CCV N 63 mai 2016 - Cathédrale Saint
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CCV N 63 mai 2016 - Cathédrale Saint
M A AIMER I E CATHOLIQUES DU CENTRE-VILLE DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE PERPIGNAN Bulletin paroissial N°63 Mai 2016 Sommaire LE Mot Du CuRÉ • A la manière d’un conte : « Le mai de Marie » . . . . . . . 1 SACREMENt • Quel sens a aujourd’hui le sacrement des malades ! . . . . 2 Catholiques du Centre-Ville 6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan Bulletin mensuel gratuit A L’ÉCoutE DE LA PARoLE • L’Esprit habite nos désirs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Directeur de la publication : Abbé Jean-Paul Soulet ANNÉE DE LA MISÉRICoRDE • Les œuvres de miséricorde corporelles : . . . . . . . . . . . . . 5 Consoler les affligés Rédaction : Père Jean-Baptiste Blondeau Abbé Samuel Delmas Reinald Dedies Michel Bolasell SAINtS • Le culte marial dans nos paroisses. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 VISAGES D’ÉGLISE • Suzanne Daubin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 INfoS PARoISSIALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 10, 11 AGENDA PARoISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Agenda : Nicolas Roux, [email protected] Conception-Mise en page : Maryvonne Clouvel Impression : Imprimerie Catalane Tirage : 1000 exemplaires VIE DE L’ÉGLISE CENtRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14 Nous contacter : Confessions • Secrétariat de M. l’Archiprêtre Maryvonne Clouvel : [email protected] Tél. 06.23.73.49.78 • Secrétariat de la cathédrale Gérard Moret (Régie) : [email protected] Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected] Adresse postale : 6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45 et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45. Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13 • Baptêmes des petits enfants David et Marie Pierre Aze - Tél. 06.87.21.81.62 [email protected] • Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre • obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected] • Concerts et manifestations culturelles Bruno Nougayrède : [email protected] Cathédrale Tous les jours 17h00 - 18h00 sauf dimanche Samedi 16h00 - 18h00 Notre-Dame de la Réal Jeudi 19h00 - 20h00 Messes dominicales Cathédrale 08h00 - 09h30 11h00 - 18h30 St-Mathieu 18h00 (samedi) 10h30 (f. extra) Ste-thérèse 18h00 (samedi) St-Jacques 09h30 Notre-Dame de Lourdes 11h00 Notre-Dame La Réal 11h00 Messe autrement à 18h30 (un dimanche par mois) Couverture : La Résurrection - Basilique Notre-Dame du Rosaire - Lourdes Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 Le mot du curé A la manière d’un conte : « Le mai de Marie » Dans la ronde des mois l’on se chamaillait à qui mériterait d’être appelé « le mois de Marie ! » : Août se présenta le premier, se prévalant de compter en ses jours la Pâque de l’été, la Pâque de Marie, son Assomption. On le trouva par trop orgueilleux pour être le mois de l’humble servante du Seigneur son Dieu. Juillet, son voisin, fit valoir son soleil d’été, ce soleil qui fait le manteau de Marie en sa gloire, mais il fut jugé quelque peu paresseux, incitant plus à la plage qu’à suivre, avec Marie, le Christ à l’œuvre en tout âge. Septembre, qui offre déjà à Marie un berceau pour sa Nativité, à cause de ses jours déclinants ne fut pas retenu pour être le mois de la Mère du Soleil Levant. Juin et ses jours en pleine croissance, eut bien quelque espérance mais, passé le solstice, il s’essouffla et céda le pas. Octobre ne demandait rien, étant déjà le mois du Rosaire, l’humble instrument de ceux qui, avec Marie offrent leur vie avec leur prière. Novembre, la tête en brouillard, laissa passer sa chance sans même la voir. Décembre, portant en lui la Fête de l’Immaculée, se trouva bien placé, mais il y avait Noël et Marie s’effaça pour qu’advint son fils, l’Eternel. Au saut de l’an, Janvier offrit à cette idée un accueil glacial et mit ainsi toutes ses chances à mal. Février le suivait en tremblant d’effroi : il en perdit quelques jours et devint dès lors trop court pour prétendre faire place, avec... Marie, à celui qui est de toujours à toujours et que ne s’aurait contenir même le plus grand espace. Mars vint, tout fier d’avoir un nom qui commence comme Marie mais il traînait ce S qui sifflait comme un serpent et semblait indécent pour accueillir celle qui, la première, fut libérée du péché d’Adam. Avril ne voulut pas se découvrir devant Marie, pas même d’un fil et se révéla très impoli. Un, deux, trois, … dix, onze : il en manquait un au compte ; la ronde ne tournait pas rond. Ah, oui ! Son nom était si petit qu’il faillit tomber dans l’oubli… « MAI », trois lettres, ça ne pèse pas bien lourd. Et puis, il avait tellement l’habitude de faire ce qui lui plaît qu’on le croyait bon à rien… Mais quelqu’un, on ne sait plus qui, s’avisa que son « MAI » était inscrit en MArIe alors personne n’eut plus rien à dire. On avait compris que c’est lui que Marie s’était choisi. Et depuis, on l’appelle, lui, le petit, le petit mai : Le Mois de Marie ! Père Jean-Paul Soulet Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 1 Sacrement Abbé Marcel SHAWANGA Quel sens a aujourd’hui le sacrement des malades ! C’est au cœur de l’Eucharistie dominicale, le jour de la résurrection et de la victoire de notre Seigneur Jésus-Christ sur toutes formes de mal que notre communauté de paroisses a célébré le sacrement des malades pour nos frères et sœurs éprouvés par la maladie. La victoire du Christ est visiblement manifestée par toute la communauté où chacun une fois de plus tient sa place spécifique au sein de cette célébration. Les prêtres concélèbrent l’Onction des malades et pendant ce temps c’est toute la communauté qui intercède, supplie ; quelques frères et sœurs viennent, par un geste fraternel de la main, entourer le malade pendant l’onction : à charge pour ces frères et sœurs de visiter ce malade ensuite, de venir prier avec lui ou lui porter l’Eucharistie. C’est tout un ministère qu’un groupe de laïcs dénommé « visiteurs des malades » exerce depuis quelques années dans notre communauté de paroisses Saint-Jean-Baptiste. Par leur apostolat, ils essaient de marcher sur les traces de notre Seigneur Jésus-Christ qui s’est uni de façon unique à tous les affligés en devenant lui-même le Serviteur Souffrant. Cette alliance d’amour du Christ avec la personne souffrante se réalise singulièrement par le sacrement des malades. Par ce signe sacré, Jésus ne cesse de rejoindre personnellement celles et ceux qui portent en leur chair les marques de la souffrance. C’est pourquoi les premiers chrétiens célébraient cette présence du Christ auprès des malades de la manière suivante : « Si l’un de vous est malade, qu’il fasse appeler les Anciens de la communauté qui prieront pour lui en pratiquant une onction d’huile au nom du Seigneur. Leurs prières, inspirées par la foi, sauveront le malade, le Seigneur le relèvera et s’il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés » (Jc 5,14-15). L’onction des malades est donc un sacrement, c’està-dire un signe efficace qui communique la grâce, la vie de Dieu. C’est le moyen par lequel Jésus « touche » réellement ceux qui sont touchés par la maladie. Il est donc possible de recevoir plusieurs fois dans une existence cette onction d’huile : à chaque rechute ou aggravation de la maladie, l’assistance de la grâce divine est prodiguée par la réception de ce sacrement. Le malade acquiert la paix intérieure, la réconciliation avec lui-même, avec les autres et avec Dieu. Il est important de célébrer ce sacrement au cœur de l’Eucharistie, comme nous le rappelle le Pape François interprétant la parabole du bon samaritain : « qui est cet aubergiste ? C’est l’Eglise, la communauté chrétienne, c’est nous, auxquels le Seigneur Jésus confie chaque jour ceux qui sont atteints dans le corps et dans l’esprit, afin que nous puissions continuer à déverser sur eux, sans mesure, toute sa miséricorde et le salut » (Pape François, Catéchèse, 26 février 2014). La célébration s’est clôturée avec la remise du mandat missionnaire aux nouveaux et anciens visiteurs des malades par l’Archiprêtre de la cathédrale qui leur a souhaité courage et persévérance dans leur ministère tout en implorant sur tous les participants le secours de NotreDame « Auxillium infirmorum ». ❑ Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 2 A l’écoute de la Parole Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s. L’Esprit habite nos désirs Pentecôte (Jn 14,15-16 ; 23-26) Au nom du Père, du Fils et du saint Esprit. Chaque fois que nous nous marquons du signe de la Croix nous prononçons, à chaque extrémité de cette croix ces trois noms. Si sur cette croix c’est bien le Fils qui a été cloué, au dernier souffle de sa vie, il a affirmé : « Père, entre tes mains je remets mon esprit ». De son vivant, cette vie qui a précédé sa Résurrection, nous entendons Jésus, dans l’Evangile de la fête de Pentecôte, dire qu’à sa prière, le Père nous donnera cet Esprit qui nous fera « nous ressouvenir… » de tout ce qu’il a dit. Ce même Esprit nous le recevons le jour de notre baptême qui, comme tous les autres sacrements, nous est donné « au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit ». Le jour de notre confirmation, de façon solennelle, il nous sera à nouveau donné, avec tous ses dons, pour faire de nous, en principe, des témoins, des porteparole de cette Bonne Nouvelle que l’on appelle l’Evangile. Mais au-delà de tous ces mots, j’ai envie de dire de cette doctrine, cet Esprit Saint, cette troisième personne du Dieu unique et Trinité, pour nous qui est-il vraiment ? La fête de Pentecôte nous invite à y réfléchir. L’Esprit-Saint est d’abord une voix qui parle à notre cœur. Mais il arrive souvent que nous n’entend o n s rien. Il y a trop de bruit dans notre « intérieur ». Mille préoccupations, matérielles, affectives. Célébrer Pentecôte c’est d’abord essayer de se désencombrer intérieurement. Faire silence en nous. Mais quand le silence se fait, où donc nous parle l’Esprit ? Où fait-il entendre sa voix si discrète ? Au cœur de nos désirs, pas ailleurs qu’en nousmêmes. Là où nous aimons, où nous cherchons, où nous espérons, où nous redoutons. C’est à l’intérieur de ce que nous vivons que parle l’Esprit pour y souffler de la nouveauté, de l’inattendu. Le désir est le moteur permanent et profond de notre existence. L’homme est un être de désir. Sous le vent de l’Esprit les fauxsemblants tombent. On voit mieux la route. Certes ce peut être douloureux de perdre ses illusions, mais les illusions ne mènent nulle part, sinon souvent à la catastrophe. Oui, le vent peut souffler si fort qu’il nous détourne d’un chemin que nous avions pris dans la brume, sans même savoir qu’il se terminait dans un gouffre mortel, pour nous transporter sur une autre route. On pourrait appeler cet heureux « détournement » la conversion. Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 3 A l’écoute de la Parole L’Esprit Saint au cœur de nos désirs, c’est Jésus qui nous devient intérieur. Quand on connaît et que l’on aime vraiment, n’aspire-t-on pas à cette habitation par l’être aimé ? Vouloir comme il veut, vouloir de sa volonté. « Père, que ta volonté soit faite et non la mienne » dira Jésus à l’heure de son agonie, ce rude combat qui le dépouille de tout sous la tempête de l’Esprit. Désirer comme tu désires, et non cesser de désirer. Le chrétien n’est pas un être atone, pétrifié. « Je cours du bon combat » dira Saint Paul. Oui, désirer vivre, aimer la vie, laisser se libérer en moi cette force immense capable de transporter les montagnes, force du désir, force de l’amour. Car l’Esprit est Esprit d’Amour. Sous l’effet de ce vent violent, nous passons du statut de la loi qui corsète notre désir au statut de l’amour qui est celui de la liberté. « Aime et fais ce que tu veux » s’écriera Saint Augustin. Si l’on aime selon l’Esprit de Jésus, alors les pas de notre liberté nous feront courir, passionnément, vers ces rencontres généreuses qui exaltent notre vie. Les amoureux n’ont pas besoin de mots pour comprendre cela. Par l’Esprit désormais, nos désirs sont portés par l’amour qui est le lien de la Trinité. Et si toute loi est faite pour grandir elle s’accomplit parfaitement seulement quand c’est au nom de l’amour qu’elle est mise en œuvre. Comme le répète volontiers le pape François le signe éminent de cette habitation par l’Esprit, c’est la JOIE. On ne peut pas s’y tromper. Les fausses routes, sans souffle, sans feu, sans lumière, sont tristes et les éventuels plaisirs que l’on y prend ont toujours un arrière- goût de cendre, de vide. Paul, qui s’y connaît, lui qui a vécu une véritable révolution dans ses désirs, ardent persécuteur devenu ardent apôtre, peut énumérer les fruits de l’Esprit. « Amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, foi, humilité et maitrise de soi ». Et il peut ajouter en vérité : « face à tout cela il n’y a plus de loi qui tienne » (Ga 5). Etre chrétien ce n’est donc pas s‘arrêter de vivre comme pourraient parfois le Ils sont devenus enfants de Dieu en mars : Sameer Khodabux Tia Sengphaditchanh. Ils ont rejoint la maison du Père en mars : Jean-Paul Palud Jeanne Nérel laisser penser certains comportements qui se disent de piété : c’est tout au contraire vivre plus, vivre davantage. Paul dira encore : « Puisque l’Esprit nous fait vivre, laissons nous conduire par l’Esprit ». Jésus, nous dit l’Evangile, donne du souffle à ses amis, son souffle, celui de la vie, de la liberté, de la mobilité. Oui, l’EspritSaint, au cœur de nos désirs, est à l’œuvre dans tous les événements de notre vie. Il est force dans les épreuves, les tristesses, les deuils. Il est audace pour sortir de soi et, dit encore le pape François, aller à la rencontre des autres, fût-ce jusqu’aux périphéries, pour les aimer, et nous grandir en les faisant grandir. Il est courage au cœur du témoignage de la foi, sans crainte de parler, et surtout de parler par nos actes, des actes toujours plus traversés par l’amour libérateur de Jésus-Christ. Comme le disait saint Jean-Paul II « Allez ! Prenez le large avec courage, toutes voiles dehors, poussés par le souffle de l’Esprit. Vous serez ainsi heureux de tout ce que le Seigneur accomplira à travers vous ». ❑ Léa Haond-Taillefer Jean Dako Maria Goze Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 4 Angèle Kouassi Séverine Clivillers Année de la Miséricorde Abbé Samuel DELMAS Les œuvres de miséricorde corporelles Consoler les affligés Pendant le temps du Carême, nous aimons particulièrement chanter ces paroles du prophète Isaïe : « Consolez, consolez mon peuple, – dit votre Dieu » (Is 40, 1) car il n’y aurait pire détresse que celle de se savoir abandonné de tous, y compris de Dieu. Or, lorsque nous regardons l’histoire du salut, nous percevons à quel point Dieu n’a eu de cesse d’être attentif aux hommes, de leur apporter le secours et la consolation. Pour cela il a tantôt pris « la bonté du pasteur, l’affection d’un père, l’ardeur d’un fiancé ou d’un époux et avec la tendresse d’une mère. » Puis par son Incarnation le Verbe s’est fait chair. Et aussitôt a-t-il rencontré notre humanité, que le vieil homme juste et saint Siméon a reconnu en lui la « consolation » d’Israël (Lc 2, 25). Jésus-Christ est le consolateur (1 Jn 2, 1). Par sa vie publique il a secouru ceux qui étaient accablés par le péché et la maladie, il s’est révélé comme le « consolateur » : « bienheureux ceux qui pleurent car ils seront consolés. » (Mt 5, 5). C’est ainsi que la mission « consolatrice » est profondément constitutive de l’œuvre de l’Eglise. Avec la grâce de Dieu, elle s’efforce de témoigner que Dieu console sans cesse, en particulier les pauvres et les affli- gés. Par les sacrements de la réconciliation et de l’onction des malades, issu directement du pouvoir accordé par le Christ de remettre les péchés pour ramener les hommes à Dieu, l’Eglise apporte aussi la consolation du Seigneur. A la fin des temps, le livre de l’Apocalypse (7, 17) nous annonce que « Dieu essuiera toute larme des yeux » car « de mort, il n’y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine, il n’y en aura plus, car l’ancien monde s’en est allé. » (21, 4) A l’exemple du Seigneur et de l’Eglise, interrogeons-nous. Comment pouvons-nous à notre tour consoler notre prochain face au péché et aux détresses qui agitent notre monde ? Il y d’abord, nous ne pouvons la négliger, la force de la prière. Lorsque la prière correspond au projet de Dieu elle porte en elle une force qui nous dépasse car elle permet l’action de Dieu en premier lieu dans notre âme et par ailleurs dans le monde. Aussi, tout baptisé, prêtre par son baptême, est invité à faire monter vers Dieu ses prières pour ceux qui souffrent, pour ceux qui sont dans la détresse, pour ceux qui n’ont plus aucune espérance. Faire célébrer des messes à l’intention des vivants revient à appliquer les mérites de la mort et de la résurrection du Christ à Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 5 Année de la Miséricorde une âme en particulier ; c’est la meilleure consolation qui puisse exister. Ensuite, consoler celui qui est affligé, c’est d’abord écouter son prochain dans l’affliction, puis avec courage aller vers lui et s’efforcer de trouver le remède à sa souffrance. En même temps, nous nous rappelons que tout vient de Dieu. Et il serait bien orgueilleux de notre part de croire que nous pouvons consoler les affligés par la seule volonté de nous mettre à leur secours. Nous-mêmes nous sommes des êtres consolés par le Seigneur. Et c’est parce que nous avons reçu des consolations du Seigneur que nous pouvons à notre tour être attentifs à ceux qui sont dans la souffrance. Voilà pourquoi saint Paul dit : « Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur JésusChrist, le Père plein de ten- dresse, le Dieu de qui vient tout réconfort. Dans toutes nos détresses, il nous réconforte ; ainsi, nous pouvons réconforter tous ceux qui sont dans la détresse, grâce au réconfort que nous recevons nous-mêmes de Dieu. En effet, de même que nous avons largement part aux souffrances du Christ, de même, par le Christ, nous sommes largement réconfortés. Quand nous sommes dans la détresse, c’est pour que vous obteniez le réconfort et le salut ; quand nous sommes réconfortés, c’est encore pour que vous obteniez le réconfort, et cela vous permet de supporter avec persévérance les mêmes souffrances que nous. » (1 Co 1, 3-6) Je terminerai par cette prière attribuée à saint François d’Assise : « Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix, Là où est la haine, que je mette l’amour. Là où est l’offense, que je mette le pardon. Là où est la discorde, que je mette l’union. Là où est l’erreur, que je mette la vérité. Là où est le doute, que je mette la foi. Là où est le désespoir, que je mette l’espérance. Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière. Là où est la tristesse, que je mette la joie. O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer. Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie. » ❑ Infos paroissiales Mouvement Chrétien des Retraités Le Mouvement Chrétien des retraités Ce serait sans doute pour vous l’occasion de mieux connaître notre mouvement qui organise une journée festive réunira ce jour là des membres des 5 diocèses le 2 juin 2016 au Caylar (30). de la région apostolique (Languedoc Le prix de la journée est de 35€ trans- Roussillon). port en bus compris. Vous trouverez une affiche au fond de Inscription jusqu’au 15 mai 2016 chacune de nos églises. Jean Brincourt : 04 68 98 85 76 - [email protected] - GSM : 06 75 58 09 77 Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 6 Saints Reinald DEDIES Le culte marial dans nos paroisses Dès ses origines, Perpignan, qui n’est qu’un hameau au IXe siècle, dédie son premier lieu de culte attesté à Nostra Senyora dels còrrecs ; il sera bientôt remplacé par saint Jean, mais la dévotion subsistera dans l’absidiole sud et va durer jusqu’à nos jours : l’image actuelle, de tradition romane mais du XIIIe, est le plus ancien témoignage de la dévotion mariale. Comme son homologue de Notre-Dame la Réal, elle présente Marie en sedes sapientiae, trône de la sagesse : assise, montrant son enfant, pour signifier son rôle dans l’histoire du salut qui est d’assumer l’Incarnation du Fils de Dieu. Les deux images ont subi de nombreuses restaurations au long des siècles et très récemment. Monseigneur de Carsalade avait revivifié le culte. On ne peut que déplorer l’absence prolongée de cette statue emblématique, sous prétexte de restauration mais plus probablement pour la mettre en sécurité : quousque tandem abutere patientia nostra? Dès l’époque gothique, une perception moins hiératique de la figure mariale va s’imposer : Marie est contemplée dans sa vie quotidienne, même si on la pare d’atours royaux. Le retable de la mangrana en est un bel exemple : la statue d’origine tenait une grenade, symbole de fécondité. Les ordres religieux vont développer le culte marial et multiplier les invocations : Nostra Senyora de gràcia, (Marie médiatrice de la grâce) tenue pour miraculeuse et très vénérée, a disparu avec l’église des Augustins. Mais de nombreuses œuvres d’art, récupérées par nos églises paroissiales gardent le souvenir d’autres couvents disparus, la dévotion à Notre-Dame du mont-Carmel présente à la Cathédrale, à Notre-Dame la Réal, à SaintJacques, avait survécu jusqu’aux années 50. Seule s’est maintenue active la dévotion du rosaire propagée par les Dominicains. La fête fut instituée pour commémorer la victoire de Lépante contre les ottomans. Le vocable de Notre-Dame de victoire, du couvent des minimes, s’est maintenu à la chapelle de l’hôpital militaire rue Foch avant son transfert à Saint-Mathieu. Mais c’est sous le nom de Rosaire, que la dévotion s’est répandue et nous a laissé un très beau retable à SaintJacques : les confréries restent bien vivantes sous la forme de groupes de prière. D’autres confréries nous ont légué leurs invocations populaires : Les tisserands avaient pour patronne la Vierge de l’espérance, fêtée le 18 décembre, jour de la fête mariale des églises hispaniques depuis le VIIe siècle. Nous en gardons la splendide chapelle à SaintJacques, une autre à Notre-Dame la Réal, une clinique sous son vocable, et des associations d’aide aux futures mères. D’autres confréries nous ont laissé à Saint-Jacques, et sur un basrelief rue d’En Calce, els Desamparats ou l’on voit Marie qui abrite dans son manteau Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 7 Saints des personnes de toutes conditions et de tous âges, la Soledat (Vierge de solitude) à NotreDame la Réal, et enfin, invocation d’actualité cette année, la Misericòrdia, qui patronnait l’Hospital dels pobres, et dont l’institution du quartier Saint Martin porte encore le nom. La thèse de l’Immaculée Conception, d’origine orientale, est reçue dès le Xe siècle, avec une ferveur particulière dans les pays hispaniques. Le culte, autorisé au XVe siècle était déjà populaire en Catalogne. En témoignent l’agrandissement de la chapelle de la cathédrale qui sera le siège du culte paroissial jusque dans les années 60, les fresques de Gamelin et le somptueux retable de Tremullas consacré à l’immaculée, Maria Puríssima. La proclamation du dogme en 1854 sera l’occasion de composer un chant devenu emblématique : Cantem tots la glòria. L‘annexion à la France introduira la commémoration du Vœu de Louis XIII : lorsqu’il eut la certitude d’avoir l’enfant qu’il espérait toujours après 22 ans de mariage, Louis XIII, reconnaissant, consacra la France à Marie. Un petit retable, provenant certainement d’un couvent voisin représente la scène dans une chapelle de Notre-Dame la Réal. Enfin, il faut mentionner les statues habillées parmi lesquelles la Vierge de la sacristie qu’on montre, somptueusement parée, en tenue de deuil la semaine sainte puis joyeuse, vêtue de blanc à Pâques, et la Dormition de Notre-Dame la Réal, représentation sculptée de la Vierge sur son lit de mort, que l’on expose à l’occasion des fêtes de l’Assomption. Après le chaos de la révolution, le XIXe est une époque de reconstruction, nous dirions de nouvelle évangélisation. La dévotion mariale sera marquée par les apparitions. Le phénomène n’est pas nouveau mais prend une importance étonnante, après les événements de la rue du Bac en 1830 (la « médaille miraculeuse »). Les apparitions de la Salette en 1848, malgré les hostilités que suscitent jusque dans l’église les tentatives de récupéra- tion politique, vont populariser l’image conforme aux descriptions des voyants : Notre-Dame la Réal a sa chapelle. À SaintJean un autel lui est consacré sous l’orgue, puis déplacé sous l’arc septentrional à côté du porche ; la statue n’a pas été replacée après la récente restauration. Le culte connut un vif succès avant d’être éclipsé par celui de NotreDame de Lourdes, autorisé en 1860 et toujours très populaire dans chaque paroisse : l’ancienne résidence des Jésuites est sous son vocable. Mieux encore, à Saint Mathieu, la chapelle sous l’orgue est dédiée à diverses apparitions : Notre-Dame de Lourdes et sainte Bernadette dominent l’autel, tandis que des peintures murales évoquent d’un côté la Salette et de l’autre Pontmain. Plus récemment, on a joint la Vierge de fatima à ce curieux ensemble. Mais, logiquement, c’est notre paroisse mariale Notre-Dame la Réal qui se distingue : le chœur et pas moins de six chapelles mariales, 16 statues de Marie et 6 bas-reliefs ou médaillons, dont le splendide albâtre de la Mare de Deu de la llet qui donne le sein à son fils ; 25 tableaux, certains remarquables, comme « Marie berçant Jésus » à la sacristie, complètent le décor. La permanence du thème marial s’explique certes par l’importance de Marie dans l’histoire du salut. Mais la capacité du peuple chrétien au cours des âges à actualiser le personnage selon les besoins et les tendances de chaque époque, à voir en elle tour à tour la Reine épouse de l’Esprit et mère de Dieu, l’humble servante du Seigneur, la mère heureuse de Bethléem, douloureuse au calvaire, triomphante en paradis, la protectrice, la médiatrice des grâces, ... expliquent bien cette foule de vocables, de localisations, et donc d’images que nous ont légués les siècles passés. Elle reste ainsi Notre Dame, d’ici et de partout, d’aujourd’hui et de toujours, la stella maris qui guide et rassure, qui montre Jésus et nous ouvre la porte du monde à venir. ❑ Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 8 Visages d’Eglise Entretien réalisé par Michel BOLASELL Suzanne Daubin A la tête de l’Œuvre des Campagnes du diocèse depuis plus de trente ans, Suzanne Daubin nous explique la raison d’être et le fonctionnement de cette institution, essentiellement vouée à l’aide aux prêtres. Une activité passionnante à bien des égards souligne-t’elle, que seules les difficultés de l’âge la contraignent d’interrompre… pas avant de trouver l’indispensable relais. Comment avez-vous intégré le service des Œuvres des Campagnes ? Par le biais de l’ex-communauté des Jésuites qui était jadis très active à Perpignan. Je fréquentais à ce moment-là, la chapelle Notre-Dame de Lourdes, et c’est à l’initiative des prêtres de cet ordre, largement impliqués dans l’essor de l’institution à partir de 1945, que j’ai choisi à mon tour de m’y consacrer. Qu’est-ce qui vous a spécifiquement attirée dans cette démarche ? Le trait d’union que ce mouvement suscitait pour assurer le maintien du catholicisme français dans le monde rural. Ce que l’on qualifiait alors d’alliance entre « le donjon et le clocher » ou « du château et du presbytère », qui revenait en fait, à créer un pôle d’intérêt commun entre le milieu aisé des campagnes et la vie urbaine. Une œuvre en continuité directe avec l’environnement du catholicisme social de l’époque et qui se perpétue aujourd’hui sous une forme distincte. Comment est structurée cette institution ? L’Œuvre des Campagnes est dirigée à Paris, par un conseil central composé d’un conseiller ecclésiastique national et de quinze membres, tous bénévoles, qui orientent et animent l’institution. C’est ce conseil qui nomme les délégués diocésains, un par diocèse, assisté d’un clerc nommé par l’évêque. Le délégué diocésain est la cheville ouvrière qui établit le lien entre les prêtres à aider, les donateurs et bienfaiteurs et le conseil central de l’œuvre. Quelles sont vos fonctions en tant que déléguée diocésaine des Pyrénéesorientales ? Dans un premier temps, celle de faire connaître l’Œuvre des Campagnes auprès des diverses paroisses et de mobiliser les fidèles pour recueillir les différents dons et legs. Il s’agit ensuite de transmettre au siège les demandes de recours au profit des prêtres. Puis de lui faire parvenir les divers dons reçus en espèces ou en chèques. A la suite de quoi, le conseil central rassemble la totalité des sommes versées et effectue leur répartition en toute liberté, en fonction des demandes exprimées. Pouvez-vous en donner une illustration concrète ? Au gré des demandes que nous avons expédiées au siège parisien, notre action en 2015 a ainsi permis d’ai- Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 9 Visages d’Eglise der cinq prêtres du diocèse à changer leur voiture, à la réparer ou à l’entretenir. Nous avons également envoyé des secours à quatre autres prêtres et fait servir des honoraires de messe à cinq clercs. Ce qui fait un total de 13.140 euros distribués alors que nous n’avons envoyé que 8.000 euros issus des dons récoltés lors de cette même année. Il faut cependant préciser qu’en matière de cumul des dons, le département des PyrénéesOrientales a toujours fait montre d’une grande générosité, puisqu’avec 14.293 euros recueillis en 2008 par exemple, le diocèse s’est classé en huitième position sur le plan hexagonal, devant des villes à la population bien plus importante, telles que Nantes, Versailles, Montpellier ou Rennes. Je voudrais également ajouter, qu’indépendamment de l’Œuvre des Campagnes, notre petite équipe envoie chaque fin d’année, un colis de Noël aux prêtres retraités. Des prêtres, retraités ou actifs, auxquels vous portez, semble-t-il, une grande affection… C’est le sentiment que j’ai toujours éprouvé. D’abord, parce qu’ils sont les représentants du Christ dans chacune de nos paroisses, et tout autant parce que leur vie solitaire et matérielle est souvent difficile à supporter. D’où mon effort constant à essayer d’aplanir leurs difficultés et à instaurer des liens d’amitié avec les paroissiens. Vivant à leur contact depuis longtemps, j’ai ainsi établi des liens cordiaux garants d’une authentique richesse. Ce faisant, après plus de trente années de pré- sence à la tête des Œuvres des Campagnes du diocèse, vous exprimez le désir de passer la main… A bientôt quatre-vingt dix ans, il est en effet plus que temps. Autant pour ce qui me concerne d’ailleurs, que pour les autres membres –féminines– de l’Œuvre des Campagnes locale, qui ont à peu près le même âge. La tâche est exaltante et devrait séduire tous celles et ceux qui sont larges d’esprit et qui aiment les prêtres. Dans le souci de pérenniser l’œuvre, nous avons déjà trouvé quelques responsables d’équipe dans plusieurs paroisses : Rivesaltes, Prades, Canet, Saint-Estève. Reste encore à recruter mon successeur ainsi que les cinq membres du bureau. ❑ Infos paroissiales Bibliothèque Saint-thomas d’Aquin La Bibliothèque SaintThomas d'Aquin a ouvert sa porte au public le lundi 20 avril 2015 C'est grâce à vous tous qu'elle a pu accueillir et partager culture et cordialité. Merci infiniment. Ce premier anniversaire sera l'occasion de faire le bilan de ses activités et de présenter ses projets ... Nous avons donc le plaisir de vous convier à l'Assemblée Générale qui se tiendra le mercredi 11 mai à 17h30 à la Maison Saint Christophe, 2 rue des rois de Majorque. Nous vous espérons nombreux à cette rencontre. Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 10 Infos paroissiales Denier de l’Eglise centre-ville Bilan du 1/01/2016 au 31/03/2016 160 foyers donateurs 19 666,85 € Merci ! Entraide et Partage Les membres du groupe Entraide et Partage invitent les paroissiens à participer à « la Matinée de la Miséricorde » le mercredi 25 mai 2016 à la cathédrale Saint-Jean. Le programme sera le suivant : - 9h30 Visite commentée de la Cathédrale. - 10h30 Parcours du Chemin de la Miséricorde - 12h00 Repas pris en commun (participation facultative) Inscriptions à la permanence de la cathédrale tous les jours sauf le dimanche Inscription au déjeuner avant le samedi 21 mai 2016. Soyez bien vivement remerciés pour l’accueil que vous avez réservé à l’AED dans votre paroisse, les 23 et 24 janvier derniers. J’espère que le témoignage du père Samer Nassif a éveillé les membres de l’assemblée à la fraternité et au partage avec les Chrétiens persécutés. J’ai été très touché par la générosité de tous : dons et ventes ont permis de recueillir la somme de 2.770 €. Je vous prie de transmettre mes remerciements à vos paroissiens. Ce geste de partage est le signe de la communion qui nous unit – par delà les frontières – à tous les membres du Christ, en particulier aux plus souffrants d’entre eux. Merci de nous aider à les soutenir et à lutter contre toutes les formes de discrimination dont ils sont les victimes. Jean-Philippe Meunier, délégué régional AED Sœurs Carmélites de Vinça Dans la joie de ce beau temps pascal, nous venons vous remercier infiniment pour l’aide que vous nous avez apportée au moment de Noël en contribuant généreusement à la vente de nos cartes de vœux et de nos confitures. Mme Zago nous a fait part de votre soutien pendant le Carême et nous vous en remercions. Sachez que pendant tout ce temps de silence et recueillement pour nous, nous avons porté toutes vos intentions dans nos prières et avons demandé au Seigneur de vous dire toute notre grande reconnaissance en vous comblant de tous ses bienfaits. Encore merci de tout cœur pour votre aide si précieuse pour notre Carmel. Vos Sœurs Carmélites de Vinça Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 11 Agenda paroissial Site internet www.cathedraleperpignan.fr – Dans nos églises – Dimanche 1er mai 6ème dimanche de Pâques année C - Quête Entraide et Partage 18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame La Réal, présidée par l’abbé Soulet Lundi 2 mai S. Athanase, Evêque et Docteur, +373 14h00 Pèlerinage de la Miséricorde du personnel de l'évêché à la Cathédrale Mardi 3 mai Ss Jacques et Philippe, Apôtres 11h00 Messe du Saint-Esprit à Notre-Dame de Lourdes Mercredi 4 mai Messes anticipées de l’Ascension du Seigneur Saint-Mathieu à 17h00 Sainte-thérèse à 18h00 Notre-Dame de la Réal à 18h30 Jeudi 5 mai Solennité de l’Ascension du Seigneur Messes de l’Ascension du Seigneur Cathédrale à 08h00, 9h30, 11h00, 18h30 Saint-Jacques à 09h30 Notre-Dame de Lourdes à 11h00 (Pas de messe à Notre--Dame de la Réal à 18h30) Vendredi 6 mai de la férie 9h00 Dévotion au Sacré Cœur de Jésus, adoration du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes Samedi 7 mai de la férie 9h00 Dévotion au Cœur Immaculée de Marie, salut du Saint-Sacrement à N-Dame de Lourdes 14h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la communauté de l’Emmanuel à la Cathédrale 16h30 Mariage de Candice Donatille et François Xavier Jauze à la Cathédrale Dimanche 8 mai 7ème dimanche de Pâques année C - Quête impérée pour la communication 10h30 Baptême de Hélia Cartier à Saint-Jacques Mercredi 11 mai de la férie 14h30 Rencontre de la Pastorale des Malades chez les sœurs de la Réal 17h30 Assemblée Générale de la Bibliothèque S. Thomas d’Aquin à la maison St-Christophe 19h30 Conseil économique à la maison Saint-Christophe Jeudi 12 mai 20h30 Catéchèse pour adultes « Dives in Misericordia » par l’abbé Soulet (encyclique de saint Jean-Paul II sur la miséricorde) à la maison St-Christophe (N-D la Réal) Vendredi 13 mai Notre-Dame de Fatima 15h00 Heure de la Miséricorde à Notre Dame de Lourdes Samedi 14 mai S. Mathias, Apôtre Pas de Lectio Divina à 9h00 (reporté au 18 juin 2016) Retraite des 1ères communiants de la paroisse 11h00 Messe pour les âmes des hérétiques et des apostats à Notre-Dame de Lourdes 10h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la commu. de paroisses Saint-Jérôme à la Cathédrale 15h00 Mariage de Elodie Delsuc et Phat Mounivong à la Cathédrale Dimanche 15 mai Pentecôte - Quête impérée pour la communication Quête pour l’ œuvre des campagnes 11h00 Confirmation des adultes du diocèse par Mgr Turini à la Cathédrale 11h00 Messe du Saint Esprit à Notre-Dame de Lourdes 13h00 Baptêmes de Cathie Martinez et Romy Chanard à la Cathédrale 17h30 Vêpres Solennelles à la Cathédrale Lundi 16 mai Dédicace de la Cathédrale Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 12 Agenda paroissial Jeudi 19 mai S. Yves 20h30 Conseil pastoral au foyer Gerbet Samedi 21 mai S. Christophe Magallanés et ses compagnons, martyrs, +1926 10h30 Baptêmes d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal 11h00 Baptêmes de Bruno Reyes, Sarah Martinez, Jeanne et Ricardo Martinez, Trinidad Vargas, Ricardo Santiago à la Cathédrale 12h30 Baptêmes d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal 18h00 Bénédiction des pétales de Sainte-Rita et messe à Saint-Mathieu Dimanche 22 mai Solennité de la Sainte Trinité 10h30 Baptême de Arthur Pares-Bastouill à Saint-Jacques 11h00 1eres communions d’enfants de l’école Sainte-Thérèse à Notre-Dame La Réal 11h00 Messe des Jeux floraux à la Cathédrale Mercredi 25mai S. Gregoire VII,pape, +1085 9h30 Pèlerinage de la miséricorde d’Entraide et Partage et Bibliothèque St-Thomas d’Aquin à la Cathédrale 11h00 Baptême d’Omella Reynot à la Cathédrale Samedi 28 mai de la férie ‘‘ 24h00 pour le Seigneur ’’ au Dévôt-Christ Adoration du samedi 28 mai, après la messe de 8h00 jusqu’au dimanche 29 mai, 8h00 10h30 Profession de foi d’enfants de l’Institution La Salle Saint-Jean à la Cathédrale 15h00 Mariage de Paola Vinci et Ludovic Micalef à la Cathédrale 16h30 Mariage de Stéphanie Doppler et Paul Garrigue à la Cathédrale Dimanche 29 mai Solennité du Saint- Sacrement du Corps et du Sang du Christ 9h00 Messe grégorienne au Dévôt-Christ 10h30 Messe solennelle à la Cathédrale avec les 1ères communions et professions de foi de la communauté de paroisses 11h45 procession du Saint-Sacrement sur la place de la Cathédrale. Pas de messe à Saint-Jacques, ni à Notre-Dame La Réal 13h00 Baptêmes de Manon et Lou Gauci à la Cathédrale – Centre-Ville – Le 1er jeudi du mois 18h00 Cercle du silence, place de Catalogne (sauf Ascension) tous les samedis 11h00 Concert de carillon (lieu d’écoute : parvis du vieux Saint-Jean) Mardi 3 mai 20h30 Confé. de l’Ass. cult « «Auzias March, premier poète en langue catalane» par Marie-Claire Zimmermann, prof. émérite de l’Univer. de Paris IV, Sorbonne (Maison de la Catalanité) Jeudi 5mai 10h30 Concert de carillon à la Cathédrale 16h00 Concert d’orgue par Jean-Pierre Baston et Raoul Mégélas à la Cathédrale Lundi 11mai 18h30 Confé. « La Miséricorde dans l’Evangile » par le père D. Broussat (N-D L) Dimanche 22 mai 16h00 Concert par la chorale « A Voce Felice« à Sainte-thérèse – Diocèse – Mardi 3 mai Du 5 au 8 mai Samedi 14 mai Lundi 16 mai Vendredi 20 mai Samedi 21 mai Jeudi 26 mai Samedi 28 mai 9h30 Formation des prêtres et diacres (Maison Diocésaine) Pèlerinage diocésain à Lourdes 9h30 «Bienheureux les cœurs purs » par le Père Pierre Debergé (Maison Diocésaine) Rassemblement des scouts et guides et anciens, à Serrabonne Formation Fleurir en Liturgie aux « Fontanilles » (Maureillas) Confirmation Enseignement Catholique, Salle Polyvalente de Villeneuve de la Raho 9h30 Rassemblement des équipes du Rosaire à St-Jean-Paul II (Mais. Diocésaine) Jubilé des Diacres aux « Fontanilles » (Maureillas) Marche de la Solidarité avec le Secours Catholique 4eme étape pour les confirmants des aumôneries (Maison Diocésaine) Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016 13 Vie de l’Eglise Centre-Ville Vigile Pascale à la cathédrale Baptêmes d’adultes dans la nuit de Pâques Rencontre du Christ et de sa mère devant la Cathédrale le matin de Pâques Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°63 - Mai 2016
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