septem verba a christo
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septem verba a christo
Saturday 12.3 20:00, BOZAR SEPTEM VERBA A CHRISTO klara festival Brussels International Music programme SEPTEM VERBA A CHRISTO ARTISTIC PARTNERS MAIN PARTNERS OFFICIAL FESTIVAL CAR Klarafestival Erbarme dich 9 24.3 SEPTEM VERBA A CHRISTO René Jacobs Akademie für Alte Musik Berlin 2016 P2 samedi 12.3 2016 20:00 BOZAR Grande Salle Henry Le Bœuf René Jacobs, chef d’orchestre Sunhae Im, soprano Agnieszka Rehlis, mezzo-soprano Christophe Dumaux, alto Julian Prégardien, ténor Johannes Weisser, baryton Akademie für Alte Musik Berlin Giovanni Battista PERGOLESI fin du concert : 22:30 1710-1736 Septem Verba a Christo in cruce moriente prolata I. Pater, dimitte illis: non enim sciunt qui faciunt II. Amen dico tibi: hodie mecum eris in Paradiso III. Mulier ecce filius tuus IV. Deus meus, deus meus, ut quid dereliquisti me? V. Sitio VI. Consummatum est VII. Pater, in manus tuas commendo spiritum meum pause Johann Sebastian BACH 1685-1750 Motette „Tilge, Höchster, meine Sünden“, BWV 1083 (nach G.B. Pergolesi, Stabat Mater) (1745-1747 / 1736) coproduction Klarafestival, BOZAR coprésentation De Munt/La Monnaie en direct sur Klara dès 19 heures en direct sur Musiq'3 le 22.03.2016 dès 20 heures Greet Samyn, tenue Manufactuur et accessoires Confetti présentation : mise en scène florale : Daniël Ost La Boîte à Musique proposera des CD à la fin du concert Le Klarafestivalcafé@Bozar est le lieu de rencontre par excellence pour tous ceux qui veulent boire un verre avant ou après le concert, rencontrer les artistes ou simplement passer un bon moment. Partagez votre expérience Festival dès à présent sur Facebook et Twitter ! #Klarafest Klarafestival N F Klarafestival Erbarme dich 9 24.3 2016 P3 Le réconfort auprès de Dieu Même si leur titre ne permet pas de les rapprocher, les deux œuvres au programme de ce soir sont bel et bien liées. Et plus précisément par leur compositeur : Tilge, Höchster, meine Sünden est tout autant – voire davantage – l'œuvre de Pergolèse, compositeur des Septem Verba, que celle de Bach. Le maître du baroque s’est d'ailleurs basé sur le Stabat Mater de Pergolèse pour composer son motet, en optant toutefois pour un autre texte. En lieu et place du poème médiéval évoquant la peine de Marie qui découvre son fils sur la croix, Bach adapta le psaume 51, dont le contenu constitue un deuxième lien direct avec les Septem Verba. Tilge, Höchster, meine Sünden (« Efface, Très-Haut, mes péchés ») traite du péché et du repentir, de la compassion et du réconfort. De même, les dernières paroles du Christ sur la croix sont une expression de la souffrance, du doute, du pardon et enfin de la sérénité auprès de Dieu. Ce n’est que récemment que la partition des Septem verba a Christo in cruce moriente prolata a pu être attribuée avec une quasi-certitude à Pergolèse. L’écrit proprement dit avait déjà été découvert bien avant, en 1930. Deux manuscrits situés dans deux cloîtres distincts portaient la même mention « de Sig. Pergolese ». Il fut cependant impossible d’établir clairement la paternité de Pergolèse. La partition fut donc abandonnée durant une longue période. Ce n’est qu’en 2009, lorsque le musicologue Reinhard Fehling exhuma un ensemble de partitions de travail de la même œuvre dans l’abbaye de Kremsmünster en Autriche, que le débat sur l’identité de l’auteur s’accéléra. L’abbaye en question, qui avait la partition en sa possession depuis 1760, est de longue date l’un des plus grands défenseurs de la musique italienne dans la région située au nord des Alpes. De plus, un lien a pu être établi entre Franz Sparry, un des musiciens lié à l’abbaye, et les compositeurs de l’école napolitaine, dont Pergolèse. Ainsi, Sparry entretenait des contacts étroits avec la scène musicale napolitaine et ramenait régulièrement en Autriche des partitions glanées dans les chaudes contrées du sud. Pour la première fois, le lien entre le contexte original de l’œuvre et le manuscrit trouvé devenait évident. Fehling se livra également à une analyse minutieuse des caractéristiques stylistiques des Septem Verba qu’il compara avec des œuvres similaires de Pergolèse. Cette analyse mit elle aussi en exergue des parallèles importants. Tout semblait désigner Pergolèse comme auteur des Septem verba. Sept mots, sept cantates Les Septem Verba sont axées sur le calvaire du Christ. Les Sept Dernières Paroles correspondent à l’ensemble des paroles prononcées par Jésus sur la croix telles qu’elles ont été retranscrites dans les quatre évangiles. Les Septem verba forment un cycle de sept cantates, chacune composée de deux arias. L’une est chantée par le Christ sur la croix, développant ainsi la citation de la Bible qui précède chaque cantate. « L’Anima », l’âme croyante accueillant avec amour et attention les paroles du Christ, chante la deuxième. Les arias du Christ sont généralement confiées à la basse, sauf dans la deuxième cantate où un ténor interprète cette partie. Les arias de l’Âme sont alternativement réservées au soprano, alto ou ténor. Le Christ et l’Âme représentent ainsi le dialogue entre Jésus en tant que « jeune marié » et l’église croyante comme « épouse ». Pergolèse a conçu ce dialogue exactement comme une conversation vivante – le Christ et l’Âme ne parlent pas ensemble, mais l’un après l’autre. La conversation est plutôt de type rhétorique, c’est-à-dire une conversation statique constituée chaque fois de deux arias da capo successives. Ce type d’aria est composé d’une section A et d’une section B, la section A étant chaque fois répétée à la fin. Cette structure en trois parties se distingue des arias en deux parties du Stabat Mater, qui donnent, de façon presque évidente, une plus grande fluidité au récit. Par contre, les arias da capo confèrent à la musique un caractère plus réfléchi, tout à fait adapté à la vocation fondatrice de l’œuvre. À ce propos, René Jacobs précise : « En termes rhétoriques, la répétition est le confirmatio du discours musical suivant directement le confutatio de la section B, et a pour but de renforcer l’argumentatio de la section A. La répétition crée ainsi un effet d’intensification et constitue – dans les Septem verba – une méthode didactique permettant au message des derniers mots du Christ d’imprégner davantage encore l’Âme Croyante. Septem verba n’est donc pas un drame ou un récit de la passion, mais un méditatif, une sorte d’oratorio didactique. » Imitatio Christi Selon René Jacobs, la structure symétrique de l’aria da capo (ABA) correspond parfaitement à l’architecture des Septem verba dans leur ensemble. Pergolèse a construit sa composition selon une courbe puissante, avec une première et une dernière cantate similaires, et une quatrième cantate (« Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ») comme climax émotionnel, l’axe de symétrie de la composition. Cette courbe s’illustre avant tout au niveau des tonalités. La première et la dernière cantate utilisent toutes deux la tonalité de ré majeur pour l’aria du Christ et la tonalité de do mineur, en contraste marqué, pour l’aria de l’Âme. La symbolique du choix est évidente : la tonalité éclatante de ré majeur évoque la divinité du Christ, la couleur plus sombre du do mineur le caractère impur de l’homme. Les arias de la quatrième cantate sont cependant toutes deux en ré majeur. L’aria la plus déchirante de l’œuvre est sans conteste celle de l’Âme dans la quatrième cantate, qui reprend la tonalité du Christ dans ce que l’on peut qualifier de parfaite imitatio Christi. La structure en courbe est également identifiable à l’instrumentation inhabituelle que préconisait Pergolèse. Dans la première et la dernière cantate, par exemple, les paroles du Christ sont accompagnées d’un cor seul, un instrument fortement associé au pouvoir du souverain, qu’il soit séculier ou religieux. Dans la quatrième cantate par contre, l’aria du Christ est accompagnée par une trompette en sourdine, dont le son illustre la douleur du dieu céleste, dont la divinité est encore à peine perceptible à ce moment. Le Stabat Mater de Pergolèse Les Septem Verba n’ont été ajoutées que récemment au catalogue de Pergolèse, ce n’est donc pas grâce à cette N F Klarafestival Erbarme dich œuvre que nous le connaissons. En fait, une œuvre a assuré à elle seule à Pergolèse une célébrité éternelle : son Stabat Mater. Le Stabat Mater est un célèbre poème médiéval officiellement intégré dans la liturgie catholique romaine depuis le 18e siècle. Grâce au Pape Benoît XIII, le texte fut utilisé pour la fête des Sept Douleurs de Marie, célébrée lors de la période du carême. Depuis, ce poème est devenu une source d’inspiration pour d’innombrables artistes, dont les compositeurs. Un phénomène tout à fait compréhensible : ce poème nous projette non seulement dans les pensées d’une mère éplorée, évoquant ainsi une image déchirante de la vulnérabilité humaine, mais il renferme également un appel manifeste à la compassion, à la pitié pour la souffrance qu’endure Marie. Des centaines de compositeurs ont mis en musique le Stabat Mater. La version de Pergolèse est probablement la plus connue. La commande du Stabat Mater à Pergolèse émanait des « Cavalieri della Vergine dei Dolori » (« Chevaliers de la Vierge des Douleurs »), une confrérie napolitaine honorant la célébration de Marie. Pergolèse était déjà atteint par la maladie au moment où entama la composition. Le compositeur souffrait de tuberculose, une maladie qui le rongea progressivement. En 1736, il se retira dans un cloître de Pouzzoles où il coucha sur papier son œuvre ultime : le Stabat Mater, son chant du cygne, et une composition qui lui valut une popularité immédiate, au-delà des frontières du temps et de l’espace. Cette popularité peut s’expliquer par son approche ouvertement lyrique empreinte d’une expressivité directe et spontanée. Pergolèse donnait ainsi à Marie un visage humain, et des émotions humaines particulièrement identifiables. Une synthèse de Bach Il fallut attendre quelques années avant que le Stabat Mater de Pergolèse ne connaisse vraiment une très grande popularité, mais la progression fut somme toute assez rapide. Avant même 1800, l’œuvre était devenue l’une des compositions les plus publiées, avec des éditions en Europe et au-delà. Le chef-d’œuvre de Pergolèse devint une sorte de modèle de la nouvelle vague qui envahit le paysage musical européen vers le milieu du 18e siècle : un symbole du style classique précoce dans lequel le contrepoint baroque fait place à la mélodie suscitant une émotion plus directe. Cette nouvelle tendance n’a pas pu échapper à Bach. Il est fort possible que l’interprétation de l’opéra-bouffe de Pergolèse La Serva Padrona à l’opéra de Dresde en 1740 ait éveillé l’intérêt de Bach pour le travail du jeune compositeur italien. On ne sait cependant pas si Bach a assisté à l’une de ces représentations. Il reste cependant étrange que Bach ait décidé d’adapter précisément le Stabat Mater de Pergolèse, l’un des porte-drapeaux de la nouvelle génération. Bach était à la fin de sa vie, une période dans laquelle il s’employait principalement au perfectionnement de son propre style, comme 9 24.3 2016 P4 une sorte d’hommage ultime à l’art du contrepoint – un travail à l’opposé des nouveaux styles expressifs et directs. Il est possible que Bach ait ainsi voulu montrer qu’il accueillait favorablement les éléments pertinents de ces nouveaux courants. Ou peut-être voulait-il se prouver qu’il était parfaitement capable de s’approprier le style nouveau lorsqu’il le souhaitait. Il est surtout probable qu’il ait voulu expérimenter une sorte de fusion de l’ancien et du nouveau afin de voir quels résultats artistiques ce mariage produirait. Bach était avant tout un homme de synthèse. Avec un art hautement personnel, il fut capable de réconcilier des courants nationaux diamétralement opposés au sein de la musique baroque, comme des styles distincts sur le plan historique. Gravité luthérienne Le Stabat Mater n’est que la base de Tilge, Höchster, meine Sünden, qui s’éloigne parfois fortement de l’original, à commencer par le livret. Au lieu du poème médiéval en latin, Bach choisit comme point de départ la traduction allemande du Psaume 51, « Miserere mei Deus » : « Tilge, Höchster, meine Sünden ». On ne connaît pas l’auteur du texte du motet de Bach. Quoi qu’il en soit, cet auteur maîtrisait parfaitement sa matière. Dans l’adaptation du Psaume 51 de la bible luthérienne en strophes de trois vers pour la musique de Bach, on constate un grand respect des subtilités musicales originales de Pergolèse accentuant certaines intentions du texte. Ainsi, le chromatisme présent au début du Stabat Mater de Pergolèse et la tension récurrente du « dolorosa » rejoignent parfaitement le « meine Sünde » tout aussi chargé d’énergie négative. Sur le plan musical, Bach a conservé la structure complète de l’œuvre originale, en modifiant cependant l’ordre de certaines parties et le cas échéant, en adaptant les passages chantés afin de les faire correspondre exactement avec la métrique du texte allemand. Les différences les plus marquantes ont trait à la nature proprement dite de l’œuvre. La musique de Tilge, Höchster, meine Sünden est plus riche et complexe que celle du Stabat Mater – certains contemporains de Pergolèse trouvaient déjà son accompagnement des cordes trop léger. Bach transforme ainsi de temps à autres la partie du violon alto – principalement utilisé par Pergolèse pour doubler la ligne de basse – en un participant à part entière au discours musical. Bach a également veillé à ce qu’il n’y ait pour ainsi dire plus aucune répétition note pour note dans la musique. Les parties de chant sont donc devenues plus complexes et se sont enrichies de mélismes (articulation de plusieurs notes sur une même syllabe), ce qui a permis aux mélodies de rendre davantage encore les différents affects du texte. Le résultat final global, si l’on confronte l’adaptation de Bach à l’original de Pergolèse, est une œuvre de plus grande profondeur, d’une plus grande « Gravität », dans la droite ligne de la conception luthérienne de la musique religieuse. Alexander Jocqué et Annemarie Peeters N F Klarafestival dessus Erbarme dich 9 24.3 2016 P5 Akademie für Alte Musik Berlin © Kristof Fischer René Jacobs, chef d'orchestre René Jacobs a entamé sa formation musicale comme petit chanteur dans la cathédrale de Gand, sa ville natale. Il est resté actif en tant que chanteur au cours de ses études de philologie classique. Il s’est spécialisé en tant que contreténor et a rapidement été considéré comme l’un des plus grands contreténors de son époque. Etant donné sa passion pour le répertoire riche mais méconnu de la musique de chambre vocale du 17e siècle, il a fondé en 1977 le Concerto Vocale. René Jacobs fait ses débuts en tant que chef d’orchestre d’opéra avec la production d’Orontea (Cesti) lors des Innsbrucker Festwochen de 1983. Il a dirigé des œuvres de Monteverdi, Cavalli, Händel, Gluck, Mozart et Rossini sur les plus grandes scènes étrangères. Parallèlement, il a poursuivi sa mission de pionnier dans le but d’introduire dans le répertoire d’opéra des partitions inconnues telles qu’Orpheus et La Patience de Socrate de Telemann, Cleopatra e Cesare de Graun, L’Opera seria de Gassmann, Eliogabalo de Cavalli et Croesus de Reinhard Keiser. En 2001, l’Académie Charles Cros a décerné à René Jacobs sa plus grande distinction, le Prix in Honorem, pour son enregistrement de l’opéra Croesus de Keiser et pour l’ensemble de sa carrière. Son enregistrement des Noces de Figaro a été récompensé par un Grammy Award. De 1997 à 2009, René Jacobs a été directeur artistique des Innsbrucker Festwochen. Par ailleurs, il est depuis 1992 premier chef invité de l’Opéra d’Etat Unter den Linden de Berlin et travaille depuis 2007 en collaboration étroite avec le Theater an der Wien. Sunhae Im, soprano Depuis ses débuts en Europe en 2000, la chanteuse sud-coréenne Sunhae Im a conquis les scènes internationales avec ses impressionnantes capacités vocales. Elle a étudié le chant à Séoul et a achevé sa formation auprès de Roland Hermann à la Musikhochschule de Karlsruhe. Elle chante depuis sous la baguette d’illustres chefs tels que Fabio Biondi, Herbert Blomstedt, Frans Brüggen, Riccardo Chailly, William Christie, Thomas Hengelbrock, Philippe Herreweghe, Christopher Hogwood, René Jacobs, Kent Nagano et bien d’autres. Elle a été invitée par nombre d’opéras, parmi lesquels le Staatsoper Berlin, l’Oper Frankfurt, le Staatsoper Hamburg, le Deutsche Oper Berlin, l’Opéra National de Paris et le Theater an der Wien. Elle collabore étroitement avec l’Akademie fur Alte Musik Berlin, le Freiburger Barockorchester, B’Rock et l’Ensemble Matheus. Elle a récemment incarné à La Monnaie le rôle de Porporina dans L’Opera Seria de Florian Leopold Gassmann sous la direction de René Jacobs. N F Klarafestival Erbarme dich 9 24.3 2016 P6 Christophe Dumaux, alto Le français Christophe Dumaux a suivi les master classes de Noelle Barker et James Bowman et a poursuivi sa formation au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. En 2002, il réalise à 22 ans une première prestation remarquée lors du Festival de Radio France sous les traits d’Eustazio dans Rinaldo de Händel, une production également enregistrée ultérieurement par Harmonia Mundi. Depuis, il est régulièrement invité par les opéras et festivals internationaux, comme le Metropolitan Opera New York, le Glyndebourne Festival, l’Opéra National de Paris, le Theater an der Wien, le Staatsoper Berlin, le Festival de Salzbourg et La Monnaie. En 2015, il était sur scène à Bruxelles dans le rôle de Tamerlano de l’opéra éponyme de Händel, sous la direction de Christophe Rousset. Il a partagé des récitals avec Nathalie Dessay et Cecilia Bartoli dans des lieux prestigieux tels que le Lincoln Centre de New York et la Salle Pleyel de Paris. Julian Prégardien, ténor L’allemand Julian Prégardien a chanté comme jeune choriste avec les Limburger Domsingknaben. Il a ensuite étudié à la Musikhochschule de Fribourg. Il est aussi bien chanteur d’opéra que chanteur de concert ou de lieder, et jouit d’une solide réputation dans chacun de ces trois domaines. Il a récemment été invité en tant que chanteur d’opéra au Theater an der Wien et à l’Opéra Royal de Versailles avec Zaïs de Rameau. En 2015, il a incarné le rôle de Tamino dans la Flûte enchantée de Mozart au théâtre du Prince-Régent de Munich. En tant que concertiste, il collabore régulièrement avec des orchestres comme l’Akademie für Alte Musik Berlin, le Concerto Copenhagen, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, le Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks et l’Orchestre symphonique de Montréal. Cette saison, Julian Prégardien participe à la préparation d’une interprétation intégrale des lieder de Schubert au Wigmore Hall de Londres et lors de la Schubertiade de Schwarzenberg, en Autriche. Son premier album solo An die Geliebte a été encensé par la presse internationale. Johannes Weisser, baryton La basse Johannes Weisser, originaire de Norvège, a étudié le chant à Copenhague sous la direction de Susanna Eken. En 2004, alors âgé de 23 ans, Weisser a effectué des premières prestations remarquées au Norwegian National Opera et à l’Opéra Comique de Berlin dans le rôle du Masetto de Don Juan. Depuis, les demandes affluent. Weisser a travaillé avec des chefs d’orchestre comme Rinaldo Alessandrini, Fabio Biondi, Alan Curtis, Adam Fischer, Philippe Herreweghe, Marc Minkowski, Andris Nelsons, Christophe Rousset, Trevor Pinnock, René Jacobs et bien d’autres. Il s’est produit sur des scènes et lors de festivals prestigieux comme le Festival de Salzbourg, le Staatsoper Berlin, le Theater an der Wien, La Monnaie, le Théâtre des Champs-Elysées, l’Opéra National du Rhin de Strasbourg, les Innsbrucker Festwochen et le MAfestival de Bruges. En tant que chanteur d’opéra, il a incarné de nombreux rôles parmi lesquels Leporello dans Don Giovanni, Papageno dans La Flûte enchantée, le Roi Thésée dans Le Songe d’une nuit d’été de Britten et Giove dans La Calisto de Cavalli. Weisser s’est également fait remarquer en tant que chanteur de lieder, entre autres grâce à sa collaboration avec le pianiste Leif Ove Andsnes. Akademie für Alte Musik Berlin L’orchestre de chambre Akademie für Alte Musik Berlin compte parmi les meilleurs du monde. Le chef belge René Jacobs est leur partenaire depuis 25 ans. Ils ont œuvré ensemble à la production de nombreux opéras et oratorios qui ont remporté un vif succès. L’histoire de l’Akademie für Alte Musik Berlin remonte à 1982, lorsque des jeunes musiciens issus d’orchestres berlinois ont décidé de fonder un orchestre de chambre dédié à la musique ancienne. Cet événement a dynamisé les efforts entrepris dans l’ex-RDA pour proposer des interprétations de musique ancienne sur instruments d’époque. Depuis la chute du Mur en 1989, leur réputation internationale a pris son envol. Depuis 1994, l’Akademie enregistre ses CD exclusivement pour le label Harmonia Mundi France ; ils ont été couronnés de divers prix discographiques internationaux. Musiciens Premier violon Alto Cor Harpe Bernhard Forck Edburg Forck Gudrun Engelhardt Kerstin Erben Anja-Regine Graewel Claudia Hofert Bart Aerbeydt Miroslav Rovenský Mara Galassi Violoncelle Trompette Kathrin Sutor Antje Geusen Ute Hartwich Second violon Dörte Wetzel Barbara Halfter Thomas Graewe Orgue Luth Contrebasse Walter Rumer Shizuko Noiri Andreas Küppers Partner Festival van Vlaanderen Brussel 9 24.3 2016 Klarafestival Erbarme dich 9 24.3 2016 9 agenda THE RITE OF SPRING Radio Filharmonisch Orkest, Diego Matheuz DER TOD UND DAS MÄDCHEN Kuss Quartet FRI 18.3 20:00 WED 9.3 20:00 BOZAR 9.3 20:00 Bozar Conservatorium Brussels HUMAN REQUIEM ST. JOHN PASSION BACH Rundfunkchor Berlin, Nikolas Fink, Jochen Sandig, Sasha Waltz Andreas Spering, Pierre Audi, Wim Delvoye, B’Rock, NFMChoir Choir B’rock, NFM & Muziektheater Transparant THU —SAT 10/11/12.3 20:30 Kaaitheater 24.3 2016 FRI —SAT 18/19.3 20:00 Les Halles de Schaerbeek WATER PASSION Radio Koor, Tan Dun STABAT MATER SZYMANOWSKI Vlaams SAT 19.3 20:00 BOZAR Bozar London Philharmonic Orchestra & Choir, Vladimir Jurowski FRI 11.3 20:00 BOZAR Bozar SEPTEM VERBA A CHRISTO Akademie Für Alte Musik Berlin, René Jacobs IL PRIMO OMICIDIO Concerto Italiano, italiano, Rinaldo Alessandrini SAT 19.3 20:00 Concertgebouw BRUCKNER 9 SAT 12.3 20:00 BOZAR Bozar National Orchestra of Belgium, Michael Schønwandt SONGS OF PASSION & COMPASSION Shanti! Shanti! & ZWAP SUN 13.3 11:00 Flagey KIESLOWSKI’S DECALOGUE IN MUSIC NFM Wrocław Philharmonic & Choir, ZbigniewPreisner Preisner Choir,Zbigniew SUN 13.3 20:00 Flagey SUN 20.3 15:00 BOZAR Bozar STABAT MATER / SCHUBERT Le Cercle de l’Harmonie & Vokalakademie Berlin, Jérémie Rhorer MON 21.3 20:00 MON 21.3 20:00 Théâtre Gli Angeli Genève, Stephan Macleod TUE 15.3 20:00 Kapellekerk Kapellenkerk du Vaudeville VIA CRUCIS Jan Michiels, Inge Spinette & Polish Cello Quartet Orchestre des Champs-Elysées & Collegium Vocale Gent, Philippe PhvilippeHerreweghe Herreweghe ACTUS TRAGICUS deSingel SUPERNOVA DIE SIEBEN LETZTEN WORTE MON 14.3 20:00 BOZAR Bozar Brugge TUE 22.3 20:00 BOZAR Bozar ST. MATTHEW PASSION / BACH Monteverdi Choir & English Baroque Soloists, John Eliot Gardiner WED 23.3 20:00 BOZAR Bozar MAHLER 3 YELLOW LOUNGE Budapest Festival Orchestra festival orchestra & NFM Choir, Iván Fischer Miloš, Lucas & Arthur Jussen, Esther Yoo WED 16.3 20:00 BOZAR Bozar EIC 360° Ensemble Intercontemporain, intercontemporain, Matthias Pintscher THU 17.3 20:00 BOZAR Bozar THU 24.3 20:00 Mirano more information about all concerts on klarafestival.be
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