1999-15 Expérience genevoise dans le traitement chirurgical des
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1999-15 Expérience genevoise dans le traitement chirurgical des
Schweiz Med Wochenschr 1999;129:585–9 Peer reviewed article M. de Perrota, M. Lickerb, J. Roberta, A. Spiliopoulosa a Unité de Chirurgie Thoracique; Division d’Anesthésiologie; Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève b Travail original Expérience genevoise dans le traitement chirurgical des carcinomes pulmonaires primitifs, 1977–1996 Summary Experience of surgical treatment for primary lung cancer in Geneva 1977–1996 Introduction: In Switzerland, primary lung carcinoma is the leading cause of cancer death among males and the third cause of cancer death after carcinomas of the breast and colon in females. Surgical resection is the only potentially curative treatment but only in 20–25% of the patients. Methods: Between January 1, 1977 and December 31, 1996, 1079 consecutive patients (877 males, 202 females) underwent surgery for primary lung carcinoma at the University Hospital of Geneva. Results: Lobectomy was performed in the majority of patients (n = 558, 51.7%), followed by pneumonectomy (n = 319, 29.6%), exploratory thoracotomy (n = 73, 6.8%), seg- mentectomy (n = 68, 6.3%), and bilobectomy (n = 61, 5.6%). Most tumours were squamous cell carcinomas (n = 613, 57%) and adenocarcinomas (n = 327, 30.3%). Small cell lung carcinomas were diagnosed in 33 patients (3%). The overall operative mortality rate was 6.6%. However, over the period studied, the operative mortality decreased from 9% in 1977–1980 to 4% in 1993–1996. Survival according to the new staging system was 61% at 5 years in stage IA, 43% in stage IB, 37% in stage IIA, 19% in stage IIB, 14% in stage IIIA, 0% in stage IIIB, and 4% in stage IV. Conclusions: In future, improvement in longterm survival will require earlier detection of lung carcinomas and better adjuvant and neoadjuvant therapies for advanced tumours. Keywords: lung; carcinoma; staging; survival Résumé Introduction: Le carcinome pulmonaire primitif est un problème majeur avec un taux de mortalité dépassant 70%. La résection chirurgicale constitue un traitement potentiellement curatif, mais auprès de seulement 20–25% des patients. Méthodes: Entre le 1er janvier 1977 et le 31 décembre 1996, 1079 patients (877 hommes, 202 femmes) ont été opérés d’un carcinome pulmonaire primitif à l’Hôpital Universitaire de Genève. Résultats: La répartition histologique inclut principalement des carcinomes épidermoïdes (n = 613, 57%) et des adénocarcinomes (n = 327, 30,3%). Parmi l’ensemble des patients, 558 (51,7%) ont bénéficié d’une lobectomie, 319 (29,6%) d’une pneumonectomie, 68 (6,3%) d’une segmentectomie typique ou atypique, 61 (5,6%) d’une bilobectomie, et 73 (6,8%) d’une thoracotomie exploratrice. Le taux de thoracotomie exploratrice et la mortalité opératoire ont fortement diminué au cours du temps passant de 11% en 1977–1980 à 2% en 1993–1996 et de 9% à 4%, respectivement. La survie globale pour l’ensemble des patients opérés est de 32% à 5 ans. Correspondance: A. Spiliopoulos, Unité de Chirurgie Thoracique, Département de Chirurgie, Hôpitaux Universitaires de Genève, 24, rue Micheli-du-Crest, CH-1211 Genève 14 585 Travail original Schweiz Med Wochenschr 1999;129: Nr 15 Conclusions: Dans le futur, l’amélioration de la survie nécessitera un dépistage plus précoce du cancer du poumon et une amélioration des trai- tements complémentaires pour les stades avancés. Keywords: cancer; poumon; stade; survie Le carcinome pulmonaire primitif est un problème de santé majeur dans nos pays occidentaux. En Suisse, son incidence est de 73,8 par 100 000 dans la population masculine, et de 16,2 par 100 000 dans la population féminine avec un taux de mortalité dépassant 70% dans chaque groupe [1]. Ainsi, parmi les différents types de néoplasie, le cancer du poumon est la principale cause de décès chez l’homme et la troisième cause chez la femme, après le cancer du sein et celui du côlon [1]. Bien que seule une minorité de patients puissent en bénéficier, la résection chirurgicale reste actuellement le seul traitement potentiellement curatif dans le cancer du poumon. Nous rapportons ici notre expérience dans le traitement chirurgical des carcinomes pulmonaires primitifs au cours de ces 20 dernières années à Genève. Introduction Patients et méthodes Entre le 1er janvier 1977 et le 31 décembre 1996, 1079 patients ont été consécutivement opérés d’un carcinome pulmonaire primitif à l’Hôpital Universitaire de Genève. Il y avait 877 hommes et 202 femmes d’un âge moyen de 61,2 (±9,2, écart-type) ans et de 61,7 (±10,1) ans, respectivement. Le bilan préopératoire incluait une anamnèse et un examen clinique détaillé, des examens de laboratoire comprenant des tests hépatiques complets, des radiographies pulmonaires face et profil, une bronchoscopie, et des fonctions pulmonaires complètes. Depuis 1984, un scanner thoracique et abdominal haut était également inclut de façon systématique dans le bilan préopératoire, et une médiastinoscopie était pratiquée si les ganglions médiastinaux étaient d’une taille supérieure à 15 mm dans leur plus grand axe. Une scintigraphie osseuse et/ou un scanner cérébral était pratiqué en présence de signes d’appel clinique ou biologique de métastases osseuses et/ou cérébrales. Le stade d’extension tumoral a été déterminé selon l’examen de la pièce de résection chirurgicale ou selon les biopsies peropératoires réalisées en cas de thoracotomie exploratrice. Le stade d’extension du cancer pulmonaire a été réévalué pour l’ensemble des patients selon la classification de 1997 [2]. La mortalité opératoire incluait l’ensemble des décès survenu durant le séjour hospitalier postopératoire. Un traitement complémentaire de radiochimiothérapie a été associé au traitement chirurgical en cas de métastases ganglionnaires médiastinales (N2). De plus, une radiothérapie était pratiquée si les marges de résection n’étaient pas en zone saine, et depuis 1994, une chimiothérapie a été administrée de façon randomisée (protocole IALT-«International Adjuvant Lung Cancer Trial») aux patients présentant uniquement des métastases ganglionnaires intra-pulmonaires ou hilaires (N1). Le suivi postopératoire a pu être établi à partir des dossiers médicaux, de contacts téléphoniques avec les médecins traitants, et d’informations fournies par le registre genevois des tumeurs. Le suivi à 5 ans était complet chez 993 malades (92%). Les courbes de survie ont été calculées selon la méthode de KaplanMeier, puis les résultats comparés selon le test du log-rank. Une valeur de p inférieur à 0,05 était jugée comme significative. Résultats L’incidence des patients ayant bénéficié d’une intervention chirurgicale dans notre institution par rapport à l’ensemble des patients diagnostiqués avec un carcinome pulmonaire primitif 1977–80 1981–84 1985–88 1989–92 1993–96 total Tableau 1 Nombre et caractéristiques des patients opérés aux Hôpitaux Universitaires de Genève de 1977 à 1996. dans le canton de Genève est resté stable au cours du temps avec un taux moyen de 25,4% (21,7%–27,7%). L’âge moyen des patients opérés est cependant passé de 60 à 65 ans, et nombre de patients diagnostiqués avec un CPP* à Genève 810 855 nombre de patients opérés pour un CPP* dans notre institution (%) 224 (27,7%) 236 208 (27,5%) (23,6%) 188 223 1079 (21,7%) (26,8%) (25,4%) rapport hommes/femmes parmi les patients opérés 8:1 6,6:1 3,7:1 3,1:1 3:1 4,3:1 âge moyen des patients opérés (ans) 59,6 60,3 60,7 61,2 64,6 61,2 * CPP, carcinome pulmonaire primaire 586 881 860 840 4245 Travail original Schweiz Med Wochenschr 1999;129: Nr 15 Tableau 2 intervention Mortalité périopératoire selon le type d’intervention. thoracotomie exploratrice pneumonectomie bilobectomie lobectomie segmentectomie total nombre décès (%) 73 14,9 319 9,4 61 9,8 558 3,8 68 4,4 1079 6,6 Figure 1 Répartition des différents types histologiques (CE = carcinome épidermoïde; ADC = adénocarcinome; CBA = carcinome bronchiolo-alvéolaire; CGC = carcinome à grandes cellules; CPC = carcinome à petites cellules; CI = carcinome indifférencié). Figure 2 Répartition des interventions chirurgicales entre 1977 et 1996. la proportion de femmes opérées a progressivement augmenté de 12,5% en 1977–80 à 33,3% en 1993–96 (tab. 1). La répartition histologique incluait principalement des carcinomes épidermoïdes (n = 613, 57%) et des adénocarcinomes (n = 327, 30,3%). D’autres tumeurs telles que des carcinomes bronchioloalvéolaires (n = 44, 4,1%), des carcinomes à grandes cellules (n = 47, 4,3%), des carcinomes à petites cellules (n = 33, 3%), ou des carcinomes indifférenciés (n = 15, 1,3%) ont été plus rarement observés (fig. 1). Au cours des 20 ans, l’incidence des adénocarcinomes et des carcinomes bronchiolo-alvéolaires a fortement augmenté au dépend des carcinomes épidermoïdes. En effet, l’incidence des premiers est passée de 22% en 1977–1980 à 42% en 1993–1996, tandis que celle des derniers a diminué de 70% à 50%. La majorité des patients a pu bénéficier d’une lobectomie (51,7%). Les pneumonectomies étaient pratiquées chez 30% des patients alors que les bilobectomies et les segmentectomies étaient plus rarement effectuées (5,6% et 6,3%, respectivement). L’approche chirurgicale s’est limitée à une thoracotomie exploratrice chez 73 patients (6,8%). Cependant, celle-ci a fortement diminué au cours du temps passant de 11% en 1977–1980 à 2% en 1993–1996 (fig. 2). La mortalité opératoire globale était de 6,6% (tab. 2). Celle-ci s’est toutefois abaissée de 9% à 4% entre 1977–1980 et 1993–1996. Les principales causes de décès péri-opératoires étaient liées à une défaillance respiratoire (20 cas), une défaillance cardiaque (12 cas), une embolie pulmonaire (11 cas), une hémorragie (10 cas), et un empyème associé ou non à une fistule broncho-pleurale (7 cas). Pour 11 patients, aucune cause n’a pu être établie. Figure 3 Survie à 5 ans selon le stade tumoral. 587 Travail original Schweiz Med Wochenschr 1999;129: Nr 15 La répartition des stades d’extension tumorale incluait principalement des stades précoces (44,6% de stade I et 18,4% de stade II). La survie globale pour l’ensemble des patients opérés était de 32% à 5 ans, celle-ci étant bien sûr largement influencée par le stade d’extension tumoral (fig. 3). Cette étude rétrospective relate l’expérience d’un service universitaire de chirurgie thoracique en Suisse romande au cours de ces vingt dernières années. Un total de 1079 patients ont été opérés, représentant ainsi 25,4% de l’ensemble des carcinomes pulmonaires primaires diagnostiqués dans le canton de Genève entre 1977 et 1996. La majorité des patients présentaient un carcinome épidermoïde ou un adénocarcinome, alors que les carcinomes à petites cellules ne représentaient que 3% des carcinomes pulmonaires opérés dans notre service. Le pourcentage d’adénocarcinomes et de carcinome bronchiolo-alvéolaires opérés a fortement augmenté au cours de cette période. Cette constatation déjà observée en Europe, aux Etats-Unis, et en Asie est généralement associée à un net accroissement du nombre de femme (passant d’un taux de 12,5% à 33,3% dans notre série), et pourrait être secondaire à l’augmentation de la consommation des cigarettes filtrées qui a été principalement observé chez ces dernières [3]. La mortalité opératoire globale après pneumonectomie et lobectomie était respectivement de 9,6% et 3,4%. Bien que ces taux soient supérieurs à ceux rapportés par d’autres groupes [4], nos résultats représentaient la mortalité hospitalière qui est généralement plus élevée que la mortalité à 30 jours [5]. Cette mortalité a toutefois fortement diminué au cours du temps passant de 9% en 1977–1980 à 4% en 1993–1996. Ainsi, au cours des quatre dernières années de notre étude, la mortalité opératoire s’élevait à 6,7% après pneumonectomie et à 1,3% après lobectomie. Le taux élevé de mortalité après thoracotomie exploratrice peut être expliqué par une dissection étendue des structures pulmonaires, occasionnant des lésions irréversibles, avant de renoncer à pratiquer une résection. Avec l’application systématique du scanner thoraco-abdominal et les progrès des techniques radiologiques, la fiabilité du bilan d’extension du cancer pulmonaire s’est améliorée. Ainsi, le taux de thoracotomie exploratrice a fortement chuté, passant de 11% en 1977–1980 à 2% en 1993–1996. La mortalité opératoire après thoracotomie exploratrice a également chuté pour atteindre 0% au cours des quatre dernières années de notre étude. Bien que son rôle dans le bilan d’extension tumoral ne soit pas encore bien défini, la thoracoscopie pourrait se développer au cours de ces prochaines années. Par exemple, la thoracoscopie pourrait permettre de: (1) prélever systématiquement certains ganglions médiastinaux suspects et inatteignables par médiastinoscopie, (2) déterminer l’extension de la résection chez des patients avec une réserve pulmonaire limitée, (3) confirmer l’invasion carcinomateuse d’une structure non-vasculaire, et (4) permettre de prélever du liquide pleural afin de déterminer s’il est carcinomateux. Les lobectomies représentent la majorité de nos interventions et sont habituellement pratiquées pour les tumeurs de stade I et II. Un curage ganglionnaire médiastinal est pratiqué systématiquement afin d’obtenir un meilleur staging de la tumeur et ainsi permettre une meilleur application du traitement adjuvant. Dans notre série, aucun traitement complémentaire n’a été proposé pour les tumeurs de stade I et II jusqu’en 1994. Depuis lors, nous participons à une étude randomisée (protocole IALT-«International Adjuvant Lung Cancer Trial») associant chirurgie puis chimiothérapie versus chirurgie seule pour les tumeurs avec métastases ganglionnaires intra-pulmonaires ou hilaires uniquement (N1). La survie à 5 ans était de 50% pour les tumeurs de stade I et de 24% pour les tumeurs de stade II. Cependant, l’absence de curage médiastinal systématique jusqu’en 1992 explique le nombre plus élevé de tumeurs de stade I et II dans notre série par rapport à d’autres séries et leur plus faible survie. Jusqu’à 10% des ganglions médiastinaux paraissant macroscopiquement sains peuvent néanmoins être métastatiques [6]. Les tumeurs de stade III représente un groupe hétérogène qui a été divisé en 1986 en deux sous-groupes, le premier (stade IIIA) étant chirurgical, l’autre ne l’étant pas (stade IIIB). Récemment, les tumeurs T3N0M0 qui étaient auparavant inclues dans le stade IIIA ont été associées au stade IIB en raison d’un taux de survie similaire aux tumeurs T2N1M0. Cette constatation n’a toutefois pas été retrouvée dans notre série. La survie des patients présentant des métastases ganglionnaires médiastinales (N2) était Discussion 588 Schweiz Med Wochenschr 1999;129: Nr 15 Travail original seulement de 14% à 5 ans. Cependant, la survie est supérieure lorsque les ganglions métastatiques sont découverts fortuitement à l’examen anatomo-pathologique post-opératoire plutôt que lors du staging d’extension préopératoire (survie à 5 ans de 41% versus 14%, respectivement) [7]. Par conséquent, depuis 1997 nous pratiquons une chimiothérapie d’induction, lorsque des métastases ganglionnaires médiastinales sont suspectées au scanner préopératoire et confirmées par médiastinoscopie (protocole SAKK-«Swiss Group for Clinical Cancer Research»). Une radiothérapie postopératoire est associée si les ganglions médiastinaux restent histologiquement positifs après la résection pulmonaire. Ce traitement d’induction devrait permettre d’améliorer significativement la survie à long terme de ces patients [8]. Récemment, deux études ont également démontré un bénéfice similaire après un traitement d’induction de radio-chimiothérapie suivi d’un traitement chirurgical pour les tumeurs de stade IIIB [9, 10]. La survie était de 40% à 2 ans, alors qu’elle se situe habituellement entre 15–20%. Ainsi, une étude multicentrique de phase II incluant les patients avec une tumeur de stade IIIB ayant répondu au traitement néoadjuvant devrait bientôt commencer dans notre institution sous l’égide de l’EORCT («European Organisation for Research and Treatment of Cancer»). Pour les tumeurs d’emblée métastatique (stade IV), une approche chirurgicale se justifie auprès des patients en bon état général, et pouvant bénéficier d’une résection complète à la fois de la tumeur primaire et de la métastase. Il s’agit de cas relativement rares de métastase cérébrale unique pour lesquelles il a été démontré que cette attitude agressive offrait une meilleure survie, un taux faible de récidive, et une qualité de vie supérieure, comparé à un traitement de radiothérapie seule [11, 12]. De même, lors de métastase surrénalienne unique, plusieurs auteurs ont démontré qu’une approche chirurgicale pouvait également permettre d’améliorer la survie et la qualité de vie de certains patients [13, 14]. En conclusion, le traitement chirurgical permet d’offrir une guérison principalement pour les patients présentant une tumeur de stade I ou II. Malheureusement, ceux-ci représentent moins de 20% de l’ensemble des patients diagnostiqués avec un carcinome pulmonaire primitif. Par conséquent, dans le futur, l’amélioration de la survie nécessitera un dépistage plus précoce du cancer du poumon et une amélioration des traitements complémentaires pour les stades avancés. 1 Registre genevois des tumeurs. Le cancer à Genève. Incidence, mortalité, survie 1970–1994. 2 Mountain CF. Revisions in the international system for staging lung cancer. Chest 1997;111:1710–7. 3 Levi F, Franceschi S, La Vecchia C, Randimbison L, Te VC. Lung carcinoma trends by histologic type in Vaud and Neuchâtel, Switzerland, 1974–1994. Cancer 1997;79:906–14. 4 Ginsberg RJ, Hill LD, Eagan RT, Thomas P, Mountain CF, Deslauriers J, et al. Modern thirty-day operative mortality for surgical resections in lung cancer. J Thorac Cardiovasc Surg 1983;86:654–8. 5 Romano PS, Mark DH. Patient and hospital characteristics related to in-hospital mortality after lung cancer resection. Chest 1992;101:1332–7. 6 Robert J, Mathey P, Mermillod B, Egeli RA, Mégevand R, Spiliopoulos A. 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