annexe 8 - Installations - biogaz Rhône
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annexe 8 - Installations - biogaz Rhône
ENTREPRISE : ERigène Système voie sèche Sur fumier Par chargement PRESENTATION La société existe depuis 2009, elle est notamment accompagnée par l’institut polytechnique « La Salle-Beauvais » et l’Université de Technologie Compiègne au niveau des process de la méthanisation. La solution ERibox est un système en voie solide (sèche) discontinu. Il est modulaire, mobile et évolutif. Il suit l’évolution de l’exploitation ou du projet. ATTENTION : cette entreprise répond à un appel d’offre qui cible une solution simplifiée à 10 kWé pour 500 à 600 t/an avec 2 à 3 digesteurs. http://erigene.com/ DES REALISATIONS Une première réalisation avec 6 digesteurs commence à produire en Seine-Maritime cf. comptesrendus des visites. Des projets en France et à l’étranger. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Cette solution couvre un large spectre en micro-méthanisation (10 kW à 100 kW). Les projets peuvent être à la ferme, individuels ou collectifs, ou encore « micro-territoriaux » (ex : une maison de retraite, piscine..), tout en respectant une traçabilité individualisée (chacun apporte son ou ses digesteurs, comptage en sortie, coordination nécessaire). À l’échelle d’une exploitation il est nécessaire d’avoir au minimum 1500 t de matières (fumiers + compléments) pour un projet de 25 kWé. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE ERIBOX ERIBOX mini 10 kWé 20 kWé 25 kWé 50 kWé 75 kWé 100 kWé Pilote-produit Pilote Cible : 10 000 e/kWé Cible : 7500 €/kWé Compte rendu de visite : Unité de méthanisation de l'EARL ferme équestre De Bois Guilbert (76) Le 18 juillet 2013 Le Conseil Régional Rhône Alpes a engagé une étude au sujet du potentiel de développement de la micro-méthanisation. Rhône Alpes Énergie Environnement en est le maître d'ouvrage et la Chambre d'Agriculture de l'Isère apporte sa contribution pour sa connaissance du milieu agricole. Parmi les technologies envisageables pour ce type d'installation, nous avons identifié le process Eribox proposé par la Société Erigène. Il permet la production de biogaz à partir d'effluents solides (fumiers). Son originalité porte sur des digesteurs de type containers mobiles. L'exploitation visitée est la seule à ce jour à disposer d'une unité de méthanisation de ce type. Sa mise en production est imminente. Les containers étaient pleins depuis un mois le jours de la visite. Nous avons pu échanger avec Olivier Lespinard et Jean-Marie Pierre de la Société Erigène, Thierry De Pas maître d'ouvrage (EARL De Bois Guilbert), Hubert Guerault (Chambre d'Agriculture 76 L'exploitation L'activité L'EARL ferme équestre de Bois Guilbert est constituée d'un domaine agricole et forestier de 2 40 ha avec des productions fourragères et céréalières. Un ensemble de bâtiments remarquables. L'activité principale est équestre (depuis quarante ans) avec plus de 200 poneys et une capacité d'accueil de 90 personnes (Bienvenue à la Ferme). Un centrale photovoltaïque a été installé en 2011. La production de biogaz est envisagée depuis près de 10 ans, des contacts avec la Chambre d'Agriculture de Seine Maritime ainsi que des contacts avec le GAEC de Bois Joli ont permis d'affiner le projet, lequel s'est concrétisé depuis 2 ans en partenariat avec Erigène. L'objectif était de méthaniser des effluents solides en limitant les manutentions contraignantes, la valorisation de la chaleur étant envisagée sur le site même. Le gisement de matières organiques Sur le site, la production de fumier des poneys est d'environ 600 tonnes par an. À cela s'ajoutent 120 tonnes de tontes (environ 5 T par semaine) par une convention avec le SMEDAR (syndicat mixte local). Le potentiel de retraitement des déchets est important mais les effluents agricoles doivent rester majoritaires pour bénéficier de la prime effluents d'élevage sur le tarif d'achat d'électricité. Il existe un conseil scientifique au SMEDAR particulièrement intéressé par l'initiative de M. De Pas. Description de l'installation Les digesteurs sont constitués d'une série de containers (actuellement au nombre de 6 et 11 à moyen terme). Chaque container mesure 7m x 3m =30 m3 chacun. Chaque digesteur dispose d'une circulation pour le percolas (soutirage par le bas et “arrosage” par de dessus) ainsi qu'une circulation d'eau chaude pour maintenir la température à 37°C (type plancher chauffant). Pour cette installation la production de biogaz estimée se situe entre 15 et 20 m 3/heure en pointe. Deux containers (bleus) ou modules de commande renferment les équipements techniques avec les pompes, les automates; l'un pour le moteur co-génération (35 kWe susceptible d'être ”poussé” à 50 kWe) avec 1/2 Avec le soutien de la échangeur à plaques et l'armoire technique, le second pour la chaudière de secours à combustion directe (évitant l'installation d'une torchère), la pompe, les sondes pour le percolas et la possibilité de faire des prélèvements spécifiques par container. Un gazomètre (Tri-couche) posé au sol sert de stockage du biogaz avec une capacité de 8 heures. La forme en dôme est conservée par une soufflerie. Epuration du soufre présent dans le biogaz par insufflation d'air. Les équipements annexes sont constitués d'un poly-benne pour la manipulation des containers et d'un manitout pour leur remplissage. Les aménagements : un bassin de rétention a dû être réalisé pour recevoir des jus s'ils venaient à s'écouler accidentellement Une déclaration de travaux est nécessaire. Aucune infrastructure n'a été créée si ce n'est le terrassement et une dalle pour accueillir les containers. La valorisation de l'énergie La chaleur sera valorisée à la ferme dans les différents bâtiments jusqu'alors chauffés au fioul (200 m linéaire de réseau avec de l'eau à 85°C) ainsi que pour sécher le fourrage. Pour ce dernier usage, le dispositif est constitué d'un aérotherme et d'un échangeur de chaleur pour chauffer l'air qui sera insufflé au sol dans le bâtiment voisin sous les balles rondes. D'après les calculs, l'efficacité énergétique devrait atteindre 65%. 30 % de la chaleur étant auto-consommée par le process. Les investissements (ordres de grandeur) Les équipements de production de biogaz 450 000 € Réseau de chaleur (200m linéaire) 100 000 € Plate-forme rétention) (terrassement, dalle Poly-benne et manitou (multi usages) et bassin de 50 000 € 50 000 € Le fonctionnement À raison de 11 ou 12 containers, l'objectif est de grouper le renouvellement des matières à méthaniser pour 2 à 3 containers le même jour (temps de séjour d'un mois).Cela représenterait 1/2 journée de travail par semaine. Pour vider un container, après égouttage par prélèvement du percolas, le caisson est acheminé avec la polybenne jusqu'au champ. Après avoir retiré le couvercle, la benne bascule et le digestat se "démoule" en gardant une forme comme le ferait un compost. Le volume a diminué environ d'1/3. Le remplissage des bennes a été fait avec 1/3 de remplissage en fumier puis une couche finale de tontes. Des essais pourront être fais ultérieurement pour vérifier si un mélange des deux est plus méthanogène. Les opérations de surveillance sont entièrement automatisées avec une interface internet permettant au maître d'ouvrage ou au prestataire maintenance de prendre la main à distance sur les équipements. Il est possible d'individualiser la circulation des percolas pour chaque container ou au contraire de corriger un container posant problème avec des percolas mutualisés pour ramener à une situation satisfaisante. La durée de vie des containers est évaluée à 20 ans. Erigène a choisi de l'acier facilitant les interventions sur les attaques de rouille. Une collaboration a été engagée avec les chantiers navals de Saint Nazaire pour améliorer la lutte contre la corrosion. Complément d'information La Société ERIGEN a répondu à un appel à projet lancé par le ministre de l'Agriculture Wallon pour équiper 30 à 40 fermes en micro méthanisation (<10 kWe de puissance installée). 6 fournisseurs ont été identifiés pour des process liquides ou solides. Commentaires : (Sous condition du bon fonctionnement de l'installation et des équipements associés) Ce dispositif est particulièrement adapté : • Pour tester des nouveaux produits entrants . Par le fait que l'on peut individualiser chaque container (de taille modeste) et connaître ses performances , un site raccorder peut être utilisé pour faire des tests. • Pour une installation collectives et néanmoins légère en terme d'infrastructure. La traçabilité parfaite permet à chaque « apporteur » de récupérer le digestat des produits que lui a apportés et d'être rémunéré en fonction du 2/2 méthane produit. Avec le soutien de la • Pour situer l'unité de méthanisation à proximité des besoins de chaleur en facilitant le transport des matières premières et en limitant les nuisances. Le prix des équipements : cette question est cruciale pour le développement de cette technologie. Actuellement un container coûte environ 20 000 €. Le développement à l'échelle industrielle devrait permettre d'abaisser considérablement ce coût. En phase de lancement les maîtres d'ouvrages doivent nécessairement faire bénéficier de confortables subventions pour espérer un niveau d'investissement acceptable avec des petites puissances. MICRO DIGESTEURS VALORISATION DES FUMIERS ENERGIE RENOUVELABLE ELEVEURS ENJEUX Le traitement des fumiers par méthanisation produit du biogaz et permet de réduire les pertes d’azote. Le biogaz est utilisable pour le chauffage et la production d’eau chaude, la production d’électricité ou comme carburant. 1 t de fumier produit 40 l équivalent de fuel SOLUTION BIOECO propose une technologie brevetée de micro-digesteurs simples et robustes permettant de produire du biogaz. Pa La technologie est basée sur le principe de méthanisation en discontinue. La gestion est simple et ne demande pas de suivi journalier. SECURITE SIMPLICITE RENTABILITE T Les digesteurs sont remplis et fermentent 30 jours avant d’être vidangés. L’ensemble des manipulations se fait avec le matériel existant. Le gaz est stocké dans des ballons Le gaz est utilisé dans un chauffe eau et l’eau chaude stockée dans un ballon tampon ou un groupe électrogène ou comprimé comme carburant. Digesteurs 3x20 m3 pour 300 t de fumier Nos micro digesteurs sont pré fabriqués par des ateliers dans le Nord et le Loir et Cher. Ils sont en béton armé vibré garantissant une longévité sans précédent. Installation rapide. MADE IN FRANCE POSER… RACCORDER L’ensemble de l’installation est livrée pré fabriquée prête à raccorder : digesteurs, ballons de stockage, énergie box (avec équipements à la demande) RENTABILITE Retour sur investissement <5 ans La compacité et la simplicité de l’installation permet une rentabilité élevée. Votre conseiller : www.bio-e-co.fr MICRO DIGESTEURS TRAITEMENT DES LISIERS ENERGIE RENOUVELABLE ELEVEURS PROBLEME La gestion des lisiers est devenue un vrai « casse tête » : Nuisances pour le voisinage, pollution des nappes… Les éleveurs sont aussi confrontés à une augmentation des coûts de l’énergie. Le traitement des lisiers par méthanisation permet de : produire du biogaz utilisable pour le chauffage des animaux, la production d’eau chaude, la production d’électricité ou comme carburant, de réduire les odeurs, d’abaisser la DCO… 1 m3 de lisier porcs produit 6 l équivalent de fuel SOLUTION BIOECO propose une technologie brevetée de micro-digesteurs simple et robuste permettant de produire du Pa biogaz. Le digesteur peut être associé à un réacteur de dénitrification permettant une réduction de 50% de l’azote et être configuré pour réduire le phosphore (séparation). La gestion est simple et ne demande pas de suivi journalier. SECURITE SIMPLICITE RENTABILITE T Le lisier est pompé vers les micro digesteurs. La décomposition produit du biogaz. Le gaz est stocké dans des ballons Le gaz est utilisé dans une chaudière ou un groupe cogénération et l’eau chaude stockée dans un ballon tampon. Le biogaz peut aussi être comprimé et utilisé comme carburant. Digesteur 20 m3 pour 1500 m3 de lisier Nos micro digesteurs sont pré fabriqués par des ateliers dans le Nord et le Loir et Cher. Ils sont en béton armé vibré garantissant une longévité sans précédent. Installation rapide. MADE IN FRANCE POSER… RACCORDER L’ensemble de l’installation est livrée pré fabriquée prête à raccorder : digesteurs, ballons de stockage, énergie box (avec équipements à la demande) RENTABILITE Retour sur investissement <5 ans La compacité et la simplicité de l’installation permet une rentabilité même avec du lisier seul ! Votre conseiller : www.bio-e-co.fr MICRO DIGESTEURS ASSAINISSEMENT AUTONOME ENERGIE RENOUVELABLE PARTICULIERS PROBLEME Un ménage de 4 personnes produit annuellement 180 m3 d'eaux usées et 300 kgs de déchets de cuisine ; Les tontes de pelouse représentent 1 kg/m2 d’avril à septembre. La décomposition de ces déchets qu’ils soient mis en décharge, compostés ou traités dans une fosse septique dégage du biogaz, gaz 25 x plus nocif que le CO2 pour l’effet de serre. Chaque année une famille de 4 personnes peut produire 100 m3 de biogaz/an (équivalent de 50 kg de gaz butane) permettant de chauffer en moyenne 70 l d’eau/jour à 40° ou de cuisiner durant 1 heure. SOLUTION Digérer l’ensemble des déchets et eaux usées dans un digesteur et capter le biogaz pour l’utiliser. Pa BIOECO propose une technologie brevetée de microdigesteurs simples et robustes permettant de produire du biogaz et d’assurer l’épuration de l’eau. SECURITE SIMPLICITE RENTABILITE T Tous les déchets de cuisine et eaux usées sont évacués vers le micro digesteur installé à la place de la fosse septique. La décomposition produit du biogaz qui s’accumule sous basse pression dans une cloche sous eau. Le gaz est ensuite utilisé dans un chauffe eau ou un réchaud spécial biogaz. BAC A GRAISSES ODEURS VIDANGE Nos micro digesteurs sont pré fabriqués par des ateliers dans le Nord et le Loir et Cher. Ils sont en béton armé vibré garantissant une longévité sans précédent. Installation rapide. MADE IN FRANCE ASSAINISSEMENT AUTONOME BIOECO a développé une micro-station d’épuration de 20 m3 comprenant un digesteur et un clarificateur oxygéné. L’installation permet la mise aux normes et le recyclage des eaux INSTALLATION ET EQUIPEMENTS BIOGAZ L’installation de raccordement biogaz se fait avec des tuyaux spéciaux. BIOECO propose un coffret pré à raccorder pour simplifier l’installation et garantir la sécurité www.bio-e-co.fr Votre conseiller : MICRO DIGESTEURS TRAITEMENT DES DECHETS ENERGIE RENOUVELABLE RESTAURATION COLLECTIVE PROBLEME La restauration collective génère en moyenne 0,2 kg de déchets organique et graisses / repas soit prés de 32 t/an de déchets organiques et 2,5 t de graisses pour une cantine de 1000 repas. La nouvelle réglementation oblige les établissements à traiter ces déchets. Le traitement des déchets (organiques et graisses) sur site permet de produire du biogaz utilisable pour la production d’eau chaude. Le traitement de 32 t de déchets et des graisses permet de produire l’équivalent de 3000 l de fuel. SOLUTION Digérer l’ensemble des déchets et eaux usées dans un digesteur et capter le biogaz pour l’utiliser. Pa BIOECO propose une technologie brevetée de microdigesteurs simples et robustes permettant de produire du biogaz et d’assurer l’épuration de l’eau. La gestion est simple et ne demande pas de suivi journalier. SECURITE SIMPLICITE RENTABILITE T Tous les déchets de cuisine et eaux usées sont évacués vers le micro digesteur enterré. La décomposition produit du biogaz qui s’accumule sous basse pression dans une cloche sous eau. Le gaz est ensuite utilisé dans un chauffe eau et l’eau chaude stockée dans un ballon tampon. VIDANGE BAC A GRAISSES ODEURS Nos micro digesteurs sont pré fabriqués par des ateliers dans le Nord et le Loir et Cher. Ils sont en béton armé vibré garantissant une longévité sans précédent. Installation rapide et intégrée. MADE IN FRANCE DE L’ASSIETTE AU DIGESTEUR Les déchets peuvent être collectés et évacués vers le digesteur depuis la salle repas ou de préparation sans manutention. BIOECO propose une gamme complète de broyeurs et compacteurs pro. RENTABILITE Retour sur investissement <5 ans Economie sur la facture énergétique Economie sur la vidange des bacs à graisses Economie sur la manutention www.bio-e-co.fr Votre conseiller : ENTREPRISE : BIO4GAS Système voie liquide Sur effluent PRESENTATION Bio4gas est une junior entreprise de Lyon qui existe depuis 2011. La société mère est allemande et le procédé est autrichien. Son marché concerne des effluents agricoles sur lisier. Son système par convection permet un brassage sans brasseur ce qui confère des économies de fonctionnement et permet la rentabilité de l’installation à de plus petites échelle. DES REALISATIONS Déjà une réalisation en Rhône-Alpes en cours de fonctionnement. Plusieurs en construction. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Intéressantes sur des installations contraintes par leurs effluents liquides. L’entreprise se développe. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWé 20 kWé 25 kWé 50 kWé 75 kWé 100 kWé BERT produit 10 000 €/kWé Piloteproduit VISITE : SCEA ROBIN Système voie liquide Sur lisier Par thermosiphon PRESENTATION Installation qui apporte toute satisfaction pour l’instant à son propriétaire. C’est l’entreprise Bio4gas qui a installé le système : 42kWé sur la base des lisiers de la porcherie. La chaleur est valorisée en chauffage en substitution du fioul. COÛTS D’INVESTISSEMENT Comparables aux autres produits. La rentabilité se fait sur des coûts de fonctionnement réduits / système classique dû notamment à l’absence de brassage dans le digesteur. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Forte en Rhône-Alpes sur des systèmes lisiers avec possibilité de valorisation de chaleur. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWhé 20 kWhé 25 kWhé 50 kWhé 75 kWhé 100 kWhé Réalisation VISITE : GAEC du bois JOLY Système voie sèche Sur fumier Par chargement PRESENTATION Une installation qui a fait figure de pionnière et dont les performances ont été suivies et sont correctes. Denis BROSSET et Jean-Louis VRIGNAUD sont associés au sein du GAEC du Bois Joly à La Verrie, en Vendée. Le GAEC exploite une surface totale de 68 ha, dont 61 ha sont en prairies. Pour les productions animales, les associés se partagent les ateliers : l’élevage cunicole avec 500 mères lapines, soit près de 24 000 lapins par an ; l’élevage bovin d’une cinquante de mères charolaises et de leur suite (92 UGB). Les 1 400 tonnes annuelles de substrats proviennent de l’élevage cunicole, de l’élevage allaitant, 400 t de fumier, de la ferme voisine, ainsi que des déchets. L’unité de cogénération de 30 kWé a permis notamment pendant la tempête d’alimenter l’exploitation (les congélateurs…) alors que la zone était dépourvue d’électricité. L’alimentation du digesteur et sa conduite nécessite un savoir-faire : maturation des intrants par un compostage, durée de la digestion. Ce système semble toutefois apporter une certaine souplesse dans la gestion notamment en cas de pénurie d’intrants pendant l’été. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Denis BROSSET, le propriétaire de l’installation, est associé à la société Biocité incubée à l’ISARA de Lyon. L’objectif est de faire une offre aux agriculteurs avec un peu plus d’automatisation dans une optique d’indépendance énergétique de l’exploitation. L’exploitation est le support d’un projet de recherche et développement sur du BioGNV utilisé par les véhicules de la ferme. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWhé 20 kWhé 25 kWhé 50 kWhé 75 kWhé 100 kWhé pilote Mettre photo Bilan de fonctionnement de l’unité de méthanisation agricole discontinue en voie sèche du GAEC du Bois Joly www.apesa.fr Pouech P – APESA Guillet M, Banville S – BIOMASSE NORMANDIE Brosset D – GAEC du Bois Joly Guillaume B, Thual J - ADEME Au niveau national GAEC du Bois Joly (85) Première installation de ce type : discontinue « voie sèche » Méconnaissance du fonctionnement et des performances (matière, énergie, économie…) Analyse de la reproductibilité Volonté de mettre en place des suivis de fonctionnement d’installations (instrumentation et méthode) Mise aux normes l’exploitation Volonté de réduire sa dépendance énergétique vis-à-vis de l’extérieur Mettre en place un système respectueux de l’environnement Diversifier les revenus de l’exploitation Obtenir des performances correctes Mise en place d’un suivi complet de fonctionnement de l’installation sur 2 ans , 2008-2010 www.apesa.fr Contexte & objectifs L’exploitation agricole Exploitant Denis Brosset depuis 1996 68 ha de SAU - fourrages Production de bovin viande – 150 têtes Elevage de lapin hors-sol Unité méthanisation en 2007 concepteur ARIA énergies www.apesa.fr Local technique et stockage jus Vue des digesteurs L’installation de méthanisation Stockage biogaz Digesteur Collecte biogaz 4 réacteurs couloirs de 185m3 de volume utile, soit 740m3 module de cogénération de30kWe www.apesa.fr Recirculation jus Alimentation des digesteurs Stockage des matières : 12 jours en moyenne Chargement tous les 18 jours 4 à 5 chargements/digesteur/an 94 t MB / chargement 55 t à 30% de MS / chargement soit 1 785 t MB/an 40 m3 d’effluent / chargement Tx moyen en MSi : 21% www.apesa.fr Vidange et chargement au télescopique Gisement de matières premières Des effluents agricoles majoritaires 57 % des substrats Fumier divers (Puy Déchets de céréales 2% du Fou) 4% Fumier volailles (Extérieur) 4% Fumiers lapins (GAEC Bois Joly) 6% Digestat 6% Tontes 3% Fumier bovins allaitants 36% Fumiers bovins laitiers 7% Part des déchets extérieurs Une dépendance vis-à-vis de l’extérieur Fumier volailles Fumier divers (Extérieur) (Puy du Fou) 5% 5% Déchets de Tontes céréales 5% 2% 70 % de flux exogènes Fumiers VL (Extérieur) 11% Fruits et légumes 52% 6 Fumier VA (Extérieur) 20% www.apesa.fr Fruits et légumes 32% Connaissance des substrats Des potentiels méthanogènes variés Nm3 CH4/ tMO 500 450 437 200 150 80 75 72 53 290 68 67 64 350 250 90 80 400 300 % CH4 67 60 59 50 256 221 40 191 164 148 30 20 100 50 - 70 51 24 10 - www.apesa.fr In Dé To Fu Fu Fu Fu Fu Dé ve nte mi mi mi mi mi ch jec nd er er er er er e tio s t us sd (E b b d b ns bo ov ov ev ov xté de ec v lap i i i n n n o i n r é s s s fru lai i eu sl réa ins a ( a l G l l l its a es lai lai r) les AE itie (G tan t et a ( C) AE rs Ex nts (E l ég t s C) tér (E xté um 2 1 x i r e t i ( ( é u e es Ex Ex rie ur r) tér tér ur (E ) i eu i eu ) xté r) r) rie ur ) 7 Maîtrise de l’alimentation Temps de stockage : 11,5 jours en moyenne optimisation PM Préparation des mélanges = dosage Attention aux nuisances olfactives Saisonnalité de production des fumiers de bovins compensée par des substrats exogènes en % du tonnage total 100% 23 90% 38% 80% 20 70% 15 10 10 10 60% 8 6 5 5 4 69% 50% 4 40% 1 - 62% 30% éc D r r VA s (P ) ur ie uy ér xt (E r ve di VL is ) ur ie Bo ér xt (E ly C AE (G s es Jo ly Jo es al ré cé ) de ur ie ts ér he u) xt Fo (E du ie m Fu ie m Fu rs e ill ns pi la la vo rs es nt ie m Fu To ie m Fu r is Bo m gu lé C AE G et r ie m Fu ts ui Fr ie m Fu ) 8 20% 10% 31% 0% Printemps/Eté* Effluents d'élevage Automne/hiver Autres déchets www.apesa.fr Jours 25 Résultats de fonctionnement Température : 48°C [43-53] forte amplitude/isolation Temps de séjour : 70 jours [42-119] mélange Charge organique : 106 kgMO/m3 de réacteur Production biogaz par réacteur : 6730 Nm3 ±1800 Production méthane : 246 ± 40 Nm3CH4/tMO Biodégradabilité : 56% ±11 Rendement /potentiel méthanogène : 90% ±15 www.apesa.fr Taux de méthane : 56% ±4 Part des substrats dans la production Importance des dans retraits de légumes fruits Part des substrats la production de& biogaz dans la production d’énergie 60% 55,2% 50% 40% 30% 20% 10% 7,9% 5,4% 8,9% 0,9% 0,1% 4,4% 0,5% 3,1% 7,4% 1,4% 3,3% 1,6% www.apesa.fr 0% Paramètres % Matière sèche sur brut Azote Kjeldahl (en kg/tMS) Azote ammoniacal (en kg/tMS) Phosphore (en kg/tMS) Potassium (en kg/tMS) ISB E.coli (/g MB) Entérocoques (/g MB) Clostridium perfrengens (/g MB) Salmonelles Listéria monocytogenes Œufs d'helminthes viables Entrant 30% 29,10 5,27 19,60 27,00 2 300 000 14 090 000 < 4000 absence présence absence Digestat 18% 46,70 18,10 23,10 44,30 60% < 100 33 400* 2 400* absence absence absence www.apesa.fr Composition du digestat La valorisation énergétique Utilisation de la chaleur Bâtiments d'élevage Aérotherme 4% 3% Habitation 14% Rendement énergétique global 73% Procédé 79% www.apesa.fr Période de mai 2009 à avril 2010 Durée fonctionnement 1 an Production de biogaz (Nm3) 135 000 Taux méthane 55% Production de méthane (Nm3) 74 250 Production énergie 1aire (kWhPCI) 739 530 Production électricité (kWh) 190 000 Production thermique (kWh) 350 000 Production énergie utile (kWh) 540 000 Le suivi d’exploitation Suivi quotidien : 15 à 20 min/jour Réception et préparation du mélange : 1h30 toutes les semaines Entretien et petites réparations : 50h00 Alimentation des digesteurs : 8h00, vidange et chargement Activité non négligeable mais absorbable sur exploitation agricole 13 www.apesa.fr Global : 380 h/an (0,23 ETP) Investissements • Des investissements échelonnés – En 2008 : 285 000 € HT – Investissements supplémentaires en cours d’exploitation : 314 200 € HT soit 104 70€HT/kW élec. Infrastructures Global Mise aux normes Méthanisation 96 100 17 300 78 800 131 200 1 700 129 500 Divers 86 900 25 500 61 400 Total 314 200 44 500 269 700 Matériels • Des aides importantes : – ADEME, Conseil Général 85, PMPOA (Mise aux normes) – Taux de subvention : 44% Autofinancement : 173 780 € soit 5 500 € HT/kWélec. www.apesa.fr Postes Résultats économiques Assurances 5% Analyses (digestat et huile) 14% Location 20% • Recettes : 43 200 € HT/an Divers et imprévus 4% Main d'œuvre 34% Maintenance et réparation 23% Economie d'achat de propane 18% Redevance de traitement des fruits et légume 21% TRB : 7ans TRI : 11% Echange paille/digestat 1% Vente électricité 47% Prime efficacité énergétique 13% www.apesa.fr • Charges : 20 000 € HT/an • • • • • ATOUTS Relative simplicité et rusticité. Performances énergétique et technique honorables. Envisageable sur de petites exploitation agricoles. Adaptée à des fumiers mélangés à de petits gisements agroalimentaires (milieu rural). Diversification et source de revenu complémentaire. • • • • • FAIBLESSES N’accepte pas d’importantes variations dans l’alimentation. Maîtrise du gisement exogène. Intervention limitée si problème de fonctionnement. Demande une implication importante de l’exploitant. Rentabilité faible si absence de subvention et possibilité de valorisation chaleur www.apesa.fr Atouts et faiblesses de l’installation Philippe Pouech + 33 619144496 [email protected] www.apesa.fr MERCI DE VOTRE ATTENTION PILOTE VISITE : LA FERME DU PRADEL Système voie liquide Sur effluent Par pompage Installation en Rhône-Alpes PRESENTATION Le méthaniseur de 1m3 de toute petite taille a été installé dans la ferme expérimentale du Pradel (07) dans un objectif de réduction des pollutions liées au lactosérum et de production d’eau chaude pour les besoins de la fromagerie. L’unité de traite pas les déjections animales de la ferme. L’objectif est la couverture à 80% des besoins d’eau chaude de l’exploitation et de la fromagerie et de diminuer la charge en matière organique du lactosérum environ de 90%. L’équipement traite le lactosérum issu de la transformation du lait de 120 chèvres. Il s’agit d’un pilote conçu avec l’entreprise stéphanoise Autom’élec. L’objectif était de définir un équipement accessible économiquement et facile à gérer par l’agriculteur. Le méthaniseur fonctionne, ses performances ont été améliorées par des modifications sur l’équipement mais elles nécessitent d’être mesurées notamment au travers de la qualité du biogaz, ce que l’équipe de suivi ne peut faire pour l’instant faute de matériel sur place, et aussi au travers de l’analyse de la biologie du méthaniseur. Cet équipement est encore au stade de pilote car il est encore nécessaire de répondre à des interrogations vers un processus de validation puis d’industrialisation : meilleure compréhension de la biologie du digesteur (capacité à épurer et à produire un biogaz de qualité), et optimisation des valorisations thermiques (chaleur froid) voir électrique. Des expérimentations sont en cours et visent à optimiser le process. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Ce type d’équipement pourrait être applicable à toutes les fromageries agréées, même s’il y a une variété assez grande de lactosérum, car la biologie semble s’adapter. La rentabilité d’un tel équipement n’est basée que sur le coût des dépenses de chaleur économisée qui est mal connu sur une exploitation. Aujourd’hui, nous considérons qu’il faut en moyenne 1 L d’eau chaude pour transformer 1 L de lait. Les simulations faites par l’équipe technique tendent à montrer une certaine rentabilité. Ce type d’équipement avec les moyens d’investigation nécessaires pourraient être validé dans 1 ou 2 ans. Les fromageries fermières consomment beaucoup d’électricité (état du niveau de consommation en cours d’évaluation), des éléments de recherche sur la production de cette énergie pourraient être intéressants. L’aspect économique ne peut être un argument suffisant pour la diffusion d’un tel équipement. La prise de décision basée sur un objectif de traitement d’effluent pour éviter une pollution reste compliquée car la prise de conscience de l’impact environnemental n’est pas réelle dans le monde agricole . A titre d’exemple la ferme du Pradel produirait avec son lactosérum rejeté dans la nature la pollution de 200 eq hab avant traitement. Seule une contrainte réglementaire pourrait activer le processus de décision. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWhé 20 kWhé 25 kWhé 50 kWhé 75 kWhé 100 kWhé Pas de valorisation électrique Pilote ENTREPRISE : BIOCITE Système Voie sèche Sur fumier Par chargement PRESENTATION Entreprise incubée à l’ISARA depuis 2 ans, Biocité s’attache à l’autonomie énergétique des exploitations agricoles. En association avec Denis Brosset propriétaire de l’installation du Gaec du Bois Joly (méthanisation par silos bâchés), tout un travail d’optimisation de l’installation existante est en cours : automatisation de la couverture, le coût du silo objectif réduire le temps de maintenance et les coûts d’investissement. Ce type d’installation permet de facilement varier les quantités d’intrants, système simple et rustique mais qui nécessite l’expérience de l’agriculteur par rapport à la préparation des intrants. 70% des coûts de l’installation reviennent à l’économie locale. (Terrassement et génie civil). L’entreprise étudie des solutions de leasing auprès des agriculteurs et le couplage avec des ateliers de production alimentaire requérant de la chaleur. L’entreprise étudie la possibilité de réduire la taille de la cogénération ou de trouver d’autres modes de production électrique : moteur stirling avec une entreprise Rhônalpine ou pile à combustible avec une entreprise Anglaise. La société travaille aussi sur la thématique de la microméthanisation, des contacts sont en cours avec la société Bio ECO qui commercialise des méthaniseurs dans les pays en voie de développement et qui se destine au marché français. Des pourparlers sont en cours pour traiter avec une société Belges pour commercialiser une technologie de traitement par voie liquide des effluents. DES REALISATIONS Projet avec le BET AGRITERRE en 2013 dans la Région Pays de la Loire. PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Le comportement des bâches à la neige et au froid ne semble pas poser de problème. Il ne faut toutefois pas un trop gros dénivelé. L’été les digesteurs peuvent être chargés moins fréquemment avec une réduction de la quantité de biogaz produit. Autonomie énergétique importante : en cas de tempête la ferme produit son électricité et maintient ses équipements en marche. Des perspectives dans les fermes sur fumier. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWé 20 kWé 25 kWé 50 kWé 75 kWé 100 kWé Procédé en silos Pilote/produit 10 000 €/kWé ENTREPRISE : ARIA Système voie liquide Sur effluent Par pompage Système Voie sèche Sur fumier Par chargement PRESENTATION Une entreprise pionnière dans la petite méthanisation acteur de la méthanisation à la ferme pour le développement du biogaz, gaz naturel contemporain depuis 1996 ! Ils assurent : Étude, réalisation et conception d’unités de méthanisation : en voie sèche type « silogaz® » Après la réalisation de plusieurs « prototypes » de différentes puissances (12kW, 30kW, 64kW, 90kW, 190kW), le modèle d’unité de méthanisation en voie sèche d’une puissance de 64kW électrique, semble être un bon compromis sur le plan technico-économique. Travaux en cours sur la transformation d’une fosse à lisier en digesteur et sur la valorisation du gaz en bioGNV. Un premier prototype de 36kW pour le « village énergies renouvelables » du salon des CUMA à Puygouzon (Albi, Midi-Pyrénées) en 1996, avait été réalisé pour une démonstration bio-GNV sur une Renault 19. DES REALISATIONS 12kW, Pierre LEBBE (65) 30kW, Denis BROSSET (Bois Joly, 85) 90kW, William ROUSSET (48) 190kW, David DOUBLET (55) 64kW, Mickaël BARBARIT (85) 64kW, Simon BECK (89) PERSPECTIVES EN RHÔNE-ALPES Si les travaux de recherche menés par ARIA aboutissent dans une logique d’autonomie énergétique, cela pourrait permettre à de nombreuses exploitations de s’équiper. POSITIONNEMENT : TAILLE DE PROJET ET MATURITE 10 kWé 20 kWé 25 kWé 50 kWé 75 kWé 100 kWé pilote produit 10 000 €/kWé
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