CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean
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CCV N 64 juin 2016 - Cathédrale Saint-Jean
« Le cœur de Jésus demeure à jamais ouvert sur le monde » (St Jean-Paul II) CATHOLIQUES DU CENTRE-VILLE DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE PERPIGNAN Bulletin paroissial N°64 Juin 2016 sommaire LE Mot Du CuRÉ • As-tu du cœur ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 A L’ÉCoutE DE LA PARoLE • Jean-Baptiste et la miséricorde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 Catholiques du Centre-Ville 6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan Bulletin mensuel gratuit Directeur de la publication : Abbé Jean-Paul Soulet ANNÉE DE LA MIsÉRICoRDE • Les œuvres de miséricorde corporelles : . . . . . . . . . . . . . 5 Ensevelir les morts Rédaction : Père Jean-Baptiste Blondeau Abbé Samuel Delmas Reinald Dedies Michel Bolasell sAINts • Le culte au Sacré-Cœur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 VIsAGEs D’ÉGLIsE • Denis Broussat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 INfos PARoIssIALEs . . . . . . . . . . . . . . . 4, 6, 8, 10, 11 AGENDA PARoIssIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 VIE DE L’ÉGLIsE CENtRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14 Agenda : Nicolas Roux, [email protected] Conception-Mise en page : Maryvonne Clouvel Impression : Imprimerie Catalane Tirage : 1000 exemplaires Nous contacter : Confessions • secrétariat de M. l’Archiprêtre Maryvonne Clouvel : [email protected] Tél. 06.23.73.49.78 • secrétariat de la cathédrale Gérard Moret (Régie) : [email protected] Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected] Adresse postale : 6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 Perpignan Permanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45 et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45. Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13 • Baptêmes des petits enfants David et Marie Pierre Aze - Tél. 06.87.21.81.62 [email protected] • Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre • obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected] • Concerts et manifestations culturelles Bruno Nougayrède : [email protected] Cathédrale Tous les jours 17h00 - 18h00 sauf dimanche Samedi 16h00 - 18h00 Notre-Dame de la Réal Jeudi 19h00 - 20h00 Messes dominicales Cathédrale 08h00 - 09h30 11h00 - 18h30 st-Mathieu 18h00 (samedi) 10h30 (f. extra) ste-thérèse 18h00 (samedi) st-Jacques 09h30 Notre-Dame de Lourdes 11h00 Notre-Dame La Réal 11h00 Messe autrement à 18h30 (un dimanche par mois) Couverture : La mosaïque du choeur - Basilique du Sacré Cœur de Montmartre - Paris Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 Le mot du curé As-tu du cœur ? Je ne sais si les auteurs classiques sont toujours au programme de nos établissements d’enseignement, et si l’on connaît encore, du Cid de Corneille, le cri de Don Diègue, humilié et meurtri, attendant de son fils compassion et secours : « Rodrigue, as-tu du cœur ? » C’est-à-dire peux-tu être remué jusqu’aux entrailles pour ne plus tenir compte de rien et te porter au secours de l’offensé, de l’humilié. « Rodrigue, as-tu du cœur ? », du cœur au ventre ? Ce même cri, on croirait l’entendre s’élever sur la scène d’une tragédie autrement plus dramatique que celle sortie du talent et de l’inspiration de nos auteurs classiques : la tragédie humaine, sur la scène du monde. Devant tous les drames que vit et qu’affronte notre humanité, n’entendonsnous pas autour de nous, en nous peut-être, ce cri, lancé à Dieu en forme de défi, « Dieu, as-tu du cœur ? » Tant il est vrai qu’en voyant tant d’hommes de tant de façons laissés sur le carreau, on pourrait croire Dieu plus de pique que de cœur. Y a-t-il un Dieu, et ce Dieu a-t-il du cœur ? « Dieu, as-tu du cœur ? » Et alors, ou bien on en vient à conclure qu’il n’y a pas de Dieu, ou que ce Dieu est si loin, si haut dans les nuages, qu’il ne voit pas ce qui se passe en bas, ou que ce Dieu est si grand, si éloigné de nos préoccupations ordinaires, qu’il ne s’abaisse pas à s’inquiéter de nous, ou que ce Dieu est si différent, si inaccessible, qu’il est indifférent et inaccessible à nos affaires humaines, ou que ce Dieu est si courroucé, offensé par nos péchés, qu’il nous envoie les foudres de sa colère, et nous punit et se venge sur nous. Et c’est ainsi que l’on se forge des images de Dieu qui sont des idoles, taillées par nos propres sentiments humains, des veaux d’or qui ne nous renvoient qu’à nous-mêmes et nous détournent du vrai Dieu et de la vérité de la foi. Car à n’en pas douter, oui, Dieu a un cœur ! Déjà dans la Première Alliance le cri d’amour du Seigneur pour son peuple, même infidèle et pécheur, éclatait par la bouche du prophète Jérémie : « en mon cœur, quel émoi pour lui ! Je l’aime, oui, je l’aime » (Jr 31, 20). Dieu a du cœur ! Et pour qu’on n’en doute décidément pas, Dieu s’est donné en Jésus un cœur d’homme, capable de compatir, de ressentir avec les hommes leurs émotions, leurs élans, leurs peines et leurs souffrances. Un cœur, son cœur, que Jésus définit comme « doux et humble » (Mt 11,29). Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 1 Le mot du curé Face à toutes nos idoles, l’image véritable de Dieu, c’est Dieu lui-même qui se l’est forgée en se faisant homme en la personne de Jésus-Christ. En Jésus, Dieu descend ; il condescend à s’humilier pour l’homme, à le suivre patiemment jusque dans ses violences, afin d’ensemencer douceur et humilité là où ne sont qu’orgueil, haine et mépris de l’homme. On croit Dieu éloigné, alors qu’en Jésus il dit : « Je suis avec vous, au milieu de vous ». On croit Dieu trop grand, alors qu’en Jésus il se fait tout petit, jusqu’à naître sur la paille et mourir sur la croix. On croit Dieu indifférent, alors que Jésus a pleuré, a compati, a souffert. On croit Dieu vengeur, alors que Jésus s’est laissé tuer par la haine et le péché des hommes. Comme le fruit mûr éclate pour disperser les graines qu’il contient, le Christ Jésus, à la pleine maturité de son amour, dans le don total de lui-même, a laissé percer son cœur. Par sa mort librement consentie, il a ainsi jeté les semences de vie qui retireraient l’homme des impasses du mal. Ainsi Dieu donne-t-il réponse au défi de l’homme. « Dieu, as-tu du cœur ? » Non pas une réponse théorique, un enseignement sur la présence du mal et le sens de la souffrance, mais une réponse existentielle, il partage l’existence humaine jusqu’en son tréfonds, jusqu’à la fosse et jusqu’à la mort pour que puisse encore en jaillir la vie. Oui, Dieu a donc du cœur. Mais si Dieu a du cœur, la question, le cri, se retournent. C’est Dieu qui crie, face au drame de la tragédie humaine : « Homme, as-tu du cœur ? » « Peux-tu être remué jusqu’aux entrailles comme moi, ton Dieu, je le suis, par ton frère humain ? Peux-tu ne plus tenir compte de rien et te porter avec moi au secours de l’offensé, de l’humilié, du souffrant ? » « Homme, homme de foi, chrétien, mon fils et mon frère, as-tu du cœur, pour te laisser remuer jusqu’aux entrailles comme moi, ton Dieu, et venir avec moi auprès de tous ceux que la vie malmène jusqu’à se demander si moi, Dieu, j’ai du cœur ? » « La réponse leur viendra par toi, mon fils, mon frère. Ils sauront que moi, Dieu, j’ai du cœur pour eux en voyant combien toi, tu as du cœur pour eux ! » Père Jean-Paul Soulet Le prix spiritualités 2016 décerné à J.C Petitfils - Mention spéciale à Joseph Marty Réuni le 12 mai à Paris, le jury du prix « Spiritualités d’aujourd’hui » a dévoilé la liste de ses lauréats 2016. Le lauréat de ce 16e prix est JeanChristian Petitfils pour son « Dictionnaire amoureux de Jésus » (Albin Michel). Le prix « Spiritualités d’aujourd’hui » du roman est attribué à Julien Delmaire pour « Frère des astres » (Grasset). Une mention spéciale du jury a été attribuée au livre de Joseph Marty « Christianisme et cinéma » (Domini université, coédité avec les Presses Universitaires de l’Institut Catholique de Toulouse) Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 2 A l’écoute de la Parole Père Jean-Baptiste BLONDEAU p.s.s. Jean-Baptiste et la miséricorde Régulièrement les prêtres et les diacres du doyenné de Perpignan se retrouvent pour un temps de prière, de partage fraternel, d’information, temps qui se termine par un repas amical à la maison diocésaine. La dernière de ces rencontres nous a réunis à la cathédrale, pour faire ensemble le « parcours de la Miséricorde » dans le cadre de la démarche jubilaire proposée par le pape François. Ce parcours comporte sept étapes et nombreuses sont les paroisses et diverses communautés du diocèse qui viennent vivre et célébrer cette belle démarche de foi, qui viennent franchir la « Porte de la Miséricorde ». Il y a sept étapes qui commencent devant le DévôtChrist en sa chapelle et continuent par la « Porte », les fonts baptismaux, la statue de saint Jean-Baptiste, dans le chœur, patron de notre cathédrale, l’ambon où se proclame la Parole, la chapelle du Saint-Sacrement et la chapelle de Notre-Dame de Lourdes. A chaque étape l’un d’entre nous proposait une méditation en rapport avec le thème. Nous nous étions réparti ces méditations ; j’avais choisi celle relative au saint Patron de notre Eglise dont je porte le nom, c’est donc celle dont je vous propose la lecture en ce mois de juin où notre ville et notre département catalan sont en fête autour des feux de « la nuit de la Saint-Jean », allumés à la flamme qui descend du Canigou. La flamme, le feu, sont d’ailleurs, dans l’Evangile, le signe de la présence de l’Esprit-Saint. Dieu veuille qu’Il trouve en notre diocèse des cœurs accueillants pour témoigner de la Bonne Nouvelle de la Miséricorde de Dieu. Devant la majestueuse statue du saint patron de notre cathédrale, rehaussée par un fier drapeau catalan, il faut faire un effort pour imaginer le prophète du désert, habillé de peau de bête, ceinturé de cuir et ne se nourrissant que de sauterelles et de miel sauvage. Moi qui porte son nom, je suis heureux de me souvenir de son incroyable précocité : à l’approche de sa cousine, tout juste enceinte de son cousin Jésus, alors que dans le ventre de sa mère il n’a encore que six mois, il se met à s’agiter, à tressaillir dit l’Ecriture, comme pour manifester son émotion, et peut-être sa joie… Admirables effusions prénatales qui sortent vraiment de l’ordinaire et annoncent à coup sûr un grand événement ! Plus tard, devenu un prophète célèbre, attirant les foules, il leur adressera un message de la même veine en s’écriant : « Le Règne des cieux s’est approché ! ». Il s’est approché comme jadis ce Règne de Dieu s’était approché de lui et qu’il s’était agité à défaut de pouvoir parler. Et puis il va aller encore plus loin, devenir plus explicite dans sa désignation, toujours à l’aveugle, mais dans un langage magnifi- Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 3 A l’écoute de la Parole quement imagé : « Celui qui vient après moi est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de lui ôter ses sandales, lui il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu. Il a sa pelle à vanner à la main, il va nettoyer son aire et recueillir son blé dans le grenier; mais la balle, il la brûlera au feu qui ne s’éteint pas ». Et puis enfin, c’est la rencontre… Et Jean le baptiseur ne s’y trompe pas. Jésus, son cousin, n’a pas besoin, lui, de ce baptême qu’il administre à tour de bras, ni de ces invectives qu’il adresse à la foule colorée qui l’entoure. Cette foule, en effet, il l’insulte : « Engeance de vipères ! », les collecteurs d’impôts il les invite à s’arrêter de voler les contribuables, les militaires de violenter et de piller… Jésus, par contre, il le reconnait d’emblée plus fort que lui, acteur d’un autre baptême, d’Esprit et de feu, alors que le sien n’est qu’un baptême d’eau, tout juste capable de laver la conscience de ses péchés si elle veut bien les reconnaître. Et justement, son cousin qui arrive et qui lui n’a rien à reconnaître, au contraire, il n’hésite pas, en le montrant du doigt, à affirmer haut et fort qu’il est « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde »… Et c’est dans cette ultime déclaration de Jean Baptiste que s’affirme clairement la Miséricorde de Dieu. Parce qu’il a vu l’Esprit, tel une colombe, descendre sur Jésus, parce qu’il affirme que c’est dans cet Esprit Saint que Jésus baptise, Jean peut, pour finir, affirmer clairement la Miséricorde de Dieu en proclamant : « Et moi, j’ai vu, et j’atteste qu’il est, lui, le Fils de Dieu ». Il ne peut pas dire plus, il ne peut pas dire mieux puisque le Fils de Dieu en prenant visage d’homme va montrer l’amour infini de ce Dieu qui est Père, et le mon- trer jusqu’au don de sa vie sur la Croix. Jean-Baptiste pourra seulement, pour avoir trop parlé, pour avoir trop dit que la Miséricorde de Dieu ne pouvait accepter qu’un homme, fût-il roi, blesse son frère en lui prenant sa femme, et blesse cette femme en salissant son honneur, Jean-Baptiste pourra seulement retourner à ce silence prénatal qui avait inauguré son témoignage, en mourant martyr, témoin jusqu’à l’extrême de la Miséricorde de Dieu dont Jésus, son cousin, avait achevé de l’instruire dans sa prison en lui rappelant qu’il était bien, lui, Jésus « Celui qui doit venir » puisque, signes accomplis de la Miséricorde de Dieu « les aveugles retrouvent la vue, les boîteux marchent droit, les lépreux sont purifiés, les sourds entendent, les morts ressuscitent et la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres » Amen. ❑ Infos paroissiales CCfD - terre solidaire Nous vous remercions pour votre participation à l’animation de la campagne de Carême 2016 lors de la célébration du Mercredi des Cendres à NotreDame La Réal qui a généré un montant de dons pour votre Communauté de 130 euros et d’autre part pour la rencontre inter-religieuse au Campo Santo où votre participation et celle des paroissiens de Perpignan-ville a été un soutien pour nous. Nous avons recueilli 70 euros mais l’important c’était votre présence. ...La fidélité des chrétiens qui soutiennent notre action est indispensable. Merci de votre confiance et de soutenir nos engagements pour défendre les plus faibles. P. la Délégation diocésaine 66, Monique Elie, co-présidente Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 4 Année de la Miséricorde Abbé Samuel DELMAS Les œuvres de miséricorde corporelles Ensevelir les morts Cet article termine notre série sur les œuvres de miséricorde. Ce moisci nous considèrerons la septième des œuvres de miséricorde corporelles : ensevelir les morts. Dans les saintes Ecritures1 Lorsque le Seigneur énumère les œuvres de miséricorde corporelles dans l’évangile selon saint Matthieu (Mt 25), il ne cite pas celle d’ensevelir les morts. Cependant nous trouvons dans l’Ancien Testament un grand nombre d’appels à un ensevelissement religieux des corps. Citons ici quelques versets du livre de Tobie : « À l’époque de Salmanasar, je faisais beaucoup d’aumônes à mes frères de race ; je donnais mon pain à ceux qui avaient faim et des vêtements à ceux qui étaient nus ; si je voyais le cadavre de quelqu’un de ma nation, jeté derrière le rempart de Ninive, je l’enterrais. De même, j’enterrais tous ceux que tua Sennakérib. […] je dérobais leurs corps et je les enterrais ; Sennakérib les chercha et ne les trouva pas. […] Mais un des habitants de Ninive alla dire au roi que c’était moi qui les enterrais, et je me cachai. Quand j’appris que le roi était renseigné à mon sujet et que j’étais recherché pour être mis à mort, je pris peur et m’enfuis furtivement. » Tb 1, 16-19 « Eh bien ! Quand tu priais en même temps que Sarra, c’était moi qui présentais votre prière devant la gloire de Dieu, pour qu’il la garde en mémoire, et je faisais de même lorsque tu enterrais les morts. Quand tu n’as pas hésité à te lever, à laisser ton repas et à partir enterrer un mort, c’est alors que j’ai été envoyé vers toi pour te mettre à l’épreuve. » Tb 12, 12-13 Pourquoi une telle attention aux morts, y compris au risque de sa vie ? En Israël, ne pas recevoir de sépulture était le châtiment des impies. En même temps, la sépulture était un acte profondément religieux : « Mon fils, répands tes larmes sur un mort ; comme un malheureux déchiré de douleur, entonne sur lui un chant de deuil ; donne à son corps la sépulture qui lui est due et ne néglige pas sa tombe. » Si 38, 16. Notre Seigneur lui-même fut inhumé aussitôt après sa mort. Les Evangiles précisent que ce fut Joseph d’Arimathie, qui était un homme bon et juste, qui demanda à Pilate le corps de Jésus pour le mettre dans un tombeau. On précise qu’il attendait le règne de Dieu. La sépulture de Jésus devient donc le lieu de l’attente. Ce silence, constat de la mort, que nous revivons chaque année le samedi saint et qui s’accomplit dans la gloire de la Résurrection. Le tombeau est devenu le chemin de la Résurrection ! « Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il fut mis au tombeau ; il est ressuscité le troisième jour conformément aux Écritures. » 1 Co 15, 3-5 Le sens des funérailles chrétiennes Le Missel des défunts donne dans son introduction Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 5 Année de la Miséricorde quelques éléments de réflexion sur l’importance des funérailles. Ce n’est pas un simple hommage ! Les funérailles chrétiennes sont la prière de l’Eglise pour accompagner ceux qui sont devenus membres du Christ mort et ressuscité par le baptême. « On prie pour qu’ils passent avec le Christ de la mort à la vie, qu’ils soient purifiés dans leur âme et rejoignent au ciel tous les saints, dans l’attente de la résurrection des morts et la bienheureuse espérance de l’avènement du Christ. » §1 « Pour cela l’Eglise offre pour les défunts le sacrifice eucharistique, accorde ses prières et ses suffrages… elle obtient pour les uns un secours spirituel en offrant aux autres la consolation de l’espérance. » §2 La question de la mort nous invite à réfléchir sur le sens de la mort. Nous croyons en « la survivance et la subsistance après la mort d’un élément spirituel qui est doué de conscience et de volonté en sorte que le « moi » humain subsiste. Pour désigner cet élément, l’Eglise emploie le mot « âme » consacré par l’usage de l’Ecriture et de la Tradition. »2 Inhumation et incinération L’Eglise maintient sa préférence pour l’inhumation traditionnelle. Celle-ci est le signe d’une attente de la résurrection des corps pour le jour où le Seigneur reviendra. Rappelons-nous ici que le « cimetière » est un héritage profondément chrétien, tel que son étymologie nous le rappelle : « le dortoir ». Les corps dorment, ils sont dans l’attente. A ne pas confondre avec la tradition païenne sans espérance de la « nécropole » qui veut dire : « la cité des morts ». Pour ceux qui choisissent l’incinération, l’Eglise accepte d’accompagner leur sépulture depuis 1963, à condition que les motifs ne soient pas anti-chrétiens (négation du salut par le Christ ou de son retour, de la résurrection de la chair…)3 En pratique - Organiser des obsèques chrétiennes pour ceux qui nous quittent, - Faire célébrer des messes à l’intention des défunts, - Prier pour les défunts, - Participer aux obsèques de ceux que nous connaissons, - Accomplir des visites au cimetière, entretenir et fleurir les tombes. ❑ 1 Bibl. Conseil Pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, Les œuvres de miséricorde, Mame. 2 Cong. doctrine de la Foi, Synode sur quelques question concernant l’eschatologie (1979, §3). 3 Code de droit canonique de 1983 c. 1176. Infos paroissiales Mouvement Chrétien des Retraités M. Jean Brincourt, responsable diocésain dans la Communauté de paroisses du centre de du Mouvement Chrétien des Retraités, a reçu Perpignan, l’autre à la Maison de retraite Bleu de la Présidente nationale du Mouvement une Castillet. lettre dont nous donnons ici un extrait, à l’ocJe souhaite que ces rencontres apportent casion de la création de deux équipes dans aux participants de la joie, celle qui naît d’un notre Communauté de paroisses. partage en vérité et d’un moment de convivia« Le MCR est à sa manière une grande lité mais aussi la joie d’être réunis au nom du famille et se réjouit à son tour de voir le cercle Christ et de trouver dans sa Parole méditée, la de famille s’agrandir à la faveur de la création nourriture qui fait grandir notre foi et nous de ces nouvelles équipes pyrénéennes, l’une donne la force d’aller de l’avant. » Jean Brincourt : 04 68 98 85 76 - [email protected] - GsM : 06 75 58 09 77 Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 6 saints Reinald DEDIES Le culte au sacré-Cœur Le mois de juin est consacré au SacréIl était inévitable que les théologiens et Cœur. Il n’y a pas si longtemps il était de bon les mystiques méditassent sur ce thème : les ton de sourire de cette dévotion que déni- Pères des premiers siècles : Origène, Cyprien, graient des esprits supérieurs prétendant Paulin de Nole, puis plus tard Ludolphe le expurger l’expression de la spiritualité de Chartreux, Catherine de Sienne, Antoine de tout investissement sentimenPadoue... écoutons Pierre tal. Les jansénistes l’avaient Damien : « Il y a deux combattue en leur temps. Elle choses à considérer dans le retrouve maintenant une Christ, qui nous tirent des grande actualité avec l’accent larmes : l’amour dans son mis par les derniers papes sur Cœur, la douleur dans son la miséricorde, c’est à dire la corps… L’autel d’or, c’est la capacité du cœur à compatir. charité dans le Cœur du Christ ». Pourtant, il ne s’agissait pas d’un reliquat démodé du Mais c’est au XVIIe sièXIXe siècle. Si la généralisacle que saint Jean Eudes tion de la fête liturgique date pose les fondements de ce de 1858, le thème est présent que sera le culte liturgique tout au long des siècles. et que Marguerite-Marie Alacoque, favorisée d’appaDans la culture ancienne, ritions où Jésus lui dévoile le cœur ne symbolisait pas son cœur, contribue à rentant l’organe de l’affectivité et des émotions, comme il le fait Vitrail, chapelle du St-Sacrement dre le culte public. aujourd’hui, que le siège de C’est d’abord dans les toute activité mentale, de façon indifféren- couvents, chez les visitandines en particuciée. Les psaumes 16, 22, 40, 69, les pro- lier, puis à la cour, avec Marie Leszczynska, et phètes Ézéquiel, Jérémie évoquent le sujet. peu à peu dans le peuple, malgré un climat Dans le Nouveau Testament, le mot de défiance envers la mystique, exacerbé par « cœur » est employé pour désigner l’inté- le jansénisme, (en 1786 encore, le « synode » rieur de l’homme, en ce qu’il peut avoir de de Pistoia, animé par l’évêque Scipion de plus secret. C’est le lieu où la Foi rencontre la Ricci, qualifie le culte rendu au Sacré-Cœur Parole. Jésus lui-même parle de son cœur : d’idolâtrie). Claude de la Colombiere mobi« Prenez sur vous mon joug, devenez mes lise les Jésuites qui animent des confréries, disciples, car je suis doux et humble de cœur, des mouvements de jeunes, l’Apostolat de la et vous trouverez le repos pour votre âme. » prière... En 1856, le Pape Pie IX étend la Ailleurs il évoque les fleuves d’eau vive qui en Fête du Sacré-Cœur à l’Église universelle. jaillissent, et l’Evangile selon st. Jean décrit le Trois encycliques confirment l’attachement à coup de lance qui en fait couler le sang et l’eau, cette dévotion. Léon XIII en fait une solenJean ayant reposé sur ce cœur durant la Cène. nité. Pie XII définit le mystère du Cœur de Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 7 saints Jésus comme celui de l’amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière, Père, Fils et Saint Esprit, envers l’humanité. En 2002, la congrégation pour le culte divin rappelle le sens du culte rendu au Cœur de Jésus : L’expression « Cœur de Jésus », entendue dans le sens contenu dans la divine Écriture, désigne le mystère même du Christ, c’est-à-dire la totalité de son être, ou le centre intime et essentiel de sa personne : Fils de Dieu, sagesse incréée ; Amour infini, principe du salut et de sanctification pour toute l’humanité. Le « Cœur du Christ » s’identifie au Christ lui-même, Verbe incarné et rédempteur . Le culte au Sacré-Cœur était très développé chez nous à la cathédrale ; un coutumier du siècle dernier prévoyait un triduum préparatoire : le vendredi de la fête, grandmesse chantée ; l’après-midi, vêpres et procession du Saint-Sacrement pour les enfants ; et le soir, office et procession du Saint-Sacrement pour les adultes ! La pratique du premier vendredi du mois est restée très vivace jusqu’à la réforme liturgique de Paul VI dans les années 60 qui bouscula bien des habitudes. Elle n’a pas disparu. Enfin tous nos lieux de culte en portent témoignage : difficile d‘en trouver un où l’image du Sacré-Cœur ne figure pas. À Notre-Dame la Réal dans la belle chapelle ovale consacrée à l’Eucharistie, le cœur paraît sur un vitrail près du tableau de la Cène ; le Christ montrant son cœur figure sur les peintures murales : une statue, de production industrielle mais de bonne facture a été ajoutée au début du siècle dernier. À la cathédrale, c’est au vitrail du transept et à la chapelle du Saint-Sacrement. Il y avait au centre du retable une intéressante statue, souvenir d’une « mission » des années vingt. Les restaurateurs ont préféré y replacer un tableau représentant l’apparition à Marguerite-Marie Alacoque, plus compatible avec l’esthétique de l’ensemble ; elle reste entreposée à la salle capitulaire et mériterait une meilleure affectation. Le thème du Cœur, lié d’abord aux souffrances de la croix (on le représente entouré de la couronne d’épines et d’instruments de la passion, en premier lieu la lance) prend une connotation eucharistique plus marquée au XIXe siècle : ce n’est donc pas par hasard que le Sacré-Cœur est souvent vénéré à la chapelle du Saint-Sacrement. De nos jours, les expériences mystiques de Maria Faustyna Kowalska, ont popularisé une variante de l’image : le Christ bénissant d’une main, et de l’autre montrant la plaie de son côté d’où sortent des rayons de lumière ; si le cœur embrasé ne figure pas sur la poitrine, on retrouve l’essentiel de l’iconographie du Sacré-Cœur. Pie XII définissait « le mystère du cœur de Jésus comme celui de l’amour miséricordieux du Christ et de la Trinité tout entière, Père, Fils et Saint Esprit, envers l’humanité. » L’accent nouveau mis par sœur Faustine sur la miséricorde a eu un grand écho dans le monde catholique et particulièrement depuis que les papes l’ont développé : Jean-Paul II, Benoit XVI et surtout François qui en fait un point central de son enseignement. Car la personne de Jésus, doux et humble de cœur, se donnant en nourriture et souffrant par amour pour nous, ne jugeant pas le pécheur, mais l’accueillant, demeure, à travers les siècles, quelles que soient les sensibilités, au cœur même de notre foi. ❑ Denier de l’Eglise centre-ville En avril : 10 055,45 € récoltés Soit au total depuis le début de l’année : 29 722,30 € (192 donateurs) Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 8 Merci ! Visages d’Eglise Entretien réalisé par Michel BOLASELL Denis Broussat Située au cœur du centre-ville, la chapelle Notre Dame de Lourdes a toujours eu une activité foisonnante. Par la présence d’une communauté de Jésuites au siècle précédent et depuis 2005, grâce au dynamisme du père Denis Broussat, qui mène une intense vie de prière et de service par le biais de son ministère d’exorciste diocésain. Jadis, lieu de spiritualité Ignatienne, la chapelle Notre-Dame de Lourdes multiplie aujourd’hui diverses activités - conférences, formations bibliques centrées autour du thème de la foi. Est-ce en continuité avec la démarche de vos prédécesseurs Jésuites ? Depuis leur implantation à Perpignan, les Jésuites se sont effectivement efforcés de mettre la parole de Dieu au centre de la vie publique, et en l’occurrence au cœur du centre-ville de notre cité. Jusqu’en 1996, ils ont également développé un lieu de prière et de service pour l’ensemble du diocèse. Après une courte période de transition assurée par les prêtres Oratoriens, j’ai été nommé à la tête de la chapelle en 2005, à l’initiative de Mgr Marceau, que j’avais connu sur les bancs de l’Institut Catholique de Paris. Assurant ainsi le relais dans cette grâce du discernement propre à saint Ignace, j’essaie de la prolonger au- jourd’hui avec une démarche d’accompagnement auprès des personnes victimes d’un mal être spirituel. Le programme d’activités défini chaque mois correspond-il à une volonté des fidèles ? Conformément aux attentes des personnes fréquentant la chapelle, j’ai sérié les activités en deux grands axes. L’un, centré autour de la prière communautaire le matin, incluant les laudes, l’adoration, le rosaire, la confession et l’Eucharistie. Et l’autre, l’aprèsmidi, voué à des rencontres plus personnelles. Une alternance de prière collective et d’écoute personnalisée où l’intensité de la vie liturgique se mêle à la vie du monde. Quelque chose qui, d’une certaine manière, s’apparente bien avec la spiritualité Jésuite. Quel a été votre parcours sacerdotal avant votre arrivée à Perpignan ? Après des études au séminaire d’Issy-les-Moulineaux chez les Pères Passionnistes, puis au Centre Sèvres - lieu d’enseignement des Jésuites justement- j’ai été ordonné prêtre en 1980 à Maison-Alfort, dans la banlieue parisienne. Nommé par la suite curé à Thiais dans le Val-de-Marne, puis à Champigny après avoir animé un centre spirituel aux Sables d’Olonne, j’ai obtenu plus tard, sur ma demande, un détachement dans une communauté nouvelle « Le Verbe de vie », à Aubazine, en Corrèze. C’est ici que j’ai rencontré ma collaboratrice actuelle, Laurence Geoffroy et que j’ai commencé à m’orienter Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 9 Visages d’Eglise vers l’accompagnement spirituel des personnes. Et c’est à l’issue de mon séjour à Aubazine, que Mgr Marceau m’a demandé de venir à Perpignan pour me déléguer le ministère d’exorciste dans le diocèse des PyrénéesOrientales. A partir de ce moment, j’ai quitté l’ordre des Passionnistes pour devenir prêtre du diocèse de PerpignanElne. Comment s’investit-on dans ce genre de ministère ? J’ai été pour la première fois confronté à l’occultisme, il y a plus de vingt ans, pour une délivrance de cartomancie auprès d’une personne. Ce qui était à l’origine objet d’un mi-temps est vite devenu un temps complet. Lorsque j’étais à Aubazine, l’évêque de Tulle m’a appelé à l’accueil des possédés au sein de son diocèse. Avant que Mgr Marceau d’abord, puis Mgr Turini me confirment dans ces mêmes fonctions à Perpignan. Carrefour de plusieurs disciplines, la théologie, les sciences sociales, la loi de l’Eglise et la psychologie, cette mission d’exorciste est complexe et exige sans cesse d’être approfondie au travers de diverses formations. Qu’est-ce qui vous attire dans cette activité d’exorciste ? A la fois, la prise de conscience du mal vivre que peuvent éprouver les personnes possédées, les liens négatifs qui s’y rattachent, et l’intérêt à mieux appréhender les phénomènes d’ésotérisme et d’occultisme aussi singuliers que complexes à démêler. Chaque histoire est particulière. Et le fait de servir de meilleur intermédiaire possible entre Jésus et la personne éprouvée est un beau ministère de compassion. Entre le fonctionnement de la chapelle, les diverses animations et votre travail d’exorciste, cela fait un quotidien particulièrement chargé… Certainement au plan horaire. Mais pas au plan de mon apostolat, car j’ai la grâce de pouvoir mener ainsi à bien ce que le Seigneur m’invite à faire. En fait, ce genre de sacerdoce me passionne et me nourrit tellement, que si la mission est certes dense, elle n’est jamais lourde. Une façon paradoxale sans doute, d’écouter la misère des hommes pour mieux témoigner de la miséricorde de Dieu. ❑ Infos paroissiales Bibliothèque saint-thomas d’Aquin Dans le cadre des Rencontres autour des livres, le samedi 11 Juin à 9h30, nous aurons le plaisir de recevoir le Frère Jean Baptiste Fady qui présentera son travail de création de la BD Le Lapin Bleu. Qu'est-ce qu'un chrétien ? Né au sein de La Communauté de la Croix Glorieuse, Le Lapin Bleu, héros de la BD, mène l'enquête. Son créateur le Frère Jean-Baptiste Fady alias Coolus nous entraîne tous ,enfants et adultes, dans des planches pleines d'humour qui, tome après tome, abordent les questions fondamentales pour ceux qui suivent Jésus... Jeunes et moins jeunes, vous êtes conviés à cette rencontre. à la Maison saintChristophe, 2 rue des Rois de Majorque Renseignements : 06 73 43 36 84 Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 10 Infos paroissiales Parcours Alpha La communauté de paroisses réfléchit au lancement d'un Parcours Alpha sur le Centre-Ville. * Les parcours Alpha sont des lieux d'échanges conviviaux ouverts à tous ceux qui s’interrogent sur le sens de la vie, les relations, Dieu, la foi .. Si vous voulez apporter votre concours à l'étape de réflexion, signalez-vous auprès des prêtres ou personnes-relais de votre paroisse. Infos: 06.17.66.26.96 [email protected] Pèlerinage jubilaire à Notre-Dame du Puy-en-Velay de la communauté de paroisses saint-Jean-Baptiste En avril 2016, nous avons vécu un pèlerinage jubilaire à Notre Dame du Puy. Un jubilé exceptionnel, l’un des plus anciens de l’histoire de l’église. En effet, lorsque le jour de l’Annonciation coïncide avec le Vendredi Saint, cette fête est reportée et, au sanctuaire de la Vierge Noire du Puy en Velay, on peut accomplir une démarche jubilaire. Nous avons donc accompli cette démarche au plus ancien sanctuaire marial de France. Accompagnés de bénévoles, nous avons cheminé en cinq étapes de prière, adoration, méditation complétées du sacrement de pénitence et de l’Eucharistie. Nous avons eu la joie d’une messe journalière de cathédrale en cathédrale : SaintFlour, Le Puy-en-Velay, Mende. Au Puy-enVelay, la messe Jubilaire fut célébrée par Mgr l’évêque du Puy. Nous étions nombreux. Comme cantique d’envoi, nous avons entonné le cantique à La Vierge Noire de Montserrat, le Virolai. En complément, sur place, les démarches furent variées : certains entamèrent sur 7 kms le chemin de Saint-Jacques, d’autres ont apprécié la visite commentée du « Camino » enfin quelques uns ont grimpé 135 marches vers la Chapelle Saint-Michel d’Aiguilhe. Sanctifiés par notre démarche jubilaire, près de Dieu en nos prières journalières, et près de la Vierge par la récitation du chapelet, nous étions heureux. Très bien pensé par nos initiateurs : le Père Soulet et Dominique Brousse nous avons enrichi notre pèlerinage de nombreuses visites guidées de sites exceptionnels : la cité médiévale de Saint-Flour et sa cathédrale Saint-Pierre, la Basilique romane Saint-Julien de Brioude avec ses admirables vitraux du dominicain artiste Kim En Joong, l’Abbatiale Cistercienne Saint-Robert, à La Chaise Dieu. Nous avons quitté le Puy-en-Velay vers Mende et sa cathédrale gothique majestueuse sous le patronage de Notre-Dame, une Vierge Noire très vénérée et de Saint-Privat. Après la messe, le prêtre, accueillant, nous a proposé une admirable visite guidée et offert une salle chauffée pour notre déjeuner. Le retour fut animé par nos prières et nos chants : le Virolai de Montserrat, chanté, fut très beau. Un grand merci au Père Jean-Paul Soulet, notre accompagnateur spirituel, à Dominique Brousse, notre coordinatrice, à Rose (du Sénégal) pour l’animation des chants et à Reynald Dédies pour la conception des livrets de 37 pages de vêpres, Laudes et cantiques. Marie-Christine de Roquette-Buisson Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 11 Agenda paroissial site internet www.cathedraleperpignan.fr – Dans nos églises – Dimanche 29 mai Solennité du Saint- Sacrement du Corps et du Sang du Christ 9h00 Messe grégorienne au Dévôt-Christ 10h30 Messe solennelle à la Cathédrale avec les 1ères communions et professions de foi de la communauté de paroisses 11h45 procession du saint-sacrement sur la place de la Cathédrale. Pas de messe à Saint-Jacques, ni à Notre-Dame La Réal 13h00 Baptêmes de Manon et Lou Gauci à la Cathédrale Lundi 30 mai Ste. Jeanne d’Arc, vierge, +1431 14h00 Pèlerinage de la Miséricorde de la commun. de St-Martin du Canigou à la Cathédrale Mardi 31 mai Visitation de la Vierge Marie Mercredi 1er juin S.Justin, martyr, +165 10h30 Installation du chanoine André Oriol à la Cathédrale Jeudi 2 juin S. Pothin et Blandine et leurs compagnons, Martyrs, +177 12h30 Réunion de l’EAP à la maison saint-Jean Vendredi 3 juin Le Sacré Cœur de Jésus 9h00 Dévotion au Sacré Cœur de Jésus, adoration du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes 9h30 Journée Jubilaire des prêtres du diocèse 17h00 Messe et vénération des Saintes-Epines à Saint-Mathieu samedi 4 juin Ste. Clotilde, +545 Dévotion au Cœur Immaculée de Marie, salut du St-Sacrement à N-Dame de Lourdes 9h00 16h00 Mariage de Thomas Mallau et Véronique Millet à saint-Jacques Dimanche 5 juin 10ème du temps ordinaire année C 11h00 1eres communions d’enfants de l’école La Salle Saint-Jean à la Cathédrale 12h00 Repas paroissial à la maison sainte-thérèse 12h30 Baptêmes d’Alonso Fernandez et Alesana Ramirez Laurentin à la Cathédrale 15h00 Pèlerinage de la Miséricorde de la commun. Notre-Dame des 3 vallées à la Cathédrale 18h30 Messe « autrement » à Notre-Dame La Réal, présidée par l’abbé soulet Jeudi 9 juin 20h30 Catéchèse pour adultes « Dives in Misericordia » par l’abbé soulet (encyclique de saint Jean-Paul II sur la miséricorde) à la maison st-Christophe (N-D la Réal) samedi 11 juin S. Barnabé, apôtre 9h30 Réunion pour les servants d'autel à la Cathédrale 11h00 Baptême de Pénélope Pimentel à saint-Jacques 11h00 Baptême de Jade Bouchard à la Cathédrale 14h30 Pèlerinage de la Miséricorde de la commu. de paroisses des Albères à la Cathédrale 16h00 Baptême de Aura Oliveira à Notre-Dame La Réal Dimanche 12 juin 11ème du temps ordinaire année C 11h00 1eres communions d’enfants du collèges de l'Institution la Salle St-Jean à la Cathédrale 12h30 Baptême de Maël Aragon et Samuel Cortesi à la Cathédrale 14h30 Pèlerinage de la miséricorde de la commu. de paroisses du Haut-Vallespir à la Cathédrale samedi 18 juin de la férie 9h00 Lectio Divina par l’abbé Jean-Paul soulet, à la maison st-Christophe, (N-D La Réal) 11h00 Baptême de Victoria Villacèque à la Cathédrale 16h00 Mariage de Florence Pargny et Anthony Pizzuto à la Cathédrale Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 12 Agenda paroissial Dimanche 19 juin 12ème du temps ordinaire - Quête Entraide et Partage - Fête des Pères 12h00 Baptême de Alice Brard à Notre-Dame La Réal 12h30 Baptême de Romy Chanard à la Cathédrale Pèlerin. de la Miséricorde, Commun. de parois. N-D de la Bonne Nouvelle à la Cathédrale 15h00 Mardi 21 juin S. Louis de Gonzague, jésuite,+1591 11h00 Messe du Saint Esprit à Notre Dame de Lourdes 19h00 fête de la Musique à la Cathédrale Veille de la nativité de saint Jean-Baptiste fête patronale de la Cathédrale Messe solennelle de la saint-Jean-Baptiste présidée par Mgr turini à la Cathédrale (Pas de messe à Notre-Dame la Réal) Jeudi 23 juin 18h30 Vendredi 24 juin La Nativité de S.Jean-Baptiste 15h00 Heure de la Miséricorde à Notre Dame de Lourdes samedi 25 juin de la férie 11h00 Messe en l’honneur de Marie pour les âmes douces et humbles à N-Dame de Lourdes 11h00 Baptême de Ornella Reynot à la Cathédrale 15h00 Visite gratuite de la Cathédrale par Mme Suzanne Olivé Dimanche 26 juin 13ème du temps ordinaire - Quête impérée pour le denier de Saint-Pierre 12h30 Baptême de Jules Gentil-Lavisse à la Cathédrale Lundi 27 juin S .Cyrille d’Alexandrie , évêque et docteur, +444 10h00 Sortie de fin d’année des Servants d’Autel Mercredi 29 juin SS. Pierre et Paul, apôtres 18h30 Messe solennelle à Notre-Dame la Réal samedi 2 juillet de la férie 16h30 Mariage de Elodie Martinez et Christopher Caball à la Cathédrale – Centre-Ville – Le 1er jeudi du mois tous les samedis Lundi 1 juin samedi 4 juin samedi 11 juin Mardi 14 juin 18h00 Cercle du silence, place de Catalogne 11h00 Concert de carillon (lieu d’écoute : parvis du vieux saint-Jean) 18h30 Confé. « Culte du Sacré Cœur » par le père D. Broussat à N-D de Lourdes 20h30 Concert Mozart par l’orchestre Philarmonique de Prague à la Cathédrale 9h30 Rencontres autour des livres, la Bibliothèque Saint-Thomas d’Aquin reçoit le Frère Jean-Baptiste Fady qui présentera Le Lapin Bleu à la maison st-Christophe 20h30 Confé. de l’Ass. cult « « Nuria et la Catalogne Nord » par Cédric Blanc, Conservateur délégué des Antiquités et Objets d’Art des P.O (Maison de la Catalanité) – Diocèse – samedi 4 juin Les 4 et 5 juin samedi 11 juin 17h00 Prière de Taizé pour les lycéens à la Chapelle Jean-Paul II (Maison Diocésaine) Pastorale des Jeunes, tournoi de rugby « Challenge des Cathédrales » (Aix en Provence) 9h30 Journée spirituelle animé par le père Blondeau « La Miséricorde chez sainte Thérèse d’Avila » et le pape François (Maison Diocésaine) Dimanche 3 juillet Journée Jubilaire des familles (Maison Diocésaine) Ils sont devenus enfants de Dieu en avril : Ils ont rejoint la maison du Père en mars : Appoline Jauffret Emile Gauze Emma Guepratte Maria Nicolas née Dauly Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016 13 Vie de l’Eglise Centre-Ville Mgr turini a reçu le Cercle st-Jean-Baptiste à l'évêché Œufs pondus le jour de Pâques Naissances au presbytère Pèlerinage jubilaire à Notre-Dame du Puy-en-Velay Pélerinage à Lourdes - servants d’autel Procession des Saintes Epines à St-Mathieu Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°64 - Juin 2016
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