La Tectonique des nuages

Transcription

La Tectonique des nuages
La Tectonique
des nuages
librement adapté de Cloud Tectonics de José Rivera
Traduction française de Isabelle Famchon
Musique de Laurent Cugny
Livret et mise en scène de François Rancillac
Livret et textes chantés de Yann-Gaël Poncet
Production Angers Nantes Opéra avec le soutien de
la Fondation BNP PARIBAS et du Fonds de création Lyrique.
Création en version de concert au festival Jazz à Vienne
en juillet 2006.
Créé au Théâtre Graslin de Nantes, le 7 avril 2015.
REPRESENTATIONS
NANTES Théâtre Graslin
mardi 7, mercredi 8, jeudi 9, vendredi 10 avril 2015 à 20h
ANGERS Grand Theatre
mardi 28, mercredi 29 avril 2015 à 20h.
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n°
saison 2014 | 2015
La Fondation BNP Paribas,
un mécène engagé
en faveur de l'opéra-jazz
« La Tectonique des Nuages »
L’un des rares mécènes présents sur la scène du jazz, la Fondation BNP Paribas accompagne depuis
vingt ans le parcours de musiciens et les aide à développer leurs projets.
C’est dans ce cadre que la Fondation BNP Paribas croise en 2005 les chemins de Laurent Cugny et de
Jean-Paul Boutellier, alors directeur artistique du festival Jazz à Vienne, autour d’un projet original et
ambitieux : la création d’un opéra-jazz, La Tectonique des Nuages, d’après la pièce de l’auteur américain
José Rivera « Cloud Tectonics ». Adapté par François Rancillac et mis en musique par Laurent Cugny, cet
opéra-jazz bénéficie d’une très belle distribution avec les chanteurs David Linx, Laïka Fatien et Yann-Gaël
Poncet, accompagnés par une dizaine de musiciens. Séduite par ce défi et par l’aspect innovant d’une
telle création, la Fondation BNP Paribas ne pouvait qu’accompagner cette production. Puis, au printemps 2010 - toujours avec le soutien de la Fondation BNP Paribas - un enregistrement de La Tectonique
des Nuages paraît sur le label « Signature » de Radio France sous la forme d’un double CD accompagné
du livret de l’opéra en deux langues.
Mécène fidèle et présent dès la première heure aux côtés de cet opéra-jazz, la Fondation BNP Paribas
renouvelle son soutien pour la création en version scénique de La Tectonique des Nuages, qu’accueille
Angers Nantes Opéra.
La Fondation BNP Paribas
et le jazz
Les chiffres clés
n Depuis 1995, la Fondation BNP Paribas
accompagne des musiciens de jazz
et apporte son soutien à des festivals
de musique jazz.
n Plus de 2 millions d’euros engagés
en faveur du jazz depuis 20 ans.
n 23 musiciens et formations, 5 festivals
de jazz et 1 concours international
de jazz accompagnés depuis 1995.
n Plus de 60 CD et DVD édités grâce
au soutien de la Fondation BNP Paribas.
n Une action de mécénat qui se déploie
à l’international
La Fondation BNP Paribas
30 ans de mécénat
Placée sous l’égide de la Fondation de France,
la Fondation BNP Paribas est un acteur majeur
du mécénat d’entreprise depuis trente ans. Elle
contribue également au développement international du mécénat du Groupe BNP Paribas.
La Fondation BNP Paribas situe son action
dans une démarche de mécénat pluridisciplinaire, en faveur de projets innovants dédiés à
la culture, à la solidarité et à l’environnement.
Attentive à la qualité de son engagement
auprès de ses partenaires, la Fondation
BNP Paribas veille à accompagner leurs
projets dans la durée. Ecoute, soutien et
confiance forment la signature de son implication. La saison 2014/2015 marque le trentième
anniversaire de la Fondation BNP Paribas.
Depuis 1984, ce sont plus de 300 projets
culturels, 40 programmes de recherche et
un millier d’initiatives sociales et éducatives
qui ont bénéficié de son soutien, en France
et à travers le monde.
[email protected] // @FondationBNPP // www.facebook.com/FondationBNPParibas
la distribution
La Tectonique des nuages
Librement adapté de Cloud Tectonics de José Rivera
Traduction française de Isabelle Famchon
Musique de Laurent Cugny
Livret de François Rancillac
Livret et textes chantés de Yann-Gaël Poncet
Laurent Cugny
François Rancillac
direction du mouvement Charlotte Delaporte
Scénographie
Raymond Sarti
Costumes Sabine Siegwalt
Lumière Marie-Christine Soma
Vidéo Raymonde Couvreu
Régisseur Général François Bagur
Régisseurs sonLudovic Lanen
et Emmanuel Humeau
Assistant à la lumière Raphaël de Rosa
Direction musicale
Mise en scène
Avec
David Linx
Laïka Fatien
Nelson de la Luna Yann-Gaël Poncet
Piano
Laurent Cugny
Batterie Frédéric Chapperon
Contrebasse Joachim Govin
Guitares Frédéric Favarel
Accordéon Laurent Derache
Saxophones Pierre-Olivier Govin
Saxophone, clarinettes Thomas Savy
Cor Eric Karcher
Trompette Arno de Casanove
Trombone Denis Leloup
Anìbal de la Luna
Celestina del Sol
Chœur d’Angers Nantes Opéra enregistré en janvier 2015, sous la direction de Xavier Ribes.
Film produit par Macassar Productions
Elisabeth Hullin
Jean Couvreu
Chef opérateur Antonio Cortes Moro
Régisseur
Tony Melich
Infographiste
Julien Delmotte
Monteur
Erwan Huon
production exécutive
Assistant réalisateur
Les décors, costumes, accessoires ont été réalisés par les ateliers d’Angers Nantes Opéra.
La Tectonique des nuages a fait l’objet d’un CD enregistré par le label Signature/Radio France, qui a reçu le Grand prix de
l’Académie du Jazz 2010.
L'auteur José Rivera est représenté par MCR-Marie-Cécile Renauld-Paris agence littéraire en accord avec William Morris, New York, dans les pays
francophones. Isabelle Famchon la traductrice est représentée dans le monde entier par MCR-Marie-Cécile Renauld-Paris agence littéraire.
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l’histoire
La Tectonique des nuages
Depuis de longues semaines, il déluge sur Los Angeles.
D’aucuns redoutent le Big One (l’ouverture de la faille
tellurique qui court sous la ville), d’autres évoquent la
fin du monde... Une nuit, de retour de l’aéroport où il
travaille comme bagagiste, Anìbal prend en pitié une
jeune fille trempée jusqu’à l’os et enceinte jusqu’au
cou, qui fait du stop à un coin de rue désert. Elle dit
rechercher le père de son enfant, un certain Rodrigo
Cruz, dont elle ne connaît ni l’âge ni l’adresse, et elle
bafouille dès qu’on lui demande depuis combien de
temps elle erre ainsi à travers le pays, depuis combien
de temps elle est enceinte… Deux mois, deux ans ?
Elle ne saisit pas bien la nuance…
Un peu inquiet, un peu troublé aussi, Anìbal lui offre
le gîte pour la nuit. Mais à peine Celestina a-t-elle
posé le pied dans sa petite maison, que toutes les
pendules, du micro-onde au réveil-matin, suspendent
leur décompte ou leur tic-tac !… Tout en se réchauffant, Celestina tente de reconstituer le puzzle de sa
vie : il est question de parents vivant au bord d’un
lac, d’une chambre où elle a été enfermée toute
son enfance, d’un employé de son père (le fameux
Rodrigo Cruz) qui aurait réussi à se glisser chez elle
une nuit (ou plusieurs mois ? elle ne sait pas), puis
des cadavres de ses parents retrouvés desséchés dans
leur lit, de sa fuite en auto-stop à travers tout le pays,
le ventre déjà gros…
On cogne à la porte ! C’est Nelson, le frère cadet
d’Anìbal, militaire de son état, en route pour la Vallée
de la Mort d’où il s’envolera pour de nouveau champs
de bataille ! Il passe ici juste le temps de tirer les
oreilles à son aîné ! Mais voilà que Nelson succombe
lui aussi au charme de Celestina : il lui jure de revenir
dès ses engagements militaires terminés, il est même
prêt à adopter l’enfant et à épouser la mère par la
même occasion !… Mais le devoir l’appelle, Nelson
charge son frérot de veiller sur Celestina jusqu’à son
retour et disparaît dans la nuit, sous les trombes
d’eau…
Restés seuls, Anìbal et Celestina se racontent et
se rapprochent… De vieux souvenirs d’enfance rela tectonique des nuages
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montent étrangement à la mémoire d’Anìbal : ses
premiers émois érotiques mais aussi des mots en
espagnol, sa langue maternelle, refoulée depuis si
longtemps… Anìbal de la Luna et Celestina del Sol
vont faire l’amour quand… on frappe à nouveau à
la porte !
C’est encore Nelson : a-t-il oublié quelque chose ?
Mais le voilà qui se met à insulter son frère médusé :
pourquoi Anìbal n’a-t-il pas répondu à ses lettres,
pourquoi ne lui a-t-il pas donné des nouvelles de sa
fiancée durant ces deux années terribles passées à
se battre en Bosnie ? Celestina s’est approchée, se
tenant le ventre, à son habitude. Quand il la voit,
Nelson s’effondre : c’était donc ça, M. et Mme vivent
ensemble et procréent tranquillement, tandis que lui
a failli mourir mille fois sous les balles des snipers…
Ecœuré, il frappe son traître de frère et s’enfuit. Anìbal le poursuit dans la nuit diluvienne.
Celestina rassemble ses affaires : en déréglant sans
le vouloir le temps humain autour d’elle, elle ne provoque décidément que des catastrophes ! Elle disparaît à son tour dans la noirceur de la fin du monde…
Quarante ans plus tard (en guise d’épilogue) :
Le Big One a bien eu lieu mais, depuis, Los Angeles a
été complètement reconstruite, et c’est désormais la
capitale d’un nouveau monde idéal, sans plus aucune
pauvreté ni violence ! Celestina, avec un bébé en
poussette, vient de retrouver la petite maison d’Anìbal qui a survécu à la catastrophe. Elle tombe sur un
vieux monsieur alité, qui la prend pour une nouvelle
infirmière. Vraiment, Anibal ne la reconnaît pas ?
Celestina, ça ne lui dit rien ? — Non… Ah si, oh ! il y a
quarante ans, une drôle de fille rencontrée une drôle
de nuit, un vrai mystère, oui, dont il était alors tombé
fou amoureux…
Donc, vous n’êtes pas la nouvelle infirmière ?
Mais Celestina est déjà repartie avec son bébé, faire
du stop au coin de la rue…
À propos de la Tectonique...
Le désir d'un tel projet ...
Par Laurent Cugny ...
Le désir d’un tel projet est d’abord venu d’un goût pour la vocalité et la chanson — tous deux
essentiels dans l’histoire du jazz — et de la curiosité pour un objet rare : l’opéra-jazz. Le genre
opéra, le plus codé et le plus chargé d’histoire qui soit, a de tout temps été regardé avec un
certain éloignement par les musiciens du jazz. Il m’a pourtant toujours semblé non seulement
qu’il n’y avait pas d’incompatibilité de principe, mais encore que le ressort dramatique ne pouvait
qu’être synonyme de richesse si on savait construire le bon objet.
Il fallait ensuite savoir avec qui se lancer dans une telle entreprise. La première fois que j’ai
entendu David Linx, j’ai immédiatement su que je tenais l’acteur principal. Il est pour moi (et
pour de nombreux autres) LE chanteur de jazz actuel. La deuxième rencontre décisive fut celle
de François Rancillac, dont les mises en scène de George Dandin et de son adaptation en opéra de
poche de Bastien, Bastienne m’avaient convaincu qu’il était l’homme de la situation (et je n’avais
pas encore eu l’éblouissement du Pays lointain). Il nous restait à trouver l’argument. Nous étions
d’accord sur une chose : le texte de départ ne devait pas être en relation directe avec le jazz
et son histoire. Pas de drame d’esclaves dans une plantation, ni de boîte de jazz enfumée et de
musicien désespéré. Nous avons considéré ensemble de nombreux textes, jusqu’à ce que François
me suggère cette Tectonique des nuages, la pièce de José Rivera, sur laquelle nous devions tomber
d’accord que c’était le bon point de départ, en cela qu’il combinait une belle histoire avec de
nombreuses ouvertures expressives. Je rencontrai ensuite Yann-Gaël Poncet dont j’ai tout de suite
pensé en écoutant ses chansons qu’il pouvait être l’auteur que je cherchais.
Restait à transformer cette base de la bonne façon. Nous y avons travaillé à trois, avec François
et Yann-Gaël. Nous avons élaboré ensemble le texte définitif (en restant finalement très près de
celui de la pièce) dans des séances de travail où tout se mettait en place simultanément, texte,
musique et dramaturgie. Je devais ensuite composer certains airs à partir de textes de Yann-Gaël,
lequel écrivit en retour des paroles sur des compositions que j’apportais en fonction du climat
requis.
Ayant dû en passer par l’intermédiaire d’une version scénique sans mise en scène ni décor (une
dizaine de représentations à Vienne, Paris, Saint-Étienne et Nantes – déjà), puis de l’enregistrement phonographique, nous avons eu le sentiment que cet objet fonctionnait. Mais ce n’est
qu’aujourd’hui, grâce à Angers Nantes Opéra et à son directeur Jean-Paul Davois, que nous allons
pouvoir le contempler dans son achèvement. Et que vous allez pouvoir juger du résultat.
Janvier 2015
la tectonique des nuages
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à propos de la tectonique
Genèse d’une Tectonique
par François Rancillac
Sur toile de fond apocalyptique (fin du monde ou "révélation" ? – car c’est le sens exact du mot
« apocalypse »), alors que le ciel déluge et que la terre menace de trembler, un homme sans histoire
va prendre dans ses bras une curieuse nymphe enceinte, qui dérègle les horloges, suscite le désir et
réveille des langues anciennes enfouies dans la mémoire…
L’entrée si incongrue de Celestina del Sol dans le modeste logis d’Anìbal de la Luna, au cœur de la
mégalopole qu’est Los Angeles (ville des anges…), c’est l’irruption du fantastique dans l’intérieur si
tristement rangé d’un « homme sans qualité ». C’est la suspension soudaine du temps qui permet
à l’imaginaire de se remettre en branle, à la mémoire de se ré-ancrer dans la nuit originelle, à la
poésie de faire se rencontrer ce qui, dans notre monde moderne si bien cadré, n’a normalement rien
à faire ensemble (question de "tectonique des nuages"…). C’est peut-être aussi l’ultime tentative de
réconciliation de la nature avec une humanité désespérément oublieuse d’elle-même et du respect
minimum qu’elle doit à la planète qui la supporte...
Déluge et chaos, terre et eau, nature et culture, Eros et Thanatos, finitude et éternité, homme et
femme : le choc des rencontres est ici à la fois tectonique, cosmique et… intimiste : car il ne s’agit
ici (apparemment) "que" d’une histoire d’amour entre un jeune homme un peu perdu dans sa vie et
une jeune fille totalement perdue dans la ville…
De la pièce au livret…
Au début était le profond désir de Laurent Cugny de composer un opéra-jazz, et son invitation à
rêver ensemble cette aventure en terra incognita. Après bien des recherches, la pièce du dramaturge
américain José Rivera, La Tectonique des nuages (traduite par Isabelle Famchon), nous a immédiatement convaincus que nous tenions là la matière d’un livret d’opéra. Parce qu’il charrie autant
d’humanité, d’émotions (et d’amour !) qu’une forte charge de poésie, ce conte de fée moderne
laissait évidemment place à la musique, au lyrisme.
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à propos de la tectonique
Je me suis donc lancé dans l'adaptation de la pièce en livret, en proposant à Laurent Cugny une
sorte de «dramaturgie musicale» pour sa composition. Et nous avons confié à Yann-Gaël Poncet
(qui, outre ses talents de chanteur, est aussi un formidable parolier !) la tâche si délicate d’écrire
toutes les parties chantées (et donc prosodiées). Laurent et moi voulions d’emblée utiliser toutes les
potentialités de notre orchestre (du solo au tutti), des voix (du solo au trio), des expressions vocales,
depuis la plus simple parole jusqu’à l’air ou la chanson, en passant par le « mélodrame » (du texte
parlé sur de la musique), le « récitatif » (quand l’intonation de la parole frise la mélodie), etc.
Ainsi, durant plus de deux ans, s’est composé peu à peu cet opéra par navettes successives entre
Laurent, Yann-Gaël et moi, avec de fréquentes « mises à l’épreuve » des parties composées avec les
deux autres chanteurs choisis pour embarquer avec nous dans l’aventure, David Linx et Laïka Fatien.
Et après l’avoir présenté plusieurs fois en « version de concert », l’inespérée et inestimable invitation
d’Angers Nantes Opéra permet à notre Tectonique de voir enfin le jour des feux de la rampe…
Mars 2015
la tectonique des nuages
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Portraits d’artistes
Laurent Cugny
musique et direction musicale
© Léo Andrés
Laurent Cugny est né en 1955. Après l’étude du piano en cours
particuliers entre 10 et 14 ans, il poursuit son apprentissage en
autodidacte.
En 1979, il fonde le big band Lumière et remporte en piano solo le
Troisième prix au Concours National de Jazz de La Défense, puis,
en 1980 le prix de composition et le Premier prix avec le big band
Lumière. En 1987, l’orchestre fait une tournée européenne avec
21 concerts aux côtés de Gil Evans. Deux albums sont enregistrés,
Rhythm-a-Ning (1988) et Golden Hair (1989) (label EmArcy). Entre
1990 et 1994, le big band Lumière enregistre trois albums : Santander, Dromesko et Yesternow (label Verve). En 1994, Laurent Cugny est
nommé à la tête de l’Orchestre National de Jazz qu’il dirige pendant
trois années. Trois albums sont enregistrés : Reminiscing, In Tempo et
Merci, Merci, Merci. En 2001, un dernier album est réalisé avant la dissolution de Lumière, A Personal
Landscape (Universal Jazz). En 2006, La Tectonique des nuages est créée en version concert au Festival
Jazz à Vienne. Cette même version sera jouée au Théâtre de la Ville à Paris, puis à Saint-Étienne et à
Nantes. L’enregistrement de La Tectonique des nuages (label Signature), obtient le prix du meilleur disque
de jazz de l’Académie du jazz 2010.
Par ailleurs, Laurent Cugny a travaillé comme arrangeur, notamment pour Abbey Lincoln, David Linx,
Juliette Gréco, Lucky Peterson, Ricardo Tepperman, Viktor Lazlo ou Juliette. En 2014, il crée une nouvelle grande formation consacrée au répertoire de Gil Evans et au sien, le Gil Evans Paris Workshop, qui
se compose entièrement de musiciens de la nouvelle génération du jazz français.
Parallèlement, il mène une carrière d’auteur et d’universitaire. Après l’obtention d’un doctorat en musicologie en 2001 et d’une habilitation à diriger les recherches en 2004, il est nommé en 2006 Professeur à l’Université Paris-Sorbonne où il exerce aujourd’hui. Laurent Cugny a publié de nombreux livres,
dont Las Tango – Une vie de Gil Evans (P.O.L., 1989), Électrique – Miles Davis 1968-1975 (André Dimanche,
1993), Analyser le jazz (Outre mesure, 2009) et Une Histoire du jazz en France – Tome 1, du milieu du XIXe
siècle à 1929 (Outre mesure, 2014). Outre les prix au Concours de La Défense, il a été couronné à de
nombreuses reprises par l’Académie du jazz et par les Djangos d’or. Il est Officier de l’Ordre des Arts et
des Lettres.
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portraits d’artistes
François Rancillac
© Régis Nardoux
mise en scène
Après une maîtrise de philosophie, des études musicales avec
Michel Puig, François Rancillac fonde en 1983, avec Danielle
Chinsky, sa compagnie "le Théâtre du Binôme". Il met en scène Britannicus (Racine, 1985), Le Fils (Christian Rullier, 1987), Le Nouveau
Menoza (Jakob Lenz,1988), Polyeucte (Corneille, 1990), Retour à la
Citadelle (Jean-Luc Lagarce,1990 - recréation en 2007), Ondine
(Giraudoux, 1991), Les Prétendants (Lagarce, 1992), Amphitryon
(Molière) et La Nuit au cirque (Olivier Py), en 1992, L’Aiglon (Rostand,
1994), Saganash (Jean-François Caron, 1995), George Dandin (Molière,
1997), Goethe Wilhelm Meister (Jean-Pol Fargeau, 1997), Le Suicidé
(Nicolaï Erdman, 1998), Cherchez la faute ! (d’après Marie Balmary,
2000), Le Pays lointain (Lagarce 2001), La Folle de Chaillot (Giraudoux,
2002).
Entre janvier 2002 et mars 2009, il a dirigé, avec Jean-Claude Berutti, la Comédie de Saint-Etienne,
centre dramatique national. Il y a mis en scène Kroum, l’ectoplasme (Hanokh Levin), Modeste proposition
concernant les enfants des classes pauvres (d’après Jonathan Swift), L’une jure, l’autre pas (d’après Marc-Alain
Ouaknin), Projection privée (Rémi de Vos), Jean Dasté, et après ?, Les sept contre Thèbes (Eschyle), Biedermann
et les incendiaires (Max Frisch), Cinq clés (Jean-Paul Wenzel), Papillons de nuit (Michel Marc Bouchard),
Music-Hall (Lagarce), Zoom (Gilles Granouillet) et encore Nous les héros (Lagarce) en version russe au
Théâtre Tuz d’Ekaterinbourg (en Oural).
Depuis mars 2009, François Rancillac dirige le Théâtre de l’Aquarium, à La Cartoucherie (Paris). Il y a
mis en scène Le Bout de la route (Jean Giono), Le Roi s’amuse (Hugo), De Gré de forces (d’après La Boëtie),
Ma mère qui chantait sur un phare (Gilles Granouillet), Détours (d'après Sophie Calle), Mon père qui fonctionnait par périodes culinaires et autres (Elizabeth Mazev) et tout récemment La Place Royale (Corneille).
Côté théâtre musical et opéra, il a mis en scène de nombreux concerts et spectacles du Studio Puce-Muse (Serge de Laubier, électroacousticien), Bastien, Bastienne… suite et fin, opéra imaginaire
d’après Mozart avec l’Ensemble Pascale Jeandroz (1998), Athalia (Haendel), sous la direction de Paul
Mc Creesh (Festival d’Ambronay, 2003), Orfeo par-delà le Gange d'après Monteverdi (direction Françoise
Lasserre, création à New Delhi puis à la Cité de la Musique, 2013).
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direction du mouvement
Charlotte Delaporte se forme auprès de Carolyn Carlson (technique
Nikolaïs). Elle est interprète par la suite des chorégraphies de Karine
Saporta, Sidonie Rochon et Maïté Fossen, mais elle est également
assistante de Karine Saporta, Isnel da Silveira et Lorraine Gomes.
Elle chorégraphie des soli et des pièces pour danseurs, et participe à
des créations collectives avec Edwige Wood.
Depuis 2008, Charlotte Delaporte règle pour le théâtre et l'opéra
mouvements de scènes et parties chorégraphiques. Citons notamment Progetto Satyricon avec la compagnie Verdastro Della Monica,
au Teatro Vascello de Rome et au Piccolo Teatro de Milan en 2012,
Orfeo par-delà le Gange (d'après Monteverdi) avec l’ensemble Akadêmia sous la direction de François Lassere, mise en scène de François
Rancillac à New Delhi et à la Cité de la musique à Paris en 2013.
Citons également sa collaboration avec Le Fil Rouge Théâtre sur Des Joues fraiches comme des coquelicots
en 2007, Poussières d’eau en 2009, Embrasser la lune en 2010 et L’été où le ciel s’est renversé en 2011, dans
des mises en scène de Eve Ledig, ainsi que des stages « Théâtre chanté, un chœur en mouvement » en
2011 et 2013.
Raymond Sarti
décor
Raymond Sarti est diplômé de l’Ecole Boulle en tant qu'orfèvre et a
suivi une formation en scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure
des Arts Décoratifs.
Il conçoit et réalise des scénographies pour le théâtre auprès de
nombreux metteurs en scène tels que François Rancillac, Thierry
Roisin, Guy-Pierre Couleau, Pierre Santini, Ahmed Madani,
Catherine Anne, Alain Mollot…
Pour le cinéma, il travaille auprès des réalisateurs tels que Jane
Birkin, Hani Tamba, Henri Colomer, Claire Simon, Dominique Cabrera
et Solveig Anspach et pour la danse auprès de chorégraphes parmi
lesquels Hela Fatoumi, Eric Lamoureux, Philippe Découfflé, Mathilde
Monnier. Il travaille également pour la musique et le cirque.
Raymond Sarti est régulièrement sollicité pour concevoir la scénographie d’expositions importantes
en France et à l’étranger (Nouveau jardin botanique de Bordeaux, Grande Halle de La Villette, Cité des
sciences et de l’industrie, Pont du Gard, Centre Pompidou, Nagoya Dome au Japon, Grimaldi Forum à
Monaco, Marseille 2013 Capitale culturelle européenne…).
Il enseigne la scénographie à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs, l'Ecole Nationale
Supérieure d'Architecture de Nantes, dispense des workshops tant en France qu'à l'étranger... Actuellement, il prépare une œuvre monumentale de Land Art urbain au cœur de Paris,
et des scénographies pour le théâtre et de cirque.
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portraits d’artistes
Charlotte Delaporte
portraits d’artistes
Sabine Siegwalt
costumes
Sabine Siegwalt est née en 1961 à Strasbourg.
Elle fait des études d’Histoire de l’Art, et se forme aux ateliers
du costume du Théâtre national de Strasbourg auprès de Nicole
Galerne, ainsi qu’au Théâtre du Peuple de Bussang.
Sabine Siegwalt travaille tout d’abord comme habilleuse au cinéma
sur Champ d’honneur (Jean Pierre Denis), Transit (René Allio), Berlin
Jérusalem (Amos Gitaî) et L’Annonce faite à Marie (Alain Cuny).
Elle rencontre François Rancillac en 1992 et crée au théâtre les
costumes d’Amphitryon (Molière), Ondine (Giraudoux), Georges Dandin
(Molière), Saganash (Caron), Le Pays lointain (Lagarce), La Folle de
Chaillot (Giraudoux), Biedermann et les incendiaires (Frisch), Le Roi
s’amuse (Hugo) et La Place royale (Corneille). Elle travaille également
pour l’opéra sur Athalia (Haendel) et Orféo par-delà le Gange (d’après Monteverdi), opéras dont elle a
également réalisé les scénographies.
Depuis 1996, Sabine Siegwalt crée les costumes, les scénographies des spectacles de la Compagnie
Le Fil Rouge Théâtre, dont Les Joues fraiches comme les coquelicots, spectacle nommé aux Molière Jeune
Public et participe à l’écriture et à la mise en scène de certains d’entre eux dont Sirènes.
En 1998, elle rencontre Valère Novarina et créé les costumes pour L’Origine rouge et La Scène, ainsi que
pour L’Opérette imaginaire que Claude Buchvald met en scène et qui précède d’autres créations dont Tête
d’or (Claudel), Morderegrippi (Rabelais), L’Odyssée de la nuit (Homère), Ubu Roi (Jarry), Erotokritos (Cornaros),
Quelque part au cœur de la forêt (Merlin) et Bastien Bastienne (Mozart).
Entre théâtre, danse, théâtre jeune public et théâtre de rue, Sabine Siegwalt travaille régulièrement avec des compagnies telles que la Compagnie Pour Ainsi Dire pour qui elle signe les costumes
de L’Hiver quatre chiens mordront mes pieds et mes mains (Dorin), spectacle récompensé par un Molière
Jeune Public, la Compagnie Est Ouest Théâtre, les Clandestines, l’Heure du Loup, Dégadézo, Manège,
Médiane, Foirades, le Théâtre Royal de Luxe ; elle travaille par ailleurs avec des metteurs en scène tels
que Jean Pierre Laroche, Marie Christine Soma, Blandine Savetier, Guy Pierre Couleau, Jean-Yves Ruf,
Thierry Roisin, Michel Froelhy, Alain Fourneau ou Ricardo Lopez Munoz.
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portraits d’artistes
Marie-Christine
Soma
lumière
Après des études de philosophie et de lettres classiques, MarieChristine Soma se tourne vers le métier de la lumière notamment
grâce à la rencontre d’Henri Alekan qu’elle assiste sur Question de
géographie (Berger). A partir de 1985, elle se consacre entièrement à
la création lumière.
Au fil des années, elle crée des lumières pour Marie Vayssière,
François Rancillac, Alain Milianti, Jean-Paul Delore, Michel Cerda,
Éric Vigner, Arthur Nauzyciel, Catherine Diverrès, Marie-Louise
Bischofberger, Jean-Claude Gallotta, Jacques Vincey, Frédéric
Fisbach, Niels Arestrup, Éléonore Weber, Alain Ollivier, Laurent
Gutmann, Daniel Larrieu, Alain Béhar ou encore Jérôme Deschamps.
Plus récemment, Marie-Christine Soma a réalisé la lumière des
Revenants (Ibsen) mis en scène par Thomas Ostermeier au Théâtre
Vidy-Lausanne en 2013, puis en 2014, celle de Platonov (Tchekov) au Théâtre de l’Odéon dans la mise
en scène de Benjamin Porée.
En 2001 débute la collaboration artistique avec Daniel Jeanneteau : Iphigénie (Racine), La Sonate des
(Strindberg) en 2003, Anéantis (Kane) en 2005, Adam et Eve (Boulgakov) en 2007.
spectres
En 2008, ils mettent en scène ensemble L’Affaire de la rue de Lourcine (Labiche) avec le Groupe 37 de
l’École du TNS, puis Feux (Stramm) au Festival d’Avignon et en 2009 Ciseaux, papier, caillou (Keene) puis
Trafic (Thommerel) au Théâtre national de la Colline.
En 2010 Marie-Christine Soma adapte et met en scène Les Vagues (Woolf) d’abord au Studio-Théâtre de
Vitry puis, en 2011, au Théâtre national de la Colline où elle est artiste associée.
Elle est intervenante à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs en section scénographie de
1998 à 2007 et à l'ENSATT depuis 2004.
De 2008 à 2012, elle a dirigé le Comité de lecture du Studio-Théâtre de Vitry.
Marie-Christine Soma retrouvera Thomas Ostermeier en 2016 à Vidy pour La Mouette (Tchekov).
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portraits d’artistes
Raymonde Couvreu
vidéo
Raymonde Couvreu a étudié à l’Ecole des Arts Décoratifs de Genève
puis à l’École Supérieure d’Études Cinématographiques de Paris.
Elle conçoit des installations vidéo et des scénographies.
Au théâtre elle a travaillé notamment pour Alain Béhar (Bois de
L'Aune à Aix-en-Provence - La Vignette à Montpellier), MarieChristine Soma (Théâtre de La Colline, Studio Théâtre de Vitry),
Lisa Rosenberg (Mica Danse), Marie-Louise Bishofberger (MC93
Bobigny), Nicolas Le Riche (Opéra national de Paris), Daniel Jeanneteau (TGP Saint-Denis), Jean-Claude Gallotta (Théâtre national
de Chaillot), Béatrice Houplain (Théâtre de la Cité Internationale),
Michel Cerda (TGP Saint-André-les-Vergers), compagnie Tempestant
à Marseille ou encore Ged Marlon (Théâtre Paris-Villette).
Scénographe pour les expositions Le Grand Lyon et Usine Menier (Noisiel), Raymonde Couvreu a créé des
luminaires en collaboration avec Marie-Christine Soma pour l'exposition Il était une fois la fête foraine à
la Grande Halle de La Villette.
Par ailleurs, Raymonde Couvreu collabore avec la photographe Nan Goldin pour la réalisation et la
scénographie de l’installation Sœurs Saintes Sibylles, triptyque vidéo projeté en la chapelle Saint-Louis
de la Salpêtrière à Paris, au Festival d’Automne 2004 ainsi qu’aux Rencontres d’Arles 2009.
Poursuivant en parallèle un travail plus personnel, elle réalise plusieurs courts et moyens métrages,
dont un documentaire sur la chanteuse Nicole Louvier (Festival du film de femmes de Créteil) et NewJersey, the promise land qui sera projeté à l'Anthology Film Archives (Jonas Mekas) à New York ainsi qu’à
la galerie White Chapel à Londres.
Elle est également l’auteure de romans-photos publiés par Libération dans les années 80.
la tectonique des nuages
14
Bruxellois d’origine, David Linx a enregistré plus d’une quinzaine
d’albums en tant que leader ou co-leader. Il est invité tant dans le
monde du jazz que pour d’autres projets autour de compositeurs
comme John Cage ou Mauricio Kagel. Depuis le début des années
1980, il a eu l’occasion de travailler, entre autres, en tournée ou
en studio, avec Harry « Sweets » Edison, Johnny Griffin, Clark Terry,
Slide Hampton, Natalie Dessay, The Count Basie Orchestra, Frank
Foster, Toots Thielemans, Mino Cinelu, Marc Ducret, Philippe Catherine, Paolo Fresu, Erik Truffaz, Aka Moon, Khalil Chahine, Roy Ayers,
Oumou Sangaré, Meshell Ndegeocello, Billy Cobham, Lena Willemark, Palle Danielsson, Jon Christensen, Didier Lockwood, Richard
Galliano, Michel Portal, Abraham Laboriel, Kenny Wheeler, Claude
Nougaro, Mark Murphy, Sheila Jordan, Ivan Lins, Daniel Humair,
Charlotte Rampling, Kevin Breit, Claudio Roditi, Norma Winstone,
Ibrahim Maalouf, Lenine, Cristina Zavalloni, Magic Malik, TigranHamasayan, Jacques Schwartz-Bart ou
encore Miroslav Vitous et Laurent Cugny.
En 1986 il se fait remarquer avec son James Baldwin Project A Lover’s Question avec en co-leader Pierre
Van Dormael, Deborah Brown et Steve Coleman. En 1992, David Linx forme un duo avec le pianiste
et compositeur Diederik Wissels. Depuis ils se produisent régulièrement en duo ou en quartet et ont
enregistré sept albums. Ce projet est également à la base de multiples rencontres comme Heartland
avec Paolo Fresu et One Heart, Three Voices avec Fay Claassen et Maria Pia de Vito.
Citons également L'Instant d'après que David Linx compose en 2000 puis, en 2003, la sortie de son
album This Time, qui reçoit le Choc des Chocs Jazzman. 2004 marque également la naissance d'un
nouveau projet pour David Linx et Diederik Wissels, One Heart, Three Voices avec les chanteuses Fay
Claassen et Maria Pia De Vito. L’album, sorti en 2005, a reçu le Grand Prix de l’Académie Charles Cros,
le Prix Adami et le Prix du Musicien Européen de l’Académie du Jazz.
Parallèlement, David Linx donne régulièrement des masterclasses et enseigne au Conservatoire Royal
de Bruxelles.
David Linx compose également pour le cinéma : O Heroi (2004) et Dissidence (2012) de Zézé Gamboa,
ainsi que quatre chansons pour Hanna Schygulla dans le film Hey Stranger (Wuditsch).
David Linx est Chevalier des Arts et des Lettres et Chevalier de la Couronne par la Ministre de la
Culture en Belgique. Il a reçu le Prix de l'Adami pour l'ensemble de son œuvre.
Parmi ses récentes réalisations, citons : A Different Porgy, Another Bess (une relecture de Porgy and Bess /
Gershwin), Winds Of Change pour la célébration des 25 ans de son projet avec Diederik Wissels, un projet autour de Brel avec le Brussels Jazz Orchestra dont la sortie est prévue en janvier 2016 et la sortie
de The Whistleblowers fin août 2015 avec Paolo Fresu et Diederik Wissels, la création d’un nouvel opéra
à Lisbonne avec Maria Joao sur la musique de Mario Laginha et une pièce Pedro Rosa Mendes et celle
d’un festival de jazz en République Dominicaine en 2016.
la tectonique des nuages
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portraits d’artistes
David Linx Anìbal de la Luna
portraits d’artistes
© Daniel Garcia Bruno
Laïka Fatien Celestina del Sol
Née à Paris d’origine ivoirienne et hispano-marocaine, Laïka Fatien
a le goût du métissage et de l’alliance des différentes cultures.
Elle se fait connaître en chantant avec le big band de Claude
Bolling durant 7 ans, où elle côtoie le chanteur Jeffrey Smith. Par
ailleurs, elle apprend la scène au théâtre : Théâtre de Chaillot avec
Aziz Kabouche, stage avec Irina Brook, avec Philippe Adrien et
Dominique Boissel ou encore avec Jack Garfein de l’Actors’ Studio
et Antoine Campo. Elle participe à A Drumis a Woman (Welles / Ellington) avec Claude Bolling et Jérôme Savary au Palais de Chaillot
à Paris en 1996. Elle mène ainsi une double carrière de musicienne
et d´actrice et joue au théâtre Oli-Ola (Kaczor) en 1999, Peau d'Âne
(Jeener) au Théâtre du Nord Ouest en 1999/2000, Le Petit Prince
(Variations sur un Thème / Lacouture) mis en scène par l'auteur en
2000, L´Indien en Smoking (Campo / Villa-Lobos), mis en scène par
l´auteur au Conservatoire de Montreuil en 2000 ou encore Los Sobrinos del Capitan Grant (adaptation de
Jules Verne), mis en scène par Paco Mir (Tricycle) au Théâtre de la Zarzuela à Madrid de 2001 à 2004.
On la retrouve aussi dans le film Hasards ou Coïncidences (Lelouch).
Le jazz reste cependant le domaine d’expression privilégié de Laïka Fatien. Elle publie en 2004
Look at Me Now ! (label Body&Soul) son propre album avec un quintette formé de David El-Malek,
Pierre de Bethmann, Jules Bikoko, Dre Pallemaerts et Daniel Garcia Bruno. Son deuxième album, Misery,
sort en 2008, en hommage à Billie Holiday, avec Robert Glasper, Darryl Hall et Gregory Hutchinson. Des arrangements très originaux accompagnent la voix sensuelle de Laïka, qui excelle dans l’art
de se réapproprier des thèmes connus auxquels elle apporte sa touche personnelle.
Suivront ensuite Nebula en 2011, produit par Meshell Ndegeocello, disque au répertoire éclectique et
dont Laïka a mis elle-même en parole la moitié des titres et Come a little closer sorti en octobre 2012,
album de standards enregistré à New-York par Gil Goldstein et Jay Newland avec Graham Haynes
au cornet, Ambrose Akinmusire à la trompette et Roy Hargrove au bugle. Ce dernier album a reçu un
accueil dithyrambique des medias généralistes et spécialisés. Elle participe également en juin 2013
à la soirée anniversaire de Joni Mitchell au Massey Hall et en octobre 2014 à l'hommage We love Disney
aux côtés de Gregory Porter, Diana Krall et Melodie Gardot. la tectonique des nuages
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Yann-Gaël Poncet étudie tout d’abord le violon classique avant de
se tourner vers les musiques improvisées et le chant. Il étudie l'écriture jazz avec Laurent Cugny, s’installe un temps aux Etats-Unis où
il suit librement des cours d’harmonie à l’Université de Yale et part
pour l'Inde étudier la musique Carnatic auprès des maîtres Vittal
Ramamurthy et Lalgudi Jayaraman.
Yann-Gaël Poncet se produit régulièrement aux Etats-Unis, au
Canada, en Amérique Centrale et en Amérique du Sud en partenariat avec la Compagnie de théâtre et marionnettes Foreign
Landscapes (Boston), écrivant et interprétant en direct la musique
de leur spectacle By the Willow (prix Unima USA, prix du Festival
d’Ottawa). Inspiré par les musiques d’Afrique, il est pendant plus de
trois ans soliste du projet parisien de musique Afrobeat Feva, projet
avec lequel il multipliera les événements et rencontres (Kezia Jones,
Julien Loureau etc.) puis travaille sur le projet solo de Amayo (leader d'Antibalas).
Il ouvre une première porte sur l’Amérique latine en montant en 2008 le projet électro-jazz Néruda avec Jean-Charles Richard, Claude Gomez et Jean-Paul Hervé dans lequel il revisite l'univers
du poète avec ses propres mots.
Son intérêt pour l’électro grandit et devient un axe central de sa création au sein de la Compagnie du
Facteur Soudain dont il est membre depuis 2003 et maintenant directeur artistique. Il multiplie les
projets comme Electrokusson, concept musical construit autour des sons d’un lieu en activité (Cité des
Arts de Chambery) ou A thousand Miles away, projet écrit autour de l’œuvre de Miles Davis (Création
Jazz à Vienne/Rhino Jazz/Jazz Ra).
En chanson, il sort l’album Au Bout du Monde en 2004 puis Celui qui dit qui est, produit par Neômme
(Amélie-les-crayons) en 2007.
Passionné par la langue, il s’investit tout particulièrement en tant qu’auteur pour développer un rapport nouveau du français à la musique, quand la tendance tend à abandonner ces territoires d’expression à l’anglais.
A la demande de Laurent Cugny, il écrit les paroles de son opéra-jazz, La Tectonique des nuages, à partir
de la pièce de José Rivera.
Concepteur, porteur d’idées et provocateur de rencontres, Yann-Gaël Poncet entend créer du lien par
la musique. Ainsi, et depuis maintenant quatre ans, il se consacre principalement au développement
de ses Projets Transcontinentaux, mêlant politique et virtuosité. Il a trouvé avec la lutherie numérique un
outil à sa mesure pour ses Projets Transcontinentaux.
Le premier volet de cette aventure internationale, Transcontinental Calypso, a été soutenu par de nombreux acteurs culturels, dont l’Institut Français, l’Alliance Française, la SPEDIDAM, l’Ambassade de
France au Costa Rica ou encore le Festival Internacional de las Artes de San José et a été créé en mars
2012 à San José (Costa Rica).
Le deuxième volet, Transcontinental Charango a été créé en France (Fêtes Escales) durant l’été 2014.
Yann-Gaël Poncet a plus récemment initié le quartet S avec Philippe Garcia, Vincent Lafont et JeanPaul Hervé. Il a notamment été titulaire d’une bourse de recherche musicale Hors les murs
de l’Institut Français, d’une bourse d’écriture de la Fondation Beaumarchais, du Grand Prix de
l’Académie du Jazz 2010, du Grand Prix des Rencontres Brel 2004.
la tectonique des nuages
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portraits d’artistes
Yann-Gaël Poncet Nelson de la Luna
Le choix des musiciens
par Laurent Cugny
Tout a commencé par le choix de la nomenclature.
Pour accompagner les trois vocalistes, je voulais un
format de taille intermédiaire pour le jazz, en l’occurrence dix musiciens. Les vents sont au nombre
de cinq, répartis en deux bois et trois cuivres. Cet
ensemble autorise une richesse harmonique et la diversité de couleur sans toutefois imposer la masse du
big band. La section rythmique, conventionnelle, se
compose de piano, guitare, contrebasse et batterie.
Je voulais enfin ajouter un instrument au son hétérogène par rapport à l’instrumentarium habituel. Hésitant d’abord entre percussions, violoncelle ou accordéon, j’ai finalement opté pour ce dernier. Enfin les
guitares jouées (électrique et acoustique) ajoutent
encore à la diversité de timbre.
Au moment de former l’orchestre, j’ai d’abord fait
appel aux compagnons de plus longue date, ceux qui
s’imposent toujours pour moi sur leur instrument :
Pierre-Olivier Govin aux saxophones (soprano, alto
et baryton), Denis Leloup au trombone et Frédéric
Favarel à la guitare. J’ai également engagé Thomas
Savy et Frédéric Chapperon, tous deux membres
des dernières moutures du big band Lumière au début des années 2000. Le premier s’allie idéalement
à Pierre-Olivier Govin, complétant la gamme des
saxophones (avec le ténor), y ajoutant son excellence
aux clarinettes, en si bémol et basse et un style très
différent. Frédéric Chapperon est mon partenaire
en trio depuis de nombreuses années. Sa rigueur et sa
précision rythmique sont indispensables à ce poste.
Parmi les nombreux accordéonistes qui se sont révélés en France depuis une quinzaine d’années, Laurent Derache est l'un des plus jeunes et des plus
récemment apparus. Il présente un profil idéal par sa
sonorité et ses qualités d’improvisateur.
Éric Karcher m’avait été conseillé par Denis Leloup pour constituer le juste trio de cuivres. Quant
à Joachim Govin et Arno de Casanove, ce sont les
deux benjamins de l’orchestre. Joachim, fils de PierreOlivier, est le bassiste de mon trio et de la plupart de
mes projets depuis six ans environ. Arno est l’un des
trompettistes virtuoses de la très jeune génération
que j’ai récemment mise à contribution dans le Gil
Evans Paris Workshop.
La conjonction de ces talents forme à mes yeux la
phalange idéale pour un projet très spécifique (et
une situation relativement rare dans le jazz) où la
plasticité d’une petite formation est indispensable,
alliée à la rigueur et la concentration exigées par une
forme où le groupe instrumental doit exceller aussi
bien dans la mise en place que dans l’improvisation,
tout en gardant au centre le soutien aux voix et à la
dramaturgie.
L’orchestre de La Tectonique des nuages
Piano Laurent Cugny
Frédéric Chapperon
Contrebasse Joachim Govin
Guitares Frédéric Favarel
Accordéon Laurent Derache
Saxophones Pierre-Olivier Govin
Saxophone, clarinettes Thomas Savy
Cor Eric Karcher
Trompette Arno de Casanove
Trombone Denis Leloup
Batterie
la tectonique des nuages
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Retour sur l’action culturelle
mise en œuvre autour de La Tectonique des nuages
Pour des collégiens, lycéens apprentis et CFA
et avec des élèves des conservatoires …
Dans le cadre de la promotion et du soutien aux
œuvres en création produites par Angers Nantes
Opéra, son service des publics conçoit un projet d’action culturelle d’envergure et le met en
œuvre avec l’implication de partenaires culturels
et de territoire.
Les concepteurs et membres de la production
sont les ressources artistiques fondamentales
toujours associés aux temps forts du projet d’action culturelle.
Des artistes d’autres disciplines et partenaires
culturels ont été également sollicités pour le
regard singulier qu’ils portent sur l’œuvre.
DES PARCOURS MUSICAUX ET CULTURELS
AVEC ANGERS NANTES OPERA,
EUROPAJAZZ ET L’ONPL
Jazz à 3 temps De Sinatra à Grégory Porter,
en passant par Laurent Cugny.
Une opération régionale pour lycéens et
apprentis
8 classes de 6 lycées de la région des Pays de la
Loire (Luçon, Mayenne, Le Mans, Nantes, Le Landreau, Pouzauges) se sont inscrites à un parcours
Jazz à trois temps avec l’Orchestre National des
Pays de la Loire et Europa Jazz. Une opération
inscrite au Programme d’Actions Educatives de la
Région Pays de la Loire et du Rectorat de l’académie de Nantes qui permet de faire découvrir aux
élèves trois propositions artistiques et d’accompagner les jeunes dans leur découverte du jazz,
par l’opéra, un festival de territoire, le big band
et les cordes l’orchestre.
Ce triptyque fait entrevoir l’étonnante richesse
du jazz et de ses voix incarnées au travers des
propositions portées par les trois institutions
la tectonique des nuages
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culturelles des Pays de la Loire. Il a proposé aux
élèves une approche sensible de ces univers par
des rencontres artistiques, des ateliers créatifs, le
cinéma, l’architecture et la bande dessinée.
Opération lycéenne proposée par Angers Nantes
Opéra, Europajazz et l’Orchestre National des
Pays de la Loire, en partenariat avec le Rectorat de l’académie de Nantes, la DRAC, le conseil
régional Pays de la Loire, Pass’ Culture et Sport
dans le cadre du Programme d’Actions Éducatives du Conseil régional des Pays de la Loire.
Opera Jazz en Anjou Bleu
Collèges à l’opéra
Parcours artistique et culturel décloisonné en
Maine-et-Loire
Opération de territoire pour collégiens, lycéens et
les familles et proches…
Un parcours ancré dans la musique de Laurent
Cugny et en harmonie avec l'univers poétique de
José Rivera dont la pièce Cloud Tectonics inspira
le livret.
Angers Nantes Opéra et ses partenaires s'emparent des propositions littéraire, musicale et
graphique de cette production.
6 classes de collèges et 2 classes de lycées et
leurs familles du Segréen ont été sensibilisées à
l’universalité de ce huis-clos cosmique en participant à :
- une formation des enseignants dans le Segréen,
- une master class avec le compositeur de l’opéra
Jazz, Laurent Cugny, ouverte aux enseignants et
musiciens du territoire,
retour sur l’action culturelle mise en œuvre autour de la tectonique des nuages
- une appropriation du livret par la BD-roman
graphique en classe,
- des expériences musicales et littéraires avec
des concerts impromptus de l’orchestre jazz des
élèves cycle spécialisé jazz des conservatoires
de la région et les séquences conduites par les
enseignants,
- un concert d’intervention dessiné ouvert aux
jeunes et aux familles à Segré avec les artistes
de l’opéra-jazz,
- une discussion ouverte à tous à la médiathèque
avec deux auteurs de bandes dessinées croqueurs
de concerts,
- un voyage à Angers au théâtre et la rencontre
des artistes de l’opéra l’après-midi de la repré-
sentation de La Tectonique des nuages à Angers,
- et en bénéficiant des places réservées pour les
représentations de l’opéra jazz La Tectonique des
nuages pour les jeunes et leur famille.
Opération soutenue par le Conseil général de
Maine-et-Loire, la DRAC Pays de la Loire, le Pays
Anjou Bleu et en partenariat avec la Ville de
Segré, les conservatoires de musique de la région
(cycles spécialisés jazz), l’école de musique du
Pays, le BiblioPôle, l’école supérieure des beaux
arts d’Angers/Tours/Le Mans, le collectif de dessinateurs de Bandes dessinées La Boîte qui fait
Beuh les bibliothèques d’Angers et de Nantes.
Les Rendez-vous tout public qui ont été proposés
en prologue à La tectonique des nuages
La création d'un opéra-jazz en Pays de la Loire
offre l’opportunité de découvertes et d'expériences inédites pour lesquelles Angers Nantes
Opéra et nombre de partenaires ont imaginé
des parcours ancrés dans la musique de Laurent
Cugny et l'univers poétique de José Rivera dont
la pièce Cloud Tectonics inspira le livret. Après des
rendez-vous dans les classes sur le territoire, des
temps forts étaient proposés, à Segré fin mars
2015, à Angers et à Nantes.
Concert dessiné
A SEGRÉ …
Rencontre de croqueurs
Opéra Jazz en Pays Bleu
Avec le soutien du Conseil général de Maineet-Loire et de la Direction régionale des affaires
culturelles des Pays de la Loire. En partenariat
avec le rectorat de l'académie de Nantes. En collaboration avec le Pays Anjou Bleu.
Et en complicité avec les conservatoires de la
région Pays de la Loire, cycles spécialisés jazz, Le
BiblioPôle, Jazz au Pays, La Boîte qui fait Beuh, la
ville de Segré, le cinéma Le Maingué.
OPÉRA JAZZ EN PAYS BLEU fait partie de La Belle
Saison du ministère de la culture et de la communication.
Los Angeles, la nuit, vue de Segré
avec Laurent Cugny, piano
Olivier Martin, planches et crayons
Avant la création de La Tectonique des nuages,
Angers Nantes Opéra et la ville de Segré en
présentent des extraits dans une version intimiste au piano … et aux crayons.
SEGRÉ Le Cargo
Vendredi 20 mars 2015 à 20h30
Rencontre entre Olivier Martin et Guillaume
Carreau qui l’an passé a dessiné en live dans le
spectacle Johnny's Scrapbook de la compagnie
Frasques au même centre culturel de Segré.
SEGRÉ Médiathèque
Samedi 21 mars 2015 à 11h Entrée libre
Concert d’intervention et cinéma
L’Orchestre jazz de conservatoires des Pays de
la Loire suivi de Whiplash, un film de Damien
Chazelle. Soirée réalisée grâce à Premiers Plans
SEGRÉ Cinéma Le Maingué
Jeudi 26 mars 2015 à 20h
la tectonique des nuages
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Rencontre du Club Graslin Opéra
avec Laurent Cugny autour de La Tectonique
des
nuages
Muséum d’histoire naturelle Auditorium
Lundi 23 mars 2015 à 20h
Master Class Publique
Laurent Cugny avec les musiciens de l’Orchestre
jazz de conservatoires des Pays de la Loire
Réalisé en partenariat avec Trempolino
Trempolino La Place
Mardi 24 mars 2015 à 19h
Carte Blanche à Laurent Cugny
Concert d’intervention
L’Orchestre jazz de conservatoires des Pays de la
Loire
Suivi de Bird, film de Clint Eastwood
Entre lumière et ombre, sous le regard amoureux
du Jazz de Clint Eastwood, Forest Whitaker incarne à la perfection Charlie Parker, sa puissance
musicale, ses douleurs profondes, ses errements
face à l’incandescence de son art.
A tel point qu’il obtiendra le prix d’interprétation
masculine à Cannes en 1988. ( Oscar du meilleur
son 1989)
Cinéma Katorza
Vendredi 3 avril 2015 à 19h
L’orchestre Jazz
de Conservatoires
Les premiers pas de jeunes musiciens des cycles
spécialisés jazz en Pays de la Loire
Profitant de la création de La Tectonique des nuages
et avec la complicité bienveillante de Laurent
Cugny, Angers Nantes Opéra permet au naissant Orchestre jazz de conservatoires des Pays
de la Loire de faire ses premiers pas. Travail sur
la partition de l’opéra-jazz, Master Classes avec
Laurent Cugny, concerts d’intervention… les
jeunes musiciens pourront ainsi mieux découvrir
le métier qu’ils se sont choisi.
Mené par Pierrick Menuau du conservatoire
d’Angers, L’Orchestre jazz de conservatoires
réunit aujourd’hui Arnaud Edel, guitariste du
Mans, Fabien Blondet, batteur d’Angers, Shui
Yu, saxophoniste baryton d’Angers, Félix Hardouin, clarinettiste d’Angers, Jean-Sébastien
Daviller, saxophoniste d’Angers, Elisabeth Paniez,
saxophoniste alto de La Roche-sur-Yon, Denis
Pitalua, contrebassiste d’Angers, Camille Maudet,
flûtiste d’Angers, Antoine Grammatico, chanteur
de Nantes, Lucile Richard, chanteuse du Mans.
Première sortie publique
de l’orchestre
En première partie de Airelle Besson /
Nelson Veras
Un concert SPEDIDAM (Fortissimo) produit par Jazzmaine
ANGERS salle Claude Chabrol
Mercredi 25 mars 2015 à 20h30.
la tectonique des nuages
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retour sur l’action culturelle mise en œuvre autour de la tectonique des nuages
A ANGERS …
A NANTES …
Angers Nantes Opéra est financé par
Les villes de Nantes et d’Angers,
L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire - Direction régionale des affaires culturelles,
Le conseil régional des Pays de la Loire,
Le conseil général de Loire-Atlantique
et reçoit l’aide du conseil général de Maine-et-Loire
Président : David Martineau, Adjoint à la culture de Nantes
Vice-président : Alain Fouquet, Adjoint à la culture d’Angers
Directeur général : Jean-Paul Davois
Cette création bénéficie du soutien de
la Fondation BNP Paribas
la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques – SACD –Fonds de Création Lyrique – FCL .
L’action culturelle est réalisée avec la complicité de
Europajazz,
L’Orchestre National des Pays de la Loire,
De conservatoires de la région Pays de la Loire,
cycles spécialisés jazz,
le CAUE maison de l’architecture et du paysage,
le BiblioPôle,
Jazz au Pays,
La Boîte qui fait beuh ! (collectif d’auteurs illustrateurs),
La Maison régionale de l'Architecture
des Pays de la Loire,
Le cinéma les 400 coups d’Angers, Cinéma parlant,
Cinéma d’art et d’essai le Katorza de Nantes,
Le Palais des Congrès et de la Culture du Mans,
Arnage, ville d’accueil du Festival Soblues 2014
(pour la Formation enseignante),
Trempolino
Et Les artistes de la production.
les médias partenaires
Télérama
CitizenJazz
Ouest France
Fip
la tectonique des nuages
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Réalisation programme :
Pour l’action culturelle autour de La Tectonique des
nuages, Angers Nantes Opéra reçoit le soutien de
Des villes de Nantes et d’Angers
L’Etat – Préfet de la région des Pays de la Loire Direction Régionale des Affaires Culturelles,
La Région des Pays de la Loire – Pass Culture Sport
dans le cadre du Programme d’Action Educative
Le Rectorat de l'Académie de Nantes
Le Conseil général de Maine –et-Loire
La ville de Segré
Le Pays Anjou bleu
Les prochains rendez-vous
d’Angers Nantes Opéra
Eugène Onéguine
de Piotr Ilitch Tchaïkovski
Direction musicale Lukasz Borowicz ;
Mise en scène Alain Garichot
NANTES Théâtre Graslin
Mardi 19, jeudi 21, dimanche 24,
mardi 26, jeudi 28 mai 2015
ANGERS Le Quai
Dimanche 14, mardi 16 juin 2015
en semaine à 20h, le dimanche à 14h30
Autour de EUGENE ONEGUINE
Tous à L’Opéra ! Italienne Publique
Dans le cadre des Journées européennes
Tous à l’opéra ! (9 ème édition)
ouverture exceptionnelle au public de l’Italienne (répétition musicale avec orchestre,
solistes et chœur sans mise en scène)
d’Eugène Onéguine de Tchaïkovski
direction musicale Lukasz Borowicz Samedi 9 mai 2015 à 19h30
au Théâtre Graslin de Nantes (Entrée libre dans la limite des places dsponibles)
au Théâtre Graslin de Nantes
Concert de l’ensemble Da Camera
« Paysages d’extrême-orient Autour du Pansori coréen »
Trois pièces de la province de JUL LA
DO pour gomungo (instrument à cordes
coréen), flûte et harpe
Série de pièces pour chant (pansori)
accompagnées par un quatuor à cordes,
flûte et harpe selon des arrangements
réalisés tout spécialement pour ce concert
par le compositeur coréen Soon Jung Suh.
Avec Joo Seon Cho, chanteuse ; E' Joung Ju,
gomungo : interprètes invités et l’ Ensemble Da Camera :
Georges Lambert, flûte ; Hugues Borsarello
et Miwa Kamiya, violons ;
Julien Kunian, alto ; Yanik Lefort,
violoncelle ; Jung Wha Lee : harpe.
Mardi 27 mai à 20h au Théâtre Graslin
de Nantes.
Tarifs : Plein 15 € / Réduit 10 € / Très réduit 5 €
Rencontres Utopik #2
à l’occasion du 10 e anniversaire de
l’Ensemble Utopik.
Les chansons choisies par les compositeurs :
Lionel Bord : Borderline (Philippe Katerine).
Jérôme Combier : Trois chansons folk
américaines dont deux de Bob Dylan.
Philippe Hurel : un standard de jazz
(surprise !)
Alexandros Markéas : Money (Pink Floyd).
Thierry Pécou : Adieu foulard,
adieu madras (Antilles, XVIIIe siècle).
Chanteuse : Françoise Kubler
Vendredi 29 mai 20h au Théâtre Graslin Tarifs : Plein 15 € / Réduit 10 € / Très réduit 5 €
Concert du Quatuor Liger
Le Quatuor Liger fête ses 20 ans !
Les compositeurs au programme
Ludwig van Beethoven ; Franz Schubert ;
Anton Dvorak ; Maurice Ravel ;
Belà Bartok ; Anton Webern ; Kevin Volans
Mercredi 3 juin à 20h
au Théâtre Graslin Tarifs : Plein 15 € / Réduit 10 € /
Très réduit 5 €
Fête de la Musique 2015
Et si on chantait ensemble
9e édition de ce grand rassemblement
populaire pour fêter la chanson.
par la ville de Nantes et Angers Nantes
Opéra
Sous la direction de Xavier Ribes, le chœur
d’Angers Nantes opéra accompagné des
maîtrises de la Perverie et de la Cathédrale
entraîneront avec eux la foule de Nantais
qui se retrouvent chaque année pour chanter ensemble.
Samedi 21 juin sur la place Graslin,
à Nantes
Renseignements/Billetterie
Nantes Théâtre Graslin :
le mardi de 14h à 18h
et du mercredi au samedi de 12h à 18h –
Tél. 02 40 69 77 18
Angers Le Quai : 02 41 22 20 20
www.angers-nantes-opera.com