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Prix : 15 francs Sortir P du chômage Didier Castille Division Synthèses économiques N O R D - P A S - D E - C A L A I S ROFILS N°16 DÉCEMBRE 1997 C’est l’histoire de deux faux jumeaux statistiques inscrits à l’ANPE en mars 1997 : de sexe masculin, employés qualifiés, français, inscrits en catégorie 1 après un contrat à durée déterminée, sans enfants et habitant Roubaix. Mais l’un a 37 ans, le baccalauréat en poche et l’autre, 28 ans et il est titulaire d’un BEP. Celui-ci avait de meilleures chances de retrouver un emploi avant l’été 1997. C’est ce que disent les statistiques. L’histoire ne dit pas si elles ont eu raison. À la fin du mois de juin 1997, un peu plus de 278 300 demandeurs d’emploi (1) étaient inscrits dans l’une des agences de l’ANPE de la région Nord-Pas-deCalais. Photographie à un instant donné du chômage, ce nombre est perpétuellement modifié sous l’effet de mouvements importants d’inscriptions et de radiations. Près de 73 000 personnes y sont ainsi entrées au cours du 2e trimestre 1997 alors que 78 000 demandeurs en sortaient. Les jeunes sont très nombreux à transiter par l’ANPE La région Nord-Pas-de-Calais est jeune (37% de moins de 25 ans dans sa population totale contre 33% au plan national) et elle l’est particulièrement pour ses demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE : à la fin du 2e trimestre 1997, 22,5% d’entre eux ont moins de 25 ans alors que cette proportion ne s’élève qu’à 18% sur l’ensemble du territoire. Au cours du 2e trimestre, 24 000 demandeurs de moins de 25 ans se sont inscrits dans l’une des agences locales pour l’emploi. Un petit tiers se sont présentés en première inscription et un quart parce qu’ils venaient de voir s’achever leur contrat de travail à durée déterminée. Dans le même temps, 40% des jeunes demandeurs d’emploi inscrits à l’ANPE au début du trimestre l’ont quittée. Cette proportion est forte puisqu’elle n’atteint que 27% des demandeurs de tous âges. Indicateurs de chômage au 2e trimestre 1997 selon l’âge moins de 25 ans de 25 à 49 ans 50 ans ou plus Part dans les demandes d’emploi en % 22,5 67,3 10,2 100,0 Part dans les entrées en % 32,5 61,5 6,0 100,0 Part dans les sorties en % 34,3 59,5 6,2 100,0 Part des chômeurs de niveau supérieur ou égal au baccalauréat en % 32,3 21,0 10,8 22,5 Taux de reprise d’emploi en % 11,6 8,8 4,1 9,0 Taux de rotation(1) 37,9 23,9 16,0 26,4 Part des chômeurs inscrits depuis plus d’un an en % 21,6 44,1 60,7 40,7 Ensemble (1) Demi-somme du nombre total des entrées et des sorties observées au cours d’un trimestre rapportée au nombre total des demandeurs au début de ce trimestre. Source : Insee, Dares (1) Le chômage est mesuré par le nombre des demandeurs d’emploi en fin de trimestre de catégorie 1 (ne travaillant pas, à la recherche d’un emploi à temps plein et à durée indéterminée) et de catégorie 6 (à la recherche d’un emploi à temps plein et travaillant moins de 78 heures par mois). INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS 130, avenue du Président J.F. Kennedy - 59034 Lille Cedex - Tél. : 03 20 62 86 29 - Télécopie : 03 20 62 86 00 Mais quitter l’ANPE ne signifie pas toujours s’insérer sur le marché du travail. Ainsi, parmi les jeunes qui sont sortis de l’ANPE au cours du 2e trimestre 1997, seuls 29% ont retrouvé un travail et 16% sont entrés en CES ou en formation. Plus de la moitié ont été exclus des fichiers pour des raisons aussi diverses que, par exemple, l’accomplissement du service militaire, un déménagement, un refus d’emploi ou de stage, une suspension provisoire. La jeunesse est un atout majeur pour retrouver un emploi Il faut toutefois souligner que ce sont les jeunes qui sont les premiers à trouver ou retrouver un emploi. Sur dix chômeurs de tous âges qui ont obtenu un contrat de travail sur la période, trois ont moins de 25 ans et quatre entre 25 et 35 ans. Du fait de l’importance de ces flux, la population des jeunes demandeurs d’emploi à l’ANPE s’est renouvelée aux deux cinquièmes au cours du 2e trimestre, quand la population entière ne se renouvelait qu’au quart. Les jeunes s’enlisent ainsi moins que les autres dans le chômage. Fin juin 1997, 78% d’entre eux sont inscrits à l’ANPE depuis moins d’un an contre 59% en moyenne. Pour eux, le chômage est donc généralement une étape transitoire dans le processus d’intégration dans l’emploi. Le recours massif à des contrats courts, surtout en début de carrière, est à l’origine de cette alternance entre périodes travaillées et périodes chômées. Les demandeurs de moins de 25 ans ont un taux de reprise d’emploi(2) plus important que ceux des autres classes d’âge : il s’élève à 11,6% pour les jeunes et à 9% pour l’ensemble tous âges confondus. En réalité, les chances d’accès à l’emploi diminuent progressivement avec l’âge, la baisse s’accentuant en fin de carrière. Le taux de reprise d’emploi est, pour un jeune en particulier, trois fois plus élevé que celui d’une personne de plus de cinquante ans. Cependant, de nombreux autres facteurs, tels le sexe, le motif de mise au chômage, le niveau de formation, la qualification, la nationalité, le nombre d’enfants à charge ou la zone géographique de résidence, sont susceptibles d’influencer la reprise d’emploi. Afin d’identifier les facteurs les plus discriminants, une analyse logistique a été réalisée. Elle permet de mesurer l’effet de chaque caractéristique indépendamment des autres. Elle révèle notamment que le sexe du demandeur, sa nationalité ou l’importance de la famille dont il a la charge ont une influence sur la probabilité de quitter l’ANPE pour occuper un emploi. Ce phénomène peut être imputable à des stratégies de recrutement plus ou moins sélectives de la part des entreprises ainsi qu’au comportement plus ou moins actif et à la motivation de ceux qui cherchent un emploi. L’expérience d’un contrat de travail à durée déterminée ou d’une mission d’intérim s’avère bénéfique puisque, d’une façon générale, les demandeurs qui se sont inscrits à l’ANPE à leur terme ont de meilleures chances de retrouver un emploi que tous les autres. En particulier, (et cela affecte sensiblement la probabilité d’accès à l’emploi des jeunes) après un emploi à durée limitée, la probabilité de reprise d’emploi est supérieure de 40% à celle d’une première inscription, toutes choses égales par ailleurs. Quoi qu’il en soit, le facteur le plus discriminant s’avère être l’âge du demandeur et ce, quel que soit son sexe, son niveau de diplôme, son motif d’entrée à l’ANPE ou la zone d’emploi dans laquelle il réside. Le niveau de formation influence notablement l’accès à l’emploi des jeunes Le niveau de diplôme est un autre facteur majeur dans la perspective de trouver ou de retrouver un travail. N’avoir aucun niveau d’études amoindrit les chances de sortie alors qu’un BEPC les fortifie et un baccalauréat plus encore. Ceux qui ont suivi des études après le baccalauréat voient leurs chances d’accès à l’emploi s’améliorer de 50% sans que toutefois le nombre des années d’études ait une incidence marquée. La procédure La procédure logistique (modèle économé et de mesurer les effets d’un certain nomb caractéristique étudiée. Il s’agit ici du fait de 1997 lorsqu’un individu est au chômage le Le principe de la procédure logistique est d explicatifs indépendamment des autres. Le corrélation parfaite entre eux) retenus ici s demandeur d’emploi, âge, motif d’inscrip d’enfants à charge, qualification, niveau de Les effets, étudiés par rapport à un individ choses égales par ailleurs”. L’individu de référence représente une situa et qui tente de se rapprocher d’une situatio introduites dans le modèle sont ainsi neutra L’individu de référence est, dans l’analyse, un 25 à 34 ans, de nationalité française, qui l’arrivée à terme d’un contrat de travail à charge, dont le niveau de formation est équ réside dans la zone de Roubaix-Tourcoing. L’effet de la variable “zone de résidence” tableau mais a été cartographié. D’autres procédures logistiques ont été mises le niveau de formation ou l’âge et la qual spécifique du diplôme ou de la qualificatio Les résultats de l’a Catégorie Âge Motif d’inscription à l’ANPE Sexe Demandeurs de catégorie 1 Demandeurs de catégorie 6 Réf = moins de 25 ans de 25 à 34 ans de 35 à 49 ans 50 ans ou plus ++ Réf ---- Licenciement économique Autre licenciement Démission Fin de contrat Fin de mission d’intérim Première inscription Reprise d’activité Autre cas Fin de convention de conversion -Réf = ----- Hommes Femmes Réf -- Les résultats de cette procédure sont représentés à l’aide en écart à la situation de référence (Réf.). Le nombre d Par exemple, le (+ +) correspondant à la case “Âge : moins les jeunes chômeurs ont une propension à retrouver un emp qui ont entre 25 et 34 ans. (2) Taux de reprise d’emploi : il s’agit du nombre des chômeurs qui ont trouvé ou retrouvé un emploi (hors CES) au cours du 2e trimestre 1997 parmi ceux inscrits à l’ANPE à la fin du 1er trimestre 1997. 130, avenue du Président J.F. Kennedy - 59034 Lille Cedex - Tél. : 03 20 62 86 29 - Télécopie : 03 20 62 86 00 - INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS e logistique étrique de type “Logit”) permet d’identifier bre de variables qui semblent jouer sur la e retrouver un emploi au cours du 2e trimestre e trimestre précédent. d’isoler l’effet propre de chacun des critères s critères (qui ne doivent pas présenter de ont les suivants : catégorie d’inscription du ption à l’ANPE, sexe, nationalité, nombre formation et zone d’emploi de la résidence. du de référence, sont alors estimés “toutes ation conventionnelle utilisée pour les calculs on moyenne. Les effets des autres variables alisés. n employé qualifié de sexe masculin, âgé de est inscrit dans la catégorie 1 à la suite de durée déterminée, qui n’a pas d’enfants à uivalent à un BEPC, un CAP ou un BEP et qui ”, très significative, ne figure pas dans le en œuvre en croisant, par exemple, l’âge et ification : elles permettent d’identifier l’effet n à l’intérieur de chaque classe d’âge. analyse logistique Français Européen Algérien, Marocain, Tunisien Autre nationalité Réf = --- Aucun 1 ou 2 enfants 3 enfants ou plus Réf = + Qualification Manœuvres Ouvriers spécialisés Ouvriers qualifiés Employés non qualifiés Employés qualifiés Techniciens Agents de maîtrise Cadres supérieurs -++ Réf = ++ + Niveau de Baccalauréat + 3 ou 4 Baccalauréat + 1 ou 2 +++ +++ Nationalité Nombre d’enfants formation Baccalauréat, brevets de technicien ou professionnel BEPC, CAP, BEP Sans diplôme + Réf - d’un ensemble de signes (+) et (-). Le tableau se lit alors e signes donne une indication sur l’intensité de l’impact. s de 25 ans” indique que, toutes choses égales par ailleurs, ploi nettement supérieure à celles des chômeurs de référence INSEE NORD-PAS-DE-CALAIS Pour sortir du chômage, les jeunes sont donc encore avantagés car ils sont plus diplômés que leurs aînés : 32% d’entre eux ont un niveau supérieur ou égal au baccalauréat alors que cette part est de 22% tous âges confondus. Ceux qui n’ont pas de diplôme représentent 11% des jeunes chômeurs alors que, globalement, cette proportion s’élève à 28% en moyenne. L’efficacité du nombre d’années d’études après le bac est mesurable chez eux, puisqu’une ou deux années doublent les chances d’accès à l’emploi et trois ou quatre années multiplient la probabilité par 2,5. Chez les jeunes, le taux de reprise d’emploi au cours du 2e trimestre 1997 est ainsi de 15,4% quand ils ont un niveau de formation égal ou supérieur au baccalauréat et de 11,1% quand ils ont un niveau BEPC ou BEP-CAP. Ces taux sont supérieurs, respectivement de 4 et de 2 points, à ceux de leurs aînés. Dans la concurrence entre demandeurs, c’est bien l’âge qui prédomine sur le niveau de diplôme. Ainsi, un chômeur de moins de 25 ans sans diplôme a autant de chances de retrouver un emploi qu’un demandeur de niveau BEPC ou BEP-CAP âgé de 25 à 35 ans. Sa probabilité de sortie est plus forte encore que celle des demandeurs de plus de 35 ans, quel que soit leur niveau d’études. Si l’on raisonne cette fois en termes de niveau de qualification et non plus de diplôme, la logique est la même : les demandeurs qualifiés ont la plus forte probabilité de trouver un travail. Toutes choses égales par ailleurs, les chances d’accès à l’emploi d’un ouvrier qualifié sont comparables à celles d’un agent de maîtrise tandis qu’un employé non qualifié connaîtra, lui, un handicap. Chez les demandeurs de moins de 25 ans, les qualifications supérieures se détachent cependant nettement. Trois groupes de qualifications peuvent être distingués. Les manoeuvres, ouvriers non qualifiés et employés non qualifiés, avec un taux de reprise d’emploi égal à 9%, sont pénalisés pour retrouver un emploi. Le taux de reprise d’emploi des ouvriers qualifiés, des employés qualifiés et des techniciens est honorable (15%). La réinsertion des agents de maîtrise et des cadres est nettement plus facile (27%). En fin de carrière, le chômage se prolonge Il y a relativement moins de chômeurs âgés de 50 ans ou plus dans le NordPas-de-Calais qu’au plan national. À la fin du 2e trimestre 1997, ils étaient 28 300 dans la région, soit un chômeur sur dix, alors que cette proportion est d’un chômeur sur huit pour l’ensemble du territoire (pour des proportions en termes de population totale de respectivement 27% et 30%). Un peu plus de 4 000 personnes âgées de 50 ans ou plus se sont inscrites à l’ANPE au cours du 2e trimestre 1997, représentant 6% des inscriptions. Les licenciements arrivent en tête des motifs d’inscription avec une part de 36% dont près de la moitié est représentée par des licenciements économiques. Ils sont suivis par les fins de contrat à durée déterminée qui concernent un chômeur de plus de 50 ans sur quatre. Ainsi, les demandeurs de plus de 50 ans sont peu nombreux à s’inscrire, et, globalement, chaque trimestre, le nombre de sorties est supérieur au nombre d’entrées. Ce constat, qui paraît favorable de prime abord, ne doit toutefois pas laisser penser que les chômeurs âgés retrouvent plus facilement du travail que les autres, bien au contraire. Ils représentent une population fragile car, une fois au chômage, ils éprouvent de grandes difficultés à se réinsérer sur le marché du travail. Leur taux de sortie est assez faible puisqu’il n’atteint que 17%, soit, rappelons le, 10 points de moins que le taux global. De plus, parmi les divers motifs de sortie de l’ANPE, les reprises d’emploi hors CES ne représentent que 22% des sorties des demandeurs de plus de 50 ans alors que cette proportion s’élève à 33% tous âges confondus. Les autres motifs principaux sont les “dispenses de recherche” (22%) et les “absences au contrôle” (18%) qui illustrent parfaitement la situation figée dans laquelle les chômeurs âgés se trouvent et le manque de motivation qu’elle engendre. Parmi les demandeurs qui ont retrouvé un emploi au cours du 2e trimestre 1997, seulement un sur vingt avait plus de 50 ans. La population des demandeurs de plus de 50 ans n’a ainsi été renouvelée qu’au sixième. À un âge professionnel avancé, le chômage est un état qui se prolonge. Dans la région, 61% des demandeurs 130, avenue du Président J.F. Kennedy - 59034 Lille Cedex - Tél. : 03 20 62 86 29 - Télécopie : 03 20 62 86 00 d’emploi de plus de 50 ans sont inscrits à l’ANPE depuis plus d’un an et 26% sont en situation d’attente depuis plus de trois ans. Des handicaps après 50 ans En fait, toutes choses égales par ailleurs, les demandeurs de plus de cinquante ans ont deux fois moins de chances de retrouver un emploi que les demandeurs âgés de 25 à 35 ans. Ce que traduit aussi leur taux de reprise d’emploi de 4%, soit la moitié de celui de l’ensemble des demandeurs, tous âges confondus. Cette probabilité faible varie peu selon le niveau de formation des demandeurs. Paradoxalement, à un âge avancé et toutes choses égales par ailleurs, il est tout aussi difficile de se réinsérer sur le marché du travail pour un demandeur dont le diplôme est élevé que pour un demandeur sans diplôme. Le taux de reprise d’emploi d’un chômeur, quel que soit son âge, est de 13,4% quand il a un niveau équivalent à bac +3 ou bac +4 et chute à 4,6% dès qu’il a plus de 50 ans. Les difficultés rencontrées sont probablement multiples, mais un des obstacles à la réinsertion professionnelle d’un demandeur de cet âge se situe dans le niveau de rémunération auquel il peut prétendre, compte tenu de son expérience et de sa qualification. Les cadres âgés sont souvent plus coûteux pour l’entreprise que de jeunes diplômés qu’elle pourra former elle-même et dont les aspirations salariales sont relativement plus modestes. Par ailleurs, les chances de reclassement des demandeurs de plus de 50 ans sont sensiblement les mêmes, quel que soit leur niveau de qualification. Seuls les ouvriers qualifiés disposant d’une certaine expérience professionnelle semblent légèrement avantagés sur le marché du travail : leur taux de reprise d’emploi s’élève à 7%. Après 50 ans, la réinsertion dans l’emploi est donc très difficile, et ce quel que soit le profil des individus. Leur inscription à l’ANPE a souvent été consécutive à un licenciement, ce qui les pénalise : le taux de reprise d’emploi des licenciés de plus de 50 ans est de 3%. Des possibilités d’accès à l’emploi différenciées selon les zones Taux de reprise d'emploi en % de 7,7 à 8,1 Dunkerque Boulonnais de 8,6 à 9,4 Roubaix-Tourcoing Calaisis Saint-Omer de 10 à 11,5 de 14,8 à 17,1 Flandre-Lys Moyenne régionale : 9 Valenciennois Béthune-Bruay Lille Lens-Hénin Berck-Montreuil Douaisis Artois-Ternois Sambre-Avesnois Cambrésis 80 Écart de probabilité d’accès à l’emploi 40 entre un demandeur de moins de 25 ans et 0 l’individu de référence, toutes choses égales par ailleurs, en %. Guide de lecture : Flandre-Lys est l’une des zones où les chômeurs bénéficient d’un des plus forts taux de reprise d’emploi du Nord-Pas-de-Calais (14,8%). Par rapport à l’individu de référence de la procédure logistique (il s’est inscrit à l’ANPE dans la zone de Roubaix-Tourcoing et a entre 25 et 34 ans, notamment), les jeunes chômeurs de Flandre-Lys retrouvent plus facilement un travail que ceux de la plupart des autres zones. Pour en savoir plus • L’économétrie et l’étude des comportements - Insee - Documents de travail, série Méthodologie statistique n°9606, 1996. Directeur de la publication : Jean-Claude HAUTCŒUR - Service Administration des Ressources : Daniel HUART - Service Études Diffusion : François HOUSSIN Service Statistique : Robert MORIZUR - Rédactrice en chef : Élisabeth VILAIN - Secrétaire de fabrication : Jean-Claude DELEHAYE Vente : Bureau de vente, 130 avenue J.F. 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