CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean

Transcription

CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean
« Le cœur de
Jésus demeure
à jamais ouvert
sur le monde »
(St Jean-Paul II)
CATHOLIQUES DU CENTRE-VILLE
DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE
PERPIGNAN
Bulletin paroissial N°64
Juin 2016
sommaire
LE Mot Du CuRÉ
• As-tu du cœur ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
A L’ÉCoutE DE LA PARoLE
• Jean-Baptiste et la miséricorde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Catholiques du Centre-Ville
6, rue du Bastion Saint-Dominique
66000 Perpignan
Bulletin mensuel gratuit
Directeur de la publication :
Abbé Jean-Paul Soulet
ANNÉE DE LA MIsÉRICoRDE
• Les œuvres de miséricorde corporelles : . . . . . . . . . . . . . 5
Ensevelir les morts
Rédaction :
Père Jean-Baptiste Blondeau
Abbé Samuel Delmas
Reinald Dedies
Michel Bolasell
sAINts
• Le culte au Sacré-Cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
VIsAGEs D’ÉGLIsE
• Denis Broussat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
INfos PARoIssIALEs . . . . . . . . . . . . . . . 4, 6, 8, 10, 11
AGENDA PARoIssIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
VIE DE L’ÉGLIsE CENtRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14
Agenda :
Nicolas Roux, [email protected]
Conception-Mise en page :
Maryvonne Clouvel
Impression : Imprimerie Catalane
Tirage : 1000 exemplaires
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Confessions
• secrétariat de M. l’Archiprêtre
Maryvonne Clouvel : [email protected]
Tél. 06.23.73.49.78
• secrétariat de la cathédrale
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6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan
Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45
et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.
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David et Marie Pierre Aze - Tél. 06.87.21.81.62
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• obsèques : Abbé Samuel Delmas
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• Concerts et manifestations culturelles
Bruno Nougayrède : [email protected]
Cathédrale
Tous les jours 17h00 - 18h00
sauf dimanche
Samedi
16h00 - 18h00
Notre-Dame de la Réal
Jeudi
19h00 - 20h00
Messes dominicales
Cathédrale
08h00 - 09h30
11h00 - 18h30
st-Mathieu 18h00 (samedi)
10h30 (f. extra)
ste-thérèse 18h00 (samedi)
st-Jacques
09h30
Notre-Dame de Lourdes 11h00
Notre-Dame La Réal 11h00
Messe autrement à 18h30
(un dimanche par mois)
Couverture : La mosaïque du choeur - Basilique du Sacré Cœur de Montmartre - Paris
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Le mot du curé
As-tu du cœur ?
Je ne sais si les auteurs
classiques sont toujours au
programme de nos établissements d’enseignement, et
si l’on connaît encore, du
Cid de Corneille, le cri de
Don Diègue, humilié et
meurtri, attendant de son
fils compassion et secours :
« Rodrigue, as-tu du cœur ? »
C’est-à-dire peux-tu être
remué jusqu’aux entrailles
pour ne plus tenir compte
de rien et te porter au
secours de l’offensé, de l’humilié. « Rodrigue, as-tu du
cœur ? », du cœur au ventre ?
Ce même cri, on croirait
l’entendre s’élever sur la
scène d’une tragédie autrement plus dramatique que
celle sortie du talent et de
l’inspiration de nos auteurs
classiques : la tragédie
humaine, sur la scène du
monde.
Devant tous les drames
que vit et qu’affronte notre humanité, n’entendonsnous pas autour de nous, en
nous peut-être, ce cri, lancé
à Dieu en forme de défi,
« Dieu, as-tu du cœur ? »
Tant il est vrai qu’en
voyant tant d’hommes de
tant de façons laissés sur le
carreau, on pourrait croire
Dieu plus de pique que de
cœur.
Y a-t-il un Dieu, et ce
Dieu a-t-il du cœur ?
« Dieu, as-tu du cœur ? »
Et alors, ou bien on en
vient à conclure qu’il n’y a
pas de Dieu, ou que ce Dieu
est si loin, si haut dans
les nuages, qu’il ne voit pas
ce qui se passe en bas, ou
que ce Dieu est si grand,
si éloigné de nos préoccupations ordinaires, qu’il ne
s’abaisse pas à s’inquiéter de nous,
ou que ce
Dieu est si
différent,
si inaccessible,
qu’il est
indifférent
et inaccessible à nos affaires humaines, ou
que ce Dieu est si courroucé,
offensé par nos péchés, qu’il
nous envoie les foudres de sa
colère, et nous punit et se
venge sur nous.
Et c’est ainsi que l’on se
forge des images de Dieu
qui sont des idoles, taillées
par nos propres sentiments
humains, des veaux d’or qui
ne nous renvoient qu’à
nous-mêmes et nous détournent du vrai Dieu et de la
vérité de la foi.
Car à n’en pas douter,
oui, Dieu a un cœur ! Déjà
dans la Première Alliance le
cri d’amour du Seigneur
pour son peuple, même infidèle et pécheur, éclatait par
la bouche du prophète Jérémie : « en mon cœur, quel
émoi pour lui ! Je l’aime, oui,
je l’aime » (Jr 31, 20). Dieu
a du cœur ! Et pour qu’on
n’en doute décidément pas, Dieu
s’est donné
en Jésus
un cœur
d’homme, capable de
compatir,
de ressentir
avec les hommes leurs émotions, leurs élans, leurs
peines et leurs souffrances.
Un cœur, son cœur, que
Jésus définit comme « doux
et humble » (Mt 11,29).
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1
Le mot du curé
Face à toutes nos idoles,
l’image véritable de Dieu,
c’est Dieu lui-même qui se
l’est forgée en se faisant
homme en la personne de
Jésus-Christ.
En Jésus, Dieu descend ; il condescend à s’humilier pour l’homme, à le
suivre patiemment jusque
dans ses violences, afin d’ensemencer douceur et humilité là où ne sont qu’orgueil,
haine et mépris de l’homme.
On croit Dieu éloigné,
alors qu’en Jésus il dit : « Je
suis avec vous, au milieu de
vous ». On croit Dieu trop
grand, alors qu’en Jésus il se
fait tout petit, jusqu’à naître
sur la paille et mourir sur la
croix.
On croit Dieu indifférent, alors que Jésus a
pleuré, a compati, a souffert.
On croit Dieu vengeur,
alors que Jésus s’est laissé
tuer par la haine et le péché
des hommes.
Comme le fruit mûr
éclate pour disperser les
graines qu’il contient, le
Christ Jésus, à la pleine
maturité de son amour, dans
le don total de lui-même, a
laissé percer son cœur. Par
sa mort librement consentie, il a ainsi jeté les
semences de vie qui retireraient
l’homme
des
impasses du mal.
Ainsi Dieu donne-t-il
réponse au défi de l’homme.
« Dieu, as-tu du cœur ? »
Non pas une réponse
théorique, un enseignement
sur la présence du mal et le
sens de la souffrance, mais
une réponse existentielle, il
partage l’existence humaine
jusqu’en son tréfonds, jusqu’à la fosse et jusqu’à la
mort pour que puisse encore
en jaillir la vie.
Oui, Dieu a donc du
cœur. Mais si Dieu a du
cœur, la question, le cri, se
retournent. C’est Dieu qui
crie, face au drame de la tragédie humaine : « Homme,
as-tu du cœur ? »
« Peux-tu être remué
jusqu’aux entrailles comme
moi, ton Dieu, je le suis, par
ton frère humain ? Peux-tu ne
plus tenir compte de rien et te
porter avec moi au secours de
l’offensé, de l’humilié, du
souffrant ? »
« Homme, homme de foi,
chrétien, mon fils et mon frère,
as-tu du cœur, pour te laisser
remuer jusqu’aux entrailles
comme moi, ton Dieu, et venir
avec moi auprès de tous ceux
que la vie malmène jusqu’à se
demander si moi, Dieu, j’ai
du cœur ? »
« La réponse leur viendra
par toi, mon fils, mon frère. Ils
sauront que moi, Dieu, j’ai du
cœur pour eux en voyant combien toi, tu as du cœur pour
eux ! »
Père Jean-Paul Soulet
Le prix spiritualités 2016
décerné à J.C Petitfils - Mention spéciale à Joseph Marty
Réuni le 12 mai à Paris, le jury du prix
« Spiritualités d’aujourd’hui » a dévoilé la liste de ses
lauréats 2016. Le lauréat de ce 16e prix est JeanChristian Petitfils pour son « Dictionnaire amoureux de
Jésus » (Albin Michel). Le prix « Spiritualités d’aujourd’hui » du roman est attribué à Julien Delmaire
pour « Frère des astres » (Grasset).
Une mention spéciale du jury a été attribuée au livre
de Joseph Marty « Christianisme et cinéma » (Domini
université, coédité avec les Presses Universitaires de l’Institut Catholique de Toulouse)
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2
A l’écoute de la Parole
Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s.
Jean-Baptiste et la miséricorde
Régulièrement les prêtres et les diacres du
doyenné de Perpignan se
retrouvent pour un temps de
prière, de partage fraternel,
d’information, temps qui se
termine par un repas amical
à la maison diocésaine. La
dernière de ces rencontres
nous a réunis à la cathédrale,
pour faire ensemble le « parcours de la Miséricorde »
dans le cadre de la démarche
jubilaire proposée par le
pape François.
Ce parcours comporte
sept étapes et nombreuses
sont les paroisses et diverses
communautés du diocèse
qui viennent vivre et célébrer cette belle démarche de
foi, qui viennent franchir la
« Porte de la Miséricorde ».
Il y a sept étapes qui commencent devant le DévôtChrist en sa chapelle et
continuent par la « Porte »,
les fonts baptismaux, la statue de saint Jean-Baptiste,
dans le chœur, patron de
notre cathédrale, l’ambon où
se proclame la Parole, la chapelle du Saint-Sacrement et
la chapelle de Notre-Dame
de Lourdes.
A chaque étape l’un
d’entre nous proposait une
méditation en rapport avec
le thème. Nous nous étions
réparti ces méditations ;
j’avais choisi celle relative au
saint Patron de notre Eglise
dont je porte le nom, c’est
donc celle dont je vous propose la lecture en ce mois de
juin où notre ville et notre
département catalan sont en
fête autour des feux de « la
nuit de la Saint-Jean », allumés à la flamme qui descend
du Canigou. La flamme, le
feu, sont d’ailleurs, dans
l’Evangile, le signe de la
présence de l’Esprit-Saint.
Dieu veuille qu’Il trouve en
notre diocèse des cœurs
accueillants pour témoigner
de la Bonne Nouvelle de la
Miséricorde de Dieu.
Devant la majestueuse
statue du saint patron de
notre cathédrale, rehaussée
par un fier drapeau catalan,
il faut faire un effort pour
imaginer le prophète du
désert, habillé de peau de
bête, ceinturé de cuir et ne
se nourrissant que de sauterelles et de miel sauvage.
Moi qui porte son nom,
je suis heureux de me souvenir de son incroyable précocité : à l’approche de sa cousine, tout juste enceinte de
son cousin Jésus, alors que
dans le ventre de sa mère il
n’a encore que six mois, il se
met à s’agiter, à tressaillir
dit l’Ecriture, comme pour
manifester son émotion, et
peut-être sa joie…
Admirables effusions prénatales qui sortent vraiment
de l’ordinaire et annoncent à
coup sûr un grand événement ! Plus tard, devenu un
prophète célèbre, attirant les
foules, il leur adressera un
message de la même veine
en s’écriant : « Le Règne des
cieux s’est approché ! ». Il s’est
approché comme jadis ce
Règne de Dieu s’était approché de lui et qu’il s’était
agité à défaut de pouvoir
parler.
Et puis il va aller encore
plus loin, devenir plus explicite dans sa désignation,
toujours à l’aveugle, mais
dans un langage magnifi-
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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A l’écoute de la Parole
quement imagé : « Celui qui
vient après moi est plus fort que
moi ; je ne suis pas digne de lui
ôter ses sandales, lui il vous
baptisera dans l’Esprit Saint et
le feu. Il a sa pelle à vanner à
la main, il va nettoyer son aire
et recueillir son blé dans le grenier; mais la balle, il la brûlera
au feu qui ne s’éteint pas ».
Et puis enfin, c’est la
rencontre… Et Jean le baptiseur ne s’y trompe pas.
Jésus, son cousin, n’a pas
besoin, lui, de ce baptême
qu’il administre à tour de
bras, ni de ces invectives
qu’il adresse à la foule colorée qui l’entoure.
Cette foule, en effet, il
l’insulte : « Engeance de vipères ! », les collecteurs d’impôts il les invite à s’arrêter
de voler les contribuables,
les militaires de violenter et
de piller… Jésus, par contre,
il le reconnait d’emblée plus
fort que lui, acteur d’un
autre baptême, d’Esprit et de
feu, alors que le sien n’est
qu’un baptême d’eau, tout
juste capable de laver la
conscience de ses péchés si
elle veut bien les reconnaître.
Et justement, son cousin qui arrive et qui lui n’a
rien à reconnaître, au
contraire, il n’hésite pas, en
le montrant du doigt, à
affirmer haut et fort qu’il est
« l’Agneau de Dieu qui enlève
le péché du monde »… Et c’est
dans cette ultime déclaration de Jean Baptiste que
s’affirme clairement la
Miséricorde de Dieu.
Parce qu’il a vu l’Esprit,
tel une colombe, descendre
sur Jésus, parce qu’il affirme
que c’est dans cet Esprit
Saint que Jésus baptise, Jean
peut, pour finir, affirmer
clairement la Miséricorde de
Dieu en proclamant : « Et
moi, j’ai vu, et j’atteste qu’il
est, lui, le Fils de Dieu ».
Il ne peut pas dire plus,
il ne peut pas dire mieux
puisque le Fils de Dieu en
prenant visage d’homme va
montrer l’amour infini de ce
Dieu qui est Père, et le mon-
trer jusqu’au don de sa vie
sur la Croix.
Jean-Baptiste pourra
seulement, pour avoir trop
parlé, pour avoir trop dit
que la Miséricorde de Dieu
ne pouvait accepter qu’un
homme, fût-il roi, blesse son
frère en lui prenant sa
femme, et blesse cette
femme en salissant son honneur, Jean-Baptiste pourra
seulement retourner à ce
silence prénatal qui avait
inauguré son témoignage,
en mourant martyr, témoin
jusqu’à l’extrême de la
Miséricorde de Dieu dont
Jésus, son cousin, avait
achevé de l’instruire dans sa
prison en lui rappelant qu’il
était bien, lui, Jésus « Celui
qui doit venir » puisque,
signes accomplis de la
Miséricorde de Dieu « les
aveugles retrouvent la vue, les
boîteux marchent droit, les
lépreux sont purifiés, les sourds
entendent, les morts ressuscitent
et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » Amen. ❑
Infos paroissiales
CCfD - terre solidaire
Nous vous remercions pour votre
participation à l’animation de la campagne de Carême 2016 lors de la célébration du Mercredi des Cendres à NotreDame La Réal qui a généré un montant de
dons pour votre Communauté de 130 euros et
d’autre part pour la rencontre inter-religieuse
au Campo Santo où votre participation et
celle des paroissiens de Perpignan-ville a été
un soutien pour nous. Nous avons recueilli
70 euros mais l’important c’était votre présence. ...La fidélité des chrétiens qui soutiennent notre action est indispensable.
Merci de votre confiance et de soutenir nos
engagements pour défendre les plus faibles.
P. la Délégation diocésaine 66,
Monique Elie, co-présidente
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Année de la Miséricorde
Abbé Samuel DELMAS
Les œuvres de miséricorde corporelles
Ensevelir les morts
Cet article
termine notre
série sur les
œuvres de miséricorde. Ce moisci nous considèrerons la septième des œuvres de miséricorde corporelles : ensevelir
les morts.
Dans les saintes Ecritures1
Lorsque le Seigneur énumère les œuvres de miséricorde corporelles dans l’évangile selon saint Matthieu (Mt
25), il ne cite pas celle d’ensevelir les morts. Cependant
nous trouvons dans l’Ancien
Testament un grand nombre
d’appels à un ensevelissement religieux des corps.
Citons ici quelques versets
du livre de Tobie : « À
l’époque de Salmanasar, je faisais beaucoup d’aumônes à mes
frères de race ; je donnais mon
pain à ceux qui avaient faim et
des vêtements à ceux qui étaient
nus ; si je voyais le cadavre de
quelqu’un de ma nation, jeté
derrière le rempart de Ninive, je
l’enterrais. De même, j’enterrais
tous ceux que tua Sennakérib.
[…] je dérobais leurs corps et je
les enterrais ; Sennakérib les
chercha et ne les trouva pas.
[…] Mais un des habitants de
Ninive alla dire au roi que
c’était moi qui les enterrais, et je
me cachai. Quand j’appris que
le roi était renseigné à mon sujet
et que j’étais recherché pour être
mis à mort, je pris peur et m’enfuis furtivement. » Tb 1, 16-19
« Eh bien ! Quand tu
priais en même temps que Sarra,
c’était moi qui présentais votre
prière devant la gloire de Dieu,
pour qu’il la garde en mémoire,
et je faisais de même lorsque tu
enterrais les morts. Quand tu
n’as pas hésité à te lever, à laisser ton repas et à partir enterrer
un mort, c’est alors que j’ai été
envoyé vers toi pour te mettre à
l’épreuve. » Tb 12, 12-13
Pourquoi une telle attention aux morts, y compris au
risque de sa vie ? En Israël,
ne pas recevoir de sépulture
était le châtiment des
impies. En même temps, la
sépulture était un acte profondément religieux : « Mon
fils, répands tes larmes sur un
mort ; comme un malheureux
déchiré de douleur, entonne sur
lui un chant de deuil ; donne à
son corps la sépulture qui lui est
due et ne néglige pas sa tombe. »
Si 38, 16.
Notre Seigneur lui-même fut inhumé aussitôt après
sa mort. Les Evangiles précisent que ce fut Joseph
d’Arimathie, qui était un
homme bon et juste, qui
demanda à Pilate le corps de
Jésus pour le mettre dans un
tombeau. On précise qu’il
attendait le règne de Dieu.
La sépulture de Jésus
devient donc le lieu de l’attente. Ce silence, constat de
la mort, que nous revivons
chaque année le samedi saint
et qui s’accomplit dans la
gloire de la Résurrection. Le
tombeau est devenu le chemin de la Résurrection !
« Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu :
le Christ est mort pour nos péchés
conformément aux Écritures, et il
fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures. » 1 Co 15, 3-5
Le sens des funérailles
chrétiennes
Le Missel des défunts
donne dans son introduction
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Année de la Miséricorde
quelques éléments de réflexion sur l’importance des
funérailles. Ce n’est pas un
simple hommage ! Les funérailles chrétiennes sont la
prière de l’Eglise pour accompagner ceux qui sont
devenus membres du Christ
mort et ressuscité par le baptême. « On prie pour qu’ils passent avec le Christ de la mort à
la vie, qu’ils soient purifiés dans
leur âme et rejoignent au ciel
tous les saints, dans l’attente de
la résurrection des morts et la
bienheureuse espérance de l’avènement du Christ. » §1 « Pour
cela l’Eglise offre pour les
défunts le sacrifice eucharistique,
accorde ses prières et ses suffrages… elle obtient pour les uns
un secours spirituel en offrant
aux autres la consolation de l’espérance. » §2
La question de la mort
nous invite à réfléchir sur le
sens de la mort. Nous
croyons en « la survivance et la
subsistance après la mort d’un
élément spirituel qui est doué de
conscience et de volonté en sorte
que le « moi » humain subsiste.
Pour désigner cet élément,
l’Eglise emploie le mot « âme »
consacré par l’usage de l’Ecriture
et de la Tradition. »2
Inhumation et incinération
L’Eglise maintient sa
préférence pour l’inhumation
traditionnelle. Celle-ci est le
signe d’une attente de la
résurrection des corps pour le
jour où le Seigneur reviendra. Rappelons-nous ici que
le « cimetière » est un héritage profondément chrétien,
tel que son étymologie nous
le rappelle : « le dortoir ».
Les corps dorment, ils sont
dans l’attente. A ne pas
confondre avec la tradition
païenne sans espérance de la
« nécropole » qui veut dire :
« la cité des morts ».
Pour ceux qui choisissent l’incinération, l’Eglise
accepte d’accompagner leur
sépulture depuis 1963, à
condition que les motifs ne
soient pas anti-chrétiens
(négation du salut par le
Christ ou de son retour, de la
résurrection de la chair…)3
En pratique
- Organiser des obsèques
chrétiennes pour ceux qui
nous quittent,
- Faire célébrer des messes à
l’intention des défunts,
- Prier pour les défunts,
- Participer aux obsèques de
ceux que nous connaissons,
- Accomplir des visites au
cimetière, entretenir et
fleurir les tombes. ❑
1 Bibl. Conseil Pontifical pour la
Promotion de la Nouvelle Evangélisation, Les œuvres de miséricorde,
Mame.
2 Cong. doctrine de la Foi, Synode
sur quelques question concernant
l’eschatologie (1979, §3).
3 Code de droit canonique de 1983 c.
1176.
Infos paroissiales
Mouvement Chrétien des Retraités
M. Jean Brincourt, responsable diocésain dans la Communauté de paroisses du centre de
du Mouvement Chrétien des Retraités, a reçu Perpignan, l’autre à la Maison de retraite Bleu
de la Présidente nationale du Mouvement une Castillet.
lettre dont nous donnons ici un extrait, à l’ocJe souhaite que ces rencontres apportent
casion de la création de deux équipes dans aux participants de la joie, celle qui naît d’un
notre Communauté de paroisses.
partage en vérité et d’un moment de convivia« Le MCR est à sa manière une grande lité mais aussi la joie d’être réunis au nom du
famille et se réjouit à son tour de voir le cercle Christ et de trouver dans sa Parole méditée, la
de famille s’agrandir à la faveur de la création nourriture qui fait grandir notre foi et nous
de ces nouvelles équipes pyrénéennes, l’une donne la force d’aller de l’avant. »
Jean Brincourt : 04 68 98 85 76 - [email protected] - GsM : 06 75 58 09 77
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6
saints
Reinald DEDIES
Le culte au sacré-Cœur
Le mois de juin est consacré au SacréIl était inévitable que les théologiens et
Cœur. Il n’y a pas si longtemps il était de bon les mystiques méditassent sur ce thème : les
ton de sourire de cette dévotion que déni- Pères des premiers siècles : Origène, Cyprien,
graient des esprits supérieurs prétendant Paulin de Nole, puis plus tard Ludolphe le
expurger l’expression de la spiritualité de Chartreux, Catherine de Sienne, Antoine de
tout investissement sentimenPadoue... écoutons Pierre
tal. Les jansénistes l’avaient
Damien : « Il y a deux
combattue en leur temps. Elle
choses à considérer dans le
retrouve maintenant une
Christ, qui nous tirent des
grande actualité avec l’accent
larmes : l’amour dans son
mis par les derniers papes sur
Cœur, la douleur dans son
la miséricorde, c’est à dire la
corps… L’autel d’or, c’est la
capacité du cœur à compatir.
charité dans le Cœur du
Christ ».
Pourtant, il ne s’agissait
pas d’un reliquat démodé du
Mais c’est au XVIIe sièXIXe siècle. Si la généralisacle que saint Jean Eudes
tion de la fête liturgique date
pose les fondements de ce
de 1858, le thème est présent
que sera le culte liturgique
tout au long des siècles.
et que Marguerite-Marie
Alacoque, favorisée d’appaDans la culture ancienne,
ritions où Jésus lui dévoile
le cœur ne symbolisait pas
son cœur, contribue à rentant l’organe de l’affectivité et
des émotions, comme il le fait Vitrail, chapelle du St-Sacrement dre le culte public.
aujourd’hui, que le siège de
C’est d’abord dans les
toute activité mentale, de façon indifféren- couvents, chez les visitandines en particuciée. Les psaumes 16, 22, 40, 69, les pro- lier, puis à la cour, avec Marie Leszczynska, et
phètes Ézéquiel, Jérémie évoquent le sujet.
peu à peu dans le peuple, malgré un climat
Dans le Nouveau Testament, le mot de défiance envers la mystique, exacerbé par
« cœur » est employé pour désigner l’inté- le jansénisme, (en 1786 encore, le « synode »
rieur de l’homme, en ce qu’il peut avoir de de Pistoia, animé par l’évêque Scipion de
plus secret. C’est le lieu où la Foi rencontre la Ricci, qualifie le culte rendu au Sacré-Cœur
Parole. Jésus lui-même parle de son cœur : d’idolâtrie). Claude de la Colombiere mobi« Prenez sur vous mon joug, devenez mes lise les Jésuites qui animent des confréries,
disciples, car je suis doux et humble de cœur, des mouvements de jeunes, l’Apostolat de la
et vous trouverez le repos pour votre âme. » prière... En 1856, le Pape Pie IX étend la
Ailleurs il évoque les fleuves d’eau vive qui en Fête du Sacré-Cœur à l’Église universelle.
jaillissent, et l’Evangile selon st. Jean décrit le Trois encycliques confirment l’attachement à
coup de lance qui en fait couler le sang et l’eau, cette dévotion. Léon XIII en fait une solenJean ayant reposé sur ce cœur durant la Cène. nité. Pie XII définit le mystère du Cœur de
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7
saints
Jésus comme celui de l’amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière,
Père, Fils et Saint Esprit, envers l’humanité.
En 2002, la congrégation pour le culte divin
rappelle le sens du culte rendu au Cœur de
Jésus : L’expression « Cœur de Jésus », entendue dans le sens contenu dans la divine
Écriture, désigne le mystère même du
Christ, c’est-à-dire la totalité de son être, ou
le centre intime et essentiel de sa personne :
Fils de Dieu, sagesse incréée ; Amour infini,
principe du salut et de sanctification pour
toute l’humanité. Le « Cœur du Christ »
s’identifie au Christ lui-même, Verbe incarné et rédempteur .
Le culte au Sacré-Cœur était très développé chez nous à la cathédrale ; un coutumier du siècle dernier prévoyait un triduum
préparatoire : le vendredi de la fête, grandmesse chantée ; l’après-midi, vêpres et procession du Saint-Sacrement pour les
enfants ; et le soir, office et procession du
Saint-Sacrement pour les adultes ! La pratique du premier vendredi du mois est restée très vivace jusqu’à la réforme liturgique
de Paul VI dans les années 60 qui bouscula
bien des habitudes. Elle n’a pas disparu.
Enfin tous nos lieux de culte en portent
témoignage : difficile d‘en trouver un où
l’image du Sacré-Cœur ne figure pas. À
Notre-Dame la Réal dans la belle chapelle
ovale consacrée à l’Eucharistie, le cœur
paraît sur un vitrail près du tableau de la
Cène ; le Christ montrant son cœur figure
sur les peintures murales : une statue, de
production industrielle mais de bonne facture a été ajoutée au début du siècle dernier.
À la cathédrale, c’est au vitrail du transept
et à la chapelle du Saint-Sacrement. Il y
avait au centre du retable une intéressante
statue, souvenir d’une « mission » des
années vingt. Les restaurateurs ont préféré y
replacer un tableau représentant l’apparition
à Marguerite-Marie Alacoque, plus compatible avec l’esthétique de l’ensemble ; elle
reste entreposée à la salle capitulaire et
mériterait une meilleure affectation.
Le thème du Cœur, lié d’abord aux souffrances de la croix (on le représente entouré
de la couronne d’épines et d’instruments de
la passion, en premier lieu la lance) prend
une connotation eucharistique plus marquée
au XIXe siècle : ce n’est donc pas par hasard
que le Sacré-Cœur est souvent vénéré à la
chapelle du Saint-Sacrement. De nos jours,
les expériences mystiques de Maria Faustyna
Kowalska, ont popularisé une variante de
l’image : le Christ bénissant d’une main, et
de l’autre montrant la plaie de son côté d’où
sortent des rayons de lumière ; si le cœur
embrasé ne figure pas sur la poitrine, on
retrouve l’essentiel de l’iconographie du
Sacré-Cœur. Pie XII définissait « le mystère
du cœur de Jésus comme celui de l’amour
miséricordieux du Christ et de la Trinité
tout entière, Père, Fils et Saint Esprit, envers
l’humanité. » L’accent nouveau mis par sœur
Faustine sur la miséricorde a eu un grand
écho dans le monde catholique et particulièrement depuis que les papes l’ont développé :
Jean-Paul II, Benoit XVI et surtout François
qui en fait un point central de son enseignement. Car la personne de Jésus, doux et
humble de cœur, se donnant en nourriture et
souffrant par amour pour nous, ne jugeant
pas le pécheur, mais l’accueillant, demeure, à
travers les siècles, quelles que soient les sensibilités, au cœur même de notre foi. ❑
Denier de l’Eglise centre-ville
En avril : 10 055,45 € récoltés
Soit au total depuis le début de l’année : 29 722,30 € (192 donateurs)
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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Merci !
Visages d’Eglise
Entretien réalisé par Michel BOLASELL
Denis Broussat
Située au cœur du centre-ville, la chapelle Notre Dame de Lourdes a toujours eu une activité foisonnante. Par la présence d’une communauté de Jésuites au siècle précédent et depuis 2005, grâce au
dynamisme du père Denis Broussat, qui mène une intense vie de prière et de service par le biais de son
ministère d’exorciste diocésain.
Jadis, lieu de spiritualité Ignatienne, la chapelle
Notre-Dame de Lourdes
multiplie aujourd’hui diverses activités - conférences, formations bibliques centrées autour du thème
de la foi. Est-ce en continuité avec la démarche de
vos prédécesseurs Jésuites ?
Depuis leur implantation à Perpignan, les Jésuites
se sont effectivement efforcés
de mettre la parole de Dieu
au centre de la vie publique,
et en l’occurrence au cœur
du centre-ville de notre cité.
Jusqu’en 1996, ils ont également développé un lieu de
prière et de service pour l’ensemble du diocèse.
Après une courte période de transition assurée par
les prêtres Oratoriens, j’ai
été nommé à la tête de la
chapelle en 2005, à l’initiative de Mgr Marceau, que
j’avais connu sur les bancs
de l’Institut Catholique de
Paris. Assurant ainsi le relais
dans cette grâce du discernement propre à saint Ignace,
j’essaie de la prolonger au-
jourd’hui avec une démarche
d’accompagnement auprès
des personnes victimes d’un
mal être spirituel.
Le programme d’activités défini chaque mois
correspond-il à une volonté des fidèles ?
Conformément aux attentes des personnes fréquentant la chapelle, j’ai
sérié les activités en deux
grands axes. L’un, centré
autour de la prière communautaire le matin, incluant
les laudes, l’adoration, le
rosaire, la confession et l’Eucharistie. Et l’autre, l’aprèsmidi, voué à des rencontres
plus personnelles.
Une alternance de prière
collective et d’écoute personnalisée où l’intensité de la
vie liturgique se mêle à la vie
du monde. Quelque chose
qui, d’une certaine manière,
s’apparente bien avec la spiritualité Jésuite.
Quel a été votre parcours sacerdotal avant votre arrivée à Perpignan ?
Après des études au
séminaire d’Issy-les-Moulineaux chez les Pères Passionnistes, puis au Centre
Sèvres - lieu d’enseignement
des Jésuites justement- j’ai
été ordonné prêtre en 1980 à
Maison-Alfort, dans la banlieue parisienne. Nommé par
la suite curé à Thiais dans
le Val-de-Marne, puis à
Champigny après avoir
animé un centre spirituel
aux Sables d’Olonne, j’ai
obtenu plus tard, sur ma
demande, un détachement
dans une communauté nouvelle « Le Verbe de vie », à
Aubazine, en Corrèze.
C’est ici que j’ai rencontré ma collaboratrice actuelle, Laurence Geoffroy et que
j’ai commencé à m’orienter
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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Visages d’Eglise
vers l’accompagnement spirituel des personnes. Et c’est
à l’issue de mon séjour à
Aubazine, que Mgr Marceau
m’a demandé de venir à
Perpignan pour me déléguer
le ministère d’exorciste dans
le diocèse des PyrénéesOrientales.
A partir de ce moment,
j’ai quitté l’ordre des Passionnistes pour devenir prêtre du diocèse de PerpignanElne.
Comment s’investit-on
dans ce genre de ministère ?
J’ai été pour la première
fois confronté à l’occultisme,
il y a plus de vingt ans, pour
une délivrance de cartomancie auprès d’une personne.
Ce qui était à l’origine objet
d’un mi-temps est vite
devenu un temps complet.
Lorsque j’étais à Aubazine,
l’évêque de Tulle m’a appelé
à l’accueil des possédés au
sein de son diocèse. Avant
que Mgr Marceau d’abord,
puis Mgr Turini me confirment dans ces mêmes fonctions à Perpignan.
Carrefour de plusieurs
disciplines, la théologie, les
sciences sociales, la loi de
l’Eglise et la psychologie,
cette mission d’exorciste est
complexe et exige sans cesse
d’être approfondie au travers
de diverses formations.
Qu’est-ce qui vous attire dans cette activité
d’exorciste ?
A la fois, la prise de
conscience du mal vivre que
peuvent éprouver les personnes possédées, les liens
négatifs qui s’y rattachent, et
l’intérêt à mieux appréhender les phénomènes d’ésotérisme et d’occultisme aussi
singuliers que complexes à
démêler.
Chaque histoire est particulière. Et le fait de servir
de meilleur intermédiaire
possible entre Jésus et la personne éprouvée est un beau
ministère de compassion.
Entre le fonctionnement de la chapelle, les
diverses animations et votre travail d’exorciste, cela
fait un quotidien particulièrement chargé…
Certainement au plan
horaire. Mais pas au plan de
mon apostolat, car j’ai la
grâce de pouvoir mener ainsi
à bien ce que le Seigneur
m’invite à faire.
En fait, ce genre de
sacerdoce me passionne et
me nourrit tellement, que si
la mission est certes dense,
elle n’est jamais lourde. Une
façon paradoxale sans doute,
d’écouter la misère des
hommes pour mieux témoigner de la miséricorde de
Dieu. ❑
Infos paroissiales
Bibliothèque saint-thomas d’Aquin
Dans le cadre des Rencontres autour des
livres, le samedi 11 Juin à 9h30, nous
aurons le plaisir de recevoir le Frère Jean
Baptiste Fady qui présentera son travail de
création de la BD Le Lapin Bleu.
Qu'est-ce qu'un chrétien ? Né au sein de
La Communauté de la Croix Glorieuse, Le
Lapin Bleu, héros de la BD, mène l'enquête.
Son créateur le Frère Jean-Baptiste Fady
alias Coolus nous entraîne tous ,enfants et
adultes, dans des planches pleines d'humour
qui, tome après tome, abordent les questions
fondamentales pour ceux qui suivent Jésus...
Jeunes et moins jeunes, vous êtes
conviés à cette rencontre. à la Maison saintChristophe, 2 rue des Rois de Majorque
Renseignements : 06 73 43 36 84
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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Infos paroissiales
Parcours Alpha
La communauté de paroisses réfléchit au lancement d'un Parcours
Alpha sur le Centre-Ville.
* Les parcours Alpha sont des
lieux d'échanges conviviaux ouverts à
tous ceux qui s’interrogent sur le sens
de la vie, les relations, Dieu, la foi ..
Si vous voulez apporter votre
concours à l'étape de réflexion,
signalez-vous auprès des prêtres
ou personnes-relais de votre paroisse.
Infos: 06.17.66.26.96
[email protected]
Pèlerinage jubilaire à Notre-Dame du Puy-en-Velay
de la communauté de paroisses saint-Jean-Baptiste
En avril 2016, nous avons vécu un pèlerinage jubilaire à Notre Dame du Puy. Un
jubilé exceptionnel, l’un des plus anciens de
l’histoire de l’église. En effet, lorsque le jour
de l’Annonciation coïncide avec le Vendredi
Saint, cette fête est reportée et, au sanctuaire
de la Vierge Noire du Puy en Velay, on peut
accomplir une démarche jubilaire.
Nous avons donc accompli cette
démarche au plus ancien sanctuaire marial de
France. Accompagnés de bénévoles, nous
avons cheminé en cinq étapes de prière, adoration, méditation complétées du sacrement
de pénitence et de l’Eucharistie.
Nous avons eu la joie d’une messe journalière de cathédrale en cathédrale : SaintFlour, Le Puy-en-Velay, Mende. Au Puy-enVelay, la messe Jubilaire fut célébrée par Mgr
l’évêque du Puy. Nous étions nombreux.
Comme cantique d’envoi, nous avons entonné
le cantique à La Vierge Noire de Montserrat,
le Virolai.
En complément, sur place, les démarches furent variées : certains entamèrent sur 7
kms le chemin de Saint-Jacques, d’autres ont
apprécié la visite commentée du « Camino »
enfin quelques uns ont grimpé 135 marches
vers la Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe.
Sanctifiés par notre démarche jubilaire,
près de Dieu en nos prières journalières, et
près de la Vierge par la récitation du chapelet, nous
étions heureux.
Très bien pensé par nos
initiateurs : le Père Soulet et
Dominique Brousse nous
avons enrichi notre pèlerinage de nombreuses
visites guidées de sites exceptionnels : la cité
médiévale de Saint-Flour et sa cathédrale
Saint-Pierre, la Basilique romane Saint-Julien
de Brioude avec ses admirables vitraux du
dominicain artiste Kim En Joong, l’Abbatiale
Cistercienne Saint-Robert, à La Chaise Dieu.
Nous avons quitté le Puy-en-Velay vers
Mende et sa cathédrale gothique majestueuse
sous le patronage de Notre-Dame, une Vierge
Noire très vénérée et de Saint-Privat. Après la
messe, le prêtre, accueillant, nous a proposé
une admirable visite guidée et offert une salle
chauffée pour notre déjeuner. Le retour fut
animé par nos prières et nos chants : le Virolai
de Montserrat, chanté, fut très beau.
Un grand merci au Père Jean-Paul
Soulet, notre accompagnateur spirituel, à
Dominique Brousse, notre coordinatrice, à
Rose (du Sénégal) pour l’animation des
chants et à Reynald Dédies pour la conception des livrets de 37 pages de vêpres, Laudes
et cantiques.
Marie-Christine de Roquette-Buisson
Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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Agenda paroissial
site internet
www.cathedraleperpignan.fr
– Dans nos églises –
Dimanche 29 mai
Solennité du Saint- Sacrement du Corps et du Sang du Christ
9h00 Messe grégorienne au Dévôt-Christ
10h30 Messe solennelle à la Cathédrale
avec les 1ères communions et professions de foi de la communauté de paroisses
11h45 procession du saint-sacrement sur la place de la Cathédrale.
Pas de messe à Saint-Jacques, ni à Notre-Dame La Réal
13h00 Baptêmes de Manon et Lou Gauci à la Cathédrale
Lundi 30 mai
Ste. Jeanne d’Arc, vierge, +1431
14h00 Pèlerinage de la Miséricorde de la commun. de St-Martin du Canigou à la Cathédrale
Mardi 31 mai
Visitation de la Vierge Marie
Mercredi 1er juin
S.Justin, martyr, +165
10h30 Installation du chanoine André Oriol à la Cathédrale
Jeudi 2 juin
S. Pothin et Blandine et leurs compagnons, Martyrs, +177
12h30 Réunion de l’EAP à la maison saint-Jean
Vendredi 3 juin
Le Sacré Cœur de Jésus
9h00
Dévotion au Sacré Cœur de Jésus, adoration du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes
9h30
Journée Jubilaire des prêtres du diocèse
17h00 Messe et vénération des Saintes-Epines à Saint-Mathieu
samedi 4 juin
Ste. Clotilde, +545
Dévotion au Cœur Immaculée de Marie, salut du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes
9h00
16h00 Mariage de Thomas Mallau et Véronique Millet à saint-Jacques
Dimanche 5 juin
10ème du temps ordinaire année C
11h00 1eres communions d’enfants de l’école La Salle Saint-Jean à la Cathédrale
12h00 Repas paroissial à la maison sainte-thérèse
12h30 Baptêmes d’Alonso Fernandez et Alesana Ramirez Laurentin à la Cathédrale
15h00 Pèlerinage de la Miséricorde de la commun. Notre-Dame des 3 vallées à la Cathédrale
18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame La Réal, présidée par l’abbé soulet
Jeudi 9 juin 20h30 Catéchèse pour adultes « Dives in Misericordia » par l’abbé soulet
(encyclique de saint Jean-Paul II sur la miséricorde) à la maison st-Christophe (N-D la Réal)
samedi 11 juin
S. Barnabé, apôtre
9h30 Réunion pour les servants d'autel à la Cathédrale
11h00 Baptême de Pénélope Pimentel à saint-Jacques
11h00 Baptême de Jade Bouchard à la Cathédrale
14h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la commu. de paroisses des Albères à la Cathédrale
16h00 Baptême de Aura Oliveira à Notre-Dame La Réal
Dimanche 12 juin
11ème du temps ordinaire année C
11h00 1eres communions d’enfants du collèges de l'Institution la Salle St-Jean à la Cathédrale
12h30 Baptême de Maël Aragon et Samuel Cortesi à la Cathédrale
14h30 Pèlerinage de la miséricorde de la commu. de paroisses du Haut-Vallespir à la Cathédrale
samedi 18 juin
de la férie
9h00 Lectio Divina par l’abbé Jean-Paul soulet, à la maison st-Christophe, (N-D La Réal)
11h00 Baptême de Victoria Villacèque à la Cathédrale
16h00 Mariage de Florence Pargny et Anthony Pizzuto à la Cathédrale
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Agenda paroissial
Dimanche 19 juin
12ème du temps ordinaire - Quête Entraide et Partage - Fête des Pères
12h00
Baptême de Alice Brard à Notre-Dame La Réal
12h30
Baptême de Romy Chanard à la Cathédrale
Pèlerin. de la Miséricorde, Commun. de parois. N-D de la Bonne Nouvelle à la Cathédrale
15h00
Mardi 21 juin
S. Louis de Gonzague, jésuite,+1591
11h00 Messe du Saint Esprit à Notre Dame de Lourdes
19h00
fête de la Musique à la Cathédrale
Veille de la nativité de saint Jean-Baptiste
fête patronale de la Cathédrale
Messe solennelle de la saint-Jean-Baptiste présidée par Mgr turini à la
Cathédrale (Pas de messe à Notre-Dame la Réal)
Jeudi 23 juin
18h30
Vendredi 24 juin
La Nativité de S.Jean-Baptiste
15h00 Heure de la Miséricorde à Notre Dame de Lourdes
samedi 25 juin
de la férie
11h00 Messe en l’honneur de Marie pour les âmes douces et humbles à N-Dame de Lourdes
11h00 Baptême de Ornella Reynot à la Cathédrale
15h00 Visite gratuite de la Cathédrale par Mme Suzanne Olivé
Dimanche 26 juin
13ème du temps ordinaire - Quête impérée pour le denier de Saint-Pierre
12h30 Baptême de Jules Gentil-Lavisse à la Cathédrale
Lundi 27 juin
S .Cyrille d’Alexandrie , évêque et docteur, +444
10h00 Sortie de fin d’année des Servants d’Autel
Mercredi 29 juin
SS. Pierre et Paul, apôtres
18h30 Messe solennelle à Notre-Dame la Réal
samedi 2 juillet
de la férie
16h30 Mariage de Elodie Martinez et Christopher Caball à la Cathédrale
– Centre-Ville –
Le 1er jeudi du mois
tous les samedis
Lundi 1 juin
samedi 4 juin
samedi 11 juin
Mardi 14 juin
18h00 Cercle du silence, place de Catalogne
11h00 Concert de carillon (lieu d’écoute : parvis du vieux saint-Jean)
18h30 Confé. « Culte du Sacré Cœur » par le père D. Broussat à N-D de Lourdes
20h30 Concert Mozart par l’orchestre Philarmonique de Prague à la Cathédrale
9h30 Rencontres autour des livres, la Bibliothèque Saint-Thomas d’Aquin reçoit
le Frère Jean-Baptiste Fady qui présentera Le Lapin Bleu à la maison st-Christophe
20h30 Confé. de l’Ass. cult « « Nuria et la Catalogne Nord » par Cédric Blanc,
Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art des P.O (Maison de la Catalanité)
– Diocèse –
samedi 4 juin
Les 4 et 5 juin
samedi 11 juin
17h00 Prière de Taizé pour les lycéens à la Chapelle Jean-Paul II (Maison Diocésaine)
Pastorale des Jeunes, tournoi de rugby « Challenge des Cathédrales » (Aix en Provence)
9h30 Journée spirituelle animé par le père Blondeau « La Miséricorde chez sainte
Thérèse d’Avila » et le pape François (Maison Diocésaine)
Dimanche 3 juillet Journée Jubilaire des familles (Maison Diocésaine)
Ils sont devenus enfants de Dieu en avril :
Ils ont rejoint la maison du Père en mars :
Appoline Jauffret
Emile Gauze
Emma Guepratte
Maria Nicolas née Dauly
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Vie de l’Eglise Centre-Ville
Mgr turini a reçu le Cercle
st-Jean-Baptiste à l'évêché
Œufs pondus le jour
de Pâques
Naissances au presbytère
Pèlerinage jubilaire à Notre-Dame du Puy-en-Velay
Pélerinage à Lourdes - servants d’autel
Procession des Saintes Epines à St-Mathieu
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