n°106 - Juillet - Site officiel de la mairie de Gluiras
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n°106 - Juillet - Site officiel de la mairie de Gluiras
Vivre à Gluiras Journal local d'informations Impression : Copyshop Commission paritaire : 71254 Bandeau-titre : Jean Saussac Directeur de la publication : Alain Risson Editorial Notre commune prend son visage d'été, riante de ses 245 résidences secondaires qui s'ouvrent au soleil et résonnent de cris joyeux. Les gîtes ruraux et le camping du Chambon font le plein, nos routes sont chargées de touristes qui parfois roulent à droite, la chaleur pousse les plus raisonnables à l'ombre et les plus téméraires dans l'eau : Fontugne est Gluiras-plage, comme à Paris. J'aime le temps de l'été car il est celui de la vie intense de tous les hameaux, riches de ces retrouvailles qui sont l'âme des terroirs précieux parce qu'ils sont vulnérables, j'aime ce temps qui fut le temps de la moisson, aujourd'hui disparue. Mais il y a aussi le temps des moissons culturelles, celles qui permettent d'engranger des savoirs, de découvrir des horizons humanistes, d'apprécier les différences. Notre commune est pendant deux mois débordante de vie et d'activités. Même les cigales ont décidé d'être de la fête ! Profitez-en, l'été est un bon temps. Alain Risson 5 juillet 2005 Manifestement, nous allons vers un été sec… D'ores et déjà, M. le préfet de l'Ardèche a pris des décisions visant la limitation des usages de l'eau, les débits des cours d'eau et des sources étant au plus bas en ce début juillet. La commune de Gluiras est-elle menacée par cette sécheresse qui s'annonce. A priori, selon la municipalité, il n'y a pas de risques importants en raison des importants travaux qui ont été faits à la fois pour accroître les ressources en eau et pour rendre le réseau plus efficace, même s'il a été largement étendu (le réseau AEP de Gluiras a vu sa longueur multipliée par 3 en 20 ans. Néanmoins, soyons tous raisonnables, la population est très nombreuse en été et les animaux d'élevage qui s'abreuvent dans des sources dispersées aujourd'hui très faibles ou taries, ont besoin de beaucoup d'eau. Enfin, la mairie rappelle que le remplissage des piscines est soumis à une réglementation très précise (délibération qui date de 1992). Une nouvelle récompense pour notre commune A la 3ème foire à l'innovation de Limoges, Gluiras a reçu le trophée de l'accueil. Cette foire, qui s'est tenue les 10, 11, et 12 juin 2005 à Limoges, a permis de mettre en relation territoires ruraux et porteurs de projets "en campagne". Elle a été organisée par la Région Limousin, la CNASEA et le Collectif VilleCampagne. De nombreux territoires et régions étaient présents, certains proposaient des offres d'emploi à la campagne, d'autres des reprises d'activités. Le stand ardéchois du Parc Naturel Régional des Monts d'Ardèche n'a pas désempli, montrant que l'Ardèche est une région qui attire ! Un "espace conseil" a réuni des organismes d'accompagnement et de conseils pour les porteurs de projets. Enfin, des ateliers-débats ont abordé les principales problématiques de l'installation en milieu rural : création et reprise d'activité, télétravail, développement d'activités agricoles ou de services, leurs perspectives, etc. Gluiras a été convié à participer à cette foire : la commune s'est vue récompensée d'un "trophée de l'accueil" avec mention. Ce prix distingue et valorise les actions concrètes engagées dans des communes rurales en vue d'accueillir de nouveaux habitants. C'est C. Astier qui représentait la commune lors de la cérémonie de remise des prix, M. le maire étant retenu par des obligations très sérieuses, il était en vacances ! Gluiras voit ainsi ses démarches de développement reconnues : la commune a d'une part mis en place une politique d'intervention foncière en créant 23 logements communaux aux loyers raisonnables. Cette volonté et ces actions ont permis de loger une population jeune et dynamique tout en réhabilitant un habitat ancien. D'autre part, Gluiras s'est lancé en cette année 2005 dans la création d'un nouveau hameau (le 102ème!) destiné à accueillir des porteurs de projets créatifs et innovants tout en préservant une qualité de vie. Ce développement est rendu possible grâce à la conjonction d'interventions publiques et privées. Pour obtenir des informations sur une installation dans notre région, contactez le "Site de proximité des Boutières" qui est désormais partenaire de la Communauté des Châtaigniers, ou bien entendu la mairie de Gluiras : Les objectifs visés par ces accompagnants du développement sont de trois ordres: - La détection, l'accompagnement et le suivi des personnes ayant un projet de création d'activité. - L'aide à l'émergence des projets professionnels des personnes et l'accompagnement vers l'emploi. - La recherche des potentiels des territoires (locaux, terrains, besoins, patrimoine...) autour desquels peuvent se construire des activités. Pour plus de renseignements, contactez Jacqueline Dudal, BP 6, 07130 Saint-Martin-de-Valamas; Tél.: 04 75 30 50 82, Fax : 04 75 30 57 48, mél : [email protected] Le site Internet www.gluiras.fr au top ! Dans les jours qui viennent le site de Gluiras accueillera son 100.000ème visiteur sur la période des douze derniers mois. Une performance que beaucoup d'autres sites nous envient. Le secret : un site qui bouge souvent, régulièrement mis à jour, en phase avec l'actualité et un webmestre qui prend à cœur son travail. Consultez-le, c'est un bon complément d'information à notre journal local Vivre à Gluiras, mais ça ne le remplace pas ! Et Gluiras est toujours le pôle des TIC ! Des nouvelles du centre multimédia de la Communauté de communes des Châtaigniers. Le centre multimédia propose toujours ses activités liées à l’informatique et ses usages, à la fois pour les enfants et les adultes. C’est ainsi que 7 personnes, 7 femmes plus précisément, ont participé à un atelier d’initiation aux pratiques de l’Internet, le fameux réseau mondial… Cet atelier a d’abord permis de comprendre un peu mieux les « tenants et les aboutissements » de ce média, pour ainsi se sentir plus à l’aise dans la pratique. Toutes n’ont pas l’Internet à la maison (une seule peut d’ailleurs en profiter chez elle en version «haut débit»), et cet atelier a permis d’accompagner une réelle volonté de maîtrise de cet outil et ses pratiques : - «naviguer sur le web» en découvrant quelques uns de ses services (itinéraires routiers, pages jaunes, agences de voyage virtuelles ou d’autres services commerciaux) - rechercher des informations en utilisant correctement «moteurs et annuaires» de recherche - créer et gérer sa boite aux lettres électronique. Evidemment, restent à ces 7 apprenties internautes à se consacrer plus longuement à ces pratiques pour mieux les intégrer et les maîtriser, même si pour elles « cette formation a été très complète et sympa ». Vous trouverez plus d’informations sur le centre multimédia, virtuellement sur le web à l’adresse http://www.chataigniers.fr/services/ccm et, réellement du mardi au samedi au 1er étage de la mairie de Gluiras. En direct du conseil Séance du 7 juillet 2005 Le sept juillet deux mil cinq, à dix-huit heures trente, le conseil municipal de la commune de Gluiras s'est réuni sous la présidence de M. Alain Risson, Maire. Etaient présents : Mmes Aufrand Nathalie, Faure Solange, MM. Besson André, Courthial Vincent, Munier Alain, Passebois Jean-Marc, Viallet Jean-Paul. MM. Jarjat Jean-Pierre et Valette Jean-Luc étaient excusés. Avant de commencer la séance, M. le maire souhaite la bienvenue à Mlle Joëlle Plancher, future secrétaire générale de la commune en remplacement de Mme Sandra Maton qui a souhaité rejoindre des contrées "moins rurales". Pendant un mois, ces deux personnels travailleront ensemble pour assurer une bonne transition administrative. Comme à son habitude, M. le maire informe les conseillers municipaux et l'assistance des démarches d'urbanisme en cours. Il fait remarquer que la commune connaît une activité de construction et de rénovation spectaculaire cette année, proche du double de demandes. Il propose ensuite de passer à l'ordre du jour qui contient un nombre important de décisions très formelles, mais nécessaires. Modification des statuts de la Communauté des Châtaigniers. Monsieur le maire informe le conseil des discussions qui se sont déroulées dans le cadre de la Communauté des Châtaigniers en vue de préciser ce qu'il est convenu d'appeler "l'intérêt communautaire", c'est-à-dire la répartition exacte des compétences entre la Communauté et les communes la composant. Cela est notamment rendu nécessaire par la nouvelle loi du 13 août 2004 qui donne au représentant de l'Etat (le Préfet de l'Ardèche), le droit de modifier les dits statuts s'il apparaît que leur rédaction contient une zone d'incertitude sur cette répartition. Pour y remédier, un travail très important de réflexion a été fait pour enrichir et préciser les statuts de la Communauté des Châtaigniers. Ce travail a abouti à une version (dite V11) qui est présentée en détail par M. le maire. Les statuts comprennent trois grands domaines de compétences, eux-mêmes subdivisés en compétences, au nombre total de 18, portant à la fois sur l'aménagement de l'espace, le développement économique et divers autres sujets parmi lesquels on trouve les ordures ménagères, la protection de l'environnement, les énergies renouvelables, l'assainissement non collectif, l'action sociale, l'action culturelle et sportive, la voirie. Après discussion, le conseil à l'unanimité adopte la modification des statuts de la communauté des Châtaigniers (version v11). DIA – Passe-vite. Monsieur le maire informe le conseil qu'en application du droit de préemption urbain, il est saisi d'une déclaration d'intention d'aliéner pour un terrain situé au lieu-dit "Passe-vite" appartenant à la famille Besson. Il précise que ce terrain situé pour partie dans une zone constructible permettra l'édification d'une maison individuelle, opération qui s'inscrit parfaitement dans les orientations de développement de la commune, les futurs habitants étant des habitants permanents. Le conseil se prononce à l'unanimité pour ne pas exercer son droit de préemption. Changement de nature de culture. M. le maire rappelle au conseil les principes en vigueur sur la question de la modification des classements "nature de culture" des propriété non bâties. Afin de favoriser le développement des activités agricoles (notamment pour le calcul de la surface agricole utile qui prend en compte les valeurs locatives des terrains), d'encourager la remise à bail aux agriculteurs des terrains appartenant à des propriétaires non agriculteurs et de concourir ainsi à la préservation des paysages, le conseil municipal s'est prononcé pour la non acceptation de la remise en cause des classements acquis, dès lors que ceux-ci aboutissent au déclassement des parcelles, même si leur état de non entretien ne leur donne pas nécessairement l'aspect de leur classement ! M. le maire informe le conseil, à qui il propose de siéger en commission agricole, d'une demande présentée par M. Etienne Fayard de modification du classement d'une partie des parcelles ci-après, partie qui passerait en Verger Châtaigniers, à savoir : - 0.06 ha de la parcelle H 160, actuellement classée PA, - 0.27 ha de la parcelle H 157, actuellement classée L, - 0.20 ha de la parcelle H 163, actuellement classée PA, - 0.0930 ha de la parcelle H 165, actuellement classée PR, Compte tenu que cette proposition a pour conséquence d'une part d'être en conformité avec la réalité du terrain (et d'encourager une production importante dans notre région : la châtaigne) et d'autre part de reclasser à la hausse les dits terrains, M. le maire demande au conseil de donner un avis favorable à cette modification, qui sera soumise à la commission des impôts locaux, accompagnée de cet avis favorable. Le conseil accepte la proposition à l'unanimité. Budget supplémentaire BG M. le maire présente le projet de budget supplémentaire "budget général" qui s'équilibre en dépenses et en recettes : - Section de fonctionnement : 26.500 €, - Section d'investissement : 13.300 €. Il remet à chaque conseiller la situation comptable exacte au 30 juin et apporte des informations sur le niveau d'engagement des crédits qui font apparaître une situation financière saine, à la fois en gestion et en trésorerie, ce qui lui permet de proposer au conseil municipal l'engagement de deux opérations importantes : les façades du bâtiment dit de l'ancienne usine et la toiture du temple. Le niveau d'engagement des crédits est de 128.664,41 € en fonctionnement et de 293.925,20 € en investissement. Le conseil se prononce à l'unanimité en faveur de la proposition de budget supplémentaire. Budget supplémentaire AEP. M. le maire présente le projet de budget supplémentaire "budget général" qui s'équilibre en dépenses et en recettes : - Section d'exploitation: 0.00 € (compensation de crédits), - Section d'investissement : 1.200 €. Il remet à chaque conseiller la situation comptable exacte au 30 juin et apporte des informations sur le niveau d'engagement des crédits qui font apparaître une situation financière saine, à la fois en gestion et en trésorerie, ce qui lui permet de proposer au conseil municipal la poursuite des opérations de construction du réseau d'assainissement et de captage de ressources d'eau. Le niveau d'engagement des crédits est de 9.644,68 € en exploitation et de 338.315,90 € en investissement. Le conseil se prononce à l'unanimité en faveur de la proposition de budget supplémentaire. A propos des analyses d'eau. M. le maire rappelle au conseil les conséquences des décisions des services départementaux fixant un planning de prélèvements pour analyse sans rapport avec les besoins, les attentes, les possibilités des communes et la situation des collectivités dont le service d'eau est en régie directe et qui possède, du fait de la dispersion de l'habitat de nombreux points de captage, et ce sans parler de la pratique des sociétés privées délégataires de ces prélèvements qui attendent les lendemains d'orage pour constater que l'eau a été troublée et ainsi justifier un nouveau prélèvement de contrôle. M. le maire fait part du sentiment d'exaspération que les associations d'élus expriment au nom de leurs mandats et de la demande d'une planification raisonnable de ces contrôles. En effet le coût prohibitif des analyses (dû en plus aux modifications tatillonnes de la réglementation imposant des analyses non utiles au regard de la protection sanitaire), leur nombre systématiquement exagéré, l'existence de budgets AEP autonomes qui doivent s'équilibrer en dépenses et en recettes, ont pour conséquence de provoquer une augmentation inacceptable du tarif de l'eau. Pour la seule commune de Gluiras, si l'on suivait les plannings proposés par la technocratie départementale et le laboratoire privé, il faudrait dépenser plus de 6.000 euros pour ce seul aspect de la gestion du réseau, soit une augmentation de 20% du prix de l'eau ! Le conseil exprime le ras-le-bol de la population devant tous ces transferts de charges et aggravation des règlements qui se traduisent tous par des charges nouvelles supportées par les usagers et contribuables. Il rappelle que la mise en place du réseau d'assainissement, du futur service SPANC (contrôle de l'assainissement non collectif) aggravent déjà très largement les coûts de ce service. A l'unanimité le conseil approuve M. le maire qui a demandé une révision du planning de contrôle (cette question fait l'objet d'une étude par les services de la Préfecture) et l'établissement d'un planning élaboré en partenariat. Pour ce qui concerne les semaines qui viennent, le conseil demande que deux analyses soient effectuées : l'une sur le réseau de la Flacheyre, l'autre sur le réseau du Haut-Vernet. M. le maire est mandaté pour mettre en œuvre la présente décision. Soutien au maintien des activités de l'hôpital de Privas. M. le maire informe le conseil des menaces qui pèsent sur la pérennisation des services de l'hôpital de Privas, dans le cadre de réorganisation territoriale en cours des services de santé. Compte tenu de l'importance des services assurés par le dit hôpital, le conseil municipal de Gluiras exprime une demande de maintien des services largement utilisés par les habitants de la commune, notamment les services de chirurgie, de maternité et d'urgence dont la proximité est, dans nos zones rurales difficiles d'accès en temps de trajet, une condition de leur efficacité. Cette délibération est adoptée à l'unanimité. L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée à 20 heures. Les échos Bienvenue. La commune bouge et c'est bien ainsi. De nouveaux gluirassous sont arrivés et la population continue donc à s'enrichir de nouveaux arrivants, de nouveaux visages et de nouvelles cultures. Bienvenue à Mme Henriette Gieskes et à M. Jan Groenendaal qui habitent aux Ecluses. Bienvenue à une nouvelle famille jeune, celle de Mme Patricia Affortit et de M. Jeantet Stéphane, qui habitent Le Bois avec leurs enfants Ewan et Keiran. Voilà un hameau de résidents secondaires depuis longtemps qui devient un lieu de vie permanent. Bienvenue à Valérie et Jean-François Robic, ainsi qu'à leur jeune fils Florian, qui habitent à Geyx. Mme Robic est la nouvelle directrice des services de la Communauté des Châtaigniers. Bienvenue à Béatrice Viallet, née Souche (petite-fille de gluirassous) qui a convolé en justes noces avec Jean-Paul Viallet, dynamique conseiller municipal responsable du réseau AEP, et qui habite désormais Le Bois de Geyx. Bienvenue à Joëlle Plancher, future secrétaire de mairie de Gluiras qui habitera le village. Notons par ailleurs le départ de la famille Couliou, en raison d'une mutation professionnelle. Ce qui offre une possibilité de logement dans la maison qu'ils louaient à Geyx. Qu'on se le dise… Et tout cela nous fait 411 habitants. Pour les enfants. Tous les mardis et jeudis de l'été 2005, la bibliothèque de Gluiras offre des séances de lecture destinées spécifiquement aux enfants de 15 h 30 à 16 h 30. Si vous êtes intéressés, renseignez-vous auprès de Chantal Armand. Portage de repas à domicile. Les personnes qui seraient intéressées par ce service sont priées de se faire connaître auprès des services de la mairie. Prévention d'une éventuelle canicule. Si votre maison n'offre pas une isolation suffisante, si vous êtes soucieux de la situation d'un proche ou de la vôtre, faites-vous connaître en mairie. RD 102 La RD 102 sera fermée 15 jours du 3 au 18 octobre à hauteur de la plage de Fontugne, et ce pour travaux. Garderie périscolaire : un projet à l'étude Il y a quelques mois, devant la demande de plusieurs parents d'élèves, un projet de garderie périscolaire a été mis à l'étude. Le nombre d'enfants concernés a permis dans un premier temps d'évaluer les besoins, et d'avoir une approche plus fine de la situation, nous permettant ainsi de faire un budget prévisionnel, et d'étudier toutes les conditions et obligations à remplir lors de la création d'une telle structure d'accueil. Les conditions de réalisation sont alors correctement approchées : - Il faut des effectifs suffisants (la formule simple retenue trouverait son équilibre entre 6 et 10 enfants), - Le personnel d'encadrement doit avoir plus de vingt et un ans, être titulaire du BAFA et du BHD, - Les locaux doivent être adaptés. Les deux derniers points ont été résolus et une étude précise, des effectifs réels et certains dès la rentrée 2005, a été conduite en liaison avec chaque famille intéressée. Malgré tout, nous poursuivons et rencontrons les responsables de la Caisse d'Allocations Familiales chargés de conseiller et d'aider les collectivités locales dans la création de ce type d'accueil. Le constat aboutit à ne pas correspondre, pour cette rentrée, à la fourchette d'effectifs nécessaire. Donc, affaire à suivre pour la rentrée 2006 car c'est une bonne idée que la municipalité entend soutenir et encourager financièrement. Pour cela, il faut que les effectifs augmentent, le dossier est prêt et ne demande qu'à aboutir. Nathalie Aufrand et Solange Faure, Conseillères municipales en charge des affaires sociales Nécrologie Ils nous ont quittés presque simultanément et leur hameau du Haut-Tisonèche est aujourd'hui comme abandonné. Toute leur vie, Alfred et Eva Bois ont manifesté un attachement très fort à leur résidence, à ce lieu dans lequel ils ont exploité une terre pentue, difficile, avec force, opiniâtreté et enthousiasme. M. Alfred Bois est décédé le 29 mai, il était âgé de 82 ans, Mme Eva Bois née Dornes est décédée le 26 juin à l'âge de 84 ans. Tous les deux, même avec les difficultés de déplacement dont Mme Bois souffrait, ils tenaient à participer à toutes les activités que nous organisions, goûters et autres manifestations en direction du 3ème âge notamment. J'aimais beaucoup leur gentillesse, leur solidité et leur façon positive de voir les choses de la vie. Leur disparition simultanée nous a fait de la peine et nous les regretterons. A leurs enfants et petits-enfants, nous présentons nos plus sincères condoléances et l'expression de notre sympathie. André Dejours était un homme attachant, même si ces dernières années il était un peu diminué par la maladie. Je l'ai connu surtout lorsqu'il déployait son activité "tous azimuts" dans le secteur de Leygua, très surveillé par son adorable épouse Lydie, mémoire de la commune. André nous a quittés le 12 juin dernier, il avait 94 ans. Il laisse le souvenir d'un homme représentatif de notre terre, sec et dur au labeur, rusé et attentif à tout. Je garde de mes séjours à Leygua un souvenir ému et chaleureux, autour d'une tasse de café qui était toujours prête sur le coin d'un fourneau qu'on n'éteignait jamais, fourneau qui l'hiver ne dégageait pas vraiment une très grande chaleur. C'était un temps qui n'avait pas changé depuis des siècles, seule une ampoule parfois éclairée donnant une touche de modernité au lieu. J'aimais beaucoup André que l'on appelait affectueusement le Dédé. A son épouse Lydie, nous présentons l'expression de notre plus chaleureuse amitié. Au moment d'éditer ce journal, nous apprenons le décès de Marc Mounier, survenu le 8 juillet à l'âge de 56 ans. A Marie, sa si attachante maman, à ses enfants, je présente toute mon affection et ma plus forte solidarité, en ce moment si douloureux. Alain Risson, Maire de Gluiras Après le référendum… Nous publions ci-dessous les résultats en pourcentage du référendum sur la Constitution européenne du 29 mai dernier. Le NON largement majoritaire à Gluiras, notamment dans le bureau de la Fargatte, mais aussi au village (plus de 60%), a été aussi majoritaire en France. Ces résultats sont clairement l'expression d'un point de vue qui a surpris les élites parisennes. La France populaire a parlé, les Pays-Bas aussi, affaire à suivre. Cela sera-t-il une crise salutaire ? L'avenir le dira… Culture locale Échanou n.m. : Ce diminutif d'échamp évoque plus l'étroitesse et la pente visible des rideaux cultivables que leur moindre longueur à flanc de pente. Écluse n. f. : Ce mot désigne couramment un réservoir à ciel ouvert, de profondeur modérée, de forme rectangulaire, bâti en pierres sèches mais maintenu par une digue à contenu argileux. La digue ou le mur d'aval porte plusieurs pierres plates inclinées à l'intention des lavandières. La bonde et la surverse de chêne ou de châtaignier permettaient de vider l'écluse et d'arroser la prairie. Faïsse n. f. : Le mot occitan faissa a souvent le sens de bande de terre soutenue par un mur. On lui conserve le sens de rideau de bonne terre maintenu par un talus herbeux. Ce sens est attesté par le nom très ancien de parcelles de terre profonde, commodes, bien situées, transformées en prairie au siècle dernier, incluses dans le domaine ancestral et fidèlement tracées sur le cadastre de 1824. Ce sens particulier demeure conforme à l'étymologie, d'autant plus qu'un simple fagot couché peur retenir une bonne tranche de terre sur pente modérée. Foeïre v. : Du bas latin fouere, signifie creuser, défoncer. Le verbe routisser désigne la rupture, le défoncement du sol de bois, lande ou prairie. La terre ainsi obtenue par un labeur exceptionnel est appelée routisse. La routisse, comme l'essart peut être à l'origine d'un lieu-dit. Fontoune n. f. : Petit point d'eau rocheux ou filet d'eau accessible au passant. Labour n. m. : L'inconvénient connu, majeur, du labour dans les échamps sur paret accessibles, c'est que dans le cas de labour "à la descente" versoir vers l'aval, la terre vient charger la part d'en bas, et que dans le cas inverse, en plusieurs années, la pente du sol travaillé se trouve augmentée au-delà du pourcentage souhaitable pour l'approvisionnement des racines en eau. La force des bovins était déjà nécessaire vers 1920 pour la culture d'échamps de 500m2 en moyenne, depuis longtemps privés de leurs vignes. Levant n. m. : L'exposition au levant des échamps a une triple cause : a – depuis la préhistoire l'habitat recherche ces versants, b – l'herbe et le foin y sont de qualité supérieure, car ils échappent à une lignification excessive, due à l'insolation de 15 heures, heure solaire en été, c – pendant les mois d'herbe et de parcours, le bétail peut s'y calmer et s'y nourrir le soir. De même le jardinier y opère plus à l'aise. L'exposition au couchant à quand même un avantage en cas de gelées tardives. Leyral-Leyralon n. m.: Ces mots devenus lieux-dits et patronymes désignaient, à l'origine, comme en Gascogne, des landes et en Dordogne une clairière habitée occupée par des bâtiments de ferme divers, distants et divergents. Ce genre d'habitat s'est perpétué en plusieurs pays. Les hameaux des pays d'échamps sont plus compacts, au point que le nombre de poules de chaque famille est parfois limité par la coutume. Sous le premier empire, les propriétaires ardéchois ont fait souvent fermer leur cour exiguë par un portail sous arc de pierre monumental, sans mortier, œuvre d'un spécialiste. Molière n. f. : désigne dans un champ nivelé une zone trop humide, ovale ou circulaire, qui modifie la végétation et complique le travail. Narce n. f. : Rare en pays d'échamp, la narce est une étroite et profonde "cheminée d'eau", très froide en été, qui remonte et affleure un mini puits artésien. La racine grecque et latine précise que l'eau dort au lieu de jaillir. Certaines narces des prairies marécageuses du Massif Central, en zone remblayée, sous matelas de tourbe et couverture de joncs, furent et restent dangereuses. On s'y enlise, alors que le sanglier y passe. Paret n. f. : Désigne les murs de pierres sèches, bons ou mauvais. Depuis la francisation du patois et du langage courant il peut être perçu autrement et rapproché du mot français "appareil", employé dans un autre sens par maçons et architectes. Se prononce localement : aparet. Le mot paret a engendré de nombreux dérivés ainsi parédaïre dit muraillieïre en Ardèche. (à suivre)
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