mars 2006 - SEV-TPG
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mars 2006 - SEV-TPG
Bulletin de la section SEV-TPG Exploitation / 6, Terreaux-de-Temple / 1201 Genève Tél : 41(22)731 69 27 – Fax : 41(22)731 60 11 / [email protected] Editoria l L’entreprise n’est pas une démocratie ! Nous sommes en pleine révolution horaire aux TPG. Notre direction fait des propositions, mais ne vous trompez pas, collègues, la concertation n’est pas éternelle, les dirigeants de cette entreprise ont tranché ou trancheront. • • Nos horaires et rotations nous seront-ils favorables ou défavorables ? A-t-on véritablement le droit à la décision ? Les réponses à ces questions ne sont pas si simples et ne s’élaborent pas autour d’une table ou du zinc du « bistrot du coin » entre deux tranches (pièces). Ne choisissez pas la réponse facile en reportant uniquement la responsabilité sur le syndicat et vos délégués. Le rapport de force entre l’entreprise et le personnel est le seul langage que notre direction, notre Conseil d’administration voire les autorités politiques comprennent. Seul la mobilisation de tous permet la négociation avec nos dirigeants. Le monde de l’entreprise n’est pas une démocratie, la nôtre pas plus que les autres ! Ta, sa, votre, notre mobilisation, sous toutes ces formes, est la seul réponse à la détérioration voire les menaces qui « planent » sur la qualité de notre emploi ! Rappel de vos droits… Calcul de la moyenne des tours de repos sur 28 jours, Intervalle entre deux jours doit être de 12 heures Tours de repos de moins 10 heures le tour de repos peut être réduit à 9 heures mais il doit cependant être d’au moins 12 heures en moyenne dans une période de 5 jours de travail consécutifs. Tours de repos de moins de 9 heures > Sont interdits Tournus doit se terminer au plus tard à 23h59 lorsqu’il s’agit du dernier jour travaillé avant repos Nous pouvons faire un bulletin d’attachement à partir de 8 minutes de retard. Pour les trolleybus par exemple, contrôlez la rentrée au dépôt car le temps n’est pas suffisant (longue file d’attente de véhicule au lavage). CONCERNE : HORAIRES ET NOUVEAUX TOURNUS MAI 2006 A ce jour, où la direction TPG met en page, de nouveaux tournus,ainsi que de nouveaux horaires conductrices et conducteurs pour mai 2006 Les tournus sont proposés afin d’établir, une planification journalière pour chaque type de jour de la semaine « lundi à jeudi ; vendredi ; samedi ; et dimanche.» Les journées seraient attribuées aux besoins de service. De ce fait le tournus actuel (4/2 4/2) aurait plus de congés le dimanche (7 en plus) privilégiant plus de vrai week-end. Les dimanches ou jours féries ajoutés ne seraient plus payés par nos primes du dimanche (Repos D) mais par une augmentation de environ 15 a 16 minutes supplémentaires sur la moyenne journalière soit « 482 minutes ». Pour les suppléments qui passeraient également à 482 minutes le 5/2 5 /2 6/1 serait aboli sauf pour les horaires dit « vacances » qui deviendraient du 6/1 5/2 afin de couvrir les besoins du samedi pour permettre à plus de collègues d’être en vacances pendant cette période. Pour le 4/2 : pendant la période de vacances, le vendredi serait travaillé, pour couvrir les besoins de service (5 jours de travail par semaine suivi d’un Samedi et dimanche en repos, ensuite semaine 3/2, puis à nouveau 4/2. Il n’y aura aucun repos de moins de 2 jours. Ni de congé isolé en semaine de un jour. Environ 90% des collègues seraient graphiqués avec de plus en plus de journées dit « écourtées ».Malheureusement quelques postes en 5/2 5/2 devraient « bouger » (exemple -7 supplément TW 10). Par contre un 5/2 5/2 ABB devrait voir le jour. Nous espérons une minorité de dégraphiquage et un reclassement acceptable pour tous, Votre syndicat y veillera… Il est bien entendu que la LDT serait scrupuleusement respectée pour l’étape du mois de mai 2006 . Utilisation parasite des couloirs de bus et sites propres trams Pour demander le respect de ces règles, la section SEV-TPG Exploitation a remis jeudi 16 février dernier sa pétition au Grand-Conseil. Historique Octobre 1998, plus d’une centaine de Wattmen signent une pétition demandant à nos autorités de faire respecter l’interdiction de circuler aux cyclistes et autres deux roues sur nos «sites propres ». 5 novembre 1998, les mandataires déposent cette pétition au Grand Conseil. 21 janvier 1999, nous sommes reçus par la direction des TPG. Nous développons longuement les buts de notre action et nous exposons les trois points susmentionnés. La direction juge nos propositions excellentes et nous assure de son soutien. De plus, elle apporte son appui logistique à la réalisation des deux derniers points. 25 janvier 1999, audition de la commission des pétitions, nous évoquons en détail le problème de cohabitation entre les cyclistes et nous dans nos «sites propres ». Nous insistons sur l’objectif de notre action : le respect de la loi fédérale sur les chemins de fer urbain, à savoir interdiction totale de circuler dans les «sites propres » des tramways. 2000, le rapport de la commission des pétitions est renvoyé au Conseil d’Etat. En décembre l’Union des Wattmen interpelle le Conseil d’Etat pour savoir où il en est dans ses réflexions. Avril 2001, à l’initiative du secrétaire du Département de Justice, Police et Transports, un groupe de travail composé de : la gendarmerie, l’Office des transports et de la Circulation, les Agents de Sécurité Municipale, L’ASPIC, les TPG et l’Union de Wattmen est créé. Lors de ces diverses rencontres, ce groupe de travail a étudié un certain nombre de pistes pour informer la population en général, les utilisateurs illicites des sites propres des trams en particulier du danger qu’ils encourent et qu’ils font prendre aux autres, en utilisant les voies de trams de cette manière. Eté 2001, intensification des contrôles par la gendarmerie et les ASM dans les points sensibles, rue de Carouge et rues Basses, rues marchandes… 23 octobre 2001, le groupe de travail organise une conférence de presse pour rendre compte des difficultés rencontrées par les wattmans. 25 avril 2002, Grève des conductrices et conducteurs qui dénoncent les conditions de travail de plus en plus difficiles (temps de parcours, conditions de circulations …) Octobre 2002, Dans son rapport le Conseil d’Etat en appel au civisme de tous les usagés de la route. Réponse moyennement appréciée par les conductrices et conducteurs. 2003-2006, Nos conditions de circulation se détériorent, l’appel au civisme du Conseil d’Etat n’a pas été entendu et la prestation aux usagers des transports publics n’est pas ce qu’ils pourraient souhaiter. Nous ne déclarons pas la guerre aux voitures, vélos, camionnettes de livraison. Cependant, force est de constater que la tâche est ardue. En effet, les cyclistes, automobilistes, livreurs nous empêchent de faire correctement notre travail. De plus, ils péjorent nos conditions de travail : agressions physiques et verbales, incivilités pouvant conduire à une mise en danger des utilisateurs des transports publics puisque ce comportement téméraire des usagers de la route (vélos, autos, livreurs) peut engendrer des manœuvres déplacées (coups de freins/coups de volant) de la part des conductrices et conducteurs sans omettre le stress supplémentaire dû au non-respect des horaires. Nous souhaitons des transports publics plus performants qui encourageraient les gens à les utiliser davantage. La vitesse commerciale, réglée par la loi H 1 50, Art. 2 a) : • « la vitesse commerciale d'un bout à l'autre de la ligne est supérieure à 18 km/h pour les lignes importantes du réseau qui empruntent le réseau routier, elle est supérieure à 30 km/h pour les lignes en site propre intégral ». Cette problématique de la vitesse commerciale est l’une des bases de discussion du futur contrat de prestations entre l’Etat et les TPG. Nous voulons un développement des transports publics et prônons une mobilité douce (moins de voitures = moins de pollution = moins de particules fines) afin de rendre la ville respirable et conviviale. Le 6 mars 2006, la section a été auditionnée par la commission des pétitions, sur une durée de 45 minutes. Le 23 mars la section sera auditionnée par la commission de la Ville de Genève. La section tient à remercier tous les collègues qui ont signé la pétition. Nous vous tiendrons informé de la suite…. LE G.A.T.U. Qu’est que c’est ? C’est le Groupe Autonome des Transports Urbains du syndicat SEV, cet organisme regroupe toutes les sections syndicales des transports urbains, ou assimilables, membre du SEV, qui en font la demande. Qui sont-ils ? Le GATU se compose actuellement des sections syndicales du SEV suivantes : Transports Publics Genevois exploitation et technique, Transports Lausannois exploitation et technique, Transports Publics Fribourgeois Urbains et Régional, Transports Neuchâtelois, Transports Régional Neuchâtelois, VMCV, Transports Publics de Nyon et Régional et la section des retraités des Transports Publics Genevois soit un total de 1911 membres. Que font-ils ? Le Groupe Autonome des Transports Urbains du SEV intervient sur les problèmes sociaux généraux concernant l’ensemble des travailleurs (emplois, éducation et formation professionnelle, politique des transports, de l’énergie,etc). En tant qu’organe de coordination des sections, il intervient en Suisse sur les problèmes concernant la législation sur le travail. Le GATU est favorable au développement des transports publics, il veille au maintien et à l’amélioration des prestations en matière publics. Il dénoncera et luttera contre les tentatives de la privatisation ou sous-traitance à des fins de dumping salarial. Le GATU souhaite la reconnaissance de la profession de conducteurs en transports publics urbains. Les problèmes de circulation et du respect de la LCR sont les buts principaux fixés par notre groupe. Le GATU veillera à l’application et au respect des mesures de sécurité et d’hygiène dans les dépôts ainsi que dans les ateliers. Il prendra toutes les mesures pour l’amélioration des conditions de travail et des horaires en faisant respecter la Loi sur la Durée du Travail. Le renforcement de la L.D.T est aussi l’un de nos objectifs. Le GATU prendra toutes les initiatives pour dénoncer et lutter contre la violence et l’insécurité dans les transports publics. Il souhaite pouvoir modifier le Code pénal suisse pour une meilleure protection du personnel en matière d’agressions. Le GATU favorise et organise la solidarité entre les sections des transports et interurbains. Toute section qui le demande, doit pouvoir compter sur cette solidarité. Le GATU développera la solidarité avec les luttes nationales et internationales des travailleurs et travailleuses. Il nouera des liens possibles avec les sections étrangères qui poursuivent les mêmes buts. Le GATU se prononce contre le racisme et toutes tendances xénophobes, fascisantes et antisyndicales. Il développera une solidarité syndicale interprofessionnelle. Arbre de Noël – Demande d’information Afin de compléter notre fichier, nous demandons ä chacun, de bien vouloir remplir le questionnaire ci-dessous, et de le déposer dans la boîte SEV de votre dépôt. MERCI D’ECRIRE EN LETTRES CAPITALES MAJUSCULES ! Numéro matricule : …………………… N°Boîte : ………………………. Dépôt : …………………… Nom : ……………………………………………Prénom : ………………………………………………… Adresse : …………………………………………………………………………………………………….. Numéro Téléphone :…………………………………Numéro portable : ……………………………… Code postale :………………………. Ville : ……………………………………………………………… Prénom enfant ……………………………...Age…………………………..Sexe :……………………… Prénom enfant ……………………………...Age…………………………..Sexe :……………………… Prénom enfant ……………………………...Age…………………………..Sexe :……………………… Prénom enfant ……………………………...Age…………………………..Sexe :……………………… Rappel : seuls les enfants nés de 1994 à 2006 peuvent être inscrits.
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