CICA 17 juin 2004
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CICA 17 juin 2004
COMPTE-RENDU DU COMITE D’INITIATIVE ET DE CONSULTATION D’ARRONDISSEMENT DU 17 JUIN 2004 Salle des Mariages Thèmes : - Point sur la Maison des Associations - Activités périscolaires et extra-scolaires 1) Point sur la Maison des Associations M. CORONADO, Adjoint au Maire du 14ème chargé de la démocratie locale. M. CORONADO : Conformément aux engagements que nous avions pris, nous ferons un point régulier sur le projet Maison des Associations et l’état d’avancement du chantier. Depuis le début de l’année, nous avons fait deux réunions du bureau du CICA qui ont porté sur ce projet. La Directrice de la Maison des associations du 13ème a pu, à cette occasion, nous exposer les moyens mis à disposition des associations, les besoins, les attentes et les problèmes. Nous écouterons M. POSSOMPES, l’architecte qui a en charge le projet de la Maison des Associations du 14ème. Faire le point régulièrement permet de rappeler le calendrier et les objectifs fixés, pour que fin 2005-début 2006 cette Maison soit tout à fait opérationnelle. Il s’agit ensuite de renouveler les Conseils de quartier. Le 2 juin dernier, nous avons tiré au sort les personnes devant siéger dans le collège des habitants, et voté pour les membres des collèges des associations. Nous vous proposons une réunion le mercredi 7 juillet en présence de M. CASTAGNOU pour finaliser la proposition que le CICA fera au Conseil d’arrondissement pour valider la composition du collège associatif. Plusieurs points restent à régler : - des ex-æquo dans certains Conseils de quartier, - un manque de candidature dans le collège associatif d’un Conseil de Quartier. Le Conseil d’arrondissement se prononcera en septembre sur l’ensemble des collèges qui ont été soumis à renouvellement : élus, habitants, associatifs, personnalités socioéconomiques. 1 M. POSSOMPES Architecte M. POSSOMPES : Nous prenons possession demain matin du terrain qui nous est livré après tout un travail de consolidation de carrières souterraines. En effet, des puits maçonnés ont du être réalisés à 26 m de profondeur tous les 2,50 m afin de maintenir et de stabiliser le ciel de carrière et le sous-sol. Ces travaux ont commencé depuis le 1er mars 2004. C’est un projet très complexe, sur un terrain exigu. La Bélière sera pratiquement démolie, à cause de son mauvais état, et reconstruite quasiment à l’identique. La Bélière est enchâssée dans un immeuble relativement bas de 2 étages plus un étage en mezzanine qui va comporter un ensemble d’ateliers d’artistes et le terrain est occupé au rez-de-chaussée par la Maison des Associations qui va se développer sur deux sous-sols, un rez-de-chaussée et une mezzanine de rez-de-chaussée. Rue Daguerre, cette Maison des associations sera accessible d’une part par une cour d’accueil, conviviale, se dévoilant derrière une grille en ferronnerie, et également, d’autre part, par la rue Deparcieux. L’immeuble des ateliers d’artistes sera légèrement retraité pour laisser des respirations, notamment rue Deparcieux. Nous avons cherché une architecture relativement simple, approuvée par la RIVP, la Mairie du 14ème et des responsables de l’architecture qui supervisent les projets à l’Hôtel de Ville. Ce projet cherche, dans une volumétrie relativement simple, avec des toitures en zinc, à reconstituer un style urbain typiquement parisien, ponctué d’ateliers d’artistes. Le rez-de-chaussée sera de 150 m² de superficie avec une hauteur de plafond importante. Il sera accessible par la cour. Un monte-charge accompagné distribuera les 4 niveaux du bâtiment, qui sera totalement accessible aux handicapés. Rue Deparcieux, il y aura un comptoir d’accueil et deux escaliers qui se dirigent, l’un vers le sous-sol, l’autre vers une mezzanine qui va occuper une certaine partie de la grande salle. Les bureaux seront accessibles par la cour. Le premier sous-sol sera à 5,80 m de profondeur : 3 ou 4 salles de 40 à 50 m² pour les plus grandes et un foyer qui donne accès à une pièce de service et des sanitaires. A moins 3 m une mezzanine de sous-sol comprendra une salle Internet, des boîtes aux lettres et un dépôt d’archives. La société Bouygues construira cet immeuble pour le livrer fin 2005, début 2006. M. CASTAGNOU : Je compte beaucoup sur la RIVP pour le respect des délais. M. CORONADO : S’agissant des fonds de fonctionnement, ceux-ci sont déjà prévus sur le futur budget 2005, grâce à la diligence de la Directrice générale des services de la Mairie du 14ème. Toutes les associations sont invitées à participer au bureau du CICA où est très souvent évoqué le projet de la Maison des Associations. 2 2) Activités périscolaires et extra-scolaires M. CASTAGNOU Je remercie tout particulièrement M. FERRAND, Adjoint au Maire de Paris chargé des affaires scolaires, d’être présent à cette réunion, ainsi que M. LELEU, responsable de l’action éducative périscolaire aux côtés de M. CAHN de la DASCO. M. JAROUSSEAU, Adjoint au Maire du 14ème chargé des Affaires Scolaires M. JAROUSSEAU : L’Union locale de la FCPE du 14ème arrondissement a proposé que le CICA de ce soir soit consacré aux activités périscolaires et extrascolaires dans le 14ème arrondissement. Un certain nombre d’associations proposent des activités périscolaires (le Moulin, le LOREM etc.) L’intérêt d’une réunion comme celle de ce soir est de pouvoir échanger sur un sujet aussi important. On peut noter depuis 3 ans une nette amélioration de l’accueil des enfants sur le temps périscolaire qui constitue le cœur du projet éducatif de la Ville. C’est un service public de proximité qui joue un rôle éducatif majeur au côté de l’école et de la famille. Par une approche ludique, il contribue à l’apprentissage de l’autonomie et de la vie en collectivité, favorise l’épanouissement, développe la curiosité et la créativité de l’enfant. Dans le 14ème arrondissement, la fréquentation des centres de loisir est en constante augmentation. Tous les mercredis, ce sont environ 1500 enfants, encadrés par 140 animateurs qui sont accueillis dans les 36 centres de loisirs. L’été dernier, nous avons noté une augmentation de la fréquentation de 20 % de nos centres d’été. Je note déjà un fort engouement pour les pré-inscriptions d’été. Je tiens à remercier les animateurs pour leur excellent travail. A l’approche des vacances d’été, il faut savoir que les enfants qui restent l’été à Paris passent leurs vacances dans les centres de loisirs. Dans le 14ème, 15 centres seront ouverts au mois de juillet et 9 autres au mois d’août. Chaque jour, les enfants de 3 à 14 ans pourront profiter des installations des espaces nature à Choisy et à Vincennes, faire des sorties en forêt au zoo, et participer à des journées sportives. Comme l’été dernier, une plage de sable fin sera aménagée dans la cour de l’école Maurice d’Ocagne où des activités sportives seront proposées, ainsi que des activités culturelles en partenariat avec le Théâtre 14. Une nouveauté pour l’été : la Caisse des écoles du 14ème va participer avec la Ville au financement de 200 séjours d’une semaine dans un petit village d’Auvergne. Ces séjours d’un coût extrêmement limité pour les familles seront proposés à des enfants qui partent peu ou pas du tout en vacances. Mme GAUTIER Présidente d’ARAM Mme GAUTIER : L’ordre du jour prévoyait aussi le thème des activités extrascolaires. Y-a-t-il une présentation de ce point ? 3 M. JAROUSSEAU : Nous avons souhaité faire une brève présentation du service public municipal et vous laisser la parole au plus vite. Nous voulons avant tout privilégier l’échange. Une représentante de l’Association Créative Action Les gymnases sont en règle générale fermés pendant les vacances d’été, au moment où les jeunes qui ne partent pas en vacances ont besoin de canaliser leur énergie. C’est incompréhensible. Je suis surprise que certaines associations sportives montrant des performances et ayant plus de 500 adhérents ne disposent pas de la totalité du temps d’entraînement nécessaire. Je trouve que les performances de ces associations ne sont pas assez valorisées. Les activités de la Ville de Paris conduisent à des performances et à des réussites tout à fait remarquables. Or, on sait que les jeunes ont besoin de modèles d’excellence (Zidane pour le football par exemple). Il faudrait mieux faire savoir que les gymnases de la Ville forgent des champions. M. LAMBERT Président de l’Association Le Moulin, M. LAMBERT : Je voudrais témoigner de l’effort qui a été fait par la municipalité en direction des centres de loisirs pour une animation de qualité, que ce soit au niveau culturel, des ateliers ou des sorties. Dans les écoles, où je suis délégué de l’Education nationale, les enseignants font corps avec les animateurs des centres de loisirs afin de transmettre une synergie culturelle et motrice aux enfants, qu’il s’agisse du Club d’Echecs Maurice Rouvier, des clubs Céramique, Tissage, Informatique etc., En tant qu’artiste, je me félicite de cette synergie : la transmission du savoir est aussi la transmission du savoir-faire, ce qui est souvent négligé par l’Education Nationale. Le quartier Plaisance est très bien pourvu en activités non scolaires : il existe des ateliers libres de musique, de dessin, de sport etc. Les problèmes financiers peuvent être en partie résolus par une antenne Allocation Familiale. Je félicite notamment M. Jean-Noël PALERME pour son action en la matière. Michel POPOV Président du GERDESS M. POPOV : J’ai proposé au gymnase Huyghens la création d’une section haltérophilie-musculation et à cet effet j’ai présenté une personne brevetée d’Etat 2ème degré qui est capable faire les deux activités. J’ai écrit au directeur de l’APSA, je me suis mis en rapport avec M. BOSC du gymnase Huyghens, avec l’appui des autorités du 14ème arrondissement. Je voudrais savoir où en est le projet ? 4 Mme PETIT : S’agissant de l’ouverture des gymnases et des équipements sportifs, nous sommes soumis à une double contrainte : - celle des travaux qui, pour ne pas pénaliser les groupes scolaires, ont lieu l’été ; - celle des congés du personnel municipal assurant durant l’année un service à l’amplitude horaire très importante (parfois jusqu’à 22 h 00 et ouverture le week-end). Ces dernières années, des travaux importants sur trois de nos terrains et certaines piscines ont du être réalisés. On essaye d’ouvrir les gymnases au maximum et je rappelle que les clubs peuvent faire des réservations durant les grandes vacances. Un bassin école sera ouvert cet été. Le gymnase Cange est ouvert l’été et pendant les petites vacances sur notre demande, et des animateurs sportifs accueillent les jeunes. Je regrette que les Centres de loisirs aient souvent à s’adresser à des clubs du 13ème arrondissement pour organiser une activité foot dans le 14ème. Nous essayons de multiplier les partenariats compte-tenu du peu d’activités proposées dans la tranche d’âge 13 à 18 ans. Pour répondre à M. POPOV, je rappelle que l’exploitation des salles de musculation du gymnase Huyghens nécessiterait un encadrement conséquent. Nous examinons actuellement sa proposition. M. BASSAGET Président de l’Association En avant ! de Paris M. BASSAGET: Nous accueillons des adolescents de 13 à 18 ans. Nous avons des moniteurs qui sont prêts à encadrer des groupes de jeunes sur les très bonnes installations sportives du gymnase Huyghens, qui, d’ailleurs, ne sont pas traitées avec assez de soin par les scolaires. Les moniteurs se sont proposés de faire des activités à un haut niveau national et de prendre des équipes qui seraient en préparation gymnastique, y compris des ados ou des préados. Je m’élève contre la suppression systématique des plages horaires le samedi et le dimanche qui sert à des compétitions : il nous faut jouer des coudes avec d’autres compétiteurs et augmenter considérablement les temps d’entraînement, ce qui n’est pas souhaitable. Un représentant de la FCPE S’agissant des activités périscolaires, la situation s’est notablement améliorée depuis trois ans. Peut-on avoir des informations sur l’évolution de la formation, des animateurs, de leur qualification ? M. BENOISTE, Président du Royal Rouvier Chess Club 5 M. BENOISTE : Grâce à l’association et à l’appui de la Mairie du 14ème, le Club d’échec de l’école et l’école Maurice Rouvier ont obtenu des résultats excellents, spectaculaires. Je voudrais remercier M. JAROUSSEAU et l’équipe municipale pour avoir permis d’organiser ici même dans la salle des mariages de la Mairie du 14ème la finale de la 2ème coupe d’échecs des centres de loisirs, qui a vu la victoire de l’école Maurice Rouvier. Je tiens à dire que le jeu d’échecs est un sport, depuis un décret de janvier 2000. Il ne doit plus être considéré comme un loisir confidentiel qui doit être confiné aux recoins des ludothèques. Le jeu d’échecs est la seule activité qui interdit de se mettre en échec soi-même et de se donner les moyens de le faire. M. CASTAGNOU : Je vous retourne vos remerciements. Vous avez réalisé un travail formidable en initiant des enfants qui, sans cela, n’y auraient jamais été incités. Lors du tournoi qui s’est déroulé à la Mairie du 14ème, j’ai vu des jeunes faire preuve d’une concentration tout à fait remarquable et parfois inattendue. Mme NOSNY, Présidente du Conseil local Antoine Chantin Mme NOSNY : Je voudrais évoquer les problèmes actuels d’obésité et de mauvaise alimentation dans les écoles. En maternelle, j’ai remarqué que la Directrice organisait un goûter commun à l’aide d’une coopérative en échange d’une participation minime des enfants. En élémentaire, je n’ai pas retrouvé ce système. A partir du moment où le système de participation et de restauration existe, je trouve que l’idée pourrait être exploitée. Mme GAUTIER Présidente d’ARAM Nadine GAUTIER : S’agissant de la fermeture des gymnases par manque de personnel, on peut embaucher du personnel : je crois que le Gouvernement cherche à réduire le nombre de chômeurs. Comment se fait-il que dans une Ville comme Paris il n’y ait qu’un seul gymnase de qualité permettant de faire s’entraîner des gymnastes reconnus internationalement ? M. JAROUSSEAU : Les activités périscolaires concernent des enfants âgés de 3 à 14 ans. Les centres de loisirs sont habituellement considérés comme les structures dans lesquelles les parents inscrivent leurs enfants par défaut. Cette image impose de faire évoluer ces centres vers l’excellence : depuis ces dernières années, la Ville a recruté de nombreux animateurs à plein temps et a notablement fait augmenter les moyens de fonctionnement. Un partenariat avec des associations est mis en place comme la collaboration récente des enfants avec des artistes pour l’exposition « les animaux en balade » : ce travail, qui a duré un an, a débouché sur des résultats tout à fait remarquables, ayant donné lieu à un catalogue 6 d’exposition. C’est vers ce type de projets que doivent s’orienter les centres de loisirs pour devenir attractifs et proposer des activités constructives. Les activités périscolaires recouvrent aussi l’accueil en interclasse et après la classe (garderie, études surveillées, demi-pension). Il faut porter une attention toute particulière à ces moments là où des efforts sont à fournir, en partenariat avec les Directeurs d’école, responsables de la gestion des locaux. Les partenariats sont les bienvenus. M. FERRAND, Adjoint au Maire de Paris chargé des Affaires Scolaires M. FERRAND : S’agissant des activités sportives, culturelles etc., nous revenons de très loin : les activités pour les citoyens en devenir n’ont pas été pensées de manière globale et sérieuse avant notre arrivée dans cette Ville. En outre, Paris ayant un foncier très dense, on ne peut pas toujours construire là où les besoins s’expriment. Il faut donc souvent miser sur une réorganisation et une complémentarité des structures. Depuis trois ans, nous avons voulu marquer une rupture très nette avec ce qui était pratiqué auparavant. Les moyens humains ont été considérablement renforcés : il y avait 900 animateurs titulaires en mars 2001, dont beaucoup s’inquiétaient de l’avenir du secteur périscolaire. Le nombre d’animateurs, toutes durées de service confondues, s’élève actuellement à 1700 (dont 1300 titulaires). Eu égard aux besoins, cela peut paraître insuffisant. L’analyse des besoins est plus complexe que de répondre à la demande. C’est pourquoi il faut repenser entièrement le périscolaire. Il faut trouver de nouveaux partenariats avec les bibliothèques, les conservatoires et les centres de loisirs. Il y a un potentiel culturel et sportif des établissements scolaires. Par exemple, il y a 110 collèges qui pourraient être ouverts le mercredi pour accueillir des activités sportives ou culturelles. Il s’agit de faire l’inventaire des capacités et des moyens dans tous les domaines. Nous devons faire travailler les Directions de la Ville ensemble : cette transversalité serait l’une des clefs qui permettrait de développer les activités des jeunes, notamment ceux de la tranche d’âge 12-16 ans qui est particulièrement délaissée à Paris. Les collégiens ne sont pas assez pris en compte par la Ville. S’agissant de la collation, le goûter n’a jamais été pensé de manière globale par la Ville, ce qui amène des initiatives isolées qui ne respectent parfois pas les règles d’une bonne nutrition. Le temps du goûter sera abordé, et nous souhaitons à partir de septembre 2005, pour les maternelles, qu’il n’y ait plus d’organisation autonome du goûter. Nous demanderons aux Caisses des écoles de composer le goûter comme un menu, en échange d’une cotisation parentale. Ce système a pour vertu d’égaliser la qualité des goûters entre les enfants. Une fois que ce goûter sera en vigueur pour les maternelles, nous le proposerons en élémentaire. Mme GAUTIER : Je suis frappée par les disparités qui existent entre les activités extrascolaires d’un quartier à l’autre. Dans la ZAC Montsouris, 2500 habitants sont arrivés sans qu’un équipement conséquent soit prévu. Il leur faut fréquenter le 13ème arrondissement. Les tentatives de concertation, notamment celles réunissant des habitants de la ZAC et des représentants du Conseil de quartier à l’école de la Sibelle, n’ont pas abouti. 7 Patrick GUILLEMOT, FCPE M. GUILLEMOT : Je constate dans mon quartier une baisse de fréquentation du centre de loisirs le mercredi. Est-ce le cas dans tout le 14ème ? Je constate une augmentation de la qualité des activités proposées mais qui est très inégale suivant les centres de loisirs : y a-t-il des processus de contrôle de cette qualité ? Les parents sont très peu informés des activités qui ont lieu dans les centres de loisirs. Est-ce qu’il y a une communication prévue en leur direction ? M. BASSAGET Président de l’Association En avant ! de Paris M. BASSAGET : Les jeunes de 12 à 16 ans ne s’intéresseront aux activités que si les formations sont qualifiantes. La Fédération Française de Gymnastique propose des formations qualifiantes à plusieurs niveaux pouvant déboucher sur un emploi d’encadrant avec Brevet d’Etat. Nous sommes prêts à nous engager dans ce processus, avec des jeunes motivés. Mme PETIT, Adjointe au Maire du 14ème en charge de la Jeunesse et des Sports Mme PETIT : Je suis tout à fait d’accord sur le constat de sous-équipement de la ZAC Alésia-Montsouris. Le gymnase ouvrira sans doute l’été prochain, avec un mur d’escalade intérieur exceptionnel. M. JAROUSSEAU : La ZAC Alésia-Montsouris est un cas typique de la mauvaise gestion passée : l’ancienne mandature a créé un nouveau quartier sans penser à la plupart des services essentiels. Nous comblons in extremis cette déficience en installant par exemple un équipement de petite-enfance. Des discussions sont en cours avec les habitants, notamment concernant la mise à disposition de l’école polyvalente et la contribution des associations sportives à l’animation du quartier. Je souhaite que l’année prochaine soit ouvert un atelier découverte et multi-sports le samedi matin sur l’école. M. LELEU, Responsable de l’action éducative périscolaire sur la circonscription 13-14ème M. LELEU : Il y a une augmentation de 15 à 20 % de la fréquentation des centres de loisir, malgré un déséquilibre en faveur de l’ouest de l’arrondissement où il y a plus de besoins. Les centres sont soumis à un contrôle. La DASCO et les circonscriptions élaborent un projet éducatif, que les directeurs de centre de loisirs reprennent. Mon rôle est de coordonner tous ces centres. Les centres de loisirs proposent des journées portes-ouvertes qui présentent l’activité du centre. Les familles doivent aller voir les directeurs de centre. Les différentes activités font normalement l’objet d’un affichage dans les écoles. M. JAROUSSEAU : Plus l’enfant avance en âge, plus il se « spécialise » dans ses activités, ce qui ne correspond plus à la vocation polyvalente des centres de loisirs. Nous 8 essayons de proposer plus d’activités spécialisées par l’intermédiaire de partenariats avec des associations. Nous avons mis en place en avril dernier des Conseils des loisirs sur deux groupes scolaires. Il s’agit de conseils d’école pour les activités péri- et extra-scolaires où les parents participent, ainsi que les directeurs des centres de loisirs et les animateurs référents. Ils ont lieu une fois par an et servent notamment à faire remonter les suggestions et les demandes des familles. Nous publions l’Echo des Centres de Loisirs en supplément au Bulletin de la Caisse des Ecoles qui parait tous les trimestres. Par ailleurs, nous projetons de développer l’information sur le site Internet de la Mairie et d’améliorer l’affichage relatif aux centres de loisirs dans les écoles. Un représentant d’association Des aménagements pour handicapés sont-ils prévus pour les Centres de loisirs ? M. LAMBERT Président de l’association le Moulin M. LAMBERT : Nous sommes un certain nombre d’associations à intégrer ce paramètre. M. JAROUSSEAU : L’accueil des handicapés en centre de loisirs est un sujet d’actualité. Actuellement, l’association « Loisirs pluriels » ayant travaillé avec le 14ème et située dans le 6ème arrondissement est, depuis le début d’année, partenaire de la Ville de Paris pour la gestion d’un centre de loisirs associatif qui se spécialise dans l’accueil des enfants handicapés. L’expérience semble concluante. Je pense qu’il serait nécessaire à terme de créer un centre de ressources pour permettre une meilleure formation à l’accueil des handicapés pour les animateurs de la Ville. M. FERRAND, Adjoint au maire de Paris chargé des Affaires Scolaires M. FERRAND : L’accès aux établissements scolaires pour les handicapés est problématique puisque les trois quarts des établissements scolaires ont été construits avant 1975 sans avoir pensé à l’accueil éventuel d’enfants handicapés moteurs. L’association « Loisirs pluriels » a vocation à recevoir pendant le temps périscolaire des enfants handicapés et valides, et à former des animateurs de la Ville pour qu’ils puissent recevoir des enfants handicapés, quelle que soit la forme du handicap. Dans le projet éducatif parisien nous souhaitons que les enfants handicapés aient toute leur place dans la classe et les activités périscolaires. M. LELEU : L’accès aux handicapés moteur est effectivement difficile en raison des locaux. Pour les autres handicaps, il y a certains centres qui accueillent à peu près 3 ou 4 9 enfants handicapés : cela se passe très bien en dépit du fait que les animateurs ne soient pas formés pour. Des conférences se tiennent pour informer ces animateurs. Un centre de ressources va ouvrir à la Ville de Paris et il dispensera des formations dans cette perspective. J’invite les parents d’enfants handicapés à se déclarer à la Mairie d’arrondissement ou à la circonscription des Affaires scolaires afin que l’adresse d’un centre leur soit donnée sans qu’ils aient à effectuer une démarche pénible. 3) Questions diverses M. LAMBERT Association Entraide Universitaire : Afin de permettre une meilleure disponibilité des documents relatifs au CICA, pourraiton nous envoyer ceux-ci par mail au lieu de les tenir simplement à disposition dans les locaux de la Mairie ? M. CASTAGNOU : M. CORONADO a pris note de votre souhait, mais ce qui est proposé par la Mairie du 14ème est conforme à la loi. Cela dit, on peut faire mieux que la loi. M. NADOME, Président de l’ADHP. M. NADOME : Je regrette que les séances du CICA du 14ème ne prennent pas en considération des sujets proposés par des associations : je vous ai écrit pour vous en proposer un. Dans le 15ème arrondissement, un débat va avoir lieu au sujet de l’Imprimerie nationale et les membres du CICA auront voix consultative. Pourquoi cela ne se passe-t-il pas ainsi dans le 14ème ? M. CASTAGNOU : L’article 2511-16 du CGCT précise que le CICA n’a pas de pouvoir consultatif. Ce qui est en revanche prévu par la loi, c’est que le Conseil d’arrondissement peut délibérer en présence du CICA. Les associations sont tout à fait libres de poser des questions n’ayant pas trait au thème retenu pour la réunion du CICA. Celles-ci doivent être adressées préalablement au Maire, qui y répond en réunion. La séance est levée à 21 h 10 10