Voir - Espace presse - Centre des monuments nationaux

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Dossier de presse, 30 juin 2016,
Le Centre des monuments nationaux est heureux d’annoncer
la réouverture du château de Villeneuve-Lembron
à partir du 8 juillet 2016.
A cette occasion, l’exposition photographique
« Feher et l'Auvergne. Un regard humaniste »
sera présentée dans les nouvelles salles d’exposition
au 2nd étage du château, jusqu’au 4 septembre.
Et un week-end exceptionnel d’activités de camp de la fin du XVe siècle
avec les « Mercenaires du Velay »
sera proposé dans le parc du château les 9 et 10 juillet.
Contact presse : Camille Boneu – 01 44 61 21 86 / 06 73 12 19 63 [email protected]
Communiqué de presse
A la suite d’une importante campagne de restauration permettant de consolider
le logis nord et la tour nord-ouest pour assurer la pérennité du monument,
le Centre des monuments nationaux (CMN) rouvre à la visite, après deux ans de
fermeture, le château de Villeneuve-Lembron.
A 45 min de Clermont-Ferrand, cette demeure caractéristique du XVème située
au cœur du Puy-de-Dôme dévoilera, dès le 8 juillet, ses collections restaurées à
travers un parcours de visite enrichi. Au total, ce sont plus de 2,3 millions
d’euros qui ont été investis par le CMN pour accueillir à nouveau les visiteurs.
A cette occasion, l’exposition photographique « Feher et l’Auvergne. Un regard
humaniste », consacrée au travail d’Emeric Feher et offrant son regard singulier
sur la région, sera présentée du 8 juillet au 4 septembre dans les nouvelles salles
d’exposition du château au second étage.
Et pour célébrer cette réouverture, un week-end exceptionnel d’activités
médiévales les 9 et 10 juillet, avec les « Mercenaires du Velay », sera offert à
petits et grands dans le parc du château.
Suite à l’intervention de la DRAC Auvergne en 2008 sur l’aile occidentale du château
permettant la restitution du décor peint
« en damier » de la façade, le CMN a
programmé, de janvier 2014 à juin 2016,
une intervention sur le corps de
logis principal du château de
Villeneuve-Lembron, ainsi que sur
la tour Nord-Ouest, car ils
présentaient des désordres dus à des
problèmes de stabilité. Les planchers des
salles nécessitaient aussi une expertise
de leur portance.
Le CMN a en conséquence
entrepris
des
travaux
de
confortation du corps central (logis
Le château de Villeneuve-Lembron © Philippe Berthé –
Nord) et de la tour Nord-Ouest
Centre des monuments nationaux
pour assurer la conservation du
château. Cette campagne de restauration a ainsi permis de consolider ces deux éléments,
mais aussi de reprendre les enduits de leurs façades et les peintures de leurs menuiseries afin
de mettre en valeur les extérieurs du château. Quelques souches de cheminées ont
également été restaurées.
A l’intérieur du château, les planchers ont été renforcés, les sols des différentes salles ont
été restaurés en y intégrant de nouveaux dispositifs électriques. La révision de l’électricité a
également permis de mettre en place un nouvel éclairage qui améliore considérablement
la présentation du monument et sa fonctionnalité.
A cette occasion, le parcours de visite a été harmonisé et enrichi : la présentation
voulue par le Centre des monuments nationaux respecte la distribution intérieure
authentique selon l’état de la connaissance historique sur l’ameublement du château dont les
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derniers documents connus remontent à l’inventaire de 1906. La cuisine, dans son
aménagement XVe, fait désormais partie intégrante du parcours de visite.
Au premier étage, le monument dispose de nouvelles salles pédagogiques et au second,
de nouvelles salles d’exposition dans lesquelles sont proposées l’exposition « Feher et
l’Auvergne. Un regard humaniste ».
Au sein du parcours de visite, les collections du château ont également été
restaurées et enrichies. Les décors, les œuvres métalliques et certains éléments du
mobilier ont été réparés et nettoyés. L’ensemble du mobilier liturgique de la chapelle
est désormais exposé.
Le CMN a par ailleurs mené une campagne d’acquisition raisonnée qui a conduit à
l’achat de huit portraits mettant en scène plusieurs membres de la famille Pélissier de
Féligonde, derniers propriétaires du château de Villeneuve-Lembron de la fin du XVIIIe.
Ces portraits ont été ré-accrochés à leur emplacement d’origine, dans le salon blanc, situé
au rez-de-chaussée du château. Ces éléments participent à la présentation du salon
blanc et enrichissent les collections de Villeneuve-Lembron.
Salon Blanc © CMN
3
Sommaire
Rappels historiques sur le château de Villeneuve-Lembron .................................... 5
La consolidation du logis Nord et de la tour Nord-Ouest ........................................ 6
Le parcours de visite harmonisé et enrichi ................................................................ 9
Les restaurations.................................................................................................................................. 10
Les acquisitions .................................................................................................................................... 12
Programmation culturelle ......................................................................................... 13
Exposition Feher .................................................................................................................................. 13
Week-end médiéval avec les Mercenaires du Velay .................................................................... 13
Calligraphie............................................................................................................................................ 14
Monuments en musique ..................................................................................................................... 14
Des visites insolites ............................................................................................................................. 14
Pour les enfants : ateliers agrémentés d’une pause-goûter ........................................................ 14
Si les châteaux m’étaient contés… .................................................................................................. 15
Autres dates à retenir ........................................................................................................................ 15
Visuels à disposition de la presse ............................................................................... 16
Informations pratiques ............................................................................................... 19
Le CMN en bref ........................................................................................................... 20
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Rappels historiques sur le château de Villeneuve-Lembron
Classé au titre des Monuments Historiques en 1926, le château de Villeneuve-Lembron, situé
à quelques kilomètres d'Issoire, a été fondé à la fin du XVème siècle à la demande de Rigault
d'Aureille, maître d’hôtel et diplomate des rois Louis XI, Charles VIII, Louis XII
et François Ier.
Le château est une demeure seigneuriale caractéristique de la période de transition entre
le Moyen-Âge et la Renaissance. Il s’organise autour d’un corps de logis orienté au Nord,
devant une cour bordée d’arcades. Il est cantonné de quatre grosses tours. Le château est
décoré d’un ensemble exceptionnel de peintures murales des XVe, XVIe, et XVIIe siècles.
Les peintures murales du XVe siècle ont heureusement été préservées. La galerie du corps
de logis au niveau de la cour intérieure est ornée, au rez-de-chaussée, de peintures à
fresques. La vivacité de l'imaginaire de la fin du XVe siècle se manifeste avec notamment un
portrait de Rigault d'Aureille et des illustrations de contes satyriques comme le "dit de la
Bigorne" et celui de la "Chiche Face" ainsi que le "dit de l'astrologue" et le "dit du vieux
maître d'hôtel". La galerie haute présente une rarissime représentation d’une ville maritime.
La chapelle a également conservé des éléments peints de cette époque.
Erigée en baronnie, la terre de Villeneuve revient à la famille de Montmorin au début du
XVIème siècle. Gaspard de Montmorin, seigneur de Saint-Hérem, embellit le château d’un
grand décor peint de grotesques, dont il reste quelques beaux éléments dans la salle
d’apparat, ou salle des devises, au niveau des embrasures des fenêtres. C’est également à lui
que l’on doit le décor qui orne les grandes écuries.
En 1643, Villeneuve-Lembron est acquis par Isaac Dufour, trésorier de France, qui
réaménage l’ancienne forteresse en transformant la cour intérieure et la galerie en portique.
Les plafonds, boiseries et des cheminées du premier étage sont alors peints d’ornements
floraux et de végétaux, de paysages bucoliques, visibles dans la chambre de la bergère.
Le château devient en 1754 par alliance matrimoniale la propriété des Pélissier de Féligonde
qui le conservent jusqu’en 1919. En 1937, l’Etat se porte acquéreur d’un château vide et en
entreprend sa restauration. Les écuries ne sont acquises qu’en 1965 : l’admirable décor
ornant la voûte peut être consolidé à temps et restauré.
Le château de Villeneuve-Lembron est géré, restauré et ouvert au public par le Centre des
monuments nationaux.
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La consolidation du logis Nord et de la tour Nord-Ouest
Le château de Villeneuve-Lembron souffrait depuis de nombreuses années d’importants
problèmes de stabilité du fait de sa situation géographique. Le village de Villeneuve est niché
au flanc d’une ancienne coulée de lave et le château lui-même repose sur un sol instable, fait
de blocs basaltiques indépendants les uns des autres et d’une gangue d’argile. Du fait des
tassements différentiels créés par ce sol, meuble par endroits et solide à d’autres, des
désordres préoccupants sont apparus sur le château. L’effondrement en 1938 de la tour SudOuest, aujourd’hui ruinée, pourrait d’ailleurs être attribué à cette instabilité générale. C’est
pourquoi, dans les années 1950, la forte inclinaison que présentaient alors les tours Nord-Est
et Sud-Est motiva la réalisation de travaux de confortement sur ces parties du château.
Une étude menée en 1992 concluait à l’impossibilité de résoudre ces problèmes de stabilité
par une reprise globale de l’édifice en sous-œuvre : aucun remède définitif ne pouvait être
apporté au niveau des fondations. La solution résidait dans une confortation du château,
consistant en un raidissement des structures par des chaînages en béton armé et des tirants.
C’est ainsi que les ailes Est et Ouest furent confortées en 1995 et 2008.
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Il devenait ensuite indispensable de s’atteler au corps de logis Nord et à la tour Nord-Ouest,
dont les structures verticales et les planchers présentaient plusieurs désordres, notamment
des fissures.
Vues de la tour Nord-Ouest - © Michel Trubert
De plus, un léger fléchissement observé sur les planchers des 1er et 2ème étages du logis Nord
faisait craindre un problème de portance.
Le Centre des monuments nationaux commanda alors en 2010 une étude à Michel Trubert,
architecte en chef des monuments historiques, pour le traitement de ces désordres. Cette
étude établissait notamment l’indépendance des pathologies qui ne pouvaient être attribuées
aux mêmes facteurs : d’une part les mouvements observés sur les structures verticales, dus à
l’instabilité du sol, et d’autre part la faiblesse des planchers, due à la conception et à
l’ancienneté de ces derniers.
Pour répondre aux problèmes de stabilité des structures verticales, des interventions furent
menées dans la continuité des confortations opérées précédemment sur les autres zones du
château, mais en allégeant les dispositifs de confortation, c’est-à-dire en conservant une
relative souplesse de comportement des structures.
Le problème de portance des planchers a été traité par un renforcement et une reprise
globale des planchers en question. Après, les sols ont pu être restaurés : un grand nombre
des tomettes anciennes ont été réemployées et mêlées à des tomettes neuves vieillies
artificiellement.
Les travaux sur les planchers ont également été l’occasion de revoir le système électrique de
cette partie du château. Des gaines permettant de faire passer les câbles, de nouvelles prises
électriques intégrées et, dans certaines pièces, un nouveau dispositif d’éclairage permettent
d’améliorer considérablement la présentation du monument et sa fonctionnalité.
Tout au long du chantier, le Centre des monuments nationaux a procédé à un suivi et une
protection des très beaux décors peints ornant les murs et les plafonds. En fin de chantier,
ces décors ont bénéficié de consolidations ponctuelles et d’un dépoussiérage.
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Les façades du logis et de la tour ont bénéficié d’une reprise globale de leurs enduits. Elles
s’harmonisent à présent avec les autres façades du monument, restaurées précédemment.
Les menuiseries ont quant à elles été remises en peinture.
L’opération a également porté sur la reprise de plusieurs souches de cheminées qui
présentaient des dégradations importantes de leur maçonnerie en brique, dues à l’absence
d’enduit de protection. Ces souches de cheminées ont été intégralement déposées et
reconstruites.
Ce chantier de consolidation des structures et des planchers du logis Nord et de la tour
Nord-Ouest était un préalable nécessaire à la réouverture des espaces au public et aux
futurs projets de restauration qui pourraient venir mettre davantage encore en valeur ce
monument à l’architecture, aux décors et à l’histoire si riche.
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Le parcours de visite harmonisé et enrichi
Comme toute résidence habitée, le château de Villeneuve-Lembron a sensiblement évolué
depuis sa construction. Les travaux érudits du XIXe permettent de définir les grandes phases
de construction et d’aménagement. Peu d’inventaires mobiliers subsistent par ailleurs car le
château a été transmis de père en fils. Un certain nombre de parti-pris se fondent néanmoins
sur l’inventaire établi en 1906 lors du décès de Claude-Henri Pélissier de Féligonde et sur
plusieurs états historiques bien distincts.
La salle des blasons qui accueille le visiteur au rez-de-chaussée, ou salle des devises, présente
une frise de blasons des familles affiliées aux d’Aureille depuis le Moyen Age et évoque le
commanditaire du château, Rigault d’Aureille. Une tapisserie insigne aux armes de Rigault
d’Aureille datant de la fin du XVe siècle, la table de titulature rappelant les titres et les
fonctions de Rigault et un dressoir gothique en chêne aux armes de Rigault y sont désormais
présentés.
Le salon blanc, qui jouxte cette salle, a été remeublé à l’occasion des travaux. Cette pièce
lambrissée au XVIIIe siècle par la famille Pélissier de Féligonde était un salon de compagnie,
décrit dans l’inventaire de 1906. C’est cet ameublement éclectique qui y est évoqué. Par
ailleurs, les portraits des propriétaires et de leurs familles alliées, peints dans la seconde
moitié du XVIIe siècle et au cours du XVIIIe siècle, acquis en 2016, retrouvent leur
emplacement d’origine.
A l’extrémité du rez-de-chaussée, la cuisine fait également désormais partie intégrante du
parcours de visite. Cette pièce a conservé l’essentiel de son aménagement originel du XVe
siècle, seulement modernisée par l’installation d’un potager à une date encore incertaine. Le
mobilier acquis ou déposé permet de redonner une lisibilité à cette pièce.
Les mêmes principes fondent la présentation du premier étage. Les enrichissements sont ici
plus limités mais les restaurations mobilières engagées redonnent tout leur intérêt à cette
présentation. L’ensemble des coffres et coffrets exposés dans les chambres ont été repris.
Le lit de la chambre de la bergère a été restauré, ainsi que le fragment du décor mural
originel de la grande salle centrale où figure aujourd’hui une rare et belle suite de tapisseries
de la tenture de l’Histoire d’Alexandre, tissée à Aubusson au milieu du XVIIe siècle.
L’ensemble du mobilier liturgique de la chapelle (reliquaires, croix de processions etc.) est
désormais exposé, sécurisé in situ.
Enfin, l’ensemble des luminaires a été modernisé et complété par des acquisitions afin de
recréer une ambiance lumineuse à cette demeure seigneuriale.
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Les restaurations
La restauration monumentale a donc été accompagnée d’un chantier des collections au
cours duquel un certain nombre de pièces rares ont été nettoyées et restaurées. La
restauration a demandé l’intervention d’artisans spécialisés dans des domaines variés :
textile, cuir, métaux et bois.
Les collections ont ensuite été redéployées dans le monument.
Le décor en cuir doré polychrome
Ce panneau de cuir, présenté durant quelques décennies sur
une hotte de cheminée, ornait à l’origine probablement les
murs de la grande salle de l’étage du corps central du
château. Le reste du décor étant perdu, ce fragment est
aujourd’hui exposé, comme tel, dans la pièce d’où il provient
afin d’évoquer précisément le décor ancien.
Le panneau en cuir doré est constitué de 5 carreaux qui
étaient, à l’origine, cousus ensemble. Cette œuvre, unique en
France, a sans doute été conçue dans la vallée du Rhône au
cours de la seconde moitié du XVIIe siècle.
Ce panneau a fait l’objet d’une restauration pour plusieurs
raisons : d’une part, la présentation actuelle ne permettait
pas au cuir de se mouvoir naturellement en fonction des
changements climatiques, ensuite, le montage sur un contreplaqué présentait un risque
majeur à long terme pour le cuir, et enfin, les motifs et le montage original de l’œuvre
n’étaient absolument pas respectés.
Le décor a donc été confié au centre de réparation et de conservation du cuir. Le cuir doré
a été déposé, il a fait l’objet de tout un ensemble de retouches puis a été reposé sur un
système d’accrochage plus adapté.
Le décor en cuir doré après restauration
© C.Bonnot-Diconne
Table de titulature de Rigault d’Aureille
La table de titulature de Rigault d’Aureille a également fait l’objet de restaurations. Cette
œuvre datant du premier quart du XVIe siècle s’apparente, par son texte, à une plaque de
commémoration. Il est possible qu’il s’agisse d’une œuvre posthume qui ait été associée au
portrait de Rigault d’Aureille.
L’analyse des pigments qui constituent cette table de titulature a révélé un élément qui rend
l’œuvre encore plus exceptionnelle : l’écriture est composée d’un mélange de cire d’abeille
pure et de noir de carbone. Cette peinture à l’encaustique renvoie à une technique antique
mentionnée par Pline et très peu utilisée à la Renaissance. Cette spécificité technique
montrerait s’il en était nécessaire, l’importance symbolique que pouvait revêtir cet objet.
Le mauvais état de conservation de la peinture et du bois ont nécessité une restauration.
L’œuvre a donc été nettoyée et insérée dans un châssis afin de lui assurer un bon maintien.
Elle sera dorénavant visible dans la salle des blasons au rez-de-chaussée avec les autres
œuvres de Rigault d’Aureille (une tapisserie et un dressoir).
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La chaise à porteur
Cette chaise à porteur date du XVIIIe siècle ; elle porte les
armoiries de familles originaires d’Auvergne. Bien que possédant
un pavillon assez simple, la chaise présente un décor peint
particulièrement élaboré, de belle facture et des garnitures
textiles de qualité.
Avant sa restauration, la chaise souffrait de plusieurs signes
d’usures au niveau du bois, des parties métalliques, des toiles
tendues et du cuir. Elle a donc été déplacée dans un atelier de
Clermont-Ferrand et, durant une année, des spécialistes du
patrimoine hippomobile et chaises à porteurs se sont déplacés
pour la restaurer.
De retour au château de Villeneuve-Lembron, elle est désormais
exposée dans la galerie de l’étage, non loin de la représentation
peinte de la ville maritime du XVIe siècle, afin d’évoquer le
thème du voyage.
La chaise à porteur après
restauration ©CMN
L’ensemble d’œuvres métalliques
Les travaux sur le bâti ont également été l’occasion de restaurer et de nettoyer l’ensemble
des œuvres métalliques du château. Sont concernés les chenets, les flambeaux, les coffrets et
la batterie de cuisine. Au programme : nettoyage, renforcement, traitement de la corrosion,
remise en forme des plaques déformée, etc.
Parmi ces pièces, le reliquaire aux armes de Rigault d’Aureille datant de 1480.
Le lit de la chambre de la Bergère
Le lit de la chambre de la bergère, dont les éléments textiles datent de 1700-1720, a fait
l’objet, lui aussi, d’une restauration. Les éléments en bois et en métal ont été restaurés
tandis que les éléments textiles ont été désinsectisés et réparés. Des formes en ouate de
polyester ont été réalisées afin de restaurer le volume du lit. L’artisan a également fait une
proposition pour restituer les rideaux de lit manquants.
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Les acquisitions
Dans le cadre de la restauration du château, une campagne d’acquisition raisonnée a été
menée. Le choix des conservateurs s’est porté sur une collection de 8 portraits historiques
provenant du château de Villeneuve-Lembron. Ces portraits représentent plusieurs
membres de la famille Pélissier de Féligonde, derniers propriétaires du château de
Villeneuve-Lembron de la seconde moitié du XVIIIe. Restaurés, ils seront accrochés in-situ
dans le salon blanc situé au rez-de-chaussée
Les tableaux permettent ainsi d’incarner une partie de l’histoire du château. Ils relatent celle
de la noblesse auvergnate. Portraits d’homme de loi, de militaire en armure, ils témoignent
du rôle social des Pélissier de Féligonde et de leurs alliés.
Par leur présence, ces portraits rappellent également l’un des enjeux essentiels de la
peinture à ces époques : les œuvres devaient alors porter et conserver la mémoire de ceux
qui les avaient commandés. Le portrait était alors une nécessité sociale et individuelle. La
noblesse en avait fait un témoignage de continuité dynastique, un instrument de justification
et un gage d’alliance interfamiliale. C’est cette épaisseur historique que ces portraits
permettent de révéler aux visiteurs.
Ces portraits sont de belle qualité. Par leur facture, par la
manière dont les modèles sont parés de costumes et
perruques et ornements, ces tableaux sont parfaitement
représentatifs de la peinture de portraits en France dans la
seconde moitié du XVIIe et dans les premières décennies
du XVIIIe siècle inspirés par la leçon de Pierre Mignard puis
de Hyacinthe Rigaud.
Portrait présumé de Marie Anne Jeanne de Féligonde
© CMN
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Programmation culturelle
La réouverture du château de Villeneuve-Lembron permet la programmation d’une saison
culturelle riche à destination de tous les publics.
Exposition Feher
Du 8 juillet au 4 septembre 2016
Le Centre des monuments nationaux invite les visiteurs à découvrir 35 photographies
24x24cm en noir et blanc d’Emeric Feher, issues du fond photographie du CMN. Jusqu’au 4
septembre 2016, sous le commissariat de Françoise Paviot, cette exposition « Feher et
l’Auvergne. Un regard humaniste » se déploiera en trois thèmes : le monde paysan,
l'artisanat et l'industrie, et le tourisme et le folkore.
Tous publics
Au second étage du château. Sans surtarification du prix d’entrée du château.
Week-end médiéval avec les Mercenaires du Velay
9 et 10 juillet - 10h -12h et 14h - 18h30
Un camp de la fin du XVe siècle au château de Villeneuve-Lembron
La compagnie des Mercenaires du Velay et une troupe de soldats de la fin du XVème siècle.
Louant leurs services au plus offrant, ils établissent leur campement avec femmes et enfants
dans l'attente de la bataille. Les hommes se préparent au combat en s'entrainant aux
maniements des armes et de la poudre noire pendant que les cantinières s'affairent autour
des chaudrons pour préparer les repas. Les moments de repos sont mis à contribution pour
se confectionner de nouvelles cottes de mailles et vêtements nécessaires aux mercenaires.
Aujourd'hui au service de Rigaud d'Aureille, maître d’hôtel du roi de France, ils investissent
le domaine du château de Villeneuve-Lembron pour l’accompagner sa seigneurie dans ses
campagnes en Italie.
Le camp des mercenaires sera animé :
- Cuisine au chaudron et feu de bois
- Présentation de plusieurs stand: broderie, confection de cotte de maille et de calculs
mathématiques (abaque, corde à nœud, ...)
- Patrouilles et entrainement des soldats
- Tirs aux canons
- Maniement de hallebardes
Ils seront à disposition pour répondre aux questions des curieux.
Tous publics
Tarifs : Plein tarif : 5,50 € - Gratuit : Moins de 26 ans
Dans le parc du château.
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Calligraphie
Le souffle et la lettre
Samedi 16 juillet 2016 de 9h à 17h
(Possibilité de pique-niquer sur place)
Atelier de découverte de la calligraphie à travers la gestuelle et le souffle avec Najib Chergui,
calligraphe.
Public adulte débutant et confirmé
Tarif : 11,50 €
Sur réservation au 04 73 96 41 64
Stage de calligraphie avec Najib Ghergui
Du 25 au 29 juillet 2016 de 9h à 17h30
Public adulte débutant et confirmé
Tarifs :
225 € les 5 jours - 5,50 € la visite du château
Sur réservation au 06 46 29 02 55
Monuments en musique
Bach : variation Goldberg
Samedi 30 juillet 2016 à 20h30 dans les grandes écuries
Concert exceptionnel donné par les musiciennes de l’orchestre de Paris : Elise Thibaut,
violon, Béatrice Nachin, alto, Marie Leclerc, violoncelle
Tarifs :
Plein tarif : 14 € - Tarif réduit : 8 € (moins de 26 ans)
Sur réservation au 04 73 96 41 64
Des visites insolites
De la cave au grenier
Vendredi 22 juillet et 12 août 2016 à 21h
Visite nocturnes du château pour découvrir des parties jamais ou rarement ouvertes au
public
Tarif : 8 €
Sur réservation au 04 73 96 41 64
Pour les enfants : ateliers agrémentés d’une pause-goûter
Les dessus-dessous de la tapisserie
Mardis 19 juillet, 2 et 16 août 2016 de 14h30 à 17h
Atelier autour du tissage
Pour les enfants de 6 à 12 ans
Tarif : 7,50 €
Sur réservation au 04 73 96 41 64
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Souvenirs de voyage
Mardis 26 juillet, 9 et 23 août de 14h30 à 17h
Atelier carnet de voyage (impressions, dessins, pastel, collages…)
Pour les enfants de 6 à 12 ans
Tarif : 7,50 €
Sur réservation au 04 73 96 41 64
Monument jeux d’enfant
22 et 23 octobre 2016
Animations, ateliers, spectacles
Pour les enfants de 6 à 12 ans
Gratuit pour les enfants
Si les châteaux m’étaient contés…
Exposition du 17 septembre 2016 au 30 avril 2017
L’exposition « Si les châteaux m’étaient contés… » dévoile l’univers fascinant des châteaux
imaginaires de l’enfance. Les visiteurs sont invités à le découvrir à travers une collection de
jouets anciens et nouveaux, de livres illustrés, de BD, d’images créées par de jeunes artistes,
et de créations inspirées par le thème.
Tous publics
Au second étage du château. Sans surtarification du prix d’entrée du château.
Autres dates à retenir
14 juillet 2016
Pique-nique dans le parc du château et jeux en bois pour les enfants
Journées du patrimoine les 17 et 18 septembre 2016
Gratuité d’entrée au château - Renseignements au 04 73 96 41 64
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Visuels à disposition de la presse
1.
Le château de Villeneuve-Lembron © Philippe
Berthé - Centre des monuments nationaux
3.
Le château de Villeneuve-Lembron © Didier
Plowy - Centre des monuments nationaux
5.
Le château de Villeneuve-Lembron © Léo
Higel – Centre des monuments nationaux
2.
4.
6.
Le château de Villeneuve-Lembron © Léo
Higel – Centre des monuments nationaux
Le château de Villeneuve-Lembron © Didier
Plowy - Centre des monuments nationaux
La cour intérieure © Didier Plowy - Centre
des monuments nationaux
16
7.
La cour intérieure © Léo Higel – Centre des
monuments nationaux
9.
Galerie du rez-de-chaussée de l’aile Nord
© Léo Higel – Centre des monuments
nationaux
8.
Façade Nord © Léo Higel – Centre des
monuments nationaux
10. Façade Est © Léo Higel – Centre des
monuments nationaux
11. Le château de Villeneuve-Lembron © Didier
Plowy - Centre des monuments nationaux
12. Vitrail © Léo Higel – Centre des monuments
nationaux
17
14. Chambre de la bergère, décor de cheminée
© Léo Higel – Centre des monuments
nationaux
13. Vitrail © Léo Higel – Centre des monuments
nationaux
15. Tapisserie d’Aubusson © Didier Plowy -
Centre des monuments nationaux
17. Galerie du rez-de-chaussée de l’aile Nord, le
dit de la Bigorne © Bernard Acloque –
Centre des monuments nationaux
16. Voûte des écuries, détail du décor © Léo
Higel – Centre des monuments nationaux
18. Chambre de la bergère © Philippe Berthé –
Centre des monuments nationaux
18
Informations pratiques
Château de Villeneuve-Lembron
63340 Villeneuve-Lembron
Tél. 04 73 96 41 64
www.chateau-villeneuve-lembron.fr
Horaires
-
Du 15 mai au 15 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h30
Du 16 septembre au 14 mai de 10h à 12h et de 14h à 17h30
Fermés les lundis du 16 septembre au 14 mai et les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 11
novembre et 25 décembre
Tarifs
Durant les travaux de restauration, les écuries et le parc sont en entrée libre.
Dès la réouverture du 7 juillet.
Plein Tarif : 5,5€
Tarif réduit : 4,5€
Tarif groupe, à partir de 20 personnes : 4,5€
Tarif groupe scolaire : 20€
Gratuité : Moins de 18 ans (en famille et hors groupes scolaires), 18-25 ans (ressortissants
de l’Union Européenne et résidents réguliers non-européens sur le territoire de l’Union
Européenne), personne handicapée et son accompagnateur, demandeur d’emploi, sur
présentation d’une attestation de moins de 6 mois, Carte Culture - Carte ICOM, Pass
Education.
Accès
De Clermont-Ferrand ou Saint-Flour : A 75, sortie n°17 vers Saint-Germain-Lembron, puis
D 720 jusqu’à route fléchée « château » sur la gauche
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Le CMN en bref
Sites archéologiques de Glanum et de Carnac, abbayes de Montmajour et du Mont-Saint-Michel, châteaux d’If
et d’Azay-le-Rideau, domaine national de Saint-Cloud, Arc de triomphe ou encore villas Savoye et Cavrois,
constituent quelques-uns des 100 monuments nationaux, propriétés de l’Etat, confiés au Centre des
monuments nationaux.
Premier opérateur public, culturel et touristique avec plus de 9,2 millions de visiteurs par an, le Centre des
monuments nationaux conserve et ouvre à la visite des monuments d’exception ainsi que leurs parcs et jardins.
Ils illustrent, par leur diversité, la richesse du patrimoine français.
S’appuyant sur une politique tarifaire adaptée, le CMN facilite la découverte du patrimoine monumental pour
tous les publics. Son fonctionnement repose à 84 % sur ses ressources propres issues notamment de la
fréquentation, des librairies-boutiques, des locations d’espaces ou encore du mécénat. Fondé sur un système
de péréquation, le Centre des monuments nationaux est un acteur de solidarité patrimoniale. Les monuments
bénéficiaires permettent la réalisation d’actions culturelles et scientifiques sur l’ensemble du réseau.
Après l’ouverture au public du Fort de Brégançon en 2014 et de la Villa Cavrois restaurée en 2015, le CMN
assure désormais la gestion de la Villa Kérylos, propriété de l’Institut de France, et prépare l’ouverture à la
visite de la colonne de Juillet et de l’Hôtel de la Marine à Paris pour 2018.
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Monuments placés sous la responsabilité du CMN pour être ouverts à la visite
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes
Grotte des Combarelles
Abri de Laugerie-Haute
Abri de Cap-Blanc
Grotte de Font-de-Gaume
Site archéologique de Montcaret
Gisement de La Ferrassie
Gisement de La Micoque
Abri du Poisson
Grotte de Teyjat
Gisement du Moustier
Tour Pey-Berland à Bordeaux
Abbaye de La Sauve-Majeure
Grotte de Pair-non-Pair
Château de Cadillac
Château de Puyguilhem
Tours de la Lanterne, Saint-Nicolas
et de la Chaîne à La Rochelle
Château d'Oiron
Abbaye de Charroux
Site gallo-romain de Sanxay
Auvergne-Rhônes-Alpes
Château de Chareil-Cintrat
Cloître de la cathédrale du Puy-en-Velay
Château d'Aulteribe
Château de Villeneuve-Lembron
Château de Voltaire à Ferney
Monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse
Bourgogne-Franche-Comté
Château de Bussy-Rabutin
Abbaye de Cluny
Cathédrale de Besançon
et son horloge astronomique
Bretagne
Maison d'Ernest Renan à Tréguier
Grand cairn de Barnenez
Sites mégalithiques de Carnac
Site des mégalithes de Locmariaquer
Centre-Val de Loire
Crypte et tour de la cathédrale
de Bourges
Palais Jacques Cœur à Bourges
Tour de la cathédrale
de Chartres
Château de Châteaudun
Château de Bouges
Maison de George Sand à Nohant
Château d'Azay-le-Rideau
Cloître de la Psalette à Tours
Château de Fougères-sur-Bièvre
Château de Talcy
Languedoc-Roussillon- Midi-Pyrénées
Château et remparts de la cité
de Carcassonne
Tours et remparts d'Aigues-Mortes
Fort Saint-André de Villeneuve-lez-Avignon
Site archéologique et musée d'Ensérune
Forteresse de Salses
Site archéologique de Montmaurin
Château d'Assier
Château de Castelnau-Bretenoux
Château de Montal
Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue
Château de Gramont
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine
Château de La Motte Tilly
Palais du Tau à Reims
Tours de la cathédrale de Reims
Nord-Pas-de-Calais-Picardie
Colonne de la Grande Armée à Wimille
Villa Cavrois
Château de Coucy
Château de Pierrefonds
Tours de la cathédrale d'Amiens
Paris
Arc de triomphe
Chapelle expiatoire
Colonne de Juillet – Place de la Bastille
Conciergerie
Domaine national du Palais-Royal
Hôtel de Béthune-Sully
Hôtel de la Marine
Musée des Plans-Reliefs
Panthéon
Sainte-Chapelle
Tours de la cathédrale Notre-Dame
Ile-de-France
Château de Champs-sur-Marne
Château de Jossigny
Château de Maisons
Villa Savoye à Poissy
Domaine national de Rambouillet
Domaine national de Saint-Cloud
Maison des Jardies à Sèvres
Basilique cathédrale de Saint-Denis
Château de Vincennes
Normandie
Château de Carrouges
Abbaye du Mont-Saint-Michel
Abbaye du Bec-Hellouin
Pays-de-la-Loire
Château d'Angers
Maison de Georges Clemenceau
à Saint-Vincent-sur-Jard
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Place forte de Mont-Dauphin
Trophée d'Auguste à La Turbie
Site archéologique de Glanum
Hôtel de Sade
Château d'If
Abbaye de Montmajour
Monastère de Saorge
Cloître de la cathédrale de Fréjus
Abbaye du Thoronet
Fort de Brégançon
Villa Kérylos
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