La rencontre qui change tout !
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La rencontre qui change tout !
Du nouveau sur Libébus Zoom sur le centre de tri des déchets Aide au logement des jeunes Garantir la qualité de l’eau du robinet Gestion préventive des forêts magglopole n°7 - Oct. 2010 Le magazine d’Agglopole Provence L’emploi et Agglopole Provence La rencontre qui change tout ! Toute l’info sur www.agglopole-provence.fr 2 SOMMAIRE m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 DOSSIER SOUTENIR L’emploi Plus de 7500 habitants d’agglopole provence sans emploi a la mi-2010 : ici, comme ailleurs, la crise a creusé un bien mauvais sillon. Agglopole Provence est investie depuis sa création dans un développement économique porteur d’emplois. >> p 7 à 12 PRÉSERVER •Le centre de tri des déchets.............................................. p 4 •La qualité de l’eau du robinet........................................... p 6 ENTREPRENDRE •La formation aux marchés d’appels d’offre ................... p 13 •Lancement des travaux de la Crau .................................. p 13 HABITER •Les aides au logement pour les jeunes............................ p 14 •La sécurité à la gare routière............................................ p 15 •Les nouveaux circuits des transports scolaires............. p 15 •La rentrée de Libébus......................................................... p 16-17 VIVRE •La gestion préventive des forêts...................................... p 18 •Les concours de Lire Ensemble.......................................... p 19 •Actualités de la piscine intercommunale........................ p 19 un lieu un instant Le ScoT se dévoile Une exposition a tourné cet été dans les 17 mairies des communes d’Agglopole Provence pour présenter le Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) du SCoT (le Schéma de cohérence territoriale). Débattu le 29 mars 2010 en conseil communautaire, le PADD a fait l’objet d’une réunion publique le 29 avril 2010 pour présenter les orientations et échanger avec les habitants. Véritable projet politique de la communauté, il a pour objectif de permettre le développement du territoire sur le plan économique, de l’habitat, tout en garantissant le respect de l’identité culturelle, la qualité de vie et la préservation des espaces naturels. D’autres expositions suivront pour vous permettre de partager avec nous les prochaines étapes du SCoT. Infos Direction Aménagement du Territoire 04 90 44 72 00 Lettre n°3 du SCoT disponible sur www.agglopole-provence.fr ou vous pouvez poser vos questions à [email protected] Editeur : Agglopole Provence • Directeur de la publication : Michel Tonon • Responsable éditorial : Laetitia Zugna, service communication (04 90 44 72 04 - [email protected]) Conception et rédaction : Stratis • Impression : Rockson • Crédits photos : Agglopole Provence, Stratis, Jean-Noël Lanthiez, ONF, Missions Locales du Pays Salonais et Est-Etang de Berre, SPDE, GDF/Suez, x Distributeurs : Adrexo et Affichage Méditerranéen • Imprimé à 60 000 ex. sur papier recyclé et diffusé dans les 17 communes d’Agglopole Provence • ISSN 1969-0266 EDITO L e magazine d’agglopole prov ence Plus forts ensemble La réforme des collectivités territoriales engagée par l’État aura des conséquences sur le rôle, l’indépendance et le fonctionnement de notre collectivité. Forts de ce constat et dans un contexte économique difficile, il est indispensable de ne pas être isolés, de ne pas nous replier sur nous-mêmes, et de travailler avec les habitants, les communes, le monde économique et les autres intercommunalités, pour consolider les atouts de notre Communauté d’Agglomération et construire ensemble le territoire de demain. Notre volonté est claire : Michel Tonon Président d’Agglopole Provence Maire de Salon-de-Provence Conseiller général . des Bouches-du-Rhône > Renforcer le lien entre les communes et l’intercommunalité pour un service public plus efficace, afin de répondre aux besoins et attentes des 133 000 habitants d’Agglopole Provence. La mutualisation de la gestion du traitement des déchets a permis par exemple, pour un service plus important (déchèteries, point d’apport volontaires, tri sélectif…) de ne pas augmenter le montant de la Taxe d’Enlèvement des Ordures Ménagères depuis 5 ans. > Impliquer et échanger avec les habitants sur les grands projets de territoire. A travers les débats publics organisés dans le cadre du SCOT, vous avez l’occasion de prendre la parole et d’exprimer votre vision du territoire. Votre avis est important pour notre avenir à tous ! > Favoriser la concertation et la collaboration avec toutes les intercommunalités et les collectivités territoriales. L’enjeu est de travailler ensemble sur des thématiques d’intérêt général, comme par exemple les transports, l’économie, l’aménagement du territoire, tout en respectant l’identité des communes et la volonté des habitants. > Collaborer avec les acteurs économiques pour dynamiser l’emploi. A titre d’exemple, je citerai les actions menées en faveur de la création d’entreprise et de l’emploi. Le lancement de notre plateforme d’initiative locale API a permis l’accompagnement d’une cinquantaine de projets, pour plus de 70 emplois créés. Par ailleurs, plusieurs centaines de personnes ont été recrutées grâce aux forums que nous avons organisés avec nos partenaires. C’est ce que vous allez découvrir dans le dossier de ce Magglopole qui est consacré à l’emploi. A l’heure où l’État s’engage dans une politique de rigueur, notre objectif est de favoriser une dynamique de coopération afin de vous proposer un service public encore plus efficace, tout en veillant aux équilibres budgétaires. Bonne lecture à tous. 3 4 PRÉSERVER m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 Focus Tri sélectif Le centre de tri : A quoi sert le tri ? Est-il vraiment efficace ? Coupons court aux rumeurs. Oui, le tri sélectif est respecté, ce que vous vous donnez la peine de trier est entièrement recyclé. Nous avons suivi le parcours de ces produits d’un point d’apport volontaire au centre de tri. Ce dernier est situé sur les hauteurs de Martigues. Sa fonction est de séparer au maximum les déchets recyclables. En effet, les usines de revalorisation ne paient la marchandise que si les produits sont correctement triés. Les recettes de ces ventes permettent de financer en partie le coût du service et donc de réduire la charge pour la collectivité. Enfin, grâce au tri, nous limitons la quantité de déchets enfouis sur la décharge de La Fare les Oliviers. Etape 1 Etape 2 Collecte et Transport des produits triés par les habitants Point d’Apport Volontaire En 2009, un habitant d’Agglopole Provence a trié en moyenne 26 kg d’emballages et papiers contre 44 kg en France. Le dernier bilan qui enregistre une hausse de 17 % entre 2007 et 2009 est encourageant mais il fait apparaître un retard important. Le développement progressif cette année et l’année prochaine du tri sélectif en porte à porte sur les quartiers pavillonnaires devrait dynamiser le mouvement impulsé il y a 5 ans par Agglopole Provence. Etape 3 Des camions viennent régulièrement collecter les déchets recyclables que vous triez et que vous déposez dans les colonnes de tri ou les bacs à couvercle jaune. Ainsi, les colonnes de verre et de papier sont vidées tous les 15 jours en moyenne. Celles dédiées aux emballages, sont collectées une à deux fois par semaine. Dans le cas des bacs à couvercle jaune (pour les emballages et les papiers en mélanges), la collecte est réalisée une fois par semaine. Chargés dans les camions, les papiers et emballages sont acheminés vers le centre de tri de l’entreprise Delta recyclage qui domine l’Etang de Berre, à Martigues. Le verre est directement acheminé chez un verrier à Béziers pour y être trié, fondu puis recyclé. Etape 4 Etape 5 Zone de Stockage Les papiers sont triés rapidement, il reste tous les emballages mélangés, à séparer par matière (3 types de plastiques différents, les cartons, les briques alimentaires, l’aluminium et l’acier). Le camion vient décharger ces emballages sur cette montagne de près de 8 mètres de haut. Il s’agit à présent de trier. Les produits sont placés sur un tapis roulant. Arrivée au centre de tri - Pesée du camion À son arrivée au centre de tri, chaque camion est pesé afin de connaître avec précision le poids de son chargement. Rappelons que seuls les emballages et le papier arrivent ici. Ce poids est systématiquement fourni à Agglopole Provence qui obtient ainsi un suivi précis de l’ensemble des déchets recyclables. Première cabine de pré-tri Le premier tri est manuel. Il faut enlever à la main les gros cartons, destinés à être valorisés, et retirer ce qui n’est pas conforme comme les sacs plastiques. PRÉSERVER L e magazine d’agglopole prov ence 5 comment ça marche ? Etape 7 Etape 6 Séparateur corps creux/corps plats Rappel des principaux refus C’est une grande « passoire » mécanisée qui permet de séparer les petits cartons d’emballage (comme les paquets de céréales, les emballages en carton des yaourts, etc.). Tous les autres objets poursuivent leur parcours. Il reste sur la chaîne les boites de conserve, les cannettes, les briques alimentaires, les flacons et les bouteilles plastique. Overband L’objectif de cette étape est de séparer l’acier du reste des emballages. L’overband est en fait un gros aimant. Il tourne autour du tapis roulant en attirant les produits ferreux. Une machine dite « à courants de Foucault » permet de capter les emballages en aluminium, les autres déchets restent sur le tapis et se dirigent vers la deuxième cabine de tri. Etape 8 Seconde cabine de tri C’est la dernière étape du tri. Deux tapis roulants passent devant les employés : celui des cartons et celui des plastiques et briques alimentaires. Le tri mécanique des cartons est affiné à la main. Toutes les briques alimentaires sont envoyées dans le même conteneur. Enfin les plastiques sont triés selon leur catégorie : opaque (bouteille de lait, flacon de shampooing, etc.), transparent coloré (ex. : bouteilles d’eau gazeuse) et transparent clair (ex. : bouteilles d’eau plate). Chaque catégorie de produit est envoyée dans un casier spécifique pour être ensuite compressée en vue de leur transport. Les déchets encore restants (refus) sont éliminés et sont ensuite envoyés en décharge. Il faut noter que, du coup, les refus sont également triés et qu’ils coûtent cher à la collectivité. Etape 9 Stockage des matières triées Les différents matériaux sont enfin prêts à être revalorisés, Ils seront acheminés par camion vers les usines de revalorisation. Les cartons sont dirigés vers une papeterie située près de Valence, dans la Drôme. L’aluminium est retraité en région parisienne. Les briques alimentaires sont envoyées au nord de Barcelone où l’entreprise Stora Enso les recycle. L’acier est recyclé chez Arcelor Mittal à Fos, les bouteilles et flacons en plastique sont envoyés dans différentes usines françaises suivant leur catégorie. Le papier est utilisé comme matière première dans de nombreuses papeteries. Les barquettes alimentaires (pour la viande, le poisson, les fruits…), les emballages non vidés (surtout les bouteilles et flacons qui peuvent souiller le reste des produits en les rendant inutilisables), les pots en plastique (yaourt, crème fraîche, etc.). Que deviennent les déchets triés ? 27 bouteilles en plastique permettent par exemple de faire un pull polaire. 27 Infos 04 90 44 77 90 [email protected] PRÉSERVER 6 m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 AGGLOPOLE EN ACTIONS pour garantir une eau potable On peut avoir confiance dans la qualité de l’eau du robinet sur notre territoire Eau du robinet : la qualité avant tout Vous assurer que l’eau du robinet que vous buvez est de bonne qualité, c’est aussi le travail de la communauté d’agglomération. Sous l’égide de l’Etat, Agglopole Provence applique les règles strictes qui encadrent le prélèvement, le traitement et l’acheminement de l’eau. Les prestataires de service qui sont en place doivent respecter les données au pied de la lettre. Pas question de plaisanter avec la santé publique. A la question : peut-on avoir confiance dans la qualité de l’eau du robinet sur notre territoire ? La réponse est oui. Vitelu Le saviez-vous? L’eau du robinet est de 100 à 300 fois moins coûteuse que l’eau en bouteille. D’où vient notre eau ? L’origine de l’eau est primordiale. Car si la matière brute est polluée à sa source, il sera difficile de la rendre potable. Or, l’eau qui coule de votre robinet provient essentiellement du canal Edf qui capte l’eau de la Durance au niveau du barrage de Serre-Ponçon. Le parcours de cette rivière qui prend sa source à 2390 mètres d’altitude ne traverse pas de zone industrielle, ni de forte activité agricole, d’où sa qualité. Quelques communes, situées loin du canal tirent, quant à elles, leur eau de plusieurs forages. Ils sont réalisés à grande profondeur afin d’aller puiser la meilleure eau possible. L’eau brute est analysée dès les sites de prélèvements par l’Agence Régionale de Santé (ARS ex-Ddass) avant même tout traitement. La moindre anomalie constatée entraîne une intervention pour rectifier le problème et peut aller jusqu’à une interruption de la production et de la consommation. Les prestataires de service qui œuvrent sur le territoire d’Agglopole Provence effectuent en parallèle leurs propres mesures. L’une d’entre elle, empirique, n’en est pas moins efficace : ils placent des truites dans l’eau. Leur comportement, et notamment la baisse de leur activité, est un premier avertisseur en cas de problème. L’eau arrive ensuite dans l’usine de potabilisation. Les traitements qui y sont réalisés sont dictés par l’Agence Régionale de Santé. Si l’eau est claire, une simple désinfection au chlore peut suffire. Elle permet d’éviter tout développement biologique ou bactériologique dans le réseau. Dans le cas où l’eau serait un peu trouble, le prestataire est obligé de respecter plusieurs étapes. L’eau passe à travers une grille qui élimine les objets flottants (feuilles). Elle passe ensuite dans un bassin de décantation avant d’être filtrée, ce qui permet d’enlever les matières en suspension (comme les algues). Troisième étape : l’ozonation qui stérilise en éliminant du même coup le fer et le manganèse, souvent responsables de la coloration de l’eau. L’eau est ensuite chlorée pour éliminer tout risque bactérien ou épidémiologique. Tout au long du processus de potabilisation l’eau est placée sous contrôle continu, les données informatisées sont vérifiées en permanence par des agents 7 jours sur 7 et 24 h sur 24. L’eau est ensuite acheminée vers les habitations. L’ARS procède à ce stade à de nouveaux tests en prélevant l’eau aux robinets d’écoles et de mairies. Comment se déroulent les prélèvements de l’ARS ? Une question à… Hervé Terrien, Ingénieur génie sanitaire à l’Agence régionale de santé « Nous effectuons près de 400 prélèvements sur le territoire d’Agglopole Provence chaque année, ce qui signifie qu’il n’y a pas une semaine sans analyses. Ils sont toujours faits sans prévenir. Nous intervenons également les week-ends et les jours fériés. Sur l’eau brute, nous réalisons des prélèvements en fonction du volume pompé. Plus il est grand, et plus nous multiplions les contrôles. Ces prélèvements sont envoyés dans un laboratoire agréé par l’Etat qui va vérifier jusqu’à 600 paramètres sur l’échantillon. Nous n’oublions pas pour autant les habitants isolés en campagne. Leur eau est contrôlée de la même façon plusieurs fois par an. Nos critères sont clairs : il faut que l’eau soit bonne pour les plus fragiles d’entre nous : les bébés, les personnes âgées et les personnes immunodéprimées. Tous les résultats sont consultables en mairie. Vous les recevez une fois par an avec votre facture d’eau. Vous pouvez également les consulter sur le site internet www.eaupotable.sante.gouv.fr » L e magazine d’agglopole prov ence DOSSIER L’emploi et Agglopole Provence La rencontre qui change tout Plus de 7500 habitants d’agglopole provence sans emploi a la mi-2010 : ici, comme ailleurs, la crise a creusé un bien mauvais sillon. Agglopole Provence est investie depuis sa création dans un développement économique porteur d’emploi. Elle joint ses efforts de lutte contre le chômage a ceux des acteurs publics et associatifs, avec deux priorités : les jeunes, premières victimes de la dégradation du marché de l’emploi, et la mise en relation directe entre demandeurs et employeurs pour multiplier les opportunités. Depuis trois ans, une vingtaine de forums emplois organisés un peu partout sur le territoire ont engendré des milliers de face à face fructueux, et des centaines de recrutements de jeunes (et moins jeunes) habitants. L’emploi c’est essentiel : il n’y a pas de fatalité, juste un destin à provoquer. C’est un peu ce que raconte ce dossier… DOSSIER 8 m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 C’EST DIT agglodécodée Repères sur l’emploi Les chiffres du chômage à la fin mai 2010 • 7622 demandeurs d’emploi dans les bassins de Salon-de-Provence et Berre l’Étang, soit une progression de 7,6 % par rapport à 2009. • Un taux de chômage à 10 % dans le bassin Salonais et 12 % dans celui de Berre. • Les 18-25 ans à bas niveau de qualification sont les plus impactés : ils représentent 13 % de la demande d’emploi. Le chômage de longue durée a plus progressé chez ces jeunes que dans l’ensemble de la population. « Les forums et découvertes de filières s’intègrent dans un travail de fond, avant et après » « Dans un contexte économique difficile, Agglopole Provence a décidé cette année de renforcer les moyens, notamment financiers, pour mettre en place des actions en faveur de l’emploi sur le territoire. L’essentiel dans notre politique intercommunale pour l’emploi, c’est que nous voulons des actions efficaces dans la durée. Les forums emplois dans nos communes, les journées découvertes de filières et métiers, tous ces événements s’intègrent dans un travail de fond avant et après, pour préparer les jeunes, les demandeurs d’emploi et les entreprises à la rencontre sous toutes ses formes : entretien, stage, alternance, recrutement, etc. Quand je vois que 85 % des participants Michel Créon, souhaitent la reconduction des forums, je me dis que ces rencontres vice-président d’Agglopole Provence fonctionnent. Ces résultats quantitatifs et qualitatifs témoignent d’un délégué à l’emploi investissement intercommunal utile, dont chaque euro optimise les contacts et les opportunités d’emploi. Avec les missions locales, nous travaillons avec une très grande diversité de partenaires de l’emploi, de l’insertion, de la formation, de l’orientation, du monde économique… Cela aussi est essentiel à la réussite. Enfin, je rappelle que toutes nos actions servent l’égalité des chances, notamment entre femmes et des hommes, et défendent un accès égal au travail sans discrimination ». evenement Ensemble Pour l’emploi Les forums de la rentrée 2010 Deux rendez-vous organisés cet automne complètent le dispositif impulsé par Agglopole Provence au bénéfice de l’emploi local. Les secteurs qui recrutent sur Agglopole Provence • L’intérim et le tertiaire sont les secteurs les plus fortement recruteurs dans les cinq premiers mois de 2010. • 6 embauches sur 10 se font en intérim. • 65 % des embauches dans le tertiaire sont liées à des extras en hôtellerie ou des cachets dans le secteur du spectacle. Des signaux de reprise encourageants Les embauches ont légèrement progressé entre janvier et mai 2010 comparé à la même période en 2009. • + 16 % sur l’agriculture. • + 5 % sur l’industrie. • + 2 % sur le BTP. • + 2 % sur l’intérim (en 2009, les embauches avaient chuté de 60 %). Source Pôle emploi 2010 • Un grand forum emploi toute la journée du 19 novembre (9h-12h30 et 13h30-17h), espace Charles Trenet à Salon-de-Provence A l’image d’une édition 2007 couronnée de succès (voir article ci-contre), le forum emploi revient à Salon. Il accueillera tout demandeur d’emploi jeune ou adulte habitant l’une des 17 communes d’Agglopole Provence, qui pourra rencontrer sur place et en direct les entreprises venues recruter immédiatement ou à moyen terme (y compris en alternance et en intérim). De multiples ateliers seront proposés pour gagner en efficacité dans la recherche d’emploi : simulation d’entretien, CV et lettre de motivation, CV vidéo, recherche d’emploi sur Internet, relooking express et gratuit… Pour ceux que la création d’entreprise intéresse, un espace dédié les renseignera sur les solutions existantes (soutiens financiers, statut d’auto-entrepreneur, etc.). • Un forum défense-sécurité le 20 octobre de 9h à 13h, salle polyvalente à Berre l’Étang Ce rendez-vous s’adresse aux demandeurs d’emploi tentés par les carrières proposées dans les corps d’armée et services publics de sécurité. Sur place, ils pourront découvrir l’univers et les offres des armées (Terre, Air, Marine, Légion étrangère), de la Gendarmerie nationale, des polices (nationale, municipale), des Pompiers et Marins pompiers, de la Direction des douanes, de l’Établissement public d’insertion de la défense (Epide), de l’Unité de l’instruction et de l’intervention Civile, de la Direction régionale du service de santé des armées et du Régiment du Génie de l’air… Les candidatures dans le secteur de la Sécurité seront étudiées sur place. Divers organismes de formation et de soutien à la recherche d’emploi seront également présents. Infos • 07 86 28 24 64 (Mission locale du Pays Salonais) • 04 42 74 94 42 (Mission locale Est-Étang de Berre) • www.agglopole-provence.fr Pour se rendre aux deux forums, un service de navettes gratuites sera assuré au départ de plusieurs villes et villages du territoire DOSSIER L e magazine d’agglopole prov ence 9 AGGLOPOLE EN ACTIONS Pour l’emploi Rendez-vous gagnants Priorité aux rencontres employeurs-demandeurs : c’est l’axe principal de la politique intercommunale en faveur de l’emploi. agglopole provence a choisi de collaborer avec les missions locales, porteuses d’événements qui créent chaque année des centaines d’opportunités directes et concrètes de recrutement pour la population du territoire… et notamment les 16-25 ans plus durement touchés par le chômage. Ces trois dernières années, l’engagement d’Agglopole Provence pour l’emploi n’a cessé de se renforcer à mesure que le climat économique se dégradait. Dès 2007, les élus avaient fait le choix d’investir sur la mise en relation entre employeurs et demandeurs, avec l’opération 6 mois pour l’emploi. Six forums mensuels réunissant 4000 visiteurs dans six communes avaient alors permis la création de 360 emplois directs ou indirects, suivis par d’autres embauches à l’issue d’événements du même type organisés en 2008. moitié, et des contrats d’alternance, des formations, de l’immersion en entreprise pour les autres… Au total, plus de 400 jeunes habitants d’Agglopole ont ainsi trouvé une solution. Cette même année 2009, 30 entreprises ont signé des conventions de collaboration avec les Missions locales, et concrétisé leur implication dans les parcours d’insertion des 16-25 ans : sessions de recrutement collectif, visites d’entreprises, participation au réseau de parrainage, accueils de jeunes en stage… Penser à long terme En 2010, pour la deuxième année d’application de la convention, le cycle des rendez-vous a commencé par le forum des emplois saisonniers de Charleval le 16 avril dernier. Lequel ne s’est pas limité aux jobs d’été, en proposant aussi des offres et des contrats à plus long terme. 24 entreprises étaient présentes, 10 autres avaient transmis leurs besoins, et c’est en tout 107 offres d’emploi auxquelles les 230 visiteurs (75 % de jeunes) ont eu possibilité de postuler dans l’agriculture, le transport et la logistique, les services à la personne, le BTP, la restauration, la grande distribution, l’industrie… 26 recrutements ont d’ores et déjà été effectués, 11 sont en cours. Un quart de ces embauches dépasse la logique saisonnière (CDD de plus de six mois et CDI). Le 12 mai dernier, la troisième édition du forum de l’alternance de Berre a mis en relation 515 jeunes Encouragée par ces résultats, Agglopole Provence a souhaité les inscrire dans la durée en signant début 2009 la convention « Ensemble pour l’emploi des jeunes » avec les deux Missions locales de son territoire. Objectif : développer sur trois ans les partenariats engagés et les actions qui ont fait leur preuve… Notamment (mais pas seulement) en direction des 1625 ans, premières victimes de la dégradation du marché du travail. En 2009, les forums ont donc été réédités et enrichis. L’analyse de leurs résultats a démontré le lien important existant entre ces événements et la création d’opportunités d’emplois. 8 jeunes sur 10 suivis par les Missions locales sont en effet entrés dans une situation d’insertion professionnelle à la suite de leur visite sur l’un des forums, avec un contrat de travail pour plus de la Nouveau cycle « 360 emplois directs ou indirects créés » visiteurs et 490 contrats d’apprentissage et de professionnalisation. Dans un bassin d’emploi dépourvu de Centre de formation pour apprentis, ce forum est devenu le rendez-vous important pour qui souhaite trouver son employeur en alternance. Enfin, le 28 juin dernier, des jeunes du territoire ont participé à une journée découverte du secteur Hôtellerie-restauration, un des plus dynamiques de l’économie locale : après avoir préparé leurs visites, le groupe a rencontré des responsables et salariés de 7 entreprises en restauration collective, traditionnelle et rapide de Berre et Lançon. Une véritable enquête professionnelle pour mieux connaître la réalité des métiers, les opportunités de recrutement, les appuis à l’embauche possibles… DOSSIER 10 *8,'( m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 67,08/ (03/2, Réussir sa recherche d’emp loi 5 conseils clés pour réussir sa recherche d’emploi • Soyez organisé et rigoureux : classez vos documents dans un dossier de recherche d’emploi, notez tout de vos démarches, conservez des copies de vos candidatures… • Avant toute recherche active d’emploi, posez-vous trois questions clés : quels métiers je recherche, dans quelle entreprise puis-je trouver le métier qui m’intéresse, jusqu’où suis-je prêt à me déplacer pour aller travailler. • Participez à des forums emplois, et multipliez ainsi les occasions d’exprimer de vive voix vos motivations aux employeurs. • Concevez une lettre de motivation et un CV complémentaires : le CV vous présente, la lettre vous affirme. • Préparez vos entretiens très soigneusement : renseignezvous sur l’entreprise, synthétisez les connaissances acquises lors de vos expériences, simulez des entretiens pour valoriser votre image… Extraits du guide Stimul’emploi, édité par Agglopole Provence, Pôle emploi et les Missions locales, disponible dans ces lieux et en téléchargement sur www.agglopole-provence.fr rubrique Entreprendre puis Emploi. Béatrice Avon, restauratrice, Vernègues Un forum vu par un recruteur… Qu’avez-vous retiré de votre participation au forum de l’emploi saisonnier ? « Nous avons pu avec mon mari compléter les recrutements dont nous avions besoin pour la saison estivale. Ce type d’événement est pour nous, dirigeants d’entreprises toujours en manque de temps pour recruter, un bon moyen d’obtenir rapidement un choix de CV et de rencontrer des candidats dans l’espace d’une demi-journée. L’entretien en face à face permet aussi de cerner le caractère de la personne, et surtout de valider qu’elle correspond à nos critères très pratiques : permis B, disponibilité, majorité d’âge, proximité géographique… Avec les forums et Pôle emploi, nous avons trouvé les deux serveuses et la préparatrice de coupe de glace que nous cherchions, pour deux à trois mois en CDD. Nous avons été satisfaits de ces embauches, tant sur le plan du savoirêtre que du savoir-faire. Maintenant, j’aurais peut-être préféré un peu plus de ciblage et sélection en amont sur les profils présentés en forum. » Un forum vu par un demandeur… Qu’avez-vous retiré de votre participation au forum emploi ? « Du travail ! J’ai achevé mes études en juin 2008 avec un BTS assistante de gestion, passé en contrat de professionnalisation à l’Ipec-Igesec (Salon). J’ai tout de suite envoyé des candidatures spontanées, tout en répondant aux offres qui pouvaient me correspondre. J’ai eu quelques entretiens, mais on préférait toujours quelqu’un d’autre avec un BTS comptabilité. J’ai travaillé quelques mois dans une agence immobilière en tant que secrétaire, j’ai aussi fait des jobs d’été au Trésor public. Quand j’ai entendu parler du forum à Charleval, je me suis dit pourquoi pas… La possibilité de contacts directs avec des entreprises qui recrutent m’intéressait. En arrivant, j’ai tout de suite repéré une annonce de l’association Transport mobilité solidarité (TMS), pile dans mon profil. J’ai rencontré le directeur quelques minutes plus tard, on a fait l’entretien : mon parcours, mes compétences, le poste… Et j’ai signé pour six mois un Contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE). Après deux ans de recherche, il a suffi de deux heures au forum pour trouver du travail… » Audrey Méjane, assistante de gestion, Eyguières DOSSIER L e magazine d’agglopole prov ence 11 AGGLOPOLE EN ACTIONS pour les demandeurs d’emploi Bouger c’est trouver « Assurer le suivi des jeunes autour et dans l’emploi » Vos contacts emploi Nathalie baglieri, directrice de la mission locale est-étang de berre, et erik sinoussi, son homologue à la mission locale du pays salonais, analysent quelques-uns des leviers d’actions qui permettent aux jeunes de trouver un emploi. Pourquoi les jeunes ont-ils intérêt à participer aux forums et autres actions organisées par les Missions locales du territoire avec l’appui d’Agglopole Provence ? Érik Sinoussi : « Parce que c’est l’assurance d’un contact direct. Les jeunes ont beaucoup de mal à décrocher des entretiens avec les entreprises, le plus souvent parce qu’ils ne passent pas le filtre du dossier de candidature. Sur un forum, c’est 10 à 15 chefs d’entreprises rencontrés dans la journée au lieu d’un semestre de courriers sans suite ». Nathalie Baglieri : « On s’aperçoit aussi que les jeunes connaissent peu leur bassin d’emploi, les filières, les opportunités… Les mettre en relation directe avec des entreprises et secteurs d’activités variés, c’est aussi ouvrir leurs horizons, leur donner la possibilité de diversifier leurs choix professionnels. C’est pour cela que les forums accueillent aussi des espaces dédiés à l’orientation professionnelle et la création d’entreprise avec API (voir page suivante). Les jeunes trouvent enfin des ateliers très concrets où ils apprennent les techniques de recherche d’emploi, s’entraînent aux entretiens d’embauche avec des parrains issus du monde de l’entreprise… » Justement, au-delà des forums, comment rapprochezvous les jeunes de l’entreprise ? Nathalie Baglieri : « En nous rapprochant des entreprises ! La dynamique de notre relation avec elles ne se joue pas seulement sur le placement des jeunes dans l’emploi : nous nous mettons à l’écoute de leurs besoins, nous allons chercher leurs offres en amont des forums notamment, nous essayons de créer de l’adéquation avec la demande des jeunes, et nous sécurisons l’embauche en assurant un suivi des jeunes autour et dans l’emploi. On privilégie le relationnel qualitatif avec les employeurs, avec des conventions qui les impliquent auprès des jeunes : parrainage, visites, stages, recrutement collectif, préparation aux entretiens… ». Érik Sinoussi : « Nos missions initiales sont l’accompagnement à l’orientation vers l’emploi et la formation des jeunes. Mais nous avons été une des toutes premières missions locales en France à lancer un relais entreprises-jeunes : nous sommes, nous restons des facilitateurs en créant des réseaux d’entreprises, en apportant aux employeurs une assistance, des conseils personnalisés et gratuits, avant et après recrutement ». Existe-t-il une recette pour trouver du travail quand on est jeune ? Érik Sinoussi : « Quand on regarde comment les jeunes s’insèrent dans le monde du travail au cours des 3 années qui suivent leur sortie d’études, on s’aperçoit qu’ils passent par des emplois transitoires, des CDD, de l’intérim, qu’ils construisent ainsi leur expérience et finissent par aboutir à une situation d’emploi stable. Ce qui marche, donc, c’est la mise en mouvement : rencontrer des entreprises, se créer des occasions de travail, accumuler les boulots… C’est là que nous intervenons, avec tout un accompagnement qui motive et entraîne chaque jeune, qui le prépare à se présenter devant les employeurs, qui le fait progresser vers la bonne manière d’aborder le marché du travail. Et en général, au moment où il maîtrise l’entretien, le jeune se retrouve avec plusieurs opportunités de travail ». Nathalie Baglieri : « À ce propos, nous avons constaté que les jeunes qui ont participé au forum de l’alternance à Berre sont plus nombreux à accéder aux contrats disponibles : leurs chances sont 5 % plus élevées. Augmenter les chances de réussir, c’est ce que permet ce type d’événement. Mais il faut pour cela avoir une méthodologie de construction de projet professionnel : nos équipes s’y emploient auprès des jeunes, en donnant une place à l’entreprise à tous les niveaux de leur accompagnement. Demandeurs d’emploi de 16 à 25 ans • Habitants de Berre, Rognac, Velaux : Mission locale Est-Étang de Berre au 04 42 74 94 42 www.missionlocale-eeb. blogspot.com • Autres habitants d’Agglopole Provence : Mission locale du Pays Salonais au 04 90 56 28 21 www.ml-salon.org Tous demandeurs d’emploi • Habitants de Berre et Rognac : Pôle emploi, antenne de Vitrolles au 3943 www.pole-emploi.fr • Autres habitants d’Agglopole : Pôle emploi, antenne de Salon (mêmes coordonnées). DOSSIER 12 m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 AGGLOPOLE EN ACTIONS pour les demandeurs d’emploi Mon entreprise = mon emploi Les derniers chiffres de l’insee l’affirment : en 2010, la france bat des records de création d’entreprises et d’auto-entreprises. sur Agglopole Provence, on estime qu’un demandeur d’emploi sur dix lance sa propre affaire pour sortir du chômage. son projet peut bénéficier d’un soutien d’Agglopole Provence Initiative (api), sous forme d’un prêt d’honneur et d’un accompagnement par un « parrain » ou une « marraine » pendant trois ans. Une cinquantaine de prêts d’honneur attribués Vitelu Quand on lance son affaire, on crée plus que son emploi. C’est un des enseignements des premières années d’activité d’Agglopole Provence Initiative, structure d’appui dédiée aux créateurs et repreneurs d’entreprise. Pour une écrasante majorité de ces entrepreneurs, se lancer dans un tel projet signifie sortir du chômage, puisque 80 % d’entre eux sont demandeurs d’emploi lorsqu’ils sautent le pas. En 2010, API franchira le cap de la cinquantaine de prêts d’honneur attribués, soit autant d’entreprises soutenues, et un total de plus de 70 emplois créés. Grâce à ces prêts sans intérêts ni garantie, les entrepreneurs accèdent plus facilement au financement bancaire (un euro en prêt d’honneur engendre 5 euros de prêts classiques) et bénéficient d’un accompagnement personnalisé avant et après la création/reprise. « Nous sollicitons pour cela une cinquantaine de bénévoles actifs ou retraités : banquiers, experts comptables, chefs d’entreprises, avocats… Leur contribution est indispensable », explique Isabelle Chaumard, présidente d’Agglopole Provence Initiative depuis novembre 2009. En améliorant de 15 % les chances de longévité de l’entreprise au-delà des 3 ans, ce suivi joue un grand rôle dans la consolidation des 1,5 emplois que crée chaque entreprise accompagnée. « API a su fortement mobiliser les réseaux économiques et du conseil aux entreprises. Y compris des PME qui contribuent à notre budget, aux côtés des financeurs publics, dans des proportions qui prouvent leur intérêt. » D’après son Directeur Nicolas Capristo, API est aujourd’hui, avec des moyens maîtrisés et seulement deux permanents, une des plates-formes les plus actives du département, avec 55 projets expertisés entre juin 2009 et juin 2010. Le parrainage, outil de la création d’emploi Parrainez une entreprise ! Vous êtes actif ou retraité ? Vous disposez d’une forte expertise de la gestion et/ou de l’accompagnement d’entreprises de par les fonctions que vous occupez ou avez occupées ? Rejoignez le réseau de parrains et marraines bénévoles d’Agglopole Provence : vous pourrez conseiller et soutenir pendant trois ans un ou plusieurs créateurs ou repreneurs d’entreprise, et ainsi contribuer au développement du tissu économique du territoire en valorisant votre expérience. Infos API au 04 90 59 69 72 www.agglopole provence-initiative.com Guy Perez, cadre supérieur de banque à la retraite, parrain pour API Lyonel Deux, créateur d’entreprise Bénéficiaire d’un prêt d’honneur de 7000 euros remis au printemps 2010 par Agglopole Provence Initiative, Lyonel Deux a lancé depuis une société de nettoyage automobile sans eau, à base de produits d’origine végétale et 100 % biodégradables, sous franchise Sineo. « Après quelques temps de chômage suite à un licenciement du poste que j’occupais depuis une quinzaine d’années dans la grande distribution, je crée trois emplois, dont le mien », explique le nouveau chef d’entreprise, qui sera suivi pendant trois ans par Danièle Cerasa, une marraine d’API. « Quand on crée sa propre affaire, on a toujours besoin de conseils et d’avis extérieurs. Même si la gestion et la négociation me sont familières, du fait de mon ancien métier, ce système permet d’apporter de l’expérience et le recul nécessaire pour avancer en évitant les erreurs ». Une vision partagée par Guy Perez, cadre supérieur de banque à la retraite depuis deux ans, parrain pour API de quatre entreprises nouvelles à Salon et Berre : « On sait que, même si le projet est sur les rails, validé et soutenu par API et des banques, le quotidien de l’entrepreneur peut être plombé par des doutes, des angoisses. Face à cela, le parrain a trois fonctions essentielles : écouter, observer, aider. Écouter le dirigeant pour l’encourager dans la mise en œuvre d’actions indispensables à la continuité de l’activité. Observer les modes d’organisation et de fonctionnement de l’entreprise pour inciter à la vigilance sur une gestion rigoureuse des recettes et des dépenses. Aider à faire évoluer le projet au regard des premiers résultats, anticiper les aléas, etc. Je ne suis pas contrôleur, mon avis est consultatif, libre, au seul bénéfice du créateur/repreneur ». ENTREPRENDRE L e magazine d’agglopole prov ence 13 AGGLOPOLE EN ACTIONS Pour la compétence des entreprises Comment accéder à de nouveaux marchés ? un lieuun instant Publics ou privés, les marchés d’appels d’offres sont à la portée de nombreuses TPE et PME du territoire d’Agglopole Provence. Mais la complexité des procédures, des attentes des donneurs d’ordre et des critères de choix découragent parfois les candidats potentiels. Pour faciliter l’accès des entreprises du territoire aux appels d’offres, et ainsi soutenir le développement de leurs carnets de commandes, Agglopole Provence a mis en place avec la CCI Marseille Provence une formation complète, dont le coût de base pour les inscrits a été divisé par deux grâce au financement intercommunal. Une formation complète sur les marchés d’appels d’offre Responsable commerciale et financière de la société cmsg (Construction métallique serrurerie générale) à Berre, Ingrid Hild est une autodidacte des marchés publics et privés : « J’ai appris en lisant des bouquins, en me renseignant sur Internet. J’ai commencé à présenter des offres, et l’entreprise a gagné quelques marchés avec des collectivités territoriales et des ministères, en co-traitance ou soustraitance. J’ai ensuite souhaité développer un peu plus mes compétences dans le domaine, enrichir mon langage juridique et administratif, comprendre certains détails… ». Avec dix autres chefs et responsables de TPE et PME, Ingrid Hild a donc participé à la formation Marchés d’appels d’offres, organisée entre décembre 2009 et février 2010 dans les locaux salonais de la CCIMP, zone de la Gandonne. En fonction de sa connaissance initiale du sujet et de ses besoins, chaque entreprise a bénéficié d’un parcours à la carte incluant un pré-diagnostic avec des préconisations d’action, cinq ateliers de perfectionnement et d’échanges d’expériences (dont trois optionnels), un suivi individualisé pour appliquer concrètement les acquis… Adapter sa stratégie commerciale, remplir le dossier de consultation, comprendre les critères de sélection, toute la mécanique des appels d’offres a été explorée et expliquée, jusqu’à la dématérialisation des marchés et la mobilisation de créances pour optimiser les délais de paiement. En clôture de la formation, les entreprises ont été invitées à la convention d’affaires Achats business meeting 2010, organisée en juin dernier à Aix-en-Provence, où elles ont pu rencontrer une cinquantaine de grands donneurs d’ordre publics et privés régionaux, ainsi que des centrales d’achats locales. À l’issue de la formation, les participants ont tous affirmé vouloir faire évoluer leur pratique malgré la complexité du sujet, les trois-quarts indiquant disposer de pistes d’action pour progresser avec des outils et méthodes directement applicables. Vitelu Itinéraires admirables au cœur de la Provence Édité par le Comité départemental du tourisme des Bouches-du-Rhône et la Communauté d’agglomération, le guide des belles routes d’Agglopole Provence est disponible depuis début juillet dans les offices du tourisme du territoire, et en téléchargement sur www.agglopole-provence.fr. L’automne est une période privilégiée pour profiter de ces trois circuits à travers les plus beaux paysages de nos communes, à la rencontre d’une nature préservée, de terroirs gourmands, d’Histoire et de patrimoine, de loisirs et festivités… Alors en route ! Parc d’activités de la Crau : lancement des travaux Débuté en mai, le chantier de voirie s’échelonne sur 20 mois en deux phases pour à la fois permettre l’accueil de nouvelles activités et améliorer le confort, la sécurité ainsi que l’image de la zone et de ses occupants. Agglopole Provence investit 4,1 M€ pour créer une nouvelle voie reliant l’avenue Joseph Cugnot et la départementale 113, avec aménagement d’un giratoire au point de jonction. Les voiries existantes sur la zone sont entièrement rénovées, incluant le réaménagement du pont-bascule public dédié aux poids-lourds, la création de pistes cyclables, d’espaces verts et d’une desserte en transports collectifs. 14 HABITER 30 % des jeunes ont des revenus inférieurs aux minimas sociaux agglodécodée Programme Local de l’Habitat La mixité sociale est une des principales orientations du PLH. Et pour cause : 67 % des ménages du territoire pourraient prétendre à un logement social alors qu’il n’existe aujourd’hui que 13 % de logements de ce type. Agglopole Provence accompagne les partenaires pour mettre en œuvre des solutions pour construire des logements sociaux. En soutenant les communes dans leurs projets, auprès des bailleurs sociaux, la communauté d’agglomération permet d’accroître de façon significative le nombre de construction de logements. Infos Direction Aménagement du Territoire 04 90 44 72 00 www.agglopole-provence.fr m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 Agglopole en actions Pour des logements pour tous Aider les jeunes à se loger Une forte croissance de la population, des loyers élevés, des logements sociaux inadaptés (faiblesse de T1 et T2)… le diagnostic du Programme Local de l’Habitat (PLH) mené par Agglopole Provence a brossé un portrait inquiétant du marché locatif. Forte de ce bilan, l’intercommunalité a lancé une série d’actions pour permettre de satisfaire les besoins en logements. Le comité consultatif de l’habitat, créé et approuvé par le conseil communautaire du 30 juin dernier, va coordonner la mise en place du PLH. Parmi les actions envisagées, la problématique du logement des jeunes est une action forte. Aussi, Agglopole Provence a activement participé au forum du logement des jeunes qui s’est tenu les 29 et 30 juin dernier à Salon-de-Provence. « Je cherche un appartement avec mon fiancé, mais je n’ai pas encore de revenus suffisants et stables car je sors d’une formation et je n’ai pas encore trouvé d’emploi ». Comme Tatiana, vingt ans, les jeunes éprouvent de grandes difficultés à dénicher un logement. De nombreux jeunes sont donc venus chercher un coup de pouce lors du forum de Salon-de-Provence. Ils ont pu poser leurs questions et avoir accès à des petites annonces. Frappés par le chômage plus que toutes les autres catégories, les jeunes éprouvent bien des difficultés à quitter le domicile familial. 30 % des jeunes ont des revenus inférieurs aux minima sociaux. La hausse des prix de l’immobilier, la réticence des propriétaires à leur confier leur bien et leur méconnaissance des lois contribuent à leur découragement. « La plupart des jeunes n’ont trouvé que des emplois aidés ou sont en formation. Ils gagnent en moyenne 600 € par mois. C’est quasiment le prix d’un appartement quand on ajoute les charges inhérentes (électricité, gaz, téléphone, etc.) » acte Catherine Frati, directrice de l’Adamal, l’association initiatrice du forum du logement. Basée à Salon-deProvence, elle fournit des informations et accompagne les jeunes dans leurs démarches. Son public les 18/30 ans. « Quand les jeunes n’ont pas les ressources suffisantes, nous leur proposons de les héberger dans le foyer de jeunes travailleurs (situé à côté de l’Atrium). Cette structure peut également dépanner les étudiants. 150 personnes y sont accueillies chaque année. C’est moitié moins cher qu’un studio. Nous avons également un parc de logements studio et T1 à loyers très modérés. Nous y logeons des jeunes qui sont en grande difficulté sociale et financière » souligne la directrice des lieux. Le second objectif du forum a été de sensibiliser les propriétaires privés aux soucis d’accès au logement des jeunes, et de rappeler à chacun leurs droits et leurs devoirs afin que la location se déroule dans les meilleures conditions. Infos Aides au logement ADAMAL, 89 boulevard Aristide Briand, Salon-deProvence - Tél. 04 90 56 09 65 - www.fjt-salon.fr Conseil Général des Bouches-du-Rhône, service DASAC à la Maison Départementale de la Solidarité 92, Bd Frédéric Mistral à Salon-de-Provence. Tél. 04 90 44 76 76 Un forum utile ! Johanna et Djaloud, 19 et 21 ans « Nous avons appris que l’on pouvait demander un logement de transition. Ce serait super car nous élevons notre fille avec 9 autres personnes dans un T4 et nous n’avons pas les moyens de prendre un logement. » Tatiana, 21 ans « J’ai appris que l’Adamal affichait des petites annonces de particuliers ! Je vais venir régulièrement car par une agence immobilière c’est trop difficile… Il faut gagner trois fois le montant du loyer. » Elena, 22 ans « Le forum m’a permis de découvrir les démarches pour accéder à un logement social. J’ai déposé un dossier HLM et je dois rencontrer une assistance sociale pour m’aider. » HABITER L e magazine d’agglopole prov ence 15 focus Sécuriser la place des Trophées Ne pas confondre gare routière et parking La sécurité des enfants qui utilisent les circuits scolaires est parfois mise à mal. En cause : les automobilistes qui se garent sur la gare routière de la Place des Trophées. Désertée quelques heures par jour, elle devient une fourmilière aux heures de passage des scolaires. « C’est un miracle qu’il n’y ait pas encore eu de blessés ! Témoigne Benoît Rizza, conducteur de bus sur le secteur depuis 26 ans. Il y a déjà eu des accrochages, mais heureusement ils n’ont fait que des dégâts matériels. Quand une voiture stationne sur la gare routière, nous sommes obligés de faire des manœuvres périlleuses entre d’autres cars et au milieu d’enfants qui courent dans tous les sens. Nous n’avons pas de visibilité sur ce qui se passe derrière le car. C’est vraiment dangereux ». La place des Trophées n’a de place que le nom. Il y a un peu plus de 10 ans, elle est devenue une gare routière. Tous les enfants qui viennent des villes voisines changent de car à cet endroit pour se rendre vers leur établissement scolaire ou leur domicile. L’absence de cars à certaines heures de la journée, ne signifie pas qu’elle puisse servir de parking. « Les gens viennent se garer le temps d’aller faire le marché le mercredi matin… mais à midi il y a près de 1 500 enfants qui transitent par là ! Les utilisateurs du boulodrome ne sont pas non plus très attentifs et stationnent là le temps de leur partie ». Les voitures garées sont autant de faux pas dans le ballet des cars. Aux heures de pointe le matin et en fin d’aprèsmidi, près de 40 véhicules de transport scolaire s’y côtoient. Si l’on veut que nos enfants soient en sécurité, faisons l’effort de nous garer un peu plus loin ! A midi il y a près de 1 500 enfants qui transitent par la gare routière Agglopole en actions pour des transports scolaires plus efficaces Des lignes en plus 4 500 élèves empruntent chaque jour le réseau scolaire d’Agglopole Provence. À l’issue des vacances de la Toussaint, deux nouveaux circuits vont s’ajouter aux seize autres assurés quotidiennement. Pour les deux nouvelles lignes du réseau de transport scolaire, il s’agit d’un transfert de compétences sur des lignes jusqu’ici gérées par le Conseil général. Ces lignes ne concernant que les enfants du territoire (Eyguières/Salon et SaintChamas/Berre l’Etang), il était logique que la communauté d’agglomération les prenne en charge. Les 170 enfants qui prennent le bus à Eyguières bénéficieront d’un arrêt supplémentaire en centreville : St Vérédème. Les cars au logo d’Agglopole Provence prendront la relève à compter du jeudi 4 novembre au matin et achemineront les enfants vers Salon-de-Provence. À l’arrêt Place des Trophées ils pourront prendre la navette gratuite pour se rendre vers les établissements excentrés comme le collège Joseph d’Arbaud et le lycée St Jean. Second changement : les enfants abonnés pourront pour le même prix emprunter la ligne 10 de Libébus qui dessert Eyguières. En cas d’horaires décalés, ils n’auront pas à attendre le car scolaire pour rentrer chez eux. La deuxième ligne concernée par le changement relie Berre à Saint Chamas. Au retour des vacances de la Toussaint, les enfants de Berre qui fréquentent le Lycée Professionnel Les Ferrages à Saint Chamas circuleront, eux-aussi dans des cars aux couleurs d’Agglopole Provence. Que les parents se rassurent, l’information et les fiches horaires seront communiquées dans les véhicules et disponibles sur le site Internet d’Agglopole Provence et dans les mairies, avant les vacances scolaires. 16 HABITER m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 quoi de neuf Une navette électrique gratuite, des lignes de bus créées ou modifiées pour les rendre plus rapides. Une agence commerciale plus confortable. La rentrée des transports en commun nous a réservé un lot de bonnes surprises ! événement Pour des transports non polluants Libébulle… d’air ! Propre, silencieuse et gratuite. Voici les trois adjectifs qui caractérisent la navette mise à disposition des usagers du nouveau parking relais de la gare de Salon-de-Provence. Cette navette fait entrer de plain-pied l’agglomération dans le développement durable. « Chut… respirez ! ». C’est à une rentrée toute en douceur que nous invite la nouvelle navette qui dessert le centre-ville de Salon-de-Provence. Ces deux mots écrits sur son flanc ne mentent pas. Pourvue d’une batterie électrique, elle n’émet ni Co2, ni bruit. De plus, pas de stress : une rotation est assurée toutes les 10 minutes en moyenne par les deux véhicules en circulation. Du 30 août au 30 septembre, elle fonctionnait de 7h30 à 21h du lundi au samedi (horaires d’été). Depuis le 1er octobre et jusqu’au mois de mai inclus, elle fonctionne de 7h30 à 20h (horaires d’hiver). Elle permet à ceux qui viennent travailler sur Salon, comme à ceux qui viennent consulter un médecin ou faire des courses, de circuler sans effort. Une fois votre voiture garée (gratuitement) sur le nouveau parking relais (accès via la rue Danton), il vous suffit de vous rendre sur le parvis de la gare pour l’emprunter. Elle vous emmène dans le centre via le boulevard Maréchal Foch, les cours et la Place Gambetta avant de revenir à son point de départ. Les navettes sont adaptées aux personnes handicapées grâce à leur plancher bas. Agglopole Provence finance cette opération à hauteur de 457 000 e HT/an et devient ainsi la seconde intercommunalité du département à se doter d’un réseau incluant des véhicules électriques. Libébulle, c’est un moyen tout doux de se déplacer, à consommer sans modération ! Agglopole en actions Pour des transports de proximité Libébus proche de vous Deux nouvelles lignes, des circuits simplifiés pour deux autres… Le réseau a été modifié pour être au plus près de vos attentes. Ligne TAD : le transport à la demande Les habitants des quartiers Est de Salon-de-Provence : les Hautes Viougues/Les Magatis/Sainte-Madeleine bénéficient désormais d’un transport à la demande. Il suffit de téléphoner au numéro vert 0800 770 599 et un bus s’arrêtera à proximité de votre domicile. Ce service qui dessert le centreville est ouvert dans deux créneaux horaires : 9h/11h et 14h/16h30. Ligne 5 : Les Gabins/Bel Air/Les Crozes/La Gandonne/ Joseph d’Arbaud La ligne T1 dont une partie était à la demande devient une ligne régulière et prend le nom de Ligne 5. Un nouvel arrêt installé devant l’hippodrome permet de mieux desservir la ZAC de la Crau qui s’apprête à accueillir de nouvelles entreprises. Le nombre de courses augmente (de 36 il passe à 44) avec un bus toutes les 35 minutes en moyenne. Notez que cette nouvelle ligne Libébus assure également le transport scolaire vers le collège Jean-Bernard. Ligne 8 : Vernègues/Aurons/Pélissanne/Salon Afin d’assurer une meilleure desserte, la ligne a été intensifiée en intégrant des dessertes scolaires. Les habitants de Pelissanne bénéficient de 4 passages supplémentaires, 6 de plus pour ceux d’Aurons. Ligne 4 : Aire de la Dîme/Gendarmerie ASF L’itinéraire est simplifié afin de vous permettre de circuler plus rapidement. Comptez désormais 21 minutes pour vous rendre d’un bout de la ligne à l’autre. C’est 6 minutes de gagnées. Un gain de temps également dû à la création d’un rond-point dans le quartier des Aires de la Dîme permettant aux bus de faire demi-tour. L e magazine d’agglopole prov ence HABITER 17 pour cette rentrée ? Focus Libébus a son site internet ! Surfons sur libebus.com Connaître le prochain horaire de bus. Calculer son temps de parcours ou trouver un itinéraire, c’est désormais possible sur internet. Depuis le 8 juillet dernier, le réseau Libébus a son site officiel. « Son usage est aussi facile que pratique ! » assure Sophie de la ligne qui dessert votre commune ». Le site libebus.com Emond, responsable de communication de l’exploitant du vous permet également de rechercher un itinéraire. Il vous suffit d’entrer votre commune de départ et celle d’arrivée réseau Libébus. « Nous l’avons conçu pour qu’il soit le plus simple et le plus riche possible. Ainsi, sur la page d’accueil ainsi que le jour et l’heure à laquelle vous souhaitez vous avez une partie intitulée « Libébus dans voyager. Le site vous bascule alors sur le site le votre commune ». Une fois votre commune Pilote qui est le portail d’informations du Syndicat Infos sélectionnée, vous voyez apparaître la liste des mixte des transports des Bouches-du-Rhône. Enfin, libebus.com le site vous permet de recevoir les informations arrêts de bus et les lieux qu’ils desservent. Par exemple le site indique que l’arrêt « Gabriel Péri » trafic du réseau par SMS. Il vous suffit pour cela de de Sénas dessert le marché paysan qui se tient les jeudis et créer votre profil et d’enregistrer votre numéro de téléphone portable. Pratique ! samedis matins. Les points de vente Libébus sont également indiqués et vous pouvez en prime télécharger la fiche horaire A votre service Point de vente Vitelu Extension de la ligne 11 Depuis fin septembre, Ouest Provence et Agglopole Provence ont prolongé la ligne 11 du SAN pour relier Saint Chamas à Miramas du lundi au samedi. L’itinéraire est le suivant : Chantegrive, puis Garouvin à Miramas pour aller au quartier Boisgelin, à l’école Gabriel Peri et au centre-ville de Saint Chamas. Des navettes sont proposées toutes les heures de 6h30 à 18 h. Les tickets peuvent être achetés à l’unité (0,85 €) à bord des bus soit par carnet de 10 (5 €). Une nouvelle agence commerciale Le kiosque Libébus avait fait son temps. Il cède la place à une agence commerciale sur la Place Morgan, à côté de l’enseigne Vidéo Futur. Vous pourrez désormais renouveler votre abonnement ou demander des informations sur le réseau Libébus et sur les lignes Cartreize gérées par le Conseil général, tout en étant à l’abri des intempéries ! Infos Point Accueil Place Morgan 04 90 56 50 98 Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 13h30 à 18h30. Le samedi de 9h à 13h30. 18 VIVRE m a gg l o p o l e n ° 7 - O c t o b r e 2 01 0 Vitelu 5 conseils pour les adeptes des balades en forêt > Aller à pied, à vélo ou à cheval. En dehors des chemins ouverts à la circulation, les quads et motos sont interdits. > Ne pas jeter ses ordures mais les ramener avec soi afin de les jeter dans des poubelles (par exemple une canette en métal abandonnée mettra au moins 10 ans à se décomposer (source ONF). > Ne pas faire de feux, même en dehors de l’été. Le risque d’incendie reste élevé dans notre région baignée de soleil. > Eviter de partir balader les jours de chasse, ou alors faites du bruit pour permettre aux chasseurs de vous identifier. > Cueillez mais avec modération… laissez la nature se régénérer. agglodécodée Tous pour un Les travaux de protection de la forêt réalisés par l’ONF sont financés par les collectivités territoriales. En 2009, Agglopole Provence a entièrement pris en charge plusieurs chantiers : la restauration d’une bergerie à la Fare-les-Oliviers et l’amélioration de la piste d’accès des pompiers à Saint-Chamas. Pour mener les autres travaux, Agglopole Provence a perçu des subventions du Conseil régional, du Conseil général et de l’Etat. Les travaux de lutte contre l’incendie du massif des Roques ont été financés à 50 % par le Conseil régional, à hauteur de 6 500 €, de même que ceux de La Croix de Ferry sur la commune de Lançon de Provence. Agglopole en actions Pour des forêts gérées durablement Les hommes en vert Le massif des Roques, la chaine des Côtes et la Trévaresse, et une partie des Alpilles : Agglopole Provence compte près de 20 000 hectares de forêts dont la moitié est publique. Pour l’accompagner dans sa démarche de protection de gestion de la forêt, la communauté d’agglomération travaille en étroite collaboration avec l’Office National des Forêts (ONF). Le point sur l’état de notre forêt et le travail de ces hommes verts qui veillent à sa santé. « La forêt de notre territoire va bien. Elle est en bon état. Toutefois les chutes de neige suivies d’un épisode de gel et d’un fort vent début janvier ont fait tomber beaucoup d’arbres sur le plateau d’Alleins/Aurons qui s’étend jusqu’à Salon. Nous sommes tout de suite intervenus pour enlever les milliers de mètres cubes de bois cassés et nous avons sécurisé les pistes pour que les promeneurs puissent rapidement s’y balader en toute quiétude. Au sud, le feu est passé tellement souvent que la forêt a cédé la place à la garrigue. Il n’y a pas de grande opération de reboisement envisagée, mais plutôt la création d’îlots d’arbres qui limiteront la propagation d’incendies » relève David Tresmontant, responsable de l’équipe locale ONF. Pierre Laurent, Cadre technique de l’ONF restauration d’une bergerie sur la commune de la Fare-les-Oliviers. Le berger surveille le site alors que le troupeau débroussaille naturellement. Mais les compétences de l’ONF vont bien au-delà de la prévention contre les incendies. Chaque jour, les agents forestiers patrimoniaux arpentent les forêts pour récolter les arbres mûrs dont le bois sera vendu soit à des sociétés locales de bois de chauffage, soit à des papeteries. Ils guettent l’apparition de maladies ou d’infestations d’insectes comme les chenilles processionnaires. Lors de ces tournées, ils assurent une mission de surveillance et de police de nos espaces naturels et veillent à ce que les règles soient respectées, notamment en ce qui concerne les coupes de bois, la chasse et l’interdiction de circulation des engins motorisés qui s’inviteraient sur les sentiers. Assermentés, les agents forestiers ont le pouvoir de verbaliser les contrevenants. « Ce sont les héritiers d’une des plus vieilles institutions françaises : les Eaux & Forêts créées au 13ème siècle (Philippe le Bel). Nous sommes les pionniers du développement durable depuis l’Ordonnance de 1669 de Colbert (secrétaire d’Etat sous Louis XIV) de « gérer durablement nos forêts » conclut un brin amusé, Pierre Laurent, cadre technique de l’ONF. « Des travaux contre les incendies, réalisés régulièrement » La prévention des incendies Réduire les risques, c’est le cœur du métier de l’ONF en Provence. A commencer par les incendies de forêts. Avec le financement d’Agglopole Provence, du Conseil général, du Conseil régional et de l’Etat, des travaux d’aménagements sont régulièrement réalisés pour améliorer les voies d’accès des pompiers (voies dites DFCI Défense de la Forêt Contre l’Incendie), installer des points d’eau et limiter les risques de propagation d’incendie en débroussaillant et en coupant les arbres situés trop près des routes. Agglopole Provence a voulu aller encore plus loin et a financé la Conseils aux particuliers Vous avez des doutes sur la santé d’un de vos arbres, vous ne savez pas comment en prendre soin : vous pouvez contacter le service arbre conseil de l’ONF. Un expert viendra chez vous établir un diagnostic et si vous le souhaitez, il pourra même réaliser les travaux, de la taille à l’abattage. Infos Tél. 04 42 17 57 00 VIVRE L e magazine d’agglopole prov ence 19 Evenement concours littéraires Lire Ensemble Lire et écrire ensemble un lieuun instant Lire Ensemble est une manifestation culturelle, organisée par Agglopole Provence et les bibliothécaires du territoire. Cette Fête intercommunale du Livre réunit auteurs, artistes et habitants des 17 communes autour de balades littéraires, de contes, de rencontres d’auteurs, de jeux, d’ateliers… A l’occasion de la sixième édition de Lire Ensemble, qui se déroulera du 1er au 16 avril 2011, le thème reste attaché à la Méditerranée, puisqu’il s’agit du « BLEU. » Depuis 2009, les concours de nouvelles ont su prendre leur place au sein de Lire Ensemble. Deux catégories, adultes et jeunes, permettent à tous de s’exprimer et de contribuer à la réussite de cet événement. « Il faut y participer les yeux fermés, car c’est l’occasion de savoir ce que vaut son écriture ! » s’exclame Joël Meynadier, gagnant du prix d’encouragement 2010. « J’aime écrire dans mon coin et j’avais vraiment envie de savoir ce que je valais. Je voulais être jugé par des professionnels et chance, j’ai même pu échanger avec le jury lors de la remise des prix. Cela a été un événement très positif pour moi ». Encouragé par son prix, ce pharmacien pélissannais espère un jour pouvoir faire publier une de ses nouvelles. Ce sont à tous ces amateurs que le concours de nouvelles adultes 2011 s’adresse cette année encore. Le thème retenu pour eux est : « Bleu(s) à l’âme ». Les collégiens et lycéens plancheront de leur côté sur « Peur(s) bleue(s) ». Les plus jeunes auront également leur chance : les élèves de dernière année de maternelle et de CP seront appelés à réaliser un marque-page alors que les primaires à partir du deuxième cycle imagineront une poésie illustrée sur le bleu. Vous avez jusqu’au 1er mars pour nous faire parvenir votre production. Les remises de prix s’effectueront lors de la manifestation. Cette année encore, les rencontres d’auteurs et les spectacles seront nombreux au sein des bibliothèques. A vos plumes… Infos Règlement des concours www.agglopole-provence.org (Rubrique Vivre/Culture) ou par e-mail : [email protected] 5 juin 2010, fête de la jeunesse Organisée par Agglopole Provence, la Fête de la jeunesse bat son plein dans le parc de Charleval. L’occasion pour chacun de monter sur scène pour exprimer son talent. Activités proposées A votre service piscine intercommunale Quoi de neuf à la piscine ? Quel succès ! Depuis août 2009, un peu plus de 140 000 personnes sont venues se baigner à la piscine Claude Jouve située à Berre sur les bords de l’Etang. Cette hausse de 10 % de la fréquentation est due aux activités proposées ainsi qu’à la qualité des installations. Agglopole Provence qui gère l’établissement a procédé à quelques améliorations à l’occasion de cette rentrée. Adieu les vieux badges qu’on ne savait jamais dans quel sens passer. Pour entrer dans la piscine, vous avez désormais une carte à puce sans contact. Il suffit de la passer devant le lecteur pour que la porte s’ouvre. Non seulement c’est plus simple mais c’est aussi plus sûr. Le risque de panne avec ce type de technologie est divisé par deux. Toujours pour améliorer l’accessibilité, cette fois des personnes handicapées, on retiendra l’automatisation des portes d’entrée ainsi qu’un accès simplifié à l’ascenseur. Un bouton permet de prévenir l’accueil qui active la cabine. Du neuf également du côté des économies d’énergie avec les travaux de chauffage. Depuis la rentrée, les bébés nageurs sont les seuls à évoluer dans une eau à 30°. Jusque là le grand bassin était chauffé en même temps que le petit, ce qui coûtait cher et ne plaisait guère aux nageurs du samedi matin. Dernière bonne nouvelle : le paiement est facilité puisque vous pouvez à présent régler par carte bancaire. > Aquagym (33 €/10 séances) > Aquasenior, +60 ans (33 €/10 séances) > Bébé nageur, de 6 mois à 5 ans (67 €/10 séances) > Petits nageurs, 4-5 ans (41 €/semestre) > Ecole de nage, 6/14 ans (41 €/semestre) > Ecole de nage adulte (46 €/semestre) Horaires d’ouverture période scolaire > Lundi : 12h-13h30 17h-19h > Mardi/Jeudi/Vendredi : 12h-13h30 16h30-19h > Mercredi : 12h-13h30 16h-19h > Samedi : 14h-18h > Dimanche : 9h30-12h30 Infos Tél. 04 42 85 36 06 ou www.agglopole-provence.fr (Rubrique Vivre / Sports) OI L EMP ’ L C AP SUR e Mercredi 20 octobr 9h > 13h bre Vendredi 19 novem 0 > 17h 9h > 12h30 / 13h3 forum forum Emepncleoi é t i r u n-de-Prov et c lo é a S S / > e s n e f é D Espace Charles Tren ts, Salle polyva formations… et ts en em ut cr re s, fo In +d’infos ang de Berre Mission Locale Est Et 04 42 74 94 42 eb.blogspot.com www.missionlocale-e recrutemen Espaces partenaires, tion d’entreprise éa cr s, oi pl em d’ s ur demande +d’infos ys Salonais Mission Locale du Pa 07 86 28 24 64 @ml-salon.fr e-mail : forumemploi stratis (stratis.fr) • 09/10 ng > Berre l’éta lente
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