Nouvelle interconnexion électrique souterraine France
Transcription
Nouvelle interconnexion électrique souterraine France
Nouvelle interconnexion électrique souterraine France-Italie Dossier de presse 2015 Sommaire I.Lancement des travaux de la ligne souterraine p. 4 A. L es travaux et le planning en 2015 B. L e mode opératoire II.Savoie-Piémont : une ligne d’exception p. 6 A. U ne prouesse technologique B. U ne insertion environnementale optimale et inédite C. U ne contribution à la dynamique de la Savoie III.Construire la solidarité électrique européenne A. U n besoin de renforcer les capacités d’échange entre la France et l’Italie B. U ne étape supplémentaire dans la construction du réseau électrique européen C. U n réseau pour réussir la transition énergétique IV.Les acteurs sur projet p. 8 A. RTE et son homologue TERNA B. Les partenaires industriels p. 11 I.Lancement des travaux de la ligne souterraine À partir du 20 avril 2015, les travaux de la ligne électrique souterraine Savoie-Piémont, démarrent à hauteur de la commune de Aiton. Ils se poursuivront sur 95 km jusqu’à fin 2018 pour permettre une mise en service de la ligne en 2019. En 2015, ils consistent à réaliser principalement 20 km sur le réseau routier entre Aiton et Sainte-Hélène-du-Lac d’avril à novembre, les travaux étant interrompus pendant la période hivernale. Pendant toute la durée des travaux, RTE met tout en œuvre pour préserver la sécurité et le confort des usagers. A. Les travaux et le planning en 2015 Le chantier de la nouvelle interconnexion SavoiePiémont, débute en 2015 par les travaux de ligne souterraine, ceux de la station de conversion ne commençant qu’en 2016. En 2015, les travaux de la ligne souterraine consistent à réaliser un tronçon de 20 km entre Aiton et SaintHèlène-du-Lac, et un deuxième tronçon de 5 km entre le tunnel d’Orelle et la commune du Freney. Ils se dérouleront sur le réseau routier de l’A43 et la RD 1006, sous la forme de plusieurs chantiers mobiles simultanés, sur une période allant d’avril à novembre. L’interruption des travaux, en période hivernale permet de garantir la fluidité du trafic en direction des stations de ski. Massif des Bauges Tronçon 2015 Chambéry Aiton Aiguebelle Tracé principalement sous A43 (AREA) Tracé principalement sous RD 1006 Montmélian Tunnel d’Aiguebelle Tunnel des Hurtières Sainte-Hélène du-Lac Tracé principalement sous voirie Alpespace S A V O I E Station de conversion de Grande-Île Tracé principalement sous A43 (SFTRF) F R A N C E I S È R E Massif de la Vanoise Tronçon 2015 Saint-Jean de Maurienne Tracé principalement sous RD 1006 Massif de Belledonne Tunnel d’Orelle Tracé principalement sous A43 et RD 216 Viaducs Saint-Martin d’Arc Galerie hydraulique Modane Tracé dans la galerie technique du tunnel d’Orelle Tracé dans le tunnel routier du Fréjus Tunnel routier du Fréjus 4 Projet Savoie - Piémont I T A L I E 2 4 1 3 B. Le mode opératoire La ligne souterraine se compose sur toute sa longueur de 4 câbles déroulés dans 4 fourreaux en polyéthylène disposés en carré au fond d’une tranchée de 0,7 x 1,25 m. Pour les routes départementales, essentiellement la RD1006, le principe est de travailler sous alternat pour permettre la circulation des usagers. La longueur de chantier balisé est de l’ordre de 400 mètres. Les câbles seront acheminés au fur et à mesure de l’avancement des travaux de génie civil sur des tourets de 4,5 m de diamètre, contenant au maximum 2,3 kilomètres de câble soit une charge utile de 40 tonnes. Les 4 étapes principales de travaux de ligne sur l’autoroute consistent à : À raison de 20 à 25 km par an les travaux de la ligne débuteront en 2015 pour se terminer en 2018. Ils seront menés en coopération avec les gestionnaires de l’autoroute, le Conseil général et les communes pour coordonner les interventions, assurer la sécurité du chantier, et maintenir la fluidité du trafic. Les travaux de la ligne, qui démarrent à hauteur d’Aiton, se présentent sous la forme d’un chantier mobile de génie civil qui avance en moyenne de 140 mètres par jour. Ils se déroulent en 2X8 heures voire en 3X8 heures dans certains cas. Pendant les travaux, la circulation sera maintenue sur la voie de gauche, un balisage condamnera la voie de droite et la bande d’arrêt d’urgence. Sur l’autre côté de l’autoroute, la voie de droite pourra également être condamnée pour permettre créer une voie de report en cas d’incident. 1 Ouvrir une tranchée : les enrobés sont décapés pour permettre l’ouverture d’une tranchée de 70 cm de large pour 1,25 m de profondeur en fond de fouille. 2 Mettre en place les fourreaux : les 4 fourreaux en polyéthylène qui accueilleront les câbles sont posés en formation carrée. 3 Dérouler les câbles dans les fourreaux : les câbles sont déroulés à partir de tourets de 4,5 m de diamètre. Chaque touret contient au maximum 2,3 kilomètres de câble soit une charge utile de 40 tonnes. 4 Remblayer et remettre en état la chaussée : la chaussée est remise en l’état à l’identique par la pose d’un nouvel enrobé. Dossier de Presse 5 II.Savoie – Piémont une ligne d’exception La nouvelle liaison électrique souterraine Savoie – Piémont constitue un triple défi. Un défi technologique d’abord par ses spécificités, sa longueur et sa puissance. Un défi environnemental ensuite grâce à sa complète intégration dans les infrastructures existantes. Un défi économique enfin avec une volonté forte que ce chantier exceptionnel bénéficie au territoire savoyard en termes de retombées économiques. A.Une prouesse technologique Cette nouvelle interconnexion requiert les technologies les plus avancées pour transporter l’électricité à ce niveau de puissance, en liaison souterraine et sur une telle distance. Elle est en effet une prouesse technologique par sa longueur, sa puissance et son niveau de tension. 190 km pour relier les postes électriques de Grande-Île (commune de Sainte-Hélène-du-Lac) et de Piossasco (près de Turin), font de cette ligne souterraine la plus longue du monde, sur ce type de technologie. Elle devance le précédent record établi par la ligne d’interconnexion France-Espagne inaugurée en février 2015, longue de 65 km. 1 200 MW de puissance est également un des niveaux les plus élevés en courant continu avec la très récente et innovante technologie VSC (Voltage Source Converter, convertisseur autonome à transistors de puissance). Pour insérer ensuite cette électricité sur les réseaux français et italiens (en courant alternatif), il est nécessaire de créer à chaque extrémité de la ligne des stations de conversion. Ces stations utiliseront la technologie VSC qui présente l’avantage d’offrir une vitesse élevée d’inversion du sens du courant (50 millisecondes), ce qui permet une grande souplesse dans la gestion des échanges avec l’Italie ainsi qu’un réglage précis de la tension, gage de sécurité et de qualité électrique. Plus compact que la technologie plus ancienne des convertisseurs assistés (à thyristors), le VSC permet aussi de diviser par deux l’emprise au sol des installations, avantage non négligeable en termes d’impact environnemental. Côté Français, la station de conversion sera contiguë au poste électrique de Grande-Île (commune de Sainte-Hélène-du-Lac). 6 Projet Savoie - Piémont 320 000 volts est le plus élevé pour des câbles à isolation synthétique en polyéthylène réticulé. Ils sont utilisés pour la deuxième fois en France, après la première de la liaison France-Espagne. Ces nouveaux câbles développés spécifiquement pour cette ligne, par les entreprises Prysmian et Silec présentent des avantages sur les câbles à huile et papier : plus légers, plus propres, moins sensibles aux incendies par exemple. B.Une insertion environnementale optimale et inédite C.Une contribution à la dynamique de la Savoie Depuis le poste électrique de Grande-Ile (SainteHélène-du Lac), en France, le tracé de la ligne souterraine passe par la combe de Savoie et la vallée de la Maurienne, au pied des massifs des Bauges, de Belledonne et de la Vanoise. Il s’intègre totalement dans les infrastructures existantes, soit 66 km d’autoroutes, 18 km de routes départementales, 6 viaducs, 3 tunnels et la partie française du deuxième tube du tunnel routier du Fréjus sur 6,5 km (le tronçon italien étant géré par TERNA). Le projet Savoie-Piémont engendre une dynamique économique locale bénéfique à tous. Cette insertion environnementale optimale est le fruit, de circonstances exceptionnelles rencontrées sur le territoire telle que la construction du 2ème tube du tunnel routier du Fréjus, de la concertation avec l’ensemble des acteurs locaux (réalisée entre 2010 et 2012 avec les 33 communes concernées) et de la coopération avec les gestionnaires des réseaux routiers et autoroutiers (AREA, SFTRF et le Conseil général de la Savoie). C’est également la première fois en France qu’une ligne souterraine de transport d’électricité est regroupée avec une autoroute, pour limiter la consommation d’espace. Cette démarche inédite a nécessité la modification du code de la voirie routière. Travaux de génie civil, station de conversion : le chantier mobilisera naturellement la maind’œuvre locale et des entreprises en sous-traitance. Les besoins quotidiens en main-d’œuvre sur le chantier sont estimés à 200 personnes en régime de croisière : 150 hommes pour les travaux de génie civil de la ligne et 50 hommes pour la station de conversion. Et ce sont plus de 90 000 m3 de déblais qui seront valorisés par des entreprises locales. Les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration bénéficieront également des retombées de ce chantier inédit. Le projet relève d’un appel d’offres européen ; sa déclinaison locale implique qu’il s’inscrive aussi dans une coopération avec les acteurs économiques et institutionnels : AREA, SFTRF, Conseil général de la Savoie, Préfecture de Savoie, services de l’État, Pôle Emploi, chambres consulaires… Le 22 mai, un forum économique piloté par la préfecture de Savoie permettra d’ailleurs de réunir les entreprises attributaires de la construction de la ligne souterraine et les entreprises locales Forum économique du 22 mai La préfecture de Savoie et RTE organisent un forum économique avec les partenaires industriels Gauthey et Prysmian pour échanger et rencontrer les sous-traitants locaux, les représentants de l’hôtellerie et la restauration, et les forces vives de l’économie savoyarde. L’objectif sera de créer du lien avec le tissu économique local et ainsi d’optimiser les retombées locales. Dossier de Presse 7 III.Construire la solidarité électrique européenne Cette nouvelle interconnexion entre la France et l’Italie est un pas supplémentaire pour la construction du réseau électrique européen. Elle renforce la solidarité électrique entre les deux pays, et contribue à l’accroissement et l’amélioration des échanges d’électricité entre la France et l’Italie, et plus largement au niveau européen. Dans un contexte de transition énergétique dans lequel l’Europe est engagée, l’accroissement des capacités d’échange transfrontalier est un enjeu primordial pour intégrer les énergies renouvelables et permettre l’accès aux sources de production électrique les plus performantes et sûres. A. Un besoin de renforcer les capacités d’échange entre la France et l’Italie Les échanges d’électricité entre la France et l’Italie passent principalement par les lignes à 400 000 volts Albertville-Rondissone et Albertville-Venaus. • Renforcer la capacité de secours mutuel entre la France et l’Italie. Ces enjeux liés au renforcement de la solidarité et des échanges entre la France et l’Italie ont été réaffirmés par les gouvernements Français et Italien lors du sommet franco-italien de Nice le 30 novembre 2007. L’accord sur l’énergie signé alors entre les deux gouvernements a été complété par un accord entre RTE et TERNA visant à augmenter de 60 % la capacité d’échanges entre les deux réseaux électriques en renforçant les infrastructures existantes et en construisant la nouvelle interconnexion SavoiePiémont. • Améliorer la mutualisation des ressources entre les deux pays. Cet engagement permettra d’atteindre une capacité maximale d’ échange d’électricité de 4 450 MW en 2019. La capacité d’échange, de 2 650 MW, est saturée la plupart du temps. Cette saturation nécessite d’augmenter la capacité d’échange entre les deux pays pour répondre à un triple enjeu : • Faciliter les échanges d’électricité transfrontaliers. Augmenter de 60 % de la capacité d’échanges entre les deux réseaux électriques 8 Projet Savoie - Piémont 4 450 MW de capacité d’interconnexion 49 lignes transfrontalières B.Une étape supplémentaire dans la construction du réseau électrique européen L’augmentation de la capacité d’interconnexion permise par l’optimisation du réseau existant et le projet Savoie-Piémont renforcera significativement la capacité de secours mutuel entre les deux pays et contribuera à l’accroissement et à l’amélioration des échanges d’électricité entre la France et l’Italie et plus largement au niveau européen. Elle permet d’améliorer la mutualisation des ressources entre les pays et ainsi de mieux gérer les pointes et les creux de consommation d’une part et les variations de production d’autre part (par exemple, transfert de production hydraulique dans le sens France-Italie, valorisation de l’énergie photovoltaïque italienne en heures creuses dans le sens Italie-France…). En effet, loin d’être figés, les déséquilibres en Europe peuvent évoluer au cours d’une journée, au fil des saisons ou bien dans l’année. Chaque pays pourra ainsi faire bénéficier son voisin de sa production électrique disponible, au moment où celui-ci peut en avoir besoin. En mutualisant davantage leurs moyens de production d’électricité, la France et l’Italie se trouvent solidairement plus efficaces au quotidien, pour tirer le meilleur parti de leurs sources de production électriques et faire face aux éventuels incidents sur leurs réseaux réduisant ainsi les besoins de construire des moyens de production supplémentaires. relieront la France, à l’Europe Au final, c’est l’ensemble du réseau électrique européen qui va être renforcé dans une logique plus aboutie de solidarité électrique entre les pays avec un meilleur service rendu à la collectivité. Avec l’ouverture du marché européen de l’électricité (1 999), les interconnexions, associées aux mécanismes de marché mis en œuvre, permettent aux sources de production les moins chères de répondre aux besoins de consommation indépendamment des frontières. Le réseau électrique permet aux 34 pays qu’il relie, de mutualiser et d’optimiser les moyens de production à l’échelle européenne. Par sa situation géographique et la constitution de son réseau, la France et RTE jouent un rôle clé au cœur du dispositif européen. Avec cette nouvelle interconnexion entre la France et l’Italie, ce seront 9 lignes transfrontalières qui relieront la France, premier réseau du continent, à l’Europe de l’électricité. Cette nouvelle interconnexion permettra de densifier le réseau électrique européen, d’améliorer l’intégration des énergies renouvelables et de développer la compétitivité des entreprises françaises, italiennes et européennes. Dossier de Presse 9 III. Construire la solidarité électrique européenne C.Un réseau pour réussir la transition énergétique Dans un contexte de transition énergétique, cet accroissement de capacité entre la France et l’Italie permettra de faciliter l’intégration des énergies renouvelables dans le réseau électrique européen. La nouvelle répartition géographique des lieux de production (énergies renouvelables ou classiques) nécessite en effet de faire évoluer dans le même temps la structure du réseau de transport d’électricité. Il y a quelques années, avec un parc de production constitué en majorité de centrales thermiques réparties de façon relativement homogène sur l’ensemble du territoire européen, la puissance appelée et les distances jusqu’aux centres de consommation étaient respectivement de l’ordre de 1 GW et 100 à 300 kilomètres. Désormais, avec une forte concentration de moyens de production solaires et éoliens en Espagne, en Allemagne, en Italie et bientôt en France et au Royaume-Uni, et une consommation française très sensible aux vagues de froid, le système doit parfois faire face à des variations de puissance de l’ordre de 10 GW avec des transits de 1 000 à 2 000 kilomètres. Cette tendance va s’accentuer au fur et à mesure du déploiement des énergies renouvelables en France et en Europe. Le schéma décennal européen publié en 2012 par l’association ENTSO-E (souligne que 80 % des développements de réseau d’importance européenne sont motivés par l’essor des énergies renouvelables. Dans la décennie à venir, de la Scandinavie à la péninsule ibérique, le réseau européen sera soumis à des flux nord/sud plus amples et plus volatils. Les interconnexions électriques sont donc essentielles pour permettre de bénéficier de la sécurité qu’apporte le maillage du réseau (cf. annexe 2 – Les projets d’interconnexion de RTE). 10 Projet Savoie - Piémont Des interconnexions pour bénéficier de l’électricité la plus compétitive Les interconnexions, associées aux mécanismes de marché permettent aux sources de production les moins chères sur la zone interconnectée de répondre aux besoins de consommation de cette même zone et ce, sans avoir à se soucier des frontières politiques ou des limites de réseaux. Cette utilisation optimale des ressources nécessite une coopération étroite entre RTE et ses homologues européens. L’architecture du marché européen de l’électricité a été pensée pour que les acteurs puissent notamment commercer, gérer les risques, anticiper leurs décisions, c’està-dire faire fonctionner efficacement les centrales de production et les réseaux en lien avec les sites de consommation. Pièce maîtresse de ce dispositif, le couplage des différentes zones de marché début 2014 est une avancée majeure, résultat d’une coopération avancée entre les différents gestionnaires de réseaux et les bourses de l’électricité. En visant la convergence des prix de l’électricité sur l’ensemble des zones couplées, il permet des économies significatives pour la collectivité, évaluées à plusieurs centaines de millions d’euros par an pour toute l’Europe ainsi qu’une compétitivité accrue pour tous les industriels européens. IV. Les acteurs du projet A.RTE et son homologue TERNA RTE, Réseau de Transport d’Électricité, est une entreprise de service. Notre mission fondamentale est d’assurer à tous nos clients l’accès à une alimentation électrique économique, sûre et propre. RTE connecte ses clients par une infrastructure adaptée et leur fournit tous les outils et services qui leur permettent d’en tirer parti pour répondre à leurs besoins, dans un souci d’efficacité économique, de respect de l’environnement et de sécurité d’approvisionnement en énergie. À cet effet, RTE exploite, maintient et développe le réseau à haute et très haute tension. Il est le garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique. RTE achemine l’électricité entre les fournisseurs d’électricité (français et européens) et les consommateurs, qu’ils soient distributeurs d’électricité ou industriels directement raccordés au réseau de transport. Avec 100 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 48 lignes transfrontalières, le réseau géré par RTE est le plus important d’Europe. RTE emploie 8 500 salariés. Plus particulièrement en Italie, à travers sa filiale TERNA RETE ITALIA, l’entreprise supervise l’exploitation en toute sécurité du réseau de transport national avec près de 63 900 km de lignes à très haute tension. Elle s’engage notamment à : Avec plus de 3 800 salariés, TERNA est responsable de l’exploitation, du développement et de la maintenance du réseau électrique italien, en combinant compétences, technologies et innovations en phase avec les meilleures pratiques internationales. TERNA GROUP est un exemple d’excellence en tant que gestionnaire de réseau de transport d’électricité avec une dissociation de propriété, comme exposé dans le troisième paquet de l’énergie de l’Union Européenne. L’actionnaire majoritaire de TERNA est CDP RETI qui détient 29,85 % des parts, les 70 % restantes étant réparties entre des institutionnels et des investisseurs privés. A travers sa filiale TERNA Plus, l’entreprise est responsable du développement des nouveaux marchés, en Italie et à l’étranger tels que les énergies renouvelables, le développement des réseaux intelligents, l’efficacité énergétique… • Fournir un service fiable et de qualité au meilleur rapport qualité/prix en maintenant l’équilibre permanent entre l’offre et la demande en électricité. • Maintenir le rendement et développer les réseaux de transport d’électricité • Respecter les principes de non-discrimination et de neutralité pour garantir une parfaite équité de traitement entre les utilisateurs du réseau. Sa responsabilité couvre à la fois les opérations quotidiennes et celles à moyen ou long termes : le réseau de transport d’électricité constitue le patrimoine de TERNA et une infrastructure vitale pour le pays. Sa gestion, sa maintenance et son développement doivent donc être pilotés pour assurer l’efficacité et la sûreté aujourd’hui et à l’avenir. Dossier de Presse 11 B.Les partenaires industriels de la ligne électrique souterraine Prysmian Eiffage Le Groupe Prysmian est le leader mondial de l’industrie des câbles et systèmes d’énergie et de télécommunications. Fort d’un chiffre d’affaires d’environ 7 milliards d’euros en 2014 et de plus de 19 000 employés dans une cinquantaine de pays sur 89 sites, le Groupe est solidement implanté sur les marchés de haute technologie et propose la plus vaste gamme de produits, services, technologies et savoir-faire. Eiffage, au travers de Gauthey, filiale d’Eiffage Travaux Publics, fait partie du consortium choisi par RTE et Terna Rete Italia S.p.A. et emmené par Prysmian Group pour réaliser la liaison électrique HVDC (High Voltage Direct Current) Dans le secteur des Télécoms, le Groupe fabrique des câbles et des accessoires pour l’industrie de la transmission de la voix, de l’image et des données, proposant une gamme complète de fibres optiques, de câbles optiques et cuivres et de systèmes de connectivité. Prysmian est côté à la Bourse de Milan où il figure dans l’indice des Blue Chips. Eiffage, l’un des leaders européens du BTP et des concessions, exerce ses activités à travers cinq métiers : la construction, les travaux publics, l’énergie, le métal et les concessions avec les partenariats public-privé. Le Groupe s’appuie sur l’expérience de plus de 67 000 collaborateurs et a réalisé, en 2014, un chiffre d’affaires de 14 milliards d’euros dont 17 % à l’étranger. À propos d’Eiffage Travaux Publics Branche route et génie civil du groupe Eiffage, Eiffage Travaux Publics maîtrise l’ensemble des métiers liés à la construction routière et ferroviaire, au génie civil, à l’assainissement-environnement et aux terrassements. Forte de quelque 21 000 collaborateurs déployés au plus près du terrain, Eiffage Travaux Publics a réalisé près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2014. Elle est présente partout en France, dans la péninsule ibérique et en Allemagne via plusieurs filiales, en Afrique, notamment au Sénégal où son implantation remonte à 1926, ainsi qu’au Canada et en Colombie où elle a fait l’acquisition de sociétés spécialisées dans la construction d’ouvrages d’art. L’entreprise réalise également des chantiers au grand international, en partenariat avec des sociétés locales. DOSSIER DE PRESSE RTE CONTACT PRESSE Marie SEGALA Responsable Communication [email protected] Tel : 04 27 86 30 24 ou 06 17 27 15 57 Parc d’Activités ALPESPACE - Bâtiment Kilimandjaro 73 800 Francin www.rte-france.com Crédit photos : Istock, Fotolia, Olivier Stouffs - Illustrations : Antoine Thiébaut - D11840 Dans le secteur de l’Énergie, les activités du Groupe Prysmian couvrent les systèmes et câbles souterrains et sous-marins de transmission d’énergie, les câbles spéciaux pour des applications de nombreux secteurs industriels et les câbles moyenne et basse tension pour l’industrie de la construction, du bâtiment et des infrastructures. À propos d’Eiffage
Documents pareils
Nouvelle interconnexion électrique souterraine France
Le projet Savoie-Piémont engendre une dynamique
économique locale bénéfique à tous.
Travaux de génie civil et de liaison, station de
conversion : le chantier mobilisera naturellement
la main d’œuvr...