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esynthèse Prospective Année Immobilière février 2007 2006 une année de tous les records qui ne présage pourtant pas d’un retournement prochain Contrairement à ce qu’aurait pu laisser présager une croissance économique française modérée associée à la lente remontée des taux financiers, la conjoncture immobilière, tant pour les utilisateurs que pour les investisseurs, a battu des records historiques d’activité en 2006. Études & Recherche Tous ces records ne sont pourtant pas à analyser de la même façon. La situation actuelle rencontrée par le marché de l’investissement est soutenue par des processus sans doute structurels : importance des liquidités mondiales et absence de tensions inflationnistes conduisant à des taux longs durablement bas, multiplication et internationalisation des investisseurs immobiliers, financiarisations accrue de l’immobilier. En revanche, le caractère remarquable des transactions de bureaux apparaît plus conjoncturel en Ile-de-France grâce à la forte présence de très grandes transactions de plus de 40 000 m2 et aux contrecoups des commercialisations réalisées en 2000. En conséquence, Atisreal prévoit un marché des bureaux en Ile-de-France toujours très dynamique, au-delà de 2,5 millions de m2 en 2007 et 2008, soutenu par une activité et des créations d’emplois comparables à celles enregistrées en 2006. Comme ces niveaux d’activité permettent une absorption nette à peine supérieure aux livraisons de bureaux neufs, l’offre de bureaux de seconde main devrait continuer de diminuer lentement. Ainsi, globalement, les tensions sur le marché des bureaux en Ile-deFrance augmentent, mais plus modérément que lors du cycle précédent. Dans le même temps, nous assistons au processus normal de différenciation forte des marchés. Les secteurs les plus demandés, Paris et le Croissant Ouest, devraient enregistrer des augmentations significatives de loyers au cours des prochaines années, tandis que les secteurs de 1ère et 2ème Couronnes pourraient rester globalement stables jusqu’en 2008. En ce qui concerne le marché de l’investissement, rien ne nous permet d’affirmer que le point haut des volumes et le point bas des taux ont été atteint. Il est évident que le marché de l’investissement en immobilier d’entreprise a changé de dimension au cours des dernières années. Mais il est encore trop tôt pour clairement en apprécier le régime de croisière. Il dépasse vraisemblablement aujourd’hui les 20 milliards d’euros. La forte demande d’investissement est soutenue par un marché utilisateurs très dynamique, des taux de rendement durablement faibles et une anticipation raisonnable d’augmentation des loyers. En 2008, les hausses attendues de loyers pourraient venir remplacer la diminution des taux de rendement dans la valorisation du capital immobilier. Cependant, ce qui est globalement vrai d’un marché n’est pas exact pour tous les immeubles qui le composent. La différenciation rapide des marchés franciliens aura des effets contrastés sur la valorisation des immeubles qui les composent. Dans de tels marchés, les risques géographiques sont centraux. e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 2 Economie Une croissance légèrement supérieure à 2 % attendue en 2007 et 2008 Après une croissance économique de 1,2 % en 2005 et proche de 2 % en 2006, les perspectives pour 2007 et 2008 sont celles d’une croissance robuste mais sans éclat. la hausse de l’euro. Elles font preuve d’un dynamisme certain dans des conditions peu favorables. Par ailleurs, la croissance continue de la consommation des ménages se traduit par une augmentation très rapide des importations de produits bon marché. Le problème vient donc uniquement de la hausse plus rapide des importations (liée aux productions à bas coût de biens de consommation courante) que des exportations. Malgré un PIB stable au 3ème trimestre, contrecoup d’une forte augmentation à mi-année, la croissance française devrait se maintenir autour des 2 %, voire légèrement au dessus, au cours des deux prochaines années. En effet, la consommation des ménages continue d’être soutenue et l’investissement des entreprises se poursuit à un rythme modéré. Une fois encore c’est le commerce extérieur qui pèse sur le développement de l’économie française. Par ailleurs, avec plus de 2 % de croissance du PIB, la création d’emplois devrait se poursuivre à un rythme proche de + 150 000 emplois en 2007 et 2008. Depuis 2002, le partage des emplois entre l’Ile-de-France et les Régions se réalise plutôt en faveur de ces dernières. Toutefois, le rattrapage de l’Ile-de-France commencé fin 2004 n’est pas remis en cause par l’accident du troisième trimestre qui a vu l’emploi francilien diminuer tandis que celui des régions accélérait. Toutefois, l’évolution des composantes du commerce international est le signe d’une économie dynamique et non d’un pays qui stagne. En effet, les exportations suivent une tendance haussière depuis début 2003. Contrairement à une idée répandue, les entreprises françaises exportent de plus en plus à l’étranger, malgré Contexte économique en France emplois 3,5 % 250 000 PIB 2007 + 2,0 / +2,2 % PIB 2008 + 2,1 / +2,3 % 200 000 2,5 % 150 000 2,0 % 100 000 1,5 % 50 000 1,0 % 0 0,5 % -50 000 0,0 % -100 000 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 3,0 % PIB (glissement annuel) Création d’emplois (glissement annuel) e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 3 Economie Emploi salarié en France milliers d’emplois milliers d’emplois 11 750 4 100 4 000 11 250 10 750 3 800 3 700 10 250 3 600 9 750 3 500 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 3 900 Ile-de-France Régions 2006 Source : INSEE, Unistatis Commerce extérieur en volume en France 130 125 120 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 115 110 105 100 95 90 85 80 1999 Source : INSEE 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Importations Exportations e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 Marché des bureaux en Ile-de-France Vers une diminution lente de l’offre Après une année 2006 exubérante, les transactions en 2007 et 2008 pourraient enregistrer un léger recul, tout en dépassant le seuil remarquable des 2,5 millions de m2. C’est pourquoi, il est normal et non plus paradoxal que ce niveau très élevé de transactions ne se soit pas traduit par une forte diminution de l’offre. Les déménagements induits par « l’effet 2000 » ne sont pas consommateurs nets de surfaces. De plus, contrairement à la fin des années 1990 où les mises en chantier évoluaient autour de 500 000 m2 par an, elles sont deux fois plus importantes aujourd’hui. Ainsi, l’arrivée continue de surfaces importantes de bureaux neufs limite la diminution de l’offre dans son ensemble. L’exceptionnel résultat enregistré en 2006, largement déconnecté d’un contexte économique moyen, résulte fondamentalement de deux effets conjoncturels. En premier lieu, le poids des grandes transactions a été particulièrement conséquent en 2006. Près de 300 000 m2 de bureaux de plus de 40 000 m2 ont été commercialisés en 2006. Un tel score n’est évidemment pas récurrent. Le deuxième effet résulte de la durée ferme des baux : trois, six et neuf ans. L’année 2000 a été marquée à la fois par des niveaux de loyers très élevés, une rareté d’offre et un niveau exceptionnel de transactions. En conséquence, il est normal qu’en 2003 et 2006 nous ayons assisté à des vagues plus importantes de déménagements. Les locataires mal logés, rareté d’offre oblige, et soumis à des loyers très élevés ont été incités à déménager. En effet, en six ans d’indexation, leur loyer initial, déjà très haut, a augmenté de plus de 25 %. Comme en 2006 les loyers étaient bien plus faibles et le choix d’implantations beaucoup plus important, de nombreux utilisateurs n’ont pas hésité à déménager, venant grossir conjoncturellement le volume des transactions. Au total, le rapport fondamental entre les taux de croissance de l’emploi de bureaux (source IEIF) et du parc de bureaux est actuellement très équilibré. La crise de l’offre du début des années 1990 était clairement visible dans l’excès de croissance du parc, supérieure à 4 %, tandis que l’emploi augmentait de moins de 2 %. De même, la rareté d’offre enregistrée en 2000 était la conséquence d’un emploi qui augmentait de plus de 4 % et d’un parc de moins de 2 %. Aujourd’hui, ces fondamentaux sous-jacents sont très équilibrés, ils évoluent tous les deux autour de 2 %, confortant nos prévisions de transactions élevées en 2007 et 2008. Transactions de bureaux en Ile-de-France milliers m2 3 500 3 000 2 860 2 500 200 2 550 150 ? 2 390 2 400 2 650 150 ? 2 000 210 1 500 200 2 700 2 100 1 000 2 500 1 700 1 700 1 500 1 400 500 0 2000 2001 Source : Atisreal et Immostat 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 270 > 40 000 m2 Effet 2000 < 40 000 m2 4 e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 5 Marché des bureaux en Ile-de-France Cycle des bureaux en Ile-de-France m2 5 000 000 3 000 000 2,7 2,4 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 4 000 000 2,8 2,5 2 000 000 1 000 000 0 Transactions Offre à un an Mises en chantier (source : DREIF) 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 Comparaison parc et Emploi en Ile-de-France (Prospective Atisreal - Modèle IEIF) 8,0 % 6,0 % Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 4,0 % 2,0 % 0,0 % -2,0 % -4,0 % 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 Source : IEIF Croissance du Parc Croissance emploi de bureaux e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 6 Marché des bureaux en Ile-de-France La hausse modérée des loyers dans les secteurs les plus recherchés se poursuivra en 2007 et 2008 En 2006, les loyers faciaux et économiques ont commencé à augmenter modérément dans quelques secteurs, essentiellement parisiens. Cela résulte d’une diminution plus rapide de l’offre dans ces secteurs conséquence d’une forte augmentation des transactions. Toutefois, le marché francilien dans sa globalité reste très équilibré. Au-delà de l’analyse pure des tensions de marché, il convient également d’étudier le pouvoir d’achat des entreprises par l’intermédiaire de l’évolution de leur taux de marge. Ici aussi, l’analyse conduit à des évolutions différenciées. En effet, les sociétés non financières ont enregistré une diminution quasi-continue de leur taux de marge depuis 2000. Nous anticipons que le point bas a été atteint en 2006. Cependant, de nombreuses entreprises auront toujours du mal à payer des loyers élevés, leur pouvoir d’achat restant limité. Par ailleurs, les entreprises financières ont déjà retrouvé des taux de marge équivalents, voire supérieurs à ceux de la fin des années 1990. Elles ont les moyens de payer des loyers élevés et contribueront à la poursuite de l’augmentation des loyers dans les secteurs les plus recherchés. Ainsi, les loyers des bureaux en Ile-de-France devraient connaître des évolutions contrastées. D’une part, des secteurs très demandés verront leur offre diminuer lentement et leurs loyers augmenter modérément. Il s’agit essentiellement de Paris, de La Défense et du Croissant Ouest. D’autre part, des secteurs plus périphériques pour lesquels l’offre devrait diminuer plus modestement et les loyers demeurer quasi-stables. On trouve ces secteurs essentiellement en première et deuxième couronnes. Taux de marge des sociétés 35 % 50 % 34 % 46 % 38 % 32 % 34 % 31 % 30 % 30 % 26 % 29 % 22 % 89 90 91 Source : INSEE 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 42 % 33 % Sociétés non-financières Sociétés financières e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 Marché des bureaux en Ile-de-France Loyer facial moyen - Bureaux neufs € HT HC / m2 / an 800 700 604 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 600 508 500 456 400 328 300 278 196 200 100 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 Paris QCA Paris Hors QCA La Défense Croissant Ouest 1ère Couronne 2ème Couronne 2008 Loyer facial moyen - Bureaux de seconde main € HT HC / m2 / an 600 500 400 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 453 353 360 300 270 200 188 129 100 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 Paris QCA Paris Hors QCA La Défense Croissant Ouest 1ère Couronne 2ème Couronne 7 e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 8 Marché de l’investissement Des taux de rendement durablement bas pour des volumes durablement élevés Avec plus de 25 milliards d’euros en 2006, l’investissement en immobilier d’entreprise confirme son nouveau positionnement en tant que placement de plus en plus liquide et au rendement toujours attractif. Cette liquidité accrue est certes le fruit d’une financiarisation croissante de l’immobilier, de la multiplication et de la diversification des investisseurs, mais plus encore de la baisse continue des taux immobiliers, conséquence de l’existence d’une masse importante de liquidités disponibles au niveau mondial. fâcheuse habitude de remonter rapidement du fait de la prise en compte d’une prime inflationniste dès que la croissance revenait. Aujourd’hui l’équilibre économique mondial est majoritairement déflationniste du fait de l’incorporation massive de pays à bas coût dans le système. Il en résulte que nous anticipons une augmentation modérée des taux obligataires et des taux de rendement immobilier jusqu’en 2008. En conséquence, le volume d’investissements en immobilier devrait durablement se maintenir à des niveaux supérieurs à 20 milliards d’euros, voire plus. Ce contexte particulièrement porteur pour l’immobilier de bureaux pourrait commencer à se modifier en 2008. En effet, les taux de rendement immobilier devraient encore diminuer en 2007 sous la pression de la demande alors même que les taux obligataires poursuivront leur lente remontée. C’est en 2008 que nous devrions assister aux premières augmentations lentes des rendements. Dans le même temps, les augmentations des loyers de transactions devraient se généraliser et commencer à s’accélérer. Ainsi, les hausses attendues de loyers pourraient prendre le relais des diminutions de taux de rendement dans la valorisation du capital immobilier. Dans la deuxième moitié du vingtième siècle, un tel scénario aurait été un vœu pieu. En effet, l’économie était alors guidée par des tensions inflationnistes et les taux longs avaient la Conjoncturellement, les évolutions erratiques de l’ICC compliquent les calculs de cash flow anticipés. Ces évolutions sont fortement liées au même mouvement inconstant du pétrole, l’ICC comportant une composante énergétique directe et indirecte (matériaux de construction) importante. Le niveau de croissance annuel actuel de 8,1 % n’est pas extrapolable. La baisse rapide et récente du pétrole devrait à court terme se traduire par une diminution tout aussi rapide du taux de croissance de l’ICC. Il est de plus vraisemblable que cette instabilité se poursuivra dans les prochaines années. Dans ces conditions, il serait sans doute opportun de réfléchir à l’utilisation d’un indice plus stable donc plus prévisible. Investissement en immobilier d’entreprise en France millions € 30 000 25 100 20 000 17 100 15 000 13 600 12 700 11 800 10 500 11 000 8 900 10 000 2 900 6 800 5 500 11 500 5 000 8 900 0 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 25 000 Part des acquéreurs français Part des acquéreurs étrangers e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 Marché de l’investissement OAT et rendement “Prime” % 9,9 10 9 7 6,5 Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 8 6,3 6 5 4,3 4,5 4 3,8 3,4 3 2 Rendement de l’OAT Rendement initial “prime” Paris QCA 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99 00 01 02 03 04 05 06 07 08 Source : Banque de France, ATISREAL Evolution du BT01 et de l’ICC en glissement annuel 9% 8,1 % 8% 7% 6,4 % Atisreal - Etudes & Recherche France - Janvier 2007 6% 5% 4% 3% 2% 1% 0,5 % 0% 00 01 02 03 04 05 06 07 moyenne depuis 2000 BT01 : 3,71 % ICC : 3,60 % 9 e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 Annexes Les données chiffrées utilisées par Atisreal, pour la réalisation de ses statistiques, intègrent l’ensemble des informations en sa possession lors de leur élaboration. Ces statistiques peuvent être amenées à évoluer en fonction d’informations nouvelles, souvent initialement confidentielles, portées à notre connaissance. Définitions de A à Z… Accroissement de la rentabilité d’un placement résultant d'une opération d'endettement. entreprises (RIE). En cas de loyer progressif, la valeur retenue est la moyenne des valeurs des 3 premières années ou de la durée ferme du bail. Immeuble Loyer facial moyen Neuf : Immeuble construit depuis moins de 5 ans. Restructuré : Immeuble ayant fait l'objet, depuis moins de 5 ans, de transformations affectant sa structure, soumises à permis de construire. Récent : Immeuble de moins de 10 ans. Rénové : Immeuble ayant fait l'objet de travaux de rénovation, depuis moins de 5 ans, sans entrer dans le champ du permis de construire. Moderne : immeuble performant, de plus de 10 ans. Ancien : immeuble peu performant, de plus de 10 ans. Moyenne pondérée par la surface prise à la location. Atisreal Auguste-Thouard distingue les locaux neufs ou restructurés des locaux de seconde main sur chacune des zones géographiques étudiées. La moyenne présentée est une moyenne mobile sur trois trimestres, pour présenter des évolutions lissées. Effet de levier Immostat Groupement (GIE) créé en 2001, qui associe Atisreal AugusteThouard, CB Richard Ellis, DTZ Jean-Thouard, et Jones Lang LaSalle. Pour créer des bases de données homogènes, les 4 conseils ont adopté de nombreuses définitions communes : secteurs de marché de l'Ile-de-France, état des immeubles et des locaux, définition des surfaces prises en compte, des loyers, etc.. L'organisation du GIE garantit l'indépendance du traitement des données et le respect des engagements de confidentialité de chacun de ses membres. Offre à un an Ensemble des locaux et immeubles disponibles à moins d'un an, incluant l'offre immédiatement disponible, l'offre neuve non pré-commercialisée et l'offre de seconde main libérée de manière certaine (baux résiliés notamment). Offre neuve future Neufs : locaux appartenant à un immeuble neuf et n'ayant jamais été occupé. Restructurés : locaux appartenant à un immeuble restructuré et n'ayant jamais été occupé. Ensemble des constructions et restructurations qui viendront compléter le parc existant. Elles sont analysées en fonction de l'état d'avancement des projets : Chantiers en cours : immeubles dont les travaux de construction ont effectivement démarré. Ne sont pas pris en compte les travaux préalables de démolition. Permis de construire obtenus : autorisation de construire obtenue, généralement comptabilisée après la purge du recours des tiers. Permis de construire déposé : autorisation de construire demandée, en cours d'instruction. Projets : sont comptabilisés les projets pour lesquels la charge foncière (ou le terrain) a été attribuée à un promoteur. Locaux de seconde main Prime de risque Rénovés : locaux ayant fait l'objet de travaux de rénovation pour le nouvel utilisateur. Très bon état : locaux performants, de qualité. Etat d'usage : locaux peu performants, louables en l'état. A rénover : locaux peu performants, et nécessitant des travaux de rénovation. Mesure l'écart entre la rentabilité d’un actif ou d’un portefeuille et l’actif sans risque (obligation d’Etat). Loyer économique Location ou vente à un utilisateur d'un bien immobilier, concrétisée par la signature d'un bail ou d'un acte de vente, y compris les clés-en-main et les comptes propres. En cas de conditions suspensives, la transaction est prise en compte après la levée de celles-ci. Locaux neufs ou restructurés Loyer annuel par mètre carré et par an, exprimé hors taxes et hors charges et corrigé des avantages consentis par le propriétaire (franchise de loyer, réalisation de travaux, etc…). Loyer facial Loyer annuel par mètre carré et par an, inscrit au bail, et exprimé hors taxes et hors charges. Ne comporte pas les locaux annexes tels que parkings, archives, restaurant inter- Taux de rendement initial Rapport entre le loyer net HT.HC.à la date de vente et le prix de vente (tous frais inclus) Transaction Volatilité Mesure les fluctuations du prix d’un actif. Elle sert de paramètre de quantification du risque. 10 e synthèse - Prospective - Année Immobilière février 2007 11 Contacts Commercial Commercial Fabrice ALLOUCHE Directeur général adjoint Directeur du pôle Vente Investissement Développement Tel : +33 (0)1 47 59 23 61 [email protected] Alain SCHORI Directeur général adjoint Responsable du pôle Régions Tel : + 33 (0)4 78 63 62 61 [email protected] René JEANNENOT Associé Directeur du pôle Activité Ile-de-France Tel : +33 (0)1 49 93 70 22 [email protected] Arnaud VIOLETTE Directeur Marketing France Tel : 33 (0)1 47 59 22 56 [email protected] Etudes & Recherche Christophe PINEAU Directeur Département Etudes & Recherche France 32 rue Jacques Ibert 92309 Levallois Cedex France Tel : 33 (0)1 47 59 24 77 [email protected] Atisreal Holding France - SAS au capital de 53 600 000 € - RCS Paris : 345 394 407 - Siège social : 28/32 rue Jacques Ibert 92300 Levallois Perret Thierry LAROUE-PONT Directeur général adjoint Directeur du pôle Bureaux Ile-de-France Tel : 33 (0)1 47 59 18 20 [email protected]
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