28 novembre 2011 - Maison De l`Emploi de Strasbourg

Transcription

28 novembre 2011 - Maison De l`Emploi de Strasbourg
Strasbourg-Ortenau
Les métiers des ports
de Strasbourg et Kehl
28
novembre
Newsletter N°6
Des rendez-vous mensuels
transfrontaliers
28.11.2011 Nlmk
n Le coup d’envoi d’une GPEC *
franco-allemande
Au cours de cette rencontre qui se voulait le
terrain de nouvelles collaborations transfrontalières, des dirigeants français et allemands
ont pu s’interroger sur les perspectives et les
évolutions des métiers des Ports et découvrir
les nombreux enjeux économiques et sociaux
liés à ces activités sur le bassin StrasbourgOrtenau. Cette date marquait aussi le coup
d’envoi du programme transfrontalier de Gestion
Prévisionnelle des Emplois et des Compétences
(GPEC) des Ports de Strasbourg et de Kehl que
proposent de mener en 2012, la Maison de
l’emploi de Strasbourg, la CCI de Strasbourg
et du Bas-Rhin et l’Agentur für Arbeit. Ils ont
pu en illustrer concrètement tous les enjeux, au
travers des nombreux témoignages entendus
au cours de cette soirée.
n NLMK, quand un groupe mondial
conforte son implantation au Port
de Strasbourg
Antonio D’Autilia, Directeur Général de
NLMK Strasbourg, qui accueillait au sein de
ses locaux ce 6e Afterwork, a présenté l’histoire
de cette entreprise industrielle, implantée
depuis 120 ans au Port de Strasbourg. Il a
expliqué toutes les motivations stratégiques de
cette implantation : « Le site strasbourgeois, qui
a rejoint en 2011 ce leader mondial de l’acier,
avait tous les atouts pour répondre au modèle
d’approvisionnement intégré de notre groupe.
Notre situation au cœur de l’Europe nous
permet de réceptionner les matières premières
en provenance des mines de Russie et d’expédier nos produits finis dans les pays européens
voisins qui sont nos principaux clients (industrie, automobile, bâtiment). Idéalement situé,
le Port de Strasbourg dispose d’une logistique
multimodale très complète, par route, par voie
ferrée et par une des plus grandes voies navigables d’Europe. C’est pourquoi notre usine a
bénéficié de 12 millions d’euros d’investissements au cours des 5 dernières années pour
augmenter sa capacité de production annuelle
d’acier galvanisé et d’acier prélaqués. »
Dans cette entreprise de 200 salariés, reconnue
pour sa politique du management des performances, l’humain occupe une place de choix.
Amélioration continue de la qualité, de la sécurité et des conditions de travail, engagements
environnementaux (100% des déchets traités
ou recyclés, zéro rejet liquide dans le Rhin),
importance du travail d’équipe, signature de
la charte de la Diversité, politique d’embauche
et de formation des jeunes… illustrent une
politique des ressources humaines et du
management qui repose sur de solides valeurs
et des investissements conséquents (plus
de 4% de sa masse salariale est investie
dans la formation).
* GPEC : Gestion Prévisionnelle des Emplois et des
Compétences
Les Afterworks sont organisés chaque mois le temps d’un apéritif, autour de
diverses thématiques d’emploi et de formation, pour un public de dirigeants
et de responsables de ressources humaines français et allemands.
Le 28 novembre, ce 6e rendez-vous économique, organisé par la Maison
de l’emploi et de la Formation de Strasbourg, la Chambre de Commerce et
d’Industrie de Strasbourg et du Bas-Rhin et l’Agentur für Arbeit d’Offenbourg
s’est déroulé à l’usine NMLK, implantée au Port de Strasbourg et spécialisée
dans le laminage et le laquage d’aciers galvanisés. Elle a rassemblé près d’une
centaine d’invités issus des entreprises des Ports de Strasbourg et de Kehl qui
innovent et recrutent dans l’industrie, le transport et la logistique, le traitement
des déchets, les énergies, l’agro-alimentaire et bien d’autres domaines encore.
La soirée s’est poursuivie avec la visite de la ligne de laquage des bobines d’acier galvanisé, par petits groupes
guidés par le personnel de l’usine.
n « Un territoire qui aime son industrie ! »
Les Ports de Strasbourg et de Kehl occupent une position à part entière dans le paysage des
plateformes logistiques. D’abord parce que ces infrastructures sont à cheval sur la frontière, en
zone urbaine, et aussi parce que rares sont les habitants qui mesurent l’importance de cette
structure qui constitue le 2e Port intérieur français et le 3e Port rhénan.
Catherine Trautmann,
Présidente du Port Autonome
de Strasbourg et Vice-présidente
de la Cus
« Si les Ports de Kehl et Strasbourg ont fait le choix
de la coopération, c’est parce qu’ensemble
ils forment le 3e Port rhénan. C’est aussi parce que
ce sont deux villes qui ont fait le choix d’aimer
leur industrie, de vivre avec leurs entreprises
industrielles. Ce n’est pas toujours facile, c’est
parfois critiqué par les habitants, parfois contesté,
mais il ne faut pas oublier que la richesse de nos
villes vient aussi de nos entreprises industrielles. »
David Trouchaud, Sous-Préfet de Strasbourg et administrateur de la Maison
de l’emploi, a qualifié le Port de véritable plaque tournante de l’industrie et de
l’économie locale. Il avait déjà exprimé fin 2010 le souhait que les Rendez-vous du
Port ne soient pas un événement sans lendemain. Ils se sont poursuivis par REVE
(Rapprochement entre les Entreprises et leurs Voisins pour l’Emploi), un dispositif
expérimental toujours en développement, qui a permis à ce jour aux entreprises du
Port de relayer, par l’intermédiaire de Pôle emploi, de la Mission locale et des associations de quartier du Neuhof et du Port du Rhin, 67 offres d’emploi ayant abouti au
recrutement de 58 personnes, dont 9 issues des Zones Urbaines Sensibles.
n Inventons la coopération transfrontalière
n Doper l’attractivité des Ports pour créer des emplois
Didier Dieudonné,
DG du Port autonome de Strasbourg
Jürgen Preiss,
Responsable administratif
du Port de Kehl
« Le Port de Strasbourg est face à de nombreux
défis : environnementaux du fait de sa proximité
avec la ville, économiques et sociaux par sa
capacité à proposer des emplois, notamment aux
populations des quartiers proches, qui connaissent
un fort taux de chômage. L’un des enjeux de cette
GPEC, c’est d’augmenter les performances
du Port et l’attractivité du territoire. »
Jürgen Preiss, a décrit la grande diversité
des entreprises industrielles, artisanales et
de transport du Port de Kehl. Ses besoins en
compétences dessinent une palette très large
allant des métiers techniques de la mécanique et
de métallurgie, des menuisiers, des électriciens…
aux métiers de la logistique et aux ingénieurs
très qualifiés des plus grandes entreprises.
n Le GUP, des entreprises qui se mobilisent pour les quartiers
Régine Aloird, Présidente du Groupement des Usagers du Port de Strasbourg qui fédère
85 entreprises, a rappelé ses objectifs de développement et de pérennisation des emplois,
notamment grâce à des partenariats tels que REVE (Rapprochement entre les Entreprises
et leurs Voisins pour l’Emploi) avec les quartiers du Port du Rhin et du Neuhof.
n Rubis Terminal et le casse-tête des délais de formation
Directrice de Rubis Terminal Alsace, une société de stockage et de distribution d’hydrocarbures
et de produits chimiques installée aux Ports à Pétroles qui emploie 250 personnes, Régine Aloird
a pointé les conséquences directes de la diminution du nombre de raffineries en Europe, sur
l’évolution de ses besoins en compétences.
David Trouchaud,
Sous-Préfet de Strasbourg
et administrateur de la Maison de l’emploi
« Cette nouvelle action de GPEC participe à la fois à l’anticipation des
besoins en recrutements et à une meilleure planification de nos
programmes de formation pour ne plus agir au coup par coup, mais en
mutualisant nos besoins des deux côtés du Rhin. Elle illustre et renforce
notre volonté de nous ouvrir à l’Allemagne pour que nos ressources
humaines profitent de nouveaux partenariats. »
n Ici, l’industrie structure l’économie
Jean-Luc Heimburger, Président de la CCI 67, partenaire du Port de Strasbourg et de
cette future GPEC, a insisté sur les spécificités de cette démarche franco-allemande issue d’un
partenariat public/privé. Il a rappelé ses enjeux : « Il s’agit de préserver sur place les compétences dont la logistique et l’industrie auront besoin demain, car l’industrie est structurante pour
le territoire et elle doit continuer à trouver ici un tissu économique attractif ! »
Régine Aloird,
Directrice de Rubis Terminal Alsace
« Aujourd’hui, les mélanges d’hydrocarbures
se font dans nos dépôts et cela implique le respect
de règles de sécurité, de normes, de règles
douanières et une ingénierie qui requièrent des temps
de formations très longs. Il faut 10 ans pour
former un bon chef de dépôt dans notre secteur !
Cette évolution nous impose des décisions en matière
de gestion des ressources humaines
(évolution interne, recrutements externes).
Nous espérons que cette GPEC
va nous aider à prendre les bonnes ! »
n BSW peine à faire traverser le Rhin aux ingénieurs français
Bernd Wiegel, est Responsable du centre de formation de la Badische Stahl Werke,
aciérie badoise qui compte parmi les spécialistes mondiaux de la barre et du fil d’acier. Le groupe
BSW, installé dans le Port de Kehl, regroupe une douzaine d’entreprises du secteur, soit environ 800
salariés, et il forme chaque année 170 apprentis dans le secteur de la mécanique et de la
métallurgie, pour le compte de ses entreprises et pour des besoins externes. « Nous parvenons
à former des jeunes à un métier en 2 ans, y compris ceux qui sont en échec scolaire. Même
si cela nous permet d’anticiper certaines pénuries de main d’oeuvre qualifiée, nous peinons toujours à attirer les compétences, notamment françaises. Pourtant nous avons besoin d’ingénieurs
en nombre ! »
n Chez Wincanton Mondia, des chauffeurs plus éco-responsables
Marie-Christine Weiss, DRH de Wincanton Mondia, entreprise de transport et de
logistique, qui emploie 200 conducteurs poids lourds, 80 caristes et 50 préparateurs de commandes, a expliqué comment l’entreprise a tiré parti de son engagement dans la charte « Objectif
CO2 : les transporteurs s’engagent » pour motiver ses chauffeurs à changer leurs habitudes de
conduite et à se former aux évolutions de leurs métiers.
Marie-Christine Weiss,
DRH de Wincanton Mondia
« Nos chauffeurs ne sont plus de simples chauffeurs !
Ils sont responsables des marchandises qu’ils transportent, ils sont aussi nos premiers commerciaux et ils
ont aussi des obligations environnementales. Nous les
avons formés en interne à l’éco-conduite, aux bonnes
pratiques et à l’usage de boîtes robotisées. Cela nous a
permis de réduire notre consommation de carburants
de 4 millions de litres par an ! »
n Un centre formation intégré à Soprema
Soprema, leader mondial de l’étanchéité, qui compte 4 300 salariés dans le monde dont près
de la moitié en France, rencontrait depuis des années des difficultés à recruter des étancheurs,
un métier clé de son activité.
n Ils ont donné une chance à chacun
Marie-Christine Weiss a également exposé comment certaines pratiques de recrutement
peuvent permettre d’anticiper les besoins en compétences pour des métiers en tension. « Nous
recrutons depuis 5 ans des préparateurs/caristes en contrats de professionnalisation, grâce à
la méthode de recrutement par simulation (MRS) de Pôle emploi. La formation débouche sur un
titre professionnel et l’intégration en entreprise s’accompagne de tutorat. Le bilan est très positif,
puisque nous embauchons 50% d’entre eux en CDI.»
Une démarche similaire a été menée chez NLMK afin de pallier les difficultés de recrutement
d’opérateurs de production sur les lignes de galvanisation et de laquage. Pour Florent Ligi, DRH,
l’expérience doit se poursuivre : « Les 6 candidats recrutés par la méthode MRS ont été embauchés en CDI après une formation qualifiante de 9 mois en alternance et l’accompagnement d’un
tuteur dans l’entreprise. Ils ont des profils très diversifiés, certains n’avaient jamais travaillé.
Mais ils ont parfaitement intégré la culture de l’entreprise et sont très motivés parce qu’on leur a
donné une chance. Grâce au financement à 90 % par l’Adefim 67, cette formation n’a coûté que
4 000 euros à l’entreprise. »
Jean-Marie Romilly, directeur du Centre de Formation Soprema, a présenté une solution
sur mesure inédite pour l’entreprise et pour l’ensemble de la profession. « En partenariat avec le
CFA Le Corbusier, nous proposons une formation au CAP Etancheur du Bâtiment et des travaux
Publics ouverte à tous les jeunes et à toutes les entreprises. Et, grâce à notre centre de formation
agréé à Strasbourg, nous proposons aussi des stages pratiques, des formations à la sécurité
sur les chantiers ou à la conduite d’engins. De plus en plus d’entreprises demandent à y former
leurs salariés sur mesure. » Depuis 2006, avec le concours de financements de la Région Alsace,
Soprema forme aussi des demandeurs d’emploi de longue durée n’ayant jamais travaillé dans le
bâtiment pour devenir étancheur en 6 mois, puis décrocher un emploi. D’abord conjoncturelle,
cette formation est devenue qualifiante, inscrite au répertoire national des métiers.
n 700 formations sur mesure à l’Université
Jean-Marc Jeltsch, Vice-Président de l’Université de Strasbourg, en charge des
Partenariats avec les Entreprises, a réaffirmé de façon très pragmatique le rôle de l’Institution pour former les personnes de niveaux 4 et 5 et les formateurs eux-mêmes. Il a rappelé
qu’il existe au sein de l’Université un service de formation continue, qui propose plus de
700 formations créées à la demande.
n Klumpp et Muller cultive l’art d’anticiper
Winfried Reimer, Responsable de la succursale Klumpp et Muller, une entreprise de
transport qui emploie 150 salariés au Port de Kehl et à Worms, est venu témoigner des grandes
difficultés qui attendent les employeurs allemands pour recruter des chauffeurs professionnels.
« Chaque année 30 000 chauffeurs partent en retraite, alors que seulement 2 500 entrent en
formation. Autre difficulté : la formation de conducteurs qualifiés dure 3 ans. Pour anticiper ses
besoins futurs, notre entreprise forme chaque année 22 apprentis, dans 8 métiers différents ! »
…Les entreprises françaises
et allemandes des Ports
travaillaient ensemble dans
des groupes de travail
thématiques, pour définir
des stratégies communes
de GPEC ?
…Cette GPEC
permettait d’anticiper
les pénuries de qualification
par des programmes
de formation conjoints ?
…Les salariés français et
allemands mesuraient mieux
l’intérêt de parler la langue
de leur voisin, afin d’élargir
leurs possibilités d’emploi
et de formation ?
…On travaillait à une logistique
multi-modale, moins routière,
et on préparait ensemble
ces nouveaux besoins
en compétences ?
Et si demain,
autour de
cette GPEC…
Jean-Marc Jeltsch,
Vice Président de l’Université de Strasbourg
« Il faut écouter les entreprises pour mieux
connaître leurs besoins en licences professionnelles,
pour renforcer l’alternance, il faut aussi savoir
fermer des filières qui n’offrent
plus de débouchés. »
…On renforçait les initiatives
locales telles que REVE, ou si
on développait des partenariats
transfrontaliers pour proposer
aux demandeurs d’emploi
des quartiers défavorisés
des formations à des emplois
qualifiés et de proximité ?
…On développait
une micro-mobilité
des salariés
à l’échelle
de notre bassin
d’emploi ?
…On profitait de la
Conférence des Universités
du Rhin Supérieur pour mieux
développer les coopérations
internationales
en termes de formation ?
Pourquoi une GPEC des Ports de Strasbourg et de Kehl ?
Pour clore la soirée, Leslie Moog, RRH de Soprema, a dressé une synthèse des enjeux et des pratiques pouvant particulièrement
motiver une démarche de GPEC territoriale des Ports de Strasbourg et de Kehl.
Les enjeux de la GPEC :
• Répondre « à temps » aux besoins en compétences des entreprises qui évoluent avec leur environnement économique,
social, national et international.
• Adapter les salariés et les demandeurs d’emploi à ces besoins, en tenant compte des délais de formation.
Les leviers de la GPEC :
• Tirer parti des pratiques développées par les entreprises et les territoires pour mener à bien leurs recrutements actuels
(développement de l’attractivité de certains métiers, développement des compétences des salariés, recrutements par simulation,
tutorat, compagnonnage, actions en faveur du travail des femmes, immigration professionnelle…)
• S’inspirer des solutions utilisées actuellement par les entreprises, les acteurs et les financeurs de la formation
professionnelle pour former des candidats à leurs besoins en compétences (formations sur le tas, formations sur mesure,
sous-traitance de formations à des organismes spécialisés, formations par alternance, partenariats privé/public, mutualisation
de solutions franco-allemandes…)
Catherine Trautmann : « Nous allons travailler ensemble pour que les entreprises
puissent s’engager dans la démarche de GPEC et nous sommes convaincus que
l’exemple des entreprises qui s’engageront incitera les autres à s’y associer…
En cette période de crise, nous travaillons beaucoup au maintien des entreprises
dans les Ports, mais nous aimerions aussi accueillir de nouvelles activités !
Cette démarche innovante sur le plan social peut aussi être attractive
par la qualité de nos salariés ! »
nVers un modèle européen de GPEC ?
Catherine Trautmann, Présidente du Port Autonome de
Strasbourg et Vice-présidente de la Cus a présenté avec
beaucoup de conviction cette démarche de GPEC transfrontalière
dont elle espère faire un modèle européen : « J’ai déjà des collègues
au Parlement qui s’intéressent à la démarche et qui se disent :
si vous arrivez à travailler ensemble, Strasbourg et l’Ortenau, si
vous arrivez à mettre les compétences et l’emploi au cœur du
développement des entreprises, alors ce modèle peut servir à
d’autres régions européennes ! »
nUne coopération qui profitera à tous
Peter Saumer, Responsable d’Agence de l’Agentur für
Arbeit de Kehl, s’est dit impatient de voir cette étude de GPEC
commencer avec les entreprises des Ports de Strasbourg et de Kehl.
« Le Rhin nous sépare, mais quand je vois, ce soir, autant
de participants, je comprends surtout qu’il nous oblige à coopérer !
J’encourage tous les acteurs économiques français et allemands
concernés à participer, car les résultats seront profitables à leurs
entreprises, aux salariés et aux demandeurs d’emploi des deux côtés
du Rhin ! »
Ports XXL, enjeux majeurs
• Le Port Autonome de Strasbourg (PAS) compte 320 entreprises et 13 000 emplois, c’est la première zone d’activité industrielle
d’Alsace et sa plus grande plateforme logistique.
• Le Port de Kehl compte 130 établissements et 4 300 emplois.
• Le Port de Strasbourg a enregistré 7,6 millions de tonnes de trafic fluvial en 2011 (2,4 tonnes entrantes et 5,2 tonnes sortantes)
et une augmentation annuelle de 6,5 % du trafic par containers.
• Les deux ports comptent de nombreuses entreprises dont l’activité est liée aux installations portuaires et issues de secteurs
très variés : industries, services, logistique, tourisme avec les 11 navettes fluviales qui transportent chaque année près de
800 000 touristes, ainsi que des entreprises artisanales côté allemand.
• Ces ports jouent un rôle environnemental majeur par la promotion du transport fluvial, respectueux de l’environnement, et à
travers une zone de valorisation des déchets urbains.
n Pour aller plus loin
 Le rapport annuel d’activité du PAS et le projet d’entreprise Port 2020 à télécharger sur www.strasbourg.port.fr
 Les Cahiers d’espérance qui ont dressé en 2010 un état des lieux des attentes et des besoins des entreprises vis-à-vis du
Port à télécharger sur www.alsaeco.com
 Pour en savoir plus sur les entreprises et le Port de Kehl : www.hafen-kehl.de/
On vous contactera au cours de l’année 2012 pour solliciter votre participation à cette GPEC. Pour anticiper cette démarche,
n’hésitez pas à appeler dès maintenant :
Sylvie Vigneron, chargée de ce projet, à la Maison de l’emploi et de la formation de Strasbourg au 03 88 45 96 24 ou
par mail : [email protected]

n A noter !
ERTE
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E E ON
OMIE V
9 février 2012 : Energies renouvelables
24 mai 2012 : Traitement des déchets/air/eau
16 octobre 2012 : Efficacité énergétique dans la construction
4 décembre 2012 : Mobilités et transports éco-responsables
CYCL
En septembre : GPEC congrès et rencontres économiques
En novembre : GPEC Economie Sociale et Solidaire
Programme et inscription en ligne sur www.maisonemploi-strasbourg.org ou www.arbeitsagentur.de
Denis ALBISSER Pôle emploi Schiltigheim
Régine ALOIRD Rubis terminal
Pascal APPREDERISSE Direccte
Pascal ARTH NLMK Strasbourg
Rémy BANUYLS CUS
Laurent BARLIER Colas Est
Katia BECK Pole Formation CCI
Axelle BENAMRAN CCI LE POINT ECO
Bertrand BENHESSA Fidec SA
Pascale BERNDT INFA
Agathe BINNERT Maison de l’emploi
David BRUNNER Thomsel
Hélène CAVELLIER Conseil Général 67
Marie-André CHAPPAZ Afpa
Anne CHEVANNE Conseil Général 67
Didier CLEMENT CARGILL MALT Strasbourg
Antonio d’AUTILIA NLMK Strasbourg
Tania DESFOSSEZ CCI Strasbourg
Pascale DIEBOLT Mission locale pour l’emploi
Didier DIEUDONNE Port autonome de Strasbourg
Aurore DUBOIS-WENNER Maison de l’emploi
Pierre ECKMANN NLMK Strasbourg
Didier FREUND
Marie-Stella FREYERMUTH CUS
Thierry GOETSCHY PAS
Philippe GROSLIER Photographe
Mireille HAHNSCHUTZ CCI Strasbourg
Anne HEBERLE AFGES
Pierre HECKMANN NLMK Strasbourg
Jean-Luc HEIMBURGER CCI Strasbourg
Christian HERTER Pôle emploi
Vincent HORVAT Maison de l’emploi
Christian HURTHER NLMK Strasbourg
Thierry JACOB NLMK Strasbourg
Cécile JAHAN Région Alsace
Catherine JAMIN Région Alsace
Jean-Marc JELTSCH Université de Strasbourg
Geneviève JOUFFRIEAU
Yves JUNG Délégué du Préfet/Port du Rhin
Guillaume KIEFFER Maison de l’emploi
Christian KIEFFER NLMK Strasbourg
Jean-Luc KIENTZ Pôle emploi
Gilbert KISTNER
SCHENKER S.A
Sylviane KLEIMBERG CCI Strasbourg
Sonia KLEISS CCI Strasbourg
Valérie KOCHER ACST
Colette KOENIG Adeus
Bertrand LACHAUD NLMK Strasbourg
Isabelle LAVILLE Pôle emploi
Franck LIEBENGUTH Association au-delà des Ponts
Florent LIGI NLMK Strasbourg
Antonio LOPES NLMK Strasbourg
Florence MAIER Direction Pôle emploi Schiltigheim
Marina MAILLERET Interprète
Corinne MAIX Rédactrice
M.MARX Journaliste
Christiane METZGER The propeller club
Tiphanie MEYER Colas Est
Leslie MOOG Soprema
Jean-Luc MULLER NLMK Strasbourg
Véronique OLAGNE Développement Strasbourg sud
Luc OLAGNE
Patrick ROGER
RMT – CSC du Neuhof
Jean-Marie ROMILLY Soprema
Janine RUF Adeus
Michaël SCHOULLER NLMK Strasbourg
Brigitte SIMON NLMK Strasbourg
André STEINHART SEGEC
Lydia TAWREDU
La Passerelle de l’export
Bettina TOUSSAINT Mission locale pour l’emploi
Catherine TRAUTMANN Port autonome de Strasbourg
David TROUCHOT Sous-Préfet
Stanislas TURCAT Colas Est
Gwenaël VALLET Pôle emploi
Sylvie VIGNERON Maison de l’emploi
Claude VIX NLMK Strasbourg
Jacques WAHL NLMK Strasbourg
Marie-Christine WEISS Wincanton Mondia
Philippe WINTER L’offre d’emploi
Heike BLUST Agentur für Arbeit
Heike HETZEL Hetzel Transporte GmbH
Jürgen HETZEL Hetzel Transporte GmbH
Frank HONAUER Zg Raiffeisen eG
Ingrid ISSENMANN Bürstner
Jürgen LOREY Mittelbadische Presse
Carolin LUTZ Agentur für Arbeit
Norbert MATTUSCH Agentur für Arbeit
Hans METZDORF
Bürstner
Harmut MÖLLER IHK Südlicher Oberrhein
Markus NEUMAIER Neumaier-Brunnen
Richard NÜCKLES Agentur für Arbeit
Jürgen PREIß Hafenverwaltung Kehl
Reinhardt RECK Mittelbadische Presse
Winfried REIMER Klumpp-Müller
Iris ROTHETagesblatt Offenburg
Peter SAUMER Agentur für Arbeit
Julia SCHOPPE YTES
Jens SYDOW Agentur für Arbeit
Bernd WIEGELE Bag bsw Anlagebau und Ausbildung GmbH
Rocchi & Cie - Synthèse Corinne Maix -Crédits photos : P.GROSLIER.
Participants AFTERWORK 28 novembre 2011