. Rennes 0 2 0 0 2
p.
—
4
4
2
1
1
c.
—
0
1
1
3
7
Diff.
—
+4
+3
+1
-2
-6
Middlesbrough est qualifié. Dniepropetrovsk est éliminé.
DÉJÀ JOUÉS
20 octobre : Grasshopper Zurich - Middlesbrough, 0-1 ; Dniepropetrovsk - AZ Alkmaar, 1-2.
3 novembre : Middlesbrough - Dniepropetrovsk, 3-0 ; Litex Lovetch - Grasshopper
Zurich, 2-1.
24 novembre : AZ Alkmaar - Middlesbrough, 0-0 ; Dniepropetrovsk - Litex
Lovetch, 0-2.
RESTENT À JOUER
FC Séville (ESP) - Guimaraes (POR)
Besiktas (TUR) - Z. St-Pétersb. (RUS)
Exempt : Bolton (ANG).
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Z. St-Pétersb. 6 3 2 0 1
2. Bolton 5 3 1 2 0
3. FC Séville 3 2 1 0 1
4. Guimaraes 1 2 0 1 1
5. Besiktas 1 2 0 1 1
p.
—
4
3
4
2
1
c.
—
3
2
2
3
4
Diff.
—
+1
+1
+2
-1
-3
DÉJÀ JOUÉS
20 octobre : Besiktas - Bolton, 1-1 ;
Zénith Saint-Pétersbourg - Guimaraes,
2-1.
3 novembre : Bolton - Zénith SaintPétersbourg, 1-0 ; FC Séville - Besiktas,
3-0.
24 novembre : Guimaraes - Bolton,
1-1 ; Zénith Saint-Pétersbourg FC Séville, 2-1.
RESTENT À JOUER
Mercredi 14 décembre : Guimaraes Besiktas, Bolton - FC Séville.
Jeudi 15 décembre : AZ Alkmaar - Grasshopper Zurich, Middlesbrough - Litex
Lovetch.
CALENDRIER
PHASE DE POULES (huit groupes de cinq équipes). – 4e journée : aujourd’hui et
demain ; 5e journée : mercredi 14 et jeudi 15 décembre.
SEIZIÈMES DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les huitièmes de finale vendredi 16 décembre). – Aller : mercredi 15 et jeudi 16 février 2005 ; retour : jeudi 23 février.
HUITIÈMES DE FINALE. – Aller : jeudi 9 mars ; retour : mercredi 15 et jeudi 16 mars.
QUARTS DE FINALE (tirage au sort du tableau avec les demi-finales vendredi
17 mars). – Aller : jeudi 30 mars ; retour : jeudi 6 avril.
DEMI-FINALES. – Aller : jeudi 20 avril ; retour : jeudi 27 avril.
FINALE. – Mercredi 10 mai à Eindhoven (HOL), Philips Stadion.
RÈGLEMENT
Les trois premiers de chacun des huit groupes, soit 24 clubs, seront qualifiés pour les seizièmes de
finale, où ils seront rejoints par les huit troisièmes de la première phase de la Ligue des champions. En cas d’égalité de points entre deux ou plusieurs équipes après les matches de groupe
(sachant que chaque équipe ne rencontre les autres qu’une seule fois, avec deux matches à domicile et deux à l’extérieur), le classement sera établi selon les critères suivants :
1. Meilleure différence de buts générale ; 2. Meilleure attaque ; 3. Meilleure attaque à l’extérieur ;
4. Points de coefficient obtenus par l’équipe et son association lors des cinq saisons précédentes.
BUTEURS
TIRAGE No 65. – On joue sur la 4e journée (phase de poules) de la Coupe de l’UEFA,
jusqu’à ce soir, 20 h 30.
TIRAGE No 64. – Dix parieurs ont trouvé les quatorze bons résultats. Ils empochent
41 484 chacun pour une mise de 1 .
PACTOLE. – Un million d’euros seront proposés aux parieurs en fin de semaine.
PAGE 4
1. Cousin (Lens *), 5 buts ;
2. M. Delgado (FC Bâle *) ; Brandao (Chakhtior Donetsk *) ; Daniel Carvalho (CSKA Moscou *) ;
Van der Vaart (Hambourg *) ; Loskov (Lokomotiv Moscou *) ; Golan (Maccabi Petach-Tikva *) ;
Pitak (Slavia Prague *) ; Kanouté (FC Séville *), 4 buts ;
10. Novakovic (Litex Lovetch *) ; Adebayor (Monaco *) ; Vagner Love (CSKA Moscou *) ;
Radonjic (Partizan Belgrade) ; Dica, Iacob (Steaua Bucarest *) ; Vicek (Slavia Prague *) ; Ljuboja
(VfB Stuttgart) ; Ärst (Tromsö), 3 buts ; etc.
* Clubs participant à la phase de poules.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
HORMIS JEUNECHAMP (ligaments d’un genou), Laszlo Bölöni
peut enfin compter sur l’essentiel
de ses forces. Il récupère notamment son gardien international
suédois Isaksson, qui a repris
l’entraînement lundi et a eu droit à
une séance légèrement raccourcie
hier. Il devrait cependant retrouver
la pelouse demain.
Dernier entraînement, ce matin à
huis clos route de Lorient, alors que
le Chakhtior Donetsk s’entraînera
à 19 heures. – J.-D. C.
L’équipe probable : Isaksson –
Mbia, Ouaddou, Adai lton
(ou J. Faty), Edman – É. Didot,
Y. Gourcuff – Utaka, Källström,
Monterrubio – Frei.
Diff.
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-3
Bleu
LES MARSEILLAIS SONT ARRIVÉS dès hier
soir à Sofia, où ils affronteront le Levski demain.
Déjà qualifiés, les Phocéens chercheront simplement à assurer la première place du groupe. Mais
Jean Fernandez en profitera pour faire tourner
son effectif et laisser au repos des joueurscomme
Oruma et Ribéry.
Dans quelle proportion ? Il semble encore hésiter. Les changements par rapport à la rencontre
gagnée face à Monaco (2-1), dimanche au Vélodrome, devraient cependant être considérables.
Première certitude : Sabri Lamouchi ne jouera
pas. Le milieu de terrain a en effet ressenti une
légère douleur derrière une cuisse et a passé une
échographie, hier matin, qui a révélé une petite
lésion musculaire. Il n’a pas effectué le déplacement. « Mais il devrait pouvoir postuler pour le
match à Nancy, dimanche », affirme Fernandez.
L’équipe possible : Barthez – Ferreira, Meïté,
Andre Luis, Nakata – Delfim, Cana, Nasri – Niang
ou Koke, Gimenez, Mendoza. – S. Ta.
Presque
au complet
c.
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Jaune
Rouge
Jaune
Lamouchi est resté
à Marseille
RENNES CHAKHTIOR DONETSK
(demain, 20 h 45)
p.
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1
Noir
Bleu
Noir
FORT DE SES QUATORZE TITRES DE CHAMPION et de ses trois Coupes nationales, le Slavia Prague court encore après la reconnaissance internationale. Pourtant, il a plusieurs fois croisé la route de clubs français, notamment en 1996 où,
après avoir battu Lens en huitième de finale de la Coupe de l’UEFA (0-0, 0-1),
s’était incliné, avec Smicer et Bejbl notamment, face au Bordeaux de Zidane,
Dugarry et Lizarazu en demie (0-1, 0-1). Plus tard, c’est Nice qui subit la loi du club
tchèque en huitième de la C 3 en 1998 (2-2, 1-1).
En fait, depuis douze saisons, l’équipe n’a jamais raté une qualification européenne. Cette année, sans stars ni internationaux, elle convoite la tête du groupe.
C’est en tout cas le souhait de l’entraîneur, Karel Jarolim.
Sur la pelouse, le patron s’appelle Karel Pitak (26 ans), associé notamment à des
jeunes comme Svento (20 ans), meilleur buteur du club cette saison. « Les uns ont
faim et les autres ont de grosses ambitions », lâche Jarolim dans un français
impeccable, appris lorsqu’il était joueur à Rouen et Amiens à la fin des années 80,
puis comme entraîneur-adjoint à Strasbourg (de 2001 à 2003).
L’appétit et les dents longues du Slavia lui ont récemment permis de décrocher
deux nuls à l’extérieur dans les toutes dernières minutes : chez les Norvégiens de
Stavanger (2-2) et à Liberec (3-3), leader du Championnat tchèque. Serein, Jarolim
va quand même visionner Marseille-Monaco (2-1). « Sur le papier, dit-il, les
Monégasques sont favoris du groupe, avec Hambourg. Même si un nul ne serait
pas une très mauvaise affaire, on joue à la maison et, à la maison, on se doit de
gagner. » – P. B. et J.-P. Riv.
LEVSKI SOFIA - MARSEILLE
(demain, 18 h 30)
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Palerme 5 3 1 2 0
2. Lok. Moscou 4 3 1 1 1
3. Esp. Barcelone 4 2 1 1 0
4. Bröndby 3 2 1 0 1
5. M. Petah-Tikva 0 2 0 0 2
Warmu
Warm
muz
u
11
Sorlin ou 32
Bernardi (7) Givet
cap.
Svec
Remplaçants : Slavik (g.) (30), Holenak
(11), I. Kovac (12), Latka (6), Gedeon (14),
Zboncak (21), Pesir (25) ou Victorino (33).
Entraîneur : K. Jarolim.
Absents : aucun.
Suspendus : aucun.
François Modesto ne le dira pas, mais son statut a sans doute évolué. Appelé par Francesco
Guidolin pour remplacer Sébastien Squillaci, le remplaçant monégasque a élevé son niveau de
jeu et parfaitement assuré l’intérim.
(Photo Franck Nataf)
c.
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2
4
4
1
5
GROUPE B
– Il gagne à Prague contre le Slavia et
que CSKA Sofia - Viking Stavanger se
termine par un match nul.
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Suchy
Krajcik
MONACO QUALIFIÉ SI...
28
22
19
p.
—
3
6
3
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2
É.R. Belgrade (SEM) - AS Rome (ITA)
FC Bâle (SUI) - Tromso (NOR)
Exempt : Strasbourg.
JEAN-PIERRE RIVAIS
Arbitre :
M. Corpodean (ROU)
L. Jarolim
Hubachek
a
Kozac
KKozacik
ozac
énormément progressé. Il l’a encore
montré en rejoignant Monaco, alors
qu’il avait tous ses repères en Sardaigne. Et son discours le souligne :
« Je ne revendique pas une place de
titulaire, mais je ne revendique pas
non plus une place sur le banc. Mon
but, c’est de me taire et de bosser. De
progresser et de faire de bons matches,
de placer l’entraîneur devant un cas de
conscience et de l’obliger à réfléchir
quand il aura tout le monde à disposition et qu’il devra faire des choix. »
Cela ne devrait pas tarder car Sébastien Squillaci, en nets progrès physiques, a repris récemment avec le
groupe. Il n’est pas à Prague, où l’ASM
joue ce soir en Coupe de l’UEFA, mais il
pourrait à nouveau frapper à la porte
de l’équipe dès la fin de semaine.
Classement
Pts J. G. N. P.
— — — — —
1. Hambourg 6 3 2 0 1
2. Slavia Prague 4 2 1 1 0
3. Viking Sta. 4 3 1 1 1
4. Monaco 3 2 1 0 1
5. CSKA Sofia 0 2 0 0 2
20 : 45
Slavia Prague
« Squillaci et Givet
sont des amis
avant tout »
Sans doute, mais, depuis, Modesto a
peut-être réduit la distance qui le séparait de ses coéquipiers. Auteur de
grosses performances depuis qu’il est
devenu titulaire, intraitable en défense
et souvent dangereux en attaque, il se
pose forcément en candidat, même s’il
ne cherche pas une seconde à tirer la
couverture à lui : « C’est vrai que je suis
content de ce que j’ai fait, je ne vais pas
dire le contraire. J’ai le sentiment
d’avoir été bon, mais je suis comme
tout le monde, je dépends de l’équipe.
Et là, c’est toute l’équipe qui s’est bougé le c… Si elle ne marchait pas, je ne
marcherais pas non plus. C’est plus
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MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
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FOOTBALL
Di Tommaso était si jeune…
Âgé de seulement vingt-six ans, le latéral gauche d’Utrecht, qui a évolué à Monaco et à Sedan, s’est éteint hier matin.
DAVID DI TOMMASO, défenseur
au FC Utrecht (Pays-Bas) s’est éteint
hier matin, à vingt-six ans, victime
d’un malaise vers 8 heures du matin.
Sa femme, Audrey, a prévenu les
secours mais ils n’ont pas réussi à le
ranimer. « Les circonstances de son
décès sont inconnues », a indiqué le
club néerlandais.
Selon toute vraisemblance, il ne
s’agirait pas d’une crise cardiaque.
Un électrocardiogramme a été
pratiqué et n’aurait rien décelé
d’anormal. Une autopsie devrait
d’ailleurs être réalisée dans les prochaines 48 heures. L’entourage du
joueur, formé à Monaco avant de
rejoindre Sedan (de janvier 2001 à
juillet 2004), avançait hier soir une
possible rupture d’anévrisme.
« Nous ignorons absolument tout
des causes du décès. Mais nous
sommes sûrs d’une chose : il ne se
dopait pas », a rapidement précisé
un porte-parole du FC Utrecht.
Lundi soir, le joueur, père d’un petit
garçon de deux ans (Noah) était allé
dîner au restaurant avec son épouse
pour fêter un anniversaire : les neuf
ans de leur rencontre. David Di Tommaso s’est couché tôt car il ne se
sentait pas bien. Il pensait avoir trop
mangé... « Il était pourtant en pleine
Bouleversé, le club néerlandais a
d’ailleurs obtenu le report de son
prochain match de Championnat,
prévu samedi contre Willem II.
Demain soir, entre 21 et 22 heures,
les portes du stade Galgenwaard
s’ouvriront et les fans pourront
rendre hommage à un joueur qu’ils
appréciaient énormément. La saison
dernière, pour sa première année, ils
l’avaient élu meilleur joueur du club.
Depuis l’ouverture du Championnat,
il avait disputé treize rencontres et
inscrit un but.
Un registre de condoléances, ouvert
par le FC Utrecht sur son site Internet , rece ns a it d éjà pl us de
10 000 messages de sympathie hier
en milieu d’après-midi.
À Sedan, où il a joué plus de trois ans,
l’émotion est aussi très forte. Vendredi, en l’église de Bazeilles, les
dirigeants et joueurs ardennais ont
prévu de se recueillir. Les obsèques
du joueur auront lieu plus tard, à
Échirolles (Isère), quand tous les examens seront achevés.
GUILLAUME DUFY
(avec D. D. et P. R.)
CES DERNIÈRES ANNÉES, treize joueurs professionnels ont trouvé la mort de
manière prématurée. On citera, parmi eux, le milieu de terrain bordelais Omar
Sahnoun, victime, à 24 ans, d’une crise cardiaque à l’entraînement en 1980, le
Camerounais Marc-Vivien Foé, décédé en 2003 sur le terrain du stade Gerland, à
28 ans, lors d’un match de Coupe des Confédérations Cameroun-Colombie, et le
Hongrois de Benfica, Miklos Feher, 24 ans, mort lui aussi sur le terrain. Les autopsies ont souvent révélé que ces joueurs soufraient d’anomalies cardiaques.
EN DIRECT DE LA LIGUE 1
PARIS-SG
besoin de s’étalonner en devenant
numéro 1. Il a très bien répondu à notre
attente, progressant à vitesse grand V.
Sa confiance rayonnait sur l’équipe. À
l’entraînement, les gars l’avait surnommé le Mur », se remémore Alain
Ravera, son ex-coach. « Avec les
autres joueurs, se souvient Samuel
Allegro, son ex-coéquipier aujourd’hui
castelroussin, nous étions impressionnés. On se disait qu’avec le gardien
qu’on avait, on pouvait voyager. »
L’estime et la
confiance de Correa
Bracigliano est persuadé qu’une saison réussie dans la Bresse lui facilitera
l’accès à la cage nancéienne. Mais
Moussa Bezaz, qui remplace Francis
Smerecki, veut un gardien expérimenté pour remplacer Laquait. Laurent
Weber est recruté, Bracigliano est prié
de prendre la direction de l’Anjou : « Je
me suis dit que Nancy ne me donnerait
jamais ma chance en L 2 et que, pour
atteindre ce niveau, je n’avais pas le
choix, il fallait que je monte avec mon
nouveau club. » Si Angers atteint son
objectif à la fin de cette saison-là,
« Genna » est, lui, obligé de revenir à
Nancy, en traînant les pieds : « On m’a
demandé de rentrer d’Angers. C’était
un drame. Avec le SCO, nous accédions
à la L 2. Je revenais à Nancy comme
doublure. Franchement, si quelqu’un
m’avait dit à ce moment-là que je
serais capitaine de l’ASNL en L 1 deux
ans plus tard… »
Le 20 décembre 2003, dans le vestiaire
de Marcel-Picot, alors que Nancy vient
de se faire tordre par Caen (0-2), Pablo
Correa annonce enfin à Bracigliano
qu’il aura sa chance après la trêve, à
Saint-Étienne donc. À six mois de la fin
de son contrat, le gardien annule surle-champ son opération du pied prévue le lendemain. Pas question de
rater la première perche que l’ASNL lui
tend. Depuis, Bracigliano n’est plus
sorti de l’équipe. « Il fallait au moins
l’essayer avant de le laisser partir »,
estime aujourd’hui Correa. L’entraîneur nancéien n’aime pas encenser ses
joueurs. Mais l’estime et la confiance
qu’il accorde à son gardien ne font
aucun doute.
Laurent Dufresne parti cet été à Valenciennes, c’est à « Genna » qu’il a
confié le brassard, plutôt qu’à un
joueur plus mûr, comme Emmanuel
Duchemin ou Frédéric Biancalani. Les
dirigeants ont compris qu’ils tenaient
assurément l’un des meilleurs gardiens du Championnat. Le mois dernier, ils l’ont donc fait prolonger jusqu’en 2010. Quand il a paraphé cet
avantageux contrat, Bracigliano n’a
éprouvé aucun sentiment de revanche.
« Je suis très croyant, assure-t-il. Avoir
la rage contre quelqu’un me dépasse.
Simplement, on a voulu me faire croire
que je n’y arriverais pas et ça a renforcé
chez moi l’idée de vouloir y arriver. »
Fier de ses racines, Bracigliano n’a pas
de modèles mais est attiré par l’école
italienne, « celle de l’efficacité ».
« Quand j’entre sur le terrain, depuis
toujours, c’est pour ne pas prendre de
but. » Après une moitié de saison au
plus haut niveau, il a fait les comptes :
« Il y a des différences entre le National et la L 2, entre la L 2 et la L 1. Mais la
plus grande différence est médiatique.
Ce n’est que ma première saison et je
ne veux pas me prendre pour ce que je
ne suis pas. Je peux progresser dans
BORDEAUX
Gennaro Bracigliano
(Nancy)
25 ans, né
le 1err mars 1980
à Forbach
(Moselle).
1,83 m, 80 kg.
Gardien.
Chamakh (genou) ne s’est toujours pas
entraîné mais pourrait reprendre
aujourd’hui. Smicer (genou) et Cheyrou (cheville) sont aux soins. – L. L.
LE MANS
Ekosuehi (genou) n’ira pas à Monaco.
Matsui (cheville) a été ménagé. – C. L.
LILLE
Clubs : Nancy (jusqu’en 2001),
Louhans-Cuiseaux (N, 2001-2002),
Angers (N, 2002-2003),
Nancy (depuis 2003).
tous les domaines. J’ai une marge
énorme. Je prends tout ce qu’il y a de
bon chez les autres gardiens. Je suis
ambitieux. À l’heure du bilan, je sais
qu’il manquera quelque chose. » Les
lumières de la L 1 ne l’ont assurément
pas changé. Quand la plupart des
joueurs réclament des incitations, lui
paye des abonnements pour permettre
à toute sa famille, et elle est nombreuse, de le voir évoluer à Picot.
« Genna » n’a pas oublié que son père
et son grand-père descendaient à la
mine : « Je ne suis pas devenu pro
comme ça, sur un coup de tête. À
l’école, quand on me demandait ce
que je voulais faire, je répondais :
“footballeur professionnel, comme
mon oncle”. Vincent, c’était notre fierté. Il rendait tout le monde heureux.
Comme lui, ma joie, c’est de voir tous
les membres de la famille heureux. »
RAPHAËL RAYMOND
Seul Debuchy (cheville) ne s’entraîne
pas. Gygax (clavicule), Odemwingie
(cheville), Fauvergue (adducteurs) et
Plestan (voûte plantaire) ont repris la
course. Dumont devrait pouvoir
rejouer dimanche en réserve. – M. B.
LYON
Diatta (pied) a couru. Carew et Fred se
sont entraînés normalement. Berthod
(déchirure cuisse gauche) a rejoint Abidal à l’infirmerie. Cris (tibia) a quitté la
séance en cours de route mais n’a rien
de grave. – C. C.
NANCY
Lassissi (adducteurs) est à l’arrêt.
Kroupi (adducteurs) et Curbelo (cheville) sont toujours aux soins et ne
joueront pas contre l’OM. – R. R.
SOCHAUX
Brunel a repris avec le groupe. Erding,
Ilan, Potillon et Kader suivent une
reprise personnalisée. Daf a été gêné
par une infection à un ongle. – O. D.
STRASBOURG
Après six semaines d’indisponibilité
(fracture d’un métatarse) Haggui a
retrouvé le terrain et pourrait faire partie du groupe contre Sochaux. Pagis
(hanche) a passé une échographie
hier, il consultera aujourd’hui un
ostéopathe et reste très incertain pour
samedi. Kanté (adducteurs) et R. Faty
(mollet) passeront aujourd’hui une
IRM. Ils sont tous deux forfait. - M.K.
SÉCURITÉ
TROYES
Une nouvelle étape franchie
Jaziri (ischio-jambiers), Drouin (quadriceps) et Boucansaud (douleurs dorsales) ont trottiné et semblent sur la
voie de la guérison. Tourenne sera suspendu à Ajaccio. – J.-P. K.
L’interdiction administrative de stade pour les hooligans a été votée en première lecture à l’Assemblée.
PAR 373 VOIX POUR et 27 contre, les députés ont
voté, hier, par une forte majorité l’adoption de la loi
antiterroriste et, avec elle, un amendement destiné à
lutter contre le désordre autour et dans les stades.
Rédigé par Jean-Christophe Baguet, député UDF des
Hauts-de-Seine, département sur lequel mord le Parc
des Princes, théâtre de violences à répétition, ce texte
fixe le cadre qui permet désormais à un préfet d’interdire de stade et des alentours « une personne (qui)
constitue une menace pour l’ordre public ». Cette
mesure devra être motivée et ne pas excéder une
durée de trois mois.
Réclamée par la Ligue et les clubs, elle vient s’ajouter
à un arsenal déjà important. La loi Alliot-Marie du
6 décembre 1993 avait défini un ensemble d’infractions répréhensibles à l’intérieur des stades ainsi que
les peines assorties.
En 2003, lors de son premier passage au ministère de
l’Intérieur, Nicolas Sarkozy avait complété ce dispositif par de nouvelles mesures qui ne se sont pas révélées pleinement efficaces. Tout simplement parce
que les listes des interdits de stades ne remontent pas
toujours au club, parce que les juges ne prononcent
pas toujours l’obligation de pointer pendant les
matches, enfin, il faut bien le dire, parce que les fauteurs de troubles se sont adaptés pour notamment
échapper aux caméras de vidéosurveillance.
En 2003, Nicolas Sarkozy avait fait sa réputation
d’homme à poigne en s’attaquant à la violence, à
commencer par celle qui gangrène les matches de
football hautement médiatisés. Il est revenu rechercher du crédit sur ce terrain avant même l’embrasement de certaines banlieues. La présence d’un tel
amendement dans une loi antiterroriste ne constitue
pas une surprise. Cette technique courante du
« cavalier parlementaire » permet de gagner du
temps. La preuve, le texte a été adopté alors que la
rédaction et l’examen d’un nouvel article de loi aurait
demandé des mois. En l’occurrence, le choix de
l’amendement présente un autre avantage : celui
d’échapper pour l’heure à un éventuel rejet du
Conseil constitutionnel. Car ce texte a suscité de
vives réactions de la part des magistrats. « Interdire
quelqu’un de stade, c’est une restriction de ses libertés qui ne peut être ordonnée que sous le contrôle
d’un juge », commentait Agnès Herzog, la présidente
du Syndicat de la magistrature, dès la première
annonce des intentions du ministre, fin octobre. Il
faut se souvenir que l’idée d’une interdiction administrative n’est pas une nouveauté. Elle devait figurer
dans le projet de loi sur la prévention de la délinquance que devait présenter début 2005 le ministre
de l’Intérieur de l’époque, Dominique de Villepin,
devenu Premier ministre. C’était une des mesures
concrètes présentées en décembre 2004 (L’Équipe du
18 décembre) par les ministres des Sports, de l’Intérieur et de la Justice en conclusion d’un travail de
concertation sur la sécurité. Le premier, Jean-François Lamour, toujours en place, avait même préconisé l’arrêt pur et simple de la rencontre par l’arbitre en
cas de bagarres ou de débordements.
Seul problème, présentée ainsi, l’interdiction administrative de stade n’aurait pas résisté à l’examen du
Conseil constitutionnel. L’amendement a réglé le
problème, mais tout reste à faire. Ce texte ne devrait
pas subir de modification par le Sénat après le
15 décembre (le 16 ou 17). Mais la rédaction du
décret d’application, qui définit la pratique en
détails, risque de prendre de longs mois.
MARC CHEVRIER
PAGE 6
Classement
Pts J. G. N. P. p.
— — — — — —
1. Lyon
40 16 12 4 0 27
2. Auxerre 29 16 9 2 5 22
3. Bordeaux 28 16 7 7 2 16
4. Paris-SG 27 16 8 3 5 20
5. Lille
26 16 7 5 4 23
6. Lens
25 16 5 10 1 23
7. Saint-Étienne 25 16 6 7 3 16
8. Monaco 24 16 7 3 6 16
9. Marseille 24 16 7 3 6 18
10. Rennes 23 16 7 2 7 20
11. Le Mans 22 16 6 4 6 16
12. Nantes 21 16 6 3 7 18
13. Nancy
20 16 6 2 8 17
14. Nice
19 16 4 7 5 12
15. Sochaux 19 16 5 4 7 10
16. Toulouse 18 16 5 3 8 14
17. Troyes 15 16 3 6 7 13
18. AC Ajaccio 12 16 2 6 8 9
19. Metz
9 16 1 6 9 7
20. Strasbourg 7 16 0 7 9 8
c.
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+3
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+4
-3
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-6
-7
-11
-17
-12
était déjà intéressé, l’ancien Parisien
âgé de trente ans n’est plus très
populaire dans son club.
Le limogeage d’Alain Perrin n’a pas
arrangé sa situation et il a même
été écarté du groupe le week-end
dernier. Un retour en France est
envisageable. Même si Pape Diouf,
président de l’OM et ancien agent
AFFAIRE DES PARIS TRUQUÉS : PREMIÈRES
AUDITIONS. – Une semaine après la plainte collective
des joueurs messins pour « tentative de corruption active
ou passive » et la plainte du FC Metz sur le match
Metz-Lyon du 22 octobre, l’enquête a commencé. Lundi,
la police judiciaire a entendu les dirigeants messins.
Demain, ce serait au tour des joueurs d’être interrogés.
En Belgique, où d’autres enquêtes viennent d’être
diligentées sur plusieurs matches ayant fait l’objet de
paris douteux, Josef Colpin, le substitut du procureur,
chargé de la communication au parquet de Bruxelles, a
précisé hier que « à l’heure actuelle, nous ne voyons pas
de lien entre les dossiers traités en Belgique et ce qui
pourrait se passer en France ». À la suite des révélations
de notre journal sur la tentative de corruption portant
sur le match Metz-Lyon (0-4, le 20 novembre), l’avocat
des joueurs messins, Me Jean-Damien Vicq, avait déclaré
qu’il n’excluait pas « l’hypothèse » d’un lien avec les
affaires belges. – M. Ch.
LA JUVENTUS SUIT GALLAS. – Déjà sollicité par le
FC Barcelone cet été, William Gallas intéresse également
la Juventus de Turin, qui le suit désormais depuis
plusieurs semaines. Après avoir catégoriquement refusé
l’idée d’un départ du défenseur international français
durant l’intersaison, José Mourinho, son entraîneur à
Chelsea, avait souhaité que l’ancien Marseillais prolonge
son contrat. Mais les négociations entre le joueur et les
dirigeants londoniens n’avaient pas abouti. Si le contrat
de Gallas expire donc toujours en juin 2007, le défenseur
des Bleus pourrait être libéré dès la fin de la saison, en
vertu des nouveaux règlements FIFA, contre une somme
fixée par la Fédération internationale et largement
inférieure au marché. Après avoir commencé la saison
dans l’axe, Gallas évolue à nouveau au poste de latéral. –
S. Ta.
SEMAK RESTE À PARIS POUR L’INSTANT. – Plus
convoqué dans le groupe des seize par Laurent Fournier
depuis quelques semaines, Sergueï Semak s’interroge sur
son avenir. « J’ai rencontré le directeur sportif
(Jean-Michel Moutier) et il m’a répété que j’étais toujours
sous contrat et donc toujours parisien », a déclaré
Semak, hier. Il aimerait rester à Paris où ses enfants sont
scolarisés, mais dit : « On verra au mercato. Si je ne joue
toujours pas, je demanderai à mon agent de me trouver
un club. » – D. D.
DORTMUND PREND CONTACT AVEC FREI. – Les
dirigeants de Dortmund ont pris contact ces derniers
jours avec l’attaquant rennais Alexander Frei. « C’est un
joueur que nous suivons depuis longtemps, a déclaré
Reinhard Rauball, le président du Borussia. Le problème,
c’est que son contrat n’expire qu’en 2007. Mais nous
allons discuter avec son agent et son club et voir ce qui
est possible. » Le club allemand, sixième en Bundesliga,
veut faire venir l’international suisse soit en l’achetant,
soit sous forme de prêt dès le prochain mercato en
janvier. Le club de la Ruhr doit compenser les longues
absences de Jan Koller et de Lars Ricken (rupture des
ligaments croisés d’un genou pour les deux). – A. Me.
FRAU VA-T-IL RESTER À LYON ? – Faute qu’un accord
se dessine entre Lens et Lyon concernant à la fois le prix
de la location du joueur pour le premier semestre 2006
(500 000 euros ?) et le règlement de ses salaires par Lens
durant cette période, les chances de Pierre-Alain Frau de
rejoindre le Pas-de-Calais semblent s’amenuiser. Frau
pourrait donc rester à Lyon. – C. C.
DOPAGE : ABEL XAVIER FAIT APPEL. – Suspendu
dix-huit mois par l’UEFA pour un contrôle positif à un
stéroïde anabolisant, Abel Xavier a décidé de faire appel
de sa sanction. Le défenseur portugais de Middlesbrough
a été contrôlé positif le 29 septembre, lors d’une
rencontre de C 3 contre le club grec de Xanthi (0-0).
SAINT-ÉTIENNE - LYON À GUICHETS FERMÉS. –
Programmé le 11 décembre à 21 heures, ASSE-OL se
déroulera à guichets fermés : les 35 000 places de
Geoffroy-Guichard ont trouvé preneurs en moins de
48 heures. Après Marseille, Auxerre et Bordeaux, ce sera
la quatrième fois de suite que le Chaudron fera le plein.
La moyenne de spectateurs à Saint-Étienne depuis le
début de saison est, avant la tenue du derby, d’ores et
déjà supérieure à 30 000. – J.-Y. D.
LE PRÉSIDENT DU BEITAR ENTENDU PAR
LA POLICE. – Arcadi Gaydamak, président du Beitar
Jérusalem, qui vient d’engager Luis Fernandez comme
entraîneur, a été entendu lundi par la police israélienne,
et sa maison a été perquisitionnée. La police agissait
dans le cadre d’une enquête sur la principale banque
israélienne. Déjà sous le coup d’un mandat d’arrêt
international depuis 2002, le milliardaire d’origine russe
est soupçonné d’avoir blanchi une cinquantaine de
millions d’euros.
AGENDA
DEMAIN
COUPE DE L’UEFA (phase
de poules, 4e journée, suite)
Voir page 4.
VENDREDI 2 DÉCEMBRE
LIGUE 2 (18e journée)
20 H 30
Amiens (9) - Lorient (4)
Brest (10) - Grenoble (7)
Châteauroux (6) - Caen (8)
Créteil (5) - Dijon (14)
Guingamp (19) - Clermont (18)
Laval (15) - Sète (20)
Montpellier (17) - Gueugnon (13)
Reims (12) - Istres (16)
NATIONAL (18e journée, matches
avancés)
SAMEDI 3 DÉCEMBRE
LIGUE 1 (17e journée)
17 H 15
Lyon (1) - Paris-SG (4) (Canal +)
20 HEURES
AC Ajaccio (18) - Troyes (17)
Auxerre (2) - Nantes (12)
Bordeaux (3) - Lille (5)
Metz (19) - Toulouse (16)
Monaco (8) - Le Mans (11)
Strasbourg (20) - Sochaux (15)
(ces six matches sur Foot +)
NATIONAL (18e journée, suite)
du joueur, compare « l’arrivée de
Laurent à un éternel serpent de
mer », l’hypothèse d’un prêt est bien
à l’étude. Si l’affaire prenait forme,
il resterait alors à savoir si l’OM et
Newcastle pourraient s’entendre sur
la proportion du salaire que chacun
des deux clubs prendrait en charge.
– V. D. et S. Ta.
DIMANCHE 4 DÉCEMBRE
LIGUE 1 (17e journée, matches
décalés)
18 HEURES
Rennes (10) - Nice (14) (Canal + Sport)
Nancy (13) - Marseille (9) (Foot +)
21 HEURES
Lens (6) - Saint-Étienne (7) (Canal +)
LIGUE 2 (18e journée, match
décalé)
15 H 45
Valenciennes (1) - Sedan (2) (Eurosport)
LUNDI 5 DÉCEMBRE
LIGUE 2 (18e journée, match
décalé)
20 H 30
Le Havre (11) - Bastia (3) (Eurosport)
MARDI 6 DÉCEMBRE
LIGUE DES CHAMPIONS
(1re phase, 6e et dernière journée)
20 H 45
Lyon - Rosenborg (NOR) (Canal +)
MERCREDI 7 DÉCEMBRE
LIGUE DES CHAMPIONS
(1re phase, 6e et dernière journée,
suite)
20 H 45
Villarreal (ESP) - Lille (TF 1)
ANGLETERRE (17e journée, match
avancé). – AUJOURD’HUI : Sunderland
(20) - Liverpool (7).
ANGLETERRE (Coupe de la Ligue,
8es de finale). – HIER : ARSENAL - Reading (D 2), 3-0 ; DONCASTER(D 3) - Aston
Villa, 3-0 ; Millwall (D 2) - BIRMINGHAM,
2-2, a.p. (3-4 a.t.b.). AUJOURD’HUI :
Bolton - Leicester (D 2), Charlton - Blackburn, Manchester U. - West Bromwich,
Middlesbrough - Crystal Palace (D 2),
Wigan - Newcastle.
ESPAGNE (Coupe, 4e tour, matches
décalés). – AUJOURD’HUI : Alcoyano
(D 3) - Atl. Madrid, Xerez (D 2) Saragosse.
ITALIE (Coupe, 8es de finale aller).
– HIER : AC Milan - Brescia (D 2), 3-1.
AUJOURD’HUI : Atalanta (D 2) Udinese, Parme - Inter Milan (21 heures,
Canal + Sport). DEMAIN : Fiorentina Juventus Turin. MERCREDI
7 DÉCEMBRE: Bari (D 2) - Palerme.JEUDI 8 DÉCEMBRE : Lazio Rome Cittadella, Cagliari - Sampdoria, Naples
(D 3) - AS Rome.
PAYS-BAS (13e journée, matches en
retard). – HIER : Vitesse Arnhem Waalwijk, 4-2. AUJOURD’HUI : NAC Breda (11) - Groningue (10), NEC Nimègue (9) - Willem II (17), Twente (13) Sparta Rotterdam (15). À l’issue de ce
match, Vitesse Arnhem est quatrième
avec 23 points et Waalwijk cinquième
avec 23 points.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Le gardien nancéien a dû batailler avant que son club formateur ne lui donne
sa chance. Il en est désormais le capitaine incontesté.
Si les dirigeants marseillais
cherchent en priorité un attaquant
axial, ils souhaitent également se
renforcer depuis longtemps sur le
côté gauche du milieu de terrain
et viennent à nouveau de discuter
de l’opportunité d’enrôler Laurent
Robert. Prêté cet été par Newcastle
à Portsmouth alors que Marseille
Bleu
Rouge
Jaune
Victime d’une dissension du long
adducteur de la cuisse gauche face à
Lens (3-4), Édouard Cissé devra observer un repos de trois semaines. Vikash
Dhorasoo (béquille à la cuisse droite)
s’est contenté de soins. Il devrait
reprendre l’entraînement aujourd’hui
ou demain au plus tard. – D. D.
L’OM s’intéresse à Robert
Jaune
Cissé out
trois semaines
Noir
Bleu
Noir
Bracigliano
a forcé le respect
AU MOMENT DE PARTIR, Gennaro
Bracigliano rappela qu’il ne fallait
« surtout pas trop » l’« encenser ».
Dans cette recommandation, un peu
de superstition, beaucoup de modestie. « Ça ne me dérange pas de parler
mais parler de moi me dérange »,
explique le capitaine de l’ASNL. Ce ne
sont pas seulement des mots : en début
de saison, il refusa qu’une équipe de
Téléfoot suive un match en compagnie
de sa famille, « pour la protéger »,
s’excuse-t-il. Bracigliano a gardé des
plaisirs simples. Il n’est pas rare de le
croiser en train de refaire le match avec
ses coéquipiers et les supporters, une
bonne heure après une rencontre à
Picot. Comme s’il voulait ne pas perdre
une miette de sa nouvelle vie. Le neveu
de Vincent, milieu de terrain vedette
du FC Metz des années 80, joue en L 1
et c’est presque un petit miracle.
Entre le gardien et son club formateur,
rien ne fut en effet vraiment simple
avant que Pablo Correa, l’entraîneur
nancéien, ne décide de le lancer à
Saint-Étienne (0-0), le 10 janvier 2004.
Repéré en 1996 par Patrick Gabriel et
Rachid Maatar à L’Hôpital, un des
clubs phares du bassin houiller (la
région de Forbach), Bracigliano
intègre le centre de formation nancéien et est appelé la saison suivante
en équipe de France des 18 ans. Doublure de Bertrand Laquait
(1999-2001), il file à Louhans-Cuiseaux, en National, pour obtenir du
temps de jeu. « À Nancy, Gennaro
était dans un cocon doré. Il avait
Escudé : « Il n’avait
aucun souci de santé »
Des décès prématurés
NANCY
de notre correspondant
permanent
bons contacts, on se retrouvait parfois à Nantes, même si on le faisait
moins depuis qu’il était parti aux
Pays-Bas. C’était le premier à déconner, il était bon vivant. Je vais voir ce
que je peux faire pour sa famille. »
Marc-Antoine Fortune était lui aussi
très choqué. L’ancien attaquant de
Lille évolue au FC Utrecht et habite
juste au-dessus de l’appartement
des Di Tommaso.
Sa disparition brutale rappelle celles
du Camerounais Marc-Vivien Foé
(en juin 2003) et du Hongrois Miklos
Feher (en janvier 2004), qui avaient
succombé en plein match (voir cidessous).
Samedi, tout allait bien pour David
Di Tommaso, qui a participé activement au succès de son équipe sur
l’Ajax Amsterdam. Julien Escudé
n’était pas là : « Le décès de David
me touche beaucoup. Il était très en
forme et n’avait, à ma connaissance,
aucun souci de santé. Je le connaissais pour avoir joué en Espoirs à ses
côtés. Depuis son arrivée à Utrecht,
nous avions pris l’habitude de nous
contacter régulièrement. » Raymond Domenech, qui l’a côtoyé
comme sélectionneur des Espoirs, a
aussi réagi : « J’ai été profondément
ému et touché par cette nouvelle.
David était un garçon charmant et
joyeux, qui avait apporté à l’équipe
vice-championne d’Europe (2002)
tout son talent de footballeur et sa
joie de vivre. » « Je suis très triste,
poursuit Sylvain Armand. Je l’appréciais énormément. On avait gardé de
Né à Grenoble,
David
Di Tommaso (ici dans
les locaux de Sedan
qu’il a fréquentés
de 2001 à 2004),
avait choisi
de tenter l’aventure
aux Pays-Bas
et était devenu,
la saison passée,
le joueur préféré
des supporters
d’Utrecht.
(Photo Pierre Lahalle)
NANCY –
forme, soupire Michaël Manuello,
son agent depuis plus de trois ans,
arrivé hier soir aux Pays-Bas, tout
comme les parents et beaux-parents
du joueur. À l’exception d’une petite
déchirure derrière la cuisse, il n’a
jamais connu de problèmes physiques. Les tests médicaux se passaient toujours très bien. C’était un
monstre physique. Un mec hyper
solide. »
7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
FOOTBALL LIGUE 2
VA ne connaît pas ses limites
Leader depuis le week-end dernier, Valenciennes affiche, après dix-sept journées, une solidité qui peut l’amener très haut.
JUSQU’OÙ IRA Valenciennes ?
Porté par une succession de onze
matches sans défaite et une série de
quatre victoires, le promu a pris, le
week-end dernier, la place de leader
à Sedan, à la différence de buts,
grâce à sa victoire à Istres (4-1).
Même si Sedan a encore un match en
retard (à Bastia, le 13 décembre), la
position des Nordistes, qui recevront
justement Sedan dimanche pour la
18e journée, laisse rêveur. « On a
progressé tactiquement, physiquement, mais c’est très fragile, juge
Kombouaré. Est-ce qu’on a les
moyens de rester là ? Est-ce qu’on
aura la stature maintenant qu’on est
exposés ? Je ne sais même pas si les
joueurs sont conscients de ce qu’ils
vivent. Et les limites de mon équipe,
je ne les connais toujours pas. »
On savait que Valenciennes n’était
pas un promu ordinaire, que son
effectif avait l’expérience de la L 2.
Mais ce qui surprend désormais,
depuis une lourde défaite au Havre
(0-3) fin août, c’est sa régularité,
cette série de onze matches sans
perdre, au cours de laquelle Valenciennes a quand même tenu en
échec Créteil (1-1) et Châteauroux
(1-1) sur leur pelouse, avant de
s’imposer à Guingamp (2-0) ou
Istr es . La uren t Du fresn e, l e
capitaine, peut bien évoquer la
« réussite » qui a accompagné cette
série, il n’empêche que Valenciennes
semble de plus en plus solide : les
Nordistes n’ont encaissé que cinq
buts lors de leurs neuf dernières sorties et, sur ces neuf matches, ont
réussi quatre fois à égaliser ou à
prendre l’avantage après avoir été
menés ou rejoints au score.
« On ne panique plus pendant un
match, analyse David Klein, le
gardien. Malgré des entames très
difficiles, contre Sète (2-1) ou à
Istres, on n’est jamais sortis de notre
plan de jeu. Alors qu’au début de la
saison, à Gueugnon (0-2) ou au
Havre, on a un peu baissé les bras. »
Kombouaré : « Plus
d’effet surprise »
« Au début, on était très enthousiastes, rappelle de son côté le milieu
Philippe Burle. Mais peut-être qu’on
s’affolait un peu, on voulait à tout
prix marquer. Maintenant, on est
plus lucides quand on perd le fil d’un
match. »
Kombouaré a aussi réussi à maintenir sous pression et à intéresser son
effectif, grâce à une remise en question permanente des titulaires.
« Cela nous oblige à travailler toute
la semaine et toutes les semaines »,
souligne Klein, qui a pris la place de
Willy Grondin fin septembre. Tous
les joueurs de l’effectif ont ainsi été
titularisés au moins une fois. Et vendredi dernier, à Istres, Kombouaré a
aligné d’entrée le milieu Yassine
Bezzaz, qui était sorti du onze type
depuis la mi-septembre, récompensé après une bonne performance en
Coupe de France, le week-end précédent. « Pour moi, il n’y a pas de
joueur important, ce qui est important, c’est le groupe, dit l’entraîneur.
Il faut que chacun sache qu’il peut y
être et jouer. »
Les deux journées qui séparent le
leader de la trêve seront déterminantes pour jauger le potentiel de
cette équipe surprise. « On va jouer
Sedan et Lorient. Le deuxième et le
troisième, dit Burle. On va vraiment
pouvoir juger si on a un bon
niveau… Si on ne perd pas, ça voudra dire qu’on est costauds. »
Car pour l’instant, les Nordistes refusent obstinément de parler d’autre
chose que du maintien. « Il n’y a rien
d’acquis, répète aussi Kombouaré.
Désormais, il n’y aura plus d’effet
surprise. Et tous ceux qui sont derrière ont envie de nous dégommer. »
Dufresne, promu la saison dernière
avec Nancy, décèle encore de la fragilité dans les performances des
siens : « Avec Nancy, on avait eu des
matches pas évidents mais sans se
sentir vraiment en danger. Là, ce
n’est pas le cas. Vendredi, si Istres
marque deux fois en première
période, il n’y a rien à dire… On doit
encore progresser dans la maîtrise
de l’adversaire, défendre sans être
acculés sur notre but. » Mais si cette
équipe peut progresser, alors elle a
encore de beaux jours devant elle.
Les optimistes noteront même que
Valenciennes n’avait plus été leader
de la L 2 depuis 1992. La saison de sa
dernière montée dans l’élite.
LIONEL DANGOUMAU
(avec H. D.)
Sète, à l’opposé
Admiratif de VA, l’autre promu rame à la dernière
place du classement.
Le 4 novembre dernier,
le VA de José Saez (qui
tacle ici Pape Diop sous
les yeux de son
coéquipier Orlando
Silvestri) s’imposait 2-0
sur la pelouse de
Guingamp. Et signait
ainsi la deuxième
victoire d’affilée d’une
série de quatre
toujours en cours,
avant de se rendre
à Sedan ce dimanche.
Enjeu de ce choc entre
le premier et le
deuxième : la place
de leader de L 2.
(Photo Jérôme Fouquet/
Ouest France/PQR)
Chaque mardi dans L’Équipe, le débat est lancé
sur une question d’actualité. Aujourd’hui, doit-on
abandonner le cérémonial des hymnes ?
de
Pour une minorité de gens qui sifflent
un hymne, il faudrait le supprimer. La
réaction me paraît un peu simpliste de
la part des dirigeants du football mondial. Lorsqu’une équipe nationale dispute une compétition, l’hymne fait
partie de l’histoire et de la culture du
pays qu’il représente, au même titre
que la couleur du maillot ou son
emblème. À ce compte-là, il faudrait
supprimer les minutes de silence, plus
ou moins respectées, il faudrait, également, demander aux footballeurs de
couleur d’arrêter de pratiquer leur
sport car ils sont toujours la cible de sifflets ou d’invectives. Que la FIFA
prenne plutôt des mesures radicales en
refusant de donner le coup d’envoi des
matches ou en sanctionnant de huis
clos de tels débordements.
Qu’est-ce qui exacerbe les sentiments
nationaux ? Les matches internationaux ou les hymnes ? Est-ce la poule
qui fait l’œuf ou l’œuf qui fait la
poule ? En l’occurrence, Sepp Blatter a
été au plus simple pour faire semblant
de régler un problème autrement plus
complexe. Désespérant !
E. V.
ALAIN RIBAUT
ROBERT LUX
HYMNE À LA LIBERTÉ
L’idée de Gérald Dahan (un hymne international) est excellente. Il existe bien un
hymne olympique pour les JO, pourquoi ne pas en inventer un pour le Mondial
et/ou ses éliminatoires ? Et pour les matches amicaux, on s’en passera volontiers...
La Ligue des champions a déjà montré l’exemple avec son générique commun qui
fait l’unanimité !
Quand un public se met spontanément
à chanter la Marseillaise au cours d’un
match, même pour une rencontre de
Championnat, cela veut dire que c’est
une ferveur commune qui gagne tout
un stade. Quoi de plus motivant que
l’unité d’une foule derrière son équipe.
Il est regrettable que quelques joueurs
se sentent honteux de chanter la Marseillaise, mais ils sont moins honteux
quand il s’agit de passer à la caisse
pour toucher les primes de match.
L’équipe de France de rugby est exemplaire, et les footballeurs pourraient
s’en inspirer. Si M. Cohn-Bendit trouve
les paroles limites, il ne faut pas oublier
qu’elles ont été écrites lors d’une révolution (et quelle révolution !), qui a inspiré la plupart des nations pour
s’affranchir de régimes totalitaires. Si
on veut décortiquer les paroles des
hymnes étrangers, on verra que les
vertus nationales sont elles aussi mises
en avant. Bref, M. Blatter a encore fait
une connerie. Une de plus.
PIERRE-MICHEL SAINT-AMAND
MICHEL ROUX
CHRISTIAN BUGIER
PAS DE VIDÉO,
PLUS D’HYMNE…
Ce n’est pas les hymnes qu’il faut supprimer, c’est Blatter ! Après son refus
de l’arbitrage vidéo, il va nous suggérer quoi encore ? Qu’il arrête de « déblatter-er » n’importe quoi ! En tout
cas, on ne lui jouera jamais l’Hymne à
la joie ! Vivement Beckenbauer !
Il Y A BIEN UN HYMNE OLYMPIQUE...
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TOUS SPORTS
La Francophonie se mobilise
LA CINQUIÈME ÉDITION des Jeux
de la Francophonie s’ouvrira le
7 décembre à Niamey (jusqu’au
samedi 17) avec, à ce jour, 44 délégations francophones (soit 2 000
participants) engagées dans six
épreuves sportives (athlétisme, basket-ball, football, judo, boxe et tennis de table) et sept épreuves culture l les (c h an s on , li t t é ra t u r e,
photographie, peinture, sculpture,
conte et conteurs, danse de création
et d’inspiration traditionnelle).
Résumé à cette simple présentation,
ce prochain rendez-vous dans la
capitale nigérienne ne susciterait
guère d’émotion. Mais, en raison de
la famine qui touche ce pays, l’un des
plus pauvres de la planète, depuis
plus d’un an, le débat sur le bien-fondé d’organiser ces Jeux au Niger a
pris une autre dimension. Gouvernements, organisations non gouvernementales (ONG) travaillant sur place
ou sportifs ont évoqué ou dénoncé
depuis longtemps l’incongruité que
la préparation d’un tel événement
représente au regard des priorités
économiques et humanitaires dont
le Niger a besoin.
L’idée de différer ou annuler ces Jeux
s’est posée, comme l’a confirmé,
hier, Abdou Diouf, ancien président
du Sénégal et secrétaire général de
l’Organisation internationale de la
francophonie (OIF). Mais un consensus s’est dégagé entre les États
membres de l’OIF pour susciter
autour de ce rendez-vous une mobilisation et une aide au Niger. « C’est
l’expression de la solidarité francophone », résume Jean-François
Lamour, ministre des Sports, qui
n’avait pas caché son inquiétude au
printemps dernier.
La « pige »
de Galfione
Cet engagement, selon ses initiateurs, a permis ces derniers mois de
clarifier la position des États participants et, surtout, de lever des fonds
afin d’assurer, au-delà des Jeux, la
réalisation d’ouvrages importants
pour la population : travaux d’assainissement, d’irrigation, construction
de bâtiments scolaires ou de centres
de rééducation nutritionnelle, etc.
« Ces Jeux sont une chance pour le
Niger. S’ils permettent une mobilisation pour venir en aide à ce pays, soutenir son développement, on n’aura
pas raté l’occasion », a rappelé Brigitte Girardin, ministre déléguée à la
Coopération, au Développement et à
la Francophonie. Hier, à Paris, elle
était aux côtés d’Abdou Diouf et de
Jean-François Lamour pour signer la
convention entre la Croix-Rouge
française, représentée par son président, Jean-François Mattei, et l’OIF,
pour le déblocage d’une aide d’un
montant de 100 000 euros. Une nouvelle étape dans la mobilisation.
Les athlètes ne sont pas non plus
hors action. Le perchiste Jean Galfione, sollicité en octobre pour participer aux épreuves alors qu’il avait
achevé sa carrière cet été aux Mondiaux à Helsinki, a été contacté par le
ministère pour un projet de livre et de
photos rapportant les rencontres
d’athlètes avec les enfants de Niamey. Les droits de la vente de
l’ouvrage seront reversés. « Quand
j’ai reçu ma convocation pour ces
Jeux, j’ai cru à une connerie, explique
le champion olympique 1996. Puis je
me suis dit que faire une dernière
pige dans ces conditions de solidarité valait le coup. Je suis convaincu
que beaucoup de sportifs voient les
choses ainsi. » À Niamey,
aujourd’hui, on attend des actes. –
E. B.
Prix du modèle présenté (Avantage Client inclus) : Freelander Magellan® 3 portes avec peinture
métallisée : 24 580 €(1). (1) Avantage Client se décomposant en un avantage équipement de
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de reprise sous forme d’une remise de 1 800 € TTC sur le prix de vente du véhicule neuf
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Offre non cumulable. Consommation Normes CE 1999/94 (L/100 km) : mixte manuel (auto) :
7,6 (8,6) l/100 km – CO2 (g/km) : 205 (240). SIREN 425 127 362 RCS Versailles.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Imaginez un nouvel horizon
PAGE 7
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
LA POULE
OU L’ŒUF ?
EDITION SPECIALE
Bleu
Dans le village où j’habitais existait un
abribus à l’usage des enfants pour le
ramassage scolaire. Un matin, on y
trouva des seringues, symboles d’un
tout autre usage nocturne. Le maire
prit alors une sévère décision : il fit supprimer... l’abribus. Sans rapport avec
le sujet du jour ? La similitude me
paraît flagrante. M. Blatter suggère un
remède plus que courageux : parce que
des imbéciles sifflent les hymnes à
Berne, il suggère la suppression des
hymnes... pas des mesures pour bannir
les imbéciles.
Jaune
Rouge
Jaune
LOGIQUE ?
Supprimer les hymnes ? Bien sûr que non. Et pourquoi pas interdire aussi les équipements aux couleurs nationales et, enfin, abolir les équipes nationales. J’ai regardé le match de rugby France - Afrique du Sud, les hymnes ont été respectés par le
public, alors, c’est vrai, le public du football n’est pas le même, mais ce n’est pas
une raison pour prendre une mesure aussi radicale. Non, il faut sanctionner ces
publics, et faire jouer leurs équipes sur terrain neutre. Lorsque j’entends la Marseillaise j’ ai des frissons, je suis fier d’être français, mais je respecte l’équipe adverse
et ce qui la représente, son hymne et son drapeau.
Noir
Bleu
Noir
SANCTIONNER LES PUBLICS
UNE RÉACTION
SIMPLISTE
rents, ne serait-ce qu’au niveau du
budget et de l’engouement public (2).
Et puis à une bonne base de L 2 déjà en
National, ils ont ajouté Flachez, Liron,
Dufresne, Doumeng… Ils ont la
qualité et la discipline. Leur buteur,
Savidan, je l’avais approché il y a deux
ans, avant qu’il file à VA, mais il était
trop cher pour nous. On roule en Clio,
eux en berline Toyota. Je crois qu’ils
finiront dans les cinq premiers. »
« C’est une belle réussite au rayon des
surprises de la L 2, avec Créteil, Guingamp et Montpellier derrière, décrit
Émile Anfosso, le président. Nous, on
va lutter pour le maintien jusqu’au
bout, c’est logique, ce n’est pas évident d’accomplir des miracles chaque
saison. Chacun son Championnat. »
« Ils ont presque acquis leur maintien,
souligne le capitaine Labruna. Et
comme ils n’ont pas la pression des
prétendants à la montée au départ, ils
peuvent aller au bout. Eux, ils ne
connaissent pas la peur de mal
faire… » – J. Ri.
(1) Vendredi dernier, après le nul
contre Reims (1-1), le président sétois
a, pour la deuxième fois de la saison,
remis en cause les choix tactiques de
son entraîneur.
(2) 5,8 millions d’euros contre 7,5 ;
3 000 spectateurs de moyenne contre
8 300.
www.landrover.fr
« FAUT-IL SUPPRIMER LES HYMNES
AVANT LES MATCHES DE FOOTBALL ? »
YVES LEFEBVRE
POUR SÈTE, la dynamique de la montée s’est asséchée dans un canal de
frustrations : cinq défaites sur sept par
un but d’écart, sept points lâchés dans
les dix dernières minutes, ou encore
trois défaites après avoir mené au
score. Sont sortis en cours de jeu :
insouciance, courage solidaire et tapes
dans le dos. Sont entrés : crainte, nervosité et défiance. Avec pour constats :
pénurie de points, groupe plus épais
(27 joueurs) que compétitif, « des gars
qui ne s’imposent définitivement pas à
certains postes », pour l’entraîneur
Calabuig, notamment devant, « où
l’on manque de talent », besoin d’un
défenseur central et d’un buteur expérimenté, qui pourrait être un coup de
poker venu d’Amsud.
Quant aux coutures du manteau de
l’entraîneur de la lanterne rouge,
fragiles (1), elles devraient tenir jusqu’à la trêve si Sète se révolte à Laval et
ensuite devant Guingamp, co-dernier.
De si bas, évidemment, le club héraultais ne peut qu’envier la réussite et
l’aura de VA, ancien compagnon de
National qui l’a gobé le 11 novembre
(2-1). « Valenciennes qui rit, Sète qui
pleure, c’est un peu râlant mais l’évidence est là, observe Calabuig. Notre
confrontation avait été relativement
équilibrée. Après, on est très diffé-
8
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
RUGBY TOP 14
Retour sur terre
Les internationaux se remettent des tests et retrouvent le quotidien avec leurs clubs qui préparent la journée de Top 14 du week-end.
FRIGORIFIÉE, les mains dans les
poches, Amélie Mauresmo, de
retour de vacances à Tahiti, jette un
œil intéressé sur les avants du Stade
Français qui s’envoient une séance
physique parmi les frimas de
novembre. Le vainqueur du Masters
part finalement dans le bois de Boulogne pour faire son footing, quand
Rémy Martin arrive au stade JeanBouin. Cahin, caha, il s’en va livrer
son corps, du moins ce que les Boks
en ont laissé, aux mains des kinés.
« Franchement, je crois que je n’ai
jamais été mâchuré comme ça après
un match de rugby. C’était vraiment
très dur. J’ai le dos en vrac, un lumbago ; à chaque fois que l’on se baissait pour gratter un ballon, on se
prenait un coup. Ils étaient vraiment
plus rudes qu’au mois de juin chez
eux, et pourtant c’était les mêmes
bonshommes… »
Visiblement trop « guingassé »
pour jouer, Martin pourrait être de
repos ce week-end, même si Fabien
Galthié n’écartait pas l’hypothèse
de le mettre sur le banc. Dispensé
aussi, Aurélien Rougerie. L’ailier
clermontois du quinze de France a
en effet déjà disputé quinze matches
officiels depuis le début de la saison,
sans compter les matches amicaux.
Il est d’ailleurs le seul international
français à avoir enchaîné la totalité
des rencontres de Top 14 et les
quatre test-matches de l’automne. Il
ne devrait donc pas affronter Julien
Bonnaire, qui lui, en revanche, va
retrouver le Championnat dès ce
week-end face à Clermont. « C’est
plus simple pour la motivation de
jouer un match comme ça, que
d’affronter l’un des derniers du classement. » Toutefois comme les
copains, il sort tout doucement du
tambour de la machine à laver dans
laquelle il se trouvait depuis samedi
soir. « Cela commence à aller un
petit peu mieux. Mais dimanche et
lundi, j’avais vraiment mal partout.
Il y a des coups que l’on ne ressent
pas dans le match et qui se font sentir le lendemain. Mais c’est vrai que
j’ai rarement été dans cet état. »
Toulouse en costard
Ils devraient jouer
Élissalde, Michalak, Nyanga, Pelous,
Heymans, Lamboley, Clerc (Toulouse),
Marconnet, De Villiers, Szarzewski (Stade
Français), Mignoni (Clermont), Nallet,
Delaigue (Castres), Lièvremont, Yachvili
(Biarritz), Bonnaire, Milloud (Bourgoin),
« Ils ont besoin
de souffler »
Ils pourraient
être méénagéés
Martin (Stade Français), Rougerie
(Clermont), Fritz, Jauzion (Toulouse).
TOULOUSE –
de notre correspondant
À l’infirmerie
’i
:
Thion (Biarritz,
(
fracture du
larynx, au moins six
semaines d’arrêt),
J. Laharrague (Perpignan,
entorse
rse du ggenou, environ quatre mois
d’arrêt), Ibanez (Wasps, entorse
acromio-claviculaire de l’épaule
gauche, reprise dans une semaine).
Pelous (Toulouse, jusqu’au
10 janvier inclus).
Aurélien Rougerie
matches
m
ppar mois
2 matches
25
een 9 mois
matchhes
hes
par mois
« Jeff », les derniers temps. « Jeudi
et vendredi dernier, j’étais le seul
trois-quart valide à l’entraînement.
Je n’ai fait que de la lutte avec les
avants et du travail d’appui… »
Sentiment partagé par Jean Bouil-
L’ÉQUIPE
PROVALE
3
2
BOUILHOU
ÉLISSALDE
N. LAHARRAGUE
(Stade Toulousain)
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Lote Tuqiri
hou, « content de voir rentrer tout le
monde… d’autant plus que nos
internationaux reviennent à l’issue
d’un beau succès contre l’Afrique du
Sud et sont un peu euphoriques ;
rien à voir avec l’an passé où la
lourde défaite face aux All-Blacks
(6-45) leur avait un peu plombé le
moral ».
Parti de Toulouse le 28 octobre, Yannick Nyanga se dit effectivement
« ravi » de sa tournée mais s’avoue
ÉQUIPE DE FRANCE
AFRIQUE DU SUD
Un quatrième
test possible
en 2006
Outre les deux tests prévus en
novembre prochain face aux All
Blacks (l’un à Lyon ou Marseille le
11 novembre, l’autre au Stade de
France le 18), et celui face à
l’Argentine (Marseille ou Lyon le 25),
les dirigeants français ont mis à
l’étude l’organisation d’un quatrième
test-match, contre l’Australie, qui
aurait lieu le 4 novembre 2006 à
Saint-Denis. – G. N.
LA LNR SOLIDAIRE DE L’UNAPEI.
– La Ligue nationale de rugby (LNR)
soutiendra ce week-end, lors des
12es journées de Top 14 et de Pro
D 2, l’opération « Un club, un
autiste » organisée par l’UNAPEI
(Union nationale des associations de
parents de personnes handicapées
mentales et de leurs amis).
Les fonds collectés ce week-end
serviront à financer des postes
d’éducateurs sportifs spécialisés qui
encadrent les jeunes autistes
intégrés dans des écoles de rugby.
15 matches en 3 mois
(du 20 août 2004 au 30 novembre 2005 :
11 en Top 14 avec Clermont
et 4 avec l’équipe de France).
JEAN-CHRISTOPHE COLLIN
(avec F. D, J. L et N. B.)
ANGLETERRE
Moody puni
neuf semaines
John Smit suspendu
trois matches
Auteur, samedi, d’un coup de coude volontaire sur son homologue français
Jérôme Thion, le capitaine des Springboks sera requalifié le 26 février 2006.
JOHN SMIT, le talonneur et capitaine sud-africain a été
suspendu hier pour une durée de six semaines à compter
de la date officielle de reprise de la saison en Afrique du
Sud, le 14 janvier.
De fait, en raison des vacances estivales de l’hémisphère
Sud, il ne pourra pas disputer les trois premiers matches
du Super 14 avec les Sharks du Natal, et sera à nouveau
qualifié le 26 février 2006.
La sentence a été prononcée hier en fin d’après-midi à
Paris par l’officier judiciaire, l’Australien Denis
Wheelahan. Smit avait été cité à comparaître après la rencontre par le commissaire du match, le Néo-Zélandais
David Gray.
Samedi soir, au Stade de France, le talonneur sud-africain
avait, en possession du ballon, chargé, en sortie de
touche, coude en avant, le deuxième-ligne et capitaine
français Jérôme Thion, qui avait dû quitter le terrain dans
les minutes suivantes.
Thion souffre d’une fracture du larynx qui l’éloignera des
terrains au moins six semaines. Le geste n’avait pas été
TOP 14 : BOURGOIN-TOULOUSE À GERLAND ? –
Suivant l’exemple de son collègue Max Guazzini à Paris,
Pierre Martinet, le président du CS Bourgoin-Jallieu,
souhaite absolument organiser un match de son équipe
au stade de Gerland. Il avait initialement pensé à la
rencontre de la 22e journée, Bourgoin-Biarritz
(14-15 avril). Mais la concurrence possible d’un match de
l’Olympique Lyonnais en Ligue des champions à ces dates
le fait désormais songer à organiser, à Lyon,
Bourgoin-Toulouse (26e journée), le 27 mai. – G. N.
TOULON : MISSION TERMINÉE POUR BALLATORE. –
Après avoir tenu le rôle de consultant technique de la
mêlée pendant cinq semaines au RC Toulon, Jean-Claude
Ballatore a confirmé hier, que sa mission était terminée.
« C’était une mission ciblée et ponctuelle à la demande
des entraîneurs. J’ai juste tenté d’amener mon expérience
et de rassurer les joueurs dans une période difficile. »
Ancien entraîneur de Nice (finaliste en 1983) et de
Toulon (champion de France en 1992), Ballatore avait été
également le président du club varois il y a quelques
années. – J. S.
PAGE 8
« déjà retombé de (son) nuage » …
« La victoire sur les Boks, c’est déjà
du passé, conclut Cédric Heymans.
Les affaires reprennent…»
( de février
à novembre 2005 :
113 en SSuper 12
aavec lees Waratahs
eet 12 aavec l’équipe
d’Australie).
sanctionné dans un premier temps par l’arbitre australien
Scott Young, avant que son arbitre de touche, l’Irlandais
Alan Lewis, situé sur la touche opposée, ne le lui signale.
L’arbitre avait accordé une pénalité aux Français, sans
sortir le carton jaune.
Pour un geste similaire, mais sans possession du ballon,
sur Brendan Cannon, Fabien Pelous, le capitaine de
l’équipe de France, avait écopé de neuf semaines de suspension après le match France-Australie du 5 novembre
dernier.
De fait, comme dans le cas de l’Anglais Lewis Moody (voir
ci-contre), pour un geste commis dans un test, Smit ne
manquera pas un match international la saison prochaine, les Springboks ne rejouant qu’en juin. Il ne fera
pas appel de la décision.
« Le jugement a eu lieu dans de bonnes conditions et je
souhaite à Jérôme de récupérer rapidement », a simplement commenté Smit avant de reprendre l’avion pour
l’Afrique du Sud hier soir. – H. B.
STADE FRANÇAIS (1) : PICHOT ARRÊTÉ TROIS
SEMAINES. – Agustin Pichot souffre toujours d’une épine
calcanéenne. Il a été mis au repos pour trois semaines.
En revanche, bonne nouvelle concernant David Skrela,
opéré de l’épaule gauche après le match du
17 septembre à Biarritz (7-14). Il a repris hier
l’entraînement, mais sans contact. Il pourrait rejouer
début janvier, soit avec un mois d’avance sur les
prévisions. Enfin, Du Plooy, le deuxième-ligne sud-africain
qui avait différé son arrivée à cause d’une fracture de la
mâchoire, est opérationnel. – F. D.
STADE FRANÇAIS (2) : CONTRÔLE ANTIDOPAGE. – À
la demande de l’International Board, un contrôle
antidopage a eu lieu, hier en fin d’après-midi. Seuls les
joueurs argentins et canadiens étaient concernés.
COUPE D’EUROPE : LOMU (CARDIFF) FERA SA
RENTRÉE LE 10 DÉCEMBRE. – Jonah Lomu, l’ailier
international néo-zélandais (30 ans, 63 sélections) de
Cardiff, devrait faire ses débuts en Coupe d’Europe, lors
de la prochaine journée, samedi 10 décembre à
Calvisano.
Le troisième-ligne anglais Lewis
Moody, exclu pour avoir donné
plusieurs coups de poing lors du
match Angleterre-Samoa (40-3)
samedi à Londres, a été suspendu
hier pour neuf semaines par le comité
de discipline du Tournoi des Six
Nations, qu’il pourra disputer. Le
joueur qu’il avait frappé, l’ailier
samoan Alesana Tuilagi, son
coéquipier à Leicester, a été pour sa
part suspendu pour six semaines.
Moody avait déjà été suspendu six
semaines cette saison pour avoir
frappé le joueur de Leeds Jordan
Crane.
Un autre Samoan, le demi d’ouverture
Tanner Vili, a été suspendu pour deux
semaines pour un autre incident au
cours de cette rencontre. Enfin, le
pilier samoan Donald Kerslake a été
suspendu pour huit semaines par une
autre commission de discipline pour
avoir piétiné un adversaire lors du
match des Samoa contre les
Harlequins.
Les quatre joueurs ont la possibilité
de faire appel mais les trois Samoans
sont privés du test-match contre
l’Argentine samedi à Buenos Aires.
AGENDA
VENDREDI 2 DÉCEMBRE
TOP 14 (12 journée). – Toulon - Perpignan (20 h 30, en direct sur Canal + Sport)
e
COUPE ANGLO-GALLOISE(3e journée). – Leeds-Newcastle, Llanelli-Sale.
SAMEDI 3 DECEMBRE
TOP 14 (12e journée, suite). – Bourgoin - Clermont (15 h 10, en direct sur
Canal +), Montpellier - Biarritz (17 h 30, en
direct sur Canal + Sport), Pau - Stade Français, Brive - Toulouse, Bayonne - Castres,
Narbonne - Agen (18 h 30).
PRO D 2 (12e journée). – Béziers - La
Rochelle, Aurillac - Montauban, Mont-deMarsan - Lyon OU, Racing-Métro 92 Colomiers, Stade Bordelais - Oyonnax,
Albi - Tarbes (18 h 30).
MATCH INTERNATIONAL. – Argentine - Samoa, à Buenos Aires (20 heures,
heure locale, 0 heure, heure française).
LIGUE CELTIQUE (8e journée). –
Connacht - Leinster, Munster - Ulster.
COUPE ANGLO-GALLOISE
(3e journée). – Bath - Gloucester, Newport - Worcester, Leicester - Northampton.
DIMANCHE 4 DÉCEMBRE
PRO D 2 (12e journée, suite). – Dax Auch, Tyrosse - Pays d Aix (15 heures).
LIGUE CELTIQUE (8e journée,
suite). – Glasgow - Édimbourg.
COUPE ANGLO-GALLOISE
(3e journée, suite). – Bristol - Swansea
Ospreys, London Irish - Cardiff, Wasps Saracens.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
L’autre match Rougerie-Tuqiri
DU JOUEUR DU MOIS DU TOP14
1
JÉRÔME LECLERC
(*) Suspendu neuf semaines pour
avoir frappé l’Australien Brendan Cannon, le 5 novembre à Marseille, Pelous
pourra rejouer le 11 janvier.
Bleu
Rouge
Lièvremont a retrouvé ses partenaires du BO dès lundi, où plus d’une
heure durant, sur terrain gras, il s’est
prêté au jeu favori de Jacques Delmas : les combinaisons en touche.
Face à l’avalanche de blessés qui
touche le club champion de France
(onze joueurs arrêtés, dont Jérôme
Thion, victime d’une fracture du
larynx, qui devrait quitter son hôpital parisien aujourd’hui) et la nécessité de victoire samedi à Montpellier, le capitaine biarrot devrait,
comme les copains du quinze de
France, être aligné pour la reprise du
Top 14. « Pendant quatre semaines,
on a vécu une belle aventure à la fois
exigeante et passionnante. On en
ressort tous marqués. Place maintenant au club. D’autant qu’avec tous
ces blessés, le BO est aujourd’hui
dans une position vulnérable. »
Pas comme Toulouse qui conduit le
Championnat le coude à la portière.
Pourtant, là comme ailleurs, moult
internationaux joueront quand
même à Brive. Mais les Toulousains
n’ont pas précipité les choses. En
guise de réadaptation au climat
local, Élissalde, Michalak and co
(seuls Jauzion et Fritz, tous deux
légèrement touchés au mollet, ont
été exemptés) se sont entraînés en
costume-cravate lors d’une opposition raisonnée commanditée par le
couturier du club. Même le staff
technique s’est prêté au jeu de cette
séance, singeant les étudiants
anglais du XIXe siècle. Histoire de ne
pas remettre la pression trop tôt sur
ses Tricolores et effectuer ainsi une
transition en douceur pour la totalité du squad. L’ouvreur Jean-Frédéric
Dubois a surtout apprécié « de pouvoir enfin revoir du monde ici ».
C’est qu’il s’est senti un peu seul,
sieurs opérations partenariales prévues de longue date, dont cette séance
particulière en costume, ne permettaient pas de s’y remettre pour de bon.
Mais ce n’était pas plus mal de passer
par cette sorte de sas de décompression, après tout, bien que ce ne soit pas
vraiment ma tasse de thé… C’est le
genre de contexte qui a tendance à me
crisper, en fait, car le risque de décompression excessive existe. Je reste donc
vigilant et, à partir d’aujourd’hui, on
s’y remet d’ailleurs très sérieusement.
– Avec quelle équipe et dans
quel état d’esprit irez-vous
samedi à Brive ?
– Je ne sais pas encore avec quelle
équipe nous jouerons là-bas, mais on
ne sera pas au complet, c’est certain.
Pelous suspendu, Brennan, Baby,
Jeanjean et Servat toujours blessés,
Jauzion et Fritz incertains… Pour
l’heure, je compte sur le retour de trois
ou quatre sélectionnés d’entrée de jeu,
voilà… Si j’en crois ce que j’ai lu et
entendu après leurs prestations en
sélection, je ne dois me faire aucun
souci : ils vont permettre au Stade Toulousain de “se promener” jusqu’à la
fin du Championnat ! Plus sérieusement, perdre à Brive, qui est invaincu
chez lui, ne serait ni dramatique ni
infamant. S’y imposer serait une vraie
performance, mais l’intérêt premier, à
mes yeux, est de se servir de ce match
pour bien préparer le déplacement suivant, à Édimbourg, qui est capital pour
notre avenir européen. »
Jaune
Bleu
Jaune
« QUEL REGARD posez-vous sur
le mois écoulé ? Hormis Fabien
Pelous (*), vous récupérez tous
vos internationaux en état et
sans avoir “payé” outre mesure
leurs absences en Top 14…
– Perdre Fabien pour neuf semaines
après France-Australie, alors que son
club n’y est pour rien, je maintiens que
c’est dramatique… Mais que dire de
plus, si ce n’est espérer que l’on arrivera vite à la dissociation des sanctions ?
Quant à parler de moindre mal en
Top 14, cela se discute. On a battu
Castres (29-24), c’est vrai, mais sans
prendre le bonus offensif. Au complet,
peut-être l’aurait-on obtenu… Et
aurait-on privé Castres de son bonus
défensif. Pour Clermont, où l’on a perdu de peu (22-28) en marquant ce
bonus défensif, c’est pareil : peut-être
aurait-on pu faire mieux avec tout
notre monde. En tout cas, devoir jouer
sans ses forces vives reste injuste et
incohérent, je persiste et signe !
– Comment se déroule le retour
de vos internationaux depuis
lundi ? L’entraînement d’hier
matin, en costume, tranchait
avec le traditionnel recadrage
des années précédentes…
– Il faut bien laisser aux joueurs le
temps de digérer et d’évacuer cette
parenthèse internationale de toute
façon. Sachant qu’ils doivent penser à
l’équipe de France tous les jours, ils ont
besoin de souffler, et d’un peu de latitude, pour retrouver leurs habitudes en
club. Lundi, c’était récup’ comme
d’habitude. Hier, il se trouve que plu-
Suspendu :
CANAL+
TROPHÉE
TROPHÉE
GUY NOVÈS, le manager de Toulouse, sait que
ses internationaux doivent décompresser.
Noir
Noir
Ainsi, après quatre semaines de
campagne avec l’équipe de France,
les internationaux – dont la plupart
ont été ménagés lundi et hier –
retrouvent leurs clubs dans un drôle
d’état physique, mais forcément un
peu émoussés psychologiquement.
« C’est tout le problème, explique
Fabrice Landreau, l’entraîneur
adjoint du Stade Français, ils sortent
de quatre semaines de pression avec
le quinze de France, et donc, naturellement, inconsciemment, il y a un
relâchement. Or, nous avons besoin
qu’ils soient présents tout de suite,
car nous nous déplaçons à Pau pour
un match qui est déjà crucial pour
nous. » Les joueurs, eux, refusent
cette idée de l’érosion mentale. « Je
suis bien courbaturé, dit Dimitri
Szarzewski, mais cela ne sera pas
dur de s’y refiler. En plus, c’est sympa de retrouver les gars au club. On
discute, on reparle des matches… »
« Quand j’étais joueur, raconte Galthié, j’aimais retrouver cette
ambiance familiale et jouer sur la
dynamique du match de l’équipe de
France. C’est ce dont on espère profiter à Pau. »
Même espoir à Biarritz, où Thomas
TOULOUSE. – Frédéric Michalak a, hier, troqué le
costume-cravate du quinze de France pour la tenue
officielle du Stade Toulousain lors d’un entraînement inédit
dans le cadre d’une journée consacrée aux partenaires
et à l’association caritative Cœurs en mêlées.
(Photo la Dépêche du Midi)
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CYCLISME VÉLO D’OR MONDIAL
« Je peux être fier »
TOM BOONEN, lauréat du Vélo d’Or 2005, revient sur sa saison extraordinaire.
Depuis la création du Vélo d’Or
p a r n o t r e c o n f r è re V é l o
Magazine,en 1992, TomBoonen
est le quatrième lauréat seulement à ne pas faire partie de la
famille des coureurs de grands
Tours. Il rejoint ainsi Laurent
Jalabert (1995), Johan Museeuw
(1996) et Mario Cipollini (2002)
dans un palmarès où les vainqueurs du Tour de France (Indur a i n , P a n t a ni , U l l r i c h e t
Armstrong) sont majoritaires.
C’est ce qui rend le plus fier le
jeune Belge, auteur d’une saison
exemplaire.
faire le bilan d’une saison. Nous,
coureurs, on se concentre d’abord
sur la compétition. Ensuite, c’est aux
journalistes mais aussi au public de
juger. Gagner le Tour des Flandres
était pour moi un rêve, remporter le
Vélo d’Or, une vraie marque de respect. Mais je ne veux pas non plus
qu’on imagine que je peux me
contenter de ça. Mon but sera toujours de gagner des courses, plus que
des trophées.
– Ne craignez-vous pas juste-
ment qu’on vous en demande
encore plus la saison prochaine ?
– Je ne crains rien du tout. Avec ou
sans le maillot de champion du
monde sur le dos, on m’aurait
demandé la même chose : gagner
des courses. Ce qui est sûr, c’est
qu’avec ce maillot, les victoires
seront encore plus belles. Il faut voir
ça du bon côté plutôt que de se dire
que ça va être un calvaire.
– Vous aurez tout de même
plu s de pr ess ion s ur les
épaules.
– J’ai toujours connu la pression et
j’ai parfaitement vécu avec. C’est
tout de même logique qu’en Belgique, où le cyclisme est roi, un coureur qui gagne le Tour des Flandres
soit sous pression. Ça m’aurait
inquiété s’il n’y avait pas eu toute
cette passion autour de moi. Depuis
que je suis professionnel, c’est mon
lot quotidien, ce n’est pas maintenant que ça va changer.
– Vous donnez l’image d’un
coureur moderne, qui apporte
un vent de fraîcheur à son
sport.
– Je ne fais rien pour entretenir ça. Je
reste naturel dans la vie comme sur
le vélo, c’est ce qui donne peut-être
une image un peu différente de ce
qu’on a l’habitude de voir dans le
cyclisme. Je réagis toujours de la
même façon, sans passer par quatre
chemins pour dire ce que je pense.
– Comment expliquez-vous cet
« COMMENT CONSIDÉR EZvous cette récompense du Vélo
d’Or ?
– C’est une grande nouvelle pour
moi. Il y a deux semaines, j’avais déjà
été honoré par le Trophée du Flandrien 2005, qui est en Belgique ce qui
se fait de mieux dans le cyclisme. Le
Vélo d’Or vient s’ajouter à cette
récompense, c’est assez incroyable.
– Les coureurs de classiques,
comme vous, ont rarement été
lauréats du Vélo d’Or, comment l’expliquez-vous ?
– Ces dernières années, c’était très
difficile de faire mieux
qu’Armstrong, il était intouchable.
Mais, avec ce que j’ai gagné cette
saison, des monuments comme le
Tour des Flandres, Paris-Roubaix et
le Championnat du monde, j’ai mis la
barre assez haut. C’est aussi une
consécration pour les autres coureurs de classiques, qu’on a parfois
tendance à oublier quand arrive le
Tour de France. Si j’ai gagné ce Vélo
d’Or, ça peut aussi faire comprendre
à certains coureurs, qui ont axé leur
saison sur juillet, qu’il y a aussi une
vie hors du Tour.
incroyable respect que vous
inspirez à seulement vingtcinq ans ?
– C’est étrange mais j’ai l’impression
d’avoir toujours connu ça. La règle,
c’est qu’il faut d’abord gagner des
courses avant de mériter le respect.
Mais, pour moi, tout a commencé
bien avant, j’ai tout de suite été
considéré par les anciens comme si
on imaginait déjà ce que serait ma
carrière. Tout s’est fait naturellement car, moi-même, je n’ai jamais
manqué de respect aux autres, aux
anciens coureurs ou aux anonymes
du peloton. Je n’ai jamais essayé de
jouer des coudes pour arriver le plus
vite au sommet. Ce n’est pas maintenant que je vais changer quoi que ce
soit à ma façon de vivre.
– Si vous aviez un bilan à faire
de votre saison ?
– On peut difficilement rêver mieux,
j’ai gagné ce qui se fait de plus beau à
mes yeux. Tout a été idéal pour moi.
Je peux être fier. »
PHILIPPE LE GARS
LE CLASSEMENT : 1. Boonen (BEL,
Quick Step), 84 points ; 2. Armstrong
(USA, Discovery Channel), 65 ;
3. Di Luca (ITA, Liquigas-Bianchi), 49 ;
4. Bettini (ITA, Quick Step), 25 ;
5. Vinokourov (KAZ, T-Mobile), 21 ;
6. Petacchi (ITA, Fassa Bortolo) et Basso (ITA, CSC), 11 ; 8. Valverde (ESP, Îles
Baléares - Caisse d’Épargne), 6 ;
9. McEwen (AUS, Davitamon-Lotto) et
Zabel (ALL, T-Mobile), 3.
Tom BOONEN
(Belgique)
Vingt-cinq ans, né le 15 octobre 1980
à Mol (BEL).
1,92 m ; 80 kg.
Professionnel depuis 2001.
Ses équipes : US Postal
(2001-2002) ; Quick Step-Davitamon
(2003-2004) ; Quick Step (depuis
2005).
Ses principales victoires :
Championnat du monde 2005
(épreuve en ligne) ; Paris-Roubaix
2005 ; Tour des Flandres 2005 ;
4 étapes du Tour de France (2 en
2005 : Les Essarts, Tours ; 2 en 2004 :
Angers, Paris-Champs-Élysées) ;
Gand-Wevelgem 2004 ; GP E 3 à
Harelbeke 2004 et 2005 ; GP de
l’Escaut 2004 ; Tour de Picardie 2004
(+ 2 étapes) ; Tour de Belgique 2005
(+ 2 étapes).
Ses principales places
d’honneur : 2e Het Volk 2005 ;
3e Paris-Roubaix 2002 ; 3e GandWevelgem 2003.
VÉLO D’OR FRANÇAIS
Le doublé d’Absalon
Fort d’un deuxième titre mondial d’affilée, le vététiste vosgien remporte
une nouvelle fois le Vélo d’Or.
« Avec ce maillot,
les victoires seront
encore plus belles »
RCS NANTERRE B 414 804 476.
LE CLASSEMENT : 1. Absalon (Bianchi-Agos), 98 points ; 2. Moncoutié (Cofidis),
92 ; 3. Geslin (Bouygues Telecom), 37 ; 4. Bourgain (Cofidis), 30 ; 5. Brochard
(Bouygues Telecom), 28 ; 6. Casar (Française des Jeux), 19 ; 7. Fédrigo (Bouygues
Telecom), 13 ; 8. Sy. Chavanel (Cofidis), 8 ; 9. Moreau (Crédit Agricole), 3 ; 10. J.-P.
Nazon (AG2R Prévoyance), 0.
Morelon, futur entraîneur La Fédé espagnole
s’empare
des sprinteurs italiens
Daniel Morelon, soixante et un ans, ne pouvait donc se résoudre à
passer les deux prochaines années dans son bureau de directeur du
vélodrome Toulon-Provence-Méditerranée, qu’il occupe officiellement
depuis deux mois. Responsable du pôle sprint d’Hyères entre 1990 et
septembre 2005, l’ancien triple champion olympique, qui a mené au
plus haut niveau Félicia Ballanger, Laurent Gané, Nathalie
Even-Lancien, voire Mickaël Bourgain et Clara Sanchez, est sur le
point de signer un contrat d’un an (dans un premier temps) pour le
compte du sprint italien, moribond depuis des décennies (si l’on
excepte Roberto Chiappa, Elisa Frisoni et Vera Carrara). Contacté en
avril dernier par Silvio Martinello, coordinateur de la nouvelle
structure technique nationale, désireux de rebâtir la piste italienne,
Morelon a accepté la proposition qui lui a été faite. « Ma mission, à
partir de la mi-janvier, sera d’organiser une base de détection et de
mettre en place un centre d’entraînement, a expliqué hier le Bressan,
de retour de Bologne, où il a passé le week-end à finaliser son
contrat. Le fait de rester inactif, enfermé dans un bureau, me pèse
beaucoup. Je préfère être sur le terrain. Mais dans deux ans, c’est la
retraite », promet-il. Morelon passera la majeure partie de son temps
au vélodrome de Forli (piste de 400 mètres en béton, découverte),
près de Saint-Marin. – J. A.
du cas Heras
La Fédération espagnole de cyclisme (RFEC) a
officiellement reçu hier la notification du
contrôle positif à l’EPO de Roberto Heras
transmise par l’Union cycliste internationale.
Sous peu – la date n’a pas encore été
déterminée –, la commission de discipline de
la RFEC devra se réunir à Madrid afin de se
prononcer sur la sanction qu’encourt le
leader de Liberty Seguros. Selon le
règlement en vigueur, Heras risque jusqu’à
deux ans de suspension et doit être rayé des
tablettes du dernier Tour d’Espagne, qu’il
avait remporté en septembre dernier, au
profit du Russe Denis Menchov. Il sera aussi
licencié de Liberty Seguros en raison du code
éthique signé par les formations appartenant
au Pro Tour. Hier soir, la RFEC n’avait pas
encore eu connaissance d’un quelconque
recours en appel de la part du coureur
espagnol. – M. M.
CHAMPIONNATS DU MONDE
Les Français au rendez-vous
Lincou et Gaultier ont franchi sans encombre le premier tour. Ils s’affronteront demain en huitièmes de finale.
HONGKONG – (CHN)
de notre envoyé spécial
MISSION ACCOMPLIE. Thierry Lincou a parfaitement réussi son entrée
au premier tour des Championnats du
monde, qui se disputent à Hongkong
jusqu’à dimanche. Arrivé seulement
dimanche du Qatar, où il avait disputé
des matches très éprouvants, le tenant
du titre, numéro 1 mondial depuis janvier, appréhendait ce premier tour face
à l’Égyptien Wael el-Hindi (no 21). Il ne
lui fallut pourtant que trois jeux et quarante-trois minutes pour se hisser en
huitièmes de finale. « Il faut toujours
se méfier d’un premier tour, explique le
Français. Cela peut toujours être un
piège. Il faut tout de suite s’adapter
aux conditions de jeu. Ce match m’a
permis de me rassurer sur mon état
physique après le tournoi de la
semaine dernière. J’ai été assez fluide,
COUPE DE L’UEFA
SLAVIA PRAGUE - AS MONACO
CE SOIR À 20 H 45
UN MATCH À REGARDER EN DIRECT
ET EN EXCLUSIVITÉ SUR www.lequipe.fr
c’est positif. Il fallait éviter de tomber
dans un faux rythme face à cet adversaire qui cherchait à temporiser et à
ralentir. »
Comme envisagé depuis le tirage au
sort, pour son deuxième match, Lincou
sera opposé demain à Grégory Gaultier. Le cadet de l’équipe de France
s’est, en effet, débarrassé sans problème de l’Égyptien Ramy Ashour,
champion du monde juniors issu des
qualifications, contraint à l’abandon
sur blessure après seulement dix-huit
minutes, alors qu’il était déjà mené
deux jeux à zéro. « Même s’il fallait
faire attention, puisqu’il est quand
même champion du monde juniors, je
savais qu’il suffisait que je couvre bien
le terrain pour passer », commente
Gaultier. Une assurance qui témoigne
de la sérénité du jeune homme de
vingt-deux ans. « Je suis en pleine
confiance et en pleine forme, confirme
Gaultier, qui reste sur de belles performances, comme sa victoire la semaine
dernière à Doha face à l’Égyptien Shabana, numéro 4 mondial. Maintenant,
c’est Thierry qui se présente. Je ne vais
pas me faire le match 10 000 fois dans
la tête. De toute façon, pour être champion du monde, ce qui est mon objectif,
il faudra battre tout le monde. Mais
bon, c’est sûr que ça ne va pas être de
la tarte. »
Troisième Tricolore engagé hier,
Renan Lavigne (no 29) fut tout près de
créer la surprise face au Pakistanais
Shahid Zaman (no 16), légèrement
enrobé mais très adroit et surtout très
truqueur. Mené 0-2, Lavigne réussit à
sauver une balle de match avant
d’égaliser à 2-2. En vain, puisque le
Pakistanais, au bout du rouleau physiquement, s’imposait finalement à la
belle. « C’était le meilleur tableau possible et je passe à côté d’une belle
Stoehr veut y croire
CASQUETTE VISSÉE SUR LE CRÂNE et capuche du jogging rabattue pour se préserver de la redoutable climatisation qui sévit dans le Squash Center de Hongkong, Isabelle
Stoehr déambule en attendant son entrée en lice,
aujourd’hui, face à l’Anglaise Lauren Briggs (no 34), adversaire issue des qualifications. La dernière séance d’entraînement a rassuré la numéro 1 française et numéro 15 mondiale, à la recherche du niveau qui la vit battre fin octobre, à
New York, la Néerlandaise Vanessa Atkinson, numéro 2 planétaire et championne du monde en titre. « J’ai atteint un
très haut niveau à New York, confie-t-elle. Au-delà de la victoire, c’est surtout la manière qui m’a marquée. Je n’avais
jamais joué aussi bien de ma vie. J’ai vu ce que j’étais capable
de faire. Mais depuis, je me suis mis un peu de pression.
J’attends désormais un peu trop de moi. Je veux tellement
retrouver ce niveau et l’état d’esprit que j’avais sur le court.
J’avais vraiment l’impression d’avoir le pilotage automatique, de ne plus avoir à réfléchir et que les choses se fai-
Pour en savoir plus, voir conditions et modalités sur www.lequipe.fr
PAGE 10
saient naturellement. J’avais l’impression de voler sur le terrain, c’était extraordinaire. Je me suis tellement fait plaisir.
Je pense que ce niveau, je peux l’avoir tout le temps. »
Consciente du travail qu’elle doit encore fournir au niveau
physique, la championne de France à huit reprises ne veut
pourtant pas se fixer de limites. « Mon rêve est de devenir
championne du monde, affirme haut et fort la Savoyarde
d’adoption. Je suis persuadée que c’est possible. Mon problème, c’est mon mental. Je suis encore très irrégulière. Mais
je crois vraiment en mes chances. Je sais que je peux battre
toutes les filles. J’en suis sûre. À moi de mettre tout en place.
C’est comme un puzzle. Pour le moment, toutes les pièces
sont un peu éparpillées. » Arrivée à plein temps sur le circuit
professionnel relativement tard (22 ans) après avoir privilégié les études, Stoehr, à vingt-six ans, espère désormais rassembler toutes les pièces le plus vite possible et rattraper son
retard. L’occasion lui en est offerte cette semaine à Hongkong. – P. G.-B.
opportunité, regrettait Lavigne. Il n’y
en a pas cinquante comme ça dans une
saison. J’ai une balle de premier jeu qui
peut changer pas mal de choses.
Après, le cinquième, c’est un peu la
loterie. C’est rageant ! »
Lavigne assistera donc demain des tribunes à la confrontation franco-française entre le champion du monde et le
champion d’Europe. Une affiche, à
l’issue très incertaine, qui s’annonce
explosive. Jamais Gaultier n’a, en
effet, semblé autant en mesure d’aller
titiller le maître. Vraiment dommage
que les deux hommes se retrouvent
aussi tôt dans le tournoi…
PASCAL GRÉGOIRE-BOUTREAU
RÉSULTATS
CHAMPIONNATS DU MONDE (Hongkong
[CHN], 29 nov. - 4 déc.). – HOMMES.
1er tour : Lincou (no 1) - El Hindi (EGY,
no 21), 3-0 (11-5, 11-9, 11-6) ; Gaultier
(no 12) - R. Ashour (EGY, no 49), 2-0 abandon
(11-5, 11-2, ab.) ; Nicol (ANG, no 7) - Grant
(ANG, no 18), 3-1 ; S. Zaman (PAK, no 16) Lavigne (no 29), 3-2 (11-10 [3-1], 11-4,
10-11 [1-2], 4-11, 11-8) ; Beachill (ANG,
no 5) - Kneipp (AUS, no 20), 3-1 ; White (ECO,
no 9) - Gough (GAL, no 26), 3-1 ; Shabana
(EGY, no 4) - Parke (ANG, no 32), 3-1 ; Tuominen (FIN, no 15) - Barrington (ANG, no 31),
3-1.
FEMMES. 1er tour : R. Grinham (AUS, no 1) Nimmo (ECO, no 19), 3-0 ; Chiu (HKG, no 17)
- Teran (MEX, no 30), 3-0 ; Duncalf (ANG,
no 9) - Lloyd-Walter (ANG, no 27), 3-0 ; Perry
(IRL, no 11) - Martin (AUS, no 28), 3-1 ;
Naude (HOL, no 14) - Khan (USA, no 20), 3-0 ;
Abdel Kawy (EGY, no 10) - Desira (AUS,
no 39), 3-2 ; Malik (GAL, no 25) - Kitchen
(NZL, no 12), 3-0.
AUJOURD’HUI
Fin du premier tour HOMMES et FEMMES
(Stoehr [no 15] - Briggs [ANG, no 34]).
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Rouge
SQUASH
JÉRÉMIE ARBONA
Bleu
Bleu
Jaune
Le 5 novembre
dernier,
à Curaçao,
dans les Antilles
Néerlandaises,
Tom Boonen
étrennait
son maillot
de champion
du monde lors
d’un critérium.
Et pour faire
bonne mesure,
il le remportait !
(Photo
Tim de Waele)
sonnel, Gérard Brocks. Ses récents
voyages au Mexique, où il a disputé
une épreuve de masse (la Popobike) et
à l’île de la Réunion, dont il est revenu il
y a trois jours et où il a goûté avec
délice au VTT extrême en participant à
la Mégavalanche (une descente vertigineuse d’une heure, dont il s’est classé sixième), révèlent en partie ses desseins : pas question pour lui de se
convertir à la route, au moins d’ici les
Jeux de Pékin 2008.
D’ailleurs, à peine avait-il atterri
dimanche soir que, dès le lendemain
matin, il reprenait l’entraînement spécifique cyclo-cross (il participera à
quelques courses régionales cet hiver
afin de gommer d’hypothétiques
points faibles en VTT), chez lui, à SaintAmé, sur des routes à peine déneigées,
exprès, « parce que ça m’évite de manger trop de sel… Sans rire, je travaille
déjà pour la saison prochaine. Mon
objectif ? La Coupe du monde ».
Jaune
Noir
– Vous y aviez déjà pensé en
gagnant à Roubaix et aux
Flandres ?
– Pas du tout, car on n’a jamais en
tête ce genre d’idées. On n’a pas
vraiment conscience de l’impact que
ça peut avoir aux yeux du public et
des journalistes, quand il s’agit de
en tête de leurs votes (contre neuf pour
Moncoutié). Un suffrage certes moins
tranché qu’en 2004, où Absalon avait
été distingué par dix-huit votants sur
vingt-trois. « Je pensais que seuls les
Jeux avaient fait pencher les choses en
ma faveur l’an dernier, commente le
lauréat. Mais là, c’est vraiment une
belle surprise pour moi, parce qu’on
reconnaît la valeur d’un Championnat
du monde de VTT. Personnellement,
j’avais pensé à Geslin. Ça faisait longtemps que les routiers français
n’avaient pas remporté de médaille
dans des Championnats du
monde… » Étranger au monde de la
route et dépourvu de toute culture
cycliste classique, le Vosgien, qui, rappelons-le, a découvert le VTT à l’âge de
treize ans par le biais d’un voisin,
n’envisage son sport que sous l’angle
du plaisir et ne se soumet au bitume,
non sans une extrême rigueur, qu’à
l’entraînement, pour satisfaire ses
objectifs vététistes. « Il a l’esprit freeride », rappelle souvent son coach per-
Noir
SACRÉ LA SAISON DERNIÈRE
champion olympique, puis dans la foulée champion du monde, Julien Absalon, vingt-cinq ans, avait été plébiscité
pour son double exploit : un vététiste
était élu Vélo d’Or français pour la première fois, alors que, jusqu’en 2004, la
route et la piste s’étaient équitablement partagées les prix (six pour chacune). Cette année encore, ni David
Moncoutié et sa victoire d’étape sur le
Tour de France, obtenue un 14 juillet,
ni Anthony Geslin et sa médaille de
bronze décrochée aux Championnats
du monde de Madrid n’auront pesé
plus lourd que Julien Absalon et son
deuxième titre mondial de suite.
De l’or conquis début septembre, en
Italie, dans l’air raréfié de Livigno,
dans la douleur aussi. Une crevaison,
des crampes, une chute dans une
rivière peu avant l’arrivée. « Je garde
la sensation de m’être livré à fond, se
souvenait-il hier, soit presque trois
mois après la course. Mais cela en
valait la peine, car c’est encore plus
beau quand c’est difficile. »
Une majorité des journalistes composant le jury du Vélo d’Or français y ont
apparemment été sensibles, puisque
treize sur vingt-deux ont placé Absalon
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Recherchons candidats sachant convaincre
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11
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
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Bleu
Rouge
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PROLONGATIONS
REPORTAGE
LES ANGES CHERCHENT LA LUMIÈRE
Après leur furieuse querelle, Phil Jackson et Kobe Bryant tentent de renflouer les Los Angeles Lakers, échoués depuis le départ de Shaq O’Neal.
Malgré la paix armée signée entre Kobe Bryant et le
coach Phil Jackson, les Lakers, triples vainqueurs
NBA en 2000, en 2001 et en 2002, éprouvent les plus
grandes difficultés à renouer avec leur glorieux passé. Les joueurs de la cité des Anges sont toujours à la
recherche d’un nouvel équilibre sur le parquet où
l’ombre du Shaq plane encore.
LOS ANGELES – (USA)
de notre envoyé spécial
VON WAFER N’A PAS la moindre
chance. Mais il y a des défis qui ne se
refusent pas. L’arrière rookie des
Los Angeles Lakers sait qu’il encourt
une sévère punition dans ce duel de
fin d’entraînement avec Kobe
Bryant. Mais, aussi cuisante soit la
leçon, on ne dit pas non à la vedette
du club. « Je ne vais pas te laisser
marquer un point ! Pas un seul »,
lance Kobe avant de passer de la
parole au geste. Le tout sous le
regard amusé de Phil Jackson,
comme ragaillardi après un hiatus
d’un an pour écrire ses Mémoires et
constater depuis
les plaines du
Montana la complète destruction
de la dynastie
Lakers. « Cette
coupure lui a permis de prendre du
recul et de découvrir à quel point il
voulait encore
coacher », précise son amie,
Jeanie Buss, la fille de Jerry, le propriétaire des Lakers.
Pour beaucoup, Phil Jackson est
revenu pour l’argent. 10 millions de
dollars par an pendant trois saisons
ont de quoi faire fléchir les plus entêtés. D’autres insistent sur le rôle tenu
par les beaux yeux de la fille du boss
et une liaison rendue difficile à cause
de l’éloignement. Mais, à soixante
ans, le maître zen est de retour dans
la maison Lakers. Et, pour la première fois depuis ses débuts en NBA
avec les Bulls, il prend en main une
équipe à reconstruire. À défaut de
résultats immédiats (5 v.-7 d.), sa
présence a fait revenir les stars de
Hollywood au Staples Center. Ainsi
que tous les médias d’Amérique,
intrigués et émoustillés par la réunion de Jackson et de son turbulent
élève, un Kobe Bryant apparemment
apaisé depuis la naissance de sa fille,
Natalia, mais jugé « incoachable »
par Jackson dans le dernier livre de
celui-ci, The Last Season...
Pourtant, à les voir échanger des
remarques tactiques avec une complicité presque touchante, il est difficile de croire que ces deux-là aient
jamais eu envie de régler leurs différends par presse et livre interposés.
Kobe peut désormais s’épancher
sans risque dans cette « zone
neutre » établie à sa demande, et où
toutes leurs conversations sont privées et interdites d’accès au monde
extérieur. « Cette zone de discussion
et de confidentialité entre nous
existe à la demande de Kobe, admet
Jackson. Il a toujours été très privé. »
Le sourire entendu s’abstiendra
d’autres commentaires. Les coups
bas et autres remarques perfides
sont désormais interdits. Le duo a
enterré la hache de guerre. La couverture du nouveau guide pour les
médias des Lakers donne d’ailleurs
bien le ton des retrouvailles, avec un
Kobe attentif et décidé derrière
lequel semble veiller un paternaliste
Phil Jackson. « La connexion a
toujours été là. Nous avons eu nos
disputes, admet Bryant, un jeune
homme de vingt-sept ans, lui aussi
régénéré après deux années très difficiles. Il a écrit ses Mémoires et tout
le monde s’est mis en colère à un
moment ou un autre. Mais nous nous
sommes toujours compris. Ç’a l’air
dingue, mais c’est la vérité. Le fait est
que j’ai grandi dans son système. Il
m’a enseigné les concepts que j’ai
aujourd’hui. Alors, il y a toujours eu
un lien entre nous. Et puis, j’ai
beaucoup appris. À commencer par
pardonner et à reconnaître mes
propres erreurs. J’aurais certainement pu prendre d’autres décisions,
m’ouvrir un peu plus. »
Leur relation s’est simplifiée avec le
départ de Shaquille O’Neal à Miami.
Aujourd’hui, les rôles sont clairs chez
''
Kobe (...) mérite une
chance de nettoyer son
image (...). Je me suis dit
que mon retour pourrait
corriger l’histoire
(Phil Jackson)
''
explique Jackson. Mais nous savons
au club qu’il n’est pas réaliste d’y
penser avant deux ans. »
m’entraîner les deux derniers étés et
j’ai dû me battre avec un vieux couteau rouillé. J’ai fait des dégâts, mais
je me battais surtout pour survivre. »
Privé de play-offs la saison dernière
pour la première fois de sa carrière,
Kobe est de retour. Mais il est seul.
''
Shaq, nous avions quelqu’un à qui
lancer la balle à l’intérieur. Cela nous
simplifiait bien la tâche à tous
lorsque les défenses adverses se
resserraient. Aujourd’hui, nous
explorons la vie sans Shaq... »
Une exploration nécessairement cuisante lorsque
Kwame Brown se
fait ridiculiser par
un Elton Brand et
tous les autres
intérieurs chevronnés de la
Ligue, ou que
Lamar Odom
oublie de se faire
v i o le n c e da n s
l’adversité.
« Cela m’arrive encore trop souvent,
admet l’homme à tout faire des
Lakers, mais Kobe m’aide. Il a la
mentalité d’un pitbull et si je me
relâche un peu, son activité incessante me réveille. »
Leur entente à tous deux est meil-
Je ne veux vraiment pas
shooter autant. Il est
important que d’autres
joueurs prennent leurs
responsabilités
(Kobe Bryant)
Une réalité un brin déprimante pour
un Phil Jackson irrité après la purée
de match délivrée à Memphis, jusqu’à qualifier l’effort de ses troupes
de « pathétique », soulignant avec
force combien les Lakers ont changé
depuis le départ de O’Neal : « Avec
''
Abdul-Jabbar croit en Turiaf
DANS L’AGITATION d’un début de saison chargé
d’incertitudes, l’opération du cœur du néo-Laker, le
Français Ronny Turiaf, a ému avant de disparaître
progressivement des nouvelles locales. Sa rééducation à Spokane, au sein de son ancienne université de
Gonzaga, se passe bien. Très bien même, puisque
Turiaf a récemment disputé un scrimmage (match
d’entraînement à thèmes techniques) avec son
ancienne équipe, deux mois et demi seulement après
son opération. La nouvelle a surpris les Lakers, même
si « Ronny est notre choix de draft. Il n’est pas sous
contrat avec nous du fait des circonstances, mais
nous gardons un contact constant », précise toutefois Mitch Kupchak, le manager du club.
Retenu au deuxième tour de la dernière draft (37e
position), Turiaf avait même signé un contrat garanti
de deux ans avec les Lakers – preuve s’il en est de
l’intérêt du club – avant la découverte d’une malformation de l’aorte à même de mettre sa vie en péril. Et
les Lakers ne se sont pas contentés de couvrir les frais
opératoires. L’ancienne légende des Lakers, Kareem
Abdul-Jabbar, aujourd’hui assistant spécial attaché
au développement des intérieurs, voit toujours en
Ronny une des options du club dans un avenir proche.
« Il va avoir l’opportunité de rejouer. Les docteurs lui
ont donné le feu vert. Cela prendra du temps, mais s’il
décide de tenter sa chance, il doit y aller à fond,
explique-t-il dans un sabir franco-anglais (« Je suis
moi aussi des Antilles »). Je l’ai vu s’entraîner ici, j’ai
aussi commenté plusieurs de ses matches à Gonzaga,
il a beaucoup de talent. » Phil Jackson ne pense pas
autrement. Et s’il ne le dit pas, l’entraîneur des Lakers
ne cracherait pas sur les 2,09 m de muscles bondissants de Turiaf, vu la faiblesse du jeu intérieur de son
équipe : « On espère qu’il reviendra avec 100 % de
ses moyens. Il s’entraîne avec Gonzaga et va les
suivre à Hawaii pour le Maui Classic Invitational et
continuer sa rééducation. Mitch Kupchak va s’y
rendre et ils vont pouvoir faire le point. Ronny va
obtenir son diplôme courant décembre et on espère
qu’il pourra ensuite nous rejoindre pour travailler
avec notre staff. Et il devra probablement passer un
contrôle médical avant de nous montrer ce qu’il peut
faire. »
À Turiaf d’écrire la suite de son histoire. – O. Ph.
leure cette saison. Plus saine. Là aussi, les rôles sont entendus. Kobe a
gagné en maturité et Lamar en assurance. Seulement, si Chris Mihm et
Smush Parker ont quelques arguments sympathiques à offrir, le banc
n’a pour seule utilité que de reposer
les fessiers de joueurs sans autre rôle
que de faire le nombre.
Le chantier est énorme, mais
l’entente sacrée entre Jackson et
Bryant semble avoir apaisé tout le
monde au sein du club. « Cette
équipe se repose encore trop sur
moi, admettait Kobe au soir de la
défaite contre les Clippers, mais tout
le monde travaille sans relâche.
Nous essayons tous de nous retrouver à la même page. Certains ont
besoin d’apprendre les systèmes et
de se trouver en attaque, mais cela
va venir. On va gagner notre part de
matches, je le sais. Et c’est tout ce
que je peux demander pour
l’heure. »
Une patience tout aussi notable chez
l’entraîneur, avec les plus longs
entraînements jamais enregistrés
aux Lakers dans l’ère Jackson.
Remonter la pente prendra du
temps. Les deux plus grands acteurs
des Lakers le savent bien. Et
Los Angeles, désormais bercé par les
exploits des Clippers, accepte doucement cette idée.
L’époque est à la reconstruction.
Même les murs de l’hôtel Figueroa
qui font face au Staples Center ne
sont plus un hymne grandiloquent
aux Lakers, mais bien une publicité
géante pour la NFL. Contrainte ou
pas, l’union de Phil et Kobe est le seul
espoir des Lakers à ce jour.
OLIVIER PHEULPIN
LA SÉLECTION DE « L’ÉQUIPE »
MAGAZINE
CANOË-KAYAK
BADMINTON
Eurosport 2 60 min
Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe D.
Grasshopper Zurich (SUI) - Dniepropetrovsk (UKR).
FOOTBALL
FOOTBALL
Eurosport 15 min
FOOTBALL
17.45
JOUR DE SPORT
Coupe de la Ligue anglaise. 4 e tour.
Manchester United - West Bromwich Albion.
Eurosport 120 min
Voir article.
LE MAGAZINE OLYMPIQUE
19.15
Motors TV 55 min
Rediff. demain à 11 h
Euroligue H. 1 re phase. 5 e journée. Groupe A.
Strasbourg - F. Bologne (ITA).
TV 5. 1 heure. Mag. Reflets Sud. 60’.
TV 5 60 min
BASKET
20.10
TPS Foot 120 min
04.00
NBA.
Seattle Supersonics - Charlotte Bobcats.
20.30
À voir.
NBA + 120 min
Rediff. demain à 7 h 30
ZAP
Intéressant.
20.30
Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe C.
Sampdoria Gênes (ITA) - Hertha Berlin (ALL).
BASKET
Terre de ballon
01.00
« Reflets Sud »
Voir article.
ZDF 135 min
20.30
Sport + 105 min
Rediff. demain à 7 h 30
À ne pas rater.
Les cases vertes
correspondent aux
retransmissions
en direct.
Ce soir 18: 30
INFORMATION
> LA GRANDE ÉDITION
Émilie Le Pennec et Yann Cucherat sur le plateau d’Olivier Ménard
> GYMNASTIQUE ARTISTIQUE
PAGE 12
les gouvernements ont compris qu’en
brillant sur les terrains de sport ils
seraient bien plus considérés.
Le CIO, le 10 novembre dernier, s’était
penché sur tous ces cas en invitant
divers intervenants, économistes, universitaires, etc. Nombre d’entre eux
s’expriment ici sur ce sujet d’actualité
quand on sait qu’en 2004, à Athènes,
210 athlètes (contre 150 aux JO 2000)
ne représentaient pas leur première
nationalité. Mais tous les cas sont différents. Si 10 % de sa délégation était
constituée de sportifs devenus français,
ce n’est évidemment pas l’attitude de la
France par exemple qui inquiète le CIO.
Eurosport 60 min
Rediff. demain à 14 h
MAGAZINE
EN PRÉAMBULE, les propos d’un
skieur autrichien (Schifferer) : « Si je ne
suis pas sélectionné dans l’équipe de
mon pays pour disputer les Jeux de
Turin, j’ai la possibilité de changer de
nationalité. » Le thème du nouveau
Magazine olympique est donné : ces
athlètes qui changent de nationalité
pour aller aux Jeux. Mais, attention, s’il
y a ceux qui souhaitent un autre passeport juste pour participer à la fête du
sport, il y a aussi ceux qui ont changé de
nationalité pour pouvoir vivre de leur
sport et évidemment s’entraîner dans
les meilleures conditions ; et encore
ceux recrutés par de petits pays, dont
Eurosport 30 min
00.15
Coupe de l’UEFA.
Phase de poules. 4 e journée.
20.00
Championnat d’Angleterre. 17 e journée. Match décalé.
Sunderland-Liverpool.
FOOTBALL
23.30
FOOTBALL
19.45
France 3 10 min
FOOTBALL
Canal + Sport 100 min
Rediff. demain à 7 h
Trophée Andros.
Présentation de la saison.
TOUT LE SPORT
Rediff. demain à 14 h
22.50
Rediff. à 0 h 30
Canal + Sport 70 min
AUTOMOBILE
Sport + 105 min
FOOTBALL
Sport + 90 min
Championnat de France D 1 H. 11 e journée.
Dunkerque-Montpellier.
22.15
Coupe d’Italie. 8 e de finale aller.
Atalanta Bergame - Udinese.
19.00
Ligue des champions F. 4 e journée. Poule A.
Las Palmas (ESP) - Cannes.
HANDBALL
21.15
Rediff. demain à 9 h
Canal + 35 min
VOLLEY-BALL
Rediff. demain à 15 h
Canal + Sport 115 min
Sport + 90 min
Passeport pour les Jeux
EUROSPORT. 23 h 30. Le Magazine olympique. 30’.
Eurosport 2 120 min
20.55
HANDBALL : LE MAG
16.00
DSF 115 min
20.45
Coupe d’Italie. 8 e de finale aller.
Parme - Inter Milan.
Sport + 30 min
Open de Chine.
À Guangzhou.
PLAYGROUND
Coupe de l’UEFA. 4 e journée. Groupe A. CSKA Sofia (BUL) V. Stavanger (NOR) ; Slavia Prague (RTC) - Monaco.
15.30
« Seamaster Sailing »
20.45
Canal + 95 min
15.00
Championnats du monde.
MAGAZINE
FOOTBALL
10.50
NBA Time.
Avec San Antonio Spurs - Los Angeles Lakers.
En fait, celui-ci est préoccupé par les
changements de nationalité qui ne sont
« pas dus aux circonstances de la vie »
et par « certains petits pays aux gros
moyens financiers pillant la richesse
sportive de nations pauvres ». Denis
Oswald, membre du CIO, se veut néanmoins confiant pour l’avenir car « un
pays ne peut vibrer pour une équipe de
mercenaires, ni s’identifier à celle-ci ».
N’oublie-t-il pas que des villes vibrent
pour des clubs de mercenaires ?
BERNARD DOLET
L’ÉQUIPE TV
6. Édition du matin. 10. Édition de la journée. 11. Question de sport. 18.30 La
Grande Édition. 19. Un jour avec…
Vincent Vittoz. 22.30 Édition de la nuit.
ARTISAN DU SUCCÈS ARTÉSIEN face au PSG dimanche, le Lensois Aruna Dindane a les honneurs de Reflets Sud. Réalisé quand il évoluait à Anderlecht, ce
reportage revient sur le parcours de l’attaquant ivoirien. Après avoir vaincu les
réticences de son père, Dindane a fait ses gammes à Abidjan, dans l’académie de
Jean-Marc Guillou, où il a appris « le plaisir du foot ». Avant de s’envoler pour la
Belgique et de se confronter au « stress de la compétition ». La pression n’a pas
émoussé son talent : en Jupiler League, il a inscrit 50 buts en 132 matches, glané
deux titres de champion (2001 et 2004), un Soulier d’Or (2004) et un Soulier
d’Ébène (2003) qui récompense le meilleur Africain du Championnat. Riche de ce
bagage, il explique avoir posé ses valises à Lens pour « franchir un palier ».
Parmi les autres sujets, on découvrira des Lionnes Indomptables peinant à s’accrocher à la crinière de la sélection masculine du Cameroun. La faute aux préjugés
sexistes. Le dernier reportage montre les difficultés du Bafudji FC au Burkina Faso.
L’unique club de la province reculée de Gaoua affilié à la Fédération peine à attirer
les sponsors. Si 1 500 permettraient aux joueurs d’être chaussés convenablement, ils en sont réduits à se disputer, en sandalettes sur de la terre battue,
quelques poussières de gloire. – J. L.
INFOSPORT
6. La Matinale Sport. 10. Le Journal en
continu avec les Live d’Infosport. 18. La
Grande Heure.
LE COIN DES RADIOS
Toute la journée. France Info. À 8 et à 38
de chaque heure, chronique sportive.
6.40 et 7.40 France Inter. 6.45 RTL. Le
Journal des Sports. 7.40 Europe 1. Sports.
16. RMC. DKP. 18. Sud Radio. Rugby
& Compagnie. 18. RMC. Luis Attaque.
18.52 RTL Mégasport. 19.30 RMC.
Global Sport. 19.55 Europe 1. Europe
Sport. 20. RTL. RTL Foot. Coupe de l’UEFA.
Slavia Prague (RTC) - Monaco. 20. RMC
Intégrale Sports. Euroligue. Strasbourg
- F. Bologne. Coupe de l’UEFA. Slavia
Prague (RTC) - Monaco.
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
Un Kobe super-scoreur est cependant nécessaire pour voir les Lakers
avoir la moindre chance de gagner
cette saison. Même si la star est loin
de se satisfaire de ce bombardement
en solitaire, preuve s’il en est de sa
maturité nouvelle. « Je ne veux vraiment pas shooter autant, avouait-il
après la défaite contre les Bulls et un
11-1 des visiteurs pour clore la rencontre. Il est important que d’autres
joueurs prennent leurs responsabilités et contribuent vraiment en
attaque. » Seul contre le reste du
monde, avec déjà presque quarante-
pion des concours à trois points, et
autre ancien des Bulls, n’est pas très
loin. Seule manque l’expérience du
grand Chicago. Pour l’heure, la jeune
équipe a du mal à ingérer toutes les
subtilités d’une attaque qui a certains soirs des relents de Triangle des
Bermudes.
« Les défenses s’empilent sur Kobe
et son adresse est en baisse (43,8 %
aux tirs). En conséquence, avec les
néophytes que nous avons actuellement sur le terrain, il devient difficile
d’être constant en attaque », admet
Jackson.
Même avec Kobe en relais de Phil sur
le terrain, l’apprentissage prendra
du temps. « C’est un processus qu’ils
vont devoir comprendre d’euxmêmes, souligne un Bryant désormais utilisé dans un rôle d’ailier pour
lui éviter de s’épuiser en menant le
jeu. Je veux nous voir jouer un basket
de précision à grande vitesse. Je vais
tout faire pour. Je n’ai pas pu
Bleu
Un calendrier à même de faire sourire les plus optimistes après une
série de cinq matches entamée par
une pénible victoire sur les Knicks
(97-92) et terminée par une défaite
face à New Jersey (102-96) pour un
bilan de trois revers et de deux victoires au sein duquel Bryant a évolué
dans une fourchette de 34 à
46 points. L’actuel meilleur marqueur du Championnat (34,2 points)
a pris 35,2 % des tirs de son équipe
depuis le début de saison et plus de
40 % sur ses cinq derniers matches !
Cette goinfrerie ne semblait guère
poser de problèmes à Phil Jackson,
prompt à souligner le nombre réduit
de tirs à trois points pris par sa star
(10/33) depuis le début de la saison :
« C’est bien la preuve qu’il joue sous
contrôle. C’est le Kobe Bryant que
nous voulons sur le terrain. » L’argument tiendra-t-il longtemps si les
défaites continuent ?
deux minutes par match à s’infuser
tous les soirs…
Toute ressemblance avec des événements qui ont déjà eu lieu est fortuite
ou involontaire. Inutile pourtant
d’être historien pour comprendre
qu’il y a du Bulls dans ces Lakers
2005 où Kobe Bryant, Lamar Odom
et Chris Mihm peuvent être comparés au trio Michael Jordan, Scottie
Pippen, Luc Longley. Le tout étant
chapeauté par Phil Jackson, apôtre
résolu de l’attaque en triangle. La
star, son omnipotent lieutenant et
une rotation intérieure en forme de
point d’interrogation. Dix ans plus
tard, la photocopie est troublante.
« Ce qu’on fait est très similaire à ce
que fait ce genre d’équipe, admet
Jackson dans un sourire forcé. Mais
l’histoire ne se répète pas. »
Même Tex Winter, l’architecte de
cette fameuse attaque en triangle,
traîne toujours dans les couloirs, à
une allure presque pénible pour les
yeux. Craig Hodges, l’ancien cham-
Jaune
Rouge
Jaune
TÉLÉVISION
Dire que Phil Jackson et Kobe Bryant (8) envisagent de passer leurs futures vacances ensemble serait très exagéré. Il reste que les deux ennemis d’hier, qui se saluent ici,
ont mis un « poing » final à leur discorde.
(Photo Robert Beck/SI/Presse Sports)
Noir
Bleu
Noir
les Lakers. La tempête s’est dissipée... et les chances de continuer sur
la lancée des trois titres consécutifs
(2000, 2001, 2002) sont parties avec
elle. « Pas mal de gens n’attendent
qu’une chose, voir l’équipe imploser.
Mais je pense que nous nous nourrissons tous deux de cette énergie
négative », reprend Kobe.
Phil Jackson connaît bien la démangeaison pour l’avoir vécue avec les
Bulls. Kobe Bryant partage le même
sentiment après avoir traversé son
procès pour viol et la vindicte populaire pour avoir détruit la dynastie
Lakers. « La réputation de Kobe en a
souffert, admet son entraîneur. Il a
été accusé d’avoir orchestré le
départ de O’Neal. Il est devenu le
coupable aux yeux de tous alors que
cela n’était pas le cas. Je suis parti,
Shaq est parti et Kobe est passé pour
le survivant. Cela n’était pas prévu
ainsi et cela n’était certainement pas
sa volonté. Lui ne veut qu’une chose :
gagner. Kobe est un grand joueur. Il
respecte le jeu et il est un compétiteur acharné. Il mérite une chance de
nettoyer son image et de relancer sa
carrière. Je me suis dit que mon
retour pourrait corriger l’histoire. »
Phil Jackson en sauveur de Kobe
Bryant. L’histoire a parfois de ces
raccourcis savoureux... Une ironie
repoussée par Magic Johnson,
légende vivante du club et actionnaire minoritaire des Lakers : « Ils
veulent prouver quelque chose. Tous
deux sont à un moment de leur vie où
ils ont besoin l’un de l’autre. »
Un point de vue que ne réfute pas
Bryant, tiraillé entre son rôle de leader et bientôt d’ancien, le besoin
existentiel de retrouver les play-offs
et son entente avec son détracteur
d’hier. Jackson a, quant à lui, en vue
ce dixième titre NBA en tant
qu’entraîneur pour lui permettre de
battre finalement le légendaire Red
Auerbach, le méchant homme au
cigare des Boston Celtics qui ne
manque jamais une occasion de
l’égratigner. Un objectif qui devra
attendre. « Des gens me demandent
de ramener le titre dès maintenant,
13
BASKET EUROLIGUE HOMMES (5 journée)
e
Bleu
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STRASBOURG - F. BOLOGNE
« On n’assume pas »
GROUPE A
AUJOURD’HUI
CRAWFORD PALMER, le cocapitaine de la SIG, admet que le champion de France n’est pas à la hauteur de son statut.
LE MATCH
Strasbourg grimace. Auteur d’un premier tiers de Pro A médiocre
(6 victoires - 6 défaites), surpris récemment à deux reprises à domicile
(Paris et Cholet), le champion de France n’est pas au niveau attendu.
Le cocapitaine Crawford Palmer (trente-cinq ans), médaillé olympiqueavec l’équipe de France en 2000, stigmatise l’inconstance d’une
équipe qui a du mal à enchaîner l’Euroligue et le Championnat. Et qui
risque de souffrir encore, ce soir face à la Fortitudo Bologne.
« POURQUOI STRASBOURG
peine-t-il tant en Pro A ?
– On manque de gnac, notamment
dans les fins de match qui nous sont
souvent fatales. Il y a dix bons joueurs
mais on n’a pas encore trouvé la formule pour que tout le monde
s’exprime à son niveau. Chacun y travaille. La saison est longue. La
Semaine des As est une borne, mais si
on continue comme ça, on n’y arrivera
pas. Il va falloir faire des séries, gagner
des matches en Championnat, comme
ce week-end à Hyères, qu’on n’a pas
battus là-bas depuis deux ans.
– Votre statut de champion estil lourd à porter ?
– On est attendus partout. Tout le
monde veut taper le champion de
France, c’est sûr, mais ça, on le savait.
Il est toujours plus dur de répéter une
grande saison. L’adversaire joue sans
pression. Et, pour le moment, on
n’assume pas notre statut. Il nous
manque quelque chose, on cherche…
« Accepter
la concurrence »
STRASBOURG : 4 Wesson (2 m,
USA) ; 7 R. Greer (1,95 m, DOM) ;
8 J. Greer (1,95 m, DOM) ; 9 Jeanneau
(1,85 m) ; 12 McCord (1,98 m, USAANG) ; 14 Palmer (2,07 m) ; 20 Young
(1,85 m, USA) ; 23 Jackson (1,90 m) ;
31 Giffa (1,95 m) ; 33 Starosta
(2,15 m, RTC). Entraîneur : E. Girard.
F. BOLOGNE : 4 Rombaldoni
(1,92 m) ; 6 Mancinelli (2,02 m) ;
7 Becirovic (1,95 m, SLO) ; 11 Bagaric
(2,16 m, CRO) ; 12 N. Green (1,95 m,
USA) ; 14 Ress (2,08 m) ; 15 E. Lorbek
(2,07 m, SLV) ; 17 Bruttini (2 m) ;
20 Kommatos (2,02 m, GRE) ;
22 K. Garris (1,89, USA) ; 23 Belinelli
(1,95 m) ; 35 T. Watson (2,03m, USA).
Entraîneur : J. Repesa.
Gruda, le diamant brut
Valenciennes en danger
À dix-huit ans, la jeune intérieure de Valenciennes a déjà tout d’une grande.
VOYAGES, MUSIQUE, SORTIES, un bac commerce,
peut-être une licence d’espagnol : c’est une jeune fille
comme les autres. Sauf qu’elle a tout d’une future grande
d’Europe. Il faut dire qu’à dix-huit ans, Sandrine Gruda
(1,92 m) est déjà la meilleure marqueuse (15 pts) et rebondeuse (6,4 prises) de Valenciennes en Euroligue. Pourtant,
quand on ose la comparer à Ann Wauters, elle se prend la
tête entre les mains, lâche : « Oh, la, la, je n’en suis pas
encore là. C’est peut-être flatteur mais il faut rester réaliste. » Le parallèle, pourtant, Laurent Buffard l’effectue
lui-même. « Dans sa carrière, Ann Wauters a franchi les
paliers progressivement. Gruda, elle, c’est un diamant à
l’état brut. Elle a le talent, le physique pour s’imposer en
Europe, elle a tout. » Et le coach nordiste ne craint pas
d’offrir un rôle majeur à sa jeune joueuse : trente-deux
minutes de jeu en moyenne sur les cinq matches d’Euroligue ! « Elle apprend vite », confie-t-il, épaté. Médaillée
de bronze à l’Euro juniors, Sandrine Gruda, arrivée dans le
Nord avec sa camarade de promotion Jennifer Digbeu,
correspond à la nouvelle philosophie de Valenciennes : un
projet sur trois ans, la reconstruction d’un groupe, une
confiance accordée à de jeunes joueuses. L’objectif ?
Retrouver le toit de l’Europe. Quand on lui demande ses
ambitions pour la saison, Gruda est comme dans son jeu,
déliée, puissante : « Il y a deux objectifs, être champion de
France, et se qualifier pour le Final Four. »
La fille d’Ulysse
Du haut de sa jeunesse, elle s’avoue tout de même un peu
surprise de ce qui lui arrive. « Passer de la Nationale 1 à
l’Euroligue, ce n’est tout de même pas rien. Tout est multiplié par dix. Les matches, les entraînements, le volume de
travail, l’intensité des rencontres. Laurent Buffard me fait
beaucoup travailler les duels. » Pour ses débuts européens le 26 octobre dernier devant Moscou, Sandrine Gruda commença, légitimement, par quelques ballons
bafouillés. Depuis, l’intérieure valenciennoise ne cesse de
monter en régime. Laurent Buffard, de son côté, sait bien
que son parcours ne sera pas toujours un long fleuve tranquille. « Elle sera attendue partout, elle subira des
trappes, des traitements spéciaux. Elle doit encore progresser au rebond et en défense. Surtout, il ne faut pas en
faire une star trop vite, il faut rester humble, et moi je suis
garant de ça. » La jeune fille a un rêve secret : « Faire un
jour les JO. » Un message, aussi, à faire passer. « Ma
famille est très importante pour moi dans ce que je vis
actuellement. » Son père Ulysse, l’ancien pivot international d’Avignon (6 sélections en 1980), travaille aujourd’hui
au service technique de Fort-de-France. Il était en première ligne au stade Dillon lors de la venue de Jacques
Chirac après la catastrophe aérienne qui endeuilla la Martinique. Il l’était encore pour la venue de l’équipe de
France contre le Costa-Rica. Quant à Sandrine, si l’Europe
devient son terrain de jeu, une part de son jardin intime est
restée là-bas, en Martinique, du côté de Trinité, de SaintJoseph et de son équipe, les Golden Lions.
HERVÉ LEROY
MONDEVILLE AURA une belle partie à jouer face aux filles de
Prague, lanterne rouge et seule équipe du groupe A sans aucune
victoire. Bourges enchaîne son troisième déplacement consécutif,
après Sopron et Brno. À Gdynia, qui semble accuser le coup depuis
le retrait de Malgo Dydek, les Polonaises ont déjà perdu deux
matches à domicile, et leur défense concède 77 points par match.
En revanche, l’USVO sera en danger face au Dynamo Moscou, meilleure défense d’Euroligue (57 pts concédés) et toujours invaincu à
domicile. – (Avec nos correspondants)
GROUPE A. – AUJOURD’HUI : Mondeville-Prague (RTC) (20 heures).
DEMAIN : Pécs (HON) - Valence (ESP) ; Namur (BEL) - Samara (RUS).
Classement : 1. Pécs, 10 pts ; 2. Samara, 9 ; 3. Mondeville, 8 ; 4. Valence, 7 ;
5.Namur, 6 ; 6. Prague, 5.
GROUPE B. – AUJOURD’HUI : Sopron (HON) - Brno (RTC) ; Schio (ITA) Ekaterinbourg (RUS). DEMAIN : Gdynia (POL) - Bourges (17 h 30).
Classement : 1. Brno, 10 pts ; 2. Bourges, Ekaterinbourg, 8 ; 4. Sopron, Gdynia,
7 ; 8. Schio, 5.
GROUPE C. – AUJOURD’HUI : Kosice (SLQ) - Vilnius ; Dynamo Moscou
(RUS) - Valenciennes (18 heures). DEMAIN : Naples (ITA) - Cracovie (POL).
Classement : 1. Valenciennes, Vilnius, Dynamo Moscou, 9 pts ; 4. Naples, 7 ; 5.
Cracovie, 6. Kosice, 5.
Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour les huitièmes de finale.
c.
—
283
316
264
301
310
290
306
336
P.
—
0
2
2
2
2
2
3
3
p.
—
305
305
300
344
291
273
262
295
c.
—
292
293
295
315
291
280
289
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P.
—
0
0
2
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2
3
3
4
p.
—
337
302
307
292
278
242
268
241
c.
—
288
248
284
292
292
282
277
304
GROUPE B
AUJOURD’HUI
Olympiakos (GRE) - Sopot (POL)
EP Istanbul (TUR) - Vilnius (LIT)
DEMAIN
M. Tel-Aviv (ISR) - Milan (ITA)
Barcelone (ESP) - C. Zagreb (CRO)
PROCHAINE JOURNÉE. – JEUDI
8 DÉCEMBRE : M. Tel-Aviv - Vilnius,
Sopot - EP Istanbul, C. Zagreb - Olympiakos, Milan-Barcelone.
Classement
Pts J. G.
— — —
1. EP Istanbul .......... 8 4 4
2. Barcelone ............. 6 4 2
Sopot ...................... 6 4 2
Tel-Aviv .................. 6 4 2
Vilnius .................... 6 4 2
Zagreb .................... 6 4 2
7. Milan ...................... 5 4 1
Olympiakos ........... 5 4 1
GROUPE C
AUJOURD’HUI
CSKA Moscou (RUS) - Real Madrid (ESP)
DEMAIN
P. Belgrade (SEM) - Ü. Istanbul (TUR)
Sienne (ITA) - Pau Orthez
(20 h 30, en différé sur Sport + à 22 h 45)
Malaga (ESP) - Panathinaïkos (GRE)
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 7 DÉCEMBRE : P. Belgrade - Malaga, Pau-Orthez - Panathinaïkos,
Ü.Istanbul - CSKA Moscou. JEUDI 8 :
Real Madrid - Sienne.
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Panathinaïkos ...... 8 4 4
R. Madrid ............. 8 4 4
3. CSKA Moscou ...... 6 4 2
Malaga .................. 6 4 2
Sienne .................... 6 4 2
6. Pau-Orthez ........ 5 4 1
Ü. Istanbul ............ 5 4 1
8. P. Belgrade .......... 4 4 0
Les cinq premiers de chaque poule et le meilleur sixième qualifiés pour le Top 16.
COUPE ULEB (4e journée)
GROUPE B. – HIER : ASVEL - Panionios (GRE), 83-61 ; Wloclawek (POL) - Reggio Emilia
(ITA), 79-85 a.p. ; Amsterdam (HOL) - Vrsac (SEM), 80-75.
Classement : 1. Vrsac, Amsterdam et Reggio Emilia, 7 pts ; 4. ASVEL, 6 ; 5. Panionios, 5 ;
6. Wloclawek, 4.
GROUPE D. – HIER : Dynamo Moscou (RUS) - Hapoël Jérusalem (ISR), 86-68 ; Le Mans Francfort (ALL), 88-66 ; ER Belgrade (SEM) - Rome (ITA), 89-72.
Classement : 1. Dynamo Moscou, 8 pts ; 2. ER Belgrade, 7 ; 3. Le Mans et Hapoël Jérusalem,
6 ; 5. Rome, 5 ; 6. Francfort, 4.
ASVEL - PANIONIOS : 83-61 (30-13 ; 19-15 ; 19-17 ; 15-16)
ASVEL : Dioumassi (12), Gaines (21), Mrazek (18), T. Ruzic, Sangaré (2), Paulding (11), A. Sy
(16), Masingue (3). Entraîneur : C. Bergeaud.
PANIONIOS : Kekelis (16), Petropoulos, Vasilopoulos, Perperoglou (3), Angelopoulos (6), Iliadis
(3), Ekonomou (10), Mavroedis, Marmarinos (6), Harvey (17). Entraîneur : M. Ioannou.
LE MANS - FRANCFORT : 88-66 (12-19 ; 22-16 ; 26-19 ; 28-12)
LE MANS : Gregory (15), A. Koffi (12), Bokolo (9), Guice (13), E. Campbell (2), Amagou, J. Ruzic
(13), Besök (24). Entraîneur : V. Collet.
FRANCFORT : Franklin (2), Sljivancanin (4), Roller (24), Milisa (10), Ma. Badiane (10), Kruel (4),
A. King, M’Bemba, Ferguson (12). Entraîneur : I. Sunara.
Les quatre premiers de chaque groupe qualifiés pour les huitièmes de finale.
EUROCOUPE HOMMES (1er tour, 6e et dernière journée)
Nancy éliminé
GROUPE A. – HIER : Cholet - Mariupol (UKR), 87-78 ; Dynamo Saint-Pétersbourg (RUS) Ploiesti (ROU), 77-63. Classement : 1. Saint-Pétersbourg, 12 pts ; 2. Mariupol, 9 ; 3. Cholet, 8 ;
4. Ploiesti, 7.
GROUPE C. – HIER : Mons-Hainaut - Nancy, 93-77 ; Cantu-Siauliai, 81-70. Classement :
1. Mons-Hainaut, 10 pts ; 2. Cantu (+ 6), 9 ; 3. Siauliai (– 6), 9 ; 4. Nancy, 8.
GROUPE H. – HIER : Badalone (ESP) - Gravelines, 72-59 ; Dynamo Région Moscou (RUS) Galyl Elion (ISR), 99-82. Classement : 1. Badalone, 11 pts ; 2. Dynamo Région Moscou, 10 ;
3. Galil Elyon, 8 ; 4. Gravelines, 7.
CHOLET - MARIUPOL : 87-78 (29-18 ; 22-16 ; 15-29 ; 21-15)
CHOLET : Mipoka, Ball (24), Essart, Bardet (12), Gautier (19), Ferchaud (3), Bilba (7), Marquis
(11), L. Wilson (1), Bendriss (10).
MARIUPOL : El-Amin (7), Rayevskyy (4), Beric (11), Botichev (4), Skutyelnik (9), Long (18), Bajramovic (4), Lishchuk (5), Lubin (2), Kazlauskas (14).
MONS-HAINAUT - NANCY : 93-77 (28-20 ; 19-24 ; 30-23 ; 16-10)
MONS-HAINAUT : Major (8), I. Milicic (3), Desaever (7), Houston (19), Evans (18), Obradovic
(13), Marnegrave (3), D. Markovic (6), Potter (8), C. Young (8).
NANCY : Hoover (6), Green (10), Kasperzec (2), Zianveni (11), M. Badiane (17), Berry (18), Salmon (4), Hayes (9).
BADALONE - GRAVELINES : 72-59 (24-14 ; 9-13 ; 22-16 ; 17-16)
BADALONE : Huertas (3), Rudy (15), Barton (14), Anagonye (5), Archibald (6), E. Bennett (2),
Mumbru (7), J. Young (2), P. Vazquez (8), Betts (5), Flis (2), Rubio (3).
GRAVELINES : Kerckhof (3), Adomaïtis (12), Akono (10), K. Johnson (11), Dubos (7), A. Owens
(10), Kuzminskas (6), Dubiez, Martinello.
Les deux premiers de chaque groupe en deuxième phase (quatre poules de quatre, du
13 décembre 2005 au 31 janvier 2006).
PRO B (11e journée)
HIER
Besançon - Vichy ............. 95-80
Mulhouse - Charleville ... 69-76
Évreux - Angers .............. 87-72
Levallois - Golbey-Ép. ..... 91-67
Antibes - Nantes ............. 94-86
Boulazac - Nanterre ........ 83-78
Saint-Quentin - Châlons 63-54
Orléans - Aix-Maur. ........ 83-65
St-Étienne -Quimper 72-74 a.p.
PROCHAINE JOURNÉE. – VENDREDI 2 DÉCEMBRE, À
20 HEURES : Aix Maurienne - SaintÉtienne ; Angers - Saint-Quentin ;
Golbey-Épinal - Orléans.
SAMEDI 3, À 20 HEURES : Vichy Évreux ; Châlons - A ntibes ;
Boulazac - Mulhouse ; Charleville Levallois ; Quimper - Besançon ;
Nanterre - Nantes.
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Besançon ................ 19 11 8
Boulazac .................. 19 11 8
Orléans .................... 19 11 8
Quimper ................... 19 11 8
5. Châlons .................... 18 11 7
Évreux ...................... 18 11 7
7. Angers ..................... 17 11 6
Saint-Quentin ........ 17 11 6
Vichy ......................... 17 11 6
10. Aix-Maurienne ....... 16 11 5
Levallois ................... 16 11 5
Nantes ...................... 16 11 5
13. Charleville ............... 15 11 4
Golbey-Épinal ........ 15 11 4
Mulhouse ................. 15 11 4
Nanterre .................. 15 11 4
17. Antibes ..................... 13 11 2
Saint-Étienne ......... 13 11 2
P.
—
3
3
3
3
4
4
5
5
5
6
6
6
7
7
7
7
9
9
p.
—
845
843
806
867
747
850
827
775
864
820
817
876
797
849
820
849
837
763
c.
—
798
830
775
826
711
800
831
737
827
855
837
890
807
900
845
879
922
782
Le premier de la saison régulière de Pro B et le champion de Pro B (ou le
deuxième de la saison régulière s’il y a cumul) montent en Pro A. Les deux
derniers sont relégués en Nationale 1.
BESANÇON - VICHY : 95-80
(28-15 ; 24-13 ; 30-24 ; 13-28)
BESANÇON : Banks (27), Hoard (19), Hoff
(9), Ford (14), Éléléara (5) ; puis Patiejunas
(12), R. N’Kembé (2), Müller (2), Coulanges
(2), Gradit (3). Entraîneur : G. Castano.
VICHY : Pluvy (9), Cazalon (2), Julians (10),
Asceric (2), Mason (16) ; puis Bourgeois (2),
Nadeau (6), Lollia (7), R. moss (6), Knight
(20). Entraîneur : J.-L. Borg.
LEVALLOIS - GOLBEY-ÉPINAL : 91-67
(27-22 ; 24-13 ; 26-16 ; 14-16)
LEVALLOIS : Fergerson (15), Sylla (6), Burrell (29), Vespasien, Markovic (13) ; puis Dramé, Dieng (22), Sidibé (2), Soumahoro (2),
Henderson, Kessely (2). Entraîneur : S. Lautié.
GOLBEY-ÉPINAL : Gardner (8), Tailleman
(21), Stokes (7), Kere (3), Gouez (11) ; puis
Seltzer, Dioum (6), Cransac (6), Sani (5),
M. Diaw. Entraîneur : P. Maucourant.
SAINT-QUENTIN - CHÂLONS : 63-54
(14-12 ; 18-12 ; 11-16 ; 20-14)
SAINT-QUENTIN : Joldersma (10), Grétouce
(6), Wooten (21), Simmons (10), Crowder
(6) ; puis Cologer (7), R. Tillon (3), Moulin.
Entraîneur : O. Hirsch.
CHÂLONS : K. Sefolosha (8), Ouattara (7),
Richmond (8), Tchicamboud (8), Diakité (4) ;
puis Picardo, Landu (3), Galette (3), Chery
(5), Dia (8). Entraîneur : F. Péronnet.
MULHOUSE - CHARLEVILLE : 69-76
(22-21 ; 21-14 ; 18-18 ; 8-23)
MULHOUSE : Malet (8), St. Ross (21),
G. Owens (8), Bronchard (7), K. Morlende
(2) ; puis Bouvier (9), M’Bodji, A.D. Smith (6),
V. Mendy (8). Entraîneur : C. Auffray.
CHARLEVILLE : Davidson (20), Thioune (19),
W. Bernard (20), C. Fournier (1), Correa (8) ;
puis T. Pons, Yatzkan, Condouant (8). Entraîneur : M. Gonsalves.
ANTIBES - NANTES : 94-86
(20-34 ; 23-22 ; 23-16 ; 28-14)
ANTIBES : Swift (26), T. Williams (18), Keïta
(10), Bengaber (19), Kresta (8) ; puis Kissourine (2), Chérasse (2), Dahbi (6), Recoura (3).
Entraîneur : S. Ostrowski.
NANTES : Boyd (13), Stockman (24), Charles
(9), Dessart (2), Cilly (5) ; puis Kosmalski
(20), Sylvain (5), Huljev (3), Boutry (5).
Entraîneur : A. Michon.
ORLÉANS - AIX-MAURIENNE : 83-65
(25-17 ; 21-16 ; 19-13 ; 18-19)
ORLÉANS : Fellah (4), L. Bernard (4), Dewar
(14), Humbert (4), McFarlan (26) ; puis Bah,
Blot (11), W. Aka (2), M. Kanté (12), Da Silva
(6). Entraîneur : P. Hervé.
AIX-MAURIENNE : Doubal (5), S. Darnauzan
(16), Tape, Stanford (6), McClark (20) ; puis
Nélaton, Vaccarin (1), Gaillou (11), Kaczmarow (4), Baikoua (2). Entraîneur : P. Ruivet.
ÉVREUX - ANGERS : 87-72
(14-19 ; 21-15 ; 24-16 ; 28-22)
ÉVREUX : Hill (11), Boissié (9), Glover (15),
Diene (5), Maizeroi (14) ; puis Calvez (4),
G. Plateau (4), Toffin (11), Bracey (14), Bessar. Entraîneur : P. Thibaud.
ANGERS : Rathieuville (2), Sene (2), T. Durham (14), Desroses (24), Emerson (12) ; puis
Ragauskas (4), Christophe (7), Bestron (5),
L. Touré (2). Entraîneur : O. le Minor.
BOULAZAC - NANTERRE : 83-78
(22-24 ; 24-20 ; 21-15 ; 16-19)
BOULAZAC : Lasme (6), Bertorelle (12),
Wagner (16), Holland (12), Howell (23), Vasic
(3), Renaud, Beesley, Monpounga (8), Conderanne (3), Tetainanuarii. Ent. : J. Douaglin.
NANTERRE : McFarlin (22), Miguel (6),
T. Darnauzan (15), Stefanski (11), Badji ; puis
Delarue (2), Forbes (8), Lucas (14), EkangaEhawa. Entraîneur : P. Donnadieu.
SAINT-ÉTIENNE - QUIMPER : 72-74 a.p.
(18-13 ; 14-27 ; 14-13 ; 18-11 ; 8-10)
SAINT-ÉTIENNE : Periac, Hall (2), Adell (9),
Ringstrom (17), Dean (14) ; puis Staelens
(13), G. Pons (9), Rey, Passave (8). Entraîneur : A. Thinet.
QUIMPER : Claude (4), Granotier (6), Fein
(15), Liatsos, Kennedy (16) ; puis Mouillard
(4), Tensorer (8), Strunc (5), Petrovic (14),
Hérard (2). Entraîneur : O. Cousin.
NBA EXPRESS
Les beaux restes de « Zo »
LE FAIT DU JOUR
À trente-cinq ans et après une greffe d’un rein, Alonzo Mourning
fait plus que de la résistance. En l’absence de Shaquille O’Neal
(entorse cheville gauche), indisponible deux semaines de plus,
« Zo » tient le fort pour le Miami Heat, comme il l’a démontré face
à New York avec 9 points, 7 rebonds et… 9 contres ! Et ce après ses 15 points - 21
rebonds d’il y a deux jours contre Orlando. Il s’est aussi vu sanctionné de deux
fautes techniques dans le seul premier quart, dont une pour s’être accroché au
cercle, confirmant son caractère à fleur de peau et une mentalité de guerrier jamais
démentie en treize ans de NBA. Il s’est aussi offert un contre spectaculaire sur le
rookie des Knicks, Channing Frye, alors que l’écart culminait à 83-52. « C’était un
contre incroyable, commentait son coéquipier Dwyane Wade. Il est probablement
le meilleur défenseur de la Ligue, et rien que pour sa façon de changer le jeu, le
favori actuel pour le titre de meilleur défenseur. Il a contré 9 tirs, mais il en a changé
bien plus. » Après avoir fait l’impasse sur la saison 2002-2003 afin de régler sa
déficience rénale, Mourning est de retour avec 11,4 points, 8,1 rebonds et 4,1
contres de moyenne en seulement vingt-huit minutes de jeu.
LES RÉSULTATS
Toronto - Dallas, 91-93 ; Miami - New York, 107-94 ; Boston - Orlando, 83-87 ; Denver - New Jersey, 92-101 ; Golden State - New Orleans/Oklahoma City, 99-83.
LES FRANÇAIS
Les Spurs de TONY PARKER recevaient Kobe Bryant et ses Los
Angeles Lakers la nuit dernière.
LES NEWS
USA Basketball a dévoilé le reste de son encadrement technique pour les trois prochaines années. Mike Krzyzewski (coach de
Duke) sera épaulé par une brochette d’assistants éclectiques, avec
Mike D’Antoni (Phoenix), Nate McMillan (Portland) et Jim Boeheim (Syracuse).
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
DIJON : MARIGNEY POUR LA
SAISON. – La JDA Dijon, qui avait
annoncé la signature de Laurent
Sciarra lundi, a confirmé hier
l’engagement jusqu’à la fin de
saison de l’arrière américain Paul
Marigney (1,92 m, 23 ans) qui sort
de l’université de St Mary’s.
LIGUE FÉMININE : NICE CLERMONT CE SOIR. – Le match
Nice-Clermont (13e journée), prévu le
17 décembre, se jouera ce soir
(20 heures). Le match a été avancé
en raison de la participation de la
Niçoise Hamchetou Maiga (Mali) et
de la Clermontoise Ndeye N’Diaye
(Sénégal) au Championnat d’Afrique
des nations (21-28 déc.). Les Niçoises
sont privées de la Bosniaque Hana
Peljto, opérée des ligaments de la
cheville droite et indisponible quatre
mois, et de la capitaine Émilie
Petiteau (appendicite).
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Liste des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34e la minute)
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Bleu
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Rouge
journée)
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Bleu
Les Strasbourgeois de Crawford Palmer, battus au Rhénus en prolongation par Trévise, ici
représenté par ses intérieurs Andrea Bargnani et Marcus Goree, vont devoir ce soir relever le
défi d’une autre équipe italienne : le champion en titre de la Lega, Bologne.
(Photo Mao)
RASSÉRÉNÉ la semaine dernière par
un premier succès obtenu à l’arraché
contre Ljubljana (90-82), Strasbourg a
rech uté en C ham pi onn a t dès
dimanche, à domicile contre Cholet
(72-78). Pour cette troisième rencontre d’affilée au Rhénus Sport, le
champion de France affronte l’un des
cadors du groupe, Fortitudo Bologne,
champion d’Italie en titre, armé d’un
effectif volumineux où les responsabilités sont très partagées. À l’évidence,
la SIG aura beaucoup de mal à lutter,
même si les Transalpins ont glissé deux
fois à l’extérieur (Vitoria, Trévise).
« On se rend compte qu’on a beaucoup de mal à enchaîner les matches,
qu’on a du mal à s’appuyer sur un
noyau de cinq, six joueurs comme l’an
dernier. Peut-être y a-t-il trop de pression pour ce groupe-là… Après Cholet, rebondir face à Bologne n’est pas
ce qu’il y a de plus simple. Ils ont mis
trente points à Bamberg la semaine
dernière (94-64). Cela va être très
dur », admet Éric Girard, dont l’équipe
pourrait être privée de K’Zell Wesson,
son meilleur marqueur (14 pts) et
rebondeur (8,2 prises), victime hier
matin à l’entraînement d’une entorse
de la cheville. L’entraîneur alsacien
pourrait choisir de le ménager dans la
perspective du périlleux déplacement
à Hyères samedi. « On ne prendra
aucun risque, et on veut voir comment
l’équipe peut fonctionner sans lui »,
souffle Girard, pas toujours convaincu
de l’investissement collectif de son
intérieur américain… – Ar. L.
P.
—
1
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Jaune
Rouge
Jaune
EUROLIGUE FEMMES
(6e
ARNAUD LECOMTE
AUJOURD’HUI, 20 H 30,
RHÉNUS SPORT
(en direct sur Sport +)
Ljubljana (SLV) - AEK Athènes (GRE)
Bamberg (ALL) - Kaunas (LIT)
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 7 DÉCEMBRE : Vitoria Bamberg, AEK Athènes - Trévise.
JEUDI 8 : Ljubljana - Bologne, Kaunas Strasbourg.
Classement
Pts J. G.
— — —
1. Kaunas .................. 7 4 3
Trévise ................... 7 4 3
Vitoria ..................... 7 4 3
4. AEK Athènes ........ 6 4 2
Bamberg ............... 6 4 2
F. Bologne ............ 6 4 2
7. Strasbourg ......... 5 4 1
8. Ljubljana ............... 4 4 0
Noir
Bleu
Noir
– L’Euroligue est-elle la cause
de vos problèmes ?
– Il faut l’avaler, c’est sûr. On vit une
différence de statut entre l’Euroligue,
où on évolue sans pression face à de
grosses équipes car on est débutants,
et le Championnat. Peut-être que
l’approche de nos matches de Championnat, comme Cholet, dimanche
dernier, n’est pas ce qu’elle doit être.
Le coach nous avait avertis, on savait
que c’était un match important. On ne
peut pas continuer comme ça et rester
au milieu du tableau.
– Strasbourg ne peut plus se
permettre de saison moyenne ?
– Exactement. On nous l’a fait savoir
et on en est conscients. À la différence
d’autres par le passé, on a annoncé nos
ambitions. Nos dirigeants n’ont pas
été frileux ou hypocrites, ils ne se sont
pas contentés de dire qu’ils voulaient
apprendre, observer et juste bien faire.
Le club veut être en haut de tableau,
retourner le plus vite possible en Euroligue, atteindre le Top 16 dès cette
année. Il faut tout faire pour être à la
hauteur. Et, pour l’instant, on a ce
qu’on mérite.
– Vous satisfaire de votre qualité de jeu après les trois premiers
matches, perdus, en Euroligue
n’était-il pas trompeur sur votre
réel niveau ?
– En Euroligue, je pense quand même
qu’on a le niveau, même si on n’est pas
dans la poule la plus dure. Et puis le
Championnat de France est relevé
avec l’arrivée des Américains dans
toutes les équipes. Les cinq majeurs
sont forts partout, il n’y a plus de
petits. Ça peut aussi expliquer notre
inconstance.
– L’effectif a plus d’individualités que l’an dernier. Le bon équilibre est-il compliqué à trouver ?
– L’an dernier, on était un rouleau
compresseur car les gars qui venaient
du banc apportaient quelque chose
tout de suite. Ce n’est pas le cas cette
année. Il faut que certains soient plus
costauds mentalement. C’est une
question de dureté et de professionnalisme. Quand on a dix joueurs qui pourraient être dans un cinq majeur partout
en France, il faut avoir l’état d’esprit
pour accepter la concurrence et l’existence d’une hiérarchie.
– Quel est le problème avec le
grand pivot tchèque Ondrej Starosta, dont le rendement n’est
pas celui attendu ?
– Il a fait deux bonnes saisons (à
Saint-Quentin et à Châlons-en-Champagne) en jouant beaucoup. Il a passé
l’été en Summer League NBA (…).
Quand il est en confiance, c’est un
super joueur. Mais il faut qu’il soit plus
agressif sur des séquences courtes.
– Face à Bologne ce soir, la missio n est d iffi cile . Es t- elle
impossible ?
– On joue les matches pour les
gagner. On doit se reconcentrer sur
notre jeu et améliorer ce qui ne va pas.
Dernièrement, on manquait de présence au rebond. C’est une valeur à
retrouver. Si c’est le cas, cela peut bien
se passer. Et qui sait ? »
Wesson
incertain
Trévise (ITA) - Vitoria (ESP)
Strasbourg - F. Bologne (ITA)
(20 h 30, en direct sur Sport +)
DEMAIN
14
HANDBALL DIVISION 1 HOMMES (11 journée)
e
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
VOLLEY-BALL
DUNKERQUE - MONTPELLIER
MONDIAL HOMMES 2006 (tirage au sort)
Un dauphin assoiffé
Un succès dans le duel au sommet offrirait à Dunkerque une place de coleader.
AUJOURD’HUI
19 H 30
Dunkerque - Montpellier
(Eurosport)
20 HEURES
Nîmes - Créteil
20 H 30
Paris - Angers
Villefranche - Chambéry
VENDREDI
AUJOURD’HUI, 19 H 30,
STADE DE FLANDRES
(en direct sur
Eurosport)
D U N KE R Q U E . – G a r d i en s :
12 Katschnig ; 16 Toacsen. Joueurs de
champ : 3 Goyheneix ; 4 Lamon ; 5
Petrenko ; 7 Parent ; 8 Bosquet ; 9
Prudius ; 11 Vermersch ; 17 Roiné ; 19
Ben Aziza ; 21 Grocaut. Entraîneur :
D. Tristant.
MONTPELLIER. – Gardiens :
1 Omeyer ; 16 Karaboué. Joueurs de
champ : 2 Krantz ; 4 D. Kabengele ; 9
Anquetil ; 10 Puigségur ; 11 Dole ; 13
Golic ; 14Guigou ;17Juricek ; 19 Derbier ; 20 Caucheteux ; 23 Sem. Zuzo ;
77 Bojinovic ; 88 Hmam. Entraîneur :
P. Canayer.
Arbitres : MM. Bord et Buy.
20 HEURES
Istres - Ivry
SAMEDI
20 HEURES
Pontault-Combault - Toulouse
Sélestat - Tremblay-en-France
Classement
Pts J. G. N. P. p. c. Diff.
1. Montpellier .. 2910 9 1 0 298 233 +65
2. Dunkerque ... 2710 8 1 1 261 233 +28
3. Chambéry .... 2510 7 1 2 281 252 +29
4. Ivry ................ 2410 7 0 3 269 234 +35
5. Paris ............. 2310 5 3 2 237 221 +16
6. Nîmes ........... 1910 4 1 5 255 253 +2
7. Pontault-Combault 1910 4 1 5 248 254 -6
8. Toulouse .... 1810 4 0 6 254 253 +1
9. Selestat ...... 1810 4 0 6 231 262 -31
10. Créteil ......... 1710 2 3 5 233 252 -19
11. Tremblay-en-Fr. . 1610 3 0 7 258 276 -18
12. Villefranche . 1610 2 2 6 261 290 -29
13. Istres .......... 1610 2 2 6 217 248 -31
14. Angers ........ 1310 1 1 8 246 288 -42
DUNKERQUE –
de notre correspondant
Sébastien Bosquet, de retour au club après son exil montpelliérain, symbolise l’ambition et le nouvel élan
dunkerquois.
(Photo Marc Francotte)
sombres heures d’hier laissent planer
un épais voile de prudence.
« La pression
du challenger »
compatriote, l’international Sahbi Ben
Aziza : « Il ne faut pas lui laisser d’élan,
il n’aime pas trop le contact. On ne doit
pas le laisser sauter et il ne faut pas
hésiter à aller le chercher car il est
capable de tirer de 13 mètres. De toute
façon, c’est un match qui se jouera
d’abord en défense. » Seront en effet
aux prises les deux meilleures défenses
du Championnat, qui ont encaissé
233 buts chacune.
AHMED KARA
EN DIRECT DE LA D 1
M’Gannem de retour
Les seize dévoilées
SKI ALPIN
Les Colts dégainent sans compter
DÉNÉRIAZ EST LÀ. – La première descente d’entraînement disputée hier à Beaver
Creek a confirmé les tendances du début de saison avec les bons temps de F. Strobl,
Svindal, Aamodt, Rahlves et des Français Dénériaz (9e chrono) et Bertrand (12e). Miller et
Maier, en revanche, respectivement classés en 42e et 47e position, ont semblé encore loin
de donner leur pleine mesure. De grosses chutes de neige étaient attendues dans la nuit,
ce qui pourrait compromettre le second et dernier entraînement prévu aujourd’hui.
SAN ANTONIO –
de notre correspondant
CINCINNATI EN A ÉTÉ incapable ;
Saint Louis avait raté sa chance il y a un
mois et demi, malgré un avantage de
17-0 ; Pittsburgh a buté avec la même
impuissance lundi soir face à Indianapolis. Rien n’y fait. Pas plus la pression,
les dispositifs tactiques ou les adversaires. Après avoir régalé la NFL et ses
fans de son jeu d’attaque pendant des
années, Peyton Manning et ses coéquipiers offrent désormais un jeu complet dans toutes les lignes. Les Steelers, battus à leur propre jeu défensif
après la pause, peuvent en attester.
Indianapolis ne cède plus devant le
défi physique. Contenu à 197 yards
d’attaque contre 366 aux Colts, Pittsburgh a mordu la poussière face à une
formidable équipe à gagner, inexorablement lancée sur la route historique
empruntée par les invincibles Miami
Dolphins de 1972, victorieux du Super
Bowl sans avoir concédé la moindre
défaite durant l’année.
Cinq matches sont encore au programme de ces Colts, aujourd’hui la
meilleure attaque de la Ligue avec
30,1 points inscrits par match et la
deuxième défense avec 14,5 points
encaissés. « Je n’avais imaginé me
retrouver à 11-0 mais cela n’est pas un
fardeau. Je suis heureux d’y être, rappelait ainsi l’artisan numéro 1 de cette
avancée triomphale, le quarterback
Peyton Manning (no 2 en NFL avec
22 touchdowns et un rating de
104,5 pts). C’est un honneur pour tout
ce que cela représente en NFL… Mais
l’objectif final reste le Super Bowl. »
Un objectif de plus en plus visible
chaque dimanche pour ces Colts surpuissants et désormais officiellement
la onzième équipe en quatre-vingt-six
ans de NFL à entamer la saison par
onze victoires. Obtenir la douzième,
dimanche face à Tennessee, sera toutefois périlleux puisque seules quatre
équipes dans l’histoire ont réussi ce
grand pas de plus. Mais l’attaque tridimensionnelle d’Indianapolis, Edgerrin
James (2e coureur de la Ligue avec
11 TD et 1 240 yards), Marvin Harrison
(13e receveur) et Reggie Wayne (11e
receveur), et sa nouvelle défense,
n’entendent pas ralentir en chemin.
Les Colts sont loin d’avoir épuisé
toutes leurs cartouches. – O. Ph.
NFL (12e journée) : Detroit-Atlanta, 7-27 ; Dallas-Denver, 21-24 a.p. ; Cincinnati-Baltimore,
42-29 ; Buffalo-Carolina, 9-13 ; Tampa Bay - Chicago, 10-13 ; Minnesota-Cleveland, 24-12 ; Kansas City - New England, 26-16 ; Washington - San Diego, 17-23 a.p. ; Tennessee - San Francisco,
33-22 ; Houston - Saint Louis, 27-33 a.p. ; Arizona-Jacksonville, 17-24 ; Oakland-Miami, 21-33 ;
Philadelphie - Green Bay, 19-14 ; Seattle - NY Giants, 24-21 a.p. ; NY Jets - New Orleans, 19-21 ;
Indianapolis-Pittsburgh, 26-7.
Classements. CONFÉRENCE AMÉRICAINE. Est : 1. New England (6 victoires - 5 défaites) ;
2. Buffalo (4-7) ; 2. Miami (4-7) ; 4. NY Jets (2-9). Nord : 1. Cincinnati (8-3) ; 2. Pittsburgh
(7-4) ; 3. Cleveland (4-7) ; 4. Baltimore (3-8). Sud : 1. Indianapolis (11-0) ; 2. Jacksonville
(8-3) ; 3. Tennessee (3-8) ; 4. Houston (1-10). Ouest : 1. Denver (9-2) ; 2. Kansas City (7-4) ;
2. San Diego (7-4) ; 4. Oakland (4-7). CONFÉRENCE NATIONALE. Est : 1. NY Giants (7-4) ; 1. Dallas (7-4) ; 3. Washington (5-6) ; 3. Philadelphie (5-6). Nord : 1. Chicago (8-3) ; 2. Minnesota
(6-5) ; 3. Detroit (4-7) ; 4. Green Bay (2-9). Sud : 1. Carolina (8-3) ; 2. Tampa Bay (7-4) ; 2.
Atlanta (7-4) ; 4. New Orleans (3-8). Ouest : 1. Seattle (9-2) ; 2. Saint Louis (5-6) ; 3. Arizona
(3-8) ; 4. San Francisco (2-9).
BOXE
Retrouvailles Parra-Asloum
BRAHIMASLOUM, qui avait fait connaissancedu champion WBA des mouche, le Vénézuélien Lorenzo Parra, en septembre dernier, à Tokyo, le retrouvera aujourd’hui,
à 17 heures, au siège de Canal +, pour une conférence de presse. Les protagonistes des
autres Championnats mondiaux de lundi prochain à Paris-Bercy seront également
présents. Alors que Parra arrive ce matin à Roissy, l’Argentin Omar Narvaez, qui défendra
son titre WBO des mouche contre Bernard Inom, a débarqué hier. Quant à Myriam
Lamare, championne WBA des super-légers, elle fera connaissance de sa challenger,
l’Anglaise Jane Couch. En plus de ces Championnats mondiaux, Michel Acariès présentera lundi trois Vénézuéliens, tous classés mondialement. Ainsi, le welter Nelson Linares
affrontera Badre Belhadja, le plume Jose Rojas rencontrera Osman Aktas, tandis que le
super-plume Edwin Valero aura pour rival Aram Ramazyan.
EURO POUR POZO. – Champion d’Europe des mouche, l’Espagnol Ivan Pozo défendra son titre contre Franck Gorjux, le 9 décembre, à Alcobendas (Espagne). L’Orléanais
remplace Bernard Inom, initialement prévu, qui préfère affronter le champion WBO,
l’Argentin Omar Narvaez, lundi prochain, à Paris-Bercy.
COUPE DU MONDE HOMMES. – Descente (Beaver Creek [USA], 29 novembre). Premier entraînement : Gruber (AUT), 1’44’’45 ; Solbakken (NOR), 1’44’’55 ; F. Strobl (AUT), 1’44’’61 ; Svindal
(NOR), 1’44’’66 ; Walchhofer (AUT), 1’44’’77 ; Fattori (ITA), 1’44’’88 ; Nyman (USA) ; 1’45’’13 ;
Aamodt (NOR), 1’45’’26 ; Dénériaz et Rahlves (USA), 1’45’’32 ; … Bertrand, 1’45’’36 ; Raich
(AUT), 1’45’’82 ; N. Burtin, 1’45’’98 ; Bottollier-Lasquin, 1’45’’99 ; Dalcin, 1’46’’08 ; Miller
(USA), 1’46’’83 ; Vieux, 1’46’’93 ; Maier (AUT), 1’46’’98.
COUPE DU MONDE FEMMES (Lake Louise [CAN], 29 novembre). – Descente. Premier
entraînement : Gisin (SUI), 1’52’’80 ; Dorfmeister (AUT), 1’52’’85 ; Berthod (SUI), 1’53’’18 ; Styger (SUI), 1’53’’43 ; Hargin (SUE) et Aufdenblatten (SUI), 1’53’’62 ; … Jacquemod, 1’54’’14 ;
Montillet, 1’54’’52 ; Götschl (AUT), 1’55’’70 ; Georges, 1’56’’24 ; Kostelic (CRO), 1’56’’42 ;
Givelet, 1’56’’86 ; Marchand-Arvier, 1’57’’61 ; Rolland, 1’57’’00 ; Riesch (ALL), 1’57’’76 ;
Duvillard, 1’58’’25 ; Paerson (SUE), 1’59’’73.
PALANDER EN FORME. – Le Finlandais Kalle Palander a profité du géant NorAm
(l’équivalent américain de la Coupe d’Europe) organisé lundi à Loveland, dans le Colorado,
pour prouver qu’il était en forme. Vainqueur de la première manche de cette course où
s’alignaient pas mal d’Européens non engagés dans la descente de Beaver Creek (voir cidessus), Palander a devancé l’Américain Erik Schlopy et le vétéran suédois Fredrik Nyberg.
Les Français sont restés discrets, Gauthier De Tessières prenant la 17e place, Freddy Rech la
24e et Vincent Millet la 27e. Joël Chenal et Frédéric Covili sont encore plus loin : 33e et 35e.
SKI NORDIQUE
INDIANAPOLIS. – À l’image de Marvin Harrison, ici lors de la
victoire d’Indianapolis face à Pittsburgh, lundi dernier, les
Colts n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin.
(Photo Michael Conroy/AP)
DE TRONDHEIM À LILLEHAMMER. – La deuxième étape de la Coupe du monde
2005-2006 de saut à skis et de combiné nordique aura lieu samedi et dimanche prochains en
Norvège, mais à Lillehammer et non à Trondheim comme initialement prévu, en raison de
problèmes d’enneigement du tremplin et de l’aire de réception. Selon le nouveau programme publié par la FIS, le premier des deux concours de saut à skis débutera samedi à 16
heures, tandis que le second débutera dimanche à 13 h 45. En revanche, le programme des
épreuves de combiné (Gundersen 15 km et relais) n’a pas encore été arrêté.
MOTO
ÉQUITATION
MOTOGP : TECH 3 SUR LA PISTE DUNLOP. – Pour sa deuxième journée d’essais
sur le circuit de Sepang, en Malaisie, l’écurie Yamaha-Tech 3 a poursuivi son travail de
défrichage avec le Britannique James Ellison et le manufacturier Dunlop. Si les négociations sont en voie de finalisation, « rien n’est encore signé, a précisé Hervé Poncharal, le
patron de la structure française. Nous tournons ici avec une machine 2005. L’objectif est
d’emmagasiner un maximum d’informations avant la période d’interdiction des essais,
du 1er décembre au 20 janvier ». Hier, Ellison a ainsi bouclé 75 tours lors d’une journée qui
a vu Rossi signer le meilleur chrono au guidon de la version prototype de la Yamaha 2006.
Les temps : Rossi (ITA, Yamaha), 2’02’’61 ; Melandri (ITA) Honda, 2’02’’65 ; Elias (ESP,
Honda), 2’02’’78 ; Edwards (USA,Yamaha), 2’02’’94 ; Checa (ESP, Honda), 2’02’’96 ;
Hayden (USA, Honda), 2’03’’05 ; Hopkins (USA, Suzuki),2’03’’10 ; Pedrosa (ESP, Honda),
2’03’’15 ; Nakano (JAP, Kawasaki),2’03’’52 ; Stoner (AUS, Honda), 2’03’’56 ; Vermeulen
(AUS, Suzuki), 2’04’’50 ; De Puniet (Kawasaki), 2’04’’50 ; Ellison (GBR, Yamaha),
2’05’’52.
SERGE LECOMTE N’EST PLUS PRÉSIDENT. – Le tribunal de grande instance de
Paris a annulé hier les deux assemblées générales électives et statutaires de la Fédération
française d’équitation (FFE), tenues respectivement le 2 décembre 2004 et le 6 janvier
2005. Cette AG avait permis à Serge Lecomte de devenir président de la FFE. Cette décision de justice,qui fait suite à l’action menée par deux responsablesde clubs, annule donc
l’élection de M. Lecomte à la tête de la FFE, laquelle n’a plus aujourd’hui ni président ni
comité directeur. En revanche, le tribunal a déclaré irrecevable la demande des plaignants voulant le retour aux affaires de l’ancienne présidente, Jacqueline Reverdy.
Aujourd’hui, les commandes de la Fédération sont entre les mains de l’administrateur
judiciaire, Monique Legrand. Celle-ci a désormais les pleins pouvoirs pour organiser de
nouvelles élections et aider à la mise en conformité des statuts, ce qui était depuis plusieurs mois le cœur de la tourmente fédérale. – A. La.
JUDO
ABSENCE PROLONGÉE POUR LAROSE. – Champion du monde juniors en – 60 kg
et représentant français lors des derniers Mondiaux seniors (7e), en septembre, au Caire,
David Larose, opéré de l’épauledroite en octobre, ne devrait pas reprendre la compétition
avant mars-avril prochains. Le sociétaire de Sainte-Geneviève sera donc absent des
Championnatsde France (14-15 janvier 2006), du Tournoi de Paris (11-12 février 2006) et
très probablement de la course à la titularisation pour les Championnats d’Europe (au
mois de mai, en Finlande).
JEUX DE LA FRANCOPHONIE.– Organisés du 6 au 14 décembre à Niamey, au Niger,
les Jeux de la Francophonie « offriront une reprise de marques, une sortie internationale
supplémentaireà quatorze garçons et filles au porte de l’équipede France, résume Patrick
Rosso,le responsable des hommes. Même si, sportivement,c’estmoins fort qu’un tournoi
international ou que les Jeux Méditerranéens, c’est une expérience à ne pas négliger ».
En 2001, à Ottawa, lors de la précédente édition de l’épreuve, les Tricolores étaient montés à six reprises sur la plus haute marche du podium.
La sélection. – HOMMES. – 60 kg : Leroy ; – 66 kg : Biez ; – 73 kg : Euranie ; – 81 kg :
Wolska ; – 90 kg : Dafreville ; – 100 kg : Bozouklian ; + 100 kg : Bonvoisin. FEMMES.
– 48 kg : Lafont ; – 52 kg : Delsalle ; – 57 kg : Harel ; – 63 kg : Zouak ; – 70 kg :
Chollet ; – 78 kg : Louette ; + 78 kg : Portet.
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FEMMES
PREMIÈRE PHASE (31 octobre - 5 novembre)
Poule A (à Tokyo) : Japon, Corée du Sud, Pologne, Taïwan, Kenya, Costa Rica.
Poule B (à Sapporo) : Chine, Russie, Allemagne, République dominicaine, Azerbaïdjan,
Mexique.
Poule C (à Kobe) : Brésil, États-Unis, Pays-Bas, Porto Rico, Kazakhstan, Cameroun.
Poule D (à Nagoya) : Italie, Cuba, Turquie, Égypte, Pérou, Serbie-Monténégro.
DEUXIÈME PHASE (8-12 novembre)
Poule E (à Nagoya) : 1A, 2A, 3A, 4A, 1D, 2D, 3D, 4D.
Poule F (à Osaka) : 1C, 2C, 3C, 4C, 1B, 2B, 3B, 4B.
DEMI-FINALES ET FINALES (15-16 novembre, à Osaka)
Nota. – La formule de compétition est identique à celle des hommes.
LIGUE DES CHAMPIONS FEMMES (4e journée)
LAS PALMAS - CANNES
L’heure de vérité
AUJOURD’HUI, 18 HEURES (19 heures,
heure française), CENTRO INSULAR DE DEPORTES
(en direct sur Sport +)
LES SEIZE. – Gardiennes : 12 Joseph-Mathieu (cap., Mérignac) ; 16 Nicolas (Viborg,
DAN) ; 25 Maho (Bègles). Joueuses de champ : 2 Lambert (Toulon - Saint-Cyr) ;
4 Kanto (Metz) ; 5 Goudjo (Fleury-les-Aubrais) ; 6 Spincer (Fleury-les-Aubrais) ;
9 P. Baudouin (Le Havre) ; 10 Herbrecht (Le Havre) ; 13 Wendling (Metz) ; 14 BorgKorfanty (Mios) ; 15 Legenty (Mérignac) ; 17 Demangeon (Nîmes) ; 18 Gomis
(Mérignac) ; 19 Vanparys (Metz) ; 20 Tervel (Besançon). Entraîneur : O. Krumbholz.
FOOT US
Victorieux de leurs onze premiers matches, les Indianapolis Colts ont une saison parfaite en ligne de mire.
PREMIÈRE PHASE (17-22 novembre)
Poule A (à Saitama) : Japon, Argentine, Pologne, Égypte, Porto Rico, Chine.
Poule B (à Fukuoka) : Brésil, France, Grèce, Cuba, Allemagne, Australie.
Poule C (à Nagano) : Italie, États-Unis, Venezuela, Bulgarie, Iran, République tchèque.
Poule D (à Sendai) : Serbie-Monténégro, Russie, Corée du Sud, Tunisie, Canada,
Kazakhstan.
Les quatre premiers de chaque poule accèdent au deuxième tour, en conservant les points
des confrontations directes avec les trois autres qualifiés de sa poule.
Calendrier de la France. – 17 novembre : France - Grèce ; 18 novembre :
France - Australie ; 19 novembre : France - Brésil ; 21 novembre : France - Allemagne ; 22 novembre : France - Cuba.
DEUXIÈME PHASE (25-29 novembre)
Poule E (à Sendai) : 1A, 2A, 3A, 4A, 1D, 2D, 3D, 4D.
Poule F (à Hiroshima) : 1C, 2C, 3C, 4C, 1B, 2B, 3B, 4B.
Les deux premiers de chaque poule se qualifient pour les demi-finales.
DEMI-FINALES ET FINALES (2-3 décembre, à Tokyo).
AVIRON
BETTE BLESSÉ. – Jean-Christophe
Bette ne participera pas ce week-end à
l’Euro Open d’ergomètre (machine à
ramer) à Copenhague. Le champion olympique (2000) et du monde (2005) du
quatre sans barreur poids légers s’est fait
mal au dos jeudi dernier. « Ce n’est pas
forcément trop méchant, mais c’est
contraignant, dit-il. Je me suis fait mal en
musculation et puis à nouveau en bateau.
Ce doit être une inflammation du
disque…» Le Picard a passé une radio de
contrôle qui n’a rien révélé d’anormal. Il a
cependant été arrêté une semaine et se
rend deux fois par jour chez le kiné pour
suivre des soins. Il ira cependant à Copenhague pour encourager ses coéquipiers
champions du monde Franck Solforosi,
Jérémy Pouge et Fabien Tilliet qui doivent,
eux, participer à la compétition.
HOCKEY
SUR GLACE
LIGUE MAGNUS (15e journée). – HIER :
Grenoble - Villard-de-Lans, 4-2 (0-1,
2-0,2-1) ; Caen - Rouen, 3-8 (1-3, 1-3, 1-2) ;
Épinal - Amiens 2-2 (0-0, 1-0, 1-2, 0-0) ;
Briançon - Angers, 4-0 (2-0, 1-0, 1-0) ; MontBlanc - Gap, n.p. ; Morzine-Avoriaz - Anglet,
2-6 (0-2, 1-3, 1-1). AUJOURD’HUI.
20 heures : Dijon - Chamonix.
CLASSEMENT : 1. Rouen (– 1 m.), 27 pts ;
2. Briançon, 21 ; 3. Amiens, 20 ; 4. Dijon, 17
(– 1 m.) ; 5. Villard-de-Lans, 17 ; 6. MorzineAvoriaz (– 1 m.) et Angers (– 1 m.), 16 ;
8. Anglet, 16 ; 9. Grenoble, 15 (– 2 m.) ;
10. Épinal, 15 ; 11. Caen (+ 1 m.) et MontBlanc (– 1 m.), 9 ; 13. Chamonix (– 2 m.), 8 ;
14. Gap (– 2 m.), 6.
NHL. – LUNDI : Florida - Toronto, 1-2 ;
Los Angeles - Detroit, 2-5.
LAS PALMAS : 1 Marrero (1,81 m) ; 2 San Luis (1,74 m) ; 3 Fernandez (1,93 m) ; 4
Bautista (DOM, 1,94 m) ; 5 Trombita (ROU, 1,83 m) ; 6 Carrillo (1,72 m) ; 7 Marques
(BRE, 1,82 m) ; 9 Butnaru (ROU, 1,85 m) ; 12 Correia (BRE, 1,87 m) ; 15 Rodriguez
(DOM, 1,85 m) ; 17 Krise Rua (1,84 m). Entraîneur : M. Camarero.
CANNES: 1 Salinas(1,78 m) ; 2 Fomina (UKR,1,73 m) ; 4 Ljungquist(SUE, 1,92 m) ; 5
Yaneva (BUL,1,85 m) ; 6 Florentino(BRE,1,80 m) ; 7 Lozancic(1,87 m) ; 8 Tocko (LET,
1,90 m) ; 9. Glinka (POL, 1,92 m) ; 10 Quérard (1,77 m) ; 11 Sano (JAP, 1,58 m) ; 12
Ravva (1,89 m) ; 15 Turiaf (1,83 m). Entraîneur : Y. Fang.
Arbitres : MM. Menner (ALL) et Kiszczak (POL).
CANNES –
de notre correspondante
APRÈS UNE COUPURE de trois semaines pour cause d’échéance internationale
– la Grand Champions Cup – et un léger faux pas à domicile face aux Italiennes de
Bergame (2-3), les Cannoises, troisièmes de la poule A, jouent gros ce soir à Las
Palmas si elles ne veulent pas voir s’envoler le duo de tête et donc se ménager un
tour de play-offs plus confortable. Actuellement deuxièmes derrière Bergame
après un parcours sans faute, les Espagnoles comptent en effet un point d’avance
sur les Azuréennes. Un léger avantage à relativiser puisque les Ibériques n’ont pas
encore rencontré les Italiennes, mais qui n’en inquiète pas moins Yan Fang.
« Je crains ce match pour plusieurs raisons : la première, c’est qu’elles sont effectivement devant nous au classement et qu’elles n’ont pas grand-chose à perdre sur
cette rencontre ; la deuxième, c’est que je n’ai pas encore trouvé mon bon six »,
avoue l’entraîneur cannois. En effet, le « sorcier » chinois n’a toujours pas fait son
choix entre ses deux passeuses, la Brésilienne Florentino et Karine Salinas, mais il
hésite aussi entre Olga Tocko, plus efficace en attaque et Alexandra Fomina plus
performante dans le secteur défensif, ou encore entre Angelica Ljungquist et Jelena Lozancic pour épauler Victoria Ravva au centre.
KATHERINE NATTON
POULE A. – HIER : Ekaterinbourg (RUS) - E. Istanbul (TUR), 1-3 (25-20, 2 0-25, 23-25,
31-33). AUJOURD’HUI : Las Palmas (ESP) - Cannes. DEMAIN : Trofa (POR) - Bergame
(ITA). Classement : 1. Bergame et Las Palmas, 6 pts ; 3. Cannes, 5 ; 4. Ekaterinbourg
(+ 1 m.) et E. Istanbul (+ 1 m.), 5 ; 6. Trofa, 3.
POULE B. – AUJOURD’HUI : VG Istanbul (TUR) - Kalisz (POL) ; Bakou (AZE) - Tenerife
(ESP) ; Pérouse (ITA) - M. Zagreb (CRO). Classement : 1. Pérouse, Kalisz, Bakou, V.G.
Istanbul, 5 pts ; 5. Tenerife, 4 ; 6. M. Zagreb, 3.
Les trois premiers de chaque poule accèdent à un unique tour de play-offs à six équipes.
TOP TEAMS CUP FEMMES (3e journée). – POULE D. AUJOURD’HUI :
Lichtenvoorde (HOL) - Minsk (BLR) ; Melun Val-de-Seine La Rochette - Köniz
(SUI) (20 h 30). Classement : 1. MVS La Rochette, 4 pts ; 2. Köniz et
Lichtenvoorde, 3 ; 4. Minsk, 2.
Les deux premiers de chaque poule accèdent aux quarts de finale.
CARLOS LOPEZ À AJACCIO. – Le passeur portoricain Carlos Lopes (31 ans,
1,85 m) a signé à Ajaccio en qualité de joker médical. Passé par Goëlo,
Chaumont, Agde et Nice, il remplace numériquement le
réceptionneur-attaquant Jan Jarolim. – J.-P. C.
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Côte-d’Ivoire, 1 400 CFA ; Danemark, 15 DKK ; Espagne, 1,75 ; États-Unis, 2,5 $ ; Gabon, 1 400 CFA ; Grande-Bretagne,
1,20 £ ; Grèce : 1,95 ; Hollande, 2 ; Italie, 1,70 ; Luxembourg, 1,50 ; Maroc, 10 MAD ; Pays-Bas, 2 ; Portugal,
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Commission paritaire no 1207I82523 ISSN 0153-1069.
SE
Tirage du mardi 29 novembre 2005 : 401 483 exemplaires
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
OLIVIER KRUMBHOLZ a tranché. Contraint de se passer de Nimétigna Keita,
victime d’une élongation au quadriceps gauche, et de Stéphanie Fiossonangaye,
toujours handicapée par son épaule gauche, il a finalement choisi d’écarter
Rachida Drii-Hadj et Bertille Bétaré de la liste des seize joueuses sélectionnées
pour le Mondial à Saint-Pétersbourg (5-18 décembre). La première, invitée de
dernière minute à Chartres, où les Françaises ont mis un terme, hier, à leur préparation, paie les retours, sur la ligne arrière, de Christine Vanparys et de Myriam
Borg-Korfanty ; la seconde, la montée en puissance d’Amélie Goudjo sur le poste
de pivot. La vraie surprise vient de la non-sélection de Mariama Signate, elle aussi
touchée à son épaule de tir, et manifestement trop diminuée pour tenir un rôle
premier.
Pour le reste, le sélectionneur a choisi de voyager avec trois gardiennes, au cas où
Valérie Nicolas, privée de compétition depuis quinze mois, ne tiendrait pas le
rythme. Et il a également décidé d’emmener deux « anciennes », Vanparys et
Borg-Korfanty, elles aussi à cours de compétition, mais dont l’expérience pourrait
se révéler précieuse. De fait, cinq championnes du monde (Borg-Korfanty,
Herbrecht, Nicolas, Tervel, Wendling) défendront leur titre, alors que six parfaites
néophytes (Demangeon, Gomis, Goudjo, Lambert, Maho, Spincer) s’appliqueront
à les épauler. Au final, c’est un groupe plus équilibré que ne l’était celui qui avait
tant peiné, il y a dix jours, au Danemark, lors de la Forsikring World Cup. Un groupe
dont la mission s’annonce néanmoins périlleuse. – P. P.
HOMMES
Bleu
À Dunkerque, Ruslan Prudius (cheville droite) est très incertain et pourrait être
remplacé par le jeune Léo Deblonde. Patrick Cazal (cheville gauche) est toujours
absent. Montpellier est lui toujours privé de Sobhi Sioud et de Franck Junillon,
tous deux touchés à une épaule. Laurent Puiségur fera en revanche partie du
groupe. Nîmes retrouve son meneur de jeu Heykel M’Gannem, remis de son problème au gros orteil. Avec lui, Taba et Saric (remis d’une déchirure abdominale)
pourraient entrer dans l’équipe. À Créteil, Benoît Henry (pubalgie) et Thomas
Molliex (cheville) sont toujours indisponibles. Quant au gardien Nicolas Lemonne
(grosse entorse de la cheville droite), il pourrait être absent jusqu’à la fin des
matches aller (17-18 décembre). Face à Angers, Paris n’est pas sûr de pouvoir
compter sur Sébastien Mongin (talon), qui sera néanmoins dans le groupe. À Villefranche, Mathieu Drouhin manque toujours à l’appel alors que Christophe
Zuniga (élongation au mollet) pourrait faire son retour à Chambéry. – (Avec nos
correspondants.)
ÉQUIPE DE FRANCE FEMMES
plus relevé avec celui (groupe C) de
l’Italie, vice-championne olympique et
double reine d’Europe, qui devra elle
faire face notamment aux États-Unis et
à deux Européens costauds avec la Bulgarie et la République tchèque. En comparaison, la poule A semble protéger le
pays organisateur, le Japon, alors que la
dernière (D) devrait se résumer à un
duel Serbie-Russie. Dans une formule
de compétition renouvelée, le premier
tour prend une importance capitale
puisque les quatre qualifiés par groupe
conserveront leurs points pour un deuxième tour où seuls les deux premiers
parmi les huit verront les demi-finales.
Et comme le groupe de la France croise
celui de l’Italie, il faudra, pour voir le
dernier carré, distancer au moins le Brésil et les Transalpins…
La date tardive de la compétition pose
aussi la question des conditions de préparation dans une période où les Championnats nationaux sont déjà normalement largement entamés. Philippe
Blain doit en discuteravecles dirigeants
français dans les semaines à venir, alors
que le débat est vif en Italie où le sélectionneur Gian Paolo Montali verrait
d’un bon œil – comme son homologue
brésilien Bernardinho – la mise entre
parenthèses des épreuves nationales
en amont du Mondial. – M. E.
Jaune
Rouge
Jaune
Jamais Dunkerque n’a accueilli Montpellier avec pour ambition le partage
du fauteuil de leader. « La pression est
saine, il n’y a pas d’inhibition, assure
Nicolas Bernard. Nous avons simplement la pression du challenger. Que le
meilleur gagne... sur ce match-là ! »
Les champions de France partiront
pourtant encore favoris. « Montpellier
a cette capacité de la juste mobilisation quels que soient les événements », estime Denis Tristant, même
si les stades de Flandres n’ont pas toujours souri aux Héraultais. « Les données mathématiques sont assez
claires, reprend l’entraîneur dunkerquois. On gagne et nous sommes premiers ex aequo, ce qui signifie qu’on
court pour le titre. On perd et Montpellier prend quatre points d’avance. On
sait qu’on devra tous être à cent pour
cent pour espérer. On sait comment ils
jouent. Les duels, en raison des individualités montpelliéraines, seront décisifs. Ensuite, il faudra les priver de ballons, ne pas leur laisser l’occasion de
jouer la montée de balle, où des
joueurs comme Anquetil, Bojinovic ou
Kabengele excellent dans cet exercice.
Il faudra retrouver l’aisance individuelle en attaque qui faisait notre
force en début de saison. »
Le public nordiste découvrira par ailleurs Wissem Hmam, deuxième meilleur buteur du Championnat juste derrière… Sébastien Bosquet (77 buts).
Pour contenir le Tunisien, l’USDK pourrait bien profiter des conseils de son
PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI 14 DÉCEMBRE : ToulouseMontpellier ; Angers-Sélestat ;
Chambéry - Pontault-Combault ;
Créteil-Villefranche ; Ivry-Nîmes
(20 heures) ; Tremblay-en-France Istres ; Paris-Dunkerque (20 h 30).
L’ÉQUIPE DE FRANCE savait déjà sa
tâche difficile puisque la Fédération
internationale avait placé dans sa
poule, fin octobre, conformément au
classement mondial, les deux têtes de
série que sont le Brésil, champion du
monde et olympique, et la Grèce, bête
noire des Bleus lors des dernières compétitions officielles. Le tirage au sort
effectué hier à Tokyo n’a pas été plus
clément concernant les trois autres
adversaires du premier tour du Champi o nn a t du m on d e 2 0 0 6 ( 1 7
novembre-3 décembre, au Japon), que
les Tricolores disputeront à Fukuoka. En
effet, la sélection dirigée par Philippe
Blain a hérité de Cuba, de l’Allemagne
et de l’Australie (poule B).
Après une longue période de reconstruction suite à la fuite « politique » de
ses meilleurs joueurs, Cuba a en effet
retrouvé les premiers rôles. Troisièmes
de la Ligue mondiale l’été dernier, les
joueurs des Caraïbes avaient dominé
les Français trois fois en poule. L’Allemagne, avec une jeune génération de
qualité,reste,elle,dangereuse. Quant à
l’Australie, elle compense souvent un
jeu assez simple par une grosse présence physique. « C’est une belle
poule, ironise Blain. Ça va être
chaud ! »
Bref, les Français sont dans le groupe le
Noir
Bleu
Noir
LUNDI APRÈS-MIDI, secrétariat de
l’US Dunkerque. Dix minutes suffisent
à apprécier le défilé. L’affiche au sommet entre l’USDK (deuxième) et Montpellier (premier) fait saliver le public
nordiste, des Belges ayant même tenté
de se frayer un chemin dans la bousculade aux guichets. Et justement, de
bousculades, parlons-en ! En se séparant à l’intersaison des anciennes
gloires, Arnaud Calbry, Éric Fruchart et
Laurent Gruselle, les dirigeants nordistes ont fait leur la sacro-sainte règle
de la fin d’un cycle, remettant ainsi en
cause les vieilles habitudes. Six mois
après, Dunkerque est en phase avec sa
nouvelle image. « Il est toujours difficile de gérer des relations humaines »,
avoue Nicolas Bernard, le président,
avant de poursuivre : « Nous avons été
respectueux des uns et des autres. Et
puis, à la fin, il y a eu un peu de dépit
amoureux derrière tout ça. La vie
passe, les ambitions changent. »
Premier entraîneur non issu du terroir,
Denis Tristant porte un regard plus
détaché : « C’était la fin d’un cycle tout
simplement, ça se ressentait dans des
relations où l’affectif était très présent. » Choix difficiles. Mais l’USDK
s’est offert pour la première fois un
recrutement à la hauteur de ses objectifs (Patrick Cazal actuellement blessé,
Yuri Petrenko et Sébastien Bosquet),
même si Nicolas Bernard n’est pas forcément de cet avis : « Nous avions la
même ambition au moment du retour
d’Arnaud Calbry de Pampelune. Lorsqu’on va chercher Robert Lis et Ragnar
Oskarsson, ils sont internationaux
également. » L’option choisie est
néanmoins payante pour une équipe
vivant le meilleur début de saison de
toute son histoire : « Tout montre
qu’on a fait les bons choix, maintenant
nous ne pourrons l’affirmer qu’en fin
de saison », nuance Tristant. Les
Dur pour les Bleus
15
Bleu
Rouge
Noir
Jaune
AUTOMOBILE FORMULE 1
BATEAUX
Ils ont remis le contact
COUPE DE L’AMERICA
Pilotes et écuries, dont Toyota avec sa nouvelle TF 106, ont repris la piste hier à Barcelone.
Le défi français a convaincu un partenaire
de poids avec le groupe DCN.
BARCELONE – (ESP)
de notre envoyé spécial
CE N’EST PLUS tout à fait la
Marine nationale qui vogue au soutien de l’équipe de France K-Challenge pour la 32e Coupe de l’America… mais presque. Depuis 2003,
l’ex-direction des constructions
navales, alors placée sous l’autorité directe du ministre de la Défense,
est devenue une société de droit
privé à capitaux publics, mais 70 %
de l’activité du nouveau groupe
DCN reste à son principal client, la
Marine française (sous-marins et
bâtiments de surface, frégates,
etc.), plus une quarantaine d’autres
dans le monde. Ce sont donc les
compétences de haute technologie
de ce leader européen des systèmes
navals qui viennent renforcer le
partenariat annoncé hier avec KChallenge, l’équipe française
menée par Stéphane Kandler pour
participer à la prochaine Coupe de
l’America à Valence (Espagne), à
partir d’avril 2007.
ON ATTENDAIT des vieilles dames
fatiguées, des monoplaces épuisées
par une saison harassante de dix-neuf
Grands Prix. Mais hier matin, lorsque
le froid voulut bien relâcher un peu son
emprise, quand le soleil commença
enfin à venir caresser la piste, on put
découvrir une sémillante demoiselle.
Et sous les yeux de l’impératrice, la
Renault R 25 championne du monde
en train d’être assemblée avant
d’entrer dans le bal ce matin, la Toyota
TF 106 attira les regards des rares
curieux présents sur le circuit de Catalunya. Vêtue d’une robe similaire à sa
devancière, la jeune Japonaise s’était
offert dans les bureaux de Cologne une
nouvelle taille afin de s’adapter au
moteur V 8 qui doit équiper les F 1 l’an
prochain. « L’an dernier, la voiture
était arrivée tôt et cela nous avait bien
aidés pour le début de saison, analysait son directeur technique Mike Gascoyne. Et comme le V 8 était prêt,
pourquoi nous serions-nous privés de
le tester en conditions réelles ? Nous
pourrons ainsi durant l’hiver préparer
toute la mécanique nécessaire. »
Une étape majeure
Nico Rosberg
dans le grand bain
BARCELONE. – Première F 1 2006 à prendre la piste, la Toyota TF 106 a bouclé hier un total de 140 tours entre les mains de Jarno Trulli (notre
photo) et Ricardo Zonta.
(Photo Stéphane Mantey)
BIATHLON
crètement les tours sans fantaisie mais
avec efficacité (133 tours pour Wurz et
De la Rosa, 2e et 4e temps).
Mais ici, à Barcelone, il ne s’agit que de
petits pas de reprise. Le grand bal
d’ouverture, ce sera le 12 mars prochain à Bahreïn pour la reprise des
Grands Prix. Et c’est là que l’on pourra
commencer à faire les comptes. Les
bons, ceux qui en fin de Championnat
désigneront la reine de l’année. Et non
les princesses d’un jour.
FRÉDÉRIC FERRET
TOURISME
« Un nouveau challenge »
« DEPUIS QUAND ÉTIEZ-VOUS en
contact avec Seat ?
– Depuis longtemps. J’avais fait une
pige pour eux, il y a deux ans. J’étais
bien en Angleterre et je n’avais aucune
raison d’en partir mais Seat a acquis
beaucoup d’expérience en Tourisme.
La nouvelle voiture, la Leon, a l’air pas
mal, même si elle est un peu imposante
et pas assez rapide en ligne droite ;
j’espère que les règlements FIA vont
remettre les voitures au même niveau.
Un autre élément a fait pencher la
balance : c’est l’équipe Oreca qui m’a
proposé de les rejoindre. J’aime leur
façon de travailler, l’idée m’a plu.
– Après huit saisons en GrandeBretagne, c’est un nouveau
défi...
– Je vais quitter Vauxhall avec regret
car je n’ai rien à leur reprocher et nous
nous sommes bien entendus. Mais il
était temps pour moi de faire autre
chose avant que la routine s’installe.
C’est un nouveau challenge, j’avais
besoin de me mettre en danger.
– Qu’espérez-vous pour 2006 ?
– Avec mon expérience, je ne vais pas
me mettre la pression ! Il y aura de la
concurrence mais je suis confiant car je
vais travailler avec une bonne équipe
et un très bon équipier. Je suis ravi ; il
est important, dans une discipline
comme celle-là, d’être deux bons
pilotes pour créer une émulation.
– Il s’agit de votre ex-équipier
en Angleterre, James Thompson ?
– Oui, ce devrait être lui. En tout cas,
c’est ce que j’ai demandé. Avec James,
nous avons bien travaillé pendant
quatre ans chez Vauxhall et nous
avons tout gagné.
– Auparavant, il y aura eu cette
nouvelle campagne sur glace, en
Trophée Andros. Comment
l’abordez-vous ?
– De manière assez sereine vu le handicap de poids que je me trimbale au
départ ! Je me vois mal gagner le
Championnat. Quelques courses peutêtre… D’autant que plus on est lourd,
plus on use les pneus ; or, cette saison,
le quota pour un week-end est encore
réduit de deux pneus. Avec 40 kilos de
plus que tout le monde, je peux gagner
la première des deux courses à ValThorens, ce week-end, mais cela voudra dire que j’en aurai 100 (60 kg de
handicap pour une victoire) au départ
de la deuxième. C’est injouable. C’est
comme si on demandait à l’Olympique
Lyonnais de jouer d’entrée à dix, ou à
Rossi de rouler avec une 800 cm3
contre des 1 000.
– Avec une bonne stratégie,
vous pourrez annuler ce handicap (10 kg de moins chaque fois
qu’on ne termine pas sur un
podium) ?
– Oui, en mettant les choses au
mieux, après la manche d’Isola, début
janvier. On en sera déjà à mi-Championnat !
– En fait, si vous l’emportez malgré tout, vous serez un héros.
– Je serai un héros et les autres seront
ridicules. »
ATHLÉTISME
COUPE DU MONDE – RELAIS
STEPHANE BARBÉ
RÉSULTATS
YVAN MULLER disputera le Championnat du monde des Voitures de Tourisme 2006,
après une nouvelle saison de courses sur glace, à partir de samedi.
Considéré comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux des Voitures de Tourisme, l’Alsacien courra l’an prochain en WTCC, Championnat du monde de la discipline, pour Seat. Auparavant, l’homme
aux neuf Trophées Andros disputera une nouvelle saison sur glace
avec Kia. Malgré un lourd handicap réglementaire qui le rend furieux
(40 kg de surpoids en début de saison), il pourrait encore y briller.
« C’est une étape majeure pour le
renforcement de notre équipe »,
concluait Stéphane Kandler. Mais il
reste toujours à trouver le financement principal pour définitivement
armer le futur Class America
français.
STÉPHANE BARBÉ
et JÉRÔME BOURRET
VOLVO OCEAN RACE. – 1re étape (Vigo-Le Cap, 6 400 milles). – Classement hier, à 17
heures : 1. ABN-AMRO 1 (HOL, Sanderson [NZL]), à 706 milles de l’arrivée ; 2. ABN-AMRO 2
(HOL, Josse), à 127 m. du leader ; 3. Brasil 1 (BRE, Grael), à 240 m. ; 4. Ericsson (SUE, McDonald [GBR]), à 339 m. ; 5. Sunergy-and-Friends (AUS, Wharington), à 1 791 m. – Abandons :
Movistar (ESP, Beeking [HOL]); Pirates-of-the-Caribbean II (USA, Cayard).
Pendant qu’ABN-AMRO 1 caracole en tête et pourrait rallier Le Cap, terme de la première étape
du tour du monde en équipage dès demain, des problèmes techniques sont apparus hier à bord
d’Ericsson. Le système hydraulique contrôlant le basculement de la quille est tombé en panne.
L’équipage a réussi à réparer afin de maintenir l’appendice, écartant du même coup vraisemblablement tout risque qu’il se désolidarise de la coque. « Nous ne sommes pas en danger, a
expliqué Neal McDonald, skipper du voilier. Mais nous sommes très embêtés, car nous n’avons
plus la possibilité d’exploiter le bateau à son plein potentiel. » Ericsson fait désormais route sur
l’Afrique du Sud en portant moins de toile que le vent ne le permet, afin que l’avarie ne dégénère pas. Il devrait rallier l’escale vendredi ou samedi, tout en conservant néanmoins sa quatrième place.
TRANSAT JACQUES-VABRE (Le Havre - Salvador de Bahia (BRE), départ les 5 et
6 novembre). – Multicoques 50 pieds. Encore en mer (position hier, à 17 h 48, après 23 j
4 h 48’ de course) : 4. Monnier-Dupuy (SUI, Victorinox), à 994 m de l’arrivée. Monocoques 50
pieds. Arrivé : 5. Metcalf-Finn (GBR, Polarity-Solo) à 4 j 6 h 4’ 56’’ de Harris-Hall (USA-GBR,
Gryphon-Solo).
En rejoignant hier, à 6 h 10, Salvador de Bahia, Paul Metcalf et son équipier Ryan Finn ont pris
la cinquième et dernière place de la catégorie des monocoques de 50 pieds. Ravi de sa traversée sur un bateau âgé de quinze ans, le skipper britannique envisage de participer à la Route du
Rhum 2006. Depuis que leur voilier, Polarity-Solo, est amarré dans le port brésilien, il ne reste
plus qu’un seul concurrent encore en mer, le catamaran de 50 pieds Victorinox, battant pavillon
suisse et mené par le tandem Dany Monnier-Pierre Dupuy. Il est passé hier sous la barre des
1 000 milles restant encore à parcourir…
CHAMPIONNATS D’EUROPE DE CROSS-COUNTRY
La France qui rit
Ces Bleus valent de l’or
Avec une deuxième place chez les femmes et une troisième chez les hommes, hier en Suède,
les relais français ont marqué des points en vue des Jeux.
Les équipes de France, masculine et féminine, partiront favorites à Tilburg, le 11 décembre.
ÖSTERSUND – (SUE)
de notre envoyée spéciale
LE SOURIRE JUSQU’AUX oreilles,
Delphine Peretto, Florence Baverel
et Christelle Gros ne tiennent plus en
place, quelques mètres derrière la
ligne d’arrivée. Elles attendent leur
championne, Sandrine Bailly. Encore
essoufflée, la reine de l’hiver 2005
s’écroule dans les bras de ses
copines. Deux heures après la troisième place du relais masculin, les
Françaises s’invitent aussi sur le
podium. À la deuxième place,
même ! Après les bons résultats en
individuel de Raphaël Poirée
(deuxième du sprint) et de Vincent
Defrasne (deuxième de la poursuite),
la France termine cette première
étape de la Coupe du monde
2005-2006, à Östersund, avec du
bleu au cœur. À deux mois des Jeux
Olympiques, cette performance
collective semble de bon augure.
Malgré son effectif maigrelet, la
France, troisième aujourd’hui au
classement des nations, lutte toujours avec les poids lourds de la
discipline, telles la Norvège, vainqueur des deux relais, et la Russie,
deuxième chez les hommes et troisième chez les femmes. Hier, les
quatre Tricolores récompensées
représentaient tout simplement
50 % de l’effectif senior féminin.
C’est notamment parce qu’il a peu
de biathlètes sous la main que Pascal
Étienne, l’entraîneur de ces dames,
tient avant tout à façonner un esprit
au sein de son groupe. Pour que le
jour J, « ses » athlètes se surpassent
et aillent chercher au fond de
leurs tripes des ressources insoupçonnées.
D’ailleurs, hier matin, Baverel et
Gros n’étaient pas au mieux de leur
forme. « Un podium nous paraissait
alors très dur à aller chercher,
confesse la seconde, de retour en
équipe après une saison gâchée par
une blessure au genou. Alors, maintenant, nous sommes heureuses
comme des gamines. » « Quand on
se bat pour le groupe, c’est autre
chose, assure Baverel. On se transcende. » Ces deux-là avaient bien
été lancées par la benjamine de la
bande, Delphine Peretto, victime
d’une petite hypothermie la veille à
l’entraînement. « On est un groupe
super soudé, aussi bien dans les bons
que dans les mauvais moments,
insiste Delphine. Ce résultat, ce n’est
que du bonheur. » Du haut de ses
vingt-trois ans, Peretto était
d’autant plus heureuse qu’elle partageait ce p odium avec s on
« idole », Sandrine Bailly.
En prenant le relais final en troisième
position, au coude à coude avec la
Slovénie, miss Bailly paracheva
l’œuvre collective. Couché comme
débout, son tir resta aussi précis que
celui de ses camarades (quatre
pioches pour toute l’équipe). Et si
une troisième place finale eût satisfait tout le monde, la jeune femme de
l’Ain rattrapa la Russe Bogaliy puis la
déposa dans l’ultime bosse. Cette
deuxième place, venant après deux
podiums l’an passé, permet d’envisager l’avenir olympique avec
confiance, même si l’Allemagne, par
exemple, ne sera pas toujours aussi
maladroite qu’hier (sixième). « La
saison ne pouvait pas mieux
commencer, se réjouit l’entraîneur
des Bleues. On est en train de poser
les fondations. »
Une pizza
et ça repart !
À sa façon aussi, le relais masculin se
reconstruit. Ses acteurs avaient
besoin de se retrouver au travers
d’un bon résultat, eux qui n’avaient
plus apprivoisé un podium depuis
février 2004, à Oberhof, en Allemagne. Même si Raphaël Poirée
reste encore souvent éloigné de ses
partenaires (eu égard à son mode de
vie à cheval entre la France et la
Norvège, le pays de son épouse, la
RÉSULTATS
HOMMES. – Relais (4 × 7,5 km) : 1. Norvège
(Eckhoff, Gjelland, Hanevold, Björndalen),
1 h 17’51’’5 (1 tour de pénalité+ 8 pioches) ;
2. Russie (Schulman, Tcherezov, Rostovtsev,
Kruglov), à 5’’3 (0 + 6) ; 3. France (Robert,
Poirée, Aubert, Defrasne), à 37’’1 (0 + 6) ;
4. Ukraine (Derkach, Bilanenko, Deryzemlya,
Lysenko), à 1’20’’3 (0 + 7) ; 5. Suède
(Ekholm, Ferry, Nilsson, Bergman), à 1’46’’5
(0 + 16) ; 6. Bélarus, à 1’51’’2 (4 + 6) ;
7. République tchèque, à 1’54’’9 (1 + 11) ;
8. Autriche, à 1’59’’8 (2 + 9) ; 9. Slovaquie, à
2’23’’5 (1 + 11) ; 10. Italie, à 2’24’’8
(1 + 12) ; 11. Allemagne, à 2’25’’5 (2 + 17) ;
12. Lettonie, à 3’14’’4 (0 + 12). – 21 équipes
classées.
Prochaine étape : Hochfilzen (AUT),
7-11 décembre.
FEMMES. – Relais (4 × 6 km) : 1. Norvège
(Poirée, Istad-Kristiansen, Andreassen, Tjörhom), 1 h 14’5’’9 (0 tour de pénalité
+ 9 pioches) ; 2. France (Peretto, Gros,
Baverel, Bailly), à 35’’6 (0 + 4) ; 3. Russie
(Pyleva, Ishmouratova, Guesava, Bogaliy), à
45’’4 (0 + 7) ; 4. Slovénie (Gregorin, Mali,
Grudicek, Brankovic), à 1’0’’2 (0 + 9) ;
5. Bélarus (Ivanova, Nazarova, Sokolova, Zubrilova), à 1’9’’4 (0 + 5) ; 6. Allemagne (Glagow,
Disl, Henkel, Wilhelm), à 1’37’’3 (2 + 11) ;
7. Bulgarie, à 2’38’’ (1 + 10) ; 8. Chine, à
2’52’’3 (1 + 17) ; 9. République tchèque, à
3’2’’6 (0 + 6) ; 10. Ukraine, à 3’27’’9
(1 + 6) ; 11. Pologne, à 3’30’’6 (1 + 8) ; 12.
Italie, à 3’39’’3 (0 + 8). – 20 équipes classées.
Prochaine étape : Hochfilzen (AUT),
7-11 décembre.
biathlète Liv-Grete), le groupe tend
aujourd’hui à se rapprocher. « Hier
soir (lundi), “Raph” nous a proposé
qu’on sorte manger une pizza, entre
nous, les sept gars de l’équipe, glisse
Alexandre Aubert, remplaçant hier
Ferréol Cannard, le quatrième élément de l’équipe type mais actuellement hors de forme. Cela a créé un
peu plus de liens. »
Lors du relais, Julien Robert ouvrit
parfaitement la voie à Poirée. À la fin
de son parcours, celui-ci creusa un
écart de 12’’ avec la Russie,
deuxième, mais qui prit la tête après
le passage du troisième Français,
Alexandre Aubert (trois fautes au
tir). La finition revint alors à Vincent
Defrasne, rarement à ce poste.
Coincé entre la Russie et la Norvège,
remontée de la quatorzième place à
la troisième, il avait pour mission de
maintenir son équipe sur le podium.
Ce sera finalement sur la troisième
marche. La première étant arrachée
dans les derniers hectomètres par le
TGV norvégien, Ole-Einar Björndalen – qui effaça donc ses 31’’ de
débours de sa prise de relais –, et la
deuxième par le Russe Kruglov,
auteur d’un tir nickel.
« On s’est fait plaisir, avoue
Defrasne. On ne voulait surtout pas
rester sur la mauvaise série de l’an
passée. » « En vue des Jeux, c’était
important de se prouver qu’on pouvait remonter sur un podium », ajoutait Robert. Le mot de la fin revenant
à Poirée, qui envoya un petit signal
aux vainqueurs du jour : « On peut
être encore meilleur qu’aujourd’hui.
On voit maintenant les choses à
travailler. » Des petits détails,
sûrement, mais qui, chez les
hommes comme chez les femmes,
feront la différence le moment venu.
ANNE LADOUCE
MERCREDI 30 NOVEMBRE 2005
« NOUS N’AVONS PAS réellement fixé d’objectifs
aux sélectionnés, mais quand on regarde les résultats
passés des équipes de France aux Championnats
d’Europe, le niveau des athlètes retenus et leur
investissement, on peut espérer de belles choses. »
Patricia Djaté-Taillard a toutes les raisons de se
montrer satisfaite de la première sélection qu’elle
conduira, en tant que responsable du demi-fond
national, à Tilburg, le 11 décembre. Depuis 1994,
date de création de ces Championnats d’Europe,
jamais la France ne s’y est présentée avec autant
d’atouts. Indiscutablement plus fortes, sur le papier,
que celles de l’an dernier à Heringsdorf (Allemagne),
où les hommes s’étaient imposés pour la deuxième
fois d’affilée et où les femmes avaient décroché le
bronze, les équipes françaises seront très difficiles
à battre.
« Dès la fin de l’été dernier, tous les athlètes susceptibles d’être intéressés par ce rendez-vous nous
disaient leur volonté d’y être, raconte Djaté-Taillard.
On savait que s’ils tenaient leurs objectifs jusqu’au
bout, on alignerait de belles équipes. » De fait, il ne
manque que quelques candidates qui ont fait
l’impasse sur ce début de saison hivernale pour
privilégier la suite, dont Hind Dehiba, Margaret
Maury et surtout Bouchra Ghezielle, troisième du
1 500 m des derniers Mondiaux et championne de
France du cross court. Mais les expérimentées Françaises retenues (cinq sur six auront trente ans ou plus
le 11 décembre) se sont découvert une nouvelle
meneuse de troupe, Julie Coulaud.
À vingt-trois ans, la Stéphanoise reste sur deux
victoires d’affilée lors des cross de la RATP et de
« Sud-Ouest ». À mi-chemin entre la révélation et la
confirmation. « On l’attendait, car elle faisait partie
des meilleurs espoirs nationaux, mais pas à ce
niveau-là, analyse Djaté-Taillard. Maintenant, on ne
va pas lui mettre une pression inutile. Elle dit viser
une place dans les quinze premières, très bien. Nous,
c’est avant tout un résultat collectif que l’on vise. »
Maazouzi, Tahri
et El-Himer en appel
Coulaud, sur sa valeur actuelle, mais aussi Fatiha
Klilech, sa dauphine à deux reprises, Maria Martins,
la championne de France de cross long, ou Latifa
Essarokh, meilleure Française du « Maine libre » et
à l’Acier, auront leur mot à dire dans une course
particulièrement ouverte en l’absence de l’épouvantail Paula Radcliffe. De quoi envisager une première
médaille individuelle quatre ans après le titre de
Yamna Belkacem.
Côté masculin, aucun cador national présumé ne
manquera à l’appel : Bouabdellah Tahri, le meilleur
Doucouré et Gatlin
encore distingués
Ladji Doucouré a reçu le trophée d’athlète de l’année 2005 des mains du
président de la Fédération française (FFA), Bernard Amsalem, lors du
rassemblement des Tricolores, le week-end dernier à Vittel. Le double
champion du monde (110 m haies - 4 × 100m) n’a pas boudé son plaisir,
contrairement à l’an passé où le hurdler, deux fois recordman de France
aux Jeux mais 8e lors de la finale, s’était étonné d’être le lauréat d’une
telle récompense, devant son collègue du 400 m haies, Naman Keita,
médaillé de bronze à Athènes. Outre-Atlantique, la Fédération
américaine (USATF) a décerné au double champion du monde
(100 m-200 m), Justin Gatlin, le trophée Jesse-Owens, qui distingue, dans
la catégorie masculine, l’athlète de l’année. En vingt-cinq éditions, c’est
le sixième champion à être ainsi doublement couronné, puisque Gatlin,
médaillé d’or sur 100 m aux JO d’Athènes, avait déjà obtenu cette
récompense en 2004. À ses côtés, au siège de la fédé US à Indianapolis,
figurait Allyson Felix. La championne du monde du 200 m, invaincue
cette année et meilleure copine du sprinter, a été honorée pour sa part
chez les femmes.
spécialiste français du steeple, Driss el-Himer, double
médaillé de bronze européen de cross (1999 et 2001)
et Driss Maazouzi, médaillé de bronze l’an passé,
seront tous les trois des prétendants au podium. Ces
trois athlètes ont faim de médailles. Ou soif de reconquête. Maazouzi, parce que des blessures l’ont
empêché d’enchaîner après sa breloque d’il y a un an
et qu’il prépare cette échéance depuis l’été. Tahri,
parce qu’il garde forcément une frustration de sa
huitième place des Mondiaux d’Helsinki sur 3 000 m
steeple. El-Himer, parce qu’il a enregistré une
nouvelle déconvenue sur marathon à Berlin, fin
septembre (29e en 2 h 22’50’’). Pour tous ceux-là,
Tilburg arrive à point nommé. Leur potentiel ne fait
aucun doute. Mais en ce début de saison, il faudra
attendre le jour J pour savoir où en est celui de leurs
adversaires, Sergueï Lebid, le quintuple champion
continental ukrainien, en tête.
NICOLAS HERBELOT
ÉQUIPES DE FRANCE. – HOMMES : Mokhtar Benhari
(31 ans) ; Driss el-Himer (31 ans) ; Irba Lakhal (29 ans) ;
Driss Maazouzi (36 ans) ; Bouabdellah Tahri (26 ans) ;
Khalid Zoubaa (28 ans).
FEMMES : Julie Coulaud (23 ans) ; Christelle Daunay
(30 ans) ; Latifa Essarokh (32 ans) ; Fatiha Klilech-Fauvel
(30 ans) ; Maria Martins (31 ans) ; Yamna Oubouhou
(31 ans).
MONDIAUX INDOOR 2006. –
Franck Chevallier a fixé des
modalités de sélection très simples
pour les prochains Championnats du
monde en salle (10-12 mars à
Moscou). Le DTN et sélectionneur de
l’équipe de France a en effet repris
les minima de la Fédération
internationale (IAAF). Dans les
courses, seront sélectionnés les
champions de France indoor ayant
réalisé les minima lors du
rendez-vous national (24 au
26 février à Aubière). Dans les
concours, seront retenus les
champions de France ayant réussi les
minima. Le DTN se réserve le droit
d’emmener un deuxième athlète dans
chaque discipline.
MINIMA. – HOMMES. 60 m : 6’’70. 400 :
47’’10. 800 m : 1’48’’50. 1 500 m :
3’43’’. 3 000 m : 7’54’’. 60 m haies :
7’’75. Hauteur : 2,28 m. Perche :
5,65 m. Longueur : 8,10 m. Triple
saut : 16,80 m. Poids : 20,05 m.
FEMMES. – 60 m : 7’’37. 400 m : 53’’50.
800 m : 2’4’’. 1 500 m : 4’16’’. 3 000 m :
9’5’’. 60 m haies : 8’’15. Hauteur :
1,92 m. Perche : 4,40 m. Longueur :
6,65 m. Triple saut : 14,10 m. Poids :
18 m.
GOLDEN LEAGUE, DIX POUR SIX.
– La Fédération internationale (IAAF)
a communiqué hier la physionomie
de la Golden League 2006. Lors des
six compétitions, Oslo (2 juin), Paris
(7 juin), Rome (14 juillet), Zurich
(18 août), Bruxelles (25 août), Berlin
(3 septembre), dix épreuves seront
estampillées Golden League et
compteront donc pour l’obtention du
million de dollars : 100 m, 400 m,
1 500 m, longueur et javelot
hommes ; 100 m, 400 m, 3 000 m ou
5 000 m, 100 m haies et hauteur
femmes.
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Bleu
Rouge
Noir
Jaune
Rouge
ESSAIS F 1 (Barcelone [ESP], 28 novembre - 2 décembre). – Klien (AUT, Red Bull-Cosworth),
1’17’’567 (43 tours) ; Wurz (AUT, McLaren-Mercedes), 1’17’’754 (69) ; Zonta (BRE, Toyota),
1’17’’821 (58) ; De La Rosa (ESP, McLaren-Mercedes), 1’18’’066 (64) ; Trulli (ITA, Toyota),
1’18’’641 (82) ; Liuzzi (ITA, Toro Rosso-Cosworth), 1’19’’756 (65) ; Rosberg (ALL, WilliamsCosworth), 1’20’’456 (57) ; Doornbos (HOL, Red Bull-Cosworth)), 1’20’’701 (51) ; Heidfeld (ALL,
BMW-Sauber), 1’21’’013 (27) ; Priaulx (GBR, Williams-Cosworth), 1’25’’055 (18).
DOORNBOS, TROISIÈME PILOTE RED BULL. – Le pilote néerlandais jusqu’alors chez Minardi est devenu hier le troisième pilote de Red Bull, derrière
David Coulthard et sans doute Christian Klien. Chez Toro Rosso, l’écurie bis, Vitantonio Liuzzi devrait partager le volant avec Scott Speed, qui prendra le relais de
l’Italien à partir de demain à Barcelone.
VALENCIENNES, ÉCRIN DE LA NOUVELLE TOYOTA. – C’est dans l’usine
française du constructeur japonais où est assemblée la Yaris que sera officiellement présentée la nouvelle TF 106. La cérémonie devrait avoir lieu le 14 janvier.
autrichien que d’un designer d’Émilie,
proche en tout cas de celle de sa
grande sœur, Red Bull, à une touche
dorée près sur le museau.
Sur la piste, McLaren menait la ronde,
alignant, avec un V 10 bridé, consciencieusement, méthodiquement et dis-
Bleu
Rouge
RÉSULTATS
pas un large sourire qu’il conserva tout
au long de la journée. Toro Rosso
– nouveau nom de Minardi –, passée
de Bridgestone à Michelin, portait
pour accompagner ses montes clermontoises une robe de transition émanant plus sûrement d’un couturier
« Il est clair que ces résultats ont
été très importants dans notre décision, remarquait Jean-Marie Poimboeuf, PDG de DCN. On sent
qu’aujourd’hui une dynamique
positive est enclenchée. Ces résultats entraînent un soutien. » Sur le
plan technique, il a déjà commencé, d’ailleurs : « DCN a l’avantage
d’être un industriel agissant dans le
domaine du bateau,soulignait
Dimitri Nicolopoulos, coordinateur
du design team de l’équipe K-Challenge. La quille actuelle de FRA 60
a, par exemple, été en partie
construite dans les locaux de DCN à
Nantes, avec des technologies de
pointe, dont peu de nos adversaires
disposent. » « Des essais sont en
cours sur des assemblages de
matériaux et d’autres collaborations sont à imaginer encore »,
poursuivait Yves Picart, architecte
naval responsable, pour DCN, de la
filière Bâtiments de surface.
Jaune
Bleu
Jaune
aussi, séduire les curieux venus spécialement, ou attirer l’œil des écoliers de
sortie hier dans le paddock, même si
ces enjôleuses se faisaient timides
voire coquettes, cachées derrière les
portes des garages ou les paravents
dressés devant les stands. Pour ce bal
des « deb’s », la Williams arborait une
magnifique livrée bleu nuit dessinée à
Grove pour la saison hivernale, avec,
sur le bout du museau, un coup de pinceau blanc très Seventies, façon Steve
McQueen dans Le Mans. Et pour
mener la belle, le jeune et fougueux
Nico Rosberg, vingt ans, qui débutait
hier sa carrière de pilote officiel. « Elle
est belle, non ? », interrogeait le fils du
champion du monde 1982 avec fierté.
Une beauté à en faire tourner la tête du
nouveau coéquipier de Mark Webber
qui, sorti en fin de matinée, en était
quitte pour un retour sur plateau. Pour
autant, Rosberg Junior n’en perdait
L’accord porte sur deux millions
d’euros pour la période 2006-2007,
une somme qui inclut toutes les participations techniques et technologiques de DCN dans sa contribution
au projet, mais laisse un peu
d’argent frais tout de même à un défi
qui en a encore grand besoin. « Nous
cherchons 20 millions d’euros »,
avouait, en fin de semaine dernière,
le skipper Thierry Péponnet. « Nous
avons deux autres contacts français
très avancés pour un partenaire principal », précisait, hier, Stéphane
Kandler, qui ne cachait pas que le ralliement de DCN, avec le soutien du
ministère de la Jeunesse, des Sports
et de la Vie associative, donnait
encore un peu plus de crédibilité au
défi français.
Ce fut déjà le cas pour les résultats
de la saison 2005 où, durant les
divers Actes Louis-Vuitton, le Class
America tricolore s’était offert le
scalp des trois plus grosses unités
de la flotte : les deux challengers
majeurs, BMW-Oracle et Team
New-Zealand, et le defender Alinghi (plus une victoire de régate en
flotte). « Je ne sais pas si chacun a
bien compris, tenait à souligner,
hier, Stéphane Kandler, que ça peut
être comparé à une victoire de
l’équipe de France de football
contre le Brésil, en match officiel ! »
Noir
Noir
Pour faire danser la belle, la faire tourner encore et encore, Mike Gascoyne,
le chaperon, lui avait désigné un chevalier au casque d’argent, Jarno Trulli.
« Le premier sentiment est bon,
confiait l’Italien. Je suis agréablement
surpris. C’est toujours un peu difficile
avec la suspension avant mais les ingénieurs sont déjà dessus. »
Lors de ce baptême (140 tours au total
entre les mains de Trulli et Zonta), la
Toyota étrennait en effet ses nouvelles
chausses – Bridgestone ayant remplacé Michelin – et partait donc un peu
dans l’inconnu sur les réglages. « C’est
un peu comme un premier rendez-vous
avec une dame », expliquait Kaz
Hamamura, responsable des essais
chez Bridgestone. Surtout que pour la
valse, la musique a changé. Fini les stridences du V 10, place aux sonorités
légèrement plus rauques du huitcylindres. « C’est sûr, cela sonne différemment, rigolait Trulli. Mais ce n’est
pas le son qui fait avancer la voiture.
Et, franchement, je m’attendais à pire
du V 8. Il y a bien un peu moins de puissance et un peu plus de vibrations mais
rien de dramatique. » À proximité, les
autres dames présentaient, quant à
elles, qui une robe inédite, qui de nouvelles gommes, qui un moteur neuf
voire un pilote débutant. De quoi, elles
Nouveau soutien
pour K-Challenge
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TENNIS
Mercredi 30 novembre 2005
Gasquet au sommet
Venu en altitude pour ciseler sa condition physique, le numéro 1 français n’a pas arrêté de courir depuis un mois.
d’en baver longtemps, énormément et
spécifiquement. Sachant qu’il ne pouvait soulever aucune haltère, manier
aucun ustensile de ping-pong, piquer
aucun bâton de ski en tout genre, ni
même planter la fourchette dans la
marmite à fondue, il a poussé sur les
jambes et forcé sur le cœur pour travailler ce « coffre » physique parfois
vacillant quand s’enchaînent les
matches sur le circuit. Footing au bois
de Boulogne (Paris), randonnées sur la
piste du Grand Fond (Val-Thorens), il a
expérimenté toutes les altitudes et les
surfaces en boue, terre, neige et glace
de son grand chelem de la préparation
foncière. « L’enfer ! C’était guerrier.
Quand je vous dis qu’on a gravi un mur
de glace, c’est que c’était un mur. À la
fin de certaines courses, même si je
sentais que j’allais très vite, je ne pouvais plus faire un centimètre de
plus… » Au terme de chacune de ses
sorties, ses commentaires trahissaient
rituellement l’exténuation d’un tennisman devenu marathonien des bois et
des cimes.
Heureusement, après une semaine de
doutes liés à sa rechute au coude lors
Écarté du circuit depuis
le tournoi de Metz, début
octobre, en raison d’une
blessure persistante au
coude droit, Richard
Gasquet a d’abord pris
un peu de bon temps
avant de mettre à profit
sa convalescence pour
endurcir son corps. Après
cette intense débauche
d’efforts qui s’est
poursuivie ces jours
derniers lors du stage
fédéral organisé à
Val-Thorens, l’actuel
numéro 17 mondial
espère reprendre la
raquette en fin de
semaine.
''
VAL-THORENS –
Parfois, il souhaitait se
mettre dans le rouge tout
seul et il n’était plus
question pour moi de
pouvoir le suivre au niveau
de l’effort à fournir.
(Paul Quétin, son
préparateur physique)
de notre envoyé spécial
MONTÉ TRÈS HAUT pour ne travailler que le bas (du corps), Richard Gasquet a bouclé hier à Val-Thorens
(2 300 m d’altitude) son premier mois
d’une préparation atypique et forcenée. « Un programme de bison », a
résumé Paul Quétin, préparateur physique de l’équipe de France de Coupe
Davis, attaché aux basques d’un
numéro 1 français dont il est momentanément devenu l’interlocuteur et le
« tortionnaire » exclusif. Avec son
coude fissuré à protéger (*), jamais
Gasquet n’avait été si longtemps privé
de l’usage de la raquette. Au crépuscule d’une saison où la planète tennis
ne bruissait que de polémiques relatives au surmenage, il a donc eu le luxe
''
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communiquons plus
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LE COMMANDO A PRIS SES QUARTIERS depuis
dimanche à Val-Thorens. Paul-Henri Mathieu, Nicolas
Escudé, Florent Serra, Thierry Ascione, Gilles Simon, JoWilfried Tsonga, Édouard Roger-Vasselin, Mathieu Montcourt, Josselin Ouanna et Alexandre Sidorenko (champion
de France junior) ont rejoint Richard Gasquet pour s’oxygéner à leur tour. Et au vu du programme, ininterrompu de
9 heures à 19 heures (musculation, gainage, tennis, randonnée, natation, foot en salle, etc.), certains commençaient déjà à le regretter. Disparate, le groupe comprend
aussi bien des briscards des neiges comme Escudé, qui
n’hésite jamais « à chausser les peaux » (de phoque) à
l’aube dans sa base hivernale de Saint-Gervais, ou des
îliens revenus comme Montcourt d’un tournoi challenger
à la Réunion ou de vacances à l’île Maurice comme PaulHenri Mathieu. Les alternatives au programme de fer,
comme une via ferrata (parcours sur des parois rocheuses
aménagées) ou une montée nocturne en raquettes pour
un souper en altitude rallieront-ils les suffrages de tout le
monde ? « Ce genre de stage sert à promouvoir les valeurs
par l’effort, avec, en plus, les bienfaits de l’altitude »,
tranche Paul Quétin, préparateur physique de l’équipe de
France de Coupe Davis et GO de l’opération Val-Thorens.
Qui pourra en tout cas se satisfaire de l’état d’esprit général à l’aube de cette nouvelle saison. « Après un mois
d’arrêt complet dû à ma blessure au poignet, je suis vraiment décidé à me mettre chiffon, disait ainsi Ascione.
Cette année, je vais en faire plus que d’habitude pour
m’étoffer physiquement. Et si ces balades sur neige ne
sont pas toujours top-top, c’est bien de vivre des journées
comme ça… » « En groupe, on se tire une bonne bourre,
ajoutait Mathieu, lui aussi plein de bonnes résolutions.
Pour cette saison, je vais essayer d’être prêt pour les
grands rendez-vous, quitte à moins jouer à certains
moments sur le circuit en faisant, par exemple, l’impasse
sur les tournois indoor européens en février. » Hier, un
seul membre du groupe était aux abonnés absents au
moment du départ, par vent frisquet, de la randonnée de
l’après-midi : Richard Gasquet, précurseur à Val-Thorens,
et momentanément en froid avec la neige… – F. Ra.
Noah et Mauresmo
en chanson
LUNDI SOIR dans les locaux de
France Télévisions, Yannick Noah,
entouré de toute sa famille, père,
mère, sœur, enfants (à l’exception
de Joakim, l’aîné, qui fait les beaux
jours de l’équipe de basket de son
université de Floride) a assisté à la
projection du film consacré à sa vie,
réalisé par sa compagne Isabelle
Camus, la mère de son dernier
enfant, Johalucas. L’occasion de
découvrir des images inédites, de
voir le caractère du champion de
Roland-Garros 1983 se forger à
coups d’adrénaline, de blues et de
rébellion, d’entendre les commentaires de nombreux témoins appelés
à la barre, à commencer par Zinédine
Zidane, drôle, émouvant, admiratif
quand il évoque son « rival » au
classement des personnalités préférées des Français (du JDD) : « Il m’a
piqué ma place, dit-il, mais bravo à
lui et bravo aussi à sa maman (pour
son association Les Enfants de la
Terre). » « Si Zizou veut faire un
disque, je suis prêt à le produire »,
plaisantera Noah un peu plus loin
dans ce beau documentaire, d’une
heure et demie, intitulé « La Force du
rêve », programmé sur France 2 à
l’occasion des fêtes de Noël.
« J’en ai chialé »
Après la projection, Yannick Noah a
donné une conférence de presse
informelle, où il fut question de son
« actu », en particulier du Téléthon
qu’il va parrainer quarante heures
durant le week-end prochain. Interrogé sur la performance d’Amélie
Mauresmo au Masters, il déclara :
« J’ai regardé la finale, j’en ai chialé.
C’était dur car pour Mary, c’était particulier aussi. J’avais envie d’un
match nul et puis, à un moment, je
me suis dit : “Non, il faut qu’Amélie
gagne.” Et quand j’ai vu ce moment
HINGIS POUR UN VRAI RETOUR. – On ne sait pas encore où et quand mais
Martina Hingis affirme être prête à rejouer régulièrement sur le circuit WTA. À
vingt-cinq ans, après avoir interrompu sa carrière il y a trois ans à cause d’une
blessure récurrente aux pieds et tenté un timide retour en février dernier à
Pattaya, l’ex-numéro 1 mondiale a subi plusieurs interventions chirurgicales et
semble donc vouloir vraiment reprendre la compétition. « C’est contre ma
volonté que j’ai interrompu ma carrière, a-t-elle déclaré hier dans un
communiqué diffusé par son agent chez Octagon. Même si j’ai apprécié les trois
années passées loin de la compétition, je me rends compte maintenant que le
tennis me manque vraiment et j’ai envie de me mesurer à nouveau aux
meilleures joueuses mondiales en admettant que je puisse rester en bonne
santé. »
où elle tombe à genoux, prend Loïc
dans ses bras, j’ai dit : “Voilà, c’est
ça.” Il y a un vrai travail derrière tout
ça. Amélie, c’est une championne
qui recherche tout le temps, qui ne
lâche pas. Saison après saison, elle
est là, avec l’envie de continuer, de
gagner. Pour plein de raisons, cette
victoire est positive pour elle.
Mais je ne veux pas trop parler de
tout ça. Parce qu’après, moi, je
repars dans ma vie, et elle, elle reste
avec ce que j’ai dit. Ma présence lui
prend de l’espace. Or, une championne comme elle doit avoir tout
l’espace à elle pour pouvoir s’exprimer. »
Pour l’heure, Yannick Noah n’a pas
d’autres projets que d’inviter la
championne française à le soutenir
lors du marathon du Téléthon sur
France 2, et, si elle veut bien se laisser convaincre, chanter avec elle en
duo. – D. B.
HEWITT PAPA. – Le champion
australien, qui avait préféré
rester auprès de sa femme,
l’actrice australienne Rebecca
Cartwright, plutôt que de disputer
le Masters, était tout heureux
d’annoncer, hier, la naissance
de son premier enfant, une petite
fille… qui n’a pas encore
de prénom.
Rouge
(*) Souffrant depuis la mi-août d’une
fissure de 6 mm au coude droit, Gasquet a été contraint de mettre un terme
à sa saison début octobre, condamné à
ne plus toucher de raquette pendant
deux mois.
Bleu
Rouge
FRANCK RAMELLA
Jaune
Bleu
Jaune
Orange, le meilleur du haut débit mobile.
du tournoi de Metz, le jeune Français
avait pu emmagasiner des doses
d’influx en coupant les ponts du 14 au
31 octobre pour une oasis de repos
complet, là encore totalement incongrue dans un monde où la balle ne
cesse de rebondir. Avec sa mère, il
s’était sagement acquitté de son quota
résidentiel dans son nouveau fief
suisse de Neuchâtel, troublant la trop
grande quiétude des lieux en passant
le code de la route et en taquinant les
poissons du lac. « Quatre-cinq jours,
c’est encore tenable », soufflait le résident suisse. Plus motivé, il avait
enchaîné par « quelques sorties avec
les potes » dans le camp natal de Sérignan dans le sud de la France. Et le lundi qui scellait l’ouverture du tournoi de
Bercy, le 31 octobre, il s’était retrouvé
presque tout seul à Roland-Garros
pour lancer son « module globule »
avec Paul Quétin. Footing, fractionnés,
footing, fractionnés, séances abdominales, footing, fractionnés, le planning
immuable dans le bois de Boulogne,
traversé à la moyenne de 20-21 km/h
en cinq blocs de dix minutes d’efforts,
Noir
VAL-THORENS. –
Accompagné de
son préparateur
physique, Paul Quétin
(à gauche), Richard
Gasquet
a travaillé dur
son endurance
sur des raquettes
à neige qu’il tient
ici à la main.
Pour prendre
une raquette
de tennis,
en revanche,
il faudra encore
un peu patienter…
(Photo Pierre Lablatinière)
O R A N G E E N T R E P R I S E S , V O S S O L U T I O N S D E C O M M U N I C AT I O N M O B I L E S
Noir
voulait de toute évidence capitaliser
sur l’endurance et le renforcement
musculaire. Pour oxygéner le tout,
Gasquet réside depuis jeudi à Val-Thorens, figé en crapahuteur des neiges
dans sa lourde combinaison noire.
« Ça me fera du bien, mais qu’est ce
qu’on se met avec Paul ! » Lui aussi au
pic de sa forme après ce mois passé à
régénérer son patient et cette dernière
semaine à tenter de s’approcher au
plus près de la cime Caron (3 200 m
d’altitude), le préparateur physique
affiné affiche 73,6 kg sur la balance. Et
s’il a perdu samedi dernier à ce jeu de
foot-hand où les points s’accumulent
en frappant les poteaux des cages
(6-4, 7-6 pour rappeler le tennis à Gasquet et sa belle patte de gaucher), il
n’en veut pas à son élève très discipliné. « Comme on a des ambitions très
élevées pour Richard, et qu’il les a également, il fallait s’astreindre à ce travail foncier et profiter de cette coupure
significative. Et aujourd’hui, les critères de terrain sont très clairs. Il a un
très, très bon niveau. On a désormais
affaire à un Richard qui, s’il avait
quelques lacunes au niveau de l’endurance, a comblé une bonne
partie de son
retard. Il m’a
surpris par sa
d é t e r m i n ation. Parfois, il
souhaitait se
mettre dans le
rouge tout seul
et il n’était
plus question
pour moi de
pouvoir le
suivre au
niveau de
l’effort à fournir. Il m’a même demandé une séance
d’exercices pour le dimanche. Il m’a
dit : “Je la ferai tout seul.” C’est un peu
nouveau. Cette motivation qu’on pouvait parfois avoir pour lui est devenue
sa motivation. »
Totalement régénéré, Gasquet repartira demain de Val-Thorens, dans
l’attente du feu vert médical (il passera
une IRM vendredi) pour reprendre le
travail spécifique d’un tennisman. Inscrit au tournoi de Doha en début
d’année prochaine, il ne participera
pas à la tournée initialement prévue
sur terre battue en Amérique latine.
Ayant ajouté les tournois de Barcelone
et de Stuttgart à son programme classique d’un membre du top 20, il espère
seulement ne plus revenir de sitôt dans
l’univers âpre des chamois.