Special issue August 2013
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Special issue August 2013
Special issue August 2013 Dans ce numéro : PULSAR, LE « SPACE TOUCH » POUR GERER LA COMMUNICATION DES MARQUES Ambition: une approche renouvelée et neutre ................................... 2 Concrètement, Pulsar c’est…............................................................ 2 DNA, marques, consommateurs, ambassadeurs ................................. 3 Les touchpoints, une donnée stratégique .......................................... 6 Touchpoints et “communication tasks” .................................................... 8 Le « reach », l’autre facette des touchpoints .......................................... 13 Pas de conflit sur l’audience ................................................................. 16 Editeur responsable: François Chaudoir Redaction: Bernard Cools L’information contenue dans cette newsletter est strictement confidentielle. Elle ne peut être utilisée à des fins commerciales sans autorisation préalable. August 2013 PULSAR, LE « SPACE TOUCH » POUR GERER LA COMMUNICATION DES MARQUES Avec Pulsar, étude approfondie sur les marques et sur l’utilisation stratégique des points de contact (pas seulement les médias), Space apporte une amélioration sensible dans le pilotage stratégique de la communication. En très bref : Pulsar, c’est une étude exclusive réalisée par Space. Elle comporte un important volet sur les marques et une approche pragmatique des points de contact nécessaires pour leur communication. • 1 • Le volet marques-consommateur examine les différentes phases dans lesquelles peut se trouver un produit, depuis la simple connaissance jusqu’à la situation où ses clients sont ses ambassadeurs. • Toutes les problématiques détectées dans l’analyse des marques peuvent être traitées via les points de contact étudiés : Pulsar a expressément prévu les liens entre les deux. • La connaissance développée sur l’efficacité et le rôle des touchpoints est pointue, mais n’oublie pas leur puissance : un canal de communication peut se révéler très apte à communiquer efficacement mais sur une audience très faible. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Ambition: une approche renouvelée et neutre “Encore une étude touchpoints”: c’est justement ce que Pulsar ne veut pas être. Comme on le verra plus loin, l’outil se veut neutre sur le plan des canaux de communication, mais ne multiplie pas exponentiellement le nombre de points de contact entre marques et consommateur. Bien sûr dans le monde d’aujourd’hui, le consommateur est confronté aux marques dans une grande diversité d’endroits et par un nombre de moyens virtuellement infini. Mais, pour rendre l’étude efficace et pertinente, il faut faire comprendre au consommateur interrogé ce que l’on veut exactement dire avec chacun des points de contact étudié. En ce sens, nous n’avons pas voulu proposer trop de « touchpoints » différents, mais des items relevants et compréhensibles. 2 L’approche « marques » est par ailleurs très complète : elle vise à saisir exactement la situation de chacun des produits étudiés dans son univers de concurrence. Ce questionnaire très complet reflète l’expérience stratégique des équipes de Space. Concrètement, Pulsar c’est… ... Une étude online, réalisée par l’institut Profacts au cours de la période décembre 2012-janvier 2013. … un total de 5.226 répondants, représentatif de la population belge âgée d’au moins 15 ans, avec redressement des données pour « coller » notamment à la répartition géographique ou à la répartition sexe et âge de l’ensemble des Belges … des questions posées sur 16 catégories de produits, assez variées puisqu’elles couvrent des produits de grande consommation, des services, et des produits durables, avec un total de 140 marques différentes. D’autres secteurs de produits peuvent être facilement ajoutés, avec le même protocole … 40 points de contact ou « touchpoints » qui ont été précisément expliqués aux répondants : les questions posées concernaient la fréquence de contact et le degré d’accord avec 18 rôles que les points de contact peuvent tenir dans un processus de communication (voir plus loin) Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 … un parti-pris de qualité : les répondants ont passé en moyenne 20 minutes sur l’étude qui pourtant comportait un questionnaire de 16 pages. Comment ? Après quelques questions filtres sur la consommation ou la pertinence des 16 catégories, les personnes interrogées ne recevaient le détail des questions que sur deux d’entre elles. Ils ne répondaient également au questionnaire complet que sur deux « touchpoints ». La sélection des catégories et des points de contact a reposé sur un principe « d’aléatoire dirigé » : la détermination des parties du questionnaire proposées au répondant est « randomisée », mais les quotas généraux de l’étude doivent être remplis. … compte tenu de ces contraintes, nous avons une moyenne de 653 répondants par catégorie de produits et 256 personnes interviewées par « touchpoint ». 3 DNA, marques, consommateurs, ambassadeurs La partie la plus large du questionnaire s’intéresse donc aux marques. Ce volet de Pulsar est double : le questionnaire combine l’investigation sur la santé de la marque et celle sur la situation du consommateur par rapport à elle. Avec trois stades : celui de la découverte (« Discover »), qui peut consister en une simple connaissance ou bien en un usage sans véritable implication, le stade "Engage » qui implique des niveaux croissants d’évaluation/approbation et enfin la phase « Act », plus rare, ou le consommateur est convaincu d’une réelle supériorité de la marque et peut même s’en faire l’ambassadeur auprès des autres. « Act » peut être Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 aussi le stade de la résilience, quand les rumeurs négatives n’ont plus prise sur l’utilisateur et où quelle que soit la virulence du « buzz » hostile, le consommateur déclare garder sa confiance. 4 Ces stades successifs se traduisent, du côté marques et du côté du consommateur, dans des indicateurs de mesure adaptés. Chacun d’entre eux résulte d’une ou plusieurs questions. L’outil génère alors un « scorecard » global pour chacune des marques, dont tous les aspects « D », « N » ou « A » peuvent être étudiés, ou comparés par rapport au secteur. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 5 La comparaison peut aussi porter sur des benchmarks généraux : le tableau ci-dessous liste de manière transversale les marques qui recueillent le meilleur score toutes catégories confondues sur chacun des indicateurs « consumer » auprès de l’ensemble des répondants de l’étude. Naturellement la cible choisie peut influencer le choix des marques. Et bien sûr, nous nous situons dans un univers « limité » à 140 marques : d’autres, absentes, pourraient s’avérer encore plus performantes que celles que nous listons ici. Attention, dans ce cas, nous avons parfois appliqué un filtre sur des variables d’utilisation ou de non utilisation. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 6 Les touchpoints, une donnée stratégique Les 40 points de contact étudiés peuvent être regroupés de différentes manières. Par exemple en les répartissant à la façon traditionnelle, « POE », qui consiste à distinguer « Paid media », ceux pour lesquels l’annonceur achète un espace publicitaire déterminé, avec une majorité de supports traditionnels, « owned » soit tous ceux qu’une marque possède en propre, même s’ils peuvent avoir été créés pour une occasion particulière, comme les événements organisés par elle, et enfin le « earned », soit toute communication dans ou hors des médias et où la marque est évoquée. Cette dernière résulte souvent de l’impulsion du « paid » qui démarre la communication, ou du « owned », la voix de la marque sans aucun intermédiaire. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Paid media (24) 7 • Addressed (e)mail • Ads in social media • Ambient OOH • Banner ads • Brand content in magazines • Brand content newsp • Cinema ad • FLP ads • Magazines ads • Mobile ad • Newspaper ad • Online video ads • OOH ad in public transport • POS ad Owned touchpoints (9) • Radio ads • SMS ads/offers • Special offers in media • Sponsored radio progr • Sponsored TV programme • Sponsored website sections • Street poster ad • TV ad • Product placement TV • Branded TV programme • Brand page on Facebook • Brand website • Branded shops • Flyers or brochures • Free samples • In store ads • Smartphone apps • Special POS offer • Sponsored events Earned communication (7) • Reco by experts • Reco by friends or relatives • Reco by media editorial • Search engines • Shared brand content • Social media conversations • Radio editorial Mais on peut aussi répartir les touchpoints –les mêmes- suivant leur compatibilité avec l’une des trois phases du processus « DNA » : les médias traditionnels ont pour fonction de faire connaître ou découvrir, les contenus propres développés par la marque ou l’éditorial impactent la relation du consommateur avec la marque, et un certain nombre d’autres touchpoints ont pour effet d’activer, de faire réagir les consommateurs. On remarquera aussi que la répartition des 40 points de contact est assez équilibrée entre les trois phases. C’était moins le cas du « POE » cidessus, où la part des médias payants était proportionnellement la plus importante. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Discover (15) ‘N gage (13) • • • • • • • • • • • Brand content in magazines • Brand content newspapers • Brand page on FB • Brand website • Reco by experts • Reco by media editorial • Smartphone apps • Sponsored events • Sponsored radio progr • Sponsored TV programme • Sponsored website sections • Branded TV programme • Radio editorial • • • • • 8 Ads in social media Ambient OOH Banner ads Cinema ad FLP ads Magazines ads Mobile ad Newspaper ad Online video ads OOH ad in public transport Radio ads Special offers in media Street poster ad TV ad Product placement TV Act (12) • Addressed (e)mail • Branded shops • Flyers or brochures • Free samples • In store ads • POS ad • Reco by friends or relatives • Search engines • Shared brand content • SMS ads/offers • Social media conversations • Special POS offer Touchpoints et “communication tasks” Par rapport à d’autres études « Touchpoints » semblables, l’originalité de Pulsar est de considérer les points de contact de manière globale et stratégique. Nous avons questionné les répondants sur leur perception de la capacité des touchpoints à réaliser un certain nombre de tâches de communication indépendamment des secteurs. Chacun des attributs listés ci-dessous est d’ailleurs relié à un ou plusieurs point(s) du diagnostic de marque. Si celui-ci repère une faiblesse à quelque niveau que ce soit pour une des marques étudiées, on cherchera donc dans les 40 points de contact celui qui est le plus à même de répondre à la problématique. Concrètement, le questionnaire Pulsar demandait aux personnes interrogées de se prononcer sur chacune des 18 propositions suivantes via une échelle de 1 (pas du tout d’accord) à 10 (tout à fait d’accord) avec une large possibilité de nuances. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Ce moyen de communication: • • • • • • • • • • • • • 9 • • • • • permet de donner une bonne image à une marque permet de dynamiser la marque permet de montrer la popularité d’une marque permet de présenter des nouveautés permet d’interpeller les consommateurs permet de générer des conversations chez les consommateurs permet d’aider les consommateurs à faire leur choix donne envie de rêver permet aux consommateurs de valoriser leur statut permet d’instaurer un contact direct avec la marque permet à la marque de récompenser ses consommateurs pour leur fidélité permet à la marque de rendre des services à ses clients permet à la marque de démontrer qu’elle tient compte des attentes de ses clients donne l’impression que la marque est présente partout permet au consommateur de s’interroger sur ses habitudes d’achats permet à la marque d’être au bon endroit au bon moment permet à la marque d’être présente dans l’esprit des consommateurs stimule la curiosité des consommateurs. Par tâche de communication, et évidemment par cible, on peut donc étudier la capacité des différents touchpoints à solutionner un ou plusieurs des problèmes diagnostiqués par l’analyse préalable. Imaginons la situation d’un nouveau produit : quels seraient selon nos répondants les meilleurs moyens pour elle de se faire connaître (et donc de promouvoir sa phase « discover ») ? C’est l’objet du graphique ci-dessous. Selon la langue du répondant, les réponses peuvent être différentes, en tous cas après les trois premiers. Même si leurs scores d’acceptation moyens sont différents, le classement du « top 3 » est identique. Ce n’est qu’après que les avis des néerlandophones et des francophones divergent, par exemple sur les dépliants ou brochures, considérés relevants par nos répondants flamands mais pas les francophones. Ceux-ci semblent par contre considérer que l’affichage est mieux placé pour faire connaître les nouvelles initiatives d’une marque. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 10 On peut évidemment aller plus loin, comme dans le graphe suivant, qui représente les corrélations entre nos 40 touchpoints et la moyenne de tous les scores sur chacun des 18 attributs. Ce véritable « écosystème des touchpoints » positionne l’ensemble des items suivant un axe « personnalisé/massif » et un autre qui oppose le contrôle du processus de communication par la marque à celui où c’est le consommateur qui est « en contrôle ». Sans surprise les médias traditionnels, de masse, figurent plutôt à droite, quand le plus personnalisé est à gauche. Il y a aussi des paradoxes, comme celui de points de contact digitaux (annonce via mobile, banners Internet,…), donc interactifs, pour lesquels les consommateurs interrogés considèrent plutôt que c’est la marque qui contrôle : bref le « où je veux, quand je veux » ne semble pas d’application là. Autre élément pas nécessairement évident à priori la très grande proximité de l’annonce en presse quotidienne et du message vidéo en ligne, qu’on n’aurait pas attendus si compatibles. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 On peut également pointer la distance entre vidéo online et publicité TV classique, qui pourtant reposent sur la même combinaison d’images animées et de son: la première est vue comme plus individuelle « one to one » que la seconde, ce qui correspond relativement bien à ce qu’on connaît des expériences de vision, plus individuelle sur les « nouveaux écrans », plutôt collective face à un récepteur TV traditionnel. Pour une marque, la perception par le consommateur d’une page Facebook est perçue comme proportionnellement plus massive et plus contrôlée que le site Internet de la marque. Aussi étonnant que cela puisse paraître, celui-ci est plus identifié à une situation où c’est le consommateur qui est en contrôle et ceci alors qu’objectivement la page Facebook et le site Internet sont également « owned ». 11 Il est par ailleurs difficile de trouver dans le graphique un « domaine digital » exclusif, une zone « audio-visuelle » ou un espace où se grouperaient tous les points de contact traditionnels –par exemple les médias papier. Il n’y donc pas de « ghetto » pour tel ou tel type de média. La répartition des touchpoints utilisée ici est la typologie « DNA » ce qui permet d’apprécier la relative dispersion des différents points de contact. Même si, sans surprise, on retrouve beaucoup de points de contact « discover » dans la partie droite, comme s’adressant plutôt à de larges audiences, les « ‘Ngage » plutôt en position centrale, tandis que les « Act » sont plutôt individualisés, donc rencontrés plus fréquemment dans la partie gauche. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 12 Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Le « reach », l’autre facette des touchpoints Si tous les points de contact n’ont pas la même utilité en communication, ils ont aussi chacun une capacité d’atteindre plus ou moins vite une masse critique de consommateurs. C’est pourquoi, à côté de l’interrogation sur les attributs, Pulsar demandait aux répondants de se prononcer sur la fréquence (perçue) d’exposition aux différents touchpoints. Une manière d’établir le « reach », la puissance de contact, de chacun des 40 canaux de communication étudiés. En pratique, les répondants devaient indiquer, pour chaque canal de communication, s’ils estimaient y être confrontés, avec un choix multiple entre « jamais » des fréquences allant de « plusieurs fois par an » jusqu’à « quotidiennement ». 13 Cette donnée permet de faire la différence entre fortes audiences et points de contact à plus faible masse critique. Exemple ci-dessous : sur les individus appartenant aux catégories sociales 1 à 4 , les plus favorisées, le graphique confronte un média traditionnel, l’affichage en rue, à un « touchpoint » beaucoup moins courant, l’application développée par une marque. L’écart entre la capacité des deux à générer des contacts rapidement sur de larges population est énorme. Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Cette donnée de puissance est évidemment indispensable et elle est au cœur de l’exploitation des touchpoints : non seulement ils doivent répondre à des nécessités stratégiques, mais il est préférable que l’ensemble des solutions de communication retenues agissent sur des populations de consommateurs qui ne soient pas trop limitées. Le graphique ci-dessous illustre la puissance des différents points de contact, exprimée en « weekly reach », soit la somme des individus qui déclarent une fréquence d’exposition au moins hebdomadaire, par rapport à leur capacité générale de connexion. Celle-ci résulte de la moyenne des 18 scores sur les différents attributs. La combinaison des deux permet de dégager quatre quadrants : - 14 moyens de communication puissants et distinctifs distinctifs, mais à audience relativement moindre touchpoints puissants, mais peu « connectants » autres. Ce qui ne signifie pas qu’il y ait de « bons » ou de « mauvais » touchpoints. Simplement leurs capacités à remplir des objectifs stratégiques sont différentes. Et peuvent varier suivant la cible de communication. Dans le graphique ci-dessous c’est la typologie « Paid-Owned-Earned » qui a été utilisée pour identifier les touchpoints. Clairement, beaucoup de mass media, généralement « paid » représentent la garantie de toucher un large public. En revanche, leur capacité de remplir très précisément une ou l’autre tâche de communication est plus limitée. D’autres, comme les échantillons, le site de marque ou les enseignes dédiées, sont très sélectives, mais peu « couvrantes ». Pas de meilleure façon d’illustrer l’importance d’un communication-mix varié, qui combine par exemple médias de masse et touchpoints sélectifs, voire « one-to-one ». Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 15 Newsletter on media, communication & more | special issue August 2013 Pas de conflit sur l’audience Dans Pulsar, l’indication de puissance des différents touchpoints repose sur la perception des répondants, et leur souvenir d’avoir été exposés à de la publicité. Il y a donc une nuance importante par rapport aux données des études d’audience média disponibles, qui interrogent généralement sur la consommation des médias, pas de la publicité qu’ils transportent. Néanmoins, lorsque nous comparons l’audience « perçue » recueillie via Pulsar et l’audience officielle des médias pour lesquels une donnée de référence existe, nous constatons une cohérence très raisonnable. En effet, les médias de masse selon les études d’audience « classiques » restent plus puissants que d’autres touchpoints dont la valeur en communication peut être énorme, mais la capacité à toucher rapidement des masses de consommateurs restreinte. De toute façon, dans l’implémentation qui suivra, ce sont les données officielles d’audience –lorsqu’elles existent- qui seront utilisées. 16 Il n’y a donc pas de menace pour les médias traditionnels. Mais la capacité de confronter traditionnel et non traditionnel, « above » et « below » à partir du même outil de mesure est un apport précieux. Avec ses 40 touchpoints, Pulsar permet alors un substantiel progrès dans le pilotage stratégique de la communication des marques. Newsletter on media, communication & more | special issue