ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT
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ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT
ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE Symphonique établissement de la Ville de Saint-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien du Ministère de la Culture et de la Communication ( Direction Régionale des Affaires Culturelles ), du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général de la Loire L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble de ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité À L’OPÉRA THÉÂTRE DANSE D’OBJETS - DÈS 4 ANS L’APRÈS-MIDI D’UN FOEHN CIE NON NOVA Sur la scène, le vent fait frissonner de nouvelles vies : rondement, pleinement et follement, des marionnettes en sacs plastique multicolores apparaissent et forment une peinture chorégraphique inouïe de poésie et de grâce. MERCREDI 19 JUIN : 15H ET 17H30 TARIF : 15€ (ET TARIFS RÉDUITS) TARIF FAMILLE -30% SOIT 21€ POUR 1 ADULTE ET 1 ENFANT DE MOINS DE 18 ANS LA SAISON 13-14 EST DÉVOILÉE ! Découvrez tous les spectacles de la nouvelle saison en demandant la brochure ou visitant le site internet de l’Opéra Théâtre. Au programme : opéra, théâtre, musique et danse, au total plus de 170 représentations pour les petits et grands. PLUS D’INFOS SUR WWW.OPERATHEATREDESAINTETIENNE.FR OU AU 04 77 47 83 40 Retrouvez tout au long de la saison les détails des spectacles (distributions, vidéos...) sur www.operatheatredesaintetienne.fr 1 UN MOT POUR LES PLUS JEUNES 2 Wolfgang Amadeus Mozart, lors d’un voyage avec sa femme, fait une halte à Linz où on lui demande de donner un concert. N’ayant aucune partition sur lui, il compose la Symphonie n°36 en quatre jours... Exemple admirable du génie de Mozart, l’interprétation et le commentaire de cette œuvre permettent de mieux comprendre l’écriture symphonique du compositeur. Entre ombre et lumière, le premier mouvement est aussi poignant et solennel que la suite fougueuse et débridée ; Enfin, un tourbillon de motifs nous enivre et nous laisse étourdis et comblés. ANGÉLIQUE MARIE - CROCOULE ! ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE CONCERT COMMENTÉ DIRECTION ET PRÉSENTATION LAURENT CAMPELLONE ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE AVEC LES SOLISTES, ÉTUDIANTS DU CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR DE MUSIQUE ET DE DANSE DE LYON : MYLÈNE BERG (PIANO), BENJAMIN CHRIST (CLARINETTE DE BASSET), CÉLIA HEULLE (MEZZO-SOPRANO), AHLIMA MHAMDI (MEZZO-SOPRANO) WOLFGANG AMADEUS MOZART MENUET POUR PIANO EN SOL MAJEUR K1 ALLEGRO ASSAI DU CONCERTO POUR PIANO ET ORCHESTRE N°23 EN LA MAJEUR K488 LE NOZZE DI FIGARO : AIRS DE CHERUBINO « VOI CHE SAPETE », « NON SO PIÙ COSA SON » ADAGIO DU CONCERTO POUR CLARINETTE ET ORCHESTRE EN LA MAJEUR K622 ... SYMPHONIE N°36 EN DO MAJEUR K425 « LINZ » * GRAND THÉÂTRE MASSENET SAMEDI 15 JUIN 17H DURÉE 1H ENVIRON (SANS ENTRACTE) * POUR CETTE REPRÉSENTATION EN FAMILLE, SEULS DES EXTRAITS DE LA SYMPHONIE SERONT DONNÉS SAMEDI 15 JUIN 20H DURÉE 1H45 ENTRACTE COMPRIS EN PARTENARIAT AVEC 3 4 Le Concerto pour clarinette, ultime œuvre concertante de Mozart (17561791), est créé le 16 octobre 1791 à Prague par Stadler. Le deuxième mouvement, présenté ce soir, est fidèle à la nature originelle des mouvements lents des premiers concertos, cantabiles, inspirés et expressifs. Dans la Venise de Vivaldi, les mouvements lents se résumaient à une ligne mélodique volontairement réduite sur laquelle l’interprète pouvait mettre en avant ses talents d’improvisateur. Mais au cours du XVIIIe siècle, les interprètes délaissent peu à peu l’improvisation pour se consacrer au développement de la technique instrumentale. D’un autre côté, les compositeurs affirment la volonté d’imposer leurs idées musicales, limitant de plus en plus la part réservée à l’improvisation. Malgré tout, le concerto classique ne rompt pas avec les origines du genre car l’inspiration mélodique des interprètes du début du XIXe siècle, au lieu de s’éteindre, ne fait que se déplacer du côté du compositeur. Le contexte de composition du Concerto pour piano n°23 n’a pas grandchose à voir avec celui du Concerto pour clarinette. Nous sommes en 1786, Mozart est alors en pleine période de frénésie créatrice et part à la conquête désespérée d’une Vienne hostile, en rien comparable avec la Prague enthousiaste de Don Giovanni et du Concerto pour clarinette. Qui plus est, il ne s’agit pas d’une œuvre de commande, mais d’une pièce dont il sera l’interprète. En cela, les concertos pour piano forment un groupe à part dans le corpus des concertos de Mozart, car l’union de ses qualités de compositeur à celles d’interprète virtuose lui fait abandonner l’écriture divertissante pour le guider vers ce que l’on a coutume de nommer le "style classique". Mozart conçoit une musique qui tient en fait du théâtre, engageant un dialogue complexe et dramatique entre le pianiste et l’orchestre. Le troisième mouvement particulièrement se souvient de l’opera buffa, et plus précisément des Noces de Figaro, tout à fait contemporaines du Concerto pour piano n°23. Les Noces de Figaro, comme le Concerto pour piano n°23, sont conçues intégralement dans le"style classique", qui vient d’émerger, et annoncent les grandes œuvres futures. L’air « Voi che sapete » représente très bien cette question de l’épanouissement puisque Chérubin, encore adolescent, découvre les troubles physiques de l’amour. La musique de Mozart rend la profusion des émotions ressenties à partir d’un jeu d’équilibre entre le maintien des codes luxuriants de l’aria italienne et l’avènement d’une musique réduite, fraîche et simple. Même si l’air suit la forme traditionnelle de l’aria et offre un langage vocal assuré, il confie à Chérubin une ligne vocale dépouillée dont la simplicité ne révèle que mieux le naturel de la scène et la naïveté – à discuter – du discours. Quoiqu’il en soit, Mozart parvient grâce à l’économie des moyens à offrir un moment de musique pure, vivante et sensuelle. Remontons une dernière fois dans la chronologie mozartienne. Durant l’automne 1783, le couple Mozart, en route pour Vienne, fait une halte à Linz. La ville en profite pour organiser un concert en l’honneur du compositeur et Mozart, à cette occasion, compose la Symphonie n°36. À cette époque, le jeune homme vient de découvrir la musique de Bach et de Haendel, ce qui va lui permettre de renouveler son langage symphonique pourtant déjà épanoui et expressif. Le traitement de l’orchestration tient alors d’une écriture parfaitement maîtrisée – appliquant avec grâce les codes dictés par la tradition viennoise – et de solutions nouvelles nées au contact des grands maîtres baroques. La tradition viennoise se manifeste par le réglage quasi chorégraphique de l’orchestre. Les cordes exercent leur dictature et derrière, les vents, en simple tapis sonore, se limitent aux deux hautbois, deux bassons, deux cors, auxquels s’ajoutent les deux trompettes et les timbales. Mozart parvient cependant à insuffler de l’énergie et de la vigueur dans ces codes sclérosés. La règle de présentation des thèmes par exemple consiste en un double énoncé hérité de la musique de danse baroque, faisant entendre le thème une première fois discrètement et une deuxième fois plus fort. Au contact de l’écriture mozartienne, la double énonciation est désormais gérée par une puissante énergie dramatique, opposant le monde intime des cordes à l’exaltation d’un tutti opulent. Par ailleurs, l’orchestre devient un formidable outil de développement. Les parties de deuxième violon et d’alto densifient le discours, et les interventions solistes des hautbois et des bassons commentent l’action en lui offrant une teinte souvent mélancolique et profonde, en un mot, dramatique. Enfin, Mozart s’intéresse à la spécificité de chaque timbre, comme l’utilisation lugubre des trompettes et des timbales lors du deuxième thème du mouvement lent. JULIEN GARDE Agrégé de musique, Julien Garde enseigne à l’Université Jean Monnet de Saint-Étienne. Chargé notamment de la direction des différents chœurs, il y prépare, sous la direction d’Alban Ramaut, une thèse de doctorat consacrée aux dernières tragédies lyriques de Gluck. 5 ORCHESTRE SYMPHONIQUE SAINT-ÉTIENNE LOIRE Créé en 1987, l’OSSEL a su s’élever au rang des grands orchestres français. En devenant Directeur musical de l’orchestre en 2004, Laurent Campellone entreprend un travail en profondeur sur la qualité artistique de cet ensemble. L’OSSEL est un acteur culturel incontournable qui accomplit une mission essentielle d’éducation et de diffusion du répertoire symphonique et lyrique. L’Orchestre a su acquérir une solide réputation, en particulier dans le répertoire romantique français. LAURENT CAMPELLONE DIRECTEUR MUSICAL 6 Après avoir étudié chant, violon, tuba, percussions et philosophie, Laurent Campellone se tourne vers la direction d’orchestre. Talentueux et hyperactif, Laurent Campellone a été invité à diriger près de 250 œuvres symphoniques et plus de 50 partitions lyriques en Europe et dans le monde. Directeur musical de l’Opéra Théâtre et de l’Orchestre Symphonique Saint-Étienne Loire depuis 2004, il entreprend un travail en profondeur sur la qualité artistique de cet ensemble et lui permet de s’engager dans une nouvelle phase de développement. CONSERVATOIRE NATIONAL SUPÉRIEUR MUSIQUE DE LYON (CNSMD) ET DANSE Dirigé par Géry Moutier, le CNSMD est un établissement d’enseignement sous tutelle du Ministère de la Culture et de la Communication. Il œuvre depuis plus de 30 ans à l’apprentissage de ses étudiants sélectionnés au meilleur niveau. Le développement des programmes européens permet au Conservatoire de s’insérer dans un réseau vivant d’écoles de haut niveau. Privilégiant le travail d’ensemble et les activités de diffusion, le CNSMD de Lyon comporte de nombreuses formations qui se produisent dans le cadre de la saison publique du CNSMD ou à l’extérieur grâce à des partenariats. MYLÈNE BERG PIANISTE À neuf ans Mylène Berg commence des études au Conservatoire de Colmar, puis au CRR de Strasbourg et au CRR de Versailles, où elle obtient son Prix de piano en 2008 et un an plus tard son Prix de Perfectionnement avec les félicitations du jury. Elle est admise en 2009 au CNSMD de Lyon où elle est actuellement en master 1. Passionnée par la musique de chambre, elle joue au sein d’ensembles fixes, comme son duo violon-piano avec lequel elle a le projet de mêler musique traditionnelle tzigane et musique "classique", ou encore son duo clarinette-piano avec lequel elle a donné un récital dans le cadre du Festival du Prieuré de Chirens en 2012. Elle travaille également avec des chanteurs, et a ainsi pu se produire en 2009 à l’Institut du Monde Arabe à Paris avec des solistes de l’Opéra Bastille. Elle a travaillé avec le célèbre Centre de Musique Baroque de Versailles la même année. Elle ne délaisse pas pour autant les récitals en soliste en concerto avec l’Orchestre du CRR de Versailles ou encore très récemment au Casino d’Aix-les-Bains. BENJAMIN CHRIST CLARINETTISTE Formé dès son plus jeune âge en région lyonnaise et parisienne auprès de Richard Malblanc et Florent Héau, Benjamin se perfectionne auprès de Nicolas Baldeyrou et Robert Bianciotto au CNSMD de Lyon. À la fois musicien d’orchestre, chambriste et soliste, il est notamment depuis 2011 clarinette solo au sein du prestigieux European Union Youth Orchestra, avec lequel on le retrouve en tournée à travers l’Europe et les États-Unis. En soliste, il s’est produit à plusieurs reprises à Lyon, notamment Salle Molière dans les concertos de Mozart et Weber. S’intéressant à la direction d’orchestre, il participe ponctuellement à divers projets en région lyonnaise et parisienne. 7 CÉLIA HEULLE MEZZO-SOPRANO 8 Célia Heulle commence la musique grâce au chœur d’enfants du conservatoire de Montauban, puis intègre la maîtrise de chant La Perverie de Nantes et se familiarise avec le répertoire du chant choral sous la direction de Gilles Gérard et Cécile Vénien, puis d’Yves Sotin pour la technique vocale. Elle effectue quatre années d’études dans la classe de chant lyrique au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nantes, et chante en chœur mixte sous la direction de Françoise Roussillat et de Valérie Fayet. Pendant 8 ans, Célia chante avec le chœur de chambre Éclats de Voix, et également en tant que soliste, notamment à la Folle journée de Nantes. Depuis septembre 2012, Célia se perfectionne au CNSMD de Lyon et participe aux Masterclass d’Udo Reinemann, Alain Garichot, Thomas Moser, Billy Eidi…. AHLIMA MHAMDI MEZZO-SOPRANO La mezzo-soprano franco-marocaine Ahlima Mhamdi est actuellement en dernière année au CNSMD de Lyon dans la classe d’Isabelle Germain. Sur scène, elle interprète les rôles de Rosina, Charlotte, Orlovsky, Arsamene et Isolier. Elle travaille régulièrement avec Jean-Christophe Spinosi, Jean-Paul Fauchécourt, Jean Lacornerie... Elle est membre du studio de l’Opéra de Lyon (2011/2012), Révélation lyrique de l’ADAMI 2013 et Jeune Talent lyrique 2013 (Opéra d’Avignon par Raymond Duffaut). En septembre prochain, Ahlima Mhamdi intégrera la troupe du Grand Théâtre de Genève. orchestre symphonique saint-étienne loire Violons I Flûtes Lyonel Schmit soliste Françoise Chignec soliste Élisabeth Gaudard Isabelle Reynaud Agnès Pereira Tigran Toumanian Virginie Fioriti Louis-Jean Perreau Denis Forchard soliste Marcos Fraga Varena Violons II François Vuilleumier soliste Alain Meunier Solange Becqueriaux Françoise Guiriec Christophe Gerboud Béatrice Meunier Altos Anne Perreau soliste Marc Rousselet Geneviève Rigot Fabienne Grosset Violoncelles Florence Auclin soliste Marianne Pey Louis Bonnard Contrebasses Jérôme Bertrand soliste Marie Allemand Hautbois Sébastien Giebler soliste Mylène Coïmbra Clarinettes Bernard Gaviot-Blanc soliste André Guillaume Bassons Pierre-Michel Rivoire soliste Charles Villard Cors Frédéric Hechler soliste Serge Badol Trompettes Didier Martin soliste Jérôme Prince Timbales Philippe Boisson soliste Locations / réservations du lundi au vendredi de 12h à 19h 04 77 47 83 40 [email protected] Conception graphique : Et d’eau fraîche / Opéra Théâtre de Saint-Étienne Réalisation : Opéra Théâtre de Saint-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385 Opéra Théâtre de Saint-étienne Jardin des Plantes – BP 237 42013 Saint-étienne cedex 2 www.operatheatredesaintetienne.fr
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