Histoires d`ordre et de désordres. L`expérience Djemaa El-Fna
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Histoires d`ordre et de désordres. L`expérience Djemaa El-Fna
Histoires d’ordre et de désordres. L’expérience Djemaa El-Fna Arts in Marrakech Biennale Internationale 2009 du 19 au 23 novembre 2009 Julien Fišera Laurent P. Berger Ordre ou désordre ? L’apparent chaos de la structure urbaine de Marrakech dissimule en fait une organisation spécifique de la ville. Désordre apparent qui révèle un ordre caché. Cumulées, ces deux caractéristiques témoignent d’une typologie de l’urbanisme musulman, opposant le principe de la ville spontanées à celui de la ville créée. De la tension entre deux centres religieux, s’est inscrit au fil du temps le cœur battant de la ville, création d’un espace urbain cohérent en résonance avec le monde et point d’orgue de ce chaos : la place Djemaa El-Fna. HISTOIRES D'ORDRE ET DE DESORDRES L' EXPERIENCE DJEMAA EL-FNA Histoires d’ordre et de désordres. L’expérience Djemaa El-Fna Arts in Marrakech Biennale Internationale 2009 du 19 au 23 novembre 2009 Artistes : Julien Fišera, Laurent P. Berger Commissaire et directrice de production : Eleanor O’Keeffe Conseiller : Frédéric Scholl Coordinatrice : Clare Azzougarh Projet parrainé par Juan Goytisolo Assistant dispositif : Sandra Boehm, Mouss Majid Etude technique : David Rutter Production : Arts in Marrakech, Compagnie Espace Commun, Archipel Ephémère Partenaires: ESAV, Université Cadi Ayyad, Riad El Fenn Avec le soutien de Culturesfrance et de Institut Français de Marrakech Nous n’aspirons à rien d’autre qu’à ceci : être ensemble. Mille et une Nuits, 257ème Nuit Histoires d’ordre et de désordres. L’Expérience Djemaa El-Fna, est un projet pluridisciplinaire innovant et inédit, réalisé in situ pour la ville de Marrakech. Mené par les artistes français Julien Fišera et Laurent P. Berger, ce projet convoque et interroge l’identité de la place Djemaa El-Fna. Fondatrice de la culture marocaine tout en ayant un aspect profondément universel, la place répond à un idéal de partage et d’échange. Son rayonnement international est notamment une des raisons pour lesquelles elle a été appelée « chef d’œuvre du patrimoine oral et immatériel de l’humanité » par l’UNESCO. Parrainé par Monsieur Juan Goytisolo, ce projet sera présenté du 19 au 23 novembre 2009 dans le cadre de la Biennale Internationale Arts In Marrakech qui fait se rencontrer de très nombreux artistes de stature internationale. Histoires d’ordre et de désordres. L’Expérience Djemaa El-Fna est un projet pluridisciplinaire dans la ville de Marrakech initié par Julien Fišera et Laurent P. Berger. Ce travail témoigne de la force d’attraction de la place Djemaa El-Fna ; il s’appuie sur l’aspect immatériel de ce qui s’y produit et de ce qui est transmis. Histoires d’ordre et de désordres est à l’image de l’activité de la place. Ce projet, prismatique et foisonnant, se décline dans toute la ville pendant toute la durée de la Biennale Internationale Arts in Marrakech, entre le 19 et le 23 novembre 2009. Proposé dans l’espace public, il se construit dans la relation avec les publics de la Place et de la ville : Marrakchis, Marocains, Etrangers et touristes mêlés. La grande place de Marrakech est à nos yeux le symptôme d’une double énergie d’ordre et de désordre qui a porté la ville, témoignant par son tracé chaotique et ses usages auto-génerés de cet « aléatoire ordonné » qui a prévalu au fil des années. Au cours de son Histoire, Marrakech s’est cherché un centre éternellement en mouvement, oscillant entre l’ancienne mosquée d’Ali, proche de l’actuelle mosquée Ben Youssef, et la Koutoubia. De cette bipolarité est apparue la place Djemaa el-Fna. Nous appartenons à deux champs artistiques différents : Julien est metteur en scène de théâtre et Laurent est plasticien. Nous avons une grande expérience de travail en commun et le théâtre est notre point de ralliement. Le projet que nous proposons à Marrakech est né de notre désir de sortir du cloisonnement des institutions, de la salle de théâtre, de la galerie du musée, et d’aller à la rencontre d’un public qui nous est éloigné. Eloigné parce que de culture différente de la nôtre et aussi dans sa propre approche de ce que nous appelons « représentation », « exposition » ou « évènement théâtral ». Plusieurs formes sont mises en jeu : une installation plastique monumentale de 30 mètres de diamètre posée sur la Place elle-même ; une série de performances (en français, en arabe, en berbère et en anglais) réalisées par des conteurs dans une flotte de quarante taxis en route vers la Place ; une série de micro-interventions dans la ville elle-même et enfin, une proposition sur des T-shirts mettant en avant l’aspect immatériel de la Place. Les quatre volets de ce projet seront dévoilés le 19 novembre 2009. La Place a porté plusieurs noms au cours de son histoire : as-Saha (la place), as Saha al-kubra (la grande place), ar-Rahba (espace large). Son nom actuel, Djemaa El-Fna, (place de la mosquée en ruine, ou place de la mosquée anéantie) n’apparaît qu’au début du XVIIème siècle. L’origine et la signification de ce nom ont fait l’objet de nombreux commentaires. Un historien soudanais du milieu du XVIIème siècle en donne une explication vraisemblable : “On m’a raconté que le sultan Moulay Ahmad avait commencé la construction de la grande mosquée et qu’il l’avait établie sur un plan merveilleux : aussi lui avait-on donné le nom de mosquée de la félicité. Puis détourné de cette occupation par une série d’événements malheureux, il ne put achever cet édifice avant sa mort, et c’est pourquoi il reçut le nom de mosquée de l’anéantissement”. (d’après La Médina de Marrakech de Quentin Wilbaux) VOLET 1 Le caractère désordonné et labyrinthique du réseau des rues et derbs de la Médina de Marrakech est une des particularités de la ville islamique. La voirie est l’espace résiduel né de la juxtaposition des espaces privés ; ce sont les maisons qui créent la rue, et les derbs ramifiés qui créent cette forme arborescente et labyrinthique. Mais pourtant Marrakech est une ville créée. A son orgine, les savants astronomes et théologiens andalous ont proposé l’orientation sacrée marquant la structure de la ville et la disposition des quartiers. Elle est le résultat d’une volonté déterminant la construction de la mosquée centrale, pôle structurant, et des remparts, dont les portes sont reliées entre elles par des axes se croisant au centre de la ville. La forme de l’installation des Histoires d’ordre et de désordres, sera générée selon des principes similaires, opposant un chaos apparent avec une organisation précise. Produisant de la lumière de nuit comme de jour, d’un diamètre d’une trentaine de mètres, posée au cœur de la place, cette structure se déploiera sous l’aspect d’une trame urbaine rhizomique, arborescente, sans limites distinctes. En son centre se composera une plateforme tournante, constituée de miroirs, évoquant un de ces manèges historique de Djemaa El-Fna qui ont disparu depuis et agira comme un point d’ancrage pour les spectateurs. Ce dispositif central renverra l’image du spectateur dans la Place elle-même. Ainsi le regardant se trouvera dans une position similaire à celui du conteur traditionnel autour de qui se forme la halqa, ou cercle de public. Le mythe de la place Djemaa El-Fna serait-il alors le résultat de ce que chacun d’entre nous projetons sur elle ? Ce dispositif, produit absurde et inachevé, objet indéfini, sans fonction ni usage viendra donc exproprier un morceau de l’espace public. Cette « urbanité éléctive » sera donc l’invention d’une architecture « hors-norme » qui n’aurait jamais pu voir le jour dans un contexte normatif traditionnel. Elle capturera ainsi un bout du tissu urbain pour le transformer en paysage artificiel, en nouveau territoire à explorer. D’une certaine manière elle affirmera qu’il est impossible de composer une ville comme la totalité des besoins relationnels de l’homme en société, que ses aspirations à la mobilité ne sont pas maîtrisables, qu’il est inimaginable de projeter les évolutions d’une société changeante, somme d’individus aux aspirations imprévisibles. VOLET 2 A la nuit tombée, les Marrakchis se pressent vers la Place pour aller écouter les conteurs et les musiciens et avant tout se retrouver. Nous allons suivre ce flux de spectateurs en invitant 40 acteurs (amateurs et professionnels) à devenir conteurs. Ces contes seront dits dans des taxis. Invitation au voyage –pour reprendre l’expression de Baudelaire– le parcours en taxi est aussi une invitation à la découverte. Dans chacun des taxis, un conteur emmènera les clients-voyageurs sur les traces des Mille et une nuits. Il s’agit en d’autres termes, et comme le suggère Juan Goytisolo, d’« appréhender l’univers à travers les images de Schéhérazade et d’Aladin ». La littérature orale arabe est en effet au cœur de ce projet. Dans l’espace intime du taxi, un conteur invitera le passager à la découverte, en français, en arabe, en berbère et en anglais, de cet art qui s’est transmis de générations en générations. En redonnant la parole aux conteurs (comédiens professionnels, amateurs, conteurs de la Place elle-même et quelques invités surprise !), c’est par les Marrakchis d’aujourd’hui, que sera révélé l’aspect ancestral et immémorial de cet art aujourd’hui en voie de disparition. Ce transport en taxi sera donc un double voyage : déplacement géographique vers la Place et déplacement dans la fiction. VOLET 3 Histoires d’ordre et de désordres. L’Expérience Djemaa El-Fna est l’occasion d’une mise en perspective de la notion de « patrimoine oral et immatériel de l’humanité ». Cette appellation soulève en nous un questionnement sur le rapport entre localisation physique et immatérialité. Le geste de l’UNESCO rappelle que la Place n’est que le lieu transitoire où cet échange culturel et cette transmission des savoirs ont lieu. En d’autres termes : y’a t’il à Marrakech d’autres Djemaa El-Fna ? Or, nous avons repéré à Marrakech des lieux que l’on pourrait appeler des Djemaa El-Fna potentielles, où savoirs et connaissances s’échangent, entre générations, de manière indiscriminée. Loin de remettre en question la spécificité incontestable de la place, nous visons à souligner son échelle humaine. Le geste que nous proposons rappelle que la Place originelle est avant tout une rencontre généreuse et spontanée, utopique et universelle. Nous réaliserons des cartes de la ville où apparaitront ces sites. Nous inviterons chacun à s’y rendre afin de s’enrichir de ce qui s’y échange. VOLET 4 Enfin, le dernier volet de ce projet ramène l’« expérience » de la Place Djemaa El-Fna au plus proche de nous. En prenant comme levier l’immatérialité de la Place, nous parvenons, à l’issue de ce parcours dans la ville, à détacher cette « expérience » du site géographique lui-même. Ce qui compte, c’est ce qui est échangé, transmis en ce lieu. Au terme de ce projet nous croyons fermement que chacun d’entre nous est porteur de ce qui est proposé à Djemaa El-Fna. Nous sommes potentiellement tous des passeurs de savoirs, et chacun à son échelle. Ce que nous avons à échanger, c’est notre génome culturel. L’individualité de chacun est le terreau de l’universel. Cette pensée est féconde et nous rend plus forts. Afin de rendre de la manière la plus évidente possible cette réflexion, nous imprimerons des t-shirts portant en arabe et en d’autres langues, l’inscription : « Je suis Djemaa El-Fna ». Ces vêtements seront distribués gratuitement dans la ville, ils reviennent à ses habitants. Julien Fišera Julien Fišera est né en 1978 à Portsmouth, en Grande-Bretagne, de nationalités française et britannique. Suite à des études d’histoire de l’art, de littérature et d’art dramatique à l’université de la Sorbonne à Paris mais aussi à Londres et Austin, USA, au cours desquelles il se spécialise dans les écritures contemporaines, Julien se consacre à la mise en scène, après un parcours de dramaturge et de collaborateur artistique. Il aborde le travail de mise en scène en collaborant depuis 2002 avec les metteurs en scène suivants : Julie Bérès, Robert Cantarella, Hubert Colas, Frédéric Fisbach, Christophe Huysman, Joël Jouanneau, Frédéric Maragnani, Arnaud Meunier, Jean-Marie Patte et Philippe Minyana. Julien créé la compagnie de théâtre espace commun en 2005. Il écrit B.MANIA, sa première pièce, en 2008. Mise en scène En tant que metteur en scène, Julien se consacre aux écritures contemporaines : Il faut tuer Sammy d’Ahmed Madani et En attendant le Petit Poucet de Philippe Dorin, présentées au Jeune Théâtre National à Paris, en 2002 ; Plus d’école d’Emmanuel Darley, Théâtre du Rond-Point, Paris, en 2002 ; La Ville d’Evguéni Grichkovets et Ça ou autre chose de Lev Rubinstein, Théâtre de la Cité Internationale, Paris, 2002. Lors de l’édition 2004 du Festival Frictions à Dijon, il met en scène Titus Tartare d’Albert Ostermaier, la première création en langue française d’une pièce de l’auteur. En juillet 2005, il met en scène Montage Anne-Laure, d’après Anne-Laure et les fantômes de P. Minyana, suite à un atelier mené au théâtre La Capilla de Mexico City. En mai 2006, il met en scène une partie de Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht au Théâtre Dijon Bourgogne-CDN et présente dans le cadre du festival Frictions la trilogie Face au mur de Martin Crimp, reprise les deux saisons suivantes. En mai 2007, Julien créé dans la boutique du 104 à Paris Lever de rideau de Michel Vinaver. La compagnie « espace commun » est invitée en résidence à Mains d’Oeuvres et c’est dans ce cadre qu’il créé en avril 2008 sa pièce B.MANIA. Le spectacle sera repris en 2009 dans sa version définitive à l’Atelier du Plateau à Paris. En septembre 2008, la compagnie présente Syndromes d’un autre temps, un projet composé de la pièce Le 20 novembre de Lars Norén et des pièces Le nouvel ordre mondial et Une petite douleur de Harold Pinter. Le 18 octobre, la compagnie créé Ceci est une chaise de Caryl Churchill au Théâtre national de la Colline à Paris, dans le cadre du festival ActOral. En juillet 2009 il met en scène Miniane. L’Eté 39, un opéra dramatique avec projection d’images de Laurent Roth et Jean-Christophe Marti à la Maison des Métallos à Paris. Pour les saisons à venir, il poursuit sa collaboration avec l’écrivain L. Roth avec la création de La Chose avec les comédiens Mireille Perrier et Mathieu Amalric et celle de Roméo & Juliette de Shakespeare, dont il signera également la traduction et l’adaptation. Collaborations Julien débute au Théâtre national de la Colline à Paris comme assistant de Laure Hémain, conseillère littéraire, où il reste pendant trois ans. En 2003, il est engagé comme assistant à la mise en scène de J. Jouanneau pour Atteintes à sa vie de M. Crimp à Théâtre Ouvert, et suit la reprise du spectacle en 2006. Avec J.M. Patte, il collabore sur le spectacle Les semelles enfoncées dans l’indécollable existence - Fragments Mallarmé, atelier de sortie du CNSAD (2003). La même année, il rencontre R. Cantarella avec lequel il collabore pour de nombreux spectacles sur toutes ses créations théâtrales, au Théâtre national de la Colline, au Théâtre Dijon Bourgogne, à la Comédie-Française, au Festival d’Avignon (2007). Avec R. Cantarella, il participe en tant qu’assistant à sa mise en scène de l’opéra Werther de Jules Massenet et en tant que premier assistant, il l’accompagne pour La Route (2006) et les films documentaires Carrosserie (2005) et Les Travaux et les Jours (2009). Julien collabore aux côtés de P. Minyana en tant que dramaturge pour Le Couloir dans la mise en scène de F. Maragnani, en collaboration avec l’auteur et pour sa mise en scène d’On ne saurait penser à tout de Musset. Julien rencontre J. Bérès en 2005. Il collabore à la dramaturgie et à l’écriture du spectacle On n’est pas seul dans sa peau et participe également en tant que collaborateur artistique à sa dernière création : Sous les visages. En 2007, Julien retrouve A. Meunier pour sa mise en scène de King de M. Vinaver. La saison 2009/2010, il collabore également en tant que dramaturge à Storytellers, un projet théâtral de R. Cantarella, Laurent P. Berger et J. Fišera, créé le 7 février 2010 au RedCat Downtown à Los Angeles, USA. Laurent P. Berger Julien Fišera et Frédéric Fisbach avec lesquels il poursuit son travail. Laurent P. Berger, artiste plasticien diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris en 1998. Il réside à Rome, à New York avant de revenir s’installer à Paris. En empruntant des procédures de travail notamment dans le champ de l’art scénique et du cinéma, il confronte les relations entre public, temps et espace. Son travail, par des phénomènes d’hybridation, mêle des supports multiples proposant différents systèmes de représentation et de perception et réinvente à chaque fois des protocoles d’exposition et de présentation, réalisant des installations, sculptures, architectures, performances, vidéos, photographies, éditions et éléments graphiques. La plupart de ses projets usent de mécanismes fictionnels. Depuis 2006 il développe des architectures avec son frère Cyrille Berger sous l’identité Berger&Berger. En 2008, ils sont lauréat des NAJAP (Nouveaux albums des jeunes architectes) décerné par le ministère de la culture. En résidence au CENT QUATRE depuis 2007, ils travaillent à la conception d’un programme de pavillons dénommé : Une île paradisiaque est un spectacle artificiel. En 2008, ils participent à son inauguration et présentent un cycle de conférences : The Prophecy. En 2009 ils participent au programme d’urbanisme City Visions Europe organisé notamment par le Berlage Institute (Rotterdam) et Arc en rêve (Bordeaux), et au concours restreint pour la réalisation d’un musée mobile organisé par le Centre Georges Pompidou (Paris). En 2010, associé à l’architecte Thomas Raynaud, ils livreront l’extension du Centre International d’art et du Paysage de l’Ile de Vassivière (Limousin). En 1999-2000, il obtient la bourse de l’Académie de France à Rome et est pensionnaire de la Villa Médicis. En 2006, il participe à la Biennale du Whitney 2006 de New York (Day for Night). Son travail est montré lors de plusieurs expositions à l’étranger : à la Villa Medicis de Rome (Jardin, 2000), au Festival Romaeuropa (2000), à la Fondation Art & Idea de New York (Truancy, 2001), au Watermill Center de New York (en 2002 puis en 2006), au Space in Progress/TBA21 de Vienne (Puppets and Heavenly Creatures, 2005), au Museo Alejandro Otero de Caracas (Pulsar, 2006), au Museo de Arte Carrillo Gil de Mexico (Distor, 2006). En 2007, il participe à l’exposition Rock’n’Roll Vol.1 présentée au Norrköpings Konstmuseum (Suède) puis au Sorlandet Art Museum (Kristiansand, Norvège) et à l’exposition Un teatre sense teatre au MACBA (Barcelone) puis au Museu Berardo (Lisbonne). Il participe au projet collectif Don’t Trust Anyone Over 30, avec Dan Graham, Tony Ourlser, Rodney Graham, Japanther au Art Basel – Miami Beach 2004, présenté en 2005 au Weiner Festworchen de Vienne, à la Deutsche Staatsoper de Berlin et en 2006 au Walker Art Center de Minneapolis. En 2009 il est lauréat de l’aide individuelle à la création de la direction régionale des affaires culturelles d’Ile-de-France pour l’oeuvre Hidden Land. Parallèlement, il intervient dans le champ de la représentation, au théâtre, à l’opéra et à la danse en réalisant des scénographies et les lumières pour des projets présentés en Europe, en Amérique et en Asie. Il collabore à des spectacles notamment à Paris, au Théâtre de la Ville, Théâtre du Châtelet, Théâtre National de la Colline, Théâtre du Vieux-Colombier - Comédie Française, au Théâtre du Rond-Point, à la Grande Halle du Parc de la Villette, en province, au Théâtre Dijon-Bourgogne, au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, Théâtre National de Strasbourg, Opera National de Montpellier, Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence, au Festival d’Avignon, aux Etats-Unis, au Perseverance Theater (Juneau-Alaska), en Allemagne, au Deutsches Nationaltheater (Weimar), au Ruhr Festspiele (Recklinghausen), au Festspielhaus (Baden-Baden), au Portugal au Festival d’Almada, en Belgique au Théâtre de La Monnaie (Bruxelles), en Angleterre au Royal Opera House Covent Garden (Londres) et au Japon pour l’Exposition Universelle 2005 (Nagoya). En 1998, il est membre de l’Académie européenne de musique au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence. En 1999, il est lauréat de la Bourse Lavoisier du ministère des Affaires Étrangères pour travailler aux côtés de Robert Wilson au Watermill Center à New York. Ensemble ils ont oeuvré depuis à plusieurs projets. En 2003 puis en 2006 il rencontre les metteurs-en-scène Robert Cantarella, www.histoiresdordreetdedesordres.com Contacts : Eleanor O’Keeffe m : + 44 78 76 35 51 89 [email protected] Julien Fišera m : + 33 6 22 12 02 70 [email protected] Laurent P. Berger m : + 33 6 84 85 73 16 [email protected]