1. Entre Mendel et Morgan (historique) 2. Introduction à la génétique
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1. Entre Mendel et Morgan (historique) 2. Introduction à la génétique
LES TRAVAUX DE MORGAN, SUCCESSEUR DE MENDEL Source Thomas Morgan dans son laboratoire (http://www.igb.cnr.it/abt/images/bi ografie/morgan.jpg) En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Partie 1 : Les travaux de Morgan et de ses étudiants 1. Entre Mendel et Morgan (historique) 2. Introduction à la génétique de Morgan : préambule 3. Le croisement monohybride de Morgan — yeux rouges (w+ ) ou yeux blancs (w) — et sa principale déduction 4. Le croisement dihybride de Morgan — corps gris (b+) ou corps noir (b) et ailes normales (vg+ ) ou ailes vestigiales (vg) — et ses déductions 5. 6. 7. 8. Vocabulaire Cartes génétique et cytologique Comparaison des gènes indépendants et des gènes liés Les gènes de Mendel n’étaient pas tous indépendants 2 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 1 LIRE 1. Entre Mendel et Morgan (historique) Publiés en 1866, les travaux de Mendel passent à peu près inaperçus, Des progrès réalisés en microscopie permettent de préciser les connaissances. En 1875, HERTWIG l'oursin. Vers 1880 des «bâtonnets» que l'on nommera chromosomes sont identifiés dans le noyau. En 1883, Van BENEDEN Ascaris (4 -> 2 pr gamète) En 1889, de VRIES (Amsterdam) publie une théorie de l'hérédité impliquant des particules élémentaires qu'il baptise «pangènes», puis, en 1900, résultats analogues à ceux de Mendel. À la même époque, mêmes conclusions que Mendel (indépendamment) : Correns (Berlin), et Tschermack (Vienne). SUTTON publie en 1902 ses études cytologiques sur les chromosomes de sauterelle. Il conclut ainsi : "je peux finalement attirer l'attention sur la probabilité que l'association des chromosomes paternels et maternels dans les paires et leur séparation pendant la réduction chromatique [...] peut constituer la base 3 physique des lois de l'hérédité mendélienne." En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Extrait Etablir la corrélation entre les chromosomes et les gènes. La théorie chromosomique de l'hérédité prend forme. Chromosomes marqués pour mettre un gène en évidence ! Campbell (3eéd.) — Figure 15.1 : 297 Nucléole Théorie chromosomique (1902) (Sutton, Boveri et autres chercheurs) Les gènes mendéliens sont organisés en série linéaire le long du chromosome et ce sont les chromosomes qui subissent la ségrégation et l’assortiment indépendant durant la méiose. Le scepticisme persiste malgré tout 4 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 2 2. Introduction à la génétique de Morgan : préambule L’homme : Thomas H. Morgan (biographie) • • Généticien américain (1866 -1945) Professeur d’embryologie à l'Université de • Basée sur des expériences menées sur des drosophiles (mouche du vinaigre), à partir de • Élabore une théorie de l’hérédité liée au sexe et découvre aussi (avec l’aide de son équipe : Columbia Thomas Morgan 1908 Alfred Sturtevant, Hermann Muller et Calvin Bridges) le phénomène de gènes liés et de crossing-over (enjambements) Le premier à associer un gène spécifique à un chromosome spécifique Reçoit le prix Nobel de médecine et physiologie en 1933 • • Alfred Sturtevant Calvin Bridge 5 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Hermann Muller Le matériel de Morgan : des drosophiles «Drosophila melanogaster» Pourquoi des drosophiles ? 1. 2. 3. 4. 5. Peu nuisible ; Prolifique Peu de chromosomes (8). On peut sexer Chromosomes géants visibles au microscope optique Source La détermination du sexe ressemble à celle des humains : (3) paires autosomes + (1) paire hétérosome XX ou XY 6 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14Source 3 • Morgan n’avait qu’une variété de drosophile : yeux rouges, corps gris et ailes normales. • • • • Dans la nature, presque toutes les drosophiles ont ces caractères. Caractère dit « sauvage » ou phénotype sauvage. Phénotype le plus répandu dans une population. Dû à l'abondance des allèles « sauvages ». Morgan a élevé des mouches durant un an avant de trouver son premier mutant • Élève des mouches durant un an avant de trouver son premier mutant (utilise des rayons X pour susciter les mutations). • Dans la nature, quelques drosophiles sont mutantes. • Caractère dit « mutant » ou phénotype mutant. • Phénotype peu répandu dans une population. • Dû à la rareté des allèles dits « mutants » apparus par mutation des allèles sauvages. Campbell (2eéd.) — Figure 15.2 : 282 7 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 La notation génétique de Morgan est basée sur l’allèle mutant Drosophiles aux ailes courbées (curly) Notation de l’allèle mutant — une mutation dominante • Par la première lettre du mot désignant l’allèle mutant. • En majuscule si l’allèle est dominant. • En minuscule s’il est récessif. Femelle Mâle Allèle ailes courbées = Cy Notation de l’allèle sauvage Drosophiles de type sauvage Femelle • Par le même symbole que celui qui désigne l'allèle mutant. • Doté d'un signe plus en exposant. Mâle 8 Allèle ailes droites = Cy+ En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Images 4 Femelle Mâle Femelle Mâle Notation de l’allèle mutant Drosophiles aux ailes vestigiales (vestigial) — une mutation récessive Allèle ailes vestigiales = vg Notation de l’allèle sauvage Drosophiles de type sauvage Allèle ailes normales = vg+ 9 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Images 3. Le croisement monohybride de Morgan — yeux rouges (w+ ) ou yeux blancs (w) — et sa principale déduction A- Son croisement Génération P Morgan croise deux lignées pures : En F1, il observe : La disparition d’un caractère parental (comme pour Mendel) Déduction : les yeux blancs sont récessifs. En F2, il observe : La réapparition du caractère parental disparu chez 25 % des descendants (comme pour Mendel) Les mouches aux yeux blancs sont tous des mâles (pas comme Mendel) Comment expliquer cela ? Type sauvage aux yeux rouges Génération F1 Accouplements de la F1 Génération F2 Type mutant aux yeux blancs 100 % de mouches aux yeux rouges : 75 % yeux rouges En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Campbell (3 éd.) — Figure 15.4 : 300 e 25 %10 yeux blancs, juste des mâles 5 B- L’hypothèse que Morgan a émise pour expliquer ses résultats Le gène pour la couleur des yeux est porté par le chromosome X et n’a pas son équivalent sur le chromosome Y. Les gènes situés sur les chromosomes sexuels sont appelés gènes liés au sexe et on qualifie leur mode de transmission d’hérédité liée au sexe W ou W+ X Y Les gènes sont donc véritablement portés par les chromosomes, tel que le stipule la théorie chromosomique de l’hérédité, puisque l’on peut associer un gène précis à un chromosome précis. Le gène couleur des yeux est associé au chromosome X de façon particulière. 11 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 C- Reproduction du croisement monohybride de Morgan en tenant compte de son hypothèse Type sauvage aux Type mutant aux yeux rouges Phénotypes et rapport phénotypique de la F1 100 % yeux rouges Génotypes et rapport génotypique de la F1 50 % XwXw+ : 50% Xw+ Y Phénotypes et rapport phénotypique de la F2 50 % femelles yeux rouges : 25 % mâles yeux rouges : 25 % mâles yeux blancs yeux blancs Génération P Génération F1 Spermatozoïdes Ovules Génération F2 Génotypes et rapport génotypique de la F2 25 % Xw+Xw+ : 25 % Xw+ Xw : 25 % Xw+Y : 25 % Xw Y Campbell (3eéd.) — Figure 15.4 déd./Biologie./chap.14 En Lien: Campbell, Reece,2 : 300 12 6 4. Le croisement dihybride de Morgan — corps gris (b+) ou corps noir (b) et ailes normales (vg+ ) ou ailes vestigiales (vg) — et ses déductions A- Son croisement Morgan croise deux lignées pures (des homozygotes) pour deux caractères. En F1, il obtient : 100% de mouches hybrides de phénotype sauvage. Génération P Type sauvage Corps gris / ailes normales b+b+vg+vg+ b+b vg+vg Type mutant Corps noir / ailes vestigiales bb vgvg Tous de type sauvage (Des dihybrides) Génération F1 On constate que corps gris et ailes normales sont bel et bien dominants. 13 déd./Biologie./chap.14 En Lien: Campbell, Reece,2 Campbell : (3eéd.) — Figure 15.5 : 302 Morgan laisse les femelles de la F1 s’accoupler avec des mâles mutants pour les deux caractères. Génération P b+b+vg+vg+ En F2, il obtient : Génération F1 (4) types de mouches (comme le laisse prévoir la loi de ségrégation de Mendel) Il remarque que les mouches ne sont pas en proportion égale : 5 : 5 : 1 : 1 au lieu de 1:1:1:1 (non conforme à la loi de ségrégation de Mendel) bb vgvg Type mutant Corps noir / ailes vestigiales Type sauvage Corps gris / ailes normales Type sauvage Corps gris / ailes normales Équivalent d’un croisement de contrôle b+b vg+vg (comme leur père) bb vgvg Gamètes femelles Génération F2 965 / 2300 comme la mère Gamètes mâles Individus de types 944 / 2300 comme le père 206 / 2300 185 / 2300 Corps comme la mère mais ailes comme le père Corps comme le père mais ailes comme la mère 14 Individus de types recombinants d En Lien: Campbell, Reece,2 parentauxéd./Biologie./chap.14 (par recombinaison des allèles 7 Exercice Reproduisez les (2) méioses nécessaires pour produire les gamètes de la femelle «attendus par Morgan» lors de son croisement de contrôle. b+b vg+vg Indiquez les proportions de chaque gamète ! Campbell : (3eéd.) — Figure 15.2 : 298 15 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 B- Ce que Morgan aurait obtenu, lors de son croisement de contrôle, si la loi de ségrégation indépendante s’était appliquée Génération F2 Femelle hybride x Mâle mutant RAPPEL La loi de ségrégation indépendante prévoit que les différentes paires de facteurs se séparent sans s’occuper des autres paires lors de la formation des gamètes. On peut donc s’attendre à ce que tous les allèles se retrouvent dans les gamètes dans les mêmes proportions engendrant ainsi des descendants, également, dans les mêmes proportions. Environ 575 / 2300 de chaque sorte Morgan n’a pas obtenu des descendants selon les mêmes proportions. En conséquence, on peut conclure que les facteurs héréditaires n’ont pas suivi la loi de la ségrégation indépendante (n’ont pas subi l’assortiment 16 En Lien: Campbell, Reece,2 indépendant). Qu’est-il arrivédéd./Biologie./chap.14 au juste ? 8 C- Les hypothèses de Morgan pour expliquer les résultats de son croisement de contrôle 1er Les gènes «corps/ ailes» sont portés par le même chromosome et se transmettent ensemble dans un gamète. Découverte des gènes liés Caryotype parental Caryotype des gamètes «standards » 2e Parfois les gènes liés «se Caryotype délient» lorsqu’il se produit parental des enjambements entre les chromosomes. Caryotype des Découverte des gamètes enjambements «recombinants » (crossing-over) En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 vg+ vg b+ b vg+ vg b+ b vg+ vg b+ b vg+ vg b b+ 17 C- Reproduction du croisement de contrôle de Morgan en tenant compte de son hypothèse Identifiez : 1) 2) 3) 4) Gamètes standards Gamètes recombinants Descendants de types parentaux Descendants de type recombinés Complétez les résultats de la F2 : phénotypes et leur nombre Campbell : (3eéd.) — Figure 15.6 : 303 18 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 9 5. Vocabulaire Recombinants Descendants qui ont hérité des caractères parentaux, selon des génétiques combinaisons alléliques différentes de celles des parents. Les recombinants sont un mélange des parents. Fréquence de = Nombre de recombinants * 100 = 206 + 185 = 17 % recombinaison Nombre total de descendants 2300 La fréquence de recombinaison dans le croisement dihybride de Morgan est de 17 %. Unité 1. cartographique 2. 3. 4. Une unité de distance relative sur un chromosome. Équivalente à une fréquence de recombinaison de 1%. Égale à 1 cM (en l'honneur de Morgan). Dans le croisement dihybride de Morgan il y a 17 % individus recombinants donc, il y a donc 17 cM entre les deux gènes b et vg. Valeur du centimorgan Les centimorgans n'ont pas de dimension absolue, en nm par exemple parce que la fréquence des enjambements (recombinaison entre les gènes homologues) n'est pas la même partout le long du chromosome. Plus la distance physique entre deux gènes est grande sur un chromosome, plus les enjambements sont faciles et donc, plus la 19 fréquence de drecombinaison augmente. 1. 2. En Lien: Campbell, Reece,2 éd./Biologie./chap.14 6. Cartes génétique et cytologique Carte génétique Séquence relative des gènes le long d'un chromosome. Carte établie à partir des données d'enjambements. Carte cytologique Emplacement exact des gènes le long d'un chromosome donné. Carte établie par des techniques empruntées à la biologie moléculaire (techniques de coloration, de marquage, de microscopie …) 20 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 10 Construction de la carte génétique des allèles b, vg et cn (étudiés par Morgan et son équipe) b = couleur du corps cn = couleur des yeux vg = longueur des ailes Un croisement entre (2) drosophiles pour les caractères b et vg produit 17% individus recombinants. Un autre croisement pour les caractères b et cn produit 9% individus recombinants. Quelle est la carte génétique des trois gènes ? Carte A ou carte B ? cn 9 cMb Carte A 17c M b 9 cMcn vg vg Carte B 17c M On ne peut le déterminer Sturtevant, un étudiant de car il faudrait faire un Morgan, a fait ce croisement autre croisement pour supplémentaire et a trouvé connaître la distance 9,5% de recombinants entre entre les gènes vg et cn.d Donc, c’est21B. les gènes vg et cn. En Lien: Campbell, Reece,2 éd./Biologie./chap.14 1 Carte génétique partielle du chromosome n° 2 de la drosophile 4 3 2 Soies courtes Corps noir 0 Soies longues Yeux vermillons 48.5 Corps gris 57.5 Yeux rouges Ailes vestigiales 67 Ailes normales Yeux bruns 104.5 Yeux rouges 22 déd./Biologie./chap.14 En Lien: Campbell, Campbell Reece,2 (3eéd. ) — Figure 15.8 : 304 11 7. Comparaison des gènes indépendants et des gènes liés GÈNES INDÉPENDANTS GÈNES LIÉS Tous les gènes qui sont sur les autres chromosomes, par rapport aux gènes d’un chromosome donné, sont indépendants. Tous les gènes qui sont sur un même chromosome sont liés. Gènes liés Soit (3) paires de chromosomes Gènes indépendants Les gènes indépendants se retrouvent en proportion égale dans les gamètes. (À cause des assortiments indépendants des chromosomes homologues à la métaphase 1 de la méiose.) a Les gènes liés se retrouvent en proportion inégale dans les gamètes. (À cause du fait que les gènes liés se séparent habituellement ensemble mais aussi par le fait qu'il se produit quelques enjambements au cours de la prophase 1 de la méiose.) A a B b 23 déd./Biologie./chap.14 En25% Lien: Reece,2 AB,Campbell, 25% Ab, 25% aB, 25% ab Une majorité : AB et ab et une minorité : Ab et aB A B b Si on croise un hétérozygote avec un double récessif, GÈNES LI il y a quelques individus recombinants (entre 0 et 50%) et une majorité parentale (entre 50 et 100%). Pour une raison physique, il est plus facile aux gènes de se recombiner lorsqu’ils sont plus distancés l’un de l’autre. Ainsi, plus la distance qui sépare les gènes est grande, plus il y a de recombinants. Cependant, le nombre maximum de recombinants est de 50% car après, les données se confondent avec celles issues des gènes indépendants. GÈNES INDÉPENDANTS Si on croise un hétérozygote avec un double récessif, il y a 50% individus recombinants et 50% individus parentaux dans la progéniture. b+ b vg+vg vg+ vg bb vg vg b+ b b b vg vg 4 TYPES DE GAMÈTES ISSUS DE 2 ASSORTIMENTS INDÉPENDANTS b+ vg+ b+ vg b+ b vg+vg 1 4 50% b vg vg+ b+ b vg vg 1 4 Type parental b 1 SEUL TYPE DE GAMÈTE ISSU DE 2 ASSORTIMENTS INDÉPENDANTS b bvg+vg Type parental 50% b vg b b vg vg b+ vg+ b+ vg 1 SEUL TYPE DE GAMÈTE MALGRÉ LES ENJAMBEMENTS GAMÈTE STANDARD b vg+ vg b b vg bb vg vg 1 4 Type recombinant b+ vg+ GAMÈTES RECOMBINANTS GAMÈTE STANDARD b vg 1 4 b b vg vg b+ b vg+ vg b+ b vg+ vg 42% b+ b vg vg 8% Type parental b b vg+ vg 8% Type recombinant 84 % En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 b b vg vg 42% Type parental 16% 24 12 8. Les gènes de Mendel n’étaient pas tous indépendants Mendel a travaillé, sans le savoir, sur des gènes liés dans deux cas. Les gènes « couleur des graines » et « couleur de la fleur » sont liés. Ces gènes sont si éloignés sur le chromosome qu'ils se comportent comme des gènes indépendants. Ils se recombinent fréquemment au cours de la méiose. Mendel n'a pas vu la différence. Les gènes « hauteur de la plante » et « forme de la gousse » sont liés. Ces gènes sont plus étroitement liés que ceux ci-dessus. Mendel a obtenu des résultats inhabituels qu’il a tus. 25 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 Partie 2 : Les bases chromosomiques du sexe 9. Le sexe mâle est déterminé par la présence d'un gène SRY sur le chromosome Y 10. Les chromosomes X et Y (hétérosomes, chromosomes sexuels) ont des portions semblables et des portions différentes 11. Différences dans l’expression des gènes entre hommes et femmes 12. Deux cas d’inversion sexuelle par translocation 13. Le corpuscule de Barr : un chromosome «X» condensé 14. La détermination du sexe est variable dans la nature 26 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 13 9. Le sexe mâle est déterminé par la présence d'un gène SRY sur le chromosome Y Emplacement approximatif du gène SRY Source 27 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 10. Les chromosomes X et Y (hétérosomes, chromosomes sexuels) ont des portions semblables et des portions différentes Portions homologues des hétérosomes Portions qui portent le même type de gènes et qui permettent aux deux homologues de se reconnaître et de s’apparier à la méiose. Par 1 Y Portions différentielles des hétérosomes Portions qui ne portent pas les mêmes gènes. Le chromosome X porte des gènes n’existant pas sur le chromosome Y et le chromosome Y porte des gènes n’existant pas sur le chromosome X. Par 2 X En Lien: Source Maladies liées au chromosome Y Maladies liées au chromosome X Palmure des orteils, fusion de Hémophilie, daltonisme, absence deux ou trois dents, oreilles et 28 d'incisives, myopathie de corps couverts de poils, peau Campbell,Duchenne Reece,2déd./Biologie./chap.14 craquelée et écailleuse 14 11. Différences dans l’expression des gènes entre hommes et femmes Femme Une maladie due à un gène récessif requiert deux gènes récessifs pour déclencher la maladie. S’il n’y a qu’un seul gène malade, l’autre gène «normal» masque le gène malade. Femme Une maladie due à un gène dominant ne requiert qu’un seul gène pour déclencher la maladie. Homme Une maladie causé par un gène porté par X, peu importe qu’il soit récessif ou dominant, déclenchera toujours la maladie, bien qu’il soit en un seul exemplaire sur «l’unique X». Il n’y a pas de gène homologue sur le «Y» qui pourrait éventuellement masquer le gène déficient sur le «X». 29 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 11. Différences dans l’expression des gènes entre hommes et femmes suite maladies liées au sexe. Transmission du daltonisme (lié au X) (http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/images/ency/fullsize/19097.jpg) 30 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 15 12.Deux cas d’inversion sexuelle par translocation (source) 1 Chromosome X Chromosome Y PAR 1 Gène SRY PAR 2 Le gène Sry est situé à proximité de la région Par 1 du chromosome Y. À la prophase 1, il se produit des enjambements grâce à l'appariement des régions : Par 1 et Par 2. Un mauvais enjambement survient. Le gène SRY est transféré sur le chromosome X. 2 Après fécondation des gamètes par un chromosome X normal, on a : 4 La suite de la méiose permet la séparation des chromatides. 3 X X + SRY Y - SRY Y X X+SRY Mâle XX Femme stérile normale (1/ 20 000 d Reece,2 éd./Biologie./chap.14 naissances) XX En Lien: Campbell, X Y-SRY Femme XY stérile (1/ 10 000 naissances) XY Homme 31 normal 13. Le corpuscule de Barr : un chromosome «X» condensé Les femmes ont deux X. Au début de leur développement embryonnaire, ils sont actifs et ils le demeurent dans les cellules germinales (ovogonies). Mais, dans les autres cellules, un des deux X se condense : c’est le corpuscule de Barr. Les hommes n’ont habituellement pas de corpuscule de Barr car ils n’ont qu’un X et il est vital qu’il demeure fonctionnel. Corpuscule de Barr Femme normale (XX) Homme (XXY) Source Homme normal (XY) Femme turner (X0) C’est le hasard qui détermine lequel se condense. Parfois c’est l’un et parfois c’est l’autre. Ainsi, un seul X est nécessaire Quel caryotype si : pour assurer le développement C’est une femme ? _____________ normal. C’est un homme ? _______________32 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 16 Inactivation du chromosome X chez la chatte écaille de tortue Division cellulaire et inactivation des X X actif Pelage roux Allèle orange X inactifs Allèle noir X actif Pelage noir Jeune embryon 33 eéd.) —dFigure 15.11 : 308 Campbell (3Reece,2 En Lien: Campbell, éd./Biologie./chap.14 14. La détermination du sexe est variable dans la nature Oiseaux Système Z W Humains Système X Y XX XO Normale Syndrome Turner (stérile) Syndrome Klinefelter (stérile) XO Stérile ZZ Normal Abeilles Système haploïde-diploïde Drosophiles Système X quantitatif XX Fertile ZW XY XXY XXY XY Fertile Fertile Ouvrière diploïde déd./Biologie./chap.14 En Lien:: 235 Campbell, Reece,2 Purves Figure 10.24 Reine diploïde Bourdon 34 haploïde 17 10. Un problème simple en rapport avec les gènes liés (question du lab) 36. Une navette d'exploration spatiale découvre une planète habitée par des créatures se reproduisant de la même manière que l'être humain. Trois expériences de reproduction sont effectuées pour les caractères suivants : Aspect boursouflé B Présence d'antennes A Nez en trompette T domine domine domine Premier croisement Aspect malingre b Absence d'antennes a Nez crochu t Femelle hétérozygote boursouflée avec antennes X Mâle récessif Mâle double mutant Gamètes Gamètes 49 créatures boursouflées, avec antennes 42 créatures malingres, sans antennes Femelle double hétérozygote 5 créatures boursouflées, sans antennes 7 créatures malingres, avec antennes 35 déd./Biologie./chap.14 En Lien: Campbell, FréquenceReece,2 de recombinaison entre les gènes b et a ? Boursouflé (B) domine malingre (b), antennes (A) domine sans antennes (a) et nez en trompette (T) domine nez crochu (t) Deuxième croisement Gamètes Femelle hétérozygote nez en trompette avec antennes X Mâle récessif Mâle double mutant Gamètes 47 créatures nez en trompette, avec anten 48 créatures nez crochu, sans antennes 3 créatures nez en trompette, sans anten 2 créatures nez crochu, avec antennes Femelle double hétérozygote Deuxième croisement Gamètes Fréquence de recombinaison entre les gènes t et a ? Femelle hétérozygote boursouflée au nez en trompette X Mâle récessif Mâle double mutant Fréquence de recombinaison entre les b et t ? Gamètes 40 créatures boursouflées, nez en trompette 42 créatures malingres, nez sans trompette nez crochu nez crochu 8 créatures boursouflées, nez sans trompet Femelle double hétérozygote 9 créatures malingres, nez en trompette 36 déd./Biologie./chap.14 En Lien: Campbell, Reece,2 Carte génétique des trois gènes ? Caryotype de la femelle ? 18 Fin 37 En Lien: Campbell, Reece,2déd./Biologie./chap.14 9. Le sexe mâle est déterminé par la présence d'un gène SRY sur le chromosome Y Emplacement approximatif du gène SRY Source Un cas d’inversion sexuelle Homme de caryotype XX avec présence du gène SRY sur l’un d’eux. (1/ 20 d000) En Lien: Campbell, Reece,2 éd./Biologie./chap.14 38 19
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