Janvier-Février - La revue L`alimentation
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Janvier-Février - La revue L`alimentation
Le média de l’industrie alimentaire québécoise VOLUME 53 | JANVIER - FÉVRIER 2013 | 4,95 $ ENTREVUE AVEC PIERRE DANDOY REVENIR CHEZ PROVIGO Les grands dossiers Nourrir vos relations Petites surfaces L’ART DU PETIT-DÉJEUNER MARCHAND OU CIRCULAIRE ? DÉTAILLANTS, PAS ÉDUCATEURS ! POSTE PUBLICATIONS N° 40069320 ENREGISTREMENT N° 2140.ISSN 1497-6714 ADRESSE DE RETOUR : 7063, RUE SAINT-DENIS, MONTRÉAL (QUÉBEC) H2S 2S5 Oasis est la marque de jus numéro 1 au Canada dans le segment des jus/boissons/nectars et elle continue de croître ! MD OasisMD Smoothie 1,75 L Augmentez vos ventes de réfrigérés avec ces 2 NOUVELLES SAVEURS OasisMD Pause Santé 1,75 L Premiers jus de fruits et légumes dans la section réfrigérée avec 1 PORTION DE FRUITS + 1 PORTION DE LÉGUMES DANS CHAQUE VERRE DE 250 ML 1 cocktail er 40 calories avec STEVIA OASIS NUTRISOURCE MD SE RENOUVELLE ! NOUVEL EMBALLAGE 1,36 L MD Marque déposée de Industries Lassonde inc. www.alassonde.com Le média de l’industrie alimentaire québécoise L’ALIMENTATION Une publication des Éditions du marchand québécois, fondée en 1961 7063, rue Saint-Denis, Montréal (Québec) H2S 2S5 Téléphone 514 271-6922 | Toronto 416 283-3170 Télécopieur 514 271-1308 www.l-alimentation.com ÉDITRICE Diane Beaudin [email protected] VOLUME 53 JANVIER - FÉVRIER 2013 SOMMAIRE 6 7 | 3 QUESTIONS À… LUCIE RÉMILLARD | REPORTAGE ADA Détaillants et fournisseurs réunis ! RÉDACTRICE EN CHEF Karine Moniqui [email protected] COLLABORATEURS Michèle Foreman, Josianne Haspeck, Denyse Perreault, Françoise Pitt 8 9 | CALENDRIER | ENTREVUE AVEC PIERRE DANDOY Revenir chez Provigo 10 | SAVEURS Montréal en lumière : la fête de l’hiver PUBLICITÉ Éric Faubert [email protected] 12 Jeannine Letellier [email protected] 14 | REPORTAGE L’innovation selon Marie-Pier Paquette | EN COULISSE Redécouvrir le plaisir de goûter ADMINISTRATION Président du conseil : J. Gaston Raby 17 Adjointe administrative : Nicole Pelletier [email protected] 36 | LES GRANDS DOSSIERS L’art du petit-déjeuner TIRAGE ET ABONNEMENT Rosa Contrino [email protected] 1 an : 45 $ + taxes INFOGRAPHIE ET CONCEPT Le trafiquant d’images PRÉ-PRESSE ET IMPRESSION Transcontinental | NOURRIR VOS RELATIONS Marchand ou circulaire ? 38 | VISITE GUIDÉE Delson : sixième magasin pour la famille Lambert 40 43 | DOSSIER SPÉCIAL : LES SURGELÉS | PETITES SURFACES Détaillants, pas éducateurs ! 45 | QUOI DE NEUF ? POSTE PUBLICATIONS n° 40069320 ENREGISTREMENT n° 2140.ISSN 1497-6714 DÉPÔT LÉGAL : BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DU QUÉBEC Les articles publiés dans L’alimentation relèvent de la responsabilité exclusive de leurs auteurs. Toute reproduction de textes ou extraits n’est permise que sur autorisation et doit porter la mention « Reproduit de la revue L’alimentation ». 10% Notre magazine est imprimé sur du papier composé de 10 % de fibres recyclées post-consommation. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 3 BILLET DE LA RÉDACTION ÇA FAIT LA NOUVELLE... 2013 ET LE QUINOA Déclarée année internationale du quinoa par les Nations Unies, 2013 est bien entamée. Une ligne directrice la reliant aux années précédentes se trace déjà. Retour aux aliments de base qui ont nourri les populations anciennes, retour à des modes de culture faisant une place de choix au développement durable, retour de la réflexion sur le gaspillage alimentaire… Ce début d'année amène donc son lot de souhaits et d'introspection. On apprenait justement, en janvier dernier, que le gaspillage alimentaire faisait perdre de 30 à 50 % de la production alimentaire mondiale. Ce chiffre est à la fois alarmant et irréel : la moitié des aliments produits prendrait donc le chemin des poubelles, alors que certaines populations mondiales ne mangent pas à leur faim. Comment est-ce encore possible en 2013? Pour nourrir le monde, soit plus de sept milliards de personnes, tous s'entendent pour dire qu'il faut réduire le gaspillage alimentaire. Mais que doit-on faire comme consommateurs, comme producteurs ou comme commerçants? Quelle part d'éducation doit-on faire, dans une « business » toujours plus féroce? Les détaillants du Québec ont-ils un rôle à jouer? Doivent-ils assumer cette responsabilité? Les avis sont partagés. La chronique « Petites surfaces » de ce mois-ci aborde justement la question. La grande famille d'épiciers IGA apprenait avec regret le décès de JeanClaude Crevier, survenu le 26 décembre dernier à l’âge de 72 ans. Le détaillant, très apprécié dans le milieu des affaires, a ainsi perdu son combat contre la maladie de Lou-Gehrig (sclérose latérale amyotrophique). Avec son partenaire d’affaires Georges Pilon, M. Crevier était propriétaire de 9 supermarchés qui emploient aujourd'hui plus de 1000 personnes à Lachenaie, Lavaltrie, Saint-Charles-Borromée et Repentigny entre autres. La ville de Repentigny a d'ailleurs décidé de renommer le parc de l’Horizon en son honneur. Votre tribune L'un des fondateurs de Provigo, Antoine Turmel, est décédé le 6 décembre dernier à l'âge de 94 ans. Ayant débuté sa carrière chez un grossiste de Sherbrooke dès son jeune âge, M. Turmel s'est distingué tout au long de son parcours en alimentation en s'associant d'abord à deux entrepreneurs en 1946 pour acheter Denault. En 1969, les trois plus importants grossistes alimentaires indépendants — Denault, Lamontagne et Couvrette & Provost — fusionnaient pour former l'entité Provigo. L'homme d'affaires, originaire de Thetford Mines, a ensuite évolué au sein de l'entreprise jusqu'en 1985. Vous désirez commenter ce billet? Dirigez-vous vers notre site Internet à l’adresse www.l–alimentation.com, sous l’onglet « Rédaction ». La parole est à vous! Nos condoléances aux familles éprouvées. Les années se suivent… 2011 a été l'année internationale de la biodiversité; 2012, celle des coopératives. 2014 a déjà été annoncée comme l'année de l'agriculture familiale. La tangente qui se dessine est cohérente et bien explicite. On ne peut plus faire les choses comme on les faisait il y a quelques années. Comment pourrait-on réduire, directement en magasin, le gaspillage alimentaire? Comment pourrait-on prouver aux consommateurs, par exemple, que les fruits et légumes sans défauts (bien ronds, sans taches et aux proportions parfaites) ne poussent pas dans les arbres? Certaines mauvaises langues diront peut-être que le gaspillage alimentaire « profite » aux détaillants. Mais, de ce point de vue, le profit n'est pas un avantage. Personne ne profite réellement du fait que les consommateurs ont pris l'habitude de nourrir leur poubelle autant que de remplir leur ventre. Et nous finirons tous par payer un jour ou l'autre les coûts de cette insouciance. Et vous, que ferez-vous concrètement, en 2013, pour réduire le gaspillage? Bonne lecture et bonne année! Karine Moniqui, rédactrice en chef 4 IN MEMORIAM L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 3 QUESTIONS À… LUCIE RÉMILLARD LA VICE-PRÉSIDENTE MARKETING D’ALIMENTS ULTIMA, LUCIE RÉMILLARD, A REÇU LE MANDAT DE LANCER UNE GAMME COMPLÈTE DE YOGOURTS DANS UN DÉLAI DE 18 MOIS! ELLE Y EST ARRIVÉE. LE SUCCÈS DE LA MARQUE IÖGO A ÉTÉ RAPIDE, ÉCLATANT ET PANCANADIEN. Question Lancer une gamme complète de yogourts au Canada dans un délai aussi court est-il réaliste dans l’industrie, à l’heure actuelle? N’y a-t-il pas un risque de tourner « les coins ronds »? Réponse Dès le départ, le mandat était très clair : un lancement de grande envergure, à l’échelle nationale, d’une gamme complète de yogourts se déclinant dans les sept grands segments du marché, soit 0 %, conventionnel, probiotique, grec, à boire, en tube, pour enfants. Le défi était de taille, car dix-huit mois, c’est ce qu’il faut habituellement pour lancer 5 ou 6 produits. Nous en avons lancé 65, dont 44 en épicerie et 21 dans les services alimentaires. Une tâche titanesque, si l’on songe qu’il fallait poursuivre la mise en marché de Yoplait au Canada durant le développement de notre nouvelle marque. Cela a été un défi extraordinaire pour nos différentes équipes (recherche et développement, marketing, ventes, opérations, etc.) qui ont une longue et fructueuse expérience de l’innovation. Aliments Ultima a l’avantage de bien connaître les goûts et besoins du consommateur d’aujourd’hui en matière de yogourt. Il fallait donc lui offrir un produit contemporain, distinctif, qui reflète parfaitement les tendances actuelles. Nous avions comme objectif, sinon de réinventer le yogourt, du moins de l’actualiser. Et pas de retour en arrière possible : cette nouvelle marque se devait d’être couronnée de succès. Pour y arriver dans les délais fixés, nous avons décidé de changer totalement notre façon de faire et de constituer des équipes multidisciplinaires qui ont travaillé en parallèle et en synergie. Je peux vous assurer qu’en aucun moment nous n’avons tourné les coins ronds. Pour maintenir une gestion efficace du projet jusqu’à son aboutissement, minutie et rigueur étaient de mise. d’un logo, choix de saveurs et développement d’emballages? Réponse C’est ici que le facteur temps entre eu jeu. En février 2011, nos actionnaires, Agropur et Agrifoods, nous ont clairement laissé entendre qu’ils désiraient rester dans le yogourt et voulaient leur propre marque, si la licence de fabrication et de mise en marché que nous détenons avec Yoplait depuis 1971 devenait caduque. Cet enjeu était d’une importance capitale pour Aliments Ultima, qui emploie 750 employés et fabrique 100 millions de kilos de yogourts annuellement. Au final, la décision de lancer une nouvelle marque a été prise et une nouvelle entente conclue pour la production de Yoplait, qui restera chez Aliments Ultima jusqu’en 2018. Pour lancer notre nouvelle marque, nous avons eu la chance de pouvoir tout inventer, en quelque sorte : nom et identité graphique, portefeuille de produits, saveurs, design d’emballage et plan de lancement. Nous voulions que cette nouvelle marque soit forte, différente, novatrice, unique. Et son emballage contemporain, épuré. Certes, chez Aliments Ultima, nous planifions toujours en vue d’un beau succès. La réussite de iögo dépasse toutes nos attentes. La marque a été tout de suite appréciée et adoptée rapidement, d’un bout à l’autre du pays. À ce jour, nous avons investi 70 millions de dollars, incluant 10 millions à l’usine de Granby pour préparer le lancement. Devant l’engouement des consommateurs pour iögo, Aliments Ultima injectera 22 millions de dollars à son usine pour augmenter la capacité de production. Question Comment en êtes-vous arrivée, sans coup férir, à respecter l’échéancier et à livrer la marchandise? Question Réponse Quelles sont les principales raisons derrière un tel lancement de produits, avec nom nouveau, design Nous sommes des experts en yogourts. Nous avons donc misé sur la compétence de nos employés. Et, 6 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 par Françoise Pitt surtout, nous avons mis de l’avant une approche de travail tout à fait nouvelle. Nos équipes multidisciplinaires, internes et externes, ont travaillé de concert et en symbiose pour assurer une gestion rigoureuse du projet. Sans cette gestion serrée, nous n’y serions sans doute pas arrivés de façon aussi éloquente. Chacune des équipes avait son chantier de travail précis : positionnement et développement de la marque, portefeuille de produits, choix des saveurs, plan de lancement, plans de ventes, rencontres avec les détaillants, besoins en nouveaux équipements à l’usine, changements dans les opérations de fabrication et dans la chaîne d’approvisionnement, impacts sur les ressources humaines, révision des systèmes informatiques en place, etc. Depuis le lancement de iögo, nous recevons de multiples témoignages d’appréciation, à la fois des consommateurs et des gens de l’industrie. Nous avons remporté trois prix Gaïa 2012, le grand Prix du projet de l’année Élixir 2012 du PMI-Montréal, le Prix Innovation en alimentation Produits nouveaux ou améliorés (sous-catégorie Produits laitiers et substituts, Produits à base de soya) et la palme, soit le Prix Innovation en alimentation 2012 parmi tous les gagnants. Aujourd’hui, nous pouvons dire que l’ampleur du mandat, alliée à la volonté d’être un joueur majeur dans le yogourt au Canada, nous a fortement motivés. Et que nous ne sommes pas peu fiers d’avoir si bien su répondre aux attentes des consommateurs, des détaillants et de nos actionnaires. REPORTAGE ADA DÉTAILLANTS ET FOURNISSEURS RÉUNIS ! EN NOVEMBRE DERNIER AU FAIRMOUNT MANOIR RICHELIEU À LA MALBAIE AVAIT LIEU LE 57E CONGRÈS ANNUEL DE L’ASSOCIATION DES DÉTAILLANTS EN ALIMENTATION DU QUÉBEC (ADA), EN PARTENARIAT AVEC LA SECTION DES MEMBRES-FOURNISSEURS (SMF). UN POINT DE RENCONTRE INCONTOURNABLE POUR LES QUELQUE 465 CONGRESSISTES PRÉSENTS. Le congrès de l’ADA est toujours varié. D’une part, un programme animé et divertissant pour les invités et, d’autre part, des conférences et des ateliers de rencontre développés sur mesure pour les participants. Plusieurs dossiers chauds étaient au cœur de Temple de la renommée 2012 Daniel Choquette, président du conseil d’administration de l’ADA, invitait les convives à sa soirée du capitaine animée par Mélanie Maynard. La soirée était consacrée à l’intronisation des quatre lauréats du Temple de la renommée 2012. Ont ainsi été honorés : Raymond Drouin, marchand Metro, Michel Paré, marchand Boni-Soir, Jacques Lacas, marchand IGA, et Réal Provencher, marchand Provigo, que l’on aperçoit sur la photo entourés de Florent Gravel et Daniel Choquette. par Diane Beaudin discussions, comme la consigne, la collecte sélective, les frais de transaction, les problèmes reliés au transport et l’implication des professionnels dans la mise en marché au point de vente. Au fil des ans, les ateliers de rencontre du congrès de l’ADA sont devenus une marque de commerce de l’événement et ils ont réussi à unir les efforts des détaillants et des fournisseurs, développant ainsi une solide synergie dans l’industrie. En relation avec les producteurs Le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Marcel Groleau, a profité de la tribune qui lui était offerte pour se prononcer sur la souveraineté alimentaire. L’industrie agroalimentaire québécoise appréhende actuellement un phénomène inquiétant : l’accaparement des terres agricoles par des fonds d’investisseurs à rendement élevé. L’avenir de l’industrie est sérieusement en jeu. Selon lui, le gouvernement doit agir dans ce dossier avant qu’il ne soit trop tard. Par la même occasion, le président de l’UPA a proposé aux détaillants un partenariat avec les producteurs agricoles québécois afin de leur donner accès aux tablettes des épiceries et d’offrir aux consommateurs les excellents produits de chez nous. Le succès du concours Les Aliments du Québec dans mon panier!, réalisé par l’ADA, le MAPAQ et Aliments du Québec, confirme que le partenariat fait la force. Pour une première fois, la section des membresfournisseurs a décerné, elle aussi, de précieuses récompenses. Deux membres ont été honorés au Temple de la renommée SMF. Pour souligner le volet corporatif, un hommage a été rendu à Olymel pour les 100 ans de la marque Lafleur et, pour le volet individuel, Réal Ménard de Canada Bread a reçu un vibrant témoignage de reconnaissance. Daniel Fradette, Pepsico Canada et président de la section membres-fournisseurs de l’ADA, Luc Jetté, Brasserie Sleeman ltée, Denis Brisebois, Metro, Alain Héroux, Olymel, Normand Johnston, sous-ministre, MAPAQ, Daniel Choquette, président ADA et propriétaire du Provigo Marieville, et Marc Sauvageau, Acosta Québec. Pour toutes autres informations concernant les activités à venir, consultez le site www.adaq.qc.ca. AVIS DE NOMINATION Ginette Richard, vice-présidente, bannières de proximité, Metro Richelieu inc., a le plaisir d’annoncer la nomination de Monsieur Raymond Bouchard à titre de Directeur négociation et mise en marché au sein de l’équipe responsable des bannières intermédiaires de Metro Richelieu inc., division de St-Jean-Port-Joli. Monsieur Bouchard s’est joint à Metro dans la division des Services Alimentaires en 1999 et occupait depuis avril 2007 le poste de Directeur Négociation & Approvisionnement à Distagro Boucherville. Jouissant de plus d’une trentaine d’années d’expérience dans le domaine de l’alimentation, il a occupé différents postes stratégiques au sein de la division des Services alimentaires et auprès d’importantes compagnies de la distribution alimentaire. Monsieur Bouchard se joint à l’équipe de St-Jean-Port-Joli afin de poursuivre l’évolution de l’offre de produits et des stratégies de mise en marché des bannières intermédiaires. On aperçoit ici le récipiendaire Réal Ménard, entouré des mêmes gens d’affaires. Metro inc. Avec un chiffre d’affaires annuel dépassant les 12 milliards de dollars et plus de 65 000 employés, Metro inc. est un chef de file dans les secteurs alimentaire et pharmaceutique au Québec et en Ontario, où elle exploite un réseau de plus de 600 marchés d’alimentation sous plusieurs bannières dont Metro, Metro Plus, Super C et Food Basics de même que plus de 250 pharmacies principalement sous les bannières Brunet, The Pharmacy et Drug Basics. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 7 ÇA FAIT LA NOUVELLE... LES PRODUCTEURS DE PORCS DU QUÉBEC : RESPONSABLES PAR NATURE Alors qu’on se soucie de plus en plus de l’impact des activités humaines sur l’environnement, les producteurs de porcs du Québec deviennent les premiers au monde à effectuer l’analyse complète du cycle de vie de leurs activités, c'est d'ailleurs ce qu'annonçait la Fédération des producteurs de porcs du Québec le 22 novembre dernier. Qui plus est, les résultats de cet exercice mené par des firmes indépendantes démontrent que la production porcine québécoise affiche une empreinte environnementale plus qu’enviable parmi les grands pays producteurs. L’analyse, réalisée selon les normes établies par le Programme des Nations Unies pour l’environnement, comporte trois volets : l’empreinte eau, l’empreinte carbone et le bilan socioéconomique. L’empreinte eau, c’est-à-dire la consommation d’eau associée à toutes les étapes de fabrication d’un produit, s’élève à 231 litres d’eau pour 1 kg de porc désossé produit au Québec. Ainsi, l’empreinte eau de la production porcine au Québec est deux fois moins élevée que la moyenne mondiale qui s’élève à 462 litres d’eau par kg de porc. Le calcul de l’empreinte carbone de l’élevage porcin au Québec a tenu compte de la fabrication des aliments jusqu’à la sortie de l’abattoir. Produire un kilo de porc au Québec génère donc 4,16 kg CO2e, soit l’équivalent d’un déplacement de 13,4 km en voiture. À titre comparatif, la moyenne des grands pays producteurs comme les États-Unis et le Royaume-Uni est de 4,65 kg CO2e. Le bilan socioéconomique permet d’évaluer le niveau de responsabilité socioéconomique des entreprises porcines à l’endroit des travailleurs agricoles, de la collectivité et de leurs partenaires commerciaux. Ce bilan a permis de constater que les producteurs de porcs du Québec ont mis en place de bonnes pratiques en matière de salubrité, de bien-être animal, de protection des sols et de cohabitation harmonieuse. 8 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 CALENDRIER DU 21 FÉVRIER AU 3 MARS 2013 LE 17 AVRIL 2013 FESTIVAL MONTRÉAL EN LUMIÈRE JOURNÉE INFOPRESSE : MARKETING ET ALIMENTATION Volet Gastronomie 514 288-9955 www.montrealenlumiere.com Lieu à confirmer www.infopresse.com LES 11 ET 12 MARS 2013 DU 17 AU 19 AVRIL 2013 CONGRÈS ANNUEL DU CQCD EXPO-CONGRÈS DE L’ACDFL Centre Sheraton à Montréal 514 842-6681 www.cqcd.org Direct Energy Centre à Toronto 613 226-4187 www.acdfl.ca DU 15 AU 17 MARS 2013 EXPO MANGER SANTÉ ET VIVRE VERT — MONTRÉAL DU 30 AVRIL AU 2 MAI 2013 SIAL CANADA Palais des congrès de Montréal www.expomangersante.com Direct Energy Centre à Toronto 514 289-9669 www.sialcanada.com DU 22 AU 24 MARS 2013 DU 30 JUIN AU 2 JUILLET 2013 CONGRÈS ANNUEL DU CTAC SUMMER FANCY FOOD SHOW Fairmont Château Frontenac à Québec 450 349-1521, poste 201 www.conseiltac.com Jacob K. Javits Convention Center à New-York aux États-Unis www.fancyfoodshows.com LES 23 ET 24 MARS 2013 EXPO MANGER SANTÉ ET VIVRE VERT — QUÉBEC Centre des congrès de Québec www.expomangersante.com DU 11 AU 13 JUIN 2014 FMI 2014 McCormick Place (South Hall) à Chicago aux États-Unis www.fmi2012.com LES 15 ET 16 AVRIL 2013 En ligne SALON DÉPANNEURS, ÉPICERIES & CIE Tous les événements de l’industrie à l’adresse www.l-alimentation.com, sous l’onglet « Calendrier ». Palais des congrès de Montréal www.salondec.com ENTREVUE AVEC PIERRE DANDOY REVENIR CHEZ PROVIGO IL A LA PASSION DE SERVIR LES CLIENTS, CELLE QUE PARTAGENT TOUS LES MARCHANDS DU QUÉBEC. LE VICE-PRÉSIDENT PRINCIPAL EXPLOITATION DES PROVIGO ET LOBLAWS DU QUÉBEC, PIERRE DANDOY, VEUT REGAGNER LE MARCHÉ CONVENTIONNEL DU DÉTAIL EN ALIMENTATION. UN DÉFI STIMULANT POUR UN HOMME D’ÉQUIPE! Le vice-président principal de l’exploitation des magasins conventionnels du Groupe Loblaw au Québec, Pierre Dandoy, n’est pas peu fier du chemin parcouru en deux ans à peine. Le mouvement vers un plus grand nombre de magasins franchisés Provigo témoigne du fait que les consommateurs d’ici ont développé un attachement particulier à « leur » marchand d’alimentation au fil du temps. Les magasins d’escompte, comme les Maxi, et les magasins conventionnels de grande surface, comme les Loblaws, ont cependant leur raison d’être. Pierre Dandoy croit justement en cette multiplicité des bannières au Québec pour répondre adéquatement aux différents besoins de la clientèle. Mais du côté de la bannière Provigo, la démarche de “franchisation” était souhaitable, voire indispensable, pour demeurer dans la course folle de la fidélisation de la clientèle. D’hier à aujourd’hui Pierre Dandoy est de la troisième génération à œuvrer dans l’alimentation. L’expérience vécue hier teinte aujourd’hui sa façon de travailler avec les gens. « Ma grand-mère avait un magasin d’alimentation. J’y ai passé la plus belle enfance. Nous restions tout juste au-dessus de l’épicerie. C’est là que j’ai compris ce qu’était la passion du métier. J’y ai appris à servir le client », se rappelle-t-il. Ayant installé ensuite ses pénates chez Steinberg, Walmart et Rona, il effectue aujourd’hui un retour chez Provigo, après y avoir travaillé il y a une quinzaine d’années à construire les bannières Maxi, entre autres choses. Aujourd’hui, il utilise sa solide expérience dans le domaine du détail pour travailler efficacement avec son équipe de marchands et de fournisseurs. « On s’est rendu compte, il y a quelques années, que le secteur des magasins d’escompte et celui des magasins conventionnels devaient être pensés différemment. Alors que l’un propose le panier au plus bas prix, l’autre offre aux consommateurs du service, des solutions pratiques, une valeur ajoutée », explique-t-il. De retour chez Provigo il y a deux ans, Pierre Dandoy travaille depuis à développer le secteur des magasins conventionnels dans la province. « C’est un alors qu’en retard, on n’est déjà plus dans la course. C’est ce défi du 15 minutes que Provigo devra relever ces prochaines années, en prévoyant les tendances et les besoins des consommateurs tout juste avant qu’ils ne se manifestent. Pour y arriver, Pierre Dandoy n’y voit pas mille et une solutions : « Nous devons concentrer nos efforts sur les services que nous offrons », explique-t-il. Comme troisième stratégie, Provigo mise donc sur les solutions pratico-pratiques offertes en magasin aux clients pressés. « En 2013, les consommateurs ne viennent pas simplement acheter un produit dans nos magasins. Ils viennent acheter un événement, vivre un événement! C’est la Saint-Valentin, c’est Pâques ou les vacances d’été! » beau défi, car le Québec est la province la plus compétitive en terme de pieds carrés de superficie conventionnelle », ajoute le vice-président. La franchise, comme solution de croissance La démarche de Provigo est claire. L’augmentation du nombre de marchands propriétaires franchisés en témoigne justement. Mais à cela ne se résume pas la stratégie du groupement. « Cette démarche n’est que l’un des éléments que nous avons mis en place. Avant de franchiser nos magasins, nous avons établi des stratégies pour regagner le marché du conventionnel. Et cela, ça se fait tous les jours avec nos employés », résume Pierre Dandoy. L’équipe est alors de première importance pour l’homme d’affaires. « On ne peut pas servir trois millions de consommateurs chaque semaine sans une équipe de gens passionnés. On doit être près de notre monde, encore plus dans le secteur du conventionnel, car on y trouve des experts en boucherie, en poissonnerie et dans d’autres départements, qui partagent leur expertise et conseils avec notre clientèle », dit-il. La proximité entre le client et le marchand et son équipe est remise à l’avant-plan. Pas surprenant que les magasins Provigo du Québec soient bien ancrés dans leur communauté. La franchise prend ici un double sens. « Notre première mission était de rehausser la fierté de tous les employés qui travaillent dans nos magasins. Comment fait-on cela? En étant transparents, authentiques et francs! On doit écouter nos employés, car ce sont eux qui sont près des gens », explique si justement Pierre Dandoy. En 2013, la franchise envers les employés est de mise. « Si on veut qu’ils partagent notre vision, on doit bien savoir la leur communiquer. Nos collègues et employés veulent savoir, connaître leur entreprise, sentir qu’ils font partie des décisions et avoir des objectifs clairs. » Deuxième stratégie : établir une relation de confiance, basée elle aussi sur la franchise, avec les fournisseurs. « Les fournisseurs sont comme nos employés. Ils connaissent leurs produits, comprennent bien les tendances et les enjeux de l’industrie. On doit tenter de se rapprocher d’eux. » Depuis plusieurs années, le groupement tente donc d’établir un dialogue avec les fournisseurs québécois. « Nous leur demandons : comment peuton s’associer et être des partenaires d’affaires? Comment peut-on mettre en place une relation de gagnant-gagnant? Dans les huit dernières années, nous avons acheté pour 13 millions de dollars de produits québécois. » Un marché que la bannière a tout avantage à développer. Car, au Québec, le client est roi et celui-ci demande de plus en plus d’où proviennent les produits qu’il met dans son panier. « Nous devons être à l’écoute des consommateurs, savoir ce qu’ils recherchent. J’ai comme devise que nous devons toujours être 15 minutes avant le client, en terme de tendances : nous ne devons pas être une heure d’avance ni une heure en retard. » L’idée est simple : trop en avance, on demeure incompris Selon le vice-président, les magasins Provigo doivent offrir cette expérience renouvelée aux clients, adaptée à leur vie de quartier. « C’est ici qu’on en vient à la démarche de “franchisation” de nos magasins. Un marchand propriétaire franchisé connaît bien sa clientèle et est impliqué socialement. C’était vrai dans le temps de ma grand-mère, qui connaissait ses 300 clients par leur nom, mais c’est encore vrai aujourd’hui, à une tout autre échelle cependant. » L’art du service à la clientèle, dans une ère d’individualisme, ainsi pourrait-on nommer cette stratégie que tous les marchands du Québec tentent d’adopter. Concurrence oblige L’accent porté sur le service à la clientèle n’est pas étranger au fait que le paysage du commerce de l’alimentation au Québec se transforme petit à petit. Les grands concurrents que sont devenus Walmart et Target, entre autres, obligent les détaillants du Québec à repenser leur propre façon de faire, à se différencier et à développer une complicité avec leur clientèle. « Nous n’avons pas peur de ces concurrents, car la peur nous paralyserait. Mais il serait incorrect de dire que nous ne sommes pas nerveux, avoue Pierre Dandoy. Être nerveux, c’est le propre des détaillants qui souhaitent toujours être à l’affût des besoins de leur clientèle. Il faut garder en tête que le consommateur, dans nos magasins, vote tous les jours. » Les marchands Provigo cherchent alors à s’adapter au marché, à offrir toujours plus de qualité et à véhiculer une bannière forte, bien ancrée dans la communauté québécoise. « On doit se concentrer sur nos forces, ce dans quoi l’on excelle. C’est le secret du succès. C’est la mission que nous nous sommes donnée ces deux dernières années : faisons bien ce que nous avons à faire », conclut-il. Un retour aux sources pour Pierre Dandoy et pour tous les marchands Provigo! L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 9 PHOTO : MICHEL GUERTIN La bannière Provigo fait partie de l’imaginaire québécois depuis 1969. Passée sous les mains de Loblaw en 1998, parfois malmenée par les critiques et la presse, elle entame l’année 2013 sous le signe du renouveau. Le changement est bien tangible. L’année dernière, onze magasins Provigo ont été franchisés. Ils sont maintenant 46 marchands propriétaires franchisés à faire revivre la bannière dans le cœur des Québécois. À cela s’ajoutent les dix marchands affiliés et quelque 22 magasins corporatifs. par Karine Moniqui BIEN DE CHEZ NOUS ! BILAN DE 2012 : NOS MEMBRES RÉCOMPENSÉS DE TOUTES PARTS Il y a longtemps qu’on le dit et qu’on le répète, les produits québécois n’ont rien à envier à qui que ce soit! À preuve, les récompenses s’accumulent pour ces artisans qui nous offrent ce que notre territoire a de mieux à offrir. À notre tour de souligner l’excellence de nos membres! CONCOURS « LES ALIMENTS DU QUÉBEC DANS MON PANIER! » Lors du congrès annuel de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), les noms des trois « matchs » détaillants-fournisseurs gagnants du concours « Les Aliments du Québec dans mon panier! » ont enfin été dévoilés! Nous tenons à féliciter IGA Extra Famille Girard de Bois-des-Filion et Fermes F. Turcot et fils, Metro Plus Jean XXIII de Trois-Rivières et Les Eaux Minérales Saint-Justin, ainsi que IGA Coaticook et la Laiterie de Coaticook pour l’originalité de leur mise en marché! Aliments du Québec est heureux de souligner que trois de ses membres se sont glissés parmi les dix gagnants du concours Tendances et Innovations orchestré par SIAL Canada, à Montréal. Les entreprises récompensées sont Opti Bleu pour sa nouvelle barre glacée au jus de bleuets, De l’Aubier pour son eau de sève 100 % naturelle provenant de l’eau d’érable et Maison Orphée pour sa nouvelle gamme de vinaigres balsamiques et d’huiles d’olive en vaporisateur. LES PRIX GAÏA MONTRÉAL EN LUMIÈRE : LA FÊTE DE L’HIVER DU 21 FÉVRIER AU 3 MARS 2013, POUR SOULIGNER LA 14E ÉDITION DU POPULAIRE FESTIVAL MONTRÉAL EN LUMIÈRE, DES CHEFS CUISINIERS DE BUENOS AIRES ET DE PHILADELPHIE RAVIRONT LE PALAIS DES MONTRÉALAIS. CE SERA AUSSI LA RÉGION DU SAGUENAY–LAC-SAINT-JEAN QUI SERA LA FIÈRE AMBASSADRICE DES ARTISANS DE CHEZ NOUS. Montréal en lumière — volet gastronomie — c’est une trentaine de chefs, des événements spéciaux, la rencontre d’artisans et une occasion sans pareil de présenter les talents d’ailleurs et d’ici. Cette année, la capitale argentine y prêtera sa chaleur et ses saveurs. Seront aussi présents des chefs de Philadelphie, ville vedette américaine. Le Saguenay–Lac-Saint-Jean, une région haute en talent, sera également à découvrir. Le festival doit en grande partie sa réputation de haut lieu de la bonne chère aux jumelages de chefs venus de tous les coins de la planète aux chefs d’ici. En résultent un incroyable partage d’idées et de passions et l’occasion de se régaler de plats créés spécialement pour la fête. Les saveurs de Buenos Aires Plusieurs de nos membres se sont également illustrés lors des Prix Gaïa, un concours récompensant les meilleures innovations en matière d’emballage. Nos félicitations à De l’Aubier, gagnant dans la catégorie « Jus et boissons non alcoolisées » et IÖGO Greko, gagnant dans la catégorie « Produits frais ». Cette année, le président d’honneur de ce volet est le réputé chef Francis Mallmann, du restaurant Patagonia Sur. Il succède à Yves Mattagne, Anne-Sophie Pic, Fausto Airoldi, Alain Passard, Susur Lee, Daniel Boulud, Émile Jung, Gualtiero Marchesi, Georges Blanc, Santi Santamaria, Serge Dansereau, Charlie Trotter et Paul Bocuse. Les entreprises La Pincée et IÖGO ont terminé ex aequo dans la catégorie « Gamme d’emballage », alors que La Pincée a remporté le tout premier prix spécial « Aliments du Québec », soulignant un produit coup de coeur du jury qui affiche l’un des logos de l’organisme. Soulignons également qu’un prix spécial du jury a été remis à IÖGO pour l’ensemble de sa campagne de lancement. Les chefs des Bonnes Tables du festival recevront des confrères de Buenos Aires et de Philadelphie. Parmi les talents qui évoluent au Saguenay–Lac-Saint-Jean seront présents Marcel Bouchard du restaurant Le Doyen de l’Auberge des 21, Merlin Lambert de La Vieille Garde, Carl Murray du Restaurant du Moulin et Francis Vallée de Le Tout-à-Vallée. PRIX INNOVATION EN ALIMENTATION DU CTAC Nous sommes également très fiers d’annoncer que plusieurs de nos membres ont été lauréats des Prix innovation en alimentation du Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC) dans leurs catégories respectives. Il s’agit d’Industrie Gastronomique Cascajares pour le Fondant de boeuf, Bagel Maguire pour le Bagelwich, Olymel pour les produits Smart Nature et Aliments Ultima pour les yogourts et produits laitiers frais IÖGO. Cette dernière entreprise a d’ailleurs été consacrée « Grand Lauréat » du concours 2012. UN BRAVO SPÉCIAL Évidemment, nous ne pouvons passer sous silence le fait que deux de nos précieux membres, Lafleur et Canards du Lac-Brome, ont célébré cette année leur 100e anniversaire! Nous les saluons bien bas et sommes fiers de promouvoir leurs produits, qui représentent l’excellence du Québec depuis tant d’années! Cette chronique est présentée par : 10 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 par Michèle Foreman PHOTOS : MONTRÉAL EN LUMIÈRE ET MICHÈLE FOREMAN TENDANCES ET INNOVATIONS DE SIAL CANADA SAVEURS Événements spéciaux Le Dîner du président d’honneur sera réalisé grâce à la précieuse collaboration du chef Jérôme Ferrer du restaurant Europea, de son chef de cuisine argentin Luciano Todaro et de leur brigade, alors que le « magicien du feu » signera un menu inspiré en sept services conjuguant rusticité et modernité. En signant le Repas convivial de Buenos Aires, Darío Gualtieri, chef de cuisine du restaurant Casa Umare, fera découvrir les classiques de son enfance. La soirée découverte chefs et fromages d’ici, où plus de 400 convives se prononceront sur douze créations culinaires, sera de retour. Quatre chefs finalistes du Le Saguenay–Lac-Saint-Jean sur un plateau Le président d’honneur du volet gastronomique est le réputé chef Francis Mallmann, du restaurant Patagonia Sur. concours Toqués des fromages d’ici rivaliseront pour le plaisir des festivaliers. Le chef directeur de l’Académie Culinaire, François Martel, et sa brigade proposeront des ateliers pour découvrir trucs et techniques dans la création de mets argentins. Le film Les saveurs du palais, avec Catherine Frot et Danièle Delpeuch, ex-cuisinière privée de François Mitterand, sera présenté en grande première nordaméricaine. Au menu, une délectable comédie à la sauce française. Le Cœur des sciences de l’UQAM invitera également les festivaliers à plonger dans le monde fascinant des épices. Dans le cadre d’une conférence sensorielle intitulée Épices : de la chimie au plaisir, Philippe de Vienne et ses complices proposeront une grande aventure aux participants. La Fête des fromages d’ici du Complexe Desjardins reviendra pour une 7e édition, où seront présentés les fromagers du Québec et leurs excellents produits. Diversité et qualité exceptionnelles! Le Saguenay–Lac-Saint-Jean au marché Jean-Talon Région nature, grandiose et festive, le Saguenay–LacSaint-Jean possède tous les ingrédients pour séduire les visiteurs. Lors d’une activité gratuite à la mezzanine du marché Jean-Talon les 23 et 24 février prochains, une quinzaine de producteurs et de transformateurs saguenéens et jeannois proposeront des produits exceptionnels. Ainsi, Myriam Larouche de À l’orée des champs, une table champêtre certifiée, alliera les plaisirs de la table aux beautés de la nature. En complément, une gamme de charcuteries d’agneaux nourris de grains et de fourrages de la région. Un goût pur campagne! SAVEURS méthode artisanale, des produits « délicieusement bleus », sans additifs ni agents de conservation. Uniques les pâtes de bleuets! Rodrigue Tremblay, du Moulin A. Coutu, affirme que la nature a mis dans chaque grain ce qui est nécessaire à la santé de l’homme. Dans le respect de la tradition, les farines sont moulues à l’ancienne sur meules de silex. Pour garantir la qualité, la conservation des valeurs nutritives et la fraîcheur des farines, seules les céréales produites dans leurs champs sont transformées. Un p’tit goût d’autrefois! Un yogourt onctueux, fait de lait entier biologique pasteurisé à basse température, non écrémé, non homogénéisé et qui ne contient aucun additif. Le Yogourt Authentik est le fruit d’un procédé de fabrication artisanale. Un minimum d’ingrédients et de manipulations lui confère une saveur sans pareil. Enfin, des ateliers culinaires seront offerts. Ils seront animés par Jean-Paul Grappe et cinq chefs de la région invitée, dont Émy Allaire de l’Auberge Le Carcajou, Éric Blackburn de La Voie Maltée, Yves Bonneau de l’Hôtel Delta à Jonquière, Merlin Lambert de La Vieille Garde, ainsi que Manuel Kak’wa Kurtness. Pendant le festival, quatre chefs seront jumelés à autant de restaurants montréalais pour y présenter les particularités de cette gastronomie régionale qui nous fait tant honneur. Pour obtenir des renseignements supplémentaires au sujet des producteurs cités dans cet article, nous vous invitons à communiquer avec l’auteure à l’adresse [email protected]. Cèpes d’Amérique gratinés au fromage Mont-Jacob Héloise Côté de Au p’tit Grèbe proposera les fruits de la cueillette de champignons forestiers, dont la chanterelle, la morille, le champignon crabe, le matsutake et de plantes sauvages certifiées biologiques. Des produits magnifiques cueillis au Québec et principalement au Saguenay–Lac-Saint-Jean! Fondée en 1927, la Boucherie Charcuterie Perron est le gage d’une longue tradition riche de quatre générations. Manon Perron présentera des produits toujours transformés de façon artisanale. Du champ à l’assiette, chaque étape est rigoureusement contrôlée… le sandwich banal est chose du passé. Les racines, les feuilles et les fleurs de la forêt renferment des parfums divins. Les cueilleurs d’Origina les récoltent, au moment opportun de la saison. Certifiées biologiques, les épices ne contiennent aucun agent de conservation. L’authenticité et les plaisirs de la table réinventés au quotidien! D’Épicéa, Monique Larouche présentera cinq vinaigrettes qui unissent savamment la saveur des principaux conifères de la Boréalie, dont le sapin baumier, l’épinette blanche et le pin sylvestre à des saveurs d’érable, de petits fruits nordiques ou de légumes du jardin. Une touche distinctive! Le Saguenay–Lac-Saint-Jean jouit d’une tradition laitière et fromagère depuis 175 ans. Les douze fromageries des basses terres du lac Saint-Jean comme celles du Haut-Saguenay produisent quelque 80 fromages, de lait de vache, de brebis ou de chèvre. La diversité n’a d’égal que la qualité, confirmée par les nombreuses distinctions attribuées aux fromagers! Vous pourrez y rencontrer Marie Lehmann de la Fromagerie Lehmann et Hélène Cadieux de la Fromagerie La Normandinoise. Sophie Paradis de La Cannebergerie transforme de façon artisanale les canneberges biologiques d’Atocas Lac St-Jean. D’un rouge plus prononcé et plus sucrée, la canneberge issue de l’agriculture nordique possède une teneur supérieure en antioxydants. Fabriqués en petites quantités, les produits aux ingrédients biologiques assurent l’intégrité du fruit. C’est par d’anciennes techniques de fumage sur braise transmises par sa mère que François Gaudet de La Mouchetée rend toute la subtilité du goût de la truite. La truite fumée à l’ancienne sur la braise est disponible dans l’huile pour de généreux morceaux ou en velouté nature, aux olives ou aux câpres. Pour les fins palais! Le bleuet sauvage de la région jouit d’une renommée mondiale pour ses propriétés gustatives et bénéfiques à la santé, conférées par le climat nordique. Ce petit fruit au goût si raffiné et antioxydant hors pair commande une transformation délicate assurée par Maurice Sénéchal de Les Délices du Lac-Saint-Jean. Une L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 11 ÇA FAIT LA NOUVELLE... LA FONDATION DE L’ITHQ ET AGROPUR RENFORCENT LEUR COLLABORATION L’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), la Fondation de l’ITHQ et Agropur Coopérative ont procédé, le 12 décembre dernier, à l’inauguration de la classe Agropur, dans le cadre d’une entente de partenariat signée entre les trois partenaires. La salle a été aménagée et décorée aux couleurs stimulantes d’Agropur. Lors du dévoilement, Lucille Daoust, la directrice générale de l’ITHQ, a reconnu et salué la générosité et la vision d’Agropur Coopérative, un chef de file de l’industrie laitière au Canada. Depuis deux ans, Agropur organise également un concours culinaire à base des fromages fins de sa gamme Signature parmi les étudiants du programme Formation supérieure en cuisine. La salle Agropur offre aux étudiants un environnement d’apprentissage dynamique et original qui les rapproche de la réalité professionnelle tout en les exposant à l’univers d’Agropur qui, depuis bientôt 75 ans, peaufine son savoir-faire. On reconnaît, sur la photo, Lucille Daoust, en compagnie de René Moreau, vice-président d’Agropur Coopérative, et Paloma Fernandez, directrice générale de la Fondation de l’ITHQ. LES FERMES CAVENDISH PRENNENT DE L’EXPANSION DANS L’OUEST CANADIEN Les Fermes Cavendish ont annoncé, le 10 décembre dernier, avoir conclu une entente par laquelle elles rachètent les actifs de la société Maple Leaf Potatoes, la filiale des Aliments Maple Leaf inc. spécialisée en produits surgelés de la pomme de terre, ce qui comprend les installations de transformation d'une superficie de 142 000 pi2 de Lethbridge, en Alberta. Les Fermes Cavendish continueront à court terme de produire et de mettre en marché tous les produits qu'offrait auparavant Maple Leaf Potatoes et veilleront à maintenir toutes les relations avec les clients existants. RÉOUVERTURE DU MARCHÉ VÉGÉTARIEN À SHERBROOKE 12 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 L’INNOVATION SELON MARIE-PIER PAQUETTE DANS UN SECTEUR ALIMENTÉ PAR AUTANT DE DÉFIS QUE CELUI DE L’ALIMENTATION, MARIE-PIER PAQUETTE NE MANQUE PAS D’IDÉES POUR RENDRE SON ENTREPRISE DISTINCTE. LA COMMUNAUTÉ D’AFFAIRES DE TROIS-RIVIÈRES L’A REMARQUÉ ET A RECONNU par Josianne Haspeck SON TRAVAIL DEUX FOIS PLUTÔT QU’UNE. Lors du 28e Gala Radisson, la Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières a octroyé, le 16 novembre 2012, deux prix à la propriétaire du IGA Paquette : Relève jeune gens d’affaires et Entreprise commerciale. À la direction du marché indépendant IGA depuis cinq ans, Marie-Pier Paquette s’est dite flattée de la reconnaissance manifestée par la communauté d’affaires dont elle fait partie. À la suite d’une consultation, ce sont en effet les institutions financières, les firmes comptables, les associations d’affaires et les organismes socio-économiques qui ont soumis sa candidature dans les deux catégories. Ensuite, un jury, composé de professeurs et de gestionnaires de l’Université du Québec à Trois-Rivières et du directeur général d’Innovation et Développement économique Trois-Rivières, l’a sélectionnée comme finaliste. « En 2001, nous avions été en lice dans la catégorie Entreprise commerciale et nous avions remporté le prix. Une fois de plus, je partage cet honneur avec toute mon équipe. Ça met un baume sur les questionnements et les doutes de chacun d’entre nous. Ça nous donne la motivation de continuer », convient-elle. Ces deux distinctions ont permis d’apporter une visibilité appréciable pour son supermarché. Ce rayonnement n’est pas de refus dans un secteur d’activité où la concurrence est si féroce. Marie-Pier Paquette fait remarquer que la clientèle a un vaste choix de lieux pour faire son épicerie. « Est-ce que le client va opter pour le prix, la variété, un concept chaleureux ou une grande surface permettant autant d’acheter ses aliments que des appareils électroniques? Comme marchand indépendant, ce sont nos avoirs, nos investissements, nos risques, soutient la jeune femme d’affaires. Nous sommes entourés de plusieurs concurrents. Un magasin Target est d’ailleurs en construction, ce qui nous préoccupe. Ce type de magasin ne se trouve pas dans la même ligne directrice de supermarché, mais je sais que toutes les parts de marché sont bonnes à avoir. Notre force se situe dans le service à la clientèle et nous allons miser là-dessus. » Le supermarché ayant été acquis par son père en 1998, Marie-Pier Paquette a, dès l’âge de 14 ans, commencé à y travailler. « J’ai occupé plusieurs postes en magasin. Les clients comme les fournisseurs sont habitués de me voir dans le décor. J’ai conservé la même ligne directrice et les mêmes standards que mon père en apportant un peu d’innovations et en répondant à quelques tendances », affirme celle qui a toujours eu comme plan de carrière de prendre la relève de l’épicerie familiale. Elle a notamment instauré un programme de bonification des objectifs pour ses chefs de rayon, ce qui n’existait pas. Elle a également embauché un comptable professionnel en magasin afin de lui offrir une vision responsable de ses affaires et permettre de dégager des économies. Elle a établi un programme de publicités et de promotions en épicerie, comprenant des tirages. De plus, le Marché Paquette a terminé, en décembre 2012, un programme d’efficacité énergétique de trois mois. Celui-ci a demandé des investissements de 300 000 $ pour améliorer le système d’éclairage notamment. À 29 ans, elle dirige un supermarché IGA extra d’une superficie de 38 000 pieds carrés et embauchant 130 employés. Depuis 2009, l’entreprise a investi 1,3 million de dollars pour effectuer d’importantes rénovations : changer le système de réfrigération et renouveler le concept en magasin afin d’augmenter l’espace de circulation et en tablette. « En Mauricie, c’est rare ce type d’investissements. Nous sommes des gens engagés dans notre milieu. Je crois que cela a aidé à remporter le prix d’Entreprise commerciale », estime-t-elle. Mère de deux enfants, un troisième est en route, elle croit que les obligations reliées à son rôle de maman et de jeune dirigeante amplifient le défi que représente le domaine alimentaire. « En tant que femme, je dois faire plusieurs sacrifices. Peu d’entreprises ont ce nombre d’employés à leur charge et un chiffre d’affaires aussi important. Nous avons près de 30 millions de ventes chaque année, indique-t-elle. Avec une jeune relève à l’affût des tendances en plus. Je dois être capable de gérer tout ça. » Efficace et dynamique, MariePier Paquette incarne certainement la relève rêvée pour une entreprise du genre! Maxime Dionne, directeur principal, services aux entreprises Mauricie à la Banque Nationale Groupe financier, Nicolas Laporte, conjoint et partenaire d’affaires de la récipiendaire, Marie-Pier Paquette, propriétaire du IGA Paquette, accompagnée de ses parents Michel Paquette et Suzie Boire. PHOTO : DANIEL JALBERT Le Groupe Épicia inc. célébrait le 29 novembre dernier la grande réouverture du Marché Végétarien situé à Sherbrooke. « L’investissement requis de 1,5 million de dollars constitue un événement en soi. En plus d’innover avec nos installations, nous répondrons davantage aux nouveaux besoins de notre clientèle de plus en plus informée et exigeante. Nous sommes donc très fébriles de leur présenter ce nouveau concept », soulignait Christian Jobin, président de l’administration et du développement des affaires au Groupe Épicia lors de l'ouverture. D’importantes transformations à l’intérieur du magasin ont été réalisées afin d’offrir une expérience de magasinage unique et inspirante. Rien n’a été laissé au hasard dans l’aménagement commercial afin d’offrir une expérience inégalée en terme de présentation de produits et de service à la clientèle. D’une superficie de plus de 18 000 pi2, ce Marché Végétarien devient le premier des 30 magasins du Groupe Épicia à offrir ce concept nouveau. PHOTO : JOCELYN RIENDEAU REPORTAGE EN COULISSE REDÉCOUVRIR LE PLAISIR DE GOÛTER PLUSIEURS QUÉBÉCOIS MANGENT TROP ET MAL. L’INDUSTRIE DOIT SANS CESSE REPENSER SA FAÇON DE FAIRE, EN LEUR OFFRANT DE MEILLEURS PRODUITS… TOUT NATURELLEMENT. RETOUR AUX BASES DE LA CUISINE. Selon Louise Duhamel, chef et professeur à l’École hôtelière des Laurentides, à Sainte-Adèle, il est possible de revoir plusieurs paramètres de la science de l’alimentation et de la production, en invitant de par Denyse Perreault véritables cuisiniers dans les départements de recherche et développement. « En Amérique du Nord, nous avons depuis longtemps adopté le convenience food et il sera sans doute difficile de revenir en arrière. Nos habitudes d’achat nous incitent à faire l’épicerie une fois par semaine et, dans certains cas, une fois par mois, au lieu d’acheter frais. Pas étonnant que de nombreux produits soient bourrés d’agents de conservation », mentionne-telle. Elle poursuit sa démonstration ainsi : « Si j’achète un biscuit, en Angleterre, la liste des ingrédients comporte de la farine, du beurre, des œufs et du sucre. En Amérique, on y trouve des saveurs, le plus souvent artificielles. À Montréal, la moutarde de Dijon de marque Grey Poupon, composée de moutarde, d’eau, de vinaigre de vin blanc, nous arrive de France. Celle achetée aux États-Unis contient du sucre, de la pectine et diverses épices. En Europe, la fameuse sauce Worcestershire est fabriquée de manière traditionnelle. De ce côté-ci de l’Atlantique, elle renferme du fructose et d’autres ingrédients inutiles. Même chose pour certaines marques de chocolat. En Europe, elles sont divines, mais pas ici », explique-t-elle. Louise Duhamel est à la fois préoccupée et fascinée par ces différences. « Ces approches très contrastantes excitent ma curiosité depuis longtemps. Le rapport que les gens développent avec la nourriture m’intéresse aussi. Prenons la dimension du plaisir. Aux États-Unis, on trouve des saveurs fortes, rien de subtil. Du sel, c’est accrocheur au goût, mais plutôt artificiellement composé et pas très bon pour la santé, surtout lorsqu’on consomme de grosses portions », ajoute-t-elle. 14 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 EN COULISSE Selon la professeure, plusieurs ont une conception erronée de la manière de suivre une diète, en privilégiant un ingrédient au détriment de tout le reste. « Il y a une sorte de fanatisation du manger santé qui n’est pas normale. Non seulement les gens ne savent plus quoi choisir, mais ils ont aussi perdu la notion de l’alimentation équilibrée. Nous recherchons le tape-à-l’œil, la facilité. Il n’y a pas de raison que ce soit comme ça. Au lieu de garnir un gâteau avec un pouce de crémage, on peut en mettre un quart de pouce, avec de meilleurs ingrédients. On peut aussi réduire les portions. » Moins longue, la liste! Parce que les gens cuisinent de moins en moins et achètent de plus en plus de mets préparés, les fournisseurs se doivent, selon Louise Duhamel, d’offrir des produits de meilleure qualité. Nombreux sont les dirigeants de grandes corporations désireux de raccourcir les listes d’ingrédients, puisqu’il y a une demande des consommateurs en ce sens. culinaires, sans nécessairement créer une cuisine fusion, aide également à rehausser la saveur d’un plat sans utiliser de sel. Et le sucre? Les options pour remplacer le sucre raffiné sont nombreuses, à commencer par le sucre brut, le miel et les sirops, d’érable, d’agave ou de riz (légèrement caramélisé). Mais pas question d’éliminer le sucre blanc! « La recette de la génoise avec une crème au beurre requiert sucre blanc et farine raffinée, explique Louise Duhamel. Il suffit d’en manger moins souvent. Déguster une truffe au lieu d’un gros dessert pour clore un repas, c’est amplement suffisant et tout bonnement délicieux! » « La nourriture produite à grande échelle ne devrait plus être strictement mise au point par les food scientists, poursuit Louise Duhamel. Le défi consiste à assurer un contrôle adéquat des coûts, à tenir compte de la multiplication des intolérances et des allergies, à employer moins d’additifs et d’ingrédients artificiels, à réduire les portions et les quantités de sucre et de sel, ces importants véhicules de saveur. Et il faut en plus que ce soit bon au goût! » On peut compenser à l’aide de techniques de cuisson et de préservation. La cuisson sous-vide permet d’intensifier les saveurs. Fabriquer une pâte de fruits est un procédé naturel. En marinant une viande avant de la déshydrater et d’ajouter une saveur naturelle, on obtient un « jerky ». Pour éliminer les succédanés développés par l’industrie, on remplace par exemple l’acide citrique par le jus de citron et la gélatine par l’agar-agar, un alginate. Lorsqu’elle enseignait au New England Culinary Institute, au Vermont, Mme Duhamel a côtoyé une étudiante qui a mis au point une mousse au chocolat sans gomme de xanthane. La congélation permettait de maintenir le produit. Un étudiant a aussi fabriqué une bière et développé une recette de pain avec les grains qui auraient autrement abouti au compost. Apprendre à utiliser les herbes et les épices des autres traditions L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 15 Les grands dossiers L’ART DU PETITDÉJEUNER 18 27 32 | | | Les indispensables La boulangerie et les céréales Les breuvages matinaux LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner Les indispensables DE GRAND MATIN POUR CEUX QUI SE LÈVENT TÔT COMME POUR CEUX QUI PARESSENT AU LIT, LE PETIT-DÉJEUNER EST LE REPAS LE PLUS IMPORTANT DE LA JOURNÉE. DE QUOI DÉBUTER LA JOURNÉE EN LION! particulièrement le yogourt grec. Tandis que plusieurs segments de cette vaste catégorie enregistrent une légère décroissance, celui du yogourt grec explose littéralement, avec des augmentations de plus 296 %. Stéphane Carrier, directeur des ventes aux comptes majeurs chez Parmalat, signale qu’au Québec, le yogourt grec occupe 13,6 % des parts des ventes en dollars. Parmalat a récemment misé sur cette popularité grandissante, en la jumelant avec une autre tendance forte — celle des emballages multiples — pour proposer quelques nouveautés. Le yogourt à manger de marque Astro Original Grec traditionnel, sans gras, compte seulement deux ingrédients : lait écrémé et cultures bactériennes actives. Ce yogourt à la fois épais et crémeux est désormais disponible en format de quatre unités de 100 g. « Nous proposons trois nouvelles saveurs, dont deux uniques, résume Stéphane Carrier. Nous innovons en effet avec l’arrivée de la camerise, un petit fruit de couleur bleue, de forme un peu plus allongée que le bleuet. Son goût oscille entre celui de la framboise et celui du bleuet. Abondante dans la région du Lac-SaintJean, la camerise confère une petite touche acidulée au yogourt. Elle fournit trois fois plus d’antioxydants que le bleuet sauvage et contient plus de vitamine C que l’orange. » Commençons par la fin. C’est-àdire par la mention de quelques recettes mettant les trésors fromagers du Québec en vedette pour mieux enjoliver le brunch du dimanche. Le Clandestin sur coussinet avec sa compote de petits fruits aromatisés au Val Ambré ralliera les gourmets. Ce fromage est signé par la Fromagerie Le Détour, de NotreDame-du-Lac au Bas-Saint-Laurent. Prêt en un clin d’œil grâce au gril à sandwich, le Grilled cheese au Micherolle sur pain aux raisins confère un petit plus gourmand à ce fromage de chèvre de la Fromagerie Mes Petits Caprices, établie à Saint-Jean-Baptiste, au pied du mont Saint-Hilaire. Vous opterez peut-être pour cette autre recette préparée sur ce même gril : celle du Sandwich au Rassembleu, l’un des fleurons des Fromagiers de la Table Ronde, qui niche à Sainte-Sophie dans les Laurentides. À moins que la recette des Poires poêlées et gratinées à La Tomme des Joyeux Fromagers ne retienne votre attention? Ce fromage est peaufiné par la Chèvrerie Fruit d’une passion, installée à Saint-Ludger, entre Lac-Mégantic et Saint-Georges en Beauce. Tout ça à cause d’un café au lait de chèvre bu en Amérique latine, qui a généré un coup de foudre pour le lait de Biquette! Au total, treize recettes clôturent l’ouvrage de la journaliste Michèle Foreman, collaboratrice assidue de L’alimentation. Fromages, Artisans du Québec la crème de la crème est un grand livre abondamment illustré, publié chez Les Éditions du Sommet en 2012. L’auteure évoque en premier lieu l’histoire fromagère du Québec, qui remonte à la colonie française, avant de toucher un mot à propos du lait et des animaux nourriciers. Des incursions dans le vocabulaire fromager, l’aventure sensorielle (le fromage sollicite aussi bien la vue, que le toucher, l’odorat et les papilles) précède le chapitre portant sur le plateau et l’art de la découpe. Puis, on entreprend un tour du Québec par région, avec la présentation de plusieurs artisans et de leurs chefs-d’œuvre. Yogourts matinaux Les fromages québécois ont la cote. Il en va de même pour le yogourt. Tout Parmalat a également réuni l’ananas et la mangue pour obtenir une saveur inédite. La troisième n’est certes pas nouvelle, mais la fraise caracole systématiquement en tête de liste des saveurs préférées. Rappelons que le yogourt grec doit une part de son succès au fait qu’il contient deux fois plus de protéines que les autres types de yogourts, puisqu’il est produit avec trois fois plus de lait. Cacher, Astro Original grec ne contient pas de gélatine et est notamment disponible en format de quatre unités de 100 g, ainsi qu’en format de 500 g dans plusieurs autres saveurs. Stéphane Carrier ajoute que le segment du yogourt à boire fait aussi excellente figure. Au Québec, il détient 16,8 % des parts de marché. Parmalat a donc décidé d’innover en développant trois saveurs de yogourt grec à boire sans gras. La camerise est à nouveau en vedette, tout comme la fraise et le duo framboisevanille. L’entreprise Parmalat ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Avec l’introduction du yogourt boisson Kik en août 2012, l’entreprise visait spécifiquement la clientèle des adolescents. « Les jeunes enfants apprécient les yogourts à boire, spécifie M. Carrier. Cette fois, nous avons voulu cibler la tranche d’âge de 15-16 ans, avec un produit présentant une touche et une allure un peu plus par Denyse Perreault énergisantes, qui pourrait justement tenir lieu d’alternative aux boissons énergisantes. Nous avons procédé à un nouveau lancement en janvier 2013, avec des formats à l’unité ou en emballage de quatre. » Les saveurs sont Explosion de fraise, Éclats de bleuet, Fusion Tandis que plusieurs segments de la vaste catégorie du yogourt enregistrent une légère décroissance, celui du yogourt grec explose littéralement. de framboises et bananes et, enfin, Tourbillon tropical. Parmalat a prévu le déploiement d’un important soutien marketing, qui a débuté en janvier 2013, tant en magasin que dans le contexte télévisuel et les médias sociaux. Les dégustations évènementielles seront aussi au programme. Encore du yogourt! La nouvelle gamme de yogourts et de produits laitiers frais iögo, lancée par aliments Ultima, a coiffé tous les autres aspirants au poteau pour l’obtention du titre de Grand lauréat du concours Prix innovation en alimentation 2012, décerné par le Conseil de la transformation agroalimentaire et des produits de consommation (CTAC). Le yogourt grec et le yogourt à boire figurent parmi les sept lignes de produits de la nouvelle marque iögo. Disponible avec des teneurs de matières grasses de 0 % et 2 %, la gamme iögo greko comporte une touche de miel (sauf dans le cas du yogourt nature) et des fruits déjà mélangés. La ligne Nomad, proposée en formats de 200 ml et 300 ml, réunit des ingrédients naturels et de vrais fruits, dans une bouteille ergonomique dotée d’un bouchon refermable. Le vocable Nano coiffe plutôt un fromage frais en petit pot et un yogourt à boire offert dans une mini bouteille. Cette dernière est munie d’un bouchon anti-dégâts. Nano a été conçu sur mesure pour les enfants. Parmi les initiatives d’Aliments Ultima pour célébrer ses 40 ans d’existence, on remarque la production d’un document intitulé 40 ans de yogourt, dans lequel on résume une quarantaine de faits concernant ce super aliment. Ils ont été glanés grâce à des recherches menées, entre autres, par le groupe NPD et la firme Ad hoc recherche. On rappelle › L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 19 LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner que le yogourt fait des petits au pays depuis 1985 : d’abord réservé aux plus grands, cet aliment a fait la conquête des jeunes papilles. « Afin d’éveiller le goût des enfants pour cet aliment santé, les fabricants ont multiplié les yogourts en tubes, en version à boire et sous forme de fromage frais en petit format », rappelle Diane Jubinville, directrice relations publiques et consommateurs chez Aliments Ultima. Le document précise que les enfants craquent pour le yogourt qui, depuis 2001, occupe la deuxième place sur le podium des aliments préférés par les petits, après les fruits, mais devant le fromage, les barres tendres, les craquelins et les croustilles. On déguste le yogourt à l’heure de la collation, à la garderie, à l’école et à la maison. Lorsque les enfants mangent du yogourt au moment de la collation, ce sont eux qui le réclament dans 42 % des cas. Plus besoin de le leur imposer! Le yogourt compte aussi parmi les aliments réclamés au petitdéjeuner. celle qui résulte de l’emploi de coton fromage. Ce yogourt grec est présenté dans un contenant transparent qui permet de bien visualiser la couche de yogourt (elle occupe 65 % du pot) ainsi que la proportion de 35 % de fruits. Pour mieux faire connaître cette gamme (et accessoirement ses autres produits), Liberté a inséré dans son site Internet une section spécifiquement destinée aux diététistes et nutritionnistes. On y retrouve des fiches nutritionnelles pour chaque produit, des recettes et des informations sur les événements à venir. Liberté n’a pas oublié les tout-petits âgés de 9 mois et plus. Le nouveau Liberté bébé se décline en deux étapes. La première invite les parents à faire découvrir à leur progéniture un yogourt nature au léger goût sucré. Plus de fruits Dans son portfolio, la marque de yogourt Liberté présente aussi du yogourt grec. Récemment, elle a agrandi cette gamme avec Liberté froúto, avec 0 % de matières grasses. Plus fruité que la version traditionnelle, il compte 35 % plus de fruits et fournit 6 g de protéines par portion de 100 g. Il n’est pas plus sucré qu’un yogourt grec traditionnel. Les saveurs disponibles sont Ananas, Poire, Orange sanguine et Pomme. Simon Brisebois, chef de marque chez Liberté, précise que la texture riche et onctueuse de Liberté froúto est obtenue grâce à une méthode d’égouttage comparable à 20 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 Fait de lait entier, il contient 6 % de matières grasses, des probiotiques et est enrichi de vitamine D. Il compte 4 grammes de sucre par contenant, dont deux grammes qui proviennent du lactose naturellement présent dans le lait. Puis, à l’âge d’un an, les petits pourront passer à Liberté bébé Étape 2, disponible en deux saveurs, Banane et Fraise. Ce yogourt brassé sans morceau contient aussi des probiotiques et de la vitamine D, avec cette fois 5 % de matières grasses. Les produits de cette gamme sont présentés en emballages de quatre contenants de 75 g. Hélène Thiboutot, directrice recherche et développement chez Liberté, signale qu’on a opté pour les ingrédients les plus purs, afin que la découverte de cette texture crémeuse soit appréciée par les moussaillons. « Un grand nombre de mamans affectionnent nos produits, ajoute-t-elle. Nous croyons que cette gamme saura répondre aux besoins des très jeunes enfants. Chose certaine, ces yogourts doivent aussi plaire à la mère, puisqu’elle est la première à y goûter! » Une longue histoire Ça n’est pas d’hier que Yoplait fabrique des aliments spécifiquement destinés aux enfants. L’histoire de cette marque remonte à 1964. Cette année-là, quelque 100 000 agriculteurs français ont regroupé leurs coopératives laitières régionales afin de garder la main haute sur les ventes à l’échelle nationale. Le nom Yoplait a d’ailleurs été créé à partir de la contraction des noms de deux d’entre elles, soit Yola et Coplait. La marque Yoplait a souvent pris les devants en multipliant les initiatives qui font désormais partie de notre paysage culinaire, avec le lancement d’un premier yogourt aux fruits, de produits allégés et de yogourt à boire. Puis, Yoplait a traversé l’Atlantique en 1971. Yoplait appartient désormais à General Mills et au groupement de coopératives agricoles français Sodiaal. Les enfants d’ici connaissent bien la gamme de yogourt à boire Tubes. Haut en couleur, l’emballage de huit portions de Tubes met des animaux en vedette. À l’intérieur, chaque tube est identifié à l’aide d’un animal différent. Le format de huit unités est disponible en plusieurs saveurs réunies en duos, telles que › LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner Fraises et Cerises, Framboises et Raisins, Pêches et Bleuets, Punch aux fruits et Fraises-bananes ainsi que Saveurs assorties (en édition limitée). Seuls les deux premiers duos sont également offerts en emballages de 24 unités. Yoplait a également fait sa marque avec le fromage frais Minigo qui fournit, dans un seul petit pot de 60 g, autant de calcium et pas plus de sucre qu’un verre de lait de 125 ml. Plus onctueux et plus ferme que le yogourt, Minigo contient de la purée de vrais fruits. En version originale, il se décline en neuf saveurs, tandis que les emballages de duos proposent chacun deux unités de trois duos différents. De quoi satisfaire tous les goûts. La popularité du grec Avec la marque Oikos, Danone a également misé sur l’intérêt grandissant pour le segment du yogourt grec. Présentées en contenants de 500 g et en emballages multiples de quatre unités de 100 g, les saveurs Oikos jouent tant la tradition que l’innovation. Les incontournables saveurs Vanille et Fraise sont bien sûr représentées dans la gamme Oikos 2 %, qui compte aussi Bleuets, Miel, Lime des Keys et le duo Framboise grenade, sans oublier la saveur Nature. Cette dernière fait également partie de l’offre Oikos 0 %, avec Cerises et Pêchemangue. Danone invite les amateurs à varier la manière de déguster ces yogourts en proposant maintes recettes dans son site Internet. Pour le petit-déjeuner, on suggère les petits carrés au yogourt grec, ou encore, les petits gâteaux épicés à la citrouille et au yogourt grec. Pour séduire les plus jeunes, Danone a conçu tout un assortiment de marques telles que Danino, en marché depuis longtemps, et Coolision, présentée dans un emballage amusant, que l’on sert aussi bien le matin qu’à l’heure de la collation. Coolision, disponible dans les saveurs Fraise, Baies, Bleuets et Cerises, peut également tenir lieu de dessert. Grâce à la collaboration de la diététiste professionnelle Andréanne TremblayLebeau, le site de Danone s’est enrichi de plusieurs idées permettant de varier la routine matinale. En voici quelquesunes : « utiliser la vaisselle du dimanche, que l’on garde habituellement pour la visite; manger le déjeuner ailleurs qu’à la table de la cuisine, assis dans le salon, au lit ou en alternance dans la chambre de chacun; faire un déjeuner sens dessus dessous, en mettant les céréales dans un verre à jus, le jus dans un bol à soupe, râper les bananes pour les ajouter aux céréales et tartiner le beurre d’arachide à la fourchette. » De quoi colorer le quotidien de fantaisie… tout en incitant les enfants (et les plus grands) à mieux manger! 22 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 l’offre en quatre saveurs, qui sont Originale, Herbes et ail, Ail aromatisé ainsi que Tomate et basilic. Si votre clientèle est en panne d’inspiration culinaire, elle peut avoir recours à la quarantaine de recettes disponibles dans le site Internet de Kraft. On remarque entre autres une Pizza Petit matin qui saura plaire aux plus jeunes. Pour la confectionner, Kraft suggère d’employer sa Mozzarella partiellement écrémée râpée. Lait canadien Pas de yogourt ni de fromage sans lait. Tout au long de 2012, la fédération Les Producteurs laitiers du Canada (PLC) a eu recours à plusieurs initiatives de marketing et de nutrition pour faire valoir le symbole Lait 100 % canadien. Elle a également ciblé les enfants et les adolescents, afin d’établir l’importance de la consommation de lait et de produits laitiers, riches en bienfaits pour la santé puisqu’ils fournissent jusqu’à 16 éléments essentiels. Avec la campagne nationale Consommez assez, la fédération a également rejoint la population québécoise. Dans le document Action +, les PLC évoquent les efforts des diététistes de l’ensemble du pays, qui, dans le cadre de la campagne Toute la vérité sur ce que vous mangez, ont tâché de mettre à mal les fausses croyances alimentaires, incluant entre autres celles affirmant que le lait entraîne la production de mucus, que le fromage cause la constipation et que le lait n’est bon que pour les veaux et non les humains. Des partenariats ont été établis avec la Société canadienne du cancer, section Québec, de même qu’avec la Fondation des maladies du cœur du Québec et Ostéoporose Canada, section du Québec. On a, de concert avec le premier organisme, imprimé le livret de recettes Lunch pour la vie à 40 000 exemplaires. Ils ont été distribués lors de l’évènement Les Relais pour la vie. Les PLC ont aussi agi de concert avec la Fondation des maladies du cœur du Québec pour une cinquième année consécutive, dans le cadre du programme Au cœur du travail. On a, entre autres éléments, expliqué la différence entre les gras trans industriels et les gras trans naturels présents dans les produits laitiers. La collaboration avec Ostéoporose Canada, section du Québec, a quant à elle favorisé la production d’un cahier de huit pages sur la santé osseuse, publié chaque mois de novembre dans diverses publications du groupe d’édition Gesca. Les diététistes des PLC continuent également de commanditer ou d’organiser diverses expositions au Québec. Brunch simple et rapide Dans les oeufs La nouvelle crème de cuisson Philadelphia, de Kraft invite elle aussi à faire marcher son imagination culinaire, en l’employant par exemple dans la composition de plats intéressants pour un déjeuner de fin de semaine ou un brunch, incluant les omelettes et les œufs brouillés. Cette crème contient les nutriments du fromage à la crème Philadelphia; elle fond facilement et permet d’ajouter une touche crémeuse aux recettes. Kraft On vante les mérites du lait, on fait de même avec ceux de l’œuf. Après plusieurs années passées au purgatoire du mauvais cholestérol, il a été blanchi de tout soupçon. Tant et si bien que l’on invite désormais la population à profiter des bienfaits de ce « chef-d’œuvre de la nature », comme le décrit Philippe Olivier, agent aux communications à la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec. LES GRANDS DOSSIERS | « Les œufs sont tendance, au même titre que la saine alimentation, fait-il valoir. Nous avons tous en mémoire le slogan “J’craque pour toi mon coco! ”, qui fait désormais partie de notre imaginaire collectif. Notre fédération a, parfois en collaboration avec celles des autres provinces, multiplié les interventions pour aider l’œuf à redorer son blason. Au cours des dix dernières années, nous avons en effet orienté une grande partie de nos activités de marketing et de promotion vers l’activité physique, l’importance d’une saine alimentation, les qualités protéiques des œufs et l’énergie qu’ils procurent. » Saviez-vous que les athlètes qui pratiquent des sports de haut niveau sont souvent de grands consommateurs d’œufs? « Le nageur américain maintes fois médaillé Michael Phelps ne mange rien de moins que 3 000 œufs par an! Tout est dans l’œuf : protéine complète, vitamines, etc. » Pour démystifier et promouvoir l’œuf, la fédération multiplie les tournées en milieu scolaire et élabore des partenariats avec le monde du sport et des loisirs. « Ces partenariats ont connu leur part de succès, précise M. Olivier. Je pense à l’association avec les Alouettes et les Canadiens de Montréal, aux programmes d’excellence sportive universitaires, à l’École de football Bruno Heppell, au circuit de snowboard scolaire, sans oublier la Course à la vie CIBC (par le biais des Producteurs d’œufs du Canada), etc. » Philippe Olivier mentionne également l’impact des campagnes télévisées mettant les producteurs en vedette, dans le but de démontrer leur engagement et de rappeler qu’au Québec, la plupart des fermes sont encore de taille familiale. Dans le rapport annuel de 2012 de la Fédération des producteurs d’œufs de consommation du Québec, on remarque quelques statistiques intéressantes, tirées du rapport annuel 2011 de la Commission internationale des œufs. On y mentionne qu’en 2010, les Canadiens ont continué d’accroître leur consommation, qui atteignait une moyenne de 195 œufs par personne (toutes catégories confondues), soit deux de plus qu’en 2009. Nous étions cependant loin de celle des Mexicains qui ont, cette même année, gobé un œuf par jour! Les Japonais se rapprochent de la tête du palmarès avec 324 œufs, tandis que les Chinois en avalent 295 et les Américains, 247. Ajoutons enfin qu’au fil de la dernière décennie, les ventes d’œufs ont grimpé de façon constante au Québec. En L’art du petit-déjeuner Québec a pour sa part augmenté de 8 % durant la même période. Nous craquons vraiment pour le coco. Pas étonnant que Jean-Luc Turgeon, directeur principal, est du Canada, ventes détail et service alimentaire chez Burnbrae Farms, mentionne à son tour que la consommation d’œufs au Québec se porte de mieux en mieux. Les chiffres datés de novembre 2012 démontrent une progression de 2,7 %. Ce qui représente pratiquement le double de la hausse enregistrée à l’échelle du Canada. M. Turgeon rappelle que l’œuf occupe aussi une belle niche à l’heure du déjeuner. « Lorsque l’économie menace de s’essouffler ou se trouve effectivement au ralenti, on remarque toujours un déplacement de la consommation du déjeuner du restaurant vers le domicile, rappellet-il. C’est la même chose dans le cas du brunch de fin de semaine et cela se répercute sur la consommation d’œufs à la maison. » 2011, les producteurs d’œufs du Québec ont produit et vendu 15,4 millions de douzaines de plus qu’en 2001, ce qui correspond à une hausse de 20 % de la production. Rappelons que la démographie du M. Turgeon mentionne la recrudescence de la promotion pour les œufs sur le marché de détail, dont les consommateurs peuvent profiter. Le fait que l’œuf soit mieux perçu qu’il ne l’a été ces dernières décennies joue également, tout comme le fait que cet aliment peut être apprêté en un rien de temps. « On obtient un déjeuner nourrissant en peu de temps, en cuisinant › Le beurre d’arachide KRAFT La marque de beurre d’arachide préférée des Canadiens* vous propose une nouvelle plate-forme de saveurs passionnantes de beurre d’arachide conçue pour augmenter de 62 %** les ventes de tartinades sucrées. DÉBUT DES EXPÉDITIONS : 8 avril 2013 CONTACTEZ VOTRE REPRÉSENTANT KRAFT DÈS AUJOURD’HUI ! * Nielsen. MarketTrack. NAT XNFLD+DR+MM. Toutes ventes. Partage LBS. Dernières 52 semaines se terminant le 25 août 2012. ** BASES II, Rapport post-utilisation. Septembre 2012 (projections du volume des ventes). Nielsen Plan Stratégique, 52 dernières semaines se terminant le 25 août 2012. Performance moyenne de chaque numéro sku de tartinades sucrées. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 23 LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner sur les méthodes de production. « Ce questionnement a donné lieu à de multiples variations de l’offre, qui inclut maintenant les produits certifiés biologiques et les œufs de poules en liberté, acquiesce M. Turgeon. La dernière innovation en matière d’élevage, celle de la cage enrichie, répond en partie à ce questionnement. Sans pouvoir circuler en liberté, la poule bénéficie cependant de plus d’espace et de perchoirs. Elle a de plus accès à des nids. » Autant d’éléments qui incitent à la consommation d’œufs, le super aliment par excellence, disponible à des prix qui défient toute concurrence. À bas les allergies! Dans l’assiette, l’œuf cohabite souvent avec les charcuteries, dont la fabrication évolue parce que les allergies alimentaires sont de plus en plus fréquentes. Souvent évoquée pour expliquer cette augmentation, la théorie baptisée « l’hypothèse de l’hygiène » s’applique à l’ensemble du monde occidental. À cause de la grande propreté de nos maisons et de notre importante consommation d’antibiotiques et de vaccins, nos systèmes immunitaires sont moins sollicités pour combattre que par le passé. Nous serions par conséquent devenus hypersensibles à des éléments de l’environnement pourtant inoffensifs. cet aliment versatile et accessible de plusieurs façons, poursuit-il. Il y a bien plus que les œufs brouillés ou tournés, toujours populaires. On peut les inclure dans un lait frappé, un wrap ou un sandwich, même le matin. Il y a environ un an, Burnbrae Farms a lancé un mélange pour pain doré qui a vite 24 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 conquis les amateurs. Il suffit d’y tremper une tranche de pain et c’est prêt à cuire. » S’ils apprécient de plus en plus l’aspect pratique et l’importante dimension nutritive de l’œuf, nombreux sont les consommateurs qui s’interrogent néanmoins Les allergènes alimentaires les plus fréquents sont le gluten, le lait, les arachides, les noix, la moutarde, le sésame, les œufs, le poisson, le soya et les sulfites. On estime que près de 4 % des Canadiens souffrent de l’une ou l’autre de ces allergies. Si un parent en a une, l’enfant court deux fois plus de risques d’en développer. Ce pourcentage peut atteindre 75 % si les deux parents développent une allergie. Cette situation a incité plusieurs fournisseurs de produits alimentaires à lutter contre cette tendance. C’est LES GRANDS DOSSIERS | le cas de la société Piller’s Fine Foods, qui propose une gamme de viandes de charcuterie naturelles exemptes de gluten et de tous les autres principaux allergènes alimentaires. Les viandes Simply Free contiennent uniquement des agents de conservation naturels. Rita Weigel, directrice du marketing, mentionne les viandes tranchées, les saucisses fumées, les grignotines de viande, les saucisses et saucissons, sans oublier les jambons et le jambon à déjeuner fumé. Extra maigre, le jambon à déjeuner fumé fournit 18 % de protéines et 30 calories par tranche. Outre le porc, la liste des ingrédients indique la présence d’eau, d’amidon de riz, de sel de mer et de sucre de canne, ainsi que de saveur naturelle de fumée, d’extrait de céleri de culture et de fumée. On le réchauffe si désiré au poêlon ou au four à micro-ondes. Rappelons que Pillers a été fondée en 1957 par Wilhelm Huber, qui a amalgamé recettes familiales, ingrédients de qualité et méthodes traditionnelles de fabrication de saucisses européennes. Ces humbles débuts ont servi de tremplin à l’un des plus grands fabricants de saucisses et de viandes de charcuterie européennes en Amérique du Nord. L’entreprise a été acquise par Premium Brands Holdings Corporation en 2011. « À ce jour, après cinq générations de fabricants de saucisses, Piller’s continue à suivre les mêmes processus naturels de vieillissement, de traitement et de fumage qui ont fait la renommée de Wilhelm Huber lorsque ses clients faisaient la queue à l’extérieur de sa boucherie il y a plus de 50 ans », fait remarquer Rita Weigel. L’assiette dominicale Fin novembre 2012, le Conseil de la transformation alimentaire et des produits de consommation (CTAC) a dévoilé les récipiendaires des Prix innovation en alimentation 2012. La nouvelle gamme Olymel Smart Nature en a récolté un, dans la catégorie Produits nouveaux ou améliorés — Produits viandes, volailles, poissons et fruits de mer. Smart Nature compte trois jambons : cuit lentement, fumé Forêt noire et Fumé à l’ancienne, de même que deux versions de poitrines, qui sont la Poitrine de poulet fumé et la Poitrine de dinde cuite. Lisanne Ménard, assistante-chef de marque Olymel, précise que cette gamme se caractérise entre autres par un excellent apport en protéines et une faible teneur en gras. Elle ne contient pas de gluten et se veut source de fibres. Intéressante à l’heure du lunch, la gamme Smart Nature invite à mille et une variations sur le thème du brunch, ce petit-déjeuner de weekend qui permet de déguster grands et petits plats en prenant son temps. Tomate déjeuner Pourquoi ne pas inclure au déjeuner la tomate raisin, qui fait son petit bonhomme de chemin vers nos assiettes? Cette tomate de forme oblongue, qui a justement la taille d’un raisin, est si sucrée qu’elle peut se manger comme une friandise. Marie Gosselin, présidentedirectrice générale de Les Serres du Saint-Laurent, précise que, comme dans le cas de toutes les variétés proposées par cette entreprise, il faut compter à peine 48 heures entre la récolte et la présence dans l’assiette du consommateur. « C’est un grand avantage puisque la valeur nutritive d’un fruit commence à diminuer dès la récolte », fait-elle remarquer. Mieux connue, la tomate cerise fait également partie de l’offre Savoura. Rappelons que cette marque s’épanouit grâce aux personnes qui s’activent dans les 19 hectares de jardins couverts des serres Savoura. Marie Gosselin précise que les 508 000 plants cultivés permettent de produire annuellement 15 000 tonnes de tomates et que la récolte s’échelonne l’année durant. « Nous avons sélectionné L’art du petit-déjeuner des variétés susceptibles de plaire aux palais québécois, explique-t-elle. Toutes sont issues de croisements naturels et non pas de tomates génétiquement modifiées. La lutte intégrée contre les insectes nuisibles est elle aussi entièrement naturelle, puisque nous avons recours à leurs propres prédateurs pour les combattre. « Grâce à une étude d’une durée de trois ans menée en collaboration avec Agriculture Canada, nous sommes parvenus à déterminer la recette idéale pour la culture des tomates en serre. Nous avons, entre autres variables, étudié le climat, la température et le taux d’humidité. Nous mesurons le taux de sucre des fruits afin d’obtenir une proportion optimale, qui confère aux tomates Savoura leur goût particulier. Ces dernières sont évidemment cueillies à maturité. » Tartinons! Josée Rioux, porte-parole de Pied-Mont Dora, une autre entreprise québécoise, mentionne d’entrée de jeu l’obtention du contrat de fabrication des produits de marque Laura Secord, de retour sur le marché après une éclipse. La gamme compte actuellement quatre saveurs, qui sont Fraises pures, Framboises pures, Gelée de fraises et Marmelade pure, qui contient, outre l’orange et la mandarine, du pamplemousse et du citron. Entre autres nouveautés à signaler, on remarque un Caramel au beurre un peu plus haut de gamme que la version régulière, précise Josée Rioux. « Nous avons également lancé Chocolat noir. Ces deux tartinades de marque Dora, disponibles dans des emballages similaires, composent une sorte de duo haut de gamme qui permet de se sucrer le bec, tant à l’heure du petitdéjeuner qu’à celle du dessert. » En 2012, l’entreprise a aussi introduit un nouveau format de 200 g pour sa tartinade Chocolat et noisettes de marque Dora. Josée Rioux évoque enfin la popularité › L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 25 LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner Le média de l’industrie alimentaire québécoise LA SEULE PUBLICATION CERTIFIÉE DE L’INDUSTRIE grandissante des emballages multiples qui, depuis quelques années, permettent aux personnes qui vivent seules ou en duo de varier le menu matinal. Faciles à transporter, ces petits formats conviennent également pour le chalet et le camping. www.l-alimentation.com Concluons sur une autre note sucrée : celle du miel. La municipalité de ChâteauRicher, sur la Côte-de-Beaupré, abrite le Musée de l’abeille, membre du réseau des économusées. Il est possible d’y découvrir mille et une informations sur la vie et le travail de ces indispensables insectes que sont les abeilles, de même que sur les nombreux produits que l’on peut fabriquer grâce au miel. LES GRANDS DOSSIERS Rayon de miel Le miel lui-même est disponible en plusieurs déclinaisons, selon le type de végétaux butinés par ces infatigables travailleuses. La plupart d’entre nous apprécient le Miel du trèfle qui, à l’instar de plus de 300 autres espèces végétales, appartient à la famille des pois. Qu’elle soit jaune, blanche, rose ou rouge, la fleur du trèfle attire l’attention des abeilles, qui y trouvent leur principale source de nectar. Ce miel pâle et délicat est un incontournable. Contrairement à de nombreux humains, les abeilles adorent le pissenlit, qu’elles visitent en début de saison pour en tirer pollen et nectar. Le résultat est un miel de couleur ambrée, au goût floral et léger. Une autre fleur jaune, la verge d’or, atteint plutôt sa maturité vers la fin de l’été. La couleur de ce miel est franchement dorée, tandis que son goût amalgame nuances épicées et florales. Le miel de sarrasin, de couleur foncée, presque noire, a un goût très prononcé. Rappelons enfin que la présence des abeilles, en juin, dans les bleuetières, permet de quadrupler la récolte de ces petits fruits. Le Miel de bleuetière du Musée de l’abeille a lui aussi une couleur ambrée. Sa saveur fruitée évoque bien sûr celle du bleuet, qui est sans contredit l’un de nos fruits « chouchou »… et l’un des fleurons culinaires patrimoniaux du Québec! AU GOÛT DU JOUR De la soupe au petit-déjeuner? Avril 2013 5 À 7 ENTRE AMIS Eaux et breuvages | Vins et bières | Les grignotines | DATE DE TOMBÉE | 22 FÉVRIER 2013 Téléphone 514 271-6922 | Toronto 416 283-3170 | www.l-alimentation.com 26 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 Au Québec, nous n’avons pas l’habitude d’inclure la soupe au menu à l’heure du petit-déjeuner. Il n’en va pas de même ailleurs dans le monde. En Pologne, où, dit-on, il existe plus de 300 recettes de soupes, la soupe au lait avec céréales est régulièrement servie aux enfants. Outre le lait, cette zupa mleczna contient du sucre, du beurre, un oeuf et de la farine. Les adultes se régalent aussi de jus, pains blancs et noirs, fromages, charcuteries, fruits et légumes… Au Japon, le petit-déjeuner traditionnel comprend un bol de riz, un filet de saumon grillé, des légumes marinés, du thé vert… et un bol de soupe miso. Ici, à la rigueur, on appréciera la soupe lors d’un brunch traditionnel. Mais, nous aimons la soupe et nous apprécions le fait de pouvoir contribuer aux Banques alimentaires du Québec. Voilà pourquoi Commensal s’est engagé à leur remettre une portion de soupe pour chaque achat de soupe en format 800 ml. Isabelle Verdier, directrice communications et relations publiques chez Commensal, spécifie que l’entreprise espérait pouvoir remettre 200 000 portions de soupes durant cette promotion, en vigueur entre le 10 janvier et le 6 février 2013. Une affiche aux teintes jaune et orangée, indiquant qu’une soupe = un don a contribué à mousser l’opération. Commensal offre une dizaine de soupes, depuis les potages à la courge, au brocoli, aux carottes ou aux tomates et poivrons rouges, en passant par le velouté de légumes, la soupe aux légumes, la minestrone, la soupe de lentilles au curry, la soupe tomates et orge et, bien sûr, la soupe aux pois qui fleure bon la tradition. LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner La boulangerie et les céréales MULTI... GRAINS ! PAINS ET CÉRÉALES SE SONT DONNÉ LE MÊME MOT D’ORDRE : PLACE AUX FIBRES ET AUX GRAINS ENTIERS… OU ANCIENS ! par Denyse Perreault L’année 2013 a été déclarée année internationale du quinoa par les Nations Unies. Voilà donc une belle occasion d’apprivoiser cette céréale, si ce n’est déjà fait, ou d’en découvrir d’autres usages. Clara Cohen, porte-parole de la Compagnie des 2 Amériks, précise que cette entreprise a joué les pionnières puisqu’elle importe du quinoa au Canada, en provenance de Bolivie, depuis huit ans. « Nous avons choisi cette céréale à cause de sa valeur nutritive, mais aussi parce que nous souhaitions fonctionner dans le cadre du commerce équitable, en nous approvisionnant directement auprès des coopératives productrices. Nous avons depuis développé plusieurs produits sans gluten, végétaliens et biologiques, dont plusieurs à valeur ajoutée, sous la marque GoGo Quinoa. » Le catalogue GoGo Quinoa compte entre autres des céréales soufflées. Le quinoa soufflé, sans additif ni agent de conservation, sans gluten et sans gras, ne contient pas de sucre ou de sel ajoutés. Le riz, le sucre de canne et la poudre de cacao, tous certifiés biologiques, s’associent au quinoa soufflé pour composer les céréales Quinoa cacao Croquant. Cinq grains sont présents dans le Müesli Croustillant. Cette fois, le quinoa est associé à l’amarante, au riz, au maïs et à la › L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 27 MC ® LA NC EM ENT DES NOUVELLES céréales Shreddies Granola croquant aux amandes ! Les bienfaits des céréales Shreddiess faites de %,, contenant croquantes, blé entier ti à 1100 00 % t t des d grappes croquantes t de délicieuses amandes et juste ce qu’il faut de sucre. , FIER FI SUPPORTER DE LA Les im images peuvent changer LES GRANDS DOSSIERS | graine de chia. Les Grignotines de quinoa peuvent être consommées comme des céréales ou croquées à l’heure de la collation. Tous ces produits sont préparés en Bolivie pour la Compagnie des 2 Amériks. La plupart des ingrédients du mélange de céréales chaudes préparé au Québec proviennent aussi de Bolivie. Prêt en cinq minutes, il contient des flocons d’amarante, du quinoa rouge ou blanc, du gruau de sarrasin et du chia. De quoi composer un petit-déjeuner nutritif. En y ajoutant du lait et un œuf, on obtient des crêpes en à peine trois minutes de cuisson. Vive l’avoine Du neuf en tablette pour Nature’s Path, qui a choisi cette fois de mettre l’avoine pure en vedette dans une recette de type granola. Avec la mise au point des saveurs Petits fruits d’été, Fruits et noix, Miel et amandes ainsi que Vanille et canneberge, Nature’s Path propose une alternative sécuritaire aux personnes souffrant de la maladie cœliaque. Kyla Hochfilzer, spécialiste en marketing et communication chez Nature’s Path, rappelle que les données cliniques confirment que la consommation d’avoine pure, non contaminée, est sécuritaire. « Les études analysant la consommation sur cinq ans ont permis de déterminer qu’un adulte peut, par exemple, ingérer sans problème de 50 à 70 g d’avoine pure au quotidien. » L’avoine est accompagnée d’ingrédients divers (petits fruits certifiés biologiques, pistaches, morceaux de yogourt grec crémeux) selon les saveurs mentionnées plus haut. Le tout est inscrit bien en évidence sur les emballages, histoire d’informer tout en plaisant à l’œil et en alléchant les papilles. Bonne fournée Nous connaissons la valeur des grains entiers; l’étape de leur transformation s’avère également cruciale. D’où l’acquisition d’un moulin à farine situé à SainteGeneviève-de-Batiscan par la boulangerie La Fournée Inéwa, qui réalise ainsi une intégration verticale. Romain Gagnon, président, précise que cette opération, réalisée en collaboration avec l’ancien meunier et le courtier en grains qui les approvisionne, permet de contrôler à la fois les matières premières et la transformation des grains en produits certifiés biologiques. « Nos grains sont entièrement moulus sur pierre, ajoute M. Gagnon. Avec un tel procédé, la farine ne chauffe pas exagérément et conserve toutes ses propriétés. Nous confectionnons plusieurs pains intégraux avec nos farines non tamisées, de manière à préserver le son et le germe, sans oublier le gluten, naturellement présent en petites quantités dans plusieurs farines. Comme il n’y a pas de gluten ajouté, les tranches sont un peu plus cassantes que dans le cas des pains réguliers. » L’emballage des pains biologiques Inéwa, modifié il y a environ un an, fait appel à un concept de couleurs qui varie d’un type de pain à l’autre. Tous les pains sont fabriqués à la main, mais, la demande aidant, il a fallu recourir à l’emballage à la machine. Parmi la production de La Fournée Inéwa, on remarque un pain aux raisins, le seul à base de 100 % de blé de Khorasan, alias kamut. « Nous sommes parvenus à retrouver la texture d’antan du kamut intégral, précise M. Gagnon. Le mot kamut, soit dit en passant, est une marque de commerce. Un pain doit en contenir dans une promotion d’au moins 50 % pour avoir le droit de porter ce nom. » Un autre pain aussi gourmet que gourmand associe la pomme et la canneberge à l’épeautre, ce qui atténue un peu le caractère plus sec de ce grain. Cette boulangerie fabrique également une ciabatta bio, riche en olives, ainsi qu’un bagel au sésame et un pain 7 grains qui se veulent deux de ses meilleurs vendeurs. La version à l’épeautre saura plaire à qui préfère consommer peu ou pas de blé. Blé du Québec Le blé constitue certes l’ingrédient de base de la majorité des pains disponibles sur le marché. Mais l’approvisionnement en blé exclusivement cultivé au Québec est plus rare. Boulangerie Auger propose un assortiment de pains arborant le sceau Blé du Québec, cultivé selon les principes de l’agriculture raisonnée (qui requiert le moins d’agent chimique possible et exclut le recours aux pesticides). Pour faire connaître cette particularité de sa production, Guillaume Talbot, directeur général de cette entreprise fondée il y a plus de 60 ans, a, durant l’été 2012, convié ses employés, partenaires et clients à célébrer la Fête de la moisson Auger, de concert avec les agriculteurs et les meuniers qui contribuent au succès de la boulangerie. L’art du petit-déjeuner québécois ne cesse d’augmenter et nous sommes la seule boulangerie de pain tranché, non artisanale, à nous en procurer auprès de ce moulin. » « Pour nous, le futur est d’autant plus porteur que les opportunités d’affaires se multiplient grâce au désir des Québécois de manger mieux et de privilégier les produits de chez nous. » Auger propose deux pains de ménage blanc et de blé, deux Fesses style cabane à sucre, blanc et brun, un pain fesse 14 grains et un pain fesse avoine et tournesol grillé, sans oublier les pains blancs et de blé Excellencio, Club et Géant et frais. Mentionnons de même la Miche blanche sans gras et sans sucre ajoutés, le pain aux raisins et la gamme Vraie Nature, qui compte un trio de Tournesol, lin et millet, 16 gains et Lin germé. Intégral Le pain intégral est de mieux en mieux connu des consommateurs. Depuis novembre 2012, le pain intégral bio au levain de Première Moisson vient appuyer la mission de La Tablée des Chefs. Josée Fiset, directrice générale réseau détail de la boulangerie, indique que 2 % des ventes sont versés à la Tablée des Chefs afin de mieux « contrer la dépendance à l’aide alimentaire de milliers de jeunes Québécois en difficulté ou en situation de pauvreté ». Jean-François Archambault, directeur général et fondateur de La Tablée des Chefs, › « Pour nous, a souligné le directeur général, le futur est d’autant plus porteur que les opportunités d’affaires se multiplient grâce au désir des Québécois de manger mieux et de privilégier les produits de chez nous, et aussi grâce à la volonté des détaillants de suivre la mouvance des produits à faible empreinte écologique. » Rémi St-Laurent, directeur des ventes chez Boulangerie Auger, ajoute que le fait d’utiliser des farines du Québec non blanchies et non traitées fait de plus en plus mouche auprès des consommateurs. « Nous nous procurons notre blé auprès du Moulin de Soulanges, qui travaille avec le blé de quelque 400 agriculteurs répartis aux quatre coins du Québec. La qualité du blé Romain Gagnon fait remarquer que plusieurs personnes ne savent plus trop où donner de la tête devant l’avalanche d’informations, souvent contradictoires, auxquelles elles ont accès. « Manger trop de quoi que ce soit, c’est comme ne pas en manger assez, fait-il remarquer. Le sucre naturel des fruits et le gluten naturel du blé, présents en faible quantité, ne sont pas dommageables. De plus, dans un pain au levain, le champignon du levain attaque la protéine du gluten. Résultat : ce dernier perd sa propriété allergène. Ainsi, cela règle donc le problème des gens qui sont aux prises avec une faible intolérance au gluten. » L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 29 LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner a reçu cette bonne nouvelle lors de la campagne de financement annuelle de l’organisme. Constitué de trois ingrédients (farine de blé entier biologique moulue sur meule de pierre, eau filtrée et sel de mer), ce pain présente une mie dense, riche en fibres et extrêmement nourrissante. Les farines sont élaborées sans blanchiment ni traitement chimique à partir d’un assemblage exceptionnel de blé, fruit du travail d’agriculteurs québécois et du savoir-faire de la meunerie Les Moulins de Soulanges, dont l’entreprise est copropriétaire. Ces mélanges exclusifs à Première Moisson sont aussi issus de l’agriculture raisonnée. Fondée en 1992, Première Moisson compte une vingtaine de succursales dans la grande région de Montréal. Elle offre certains de ses produits de boulangerie dans le réseau des supermarchés du Québec. Aider son prochain La philanthropie est aussi à l’honneur à la Boulangerie Ace, une boulangerie torontoise artisanale, présente au Québec depuis 2011. Linda Haynes, cofondatrice, en a dès le départ fait une valeur incontournable. « Là où nos produits sont vendus, ACE verse une portion des profits à des organisations locales qui offrent des programmes alimentaires et nutritionnels aux gens à faible revenu, spécifie-t-elle. Nous mettons un accent particulier sur les cuisines communautaires favorisant des programmes sains pour les enfants. ACE finance aussi des bourses culinaires et soutient diverses initiatives d’agriculture biologique. » Au Québec, ACE subventionne des organisations comme Équiterre, Cuisine collective Le Blé d’or, La Courtepointe, Santropol Roulant et Corbeille de pain Lac St-Louis. Cette boulangerie artisanale se spécialise dans la fabrication de pains traditionnels d’inspiration européenne. Chaque miche est le fruit d’une longue fermentation et d’une cuisson parfaite dans un four de pierre, avec pour résultat des pains dotés d’une mie moelleuse et d’une croûte dorée croustillante. ACE n’utilise aucun agent de conservation et choisit les meilleurs ingrédients pour la fabrication de ses pains, qui se répartissent entre quatre grandes catégories : blancs et au levain, aux céréales, sucrés et aromatisés. La première gamme rassemble plus d’une vingtaine de produits, tandis que les pains aux céréales sont offerts en plus d’une douzaine de versions. Tous peuvent évidemment être servis à l’heure du déjeuner, comme c’est le cas avec les six variétés de pains sucrés : Boule au chocolat et à l’orange, Brioches de carême, Focaccia aux canneberges et raisins secs, Ovale aux canneberges et raisins secs avec lin, Ovale aux raisins secs et noix de Grenoble et, enfin, Petit pain aux pommes, à la cannelle et aux raisins secs. Fonctionnalité Les dirigeants de Nutrifrance ont décidé, il y a quelques années, d’orienter l’exploitation de l’entreprise en misant sur les tendances de fond. Les aliments fonctionnels constituant selon eux le marché de l’avenir, ils ont pris ce tournant, tout en se spécialisant dans des créneaux peu ou pas du tout exploités. « Depuis trois ans, nous avons planché sur l’évaluation de la demande, pour vérifier si l’intérêt envers les aliments fonctionnels correspondait à une tendance de fond ou simplement à une mode », commente JeanPierre Gaumond, vice-président développement des affaires, chargé de superviser la recherche, le développement et les communications, chez Nutrifrance. La réponse étant trouvée, le riche éventail de produits signés Nutrifrance a bénéficié de l’introduction d’aliments fonctionnels dans plusieurs recettes. En 2012, l’entreprise a mené une batterie de tests pour en ajouter dans ses muffins, galettes et autres barres nutritives. Elle a modifié ses gâteaux quatre-quarts, avec lesquels elle remporte un franc succès, en réduisant au maximum la teneur en gras et en sucre. On a aussi ajouté des fibres, de la vitamine D et des protéines. Accompagné de fruits et de yogourt, ce gâteau permet de composer un petit-déjeuner intéressant. Nouvelles recettes également pour les galettes à l’avoine, également enrichies de fibres, de graines de lin moulues et de vitamine D. Là encore, la quantité de sucre a été réduite. 30 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 En décembre 2012, le Groupe Leclerc a introduit une gamme de barres collation naturelles appelée Go PureMC. Dans les barres Grains anciens, on trouve plus de dix grains entiers et vrais fruits. Le quinoa et l’amarante sont au rendez-vous, pour mieux étoffer l’aspect nutritif des cinq saveurs disponibles : Bleuets-Açaï, Cerises-Grenades, Chocolat noir maya épicé, Chocolat noir-Amandes, ainsi que Graines de tournesol-Miel. Chaque boîte contient cinq barres. Les barres de Fruits et grains Go PureMC se déclinent plutôt en quatre saveurs, avec Récolte de fruits, Fraises-Amandes, Raisins-Cannelle ainsi que PommesCanneberges. Les grains entiers entrent également dans la composition de ces barres moelleuses, vendues en emballages de cinq unités. L’arrivée de cette marque au Québec découle de l’acquisition d’une entreprise californienne par Groupe Leclerc, en décembre 2011. MarieJosée Massicotte, directrice des communications pour Groupe Leclerc, rappelle que la population se montre toujours plus soucieuse de son alimentation et consciente de son impact sur son mieux-être. « C’est ce qui nous a incités à élargir notre portefeuille de marques dans le segment des barres nutritives », mentionne-t-elle. Nutritif. Voilà l’un des mots-clés du déjeuner, l’autre étant le mot équilibré. Pierrette Buklis, diététiste et chef principal santé et nutrition chez General Mills, rappelle en effet qu’il est important de bien commencer la journée en mangeant des aliments provenant d’au moins deux des quatre principaux groupes alimentaires. Pains de… campagne Boulange des Campagnards travaille en toute simplicité, à partir de méthodes de cuisson traditionnelles. Les pains sont fabriqués dans deux usines du Québec par Canada Bread. On fait régulièrement appel au talent de chefs pour concocter des recettes qui permettront de les mettre en valeur, tant à l’heure du petit-déjeuner que pour le dîner ou le pique-nique. La gamme porte la certification Aliments préparés au Québec. Nouvelle preuve que les produits de boulangerie artisanale font désormais partie de nos mœurs. Déjeuner en barre Pour bien commencer la journée Plusieurs pains sont confectionnés à l’aide d’ingrédients biologiques et aucun ne contient d’agent de conservation. L’entreprise célèbre ses 20 ans cette année. Arrivée sur le marché en mai 2012, la gamme Boulange des Campagnards rassemble quelques pains et miches, à commencer par une miche multigrains de style belge sans gras et sans sucre ajoutés, une miche à sandwich multigrains, sans gras et sans sucre ajoutés ainsi que le pain 12 céréales de style belge, le favori des consommateurs. Le pain de seigle de style belge a quant à lui été lancé en novembre 2012. épiciers qui cuisent et emballent les barres OMAX. Les trois saveurs fournissent maintenant plus de fibres. On a ajouté des probiotiques et de la vitamine D à la recette de Canneberges et citron. Les protéines et la vitamine D sont au rendez-vous dans la saveur Chocolat noisettes, tandis que Dattes et amandes contient des oméga-3. « Lorsqu’ils les apprêtent en magasin, nos clients épiciers peuvent répondre spécifiquement aux attentes de leur propre clientèle en intégrant des ingrédients comme le chocolat ou les canneberges aux galettes », précise M. Gaumond. Les variétés de muffins de Nutrifrance les plus populaires, carotte, son, yogourt, bénéficient également d’un apport accru en fibres, oméga-3 et vitamine D. La réponse est très positive. Reste à mentionner le Prix innovation en alimentation 2012, obtenu pour les barres nutritives OMAX dans la catégorie produits nouveaux et améliorés. Ce prix a été décerné par le Conseil de la transformation alimentation et des produits de consommation (CTAC). Ce sont les « Il n’y a pas de raison de s’en priver puisque nous avons l’embarras du choix, dit-elle. Céréales à grains entiers, lait, lait frappé, yogourt, tourtière, œufs brouillés… L’important, c’est de choisir des aliments que l’on aime. Cela vaut autant pour les adultes que pour les enfants. Les premiers sont souvent conscients des choix santé qu’ils proposent à leurs petits, mais ils oublient de bien se nourrir eux-mêmes, alors que c’est essentiel si l’on veut se montrer performant, que ce soit à l’école ou au travail. Comme plusieurs personnes mangent moins à l’heure du dîner ou à celle du souper, il faut glaner les nutriments dont nous avons besoin au cours du premier repas de la journée. » Pierrette Buklis ajoute que de nombreuses recherches prouvent que les personnes qui consomment un bon petit-déjeuner parviennent aussi à maintenir plus facilement un poids santé. Une autre bonne raison de porter davantage d’attention au premier repas de la journée! LES GRANDS DOSSIERS | Certains produits de General Mills peuvent convenir le matin, entre autres pour les personnes désireuses de manger sur le pouce. La gamme Val Nature, par exemple, comprend désormais des Carrés granola avec enrobage à saveur de chocolat, qui fournissent 90 calories par portion de 17 g. Chaque emballage compte 36 carrés. Les Carrés granola sont également disponibles dans la saveur beurre d’arachide. Le chocolat tient également la vedette dans les Brownies Fibre 1 Fondant chocolaté qui, avec 5 g de fibres, fournissent 20 % de l’apport quotidien recommandé. Parfaits pour combler les petits appétits à l’heure de la collation ou en soirée, ils peuvent aussi figurer au menu du brunch. L’art du petit-déjeuner AU GOÛT DU JOUR Bagel nouveau genre Il est rectangulaire et il n’a pas de trou. Le goût du Bagelwich de Bagel Maguire évoque pourtant celui du bagel style Montréal. Création de François Joyet, Daniel Tremblay et Jaques Tanguay, le Bagelwich est mis en marché à même la boulangerie intégrée des commerces d’alimentation au détail. « L’épicier le reçoit sous forme surgelée et prétranchée, résume François Joyet. Une fois décongelé et mis en tablette, il peut se conserver au maximum neuf jours, puisqu’il ne contient pas d’agent de conservation. » Sa liste d’ingrédients est épurée (avec entre autres de la farine de blé enrichie non blanchie et des graines de sésame) et sa teneur en sodium respecte la tendance actuelle, avec moins de 400 mg par 100 g. La texture de cette barre bagel est plus ferme que celle du bagel traditionnel et sa croûte est aussi plus épaisse. On le sert tant au petit-déjeuner qu’à l’heure du lunch. Il est en effet, disent ses créateurs, idéal pour la boîte à lunch. Ce produit figure au nombre des lauréats du concours Prix innovation en alimentation 2012, dans la catégorie boulangerie et pâtisserie. Un bagel réinventé. Pour le brunch La Boulangerie SaintDonat, qui a décidément le bec sucré, propose des gourmandises qui peuvent effectivement agrémenter l’heure du brunch. Marie-Ève Saint-Amour, présidente, mentionne, entre autres, le carré aux dattes « passe-partout ». « Notre mélange, qui rassemble une purée de dattes faite maison, de la cassonade et des flocons d’avoine, est un peu plus compact et croustillant que celui des autres versions disponibles sur le marché, dit-elle. Comme il ne s’émiette pas, il est plus facile à servir. » Boulangerie Saint-Donat confectionne aussi des biscuits sans sucre très moelleux, également fabriqués à partir d’une purée de dattes préparée sur place. Les épiciers les reçoivent sous forme de pâte congelée crue, en chaudière de quatre kilos. Les saveurs disponibles sont Pomme, raisins et noix, Canneberge et chocolat blanc sans sucre ajouté, de même que la version Aux deux chocolats sans sucre ajouté. Mentionnons encore les pets de sœur, que la boulangerie vend directement aux consommateurs en emballages de huit unités, ou aux épiciers, en vrac, en caisse de cinq kilos, sous forme surgelée non cuite. De quoi conclure un brunch en douceur. « Même chose avec nos produits de tartes et de gâteaux à l’érable, disponibles uniquement durant le temps des sucre », mentionne la présidente. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 31 NOUVEAUX mélanges BOLD et cafés en grains de Préparez un café de renommée Le nouveau BOLD se décline en 3 mélanges uniques de torréfaction moyenne. • Ne laissez pas vos consommateurs passer à côté de ce goût primé par les connaisseurs. Le café NABOB BOLD Éclipse de minuit a reçu deux étoiles sur trois de l’Institut international du goût et de la qualité. Stimulez vos ventes de café en grains avec – un trio de cafés d’origine unique : Costa Rica, Guatemala et Colombie. • La croissance des ventes du café en grains surpasse celle de la catégorie de +8,2 %, ce qui représente une possibilité intéressante de développement de la marque1. Un support marketing et de mise en marché sans précédent pour propulsera ce lancement à un niveau supérieur ! • Des présentoirs se démarqueront dans l’allée des cafés et offriront un point d’interaction additionnel avec vos clients. NOUVEAUX GRAINS. NOUVEAU CAFÉ. NOUVEAU . Communiquez avec votre représentant Kraft aujourd’hui ! 1. AC Nielsen, MarketTrack, ventes dans les bannières d'alimentation, pharmacies et grandes surfaces à l'échelle nationale sauf Terre-Neuve, 52 dernières semaines prenant fin le 21 octobre 2012. LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner Les breuvages matinaux CHAUDS OU FROIDS ? EN VERRES OU EN TASSES, LES BREUVAGES MATINAUX ÉGAIENT BIEN DES JOURNÉES. ET LA VARIÉTÉ EST AU RENDEZ-VOUS! torréfacteurs et distributeurs. « Nous avons bâti une usine ultra moderne, qui pollue 30 % moins que les normes permises », confie Philippe Agathiadis. La maison concocte une belle panoplie de mélanges. George Agathiadis a souvent répété à ses fils que « le meilleur café est toujours le résultat d’un mélange ». Le Mélange corsé de Monsieur AGGA combine donc des grains de diverses provenances : République dominicaine et Colombie, avec un zeste de Salvador SHB. La proportion de 80 % de café torréfié très foncé fournit le goût fort, tandis que les 20 % torréfiés mi-noir permettent d’éviter l’amertume. À la fois fort et doux, le Mélange Maison, très différent, réunit plutôt des cafés du El Salvador, de la Tanzanie et du Kenya. Avec une touche de Costa Rica Tarrazu pour parfaire le tout. Beaucoup plus doux que le Mélange Maison, le Mélange velouté contient les mêmes cafés, tandis que le Mélange doux met la Colombie Véritables petits concentrés de soleil de la Floride, oranges et pamplemousses, tout ronds ou sous forme de jus, tiennent souvent une place privilégiée dans nos assiettes matinales. Pour contribuer à accroître leur notoriété, le Florida Department of Citrus (FDOC) a développé un site Internet pour le Canada (www.floridacitrus.ca), avec une section en français. On y parle de la valeur nutritive des agrumes, de conseils pour bien les choisir et les conserver, sans oublier les trucs pour aider les mamans à amener les enfants à manger davantage de pamplemousses. par Denyse Perreault en vedette, avec 30 % de café noir et 70 % de café brun. « Nous avons bâti une usine ultra moderne, qui pollue 30 % moins que les normes permises. » Les trois cafés de la gamme espresso de Café AGGA présentent des caractères bien distincts. Le Romana rassemble six variétés provenant d’autant de pays producteurs. Le Novello privilégie les cafés d’Amérique centrale, auxquels un soupçon de café asiatique confère une touche de piquant. Les mêmes variétés de cafés entrent dans la fabrication de l’Espresso Dolce, un café fort cuit à un stade beaucoup plus foncé. › Toujours dans la section réfrigérée, Lassonde ajoute deux saveurs dans la gamme Oasis Pause santé, qui se caractérise par l’assemblage de purées de fruits et de jus de légumes. Chaque portion de 250 ml équivaut à une portion de fruit et à une autre de légume. Disponibles en format de 1,75 litre, les saveurs offertes sont Orange-Mangue avec légumes et vitamine A, ainsi que PommeBaies avec légumes et vitamines C et E. Suggestion matinale : ajouter du jus d’orange ou de pamplemousse à un verre de lait frappé aux fruits. Pour le brunch, on mentionne une recette de Thé au gingembre et à l’orange de la Floride. On rassemble jus d’orange, thé, gingembre frais, sucre, cannelle et… poires japonaises dans un chaudron. On porte à ébullition avant de retirer du feu et de laisser reposer pendant une heure si on veut servir tiède. Pour un thé plus froid, on attend deux heures. Un passage de quatre heures au frigo permettra de le servir glacé. Sans sucre, sans aspartame ni sucralose, la gamme Nutrisource, en format de 1,36 litre, bénéficie pour sa part d’un nouveau lancement et de l’attrait d’un emballage percutant. Nutrisource est un cocktail hypocalorique (seulement 40 calories par portion), sucré avec du stevia, un édulcorant naturel. De plus, en 2013, Lassonde réintroduira la marque de jus Del Monte. « Nous avons peaufiné des mélanges exotiques pour les consommateurs soucieux de leur budget, indique Valérie Mercier. Nous proposons trois jus, soit 100 %, Orange, Ananas et Ananas orange, ainsi que deux cocktails, qui sont Mélange tropical et Mangue goyave. Le tout fait de concentrés, en format de 1,6 litre. » Jus et compagnie Expertise café Après les saveurs Fraise banane et Mangue tropicale, lancées avec succès par la marque Oasis, en 2012, dans la catégorie des smoothies réfrigérés, voici Pommes baies avec yogourt et céréales et Ananas, banane, noix de coco. Valérie Mercier, directrice marketing chez Lassonde, indique que ces smoothies sans sucre ajouté sont composés à 100 % de jus et de purées. « Ils sont parfaits pour le déjeuner comme à l’heure de la collation et fournissent deux portions de fruits par 250 ml. » Il y a des experts en jus. D’autres le sont en café. Les connaissances accumulées depuis 1947 par la famille Agathiadis (le père George et les fils Philippe et Marc) lui valent d’être régulièrement sollicitée comme consultante par plusieurs pays producteurs de café. Depuis 1983, Philippe est d’ailleurs délégué honorifique, à Paris, de la Chambre de commerce café et cacao de Guinée équatoriale. Pour mieux déployer leur savoir-faire au Québec, les propriétaires de Café AGGA agissent à la fois comme importateurs, L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 33 LES GRANDS DOSSIERS | L’art du petit-déjeuner Contrairement au café turc qui est presque cru, le Café Oriental AGGA est plutôt torréfié à très haute température durant 45 minutes. Ce café très noir, torréfié à la limite du brûlé, réunit des grains d’Éthiopie et du Costa Rica, avec une petite proportion de grains du Cameroun ou du Zaïre. En guise de nouveaux produits sur les tablettes des épiceries, Café AGGA propose le Matinna Dolce, synonyme de caresse et de douceur : un café fruité, bien balancé, sans amertume, parfait pour le petitdéjeuner et pour bien débuter la journée. Plus robuste et corsé, l’Intenso est un peu plus fort que le précédent. Corsé également, le Casa Miscela se veut rond en bouche et fruité, tout en déployant une petite pointe d’amertume. Pour plaire aux connaisseurs. Au détail Bien implanté dans le secteur de la restauration, Café Napoléon travaille à développer le réseau de l’alimentation au détail. « Nous aimerions transposer l’expérience acquise dans le secteur HRI du côté des épiceries, parce que les personnes en mesure d’apprécier nos cafés dans les restaurants aimeraient pouvoir se les procurer pour consommation à domicile, explique Gérard Kelly, vice-président marketing. D’où notre désir de dénicher un distributeur pour le détail. » Parallèlement, Café Napoléon multiplie les stratégies pour se faire connaître. L’entreprise a, par exemple, agi comme commanditaire officiel de l’Opération Nez Rouge, à Montréal, à la toute fin de l’année dernière. Elle a aussi mis au point un Indice Napoléon qui, résume Gérard Kelly « est une échelle d’intensité de 15 à 85, qui permet d’évaluer les cafés en fonction de trois critères : d’abord leur origine, ensuite le degré et la durée de leur torréfaction et enfin, le mélange des grains. » Plus l’Indice Napoléon est élevé, plus le goût du mélange est prononcé. » L’entreprise propose également des dégustations dans les bureaux. L’offre de Café Napoléon comporte un bel éventail de cafés d’origine, divers mélanges, des cafés biologiques et équitables, de même que cinq espressos. L’espresso Bar est le plus corsé, avec un indice 80. Cuit à l’ancienne, à la manière de l’espresso du sud de l’Italie, il présente une forte odeur caramélisée et fumée. Pour amateurs avertis. Avec son indice 60, l’Espresso San Giovanni dégage plutôt un doux parfum de noisettes grillées. Café Napoléon l’a concocté en s’inspirant du café bu dans la région des Abruzzes. En plein soleil Jacinthe Lachapelle, chef de produits chez Casa Cubana, mentionne que la marque de café Cubita, la plus populaire à Cuba, fait son petit bonhomme de chemin dans le monde de l’alimentation au détail. Le café a emprunté un long parcours depuis l’Éthiopie jusqu’à Cuba, où il est arrivé à la fin du XVIIe siècle. L’arbre s’est senti à l’aise sur le sol de cette île antillaise au climat idéal. Le travail minutieux des Cubains a fait le reste. La culture des caféiers en altitude ne nécessite ni pesticides ni engrais chimiques. Les grains sont cueillis à la main. On les fait ensuite sécher naturellement au soleil. Constitué à 100 % de grains de café Arabica, le Cubita corsé se prépare grâce aux machines espresso ou aux cafetières filtre. En grains, il est accessible en formats de 250 g et 1 kilo. Moulu, il est offert en différents formats : 230 g, 460 g et 1 kilo. Nouveau venu en 2013, le Cubita Torrefacto est un café gourmet aux arômes caramélisés. Les Cubains l’obtiennent via une méthode de torréfaction traditionnelle qui requiert l’ajout de sucre aux grains de café grillés. Le Cubita Gourmet fera lui aussi son entrée sur le marché en 2013. Ce café corsé se caractérise par ses arômes fins et délicatement nuancés. Certifié! Il n’est pas inutile de rappeler que La Coopérative la Siembra, basée à Ottawa, poursuit son travail de collaboration directe avec 23 coopératives de producteurs réparties entre 11 pays. Grâce aux primes associées à la vente d’ingrédients qui portent des certifications biologiques et équitables, La Siembra 34 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 LES GRANDS DOSSIERS | apporte un soutien considérable à plus de 39 500 producteurs paysans. Mélanie Broguet, responsable du marketing et des communications pour La Siembra, rappelle que tous les produits Camino portent de telles certifications, qui sont contrôlées et accordées par des organismes indépendants. Les cafés Camino, par exemple, sont certifiés par QAI pour la dimension biologique. Fairtrade Canada décerne le sceau de certification équitable. Leur emballage a récemment été rafraîchi. Vendus en formats de 227 g et de 454 g, ils proviennent du Pérou, du Guatemala et d’Indonésie. L’assortiment proposé comporte des cafés corsés et mi-corsés, disponibles en grains et moulus. L’espresso est offert en grains seulement alors que le décaféiné signé Camino l’est sous forme moulue. Ajoutons enfin que les cafés sont torréfiés et emballés par Les Services adaptés Transit, une entreprise d’économie sociale de Montréal. la Rainforest Alliance. Ce prix récompense ses efforts pour le soutien de l’environnement, des fermiers qui cultivent le café et de leurs communautés. L’art du petit-déjeuner AU GOÛT DU JOUR Doux hiver Récipiendaire du Prix Innovation en alimentation 2012, la Collection Hiver Four O’clock de Trans-herbe rassemble un somptueux quatuor. À servir entre autres pour le brunch. Tandis que Banane cannelle épicée privilégie les feuilles de thé noir, Biscotti aux amandes est préparé avec du thé blanc. Pain d’épices entre plutôt dans la catégorie des tisanes, tout comme Menthe Chocolatée. Un autre thé gourmand, importé celui-là par T. Importation Canada, est le Winter in lov. Ce thé noir est parfumé à l’aide de coques de cacao, de cannelle, de gingembre, de caroube et de réglisse. Pour mieux se réchauffer les jours de grand froid. Choix immense Du côté de la marque Nabob, le café Éclipse de minuit, marqué au sceau d’une torréfaction intense, est un mélange à la fois terreux et onctueux, qui présente des notes chocolatées. Il a récemment mérité un Award du goût supérieur (en obtenant deux étoiles sur une possibilité de trois), décerné par l’Institut international du goût et de la qualité. Les produits sont testés à l’aveugle par un panel de juges composés de membres des plus prestigieuses institutions culinaires d’Europe. Ils sont évalués à partir de critères comme l’arôme, la saveur et l’apparence. Dans la même gamme, on remarque le Métropolis noir, riche, fumé et velouté, qui présente une torréfaction intense. Avec sa torréfaction mi-foncée, le Mouture Gastown associe plutôt les accents du caramel à ceux des noisettes et des agrumes. Trois cafés d’origine en grains, avec torréfaction moyenne, sont également disponibles. Il s’agit du 100 % Colombien, vif et riche, avec une touche d’agrumes. Ces derniers sont également présents dans le goût du Costa-Rica, légèrement fruité, tandis que le Guatemala se distingue par des accents chocolatés, terreux et fumés. Depuis l’automne dernier, mentionne Lelag Kaprilian, assistante-chef de marque, Nabob mise sur de nouveaux emballages. Leur introduction a été soutenue par une campagne marketing multi-plateformes. En 2012, la Compagnie de café Nabob a aussi remporté un Sustainable StandardSetter Award décerné par L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 35 NOURRIR VOS RELATIONS MARCHAND OU CIRCULAIRE ? LORS D’UNE OUVERTURE DE MAGASIN, D’UN LANCEMENT DE PRODUIT OU D’UN ÉVÉNEMENT PROMOTIONNEL, COMMENT SAVOIR S’IL CONVIENT DE PRIVILÉGIER LA PUBLICITÉ, LES RELATIONS PUBLIQUES OU UN SAVANT MÉLANGE DES DEUX? FAUT-IL MISER SUR LE MARCHAND par Manon Genest, collaboration spéciale OU SUR LA CIRCULAIRE? Déterminer quelle est la meilleure stratégie pour atteindre ses objectifs, au meilleur coût possible, n’est pas toujours aisé. Concrètement, qu’est-ce qui doit guider le choix d’une entreprise qui désire établir une stratégie de communication gagnante? Il est presque devenu un lieu commun d’affirmer que la fonction principale de la publicité est de faire la promotion des produits alors que celle des relations publiques vise plutôt la perception de l’entreprise par le public. À la base, la publicité rend les produits plus alléchants; quant aux relations publiques, c’est l’entreprise qu’elles rendent plus attrayante. Il peut donc sembler théoriquement très facile de déterminer quelle stratégie doit être mise de l’avant. Mais dans les faits, les champs d’application de ces deux disciplines se chevauchent de plus en plus. On se paie de la publicité corporative pour faire connaître nos efforts environnementaux et on effectue des relations médias pour que des nutritionnistes/chroniqueuses parlent de notre produit... fois a-t-on entendu quelqu’un dire qu’il avait été « cité hors contexte » ou qu’une nouvelle plus importante avait réduit sa couverture de presse? Dans la conception de certains, la seule et unique fonction des relations publiques doit être de contribuer à asseoir la marque par l’obtention d’espace rédactionnel « gratuit ». Les journalistes ne sont pas dupes, mais il est vrai que dans le cas d’une nouvelle importante et incontournable, la couverture de presse offre une visibilité intéressante pour une fraction du prix de la publicité. Petit bémol cependant : si ce qui est véhiculé par les relations publiques d’une entreprise ne reflète pas la réalité, des parties prenantes le feront savoir à tout coup. Si une publicité réussie peut faire vendre des produits, des relations publiques éthiques et bien exécutées peuvent avoir un impact significatif sur le capital de sympathie des entreprises. Traditionnellement, qui fait quoi? L’ADN même de la publicité vise à atteindre des objectifs de vente quantifiable, à participer à la réalisation des bénéfices de l’entreprise. Et elle a le très grand mérite de permettre un contrôle total sur le message et la fréquence à laquelle elle permettra de rejoindre les gens. Lorsque l’on paie pour une publicité en première page d’un média, nous sommes certains qu’elle y sera et que le message présenté sera le nôtre. Parfois, la publicité est le seul choix possible : par exemple si un nouveau produit n’apporte rien de neuf à la catégorie, il n’a aucune chance de faire parler de lui dans les médias. La publicité peut alors s’avérer le choix tout indiqué. A contrario, une gestion de crise exigera obligatoirement des relations publiques, principalement médiatiques, afin non seulement de faire passer le message, mais surtout de s’assurer de la crédibilité de ce message. Lors d’un rappel alimentaire par exemple, les gens accorderont davantage de crédibilité à un expert qui expliquera les causes du rappel qu’à l’entreprise elle-même. Ainsi, souvent les relations publiques se font par le biais d’un tiers (par exemple un journaliste). L’objectif est clairement d’obtenir de la crédibilité pour notre nouvelle. Les relations publiques visent ainsi à faire « porter » notre nouvelle par des gens neutres (nutritionnistes, chroniqueurs…) qui pourront témoigner de la valeur de notre produit ou de l’importance de notre nouveau magasin. Bien évidemment, les relations publiques, même exécutées selon la planification la plus rigoureuse, sont sujettes à des aléas incontrôlables. Combien de L’important? Atteindre votre objectif! Dans plusieurs cas, les relations publiques et la publicité peuvent s’avérer des alliés, même des complices pour atteindre vos objectifs. Le plus important? Se rappeler qu’il ne s’agit que de spécialisation. On parle toujours de communication, donc d’une personne qui parle à une autre personne. Que le moyen utilisé soit un journaliste ou une affichette sur un lieu de vente, cela importe peu. Il faut simplement trouver le meilleur canal, d’où le message pourra transiter avec efficacité afin d’atteindre l’objectif visé. Si l’on veut faire image, disons simplement que le propriétaire de magasin est l’illustration parfaite des relations publiques et la circulaire, celle de la publicité… Manon Genest est vice-présidente et associée principale de TACT Intelligence-conseil. On peut la joindre à l’adresse [email protected]. Choisir judicieusement Petit guide de trois questions primordiales à vous poser pour déterminer la stratégie à privilégier : 1. identifier clairement quels sont vos objectifs; 2. établir votre budget; 3. déterminer sur quelle base sera évalué le succès de l’opération. 36 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 VISITE GUIDÉE DELSON : SIXIÈME MAGASIN POUR LA FAMILLE LAMBERT C’EST UN DIGNE REPRÉSENTANT DE LA NOUVELLE MOUTURE DES IGA EXTRA. UN SUPERMARCHÉ OÙ L’AIRE DES PÉRISSABLES, SUPERBEMENT AMÉNAGÉE, OCCUPE PRÈS DE LA MOITIÉ DE LA SUPERFICIE. TOUT Y EST PENSÉ POUR FAIRE VIVRE AU CONSOMMATEUR UNE EXPÉRIENCE DE MAGASINAGE HORS DU COMMUN. une ambiance colorée, harmonieuse, animée et séduisante. « Les Québécois ont besoin de se sentir enveloppés, souligne Johanne Bousquet. Magasiner dans un décor chaleureux est très important pour eux. » Offre abondante et diversifiée Une famille célèbre Famille bien connue dans l’alimentation au Québec s’il en est, les Lambert œuvrent dans le commerce de détail depuis quatre générations. Ce sont les arrières-petitsfils du fondateur qui mènent aujourd’hui la barque des supermarchés identifiés sous l’enseigne Marché Lambert et frères inc. L’ancêtre, Aimé Lambert, ouvre un magasin général à Saint-Basile-le-Grand dans le dernier quart du 19e siècle. Son fils Roméo prend ensuite la relève. Puis, Gérald et Yvan, les deux fils de Roméo. Marc Bernier, directeur du magasin, et Luc Lambert, directeur général des Marchés Lambert et frères. Nouvelle génération IGA extra La nouvelle mouture des magasins IGA extra priorise l’expérience client. « L’aménagement des périssables a été complètement repensé et dégagé, explique Johanne Bousquet, présidente du Groupe Chagall, qui a signé le design. Au premier coup d’œil, on est tout de suite ébloui par la beauté des lieux. L’immense marché des périssables s’offre à nous. Un circuit fait sur mesure pour profiter à plein de chacun des rayons, en prenant son temps. D’abord, les fruits et légumes, bouquet de fraîcheur où explose, entre autres, la catégorie des petits fruits transformés. Puis, le prêt-à-manger présentant une panoplie de mets préparés, avec chef sur place. Un bistro en magasin, affichant une quarantaine de places, s’avère très populaire le midi pour les travailleurs du coin. Le bistro sert aussi de salle de formation pour le personnel. Le comptoir des viandes et sa bulle Section Gourmet offrent une vaste gamme de viandes transformées et de produits marinés. Tout autour, la charcuterie avec L’offre des périssables a été brillamment mise en valeur. La circulation y est fluide. Couleurs chaudes et matériaux chaleureux, alliés à un réaménagement adéquat du circuit, concourent à favoriser cette ambiance propice à faire vivre aux clients une expérience de magasinage unique. » Le comptoir des viandes et sa bulle Section Gourmet offrent une vaste gamme de viandes transformées et de produits marinés. Dans la fresque au-dessus, le rappel de l’humain derrière le produit. « Le véritable envol a eu lieu au milieu des années cinquante, lorsque Gérald et Yvan, avec d’autres marchands, furent les premiers à adhérer à l’enseigne IGA », relate Luc Lambert, fils de Gérald et directeur général des Marchés Lambert. D’acquisitions en agrandissements, au fil du temps, le groupe compte aujourd’hui huit magasins, six IGA, dont cinq extra, et deux BoniSoir. Les supermarchés sont situés à Saint-Bruno, SaintBasile-le-Grand, Chambly, Saint-Constant, Bromont et Delson. « Pour la famille Lambert, l’important n’est pas tant le nombre de magasins, mais plutôt l’exécution de notre promesse client tous les jours, dans chacun de nos points de vente », précise Luc Lambert. Dernier-né de la famille Lambert, le IGA extra de Delson a ouvert ses portes il y a un an et demi à peine. Il affiche une superficie totale de 43 500 pi2 et une surface de vente de 36 500 pi2. « Ne pouvant agrandir notre magasin de Saint-Constant, d’une superficie de 23 000 pi2, situé à quatre kilomètres d’ici, le choix de Delson s’est fait tout naturellement, car nous voulions protéger nos parts de marché dans le secteur », indique Luc Lambert. C’est dans ce contexte de continuité que la génération actuellement aux commandes prépare la relève. « Tout comme nos prédécesseurs, nous aimerions laisser à la génération qui suit, la cinquième, une entreprise en santé et de belle notoriété », ajoute Luc Lambert. 38 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 Une palette de couleurs actualisée : vert maraîcher dans les fruits et légumes, rouge bordeaux dans les viandes, bleu profond dans la poissonnerie, avec toujours le rappel de l’humain derrière le produit : maraîcher, vigneron, pêcheur, etc. Du bois foncé pour l’effet contemporain. De beaux comptoirs signés Arneg mettent magnifiquement les produits en valeur. Le descriptif des différents rayons rappelle aux clients de façon éloquente qu’ils ont ici accès à la qualité, à la fraîcheur et à la profusion. Autre défi réussi : un système hybride au CO2 en cascade et au fréon récupère l’énergie pour la diriger partout dans le magasin. Pour refléter l’appartenance à la région, le supermarché de la nouvelle mouture affiche une fresque qui l’identifie au coin de pays : c’est la gare de Delson que l’on a ici choisie. Les clients aiment se retrouver dans Les fruits et légumes, bouquet de fraîcheur où explose, entre autres, la catégorie des petits fruits transformés. Facteurs de succès L’importance que l’on accorde à la qualité de l’approche client constitue la marque de commerce de la famille Lambert. Une stratégie d’affaires basée sur un programme de service à la clientèle, touchant quatre volets et déployée dans chacun des huit points de vente : élaboration de normes précises sur la qualité du service à la clientèle; formation assurant la diffusion de ces normes à tous les employés; mise en place d’outils permettant une mesure fiable quant au respect de ces normes par les employés; maintien d’un gage de reconnaissance des employés performants en matière de service à la clientèle. Le prêt-aux-affaires s’affiche partout dans le magasin. Pas un bout de comptoir qui ne soit réapprovisionné sur-le-champ. Les Lambert sont constamment préoccupés de tenir leurs promesses : de bons prix, des produits disponibles en variété et en qualité. Le design, l’ambiance, la chaleur du décor et la nouvelle mouture IGA extra sont aussi des atouts indéniables. Les Lambert ont mis et continuent de mettre beaucoup d’efforts pour s’assurer de la satisfaction complète du client. Vouvoiement de rigueur, attention immédiate, accompagnement systématique jusqu’au produit qu’il désire et ne trouve pas, attente limitée aux caisses, toutes mesures visant à transformer le magasinage en une expérience unique, signée du savoir-faire Lambert. PHOTOS : DIANE BEAUDIN Wow ! s’exclame-t-on dès que l’on franchit la porte. La vivacité des couleurs, l’imagerie inspirante, la chaleur des bois foncés, l’éclairage subtil : le design actualisé des IGA extra nous enveloppe tout au long de notre circuit parmi l’univers des périssables, où fraîcheur et abondance sont magnifiquement mises en valeur. Un concept chaleureux qui n’a qu’un but : combler le désir des consommateurs pour un plaisir renouvelé à faire leurs emplettes d’épicerie. par Françoise Pitt VISITE GUIDÉE service et en libre-service. Les fromages déploient leurs produits fins et d’autres fromages préemballés dans des étalages invitants à souhait. Partout, ces superbes comptoirs de bois foncés signés Arneg. Un plaisir pour l’œil. Suit la poissonnerie et ses deux imposants comptoirs : l’un pour les mets prêts-à-manger (brochettes, filets apprêtés et marinés, rôtis, etc.) et l’autre pour les filets conventionnels et les poissons entiers. Un poissonnier sur place et des employés qui savent bien renseigner les clients, car c’est là une caractéristique de ce magasin de donner l’information appropriée sur les méthodes de cuisson et les mets d’accompagnement. « C’est un incontournable de nos jours, fait valoir Luc Lambert. Les gens ne savent plus cuisiner, ou n’ont pas le temps, et veulent qu’on les renseigne de façon adéquate. En collaboration avec le programme d’aide Gourmet de Sobeys, nous visons une formation en méthode de cuisson pour notre personnel qui souhaite faire carrière dans l’alimentation. En mettant l’accent sur cette formation, indispensable selon nous, nous bénéficions d’une longueur d’avance. » Une équipe gagnante Cent vingt employés, dont 30 à temps complet et 90 à temps partiel (une trentaine disponible en tout temps), composent le personnel. Certains des employés ont plus de 40 ans de loyaux services. « Ouvrir un nouveau point de vente s’avère motivant pour le personnel, estime Luc Lambert. Une vingtaine d’employés, venus de nos autres magasins, ont pu ainsi accéder à une promotion. » Le superbe rayon des vins, désormais intégré aux périssables, ce qui est dans la logique des choses. Bref, un supermarché splendide, esthétique et superbement fonctionnel. « Nous ne sommes pas peu fiers de notre dernier-né, le plus beau magasin du coin », conclut pertinemment Luc Lambert. Le rayon des vins a quitté la section de l’épicerie pour s’intégrer aux périssables, ce qui est dans la logique des choses. La boulangerie présente, outre les pains et viennoiseries d’usage, un bel étalage de gâteaux faits maison et autres. À compter de 11 h, il y a du pain chaud offert toutes les heures. Un élégant torréfacteur à café exhale ses effluves tous les jours à l’heure du souper. Dix caisses de sortie, dont trois à la courtoisie et une au bistro. Heures d’ouverture : de 8 h à 22 h tous les jours. Un secteur en croissance Petite municipalité de près de 8 000 habitants, située au sud-ouest de Montréal, Delson offre à ses futurs résidants de belles possibilités de développements résidentiels. Delson et les villes avoisinantes, Candiac, Saint-Constant et SainteCatherine, totalisent une population de près de 40 000 âmes. Avantage indéniable : le train relie Delson au centre-ville de Montréal. Et d’ici deux ans, un parc de stationnement incitatif de 600 places sera érigé pour favoriser le trajet en autobus sur la voie réservée du pont Champlain. La clientèle du IGA extra se compose majoritairement de jeunes familles, venues s’établir ici en partie à cause de la proximité du transport en commun vers Montréal. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 39 DOSSIER SPÉCIAL LES SURGELÉS JARDIN DE GIVRE DES METS PRÉPARÉS AUX DESSERTS GOURMETS, EN PASSANT PAR LES FRUITS ET LÉGUMES VARIÉS, LES SURGELÉS MISENT SUR LEUR CÔTÉ PRATIQUE POUR CHARMER LES CONSOMMATEURS PRESSÉS. DE QUOI BRISER LA GLACE! par Denyse Perreault 40 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 DOSSIER SPÉCIAL LES SURGELÉS D ans l’affriolante catégorie de la pizza surgelée, c’est le pactole! Un commerce d’alimentation au détail propose en moyenne quelque 67 skus à sa clientèle! Autre donnée déterminante : 30 % des meilleurs vendeurs comptent au nombre des produits introduits depuis deux ans ou moins. Ces informations, compilées par AC Nielsen et portant sur les 52 semaines se terminant le 20 octobre 2012, nous ont été transmises par Laura Jones, chef de marque senior chez Dr. Oetker. Les chiffres permettent également de constater que la catégorie des pizzas à croûte fine, actuellement très tendance, sort gagnante du perpétuel jeu de chaise musicale engendré par une grande compétition. « La pizza à croûte fine constitue le segment le plus important de la catégorie, tant à l’échelle nationale qu’au Québec, résume Laura Jones. Les ventes en dollars sont en hausse de 13,1 % dans l’ensemble du pays et de 20,8 % au Québec. Durant ce même laps de temps, la pizza dont la pâte lève durant la cuisson a connu une baisse de l’ordre de 11,3 % au Canada et de 12,9 %, au Québec. « En fait, notre pizza Dr. Oetker Ristorante subit désormais la compétition directe des produits lancés par les concurrents, ce qui ne nous empêche pas d’enregistrer une belle augmentation de 8,2 %, dans un marché général qui n’a obtenu que 2 % de croissance durant la même période. » Laura Jones évoque aussi le regain de popularité de la traditionnelle pizza à pâte épaisse. « L’arrivée de la pizza à croûte boulangère Panebello, avec sa croûte épaisse croustillante à l’extérieur et tendre à l’intérieur, a permis à plusieurs de constater qu’elle peut faire bonne figure en tant que plat gourmet. D’où une hausse des ventes de 17 % en unités au Canada et de 19 % au Québec. Suite à une enquête indépendante menée auprès de plus de 50 000 consommateurs, la gamme Panabello a d’ailleurs remporté la palme du meilleur nouveau produit. Entre autres nouveautés, la gamme de pizzas Casa di Mama a accueilli la saveur Poivrons et 3 fromages. Dr. Oetker a aussi lancé la pizza Pepperoni Pesto dans la gamme Ristorante. Précisons enfin que la catégorie des pizzas surgelées, au Québec, génère des ventes annuelles de 130 millions de dollars et que la pizza aux épinards remporte actuellement un franc succès. Pour profiter de l’engouement suscité par la catégorie des pizzas surgelées, Dr. Oetker invite les commerçants à déployer les emballages de pizzas debout et non pas couchés. Cette tactique permet à la clientèle d’effectuer son choix en misant sur la marque et non pas strictement L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 41 DOSSIER SPÉCIAL LES SURGELÉS sur les prix qui, étant donné la compétition, peuvent être entraînés à la baisse. Ce qui réduit d’autant la marge de profit des détaillants. Du poulet au congélo Au royaume des surgelés, les produits de poulet ont aussi la cote. Ils sont souvent portés par des promotions intéressantes. Lancée en janvier 2013 par Flamingo, la promotion d’envergure appelée « Affamés de victoire » sera en vigueur jusqu’au 30 avril 2013. Pour la soutenir, Flamingo a prévu une campagne de communication incluant une nouvelle publicité télé très ludique. Les produits participants sont les ailes de poulet, les poulets panés pré-formés, les Krispy Toast et les poulets panés plein muscles. « L’objectif, explique Sonia Choquette, chef de marques Lafleur et Flamingo, est de satisfaire les fans de victoires durant la saison des sports, ainsi que les amateurs de poulet surgelé. Nous allons distribuer plus de 15 000 $ en prix, dont 20 téléviseurs 42 pouces, 20 chandails de sport et 100 produits Flamingo. Pour participer, il suffit d’acheter un produit Flamingo et de découvrir le nombre de victoires accumulées sur les emballages spécialement identifiés (10, 25, 50 ou 250 victoires). Chacune donne une chance de gagner un prix. Puis, le consommateur visite notre site Internet ou notre nouvelle page Facebook pour inscrire ses victoires. » La mer, version surgelée Place à la vaste catégorie des produits de la mer surgelés que l’entreprise canadienne High Liner dessert depuis plus d’une centaine d’années. Innovations, vaste choix de saveurs et facilité de préparation caractérisent l’offre. Récemment, la préoccupation grandissante envers l’état des océans et des pêcheries a incité High Liner à élaborer des Politiques sur le développement durable et à s’approvisionner de manière durable et responsable d’ici la fin de 2013, auprès de pêcheries et de fermes d’aquaculture certifiées. Guy Auger, directeur des ventes au détail chez High Liner, précise que l’entreprise apposera son écolabel « De source responsable » sur les emballages, au fur et à mesure que les produits répondront aux normes rigoureuses des dites politiques. L’ajout régulier de recettes at t raya n te s demeure bien sûr au cœur de la mission de l’entreprise High Liner. Guy Auger évoque l’introduction récente de la gamme Filet-au-feu, en format de 500 grammes. Elle comprend un Aiglefin aux agrumes et aux grains de poivre (pêché à l’état sauvage dans l’océan Arctique); un Saumon rose sauvage à la fumée de pommier (pêché à l’état sauvage dans le Pacifique nord); de même qu’un Tilapia aux herbes toscanes. À cuire au four en 24 minutes. De quoi étoffer une offre qui comporte des produits panés et en pâte, des bâtonnets, des coupes du marché, des produits Signature ou Selects, des filets et brochettes, assaisonnés ou non, sans oublier les plats offerts avec des frites et l’assortiment de fruits de mer. La crème de la crème! Que serait la catégorie des surgelés sans la crème glacée? Mary Breedon, directrice des ventes et marketing chez Chapman’s, mentionne l’introduction de nombreux produits à partir de février 2013. « Il s’agit bien de crème glacée et non pas de desserts glacés », précise-t-elle, en soulignant que Chapman’s mettra l’accent sur ce fait, de même que sur l’emploi de lait 100 % canadien. « Nos emballages arborent le logo bleu et blanc où figure la petite vache symbole du lait véritablement canadien. Contrairement à certains concurrents, nous n’avons pas réduit non plus le format de nos emballages. Les consommateurs en ont pour leur argent. » Chapman’s lance six saveurs de coupes (sundaes) présentées dans un nouveau contenant en format de 1 litre. Il s’agit de Brownie au chocolat fondant, Hokey Pokey, Caramel et noix, Beurre d’arachides, Gâteau sablé aux fraises, Coupe de caramel et chocolat. Les cornets de crème glacée Collection sont pour leur part disponibles en format de quatre unités de 140 ml. Les saveurs : Chocolat, Caramel, Beurre d’arachide et Vanille. La Collection canadienne Premium de Chapman’s réunit des cornets, des barres et des sandwichs enrobés de chocolat. Entre autres nouveautés du côté des barres, on signale les saveurs Amandes et chocolat au lait, Crème caramel et toffee, Double chocolat noir, Chocolat au lait crémeux. Rassemblées en cinq unités de 88 ml, elles sont enrobées individuellement. Autre nouveauté à signaler : la gamme Sport Hydratation glacée, avec électrolytes. Cette eau glacée aromatisée au naturel, présentée sous forme de bâtonnet, ne contient pas de gluten, d’arachides ou de noix. La formule a été conçue pour contribuer à la réhydratation lors de la pratique d’une activité physique et pour convenir aux personnes de tous les âges. Elle est disponible en format de huit unités de 75 ml. Les saveurs proposées sont Ruée de raisins, Vague d’oranges, Propulsion de citron-lime et Explosion de baies sauvages. Précisons enfin que Chapman’s célèbre son quarantième anniversaire en 2013, en mettant de l’avant une importante campagne nationale de publicité dans les médias imprimés. L’entreprise a prévu le lancement d’un nouveau site et d’un Club des jeunes, sans compter de nombreuses promotions et une implication plus grande que jamais dans les médias sociaux. En épicerie, le jardin des surgelés est assurément florissant, de l’entrée au dessert! 42 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 ÇA FAIT LA NOUVELLE... LES CULTURES DE CHEZ NOUS REMPORTE LE PRESTIGIEUX PRIX LE MOISSON D’OR PETITES SURFACES DÉTAILLANTS, PAS ÉDUCATEURS ! CE N’EST PAS À NOUS DE FAIRE L’ÉDUCATION DES CONSOMMATEURS, CLAMENT HAUT ET FORT LES DÉTAILLANTS EN RÉPONSE À CEUX QUI LEUR ATTRIBUENT UNE RESPONSABILITÉ EN MATIÈRE DE PROBLÈMES ENGENDRÉS PAR LA MALBOUFFE. par Françoise Pitt « Les détaillants ne sont ni professeurs d’université ni agents de réglementation, déclare d’entrée de jeu Florent Gravel, président-directeur général de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA). Ils n’ont pas à influencer de quelque manière que ce soit les décisions d’achat des consommateurs par des mesures restrictives. » Selon l’ADA, les produits se doivent d’être à portée de main des consommateurs, à plus forte raison dans les petites surfaces. « Si les dépanneurs ne mettent pas en évidence les produits recherchés par les consommateurs, ceux-ci iront les acheter ailleurs, là où ils peuvent les trouver plus facilement », tranche Florent Gravel. Le 16 novembre dernier, l’Association des jardiniers maraîchers du Québec (AJMQ) remettait son prix Le Moisson d’or 2012 à l’entreprise Les Cultures de chez nous lors de son banquet annuel de clôture de la saison. Ce prix, remis annuellement par l’AJMQ, s’adresse uniquement à une personne ou à une entreprise productrice membre de l'association qui s’est distinguée par son implication dans le milieu horticole, qui a contribué à l’épanouissement du secteur et dont les réalisations au niveau de la mise en marché sont innovantes. Après 33 ans d’existence et de multiples réalisations, les deux propriétaires de l'entreprise, Michelle Rajotte et Louis-Marie Jutras, étaient très fiers de recevoir ce prix en compagnie de leurs trois enfants, qui participent activement à la continuité de l’entreprise. Aujourd’hui, les serres des Cultures de chez nous ont une superficie de 3640 mètres carrés. L’entreprise détient 110 acres en poireaux, ce qui représente une production annuelle d’environ 6,5 millions de plants de poireaux. Ils cultivent aussi des asperges, des fraises, des framboises, des bleuets, du soya et du maïs. On aperçoit, sur la photo, Michelle Rajotte et Louis-Marie Jutras, en compagnie de leurs trois enfants Valérie, Alexis et Antoine. Les détaillants ont le dos large SIGNATURE D’UNE ENTENTE DE PARTENARIAT ENTRE LE CHUM ET L’ITHQ Les détaillants s’insurgent contre le fait qu’on leur impute une part de responsabilité dans l’aggravation de certains problèmes de santé, de surpoids notamment. « Un non-sens, réplique Florent Gravel. Les détaillants vendent des produits approuvés par toutes les instances gouvernementales. Ce n’est donc pas à eux de légiférer sur ce qui est bon ou pas pour la santé. Va-t-on nous demander de faire disparaître les croustilles, les petits gâteaux Vachon, les produits qui contiennent du gras de nos comptoirs et tablettes? » De là à dire que les détaillants n’ont pas un rôle important à jouer en lien avec la santé des consommateurs, il y a une marge. Au contraire, affirme l’ADA : « Le rôle du détaillant consiste à nourrir les consommateurs, à se montrer sensible à leur bien-être, à leurs besoins et à leurs préoccupations, à répondre à leurs demandes en leur offrant des produits en tous points conformes aux diverses réglementations. Il n’en reste pas moins que les détaillants sont des commerçants qui se doivent de prendre les mesures nécessaires pour ramener les consommateurs dans leurs magasins. » Ce dernier point demeure d’une importance capitale, spécialement pour les petites surfaces. Les détaillants n’ont toujours pas digéré les mesures qu’on leur a imposées, à la suite de pressions des groupes antitabac, de camoufler les produits du tabac pour les rendre inaccessibles au public, ce qui leur a coûté des milliers de dollars pour réaménager leur étalage et a ralenti sensiblement le service aux caisses. Sans compter que l’on a brimé le détaillant dans sa liberté de commerce, résultat : une baisse du chiffre d’affaire de 30 à 40 %. « Complètement ridicule, déplore Florent Gravel. Malgré la publicité négative sur les paquets de cigarettes, au moins 20 % des consommateurs fument toujours. S’il n’est pas illégal de vendre des cigarettes, comme des boissons sucrées ou énergisantes et des croustilles, on se doit de les offrir aux consommateurs, qui les réclament. » Les gouvernements, qui s’étaient enfin préoccupés des méfaits de la contrebande de cigarettes, ont réussi à la faire passer de 40 % à moins de 20 %, ce qui a eu comme conséquence de ramener les consommateurs dans les commerces légaux. Malgré les campagnes agressives antitabac, la diminution de la consommation atteint à peine 2 %. Mais avec l’annonce d’une hausse substantielle de taxes sur les produits du tabac dans le dernier budget du ministre Nicolas Marceau, l’horizon des détaillants se rembrunit à nouveau. Les exploitants de commerces de cigarettes de contrebande doivent être morts de rire. Problèmes de poids et autres La Coalition québécoise sur la problématique du poids (CQPP), connue sous le patronyme Coalition Poids, interprète le rôle des détaillants d’une tout autre manière. Pour elle, à l’instar de l’Organisation mondiale de la santé, la solution réside à l’extérieur du réseau de la santé. Aussi, la Coalition Poids a-t-elle entrepris de sensibiliser l’ensemble des acteurs aux problèmes de surpoids dans la population, qui ne cessent de s’amplifier. « En raison de l’offre qui s’est considérablement modifiée au cours des dernières années, nous assistons à une prise de poids collective, affirme Suzie Pellerin, directrice de Coalition Poids. Nous avons ciblé les boissons sucrées, parce que c’est la SEULE pratique alimentaire constamment associée au surpoids. Ce sont des calories liquides qui s’ajoutent aux autres calories et qui n’ont aucune valeur nutritive. Comme on n’a pas l’impression d’être rassasié, on en ingurgite encore et encore. Or un enfant qui consomme une boisson sucrée par jour augmente son risque d’obésité à l’âge adulte de 60 %. Et l’on observe de plus en plus chez de jeunes patients des maladies autrefois associées aux adultes, comme le diabète de type 2. » La Coalition Poids en appelle donc aux détaillants pour qu’ils changent leur façon de faire afin d’améliorer l’état de santé de la population. Elle suggère, entre autres, qu’ils modifient la disposition, la promotion et la mise en marché des boissons sucrées dans leurs commerces, trouvant qu’elles occupent beaucoup trop d’espace. N’est-ce pas beaucoup leur demander? « Il ne s’agit pas de bannir ou de diaboliser les boissons › Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) et l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) ont conclu une entente de partenariat visant à partager leur expertise commune, en enseignement, en santé et en gastronomie. Le CHUM et l’ITHQ pourront ainsi appuyer les établissements du réseau de la santé et des services sociaux dans leurs besoins de formation ou autres services adaptés en vue d’améliorer leur offre alimentaire. La formation en cuisine institutionnelle au Québec se trouvera ainsi bonifiée par l’entente CHUM-ITHQ. Le CHUM a profité de l’occasion pour procéder au lancement d’un livre de recettes intitulé À votre santé! Ce livre a été créé par une équipe de professionnels de la santé, incluant notamment trois chefs certifiés « chefs santé » par l’ITHQ. On reconnaît, sur la photo, Christian Paire, directeur général et chef de la direction du CHUM, et Lucille Daoust, directrice générale de l’ITHQ. UN GUIDE SUR LES CANNEBERGES L’Association québécoise de la distribution de fruits et légumes présentait en janvier dernier, en partenariat avec l’Association des producteurs de canneberges du Québec, le guide Coup de coeur pour les canneberges du Québec!, le 8e de la série des guides par produit conçus dans le cadre de la campagne « J’aime 5 à 10 portions par jour ». Cet outil a pour objectif de mieux faire connaître et apprécier ce délicieux petit fruit au fort potentiel antioxydant. Vous pouvez télécharger le guide gratuitement via le site de la campagne J’aime (www.jaime5a10.ca/fr/outils). Il est aussi possible d’en commander des exemplaires. L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 43 PETITES SURFACES Au gouvernement d’instaurer les mesures appropriées C’est au gouvernement qu’il importe de légiférer et de trouver des solutions réalistes pour prévenir l’obésité chez les jeunes. C’est ce que demande la Coalition Poids, après avoir pris connaissance des premiers résultats de l’Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011, entreprise par l’Institut de la statistique du Québec. Cette enquête révèle que près du quart (25 %) des élèves consomme une boisson sucrée ou plus par jour. « Sachant qu’une telle pratique peut augmenter de 60 % leur risque de devenir obèse, ainsi que celui de développer du diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et certains cancers, on comprend la nécessité de réduire le pouvoir d’attraction des boissons sucrées », déclare Suzie Pellerin, directrice de Coalition Poids. Selon elle, instaurer une redevance serait un moyen efficace et éprouvé d’y arriver. Ce qui n’est pas l’avis de l’Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), comme on l’a vu dans l’article ci-contre. On apprend aussi dans cette enquête que seulement 30 % des élèves québécois du secondaire atteignent le niveau recommandé de 60 minutes d’activité physique par jour. Plus du tiers des élèves du secondaire (34 %) rapporte une pratique physique inférieure à une fois par semaine, ou aucune pratique, durant l’année scolaire. Chiffres qui corroborent les dires de Florent Gravel, président-directeur général de l’ADA. Preuve que l’on devrait tout mettre en oeuvre pour offrir à ces jeunes plus d’occasions et de moyens de bouger au quotidien. gazeuses, précise Suzie Pellerin. Reste qu’il y a multiplication et abondance de produits de cette sorte, de faux jus additionnés de vitamines, de thés glacés, de boissons énergisantes, etc. Les petites surfaces doivent souvent éliminer d’autres produits pour étaler ceuxlà dans leurs frigos, aux caisses et en affichage extérieur pour attirer les clients. N’y aurait-il pas moyen de s’entendre pour trouver de meilleures pratiques favorisant la saine alimentation? » Informer et éduquer d’abord Que faire pour concilier des préoccupations aussi divergentes? « Il faudrait d’abord que la Coalition Poids mette ses priorités à la bonne place, réplique Florent Gravel. Qu’elle presse les divers gouvernements de prendre les mesures qui s’imposent pour faire bouger les jeunes, les enlever devant leur écran d’ordinateur et les inciter à aller pratiquer plutôt des jeux à l’extérieur. Priorité à l’activité physique dans les écoles! Sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge, c’est-à-dire dans les garderies, aux bienfaits de la saine alimentation et de l’exercice physique. Mettre l’accent sur l’importance de bien s’alimenter et de ne pas fumer. D’ordinaire, dans les familles où les parents ne fument pas, les enfants ne fumeront pas non plus. » Qu’on fasse l’éducation de la population, mais qu’on ne pénalise ni les commerçants ni les consommateurs. C’est ce que réclament les détaillants. « La Coalition Poids demande en outre qu’on taxe davantage les boissons sucrées et énergisantes, enchaîne Florent Gravel. Or elles sont déjà taxées à 15 % et les consommateurs continuent de les acheter. Veuton appauvrir encore plus la classe moyenne, grande consommatrice de ces produits? » L’éducation bien faite et dirigée porte ses fruits. La preuve : les campagneschocs de sensibilisation orchestrées par la Société d’assurance automobile du Québec. En matière de saine alimentation, l’éducation ne revient pas aux détaillants. « Ce n’est pas leur rôle, conclut Florent Gravel. Les détaillants sont là pour vendre des produits aux consommateurs. Et ça, ils le font bien. » 44 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 QUOI DE NEUF ? ÇA FAIT LA NOUVELLE... UN NOUVEAU PRODUIT À FAIRE CONNAÎTRE ? COÛT : 475 $ | TÉLÉPHONE : 514 271-6922 LA MEILLEURE EXPÉRIENCE CLIENT DES SUPERMARCHÉS DU QUÉBEC SE PASSE CHEZ METRO ! LE SPECULOOS LOTUS À TARTINER OU À CROQUER La tartinade Speculoos Lotus est une pâte douce et onctueuse, facile à étendre, pour vos rôties ou vos croissants. Elle fond délicieusement dans la bouche. À saveur exquise, ajoutez-la à vos desserts ou dégustez-la à la cuillère. Disponible en pots de 360 g et 400 g. Une alternative au beurre d’arachides. Le biscuit Speculoos Lotus croque dans la bouche, il ne ressemble à aucun autre! Succulent et caramélisé, il est connu et apprécié dans le monde entier. Délicieux au petit-déjeuner, avec une tasse de café ou comme « touche secrète » dans vos recettes. Produits sans noix, sans colorants et sans arômes artificiels. RENSEIGNEMENTS : LA SÉLECTION TWINPACK, 450 229-9071, WWW.TWINPACK.CA IL FAUT BIEN SE FAIRE PLAISIR, TOUT NATURELLEMENT ! À la suite du succès remporté et de l’intérêt suscité par le lancement de sa gamme de yogourt de style grec Olympic Krema, Olympic Dairy en remet. Trois nouvelles saveurs s’ajoutent à la gamme : sirop d’érable, mangue tropicale et cerises noires. Avec du sirop d’érable du Québec, des cerises noires ou des mangues au fond accompagnés d’un riche yogourt nature, ce délice fera assurément la joie de tout épicurien! Olympic Krema est le yogourt le plus crémeux offert sur le marché et n’est fait que d’ingrédients 100 % naturels, sans gélatine et sans gluten. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT ALIMENTS ULTIMA OU DISTRIBUTION HORIZON NATURE PRÉPAREZ UN CAFÉ DE RENOMMÉE Le nouveau NABOB BOLD se décline en 3 mélanges uniques de torréfaction moyenne : Éclipse de minuit, Métropolis noir et Mouture Gastown. Ne laissez pas vos consommateurs passer à côté de ce goût primé par les connaisseurs. Le NABOB BOLD Éclipse de minuit a reçu deux étoiles sur trois de l’Institut international du goût et de la qualité. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT KRAFT LES BARRES COLLATIONS NATURELLES GO PUREMC PUREMENT BON Leclerc met la barre haute avec une nouvelle gamme de barres collations faites de 10 grains entiers et à 100 % d’ingrédients naturels. Cette gamme comprend les barres grains anciens, les premières sur le marché à être composées de 10 grains entiers, et les barres de fruits et grains, chacune procurant l’équivalent d’une portion de fruits ainsi que 10 grains entiers. Pratiques, les barres Go PureMC de Leclerc se glissent dans la boîte à lunch et se mangent sur le pouce pour une collation saine et savoureuse. Plusieurs variétés originales à découvrir! RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT LECLERC, WWW.LECLERC.CA LANCEMENT DE NOUVELLES CÉRÉALES SHREDDIES Les bienfaits des céréales Shreddies faites de blé entier à 100%, contenant des grappes croquantes, de délicieuses amandes et juste ce qu’il faut de sucre. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT POST/ADVANTAGE SALES & MARKETING LE PLAISIR D’UN YOGOURT GREC SANS LES CALORIES ! Silhouette de Danone lançait le 28 janvier dernier ses yogourts grecs à savourer… sans culpabilité. Conçu pour les consommatrices en quête de collations généreusement nutritives et peu caloriques, Silhouette Grec est sans sucre ajouté, contient deux fois les protéines d’un yogourt régulier et 50 calories par portion. Disponible en emballage de 500 g et de 4 x 100 g, ce yogourt brassé offre une texture riche et crémeuse parfaite pour les collations. Le nouveau Silhouette Grec de Danone se décline en cinq saveurs : vanille, fraise, pomme, tropical et petits fruits. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT DANONE OU WWW.DANONE.CA Metro a été désignée récemment comme le détaillant en alimentation offrant la meilleure expérience client, parmi les neuf détaillants du Québec. En effet, l’étude annuelle de Léger Marketing portant sur l’Indice d’Expérience Client, dont les résultats ont été dévoilés le 6 décembre dernier, a classé Metro en première position de son secteur d’activités. Metro est aussi le détaillant en alimentation à avoir connu la plus importante progression au palmarès, et ce, grâce à une amélioration dans chacune des 16 dimensions sondées. Parmi les critères qui définissaient l’expérience client sur lesquels les entreprises ont été évaluées, Metro s’est particulièrement démarquée sur la qualité et la variété des produits, sur la disponibilité des employés à offrir de l’aide, sur l’aménagement des lieux et sur les activités de fidélisation. Autant d’attributs qui sont approfondis dans le programme des 5 promesses clients, déployé en septembre 2011 auprès des employés de Metro, et qui vise à améliorer l’offre globale de l’entreprise. ADHÉSION DU GROUPE COMPASS ET NUTRIFRANCE AU PROGRAMME MELIOR Deux nouveaux acteurs importants de l’industrie agroalimentaire se sont engagés à offrir des produits alimentaires améliorés en adhérant au programme Melior : le Groupe Compass et Nutrifrance. Le Groupe Compass, joueur majeur dans l’industrie agroalimentaire, offre des services alimentaires chez plus de 250 clients au Québec. Les engagements proposés par l’entreprise s’appliqueront dans différents segments de marché : établissements d’enseignement (secondaire et collégial), commerciaux et de santé (hôpitaux). Nul doute que ces engagements à rendre plus accessibles des produits à valeur nutritive améliorée auront un impact significatif sur la santé des Québécois. Nutrifrance devient quant à elle le premier transformateur alimentaire à joindre Melior. L’entreprise 100 % québécoise qui prépare des pâtes à muffins, pâtes à gâteaux, pâtes à biscuits et barres nutritives propose un engagement significatif qu’elle prévoit réaliser d’ici juin 2013, en augmentant a portion de fibres de sa gamme de muffins Olivier Bouvai, soit 35 produits ou 40 % de la production totale de l’entreprise. Rappelons que Melior offre un encadrement personnalisé aux entreprises désireuses de s’engager activement à bonifier leur offre alimentaire de deux façons : en améliorant la composition nutritionnelle des produits ou en rendant plus accessibles des produits à valeur nutritive améliorée. INDEX DES ANNONCEURS A. Lassonde inc. ...................................................................2 Aliments Arla inc. (Les) .................................................20 Aliments du Québec .........................................................11 Aliments High Liner inc. (Les) .....................................41 Aliments Ultima inc..........................................................21 Biscuits Leclerc ltée ...........................................................8 Boulangerie Auger 1991 inc............................................29 Café AGGA ..........................................................................35 Chapman’s Ice Cream......................................................42 Conseil des initiatives pour le progrès en alimentation (CIPA) ................................................14 Coopérative La Siembra inc...........................................33 Danone inc...........................................................................18 Emballages Carrousel inc. ..............................................29 Exceldor ................................................................................13 Financement agricole Canada........................................15 Fulcrum Media inc. ............................................................6 General Mills Canada ......................................24, 25 et 27 Groupe Chagall Design......................................................3 Irving Tissue .........................................................................5 Kraft Canada inc......................................................23 et 32 METRO inc. ..........................................................................7 Mondelez Canada inc. ...........................................16 et 47 Nature's Path Foods inc. ..................................................31 Olymel ..................................................................................37 Parmalat Canada inc. .......................................................48 Pied-Mont Dora inc. .........................................................22 Post Foods Canada inc. ...................................................28 Reliance Protectron inc. ...................................................4 SIAL Canada .........................................................................7 Sobeys Québec inc. ..........................................................36 TFB & Associates Ltd......................................................44 Van Houtte inc. ..................................................................34 Vins Arista ..........................................................................39 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013 45 QUOI DE NEUF ? UN NOUVEAU PRODUIT À FAIRE CONNAÎTRE ? COÛT : 475 $ | TÉLÉPHONE : 514 271-6922 Dirigez-vous vers notre site Internet à l’adresse www.l-alimentation.com, sous l’onglet « Nouveautés » IÖGO, LA NOUVELLE FAÇON DE DIRE YOGOURT NOUVEAUTÉ POÊLÉE SÉLECTEMC HIGH LINER® OASIS PAUSE SANTÉ SE RENOUVELLE ! Qui est à l’origine de la marque iögo? Près de 4 500 fermiers des deux plus importantes coopératives laitières canadiennes, Agropur et Agrifoods, et quelque 750 employés d’Aliments Ultima, l’expert du yogourt canadien depuis plus de 40 ans! Ils ont uni, leur savoirfaire et leur passion pour lancer iögo, la nouvelle marque de yogourts conçue ici pour les gens d’ici. iögo est un subtil mélange de lait frais, d’ingrédients naturels, de beaucoup de fruits et d’attention. Sa force principale? Une recette sans gélatine ni colorant ou arôme artificiels procurant des saveurs plus naturelles, se déclinant en 7 lignes de produits. Savourez des filets panés délicatement, au goût inspiré du restaurant, avec notre nouvel Aiglefin traditionnel Poêlée sélecteMC High Liner. Ces beaux gros filets offrent une saveur classique et délicieuse, sûre de plaire à tous. Faciles à préparer dans une poêle à frire antiadhésive, ils sont prêts en aussi peu que 18 minutes. Ces nouveaux filets d’aiglefin traditionnel font partie de la famille Poêlée sélecteMC. Essayez l’une de nos saveurs alléchantes dès aujourd’hui! High Liner a pris l’engagement d’offrir des produits de la mer de source responsable. Renseignez-vous au www.highliner.com. Afin de continuer à accroître les ventes de la catégorie des jus réfrigérés, les épiceries accueilleront bientôt les toutes nouvelles saveurs de jus Oasis Pause Santé 1,75 litre faits de jus de fruits et de légumes! La nouvelle saveur ORANGE MANGUE contient des légumes : carotte et citrouille tandis que la saveur POMME BAIES contient betterave et patate sucrée. Tout le bon goût des fruits ajouté aux bienfaits des légumes et riches en antioxydants! 1 verre (250 ml) = une portion complète de fruits et une portion complète de légumes, sans sucre ajouté. RENSEIGNEMENTS : RENSEIGNEMENTS : ALIMENTS ULTIMA, 450 651-3737 VOTRE REPRÉSENTANT HIGH LINER UN NOUVEAU LOOK POUR LE POULET DU QUÉBEC EXCELDOR LE BONHEUR EST DANS LA TASSE… Un tout nouveau look, avec le logo Aliments du Québec fièrement en évidence. La même qualité dont la constance fait notre réputation. Nous sommes fiers d’offrir des produits de chez nous. Et nous sommes fiers de les offrir chez vous. RENSEIGNEMENTS : PIERRE LAPLANTE, DIRECTEUR DES VENTES AU DÉTAIL, 450 641-6165 OU WWW.EXCELDOR.COM Les meilleures variétés d’arabica, cultivées sur sol d’origine volcanique et cueillies à la main, composent notre mélange espresso. Grâce à une capacité de production très élevée, nous parvenons à vous offrir l’un des espressos les plus remarquables sur le marché à un prix attrayant. Par sa complexité gustative, sa douceur et la densité de son crema, le Spalanzani répondra aux attentes élevées des consommateurs. Nos clients disent : « Nous ne buvons pas du café, nous buvons du Spalanzani… » Formats et variétés disponibles : Espresso Gran Crema (grains) en formats de 340 g et 1 kilo; Miscela Venezia (moulu) en format de 340 g. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT LASSONDE, 1 866 552-7643 OU WWW.ALASSONDE.COM LE BEURRE D’ARACHIDE KRAFT EN QUATRE NOUVELLES SAVEURS ! KRAFT propose une nouvelle plate-forme de saveurs passionnantes de beurre d’arachide conçue pour augmenter de 62 %* les ventes de tartinades sucrées : Miel, Granola, banane et arachides, Granola, canelle et raisins ainsi que Canneberges et arachides. Le début des expéditions est prévu pour le 8 avril 2013. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT KRAFT RENSEIGNEMENTS : CAFÉ SPALANZANI, 450 687-5552 OU 1 800 667-3427 * BASES II, RAPPORT POST-UTILISATION. SEPTEMBRE 2012 (PROJECTIONS DU VOLUME DES VENTES). NIELSEN PLAN STRATÉGIQUE, 52 DERNIÈRES SEMAINES SE TERMINANT LE 25 AOÛT 2012. PERFORMANCE MOYENNE DE CHAQUE NUMÉRO SKU DE TARTINADES SUCRÉES. VOICI LE SEUL YOGOURT BOISSON GREC ! Le yogourt boisson Astro Original Grec offre les mêmes bienfaits et le même bon goût que le yogourt grec et est idéal sur le pouce! Renfermant 12 g de protéines par portion de 200 ml, le yogourt boisson Astro Original Grec a une teneur élevée en protéines et est délicieusement crémeux. RENSEIGNEMENTS : VOTRE REPRÉSENTANT PARMALAT C’EST NATUREL DE FAIRE LE BON CHOIX NOUVEL EMBALLAGE « REFERMABLE » FISHERMAN’S FRIEND ! Gagnant du Prix innovation en alimentation 2012 pour sa catégorie Produits nouveaux ou améliorés*, Olymel est fière de vous présenter sa nouvelle gamme de charcuterie bonne au goût et bonne pour vous : Olymel Smart Nature. Son concept d’emballage unique vous indique en un coup d’œil les valeurs nutritives qui caractérisent ses émincés de jambons et de volailles de première qualité. Cinq saveurs offertes en format de 150 g ainsi qu’au comptoir de charcuterie. Pourquoi se priver des choses qu’on aime quand elles sont une excellente source de protéines, faibles en gras et source de fibres? Pour répondre à la demande des consommateurs, Fisherman’s Friend annonce le lancement d’un nouvel emballage refermable pour sa gamme de pastilles pour la gorge. En plus de garder soigneusement les pastilles « à l’intérieur » de leur emballage, il a aussi la capacité de repousser l’humidité et de conserver la fraîcheur du produit. En plus, celui-ci utilise une quantité réduite de 10 % de matériaux par rapport à l’ancien modèle. Ce lancement est appuyé par une campagne publicitaire télévisée à l’échelle nationale qui a débuté en janvier et s’étendra durant toute la forte saison des toux et des rhumes. RENSEIGNEMENTS : WWW.OLYMEL.COM, 1 800 361-5800 RENSEIGNEMENTS : TFB & ASSOCIATES LTD OU WWW.FISHERMANSFRIEND.CA * CATÉGORIE VIANDES, VOLAILLES, POISSONS ET FRUITS DE MER 46 L’ALIMENTATION JANVIER - FÉVRIER 2013
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