AnCIen neUf fOnCIeR
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VENTE Ancien Des ventes en recul Direction régionale des finances publiques Des transactions en baisse Après deux années de hausse, le nombre total de ventes de biens immobiliers (*) a chuté de près de 15 %, et le nombre de ventes en l’état futur d’achèvement de 34 % (retrouvant son niveau de 2010). Activité immobilière - Actes de ventes © Ville de Limoges | Vincent Schrive Olivier Schiapparelli – Orpi Agence Conseil Après une fin d’année 2011 dopée par la réforme des plus-values, l’année 2012 débutait dans une situation plus complexe. La période électorale ajoutée à des conditions d’accès aux crédits durcies ont fortement ralenti le rythme des ventes. De plus, l’après élection n’a pas connu le redémarrage escompté et au final l’année 2012 a connu une importante baisse des volumes de vente, plus qu’une baisse des prix (entre -15 % et -20 % du nombre de transactions). Les prix Les prix ont plutôt bien résisté mais de façon disparate selon le type de bien et selon leur emplacement. Par contre leur baisse s’est accentuée sur la fin de l’année 2012. Les appartements Les petites surfaces ont mieux tenu avec une légère baisse des prix (environ -2 %) ; en revanche les T4/T5 ont fortement chuté (environ -10 %). Ceci s’explique principalement par la forte présence d’appartements des années 60/70 avec des charges collectives importantes et très souvent des travaux de rafraichissement. Les maisons : la périphérie plus touchée que le centre-ville. Les prix des maisons sont en baisse d’environ 10 % sur l’extérieur de Limoges mais se maintiennent sur le centre-ville. La tendance qu’on avait déjà observée les années précédentes se confirme ; la demande est orientée vers des biens en bon état et l’écart se creuse dés qu’il y a des travaux. Malheureusement l’offre du parc immobilier est plutôt vieillissante. L’année 2013 semble donc être sur la continuité de 2012. Malgré les taux de ce début d’année au plus bas, l’incertitude économique fait que seuls les projets dit « forcés » (provoqués par un divorce, décès, mutation) devraient se réaliser. Vente d’appartements anciens (prix en euros) Limoges & périphérie (*) Types Moyenne basse Moyenne haute 43 600 Studio 30 800 Type II 45 100 80 700 Type III 62 620 108 250 Type IV 87 170 126 640 Type V et plus 144 310 236 150 (*) Boisseuil - Condat-sur-Vienne - Couzeix - Feytiat - Isle - Landouge - Le Palais - Panazol - Rilhac-Rancon Année Nombre total évolution Dont locaux d’habitation 2009 6 576 - 21,00 % 4 869 15,00 % 206 - 45,50 % 2010 7 333 11,50 % 5 711 17,00 % 159 - 23,00 % 2011 8 208 11,00 % 6 538 13,00 % 244 35,00 % 2012 7 006 - 14,7 % 5 662 - 13,4 % 161 - 34 % évolution Dont VEFA évolution Source : Service de la publicité foncière (*) Ressort géographique : Haute-Vienne hors cantons de Bellac, Bessines, Châteauponsac, Le Dorat, Maganc-Laval, Mézières, Nantiat, Saint-Sulpice-les-Feuilles neuf Le marché du logement collectif neuf Dominique Renaudie – L’Immobilière Carnot L’année 2011 avait été marquée par une reprise des ventes d’appartements neufs après 3 années de chutes successives (2008 à 2010). Le constat pour 2012 est, à nouveau, une baisse significative du volume des ventes. Les explications de cette baisse : - Une faible production a mécaniquement diminué les stocks et a réduit ainsi la possibilité d’acquérir. - Rappelons que plus de la moitié des logements vendus dans le neuf, le sont dans le cadre de l’investissement locatif dopé par les dispositifs d’incitation fiscale. Le dispositif Scellier fortement raboté en 2012 lié à l’attentisme provoqué par les élections participe à cette décrue. Depuis le début du 2ème semestre, le démarrage de nouveaux programmes de construction est atone. Les constructeurs manquent de lisibilité notamment sur le nouveau dispositif d’incitation fiscale de la loi « Duflot ». En l’état actuel la zone B2 (Limoges, Panazol, Isle, Condat-sur-Vienne, Feytiat, le Palais-sur-Vienne, Couzeix) est éligible jusqu’au 30 Juin 2013, et en est exclue après. Seul un agrément, par commune, du préfet de région peut permettre de déroger à cette exclusion. Les prix Les prix sont restés stables en 2012 par rapport à 2011 avec une fourchette de 2 200 € à 2 800 € le mètre carré entre moyenne basse et moyenne haute. Perspectives 2013 Suite à une très faible production de logements, la vente de logements sera en baisse. La relance dépendra de la prolongation du dispositif « Duflot » sur certaines communes du département. Foncier Le marché du foncier 2012 Dominique Renaudie – L’Immobilière Carnot Vente de maisons anciennes (prix en euros) 3 et 4 pièces 5 pièces et plus Types Moyenne basse Moyenne haute Moyenne basse Moyenne haute Limoges Ville 96 400 138 470 157 050 241 000 Périphérie de Limoges (*) 91 240 129 100 152 700 272 300 Haute-Vienne (**) 56 920 125 140 103 725 207 900 (*) Boisseuil - Condat-sur-Vienne - Couzeix - Feytiat - Isle - Landouge - Le Palais - Panazol - Rilhac-Rancon (**) sauf Limoges et communes périphériques de Limoges Les volumes Des volumes de vente en baisse constante au premier semestre avec un rebond au second semestre (très accentué au 4ème trimestre) caractérisent le marché du foncier de l’année 2012. L’année s’est soldée par une baisse d’un peu moins de 10 % du nombre de ventes, une chute beaucoup plus faible qu’anticipée. Le marché à deux vitesses de l’année passée s’explique notamment par un attentisme caractéristique des périodes électorales pour la première partie de l’année. Pour la seconde moitié de l’année, l’accélération de la baisse des taux d’intérêt, la fin de l’application de la RT 2005 expliquent essentiellement ce rebond. Les acquéreurs ont ainsi précipité leur décision foncier et construction neuve afin d’éviter une augmentation significative de leur projet dû à la nouvelle réglementation thermique 2012. Les tendances Limoges et sa périphérie sont toujours les secteurs les plus recherchés. L’éloignement de la capitale régionale est souvent motivé par un prix de terrain plus attractif. La topographie d’une parcelle permettant l’édification d’une maison de plain pied est particulièrement plébiscitée. Les prix Comme l’année 2011, 2012 est marquée par la stabilisation des prix de vente. Prix des parcelles en lotissement : . Limoges et sa périphérie : de 45 000 € à 65 000 € . 2ème couronne de Limoges : de 35 000 € à 48 000 € . Autres secteurs en Haute-Vienne : de 15 000 € à 35 000 € Prix des parcelles hors lotissement : . Limoges et sa périphérie : de 40 000 € à 75 000 € . 2ème couronne de Limoges : de 25 000 € à 40 000 € . Autres secteurs en Haute-Vienne : de 11 000 € à 32 000 € La prospective : Sur les deux premiers mois de l’année 2013, la demande de terrains à bâtir est faible. L’interrogation du marché du foncier de cette année reste l’impact sur le public du surcoût de construction dû au changement de la réglementation thermique. éléments marquants Les prix Comme en 2011 par rapport à 2010, les prix sont restés stables et l’évolution à la hausse n’est pas significative. C’est une fois de plus l’augmentation des coûts de production qui n’a pas été entièrement répercutée, en raison aussi du passage de la RT 2005 à la RT 2012. Le marché des primo-accédants La moyenne d’âge des primo-accédants reste identique et se situe entre 25 et 30 ans. Leur priorité est de faire construire un logement peu gourmand en énergie et qui permette de sécuriser le budget familial en ne consacrant pas tout à l’effort de remboursement. Ce souhait est aujourd’hui pénalisé par la durée des crédits qui ont tendance à se limiter à 25 ans. Comme constaté depuis quelques années, l’investissement patrimonial n’est plus la priorité mais une étape en vue d’une autre opération immobilière après 10 ou 15 ans. Le marché intermédiaire Le début de reprise constaté en 2011 n’a pas été confirmé. Les délais de vente d’un bien existant restent longs et les banques n’accordent pratiquement plus de prêtsrelais ou alors à des conditions complétement dissuasives. La tendance constatée ces dernières années, à savoir la rénovation de logements existants est toujours d’actualité . La répartition géographique CONSTRUCTION DE MAISONS INDIVIDUELLES La tendance à se rapprocher de Limoges et de la première couronne se confirme d’une année sur l’autre. Pour 2012, le rapport est de 53 % en secteur rural et de 47% en secteur urbain et périphérie alors qu’il était de 38 % pour l’urbain et de 62 % pour le rural en 2009. La demande croissante de se rapprocher des infrastructures est toutefois freinée par une offre limitée de terrains. Orientation générale évolution des surfaces • Les terrains : La demande porte sur des terrains moins grands, aux environs de 500 à 600 m2, surtout en périphérie urbaine. Les jeunes accédants notamment ont pris conscience des difficultés d’entretien et du temps à y consacrer au détriment d’autres activités. Par ailleurs le législateur encourage cette évolution dans le souci de densifier les infrastructures existantes. • Les maisons L’année 2012 confirme la légère baisse de la surface habitable. Sans compter le garage, cette dernière se situe aux environs de 93 m². Les accédants privilégient aujourd’hui l’espace de vie, qui devient de plus en plus ouvert. Dans la pratique, cet état de fait se traduit par la quasi disparition des T3 au profit des T4 et surtout T5. Thierry HUBERT – UPCMI Dans un premier temps, rappelons tout d’abord que l’année 2011 s’était traduite par une baisse significative des ventes de maisons individuelles que l’on avait estimée à -17 %, en raison notamment d’éléments extérieurs à la profession (année pré-électorale, modifications sur le prêt à taux 0 ….). Cette tendance s’est malheureusement confirmée en 2012 où nous constatons un recul de 12 % par rapport à l’année précédente. La seule consolation vient du fait que nous avons mieux résisté que le plan national où la baisse est estimée à 17 %. Après un premier semestre très difficile, nous avons bénéficié d’un deuxième semestre plus favorable en raison notamment de l’effet d’aubaine entrainé par la fin de la RT 2005 bientôt remplacée par la RT 2012. Il s’agit des normes réglementaires imposées à la construction. Aujourd’hui, il se construit environ 1200 maisons par an en Haute-Vienne, ce qui reste malgré tout très important pour l’activité économique. Prix des maisons neuves (hors terrain) : évolution par rapport à 2011 Maisons neuves (avec permis de construire individuel) % par rapport au type de maisons (#) Prix hors terrain (en €) Répartition géographique Part (en %) Prix minimum Prix maximum Prix médian T3 T4 T5 et + Limoges & périphérie(*) 47 83 000 270 000 136 000 - 17 % 29 % HauteVienne (**) 53 81 000 265 000 133 000 1% 24 % 29 % échantillon : 10 constructeurs (#) % calculé par rapport au nombre total de constructions (454) (*) Boisseuil - Condat-sur-Vienne - Couzeix - Feytiat - Isle - Landouge - Le Palais - Panazol - Rilhac-Rancon (**) sauf Limoges et communes périphériques de Limoges Les économies d’énergie L’année 2012 marque la fin de la RT 2005, déjà exigeante au niveau de la consommation et du respect des normes environnementales. Depuis le 01/01/2013, une nouvelle étape est franchie avec la RT 2012, qui privilégie la très basse consommation et les énergies renouvelables. Les garanties liées à la construction Les exigences de la RT 2012 nécessitent pour l’accédant à la propriété des offres packagées et certifiées, ce qui est une sécurité pour tous les intervenants, y compris les banques. L’administration a mis en place les procédures de suivi depuis le dépôt du permis de construire qui désormais certifie la conformité liée à la RT 2012. Perspectives 2013 L’année 2013 peut être considérée comme une année de transition entre le BBC et la RT 2012. En effet cette dernière sera le seul élément officiel pour toutes les constructions. Au cours des exercices 2011 et 2012, par le biais du BBC, les constructeurs se sont préparés à cette nouvelle norme, tant sur les plans techniques que de maîtrise des coûts, ce qui doit permettre aux accédants de ne pas être pénalisés par des surcoûts, tout en ayant un habitat plus respectueux de l’environnement et moins énergivore. Par ailleurs, l’enjeu de 2013 est très fortement lié à la distribution du crédit, à une période où les taux restent historiquement bas et la demande toujours présente. Enfin, sur un plan plus général, si l’on veut atteindre l’objectif de 500 000 logements par an en France toutes catégories confondues, il sera indispensable que les Pouvoirs Publics mettent en place rapidement un plan de relance ambitieux.
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