Cycle européen
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Cycle européen /// Rencontres du Cinéma Européen 2016 • Le monde de Nathan (X+Y), de Morgan Matthews avec Asa Butterfield, Rafe Spall, Sally Hawkins. Grande-Bretagne. 2013. Durée: 1h51 • Philomena, de Stephen Frears avec Julie Dench, Steve Coogan. Grande-Bretagne 2014. Durée: 1h38 • Chala, une enfance cubaine (Conducta), de Ernesto Daranas avec Alina Rodriguez, Silvia Aguila, Yuliet Cruz. Cuba 2015. Durée : 1h48 • Les Merveilles (Le Meraviglie), de Alice Rohrwacher avec Maria Alexandra Lungu,Sam Louwyck, Alba Rohrwacher, Monica Belluci. Italie 2014. Durée : 1h51 • Rêves d’or (La jaula de Oro), de Diego Quemada-Diez avec Brandon Lopez, Rodolfo Dominguez, Karen Martinez. Mexique 2013. Durée : 1h48 • Le Labyrinthe du silence, de Giulio Ricciarelli avec Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht. Allemagne. Durée: 2h30 • La femme au tableau, de Simon Curtis avec Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl. GB. 2015. Durée : 1h50 Le monde de Nathan (X+Y) De Morgan Matthews avec Asa Butterfield, Rafe Spall, Sally Hawkins. Grande-Bretagne. 2013 . Durée : 1h51 Nathan est un adolescent qui souffre de troubles autistiques. C’est un prodige en mathématiques qui vit dans sa bulle. Il est réfractaire à toute manifestation d’affection même de la part de sa mère qui se bat sans relâche pour lui…. Jusqu’au jour où il noue des liens amicaux avec son professeur, Mr Humphreys. Ce dernier réussit à le convaincre de s’inscrire dans l’équipe britannique et de participer aux prochaines Olympiades internationales de mathématiques. Après un passage à Cambridge, Nathan va se confronter aux petits génies du monde entier. Le film a en quelque sorte la forme d’un récit d’apprentissage, semé d’embûches mais aussi de révélations et de belles rencontres. Avec, chez le réalisateur qui vient du documentaire, un goût pour le réalisme plutôt que les bons sentiments auxquels on aurait pu s’attendre avec un tel sujet. Une comédie dramatique lumineuse, sensible, à l’optimisme communicatif. Philomena De Stephen Frears avec Julie Dench, Steve Coogan. Grande-Bretagne 2014. Durée : 1h38 Irlande 1952. Philomena Lee tombe enceinte alors qu’elle est adolescente. Sa famille la rejette et l’envoie au couvent de Roscrea. Alors qu’elle y travaille comme blanchisseuse, elle ne peut voir son fils Anthony qu’une fois par jour. Puis lorsqu’il a trois ans, il lui est arraché pour être adopté par un couple américain. Cinquante ans plus tard, elle rencontre un journaliste au chômage, ancien correspondant de la BBC, Martin Sikmith. Elle lui raconte son histoire et il la persuade de l’accompagner aux USA pour tenter de retrouver Anthony. Alors qu’il n’ont rien en commun, entre eux naît une complicité pleine de respect. L’intrigue vaut autant pour leur relation que pour l’espoir des retrouvailles avec le fils.. Un sujet inspiré d’une histoire vraie. Une belle interprétation de Julie Dench notamment. Même s’il y a une attaque non dissimulée contre certaines institutions religieuses, le discours n’est jamais simpliste, manichéen. Un grand film de Stephen Frears. Chala, une enfance cubaine (Conducta) De Ernesto Daranas avec Alina Rodriguez, Silvia Aguila, Yuliet Cruz. Cuba 2015. Durée : 1h48 Chala est un jeune garçon malin et débrouillard, qui n’a pas froid aux yeux. Livré à lui-même et peu respectueux des règles, il est protégé par une vieille institutrice, Carmela, pour qui enseigner est un sacerdoce et qui considère ses élèves comme ses propres enfants. Mais victime d’une crise cardiaque; elle est à l’hôpital lorsque les services sociaux décident de placer Chala. C’est un film sensible qui porte un regard profondément humain sur les enfants d’un quartier pauvre de La Havane. Il interroge sur le système d’éducation cubain, sur la dureté de la vie à Cuba dans certains quartiers, avec une chaleur humaine contagieuse. Il a eu un très grand succès à sa sortie et a obtenu le Goya 2015 du meilleur film hispano- américain. Les Merveilles (Le Meraviglie) De Alice Rohrwacher avec Maria Alexandra Lungu,Sam Louwyck, Alba Rohrwacher, Monica Belluci. Italie 2014. Durée : 1h51 En Ombrie, une émission de télé réalité, « le village des Merveilles » va bouleverser la vie des habitants et en particulier celle d’une famille d’apiculteurs. Gelsomina et ses trois sœurs vivent dans une famille originale, proche de la nature, une tribu germano-italienne où personne ne commande mais où tout le monde travaille. Les filles veulent sortir, s’amuser et le tournage qui s’annonce est une aubaine…Leur père, Wolfgang, résiste à sa manière et veut se préserver de ce qu’il considère comme l’expression de l’individualisme et du profit. La réalisatrice célèbre un monde fait d’étrangetés, de bizarreries et de poésie, Et de cet héritage elle retient essentiellement l’amour de la liberté. Son film a obtenu le grand prix du jury au festival de Cannes 2014. Rêves d’or (La jaula de Oro) De Diego Quemada-Diez avec Brandon Lopez, Rodolfo Dominguez, Karen Martinez. Mexique 2013. Durée : 1h48 Trois adolescents, Juan, Sara et Samuel vivent dans un quartier misérable d’une petite ville du Guatemala. Ils aspirent à une vie meilleure et tentent de se rendre à Los Angeles. Au début de leur périple, ils sont d’une naïveté touchante, partent à l’aventure, mais ne tardent pas à être confrontés à tous les dangers et à devenir des proies, des clandestins. Le réalisateur, installé au Mexique, s’est inspiré pour ce premier film de témoignages de migrants, un film à la fois délicat et violent, implacable sur le destin des migrants sud-américains. Le Labyrinthe du silence De Giulio Ricciarelli avec Alexander Fehling, André Szymanski, Friederike Becht. Allemagne. Durée: 2h30 Allemagne 1958. La vie des allemands est en train de changer grâce au miracle économique. Alors que certains prônent l’oubli du passé ou de la culpabilité, un jeune procureur, Johann Radmann mène avec obstination sa propre enquête. En dépit de l’hostilité qu’il rencontre, il décide de faire juger pour la première fois sur le sol allemand, par des allemands, d’anciens SS ayant commis des crimes à Auschwitz. C’est le procès de Francfort en 1963. Ce premier film de G. Ricciarelli est une fiction très respectueuse des faits historiques, servie par une mise en scène maîtrisée et des acteurs remarquables. La femme au tableau De Simon Curtis avec Helen Mirren, Ryan Reynolds, Daniel Brühl. GB. 2015. Durée : 1h50 Un jeune avocat de Los Angeles fait la connaissance d’une septuagénaire américaine d’origine autrichienne qui lui confie une mission incroyable : l’aider à récupérer l’un des plus célèbres tableaux de Gustav Klimt, « La femme au baiser », dérobé à sa famille et exposé dans le plus grand musée d’Autriche. La vieille dame sait le convaincre, peu à peu, en lui racontant sa jeunesse : l’invasion des nazis, la spoliation des tableaux de sa famille jusqu’à sa fuite aux USA. Mais le combat est rude avec des autorités autrichiennes qui ne sont pas prêtes à abandonner le chef-d’œuvre du grand peintre viennois. C’ est l’histoire vraie de Maria Altmann et de son combat pour récupérer le tableau de Klimt. Le film est à la fois un thriller juridique et une passionnante leçon d’histoire à travers une reconstitution intéressante de l’Autriche des années 30.
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