Février - Secteur Pastoral de Palaiseau

IMPORTANCE DE LA PAROLE DE DIEU
DANS NOTRE VIE SPIRITUELLE
SOMMAIRE
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Edito.
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Saint Paul avec le Père
Daniel Doré
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Rencontre avec Philippe
RAGOT, diacre.
La Bible forme une collection de livres comme "La comédie humaine" d’Honoré
de Balzac, "Les Rougon Macquart" d’Emile Zola ou "A la recherche du temps perdu"
de Marcel Proust. Toutefois, contrairement à ces autres œuvres, la Bible ne vise pas en
premier lieu la beauté littéraire. Elle constitue un livre fondateur pour notre vie de foi.
"La Parole de Dieu est parole de vie, c’est-à-dire moyen d’accès à la vie en Dieu. Sans
elle, nous ne parviendrons jamais à être porteurs de la vie du Christ en nous ; nous ne
parviendrons jamais à vivre de la vie trinitaire elle-même" . Et "Comment pourrait-il y
avoir en nous vie spirituelle si la Parole n’y respire jour et nuit" ? C’est dire que "la
Parole de Dieu est en effet donnée aux fins de l’onction spirituelle et de la charité, non
aux fins de la culture et de l’érudition" (Enzo Bianchi).
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Parole de Bouddhiste
Compte-rendu de la
conférence débat
du 10 décembre
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Les équipes Notre-Dame.
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La solidarité a 1000 visages
Le service des funérailles
recrute !
Nos joies, nos peines.
Page 7 à 10
Des nouvelles des
paroisses,
de l’aumônerie.
Livre de révélation, non seulement de Dieu, mais aussi de l’homme, la Bible est
le lieu par lequel Dieu fait connaître ses projets et ses souhaits sur l’homme. En elle
l’homme discerne la volonté de Dieu sur lui. Comme l’écrit Henri de Lubac : "Si
l’existence humaine, comprise en profondeur, est un dialogue avec Dieu, et si dans ce
dialogue la Parole de Dieu à l’homme importe infiniment plus que la parole de
l’homme à Dieu ; si la réponse humaine ne peut être exacte qu’à partir d’une constante audition de la Parole (...) ; si, plus encore, Dieu a dit une fois pour toutes, dans
le Christ, ce qu’il avait à dire à l’homme (He.1,1)..., si enfin la Sainte Ecriture n’est
autre que le témoignage divin du Christ, alors sa lecture et sa méditation doivent être
pour moi le moyen le plus sûr de discerner la volonté concrète de Dieu sur ma vie et
mon destin tel que Dieu le conçoit" . Livre de vie pour tout véritable chrétien, la Bible
représente également le lieu par lequel Dieu nous montre le chemin qui nous mène vers
lui, sa vie à laquelle il nous appelle à participer et sa vérité qu’il nous incite à chercher
sans relâche (Jn 14,6). Elle est "un instrument privilégié pour mener au salut
(...)" (Bertrand de Margerie).
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Prière
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Calendriers.
Paroisse Saint-Martin de Palaiseau :
5, impasse de la Terrasse
01.60.14.01.83/ 01.69.31.27.85
[email protected]
Paroisse Saint-Michel de Pileu
45, rue de l’Effort Mutuel
01.60.14.11.44
Paroisses de
Lozère-Villebon-Villejust :
5 rue Charles Peguy
01 60 10 33 83
[email protected]
http://secteurpalaiseau.free.fr
Comme le dit le Psalmiste, la Parole de Dieu est
"Lumière de mes pas, la lampe de ma route" (Ps 118,105).
Elle est "la lumière de l’âme" (Congar). Sans conteste, ceux
qui l’écoutent et la gardent ne s’égarent pas. "S’il est quelque chose (...) qui retienne ici-bas dans la sagesse et qui,
parmi les tribulations et les tourbillons du monde, maintienne l’équilibre de l’âme, je crois que c’est avant tout la
méditation et la science des Ecritures" (Saint Jérôme)).
« Les ignorer, c’est marcher à la guerre sans armes, c’est être sans défense" (B. de
Margerie).
Lieu de révélation de Dieu et de l’homme, la Bible devient aussi la clé d'interprétation de notre vie et de notre contexte actuels. Elle s’en montre le miroir, le
symbole, voire le modèle. Dans la mesure où "La Bible n’est jamais un livre étranger, mais bien notre livre, ‘écrit pour nous’(1 Co 10,11), miroir de notre histoire ou
‘symbole’ comme disent les Pères" , l’objectif de son interprétation n’est plus de
"rechercher des informations sur le passé, mais bien d'éclairer le présent par la
lumière de la présence du Dieu-avec-nous ; c’est d’interpréter la vie grâce à la Bible" (C. Meesters).
Père Juvénal RUTUMBU
Saint Paul avec le P. Daniel Doré
Les épîtres dans le Nouveau Testament.
Dans l’antiquité, les lettres étaient un moyen banal de communiquer. Les premiers chrétiens n’ont pas été en reste : les lettres des apôtres constituent une
bonne partie du Nouveau Testament. Parmi elles se trouvent à la fois le texte chrétien le plus ancien (1 Th, année 50) et le plus récent (2 P, environ 110). Les lettres
de Saint Paul en représentent les 2/3.
On a l’habitude de classer ces lettres en 3 parties : les grandes épîtres
(Romains, Corinthiens, Galates), les épîtres dites de la captivité (Ephésiens, Philippiens, Colossiens, Thessaloniciens) et les épîtres pastorales. Dans chacune de ces
familles, elles sont rangées par ordre de longueur décroissante. Bien que la tradition les attribue à Saint
Paul, certaines ne peuvent avoir été écrites par lui, mais par ses disciples. Du reste, Paul n’écrivait pas
lui-même ses lettres, il les dictait à un scribe ; son métier de tisserand ou de marchand de tentes ne l’y
prédisposait pas !
La littérature qui nous est parvenue n’est que partielle. Ainsi, par exemple, dans 1 Co 5, 9, Paul fait
allusion à une première lettre perdue (appelée précanonique) : « je vous ai écrit dans ma lettre… », qui
faisait probablement suite à une lettre de la communauté.
Quelle est sa mission ?
La mission de Paul est de fonder l’Eglise universelle : le dessein de Dieu est de se donner en vis-àvis un peuple consacré à son nom, et non pas des individus juxtaposés. Cette communauté nouvelle est
en continuité avec l’Israël traditionnel. Le chemin n’est plus la loi mosaïque, mais le Seigneur JésusChrist, mort sur la croix, ressuscité, aîné d’une multitude de frères.
Paul fonde ses communautés tant sur le mode associatif gréco-romain que sur des communautés
juives de la diaspora. Puis il les quitte pour étendre son activité missionnaire. Mais ce n’est qu’un éloignement physique : il prie pour ceux qu’il a évangélisés, reste en relation avec eux, reçoit et envoie des messages et des collaborateurs qui transmettent ses lettres pour qu’elles soient lues à la communauté. Ces
lettres suscitées par son amour de père ou même de mère (« réchauffé sur mon sein » 1 Th 2, 7) prolongent son ministère en répondant aux questions posées et en résolvant les problèmes.
Que nous apprend Paul sur lui-même ?
Son nom est Saül (nom du premier roi d’Israël, prédécesseur de David). Il y accole le nom de Paulus (petit) après sa rencontre avec le procureur de Chypre Sergius Paulus (Ac 13, 9). Bien qu’Hébreu, fils
d’Hébreux, élève de Gamaliel le pharisien, il connaît aussi la culture gréco-romaine et revendique la citoyenneté romaine.
Les Actes insistent sur la « conversion » sur le chemin de Damas avec 3 récits montrant une progression et adressés à des publics différents ; en Ac 9, 1-9, Luc s’adresse au lecteur, tandis qu’en Ac 22,
1-21, Paul s’adresse lui-même aux Juifs : après avoir affirmé sa judaïté, il déclare avoir reçu mission pour
évangéliser les païens. En Ac 26, 12-18, il comparaît devant Agrippa, un païen : le récit a un côté plus
miraculeux dont le monde hellénistique est friand. La lumière venue du ciel (Ac 9) devient une grande lumière (Ac 22) et finalement plus resplendissante que le soleil (Ac 26) ! Ces 3 récits, toujours très sobres
cependant, montrent l’importance croissante du rôle de Paul : de persécuteur actif de base (Ac 9), il devient quasiment inspecteur en Ac 22 (chercher des instructions) et procureur en Ac 26 (il a les pleins pouvoirs) !
De même, sa mission devient de plus en plus urgente : en Ac 9, il reçoit l’Esprit des mains d’Ananias, tandis qu’en Ac 22 c’est Jésus lui-même qui lui dit : « je vais t’envoyer » et en Ac 26 : « debout sur
tes pieds… je t’envoie ».
Son autorité étant souvent mise en cause, Paul tient à s’affirmer comme un apôtre à part entière
(Ro, 1,1). « Mis à part dès le sein de sa mère » (Ga 1, 15), il a vu le Christ (1 Co 9,1) comme les 12 ; il
transmet ce qu’il a reçu non des hommes mais directement de Jésus (1 Co 15, 1-11, Ga 1, 16) et que l’on
peut vérifier : Jésus a bien été enseveli et est apparu à d’autres, dont certains sont encore vivants (1 Co
15, 4-7). Et c’est à lui, Paul l’avorton, que le Christ s’est fait voir en dernier. Il n’hésite pas à employer le
vocabulaire apocalyptique (son enlèvement au 3ème ciel en 2 Co 12, 2) et le vocabulaire de l’empoignade : j’ai été moi-même saisi par Jésus-Christ (Ph 3, 12). Il revendique une autorité égale à celle des
autres apôtres et qui trouve sa justification dans son apostolat et la vie de ses communautés.
D’après les notes de Bernard COUTIN
Centre
pastoral
Ste-Geneviève, 7 janvier 2009.
2
Prochaines rencontres : 28 janvier , 4 et 25 mars
Rencontre avec Philippe RAGOT, diacre
Philippe, d’où viens-tu et quelle est
ta formation ?
Je suis originaire de Paris, fils et petit-fils de Parisien. J’habite Buressur-Yvette depuis 9 ans. Je suis marié avec Coralie qui est assistante du
directeur du Collège de l’Ile-deFrance, à Villebon. Nous avons trois
garçons de 27, 22 et 18 ans. J’ai une
formation de statisticien. Pendant 25
ans, j’ai exercé dans le domaine de
l’informatique (j’ai commencé avec
des cartes perforées !) où j’ai été
ingénieur, chef de projet, puis
consultant. J’ai tourné la page il y a
quelques années ; je travaille maintenant dans le mouvement Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens, dans
le 16ème arrondissement.
Est-ce là une mission diocésaine confiée par l’évêque ?
Non, pas du tout, il s’agit de mon job
à temps complet. En 2000, alors que
le CNPF devenait le MEDEF, le
Centre National du Patronat Chrétien
(CFPC) devenait Entrepreneurs et
Dirigeants Chrétiens, mouvement
œcuménique qui rassemble 2000
chefs d’entreprises. Je suis chargé,
au niveau national, de l’animation.
Je prépare, entre autres, les réunions
des bureaux nationaux composés des
présidents des 19 régions (4 fois par
an), des 4 commissions. Je suis la
mise en place et la réalisation des
Assises nationales qui ont lieu tous
les deux ans. Les dernières se sont
tenues au mois de mars 2008 sur le
thème « Diriger et servir ».
Quel est le but de ce mouvement ?
Faire réfléchir les dirigeants sur les
rapports entre les responsabilités
économiques et leur foi. Les aider à
partager entre pairs les joies et les
difficultés de la direction d’entreprise. Les circonstances qui amènent
à se séparer d’employés sont souvent
vécues comme un drame personnel,
qui entraînent un repliement sur soi.
Nous leur disons donc : « N’attendez
pas le dernier moment pour en parler ». Les discussions mensuelles se
font toujours dans un esprit fraternel
et avec une écoute bienveillante de
chacun.
Nous connaissons très mal le cheminement qui conduit au diaconat.
Comment devient-on diacre ? Estce une demande du postulant ou
sur interpellation ?
Il y a les deux cas. Personnellement,
c’est après une retraite que j’en ai
parlé pour la première fois directement à un prêtre. Puis, il y a une
bonne vingtaine d’années, un autre
prêtre m’a demandé d’y réfléchir.
J’ai porté cet appel pendant neuf
mois ! Et j’ai été ordonné diacre le
22 novembre 1992, le jour de la
Sainte Cécile, patronne des musiciens. J’y tiens beaucoup, car pour
moi, le chant est très important dans
la liturgie.
Pour ce qui est des procédures, le
responsable diocésain du premier
discernement rencontre le postulant
et son épouse pour parler de leurs
motivations à eux deux. Peut alors
commencer une période de 15 mois
de rencontres de réflexion autour du
diaconat sur des thèmes tels que : le
sacrement de l’ordre, la vie familiale, le diacre dans la vie diocésaine.
Après ces 15 mois, un dossier est
présenté à l’évêque, qui décide finalement de l’entrée ou non en formation. L’épouse n’est plus tenue de
participer à la formation théologique,
mais elle est quand même présente
tout au long de ces 15 mois ; en particulier elle rencontre d’autres femmes de postulants ou de diacres. Et
le oui de la femme compte autant
que le oui du mari.
La formation s’effectue dans un cadre interdiocésain d’Ile-de-France
pendant les week-ends et dure quatre
ans : théologie, études bibliques…
Dans les derniers temps, il convient
d’alléger ses engagements afin de
mieux se préparer et pouvoir répondre à la mission qui sera confiée.
Quelle est la place du diacre dans
l’Eglise ?
Le diaconat peut présenter de nombreux visages, depuis celui de jeunes
célibataires jusqu’à celui de pères de
famille moins jeunes. Les textes qui
guident ma vie sont le texte sur la
Samaritaine (qui est un appel à la
conversion et un3envoi en mission),
le texte de
Saint Jean
(chap 15,
« je
ne
vous appelle plus
serviteurs
mais
amis ») et
la lettre de Saint Paul aux Ephésiens,
même le chapitre 5 ! Le diacre est là
pour signifier, en toute humilité, le
Christ serviteur, mais pas uniquement aux côtés du prêtre au cours
des offices. Il a un rôle complémentaire, car il est sur le terrain : les fidèles peuvent choisir de s’adresser à
l’un ou à l’autre. Le diacre apporte
aussi à l’évêque la sensibilité du
monde du travail. Bien sûr, il peut
aussi présider les baptêmes, les mariages et comme les laïcs les obsèques. Le fait d’être dans le chœur me
sépare de ma famille ; je résous ce
problème en allant de temps en
temps avec ma femme à la ClartéDieu.
Quelles missions l’évêque t’a-t-il
confiées ?
Au début de mon diaconat, j’ai eu
une mission d’animation sur la zone
industrielle de Massy (animation et
réflexion sur le chômage), puis j’ai
été chargé pendant 10 ans du premier discernement sur le diocèse. Et
depuis le mois de septembre, je suis
aumônier diocésain de la pastorale
familiale, une fonction que je découvre peu à peu et à laquelle j’aimerais
consacrer davantage de temps. Je
n’ai pas de mission spéciale sur le
secteur, mais je tiens cependant à
être présent régulièrement lors des
assemblées dominicales des différentes paroisses.
Quels sont tes passe-temps ?
J’aime bien le cinéma et la lecture
(livres sur le management ou sur les
religions). Côté activité physique,
auparavant, je pratiquais le vélo,
mais maintenant je fais un parcours
sportif de 1h30 à 2h toutes les semaines.
Propos recueillis
par Bernard COUTIN
Parole de Bouddhiste
Dans le cadre de la connaissance des autres religions, le groupe débat du secteur pastoral de
Palaiseau avait invité le 10 décembre dernier, Philippe Cornu, président de l’Université
Bouddhique Européenne à nous présenter sa « Parole de Bouddhiste ».
Pour certains, le bouddhisme est
une religion, pour d’autres une
philosophie, une spiritualité ou
même une science. Toutes les variantes du bouddhisme font référence à un certain nombre de
« nobles principes » énoncés par
Bouddha.
La légende de Bouddha.
Bouddha est un personnage historique, ayant vécu probablement vers le 5ème siècle avant Jésus-Christ en Inde.
Sa famille faisait partie de la caste des nobles et guerriers. Un devin avait prédit à son père, un roitelet local,
que si son fils était élevé hors de la souffrance, il deviendrait un grand roi. Le futur Bouddha fut donc élevé
dans un milieu clos. Il se marie à 16 ans et a un enfant.
Pour tromper son ennui, il fait quatre sorties en ville, au
cours desquelles il rencontre un malade, une personne
âgée handicapée, un cadavre et un moine. Il prend alors
conscience de la souffrance et entreprend de chercher
comment l’éradiquer. Il abandonne le monde (femme et
enfant compris) et part habiter dans la forêt comme un
ascète. Malgré sa rencontre avec 2 maîtres qui lui enseignent la méditation, il ressent toujours une insatisfaction ; les privations l’affaiblissent et lui semblent une
fuite. Il arrête ses jeûnes, se baigne dans la rivière, se
réalimente et s’assied sous l’arbre de l’Eveil. Au bout de
49 jours, il s’éveille à la réalité ultime du pourquoi, et il
connaît alors la cause de la souffrance et le remède à y
apporter. Bouddha n’est pas un sauveur, mais il peut
expliquer. Cette « biographie » est, bien sûr, symbolique.
L’enseignement : les quatre nobles vérités, l’octuple
noble sentier et les cinq agrégats.
Bouddha va alors enseigner (le dharma) le chemin pour
s’affranchir de la souffrance. Ce sont les Quatre Nobles
Vérités : la souffrance est inhérente à l’homme, la racine de la souffrance est l’avidité, il existe un état où la
souffrance n’existe plus et la noble vérité qui mène à
cette cessation, c’est la voie du milieu (ou Octuple Noble Sentier) entre ascétisme et jouissance des sens physiques.
L’Octuple Noble Sentier : une compréhension juste,
une pensée juste, une parole juste, une action juste, des
moyens d’existence justes, un effort juste, une attention
juste et une concentration juste.
Pour un bouddhiste, l’être humain est composé de cinq
agrégats qui sont à l’œuvre dans chacune de nos actions
et de nos pensées.
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L’agrégat de la matière : c’est ce que nous pouvons voir
(la matière elle-même et les activités matérielles),
L’agrégat de sensation : le contact entre les organes et
l’extérieur fournit une sensation,
L’agrégat de la perception : c’est la faculté de percevoir
et de mémoriser,
L’agrégat des formations tout ce que nous avons fait
laisse une trace dans notre esprit et conditionne nos actions ultérieures (le karma)
L’agrégat de conscience qui permet de connaître, ce qui
est physique ou mental.
Il n’y a rien en dehors de ces agrégats, il n’y a rien non
plus à l’intérieur et ils sont indissociables. Et comme
tout change sans arrêt (impermanence), l’attachement
est cause de souffrance. Les agrégats se constituent à la
fécondation et se terminent avec la mort. Nous sommes
une succession d’états qui se suivent mais qui sont distincts (comme les scènes d’un film).
Karma, samsâra et nirvana.
Un bouddhiste laïc se doit de suivre cinq préceptes :
s’abstenir de léser toute vie, ne pas voler, ne pas mentir,
ne pas créer de souffrance sexuelle à autrui et ne pas
absorber de substance troublant la claire conscience. Et
il doit aussi s’entraîner à la méditation, qui permet à
l’esprit de s’équilibrer entre détente et attention, de débarrasser son esprit des désirs et de cultiver concentration et calme.
Tous nos actes et nos pensées influent sur notre vie ultérieure et notre condition à venir : c’est la loi du karma.
Il est donc nécessaire d’avoir une conduite morale afin
de renaître dans une condition supérieure ; après des
siècles, il est donc possible de sortir du cycle, non des
réincarnations qui impliquent l’existence d’une âme,
mais des renaissances (le samsâra) et d’atteindre le nirvana, c’est-à-dire l’éveil. Le nirvana n’est pas l’équivalent de notre paradis, mais c’est l’état mental obtenu
après élimination de tous les attachements et souffrances. Le bouddhisme ne cherche qu’à libérer les hommes
et n’a pas vocation à régir un pays ou une communauté
humaine.
Quel sens a la prière en l’absence d’un Dieu ?
La prière permet de joindre ses pensées intérieures aux
forces du bien, en ouvrant complètement son cœur. Les
bouddhas peuvent tirer les êtres non éveillés vers le
haut, mais la bonne volonté du bouddhiste est primordiale. Elle peut se faire soit à l’aide de mantras
(formules condensées) soit de moulins à prières soit à
l’aide de textes comme dans le christianisme.
D’après les notes de Bernard COUTIN
LA PASTORALE FAMILIALE
En 2009, un forum des mouvements de la Pastorale Familiale sera organisé à Palaiseau. ‘’Paroisses Infos’’ donne la parole, à ces mouvements, présents sur le secteur… Après Vivre et Aimer dans le précédent numéro, place aujourd’hui aux
Equipes Notre-Dame.
Le mouvement des Equipes Notre Dame est un mouvement de spiritualité conjugale.
Il a débuté en 1938, lorsque quatre jeunes couples, riches d’un amour tout neuf et
chrétiens convaincus, veulent vivre leur amour à la lumière de leur foi. Ils demandent à
l’abbé Henri Caffarel de guider leur recherche. Peu à peu se découvre aux yeux de ces
jeunes couples la place privilégiée du couple dans le dessein de Dieu : image vivante de
l’amour qui unit le Christ et son Eglise.
Progressivement se forment des équipes de 3 à 5 couples accompagnées d’un prêtre. Ces couples s’entraident pour approfondir leur foi et vivre pleinement leur vocation d’époux en s’appuyant sur le sacrement de mariage. Ils se placent sous le patronage de Notre Dame. Par là, ils soulignent la volonté de la servir et affirment qu’il n’est
pas de meilleur guide, pour aller à Dieu, que la mère de Dieu.
Les équipiers se réfèrent à une Charte commune à toutes les équipes, et qui propose plusieurs moyens éprouvés : prière conjugale et familiale ; dialogue conjugal régulier sous le regard de Dieu ; réunion mensuelle de l'équipe pour prier ensemble et partager ; règle personnelle de vie ; retraite spirituelle
Concrètement chaque équipe se compose de 4 à 7 foyers, accompagnés d’un prêtre,
et se réunit mensuellement. Le schéma de la réunion mensuelle est le suivant :
Repas en commun, car les hommes n’ont encore rien inventé de mieux que le repas
pour se réunir et nouer des liens.
Prière en commun, car la prière est le grand moyen de se rencontrer en profondeur,
d’acquérir une âme commune, de prendre conscience de la présence du Christ au milieu
des siens.
Un moment est réservé à la mise en commun des préoccupations familiales, professionnelles, des peines et des joies.
Echanges de vues sur le thème : chaque année l’équipe choisit d’étudier un sujet
proposé par le mouvement, afin d’approfondir ses connaissances religieuses.
Enfin un moment est consacré au partage sur les obligations de la Charte.
Dans le département de l’Essonne il y a une trentaine d’équipes, dont 2 à Palaiseau.
Pour avoir plus de renseignements vous pouvez vous adresser à :
Hélène et Thierry Fréreau, 01 60 84 36 96
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La solidarité a mille visages.
Comment ne pas parler de solidarité en cette période de crise économique, et après les jours particulièrement
froids que nous venons de traverser ? Nos pensées se tournent vers les plus démunis socialement, les plus
vulnérables, sans abris, ou sans travail, immigrés, sans papiers, âgés ou isolés : Comment les aider ? Comment les
protéger ? Comment les respecter ?....
La solidarité est une réelle préoccupation dans notre ville, et je commencerais par citer la municipalité, très
dynamique dans ce domaine.
Nombreuses sont les associations, laïques ou confessionnelles, concernées par la détresse humaine, dont l’objectif est
d’aider ces personnes démunies. Nous trouvons ainsi « Solidarités nouvelles pour le logement », le « Comité
d’entraide Palaiseau Villebon », le CCFD, le Secours populaire, le Comité Emmaüs, le Secours Catholique, les Restos
du cœur, l’Epicerie sociale l’Etape, Renaissance et culture, les Conférences Saint-Vincent-de-Paul, Solidarité avec les
roumains, avec les détenus sans papiers…..J’espère ne pas en oublier !
Chaque association a sa vocation particulière, selon le besoin de l’homme auquel elle tente de répondre (nourrir,
vêtir, loger, visiter, défendre, prier pour…) Chacune est indispensable. Cette diversité, ces mille visages de la
Solidarité sont source d’une grande richesse.
Mais comment les connaître mieux, les faire se connaître entre elles, et faire équipe au-delà de leurs
différences ? Voilà la question posée en équipe animatrice, autour du Père Juvénal…
Le projet est de proposer une rencontre sur le thème de la solidarité, en invitant tous ceux qui se sentent concernés :
Chacun pourrait se présenter, expliquer son engagement, les difficultés ou les joies qu’il y trouve, et échanger avec
les autres.
La date de cette rencontre vous sera communiquée ultérieurement.
Puisse cet échange faire naître des idées nouvelles pour d’autres projets communs.
Dominique Michel.
Membre de l’équipe animatrice de St-Martin.
Le service des funérailles recrute !
Le 12 janvier, le Père Juvenal a réuni à Palaiseau toutes les
personnes de notre secteur pastoral qui accompagnent les familles en
deuil. 17 bénévoles se sont retrouvés autour de lui et ont partagé leurs
expériences et leurs souhaits, réunion riche et utile !
Il ressort que dans toutes les paroisses, les équipes sont bien
« maigres » et insuffisantes pour assurer une présence continue, en
particulier au moment de vacances. La particularité de ce service est
qu’il demande une disponibilité non prévisible : semaines parfois
chargées alternent avec longues périodes sans obsèques. Pour cette
raison, ce sont les retraités qui sont souvent impliqués. Mais le constat
est qu’ils sont trop peu nombreux, qu’ils s’absentent ou voyagent
parfois…et que le renfort est indispensable, d’autant plus que sur notre
secteur seuls deux prêtres sont présents à temps plein. Le Père Juvenal
nous demande donc d’envisager et d’apprendre à présider des
funérailles, ce que quelques uns font déjà ..
Aussi est-ce un appel pressant que nous lançons pour que
d’autres rejoignent ceux qui, déjà formés, peuvent les accompagner et
leur faire découvrir ce service dont la richesse et les joies –malgré la
peine des familles- ont été plusieurs fois évoquées au cours de la
réunion. N’hésitez pas, proposez le temps dont vous disposez : ce
pourrait être tel(s) jour(s) si vous n’êtes pas toujours disponible ;
informez-vous et demandez à assister à des obsèques auprès d’un
bénévole, bref « venez et voyez », pour qu’à travers ce service se
manifeste vraiment la compassion de l’Eglise, auprès des familles
endeuillées.
Françoise Jousset
N.B. si vous voulez vous investir dans ce service, adressez-vous au
prêtre de votre paroisse.
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Nos joies , nos peines,
en décembre-janvier
Baptêmes :
- à Lozère/Villebon/Villejust
Julien DIAS, Lucie BOURGES,
Iloé CHAIGNEAU
- à Saint-Martin
Roxane PIERRE-JOSEPH
Elodie CHARRON
- à Saint-Michel
Eva BERTHELOT-HILL
Décès :
- à Lozère/Villebon/Villejust
Madeleine MENU, Joséphine VIALA,
Eliane ROOS, René BOULAY,
Jeanne CAMBERLIN, Claude RENAULT,
Gilbert BUISSON, Roger GILBERT,
Martine DESSAUX.
- à Saint-Martin
Jean-LEMOUZY, Henri BOUCHER,
Jeannine ROSNET, Pierre NISSOU,
Antoinette LE TURNIER,
Jacqueline GIMONNET,
Evelyne CROIZER, Eric MADORET,
Guy SOULE.
- à Saint-Michel
Odette SIMON, Thérèse DOLLÉ.
Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles
De Saint-Martin et Saint-Michel de Palaiseau
CatéCaté-découverte du samedi 13 décembre
Les enfants des trois niveaux de catéchisme CE2, CM1 , CM2 se sont réunis au centre pastoral SainteGeneviève pour vivre un grand temps fort sur le thème "L'histoire de L'Alliance, une histoire d'Amour"
proposé par leur parcours "Fais Jaillir la Vie".
Le but : Dieu aime son peuple et le manifeste dans l'histoire. Se référer à des alliances humaines,
permet de découvrir un aspect important de l'Alliance.
Trois Ateliers étaient proposés aux enfants pendant 40 minutes.
1- Découvrir l'histoire de Joseph et ses frères par le biais d'un film. Dieu se manifeste souvent en
choisissant le plus petit ou celui qui est rejeté.
2- Le témoignage d'un jeune couple "Stéphanie et Nicolas" qui venait de se marier.
Le but était de découvrir le sacrement de mariage et de percevoir le mariage
comme image et signe de l'amour de Dieu pour les hommes. Stéphanie et Nicolas
avaient bien préparé leur présentation à l'aide de photos, de tableaux explicatifs et
les enfants ont pu poser les questions qu'ils souhaitaient. Moment très joyeux et
enrichissant aussi pour les animateurs.
3- Une démarche de partage en allant découvrir "L'Etape"- rue Alexandre Néreau-.
Le but était de faire prendre conscience aux enfants qu'il y a auprès d'eux des
personnes qui se font proches des autres, qui sont attentives à ceux qui les
entourent (4ème caté-découverte du parcours). L'association "L'Etape" existe
depuis 10 ans et elle est active grâce à 50 Bénévoles. Ces dernières sont là pour
aider des familles en difficultés temporaires, en leur proposant de faire leurs
courses alimentaires pour un euro
symbolique. Les enfants ont apporté
des livres, des jeux, des cadeaux
réalisés par eux-mêmes pour le Noël
des enfants de ces familles. Les
responsables ont chaleureusement remercié les enfants.
Une maman venant faire ses courses, a remercié
directement les enfants car elle repartait avec 2 poupées
pour sa petite fille de 3 ans. Cet échange direct était très
émouvant.
Notre matinée s'est terminée par un temps de prière rapide à l'extérieur car il faisait très froid et un
apéritif.
Tu as entre 3 et 8 ans,
et tu participes à la
messe du dimanche
à 10 h 30 à l’église
Saint- Martin à Palaiseau.
Rejoins les autres enfants
pour une liturgie de la
parole adaptée à ton âge. Il
suffit de venir bien à l’heure, car dès la fin du
chant d’entrée, l’animateur t’emmènera à
Saint-Eugène. Vous lirez l’évangile et
l’expliquerez. Tu retrouveras tes parents
après la prière universelle, pour la fin de la
messe.
Isabelle BARON
Prochain caté-découverte,
le Mardi 10 Mars 2009 à 19 h
avec les parents, les frères et sœurs pour
une soirée de partage et d'offrande au
moment du Carême.
Film + Témoignage d'une éducatrice qui a
travaillé 6 mois avec le Père Guy Gilbert.
Dîner léger "Pain-Pomme". Quelques pièces
tirées de la tirelire pour les offrir au Père
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Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-
De Saint-Michel du Pileu
Veillée de Noël : l’église Saint-Michel était pleine, avec de très nombreux enfants assis sur des tapis au
pied de l’autel, et des adultes debout au fond.
Quelques paroissiens s’étaient retrouvés pour préparer la veillée : décoration de l’église et
répétition du conte, la chorale avait répété les chants.
La veillée a commencé avec le chant ‘’ Danse de joie, danse pour ton Dieu’’. Puis nous avons
suivi le conte ‘’ La nuit de l’étoile filante’’ lu par Marie-Odile Gallerand et joué par plusieurs paroissiens
(Anne Hamon, Magali…) : il y avait des bergers et deux enfants jouaient Joseph et Marie enceinte. Des
étoiles étaient suspendues dans le chœur, avec une grande étoile filante et clignotante (télécommandée
à distance par Jean-Yves).
Puis le Père Juvénal a célébré la messe de Noël et nous avons chanté les chants traditionnels de
Noël. Pendant l’évangile, un enfant a apporté l’enfant Jésus dans la Crèche.
Cette célébration de 18 heures 30 est un horaire apprécié par les personnes âgées et les familles
de la paroisse.
Opération "gâteaux à Saint-Michel du Pileu" (au profit de nos amis indiens, pauvres et paysans sans
terre de Manaus). Cette vente a été un franc succès. Tous les gâteaux ont trouvé preneur et le rapport
est de presque 300 Euros à joindre au prochain envoi.
De Saint-Sébastien de Villebon
Cabaret chantant
le 20 décembre
Comme chaque année, un samedi soir de l'Avent, la chapelle StSébastien à Villebon a accueilli le cabaret chantant de l'ASV
pour son concert de Noël le 20 décembre 2008.
En ouverture de la soirée, les flûtes du conservatoire de Villebon
nous ont mis dans l'ambiance en interprétant un pot pourri d'airs
populaires.
Chantés par une, deux ou plusieurs voix, parfois accompagnés au
piano ou par des instruments à corde, des airs traditionnels ou plus classiques par exemple des Ave Maria se sont
succédé pour notre plus grand plaisir.
Un livret avec les paroles étant distribué à l'entrée, le public a été heureux de pouvoir participer à certains chants.
Bravo aux chanteurs car il n'est pas toujours aisé de chanter seul ou à deux des chants parfois difficiles, surtout
quand c'est la première fois.
Nous serons heureux de retrouver ce cabaret chantant pendant l'Avent 2009.
Véronique et Laurent LOTH
ADORATION
A St-Sébastien de Villebon-sur-Yvette, deux fois par mois, il est offert un temps d'adoration. Pour une
heure, le Saint Sacrement est exposé dans un ostensoir. C'est un temps qui nous permet de nous mettre en
présence du Seigneur de différentes façons : il y a des chants, des intentions de prières échangées à haute
voix, puis s'ensuit un long temps d'oraison silencieuse. Il y a souvent un chant en début et en fin. Les gens
entrent et sortent quand ils veulent. L'impression générale de ce temps d'adoration, c'est la paix ; une heure
de paix où nos pensées sont confiées à Dieu, où l'on peut rendre grâce à Dieu qui se donne avec tant
d'amour. Les participants repartent riches de paix et d'amour en leur cœur ; cela fait du bien. Presque toujours, les participants (hélas peu nombreux) sont des paroissiens de St-Sébastien et avec cet article, ils
vous invitent, vous les paroissiens des autres clochers, à venir profiter de ce temps particulier.
Laissez-vous donc tenter.
François DANIS
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Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles
De Lozère
Goûter et messe des baptisés de l’année
le 10 janvier à Lozère.
La fête du baptême de Jésus semblait une bonne occasion de
rassembler les familles des baptisés de l'année écoulée.
L'équipe de préparation au baptême de Lozère-Villebon-Villejust, à
l'occasion d'un goûter, souhaitait que les familles échangent sur le
baptême de leurs enfants : l'accueil, la préparation et la célébration. Peu de
familles ont répondu à cette invitation. L'échange a donc eu lieu surtout
entre le père Daniel Doré et l’équipe. Il s'est poursuivi par la messe préparée par celle-ci.
Du fait du peu de participants ces deux dernières années, nous nous demandons comment motiver les familles
pour ce type de rencontre et comment assurer le suivi des baptêmes. Vos suggestions seront les bienvenues.
L'équipe baptême.
Des anciens du secteur...
Curé des Etats Unis… à Lyon !
Depuis début septembre, je suis passé des
bords de l’Yvette aux bords de Saône et de Rhône. Je
regrette ma vallée verte, mais c’est plus plat, et prendre la
piste cyclable le long du Rhône jusqu’au parc de la Tête
d’Or a beaucoup d’agrément. Le cardinal Barbarin m’a
nommé « curé des Etats-Unis »… pas mal non ? En fait,
je ne côtoie pas Obama mais la population du 8ème
arrondissement de Lyon. Le nom de ce quartier vient du
programme de logements sociaux lancé dans les années
30 avec l’architecte bien connu à Lyon Tony Garnier. Cet
ensemble urbain d’un habitat social à visage humain a
fait l’objet d’une réfection et d’une décoration de
fresques murales originales éclairées de nuit. Il constitue
aujourd’hui le « musée urbain Tony Garnier » que des
groupes du monde entier viennent visiter. L’église
principale St-Jacques des Etats-Unis date de la même
époque et se voulait une présence chrétienne visible en
milieu populaire ouvrier. Les usines étaient dans le même
quartier et il en subsiste certaines. Pour ceux que cela
intéresse, allez voir les photos sur le site http://lyon8apotres.spaces.live.com
Je me retrouve dans la même configuration
qu’à Palaiseau avec une vie fraternelle de prêtres dans un
seul lieu pour desservir deux ensembles paroissiaux
d’environ 20000 habitants chacun. Nous sommes 4
prêtres de l’Emmanuel à vivre ensemble sur la paroisse
de la Miséricorde du Père confiée depuis 3 ans à notre
Communauté sur Lyon 8ème et Vénissieux. C’est une joie
pour moi d’avoir ce fort soutien fraternel, en plus des
frères et sœurs de ma communauté sur Lyon et qui m’ont
très bien accueilli. Le cardinal Barbarin est venu déjeuner
à notre table très fraternellement. Pour ma part, je suis en
charge de 3 anciennes paroisses qui ont fusionné en 2004
pour former la paroisse « Notre Dame des Apôtres ». Il y
a environ 20000 habitants, dont ¼ de maghrébins
musulmans, et bien des africains et martiniquaisguadeloupéens qui sont bien présents aux messes avec
leurs nombreux enfants. Cela fait 300-400 personnes aux
2 messes du WE. J’ai la chance d’avoir une équipe
pastorale renforcée, avec un vicaire tout juste ordonné
Erwan Simon du diocèse de Lyon et de l’Emmanuel, un
prêtre étudiant du Sénégal Alain Sagna et une religieuse
en mission ecclésiale très expérimentée Colette Lextrait.
Que dire de plus ? sinon qu’il y a des joies
et des épreuves inhérentes à toute arrivée dans un
nouveau lieu, et que les paroissiens doivent se faire à de
nouvelles têtes. Cela se passe plutôt bien, et nous avons
préparé la fête de Noël dans la sérénité. Nous mettons la
priorité sur la proximité à vivre avec les habitants des
quartiers, en allant visiter les personnes à domicile. Bien
des anciens du quartier des Etats Unis, anciens ouvriers,
sont touchés, alors qu’ils se sentent isolés ou perdus dans
un quartier qui a beaucoup changé. Il est vrai qu’il y a des
voitures qui brûlent et des jeunes délinquants, mais ce
n’est pas le climat des Minguettes un peu plus au sud…
Les familles africaines et même maghrébines nous
accueillent très bien. Un jeune beur m’a même dit dans
une cage d’escalier : « c’est bien qu’un prêtre fasse le
tour des immeubles. Bonne mission ! » C’est un bon
encouragement, non ? Il faut dire qu’il y a une grande
diversité urbaine, et c’est ce qui fait la richesse de cette
paroisse, avec des pavillons plus cossus et des petits
immeubles de standing. Il y a du lien à faire, et les
services sociaux ainsi que les associations sont très
investis.
Joyeux temps de Noël à tous ! J’ai entendu
parler du concert d’Alegria à St-Martin et je m’en réjouis
beaucoup. Je garde beaucoup de visages en mémoire.
Priez pour moi et je prie pour vous depuis ma nouvelle
mission pour 3, 6, 9 ans ? Dieu seul le sait. Comme je le
dis à tous, chrétiens ou musulmans rencontrés : que Dieu
vous bénisse, vous et vos familles.
P. Benoît Laude – 10 rue du Cdt Pégout – 69008 Lyon –
[email protected] - http://apotres.e-monsite.com
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Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nouvelles... Des Nou-
De Lozère Villebon Villejust
De Saint-Martin
Adieu à Georges NISSOU,
Un grand moment de convivialité
avec le repas de début d'année des
paroisses de LVV.
Dimanche18 janvier
Beaucoup de tes amis de la paroisse nous ont déjà quittés.
« La paroisse » fut pour toi, une grande part de ta vie. Tu
as été un élément essentiel de la chorale paroissiale, aussi
longtemps qu’elle a existé. Ta belle voix de ténor était
appréciée de tous. Aussi, très tôt, tu t’es engagé avec
Madeleine, dans l’équipe liturgique. Pendant une
vingtaine d’années vous avez animé, planifié, dirigé cette
équipe avec talent. N’oublions pas aussi tous ces bons
moments d’amitié partagée aux périodes de l’Avent pour
préparer et monter la crèche ainsi que la décoration de
l’église.
Au nom de tous les paroissiens, nous te remercions pour
tout ce temps donné, avec un sourire généreux, avec
disponibilité et sagesse. Nous sommes sûrs que tu es déjà
auprès du Père, car, comme il nous l’a demandé, tu as
exploité au mieux tous tes dons au service de notre
communauté paroissiale.
Monique LAROYE
De l’aumônerie du secteur
LES BELLEAUNES NOËL 2008
L’avant-veille de Noël quelques lycéens de
l’aumônerie du secteur de Palaiseau ont rendu
visite aux résidents de la maison de retraite
d’Igny. Pendant près d’une heure et demie, ils ont
enchaîné chansons, jeux, tours de magie pour la
plus grande joie des personnes âgées présentes.
Cette rencontre fut un vrai moment de bonheur
car, au-delà des différences de génération,
chacun a pu ressentir qu’un peu de l’amour de
Noël a été partagé entre tous. Aussi a-t-il été
demandé qu’une nouvelle rencontre ait lieu à
l’occasion de prochaines vacances.
Patrick Dumas
décembre2008--2 janvier2009
Rassemblement européen de TAIZÉ à BRUXELLES 29 décembre2008
Accueillis comme des rois dans les paroisses bruxelloises, puis dans les familles qui
n’hésitent pas à se plier en quatre pour nous faire plaisir. « Que voulez-vous manger ? » ou
encore « Cela vous plaît-il, sinon je fais autre chose... » Que demander de mieux…
De manger assis par terre dans le Hall 3 avec 40 000 personnes ou encore de se tasser
comme des sardines dans le métro.
Tout le monde connaît Taizé village, sur la colline en Bourgogne. Cet esprit de
rencontre, de confiance est aussi présent lors des rencontres européennes organisées par les frères de
Taizé. A Bruxelles, 40 000 jeunes présents sont là pour prier, chanter et partager avec le Seigneur. Tous
ensemble on arrive à ne pas faire un seul bruit pendant les minutes de silence. C’est quand même
quelque chose de super impressionnant. De plus, il y a le mélange de différents pays de toute l’Europe
qui permet d’apprendre à connaître les différentes cultures de ces pays. Pour cela, des temps de
partage et d’échange ou encore avec la « fête des peuples » pour la soirée du Nouvel An.
Ce pèlerinage de confiance est un pèlerinage qui laisse dans la tête et dans les cœurs des
souvenirs excellents et inoubliables qui font même avoir le cafard quinze jours après !
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Chloé HENRY
PRIERE
Frères et sœurs
s urs en Christ,
Nous vous souhaitons tout le bonheur du monde
pour cette nouvelle année.
Occupez l'espace, habitez les églises,
déployez la Tradition pour la transmettre,
faitesfaites-y fructifier vos talents.
Que vos prières soient inventives.
Faites équipe, n'ayez pas peur des différences,
osez les contrastes.
Soyez attentifs les uns aux autres et ouvrezouvrez-vous au monde :
RêvonsRêvons-le ensemble en vous laissant transporter
par la beauté des chants, des lieux, des prières.
Fraternelles salutations de Rome, en ce premier jour de l'an de grâce
2009 après notre Seigneur JésusJésus-Christ.
Voici le message (sur le canevas des lettres de St Paul aux ...)
que les pèlerins Scouts et Guides de France essonniens à
Rome (fin décembre 2008-début janvier 2009) ont concocté
sur la table d'une pizzeria, à destination des groupes scouts de
l'Essonne, parmi eux : Guillaume Arnauld de Sartre,
responsable du groupe Dominique Savio de PalaiseauVillebon
NAISSANCE...
Le Père Juvénal vient de constituer un Conseil Pastoral de Secteur (C.P.S.)constitué
des représentants suivants :
•
pour Bièvres, Igny, Vauhallan : de Jean-Michel DUMAS, Christiane LACOUR,
Solange CARDINAL, Nathalie FRANCESETTI, Frère Bruno MELLET de l’école
St-Nicolas, Père Pascal DAVEAU.
•
Pour Lozère, Villebon, Villejust : Christian BEDEL, Marie-Claude CHESNEAU et
Valérie DUGRÉ.
•
Pour St-Martin et St-Michel : Elizabeth MAES et Georges PLAINECASSAGNE.
Le conseil s’est réuni une première fois le 22 janvier 2009 et se prévoit de se réunir deux
fois par trimestre. Nous ne manquerons pas de vous tenir au courant dans les pages des
Paroisses-Infos à venir, des actions menées par le conseil.
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En secteur
Mercredi 28 janvier 20 h 30
Samedi 31 janvier
Formation sur St Paul , par le Père Daniel Doré, centre pastoral Ste-Geneviève
Agor’anims 09 pour tous les animateurs en AEP du diocèse à St-Clément de ViryChatillon.
Mercredi 4 février 20 h 30
Réunion de préparation du forum des mouvements de la pastorale familiale, centre
pastoral Ste-Geneviève.
Mercredi 4 février 20 h 30
Cercle biblique œcuménique St-Marc au centre St-André de Massy.
Jeudi 5 février
20 h 30
Soirée Espérance à St-Pierre d’Igny.
Samedi 7 février 12 h 30
Repas et 2° catéchèse pour la confirmation à St-Jean Bosco d’Igny.
14 h 30
Préparation au mariage au centre pastoral Ste-Geneviève.
9 h/16 h30 Partage-rencontre sur le thème « Éclairage franciscain pour une écologie chrétienne. »
animé par le frère Luc Mathieu, Colette et Michel Girard. à la Clarté-Dieu à Orsay.
16 h
Partage de St-Jean Bosco d’Igny sur le thème : « Jean Paul II, Artisan de Paix et d'Unité »
Mercredi 11 février 10 h
Comité de rédaction du Paroisses-Infos de Mars.
Mercredi 4 mars 20 h 30
Formation sur St Paul, par le Père Daniel
Mercredi 25 février
Doré, centre pastoral Ste-Geneviève.
MERCREDI DES CENDRES
20 h 30
Parcours découverte pour les fiancés à la
salle paroissiale de Lozère.
à 9 h 30 à St-Pierre d’Igny 20 h 30
Cercle biblique œcuménique St-Marc de
à 20 h à Lozère
Massy.
à 20 h 30 à St-Martin de Palaiseau
À Lozère-Villebon et Villejust
Lundis 2 et 16 février, 2 mars 20 h 30 Prière de Taizé à N.D.de Lozère.
Samedi 7 février
18 h 30
Messe des familles à N.D. de Lozère
Dimanche 8 février
11 h 15
Messe des familles à St-Sébastien de Villebon.
Temps d'adoration
à la chapelle St-Sébastien
de 21 h à 22 h, les mardis
27 janvier, 10 et 24 février,
10 et 24 mars, 14 et 28 avril,
12 et 26 mai, 9 et 23 juin
À St-Martin-St-Michel
Samedi 31janvier 13 h 30
17 h
Mercredi 4 février 20 h 30
Jeudi 5 février
20 h 30
Samedi 7 février 14 h 30
17 h 30
18 h 30
Lundi 9 février
20 h 30
Dimanche 15 février 18 h
Jeudi 5 mars
20 h 30
Samedi 7 mars
14 h 30
16 h 30
Conseil d’administration de la Conférence St-Vincent de Paul, salle Warodius.
Assemblée Générale paroissiale à St-Michel du Pileu suivie d’un repas partagé.
Réunion de parents pour la première communion, salle Warodius.
Réunion de l’équipe animatrice, salle St-Germain.
Préparation au baptême, salle Warodius.
Préparation de la première communion à St-Michel du Pileu.
Messe des familles à St-Michel.
Réunion de l’équipe liturgique de St-Martin, salle St-Vincent.
Partage et Prière à l’oratoire St-Joseph.
Réunion de l’équipe animatrice de St-Martin, salle St-Germain.
Préparation au baptême, salle Warodius.
Eveil à la foi au centre pastoral Ste-Geneviève.
Accueil au centre pastoral Ste-Geneviève
Permanences du Père Juvénal RUTUMBU
le jeudi de 18 h à 19 h 30 et le samedi
de 10 h à 12 h.
Secrétariat : du lundi au vendredi
de 8 h 30 à 11 h 30 et de 14 h à 16 h
Le groupe "débats" du secteur de Palaiseau
organise une conférence débat
avec Gaël Giraud, jésuite,
chercheur en économie au CNRS,
membre du CERAS,
le mercredi 18 mars à 20 h 45
à l'école Jeanne d'Arc à Palaiseau,
36 avenue du 8 mai 1945
Accueil au presbytère de Lozère
Permanences du Père Daniel DORÉ
Vendredi de 17 h 30 à 19 h
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PAROISSES-INFOS - journal des paroisses de PALAISEAU - VILLEBON - VILLEJUST
Responsable : Père Juvénal RUTUMBU avec les équipes animatrices.