150 ans dossier de presse
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150 ans dossier de presse
Université de Haute‐Alsace Campus de l’Illberg, Mulhouse Exposition Les150ans del’Unitéitalienne Maison de l’Étudiant Espace Mezzanine 12‐19 OCTOBRE 2011 du lundi au vendredi de 8h à 18h Vernissage le 12 octobre 2011 à 16h30 Organisée par le Département d’italien de la Faculté des Langues, Lettres et Sciences Humaines de l’UHA en collaboration avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle et le Service Commun de Documentation de l’UHA avec le soutien de l’Association Dante Alighieri de Mulhouse, du Consulat d’Italie à Metz, du Master Erasmus Mundus en Cultures littéraires européennes et de l’ILLE, Institut de recherche en langues et littératures européennes (EA 4363) Infos: [email protected] ou [email protected] Université de Haute‐Alsace Campus de l’Illberg, Mulhouse Exposition BuoncompleannoItalia 1/2 L’exposition, qui commémore les 150 ans de l’unité italienne, a été inaugurée à Rome le 18 janvier 2010 par le Prési‐ dent de la République Italienne M. Giorgio Napolitano. Elle a été conçue par les Amis de la Fondation Cavour de Santena, cité proche de Turin et ville natale de Camille Benso, comte de Cavour, avec la collaboration de la Provincia de Torino. L’exposition a été rapportée en France à l'initiative de M. René Tosello, qui a traduit les panneaux de l’italien, et de l'association APEIL (Association pour la promotion de l'esprit italien) avec le soutien du Conseil régional de Lorraine. Lorsque, après le Congrès de Vienne, le chancelier d’État autrichien Metternich affirme que la péninsule italienne n’est qu’une simple « expression géographique » il n’a pas bien réalisé que les campagnes napoléoniennes des années précédentes ont éveillé, en Italie, une conscience nationale visant à la libération de la péninsule des oppresseurs étrangers. En 1815, l’Italie est à nouveau sous la domination étrangère : le Royaume lombardo‐vénitien sous la domination directe de l’Autriche ; le Duché de Parme et Piacenza gouverné par Marie Louise d’Autriche, femme de Napoléon et fille de l’Empereur d’Autriche ; le Duché de Modène et de Reggio gouverné par François IV d’Habsbourg ; le Grand duché de Toscane gouverné par Ferdinand III d’Habsbourg ; le Royaume des Deux‐Siciles (le sud de l’Italie et la Sicile) gouverné par Ferdinand I de Bourbon qui avait signé une alliance avec l’Autriche ; les États pontificaux sous l’influence de l’Autriche qui gardait des garnisons en Romagne et dans les Marches. Le seul état italien indépendant est le Royaume de Piémont‐Sardaigne sous la dynastie des Savoie. Cependant, malgré la présence de l’armée et de la police autrichienne, dans de nombreux états se forme une opposi‐ tion libérale. Le mouvement idéologique et politique pour la liberté et l’indépendance de l’Italie fut appelé RISORGIMENTO ou résurrection. Le RISORGIMENTO est donc la période de l’histoire d’Italie au cours de laquelle les Italiens sont passés d’une prise de conscience politique et morale du sentiment national à la constitution effective de l’État italien ; ainsi que le mouvement d’éveil national ayant conduit à l’unité territoriale et politique de la péninsule. Après les campagnes napoléoniennes, des poussées nationalistes conduisent à une série de guerres d’indépendance contre l’empire austro‐hongrois . C’est la 2e guerre d’indépendance, avec l’expédition des MILLE de Garibaldi au sud et la descente des Piémontais du nord, qui est décisive. Le 17 mars 1861, le Royaume d’Italie est proclamé avec Turin pour capitale. Organisée par le Département d’italien de la Faculté des Langues, Lettres et Sciences Humaines de l’UHA en collaboration avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle et le Service Commun de Documentation de l’UHA avec le soutien de l’Association Dante Alighieri de Mulhouse, du Consulat d’Italie à Metz, de la Fondation Cavour, de l’APEIL Association Pour la Promotion de l'Esprit Italien en Lorraine, du Master Erasmus Mundus en Cultures littéraires européennes et de l’ILLE, Institut de recherche en langues et littératures européennes (EA 4363) Infos: [email protected] ou [email protected] Université de Haute‐Alsace Campus de l’Illberg, Mulhouse Exposition BuoncompleannoItalia 2/2 Les rois de la maison de Savoie unifient la péninsule italienne par l'annexion de la Lombardie, du Duché de Modène et Reggio, du Grand‐duché de Toscane, du Duché de Parme et du Royaume des Deux‐Siciles au Royaume de Piémont‐ Sardaigne. Pendant les dix années suivantes l’unification se poursuit d’abord par la reconquête de Venise sur l' Autri‐ che en 1866 ensuite, en 1870, par l’annexion de Rome et de l’État de l’Église. Entre la première guerre d’indépendance (1848) et la déclaration de l’Unité italienne (1870), deux hommes se sont révélés comme les leaders du mouvement d’indépendance qui traverse l’Italie : Camillo Benso Comte de Cavour (1810‐1861) ‐ Fondateur du journal Risorgimento en 1847 et porte‐parole des partisans de l’unité italienne autour du royaume du Piémont . C’est l’homme qui a le pouvoir de négocier avec les superpuissances européennes. Tour à tour ministre du Royaume de Sardaigne , chef du gouvernement puis premier président du Conseil du nouvel Etat italien en 1861, il est l’un des fondateurs de l’Italie moderne. Giuseppe Garibaldi (1807‐1882) ‐ Ce qui fonde la légende de Garibaldi c’est l’expédition des Mille en 1860. Entre mai et septembre 1860 , avec les 1.000 volontaires qu’il a réunis (les Chemises Rouges), Garibaldi mène la reconquête de la Sicile et de Naples, imprimant une formidable accélération à la réunification. Il est devenu l’un des personnages de l’histoire d’Italie les plus célèbres dans le monde. Parmi les autres personnalités ayant participé au Risorgimento italien n’oublions pas Giuseppe Mazzini qui a rassemblé des patriotes dans son mouvement, la Jeune‐Italie, une société secrète ayant un programme et un but précis: l’unité italienne et Vincenzo Gioberti qui a opposé à la tendance révolution‐ naire de la Jeune‐Italie une doctrine plus réformiste, le néoguelfisme, qui préconise la création d'une fédéra‐ tion italienne sous la direction du souverain pontife. Le Risorgimento a mobilisé aussi des écrivains : Vincenzo Cuoco, Ugo Foscolo, Alessandro Manzoni, Giacomo Leopardi , Massimo D’Azeglio, Gio‐ vanni Berchet, Silvio Pellico, Francesco Domenico Guerrazzi et tant d’autres encore qui nous ont laissé des romans, des mémoires autobiographiques, des poésies patriotiques, des tragédies, des essais histori‐ ques ainsi que des musiciens : Gioacchino Rossini , Vincenzo Bellini , Gaetano Donizetti , Giuseppe Verdi avec leurs mélodrames. Un dernier mot, pour terminer, sur Goffredo Mameli, le poète‐combattant ( il a participé par exemple à l’exposition du tricolore en 1846 à Gênes pour fêter le départ des Autrichiens) qui a écrit le Canto degli Italiani plus connu comme Inno di Mameli ou Fratelli d’Italia , mis en musique par Michele Novaro et devenu l’hymne national italien. « Quando il principe di Metternich disse l’Italia essere una espressione geografica, non aveva capito la cosa ; ella era un’espressione letteraria, una tradizione poetica » « Quand le prince de Metternich dit que l’Italie n’était qu’une expression géographique, il n’avait pas compris la chose ; elle était une expression littéraire, une tradition poétique » G. Carducci, Presso la tomba di Francesco Petrarca (1874), in Opere, Edizione Nazionale, vol. VII, Bologna, Zanichelli, 1935, p. 34. Doretta Coucourde Organisée par le Département d’italien de la Faculté des Langues, Lettres et Sciences Humaines de l’UHA en collaboration avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle et le Service Commun de Documentation de l’UHA avec le soutien de l’Association Dante Alighieri de Mulhouse, du Consulat d’Italie à Metz, de la Fondation Cavour, de l’APEIL Association Pour la Promotion de l'Esprit Italien en Lorraine, du Master Erasmus Mundus en Cultures littéraires européennes et de l’ILLE, Institut de recherche en langues et littératures européennes (EA 4363) Infos: [email protected] ou [email protected]