Restructuration dans le secteur des Surveillants de - SEV-TPG
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Restructuration dans le secteur des Surveillants de - SEV-TPG
Journal d'information SEV-TPG / N °4 octobre 2009 (1500 exemplaires) Rue des Terreaux-du-Temple 6, 1201 Genève / +41 22 731 69 27 / www.sevtpg.org Restructuration dans le secteur des DANS CE NUMERO • Restructuration dans le secteur des SR • L' Orange passe au vert ailleurs... • Pétition pour la fermeture intégrale du poste de conduite • Commission des horaires 69bis du 21 septembre 2009 • Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir? • Sous-traitance TPG • Promesses d'un Directeur... résultats avec un autre!?!? • Compteurs CET en négatif • Genève a besoin du CEVA! • 30 000 personnes on manifesté • Le paradoxe de notre société Surveillants de Réseau Lors de la séance du groupe exploitation du 25 septembre, j’ai reçu le mandat de prendre en charge toutes les affaires concernant les collègues qui travaillent dans ce secteur. Le 2 octobre 2009, j’ai assisté à ma première réunion de travail convoquée par la direction. Nous, représentants syndicaux, assistons à ce groupe de travail à la demande des surveillants de réseau en qualité d’observateurs. Le représentant de la direction nous a expliqué comment il voyait le fonctionnement de ce groupe de travail, les attentes et les objectifs que l’entreprise attendait de cette restructuration avec un but final, la revalorisation et le respect de cette catégorie de collaborateurs. Il nous a bien répété que cette restructuration devrait être faite selon le respect des statuts et des lois en vigueur. Nous veillerons à ce que ce dernier point soit bien respecté et nous ne manquerons pas de le faire savoir, le cas échéant, si un dérapage devrait se produire. En attendant, jusqu'à la prochaine séance, comme bon coach et manager, notre interlocuteur a présenté une série de points qui doivent être développés lors de la prochaine séance par nos collègues SR, en leur laissant la pleine liberté du choix. Nous ferons tout pour que ces souhaits soient respectés. Pour tout renseignement, n’hésitez pas à me coordonnées vous les trouverez dans le site du syndicat: contacter. Mes www.sevtpg.org /exploitation Jésus MARTINEZ L' Orange passe au vert ailleurs… Les Chemins de fer du Jura acceptent le jugement «Orange»: un accord est trouvé avec le versement du rétroactif et l’adaptation des indemnités de service. La requête syndicale du SEV, présentée au sein de cette entreprise le printemps dernier, a été acceptée en seulement deux séances de négociations. Les choses ont été rondement menées et à satisfaction de toutes les parties. La direction des Chemins de fer du Jura a suivi les recommandations de l’UTP-Union des Transports Suisses - dont les TPG font partie. Cette organisation conseille à ses membres l’application du jugement «Orange». Les employés ayants droit recevront leurs dus avec effet rétroactif au 1er janvier 2005. Pétition pour la fermeture intégrale du poste de conduite Ces dernières années, la Direction TPG a mis en place des mesures utiles au niveau de l’équipement à bord des véhicules – vidéo-surveillance, bouton d’appel d’urgence silencieux (bouton bleu) – et des mesures d’accompagnement – suivis administratif, médical, engagement d’une psychologue spécialisée, chiffrage du coût minimum pour une agression, etc. Malheureusement, le nombre d’agressions graves (à la barre de fer, sprays chimiques, menaces au couteau, coups de poing, de pied, etc.) ne cesse d’augmenter et nous constatons que nous ne sommes pas protégés efficacement dans notre poste de conduite. C’est pourquoi, au sein de la commission Hygiène et Sécurité, nous avons demandé la pose d’une vitre plexiglas avec guichet qui isole efficacement le poste de conduite et protège notre intégrité physique de toute agression, mais aussi notre santé (grippes et autres virus), tout en maintenant le contact visuel et auditif afin de renseigner nos clients. Pour soutenir cette action, le SEV va faire circuler bientôt une pétition pour la fermeture intégrale du poste de conduite. Votre signature est capitale: la sécurité, la santé, la tranquillité au travail et le bien-être en général est affaire de nous tous. Engagez-vous, ensemble évoluons… 1 Commission des horaires 69bis du 21 septembre 2009 La direction TPG promène la commission des horaires et se paye le luxe de pratiquer la politique de la parole creuse ou langue de bois. En effet, la responsable gestion exploitation y a fait une apparition éclair, les délégués du personnel ont eu droit à une séance 69bis, puisque deux éléments centraux ont disparu des discussions, soit les horaires (pas encore prêts) et la définition des roulements sans doute repoussée aux calendes grecques (élément pourtant central pour améliorer les horaires). En résumé, une séance pour rien. Permettez-nous de nous interroger quant à l’organisation du travail, est-il censé de confier toute la gestion exploitation à une seule personne ? Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir? Je vois un consultant qui s’approche sur son destrier blanc! D.E. industrial consulting www.deic.fr . Déjà entendu parler??? Non!!! Et pourtant, les associés cogérants de cette société ne sont pas inconnus aux TPG, puisqu’il s’agit de MM. Daniel Eléouet et Arnaud Bechet (acteurs de lutte de pouvoir au sein de l’ancienne direction des TPG). Cette société offre un soutien aux entreprises de transports publics qui auraient quelques difficultés à gérer leurs planifications et la construction des horaires. D.E. industrial consulting œuvre sur le territoire genevois en conseillant un sous-traitant des TPG. De là à penser que les TPG pourraient faire appel à ce consultant étant donné la situation dans laquelle nous nous trouverons (voir article sur la commission des horaires), il n'y a qu'un pas que nous nous refusons de franchir… Sous-traitance TPG En signant une convention collective de travail avec les entreprises sous-traitantes des TPG, le SEV a fait œuvre de pionnier. Jusqu’à ce jour, en Suisse, il n’existait pas de CCT spécifique aux sous-traitants d’une entreprise de transports publics. C’est donc chose faite depuis le 1er juillet 2009, après plusieurs années de dialogue de sourds entre syndicats et employeurs, la signature de cette CCT permet d’instaurer un partenariat social qui, espérons-le, permettra d’atteindre des minima pratiqués dans les transports publics. Les TPG devront intégrer cette nouvelle variable et exiger le respect de la CCT dans leurs appels d’offre. Rappelons pour la petite histoire que la limite maximum de sous-traitance prévue dans le contrat de prestation est de 10 %, aujourd’hui les TPG soustraitent pour 9.2 %. A vos plumes et claviers! Ce journal est le vôtre! Une idée, une envie de prendre la parole, un commentaire? N'hésitez pas, envoyez-nous un courriel à: [email protected] Promesses d’un Directeur… résultats avec un autre!?!? Avant mai 2006, on travaillait sur une moyenne journalière de 462 minutes. En mai 2006, le Directeur de l’Exploitation nous a demandé à tous un effort de 20 minutes supplémentaires par jour pour pouvoir avoir, en contrepartie, certains «avantages»… • 75 % des conducteurs pourraient bénéficier de 3 semaines de vacances pendant la période «juillet/août». • Les agents en rotation 4/2 auraient un vendredi/samedi/dimanche toutes les 6 semaines et 7 week-ends supplémentaires par année. • Les agents en rotation 5/2 conserveraient leurs 4 à 5 semaines de repos compensateurs. • Les journées AD seraient réduites dans tous les roulements. A présent, on travaille tous 482 minutes en moyenne, on n’est pas 75% à avoir nos 3 semaines de vacances en juillet/août, les agents en 4/2 n’ont pas 7 week-ends prolongés de plus et ceux en 5/2 se retrouvent avec leurs semaines de repos compensateurs interrompues par des jours de travail et n’ont pas 4 à 5 semaines de repos compensateurs comme promis. Seules les journées AD des horaires graphiqués ont étés diminuées tandis qu'eux, c’est vrai, ont augmenté. La fatigue et le stress causés par des journées interminables ne cessent d’augmenter alors que les avantages promis ne cessent de diminuer… Espérons que ces postulats seront pris en compte avec les nouveaux horaires! Compteurs CET en négatif Vous avez été plusieurs à avoir été approchés par vos responsables de groupe concernant vos compteurs d’écart de temps négatifs. Sachez que vous n'êtes pas tenus de venir travailler pendant vos jours de congé pour faire remonter la moyenne horaire des-dits compteurs. L’entreprise est tenue de vous fournir, dans les limites de la légalité, des horaires de façon à ce que vous ayez la bonne moyenne. Néanmoins, si vous souhaitez travailler pendant un jour de congé supprimé pour réduire votre écart CET négatif, votre temps de travail doit être majoré de 25% (75% en cas de paiement) puisque ce jour de congé ne pourra jamais vous être rendu. 2 Les articles publiés ici sont sous la responsabilité des auteurs qui s’y expriment en toute liberté Genève a besoin du CEVA! Les récentes élections cantonales auraient-elles sonné le glas de projets novateurs et indispensables au bon développement de Genève? Si l'on en croit la couverture faite par les médias du succès du parti le plus populiste de la République, nous ne pourrons plus rien réaliser et l'on se bornera à pousser des coups de gueule comme seule action concrète. Pourtant, il existe toujours des projets à réaliser et, en particulier, de bons projets. En effet, dans la foulée des élections cantonales, Genève votera le 29 novembre sur l'un des projets les plus importants de son histoire moderne: le CEVA! Si la votation du 29 novembre ne portera que sur le crédit cantonal complémentaire de 113.47 millions, c'est bien l'ensemble du projet qui sera jugé. Le devis total se monte à 1'480 millions, dont 57% financés par Berne. Les syndicats appellent unanimement à soutenir le projet CEVA, et par extension la réalisation d'un RER digne de ce nom, et font partie du comité unitaire. En raison du développement embryonnaire du rail à Genève, la part modale des transports publics est faible (en direction du canton de Vaud), voir très très faible (en direction de la France). Conscientes de ce problème récurent, les autorités ont décidé d'achever la réalisation de la liaison ferroviaire entre les rives gauches et droite du Rhône via le CEVA. Depuis la mise sur pied de Transferis, organisme regroupant les CFF et la SNCF, on parle désormais de RER, de fréquences, de lignes et de compositions ferroviaires. L'offre s'entendra de Coppet (ou Lausanne) à Bellegarde, Annecy, Saint-Gervais-les-Bains et Evian. Sur chaque branche du réseau, les trains se succéderont toute la journée à la fréquence de 30 minutes et sur le tronçon commun, le CEVA, 4 régionaux seront complétés par 2 régionaux express, soit un train toutes les 10 minutes entre Cornavin et Annemasse. Un triplement de la fréquentation des transports publics régionaux est attendu! En effet, avec le CEVA et le RER, un train reliera les Eaux-Vives au Bachet-de-Pesay en seulement 6 minutes, soit 19 minutes gagnées sur le trajet actuel en tram! Avec le rabattement des lignes de bus régionaux sur les gares du RER, c'est l'ensemble des transports publics de surface qui seront aussi dynamisés et enfin véritablement concurrentiels face à la voiture et aux deuxroues motorisés. La section SEV des TPG a bien compris cet enjeu et avec leurs collègues des CFF, ils ont chacun déposé des prises de position en faveur du projet CEVA. Des stands sont également prévus et toute personne intéressée par le sujet est invitée à contacter le secrétariat. Pour que Genève ne rate pas son rendez-vous historique avec le train: OUI au CEVA! Olivier NORER, membre SEV et député 30 000 personnes ont manifesté! Le 19 septembre dernier, vous avez été plus de 30 000 personnes à manifester sur la Place Fédérale à Berne, dont plus de 7 000 membres du SEV. Vincent LEGGIERO, président de la section SEV/TPG, a conduit sa délégation composée d’actifs et pensionnés à la Schützenmatte, lieu de rassemblement où, bravant une pluie insolente, vous avez pu écouter plusieurs intervenants avant la grande manifestation sur la Place Fédérale. C’est très encourageant de voir qu’on possède l’énergie et les moyens nécessaires pour mobiliser autant de monde. Avec votre présence, vous avez envoyé un signal très fort envers nos gouvernants, maintenant les politiques doivent prendre davantage en compte les revendications du SEV et de ses membres. Fernando LUIS DAVID Vincent LEGGIERO et ses troupes! La relève est assurée... 3 Le paradoxe de notre société De nos jours, nous vivons dans un monde où notre société occidentale évolue trop vite. Nous sommes dans l'engrenage d'une société qui court à "grande vitesse" et, paradoxalement, nous vivons dans une société qui est morte. Je m'explique: Nous sommes confrontés à vivre dans un milieu où la vitesse ne laisse pas le temps ni à la pensée, ni à la réflexion. Nous devons courir dans tous les sens. Nous vivons dans une société où nous n'avons pas le temps de vivre le présent, alors que nous sommes déjà en train de programmer et vivre le futur. Une société où on fait du futur le présent ! Dans cette poursuite, vers ce futur qui représente la progression et la réussite, elle nous empêche aussi le temps de vivre le moment présent. C'est-à-dire le temps, le temps consacré à la réflexion et à la pensée. Nous n'avons pas le temps d'écouter, je dis bien écouter, je ne dis pas entendre et encore moins comprendre. Nos dirigeants et managers sont tellement pris dans cette course à la vitesse, où la rentabilité et la performance financière sont le but suprême, qu’ils oublient de consacrer le temps nécessaire à LA REFLEXION de leurs agissements en tant qu’êtres humains. Vous constaterez que ce phénomène on peut l’apprécier et vivre à tous les échelons de notre société occidentale. Une entreprise, plus elle investit et développe son département des ressources humaines et plus elle veut être parmi les plus grandes dans son domaine. En investissant dans une formation au top niveau avec un "management" plus agressif, elle déforme le plus naturel de l'être humain, LA REFLEXION, et en plus elle enlève à ses employés leur capacité pour développer leur ressource primaire d’être humain, LA PENSEE. Dans le temps passé, il y avait des guerres ou des conflits liés aux ressources financières, des guerres de clans ou des guerres dues au pouvoir. De nos jours, il existe toujours des conflits. Des conflits plus graves que l'environnement financier et le pouvoir. De nos jours, nous sommes confrontés à des conflits liés à la défense des droits les plus vitaux et dignes - LA SURVIE de l'être humain. Aujourd'hui, nous ne défendons pas le rôle que nous pouvons avoir dans une société, ni l'image que nous pouvons donner. Non, aujourd'hui, nous défendons le droit de penser. Le droit d'être écoutés. Le droit à la compréhension, le droit à la réflexion et le droit, tout simplement, à LA DIGNITE. Lors de la rédaction de cet article, je n'arrête pas de me poser une question. Que devrions-nous faire et comment devraiton s'y prendre pour que ces "managers et dirigeants" laissent tomber ces différentes casquettes et puissent juste prendre un peu de temps pour penser et réagir comme des êtres humains ? La réponse que j'ai trouvée est simple, mais difficile à mettre en place. Certainement que vous aurez trouvé une réponse meilleure et plus efficace que la mienne ? Les confronter à leurs responsabilités. Les mettre tout NUS et dépourvus de ces casquettes qui les protègent. Les laisser agir en tant qu'hommes, avec les mêmes angoisses et les mêmes agressions que nous subissons. Mais à la différence de nous-mêmes, ils ont peur. Ils ne vivent pas, dans le même monde que le nôtre. Ils ne connaissent pas LA REALITE et LE PRESENT, le jour à jour. On devrait les mettre face à un miroir; "le miroir de la conscience humaine". Plus ils se sentent puissants sous ces casquettes, plus l'image que leur renvoie le miroir est déformée. Plus, ils voient les malheurs qu'ils font subir à leurs subordonnés, plus ils voient le malheur dans leur entourage proche. Plus ils voient l'agression envers leurs employés, plus ils voient le temps que prennent ces cicatrices à guérir. Ce "miroir de la conscience humaine" existe. Mais il faut prendre le temps de le chercher. Et nous vivons dans une société qui va tellement vite, que nous n'avons même pas le temps de voir le reflet que ce miroir peut nous transmettre. Alors, prenez le temps de penser et de réfléchir. Vous au moins, vous vivez. Jésus MARTINEZ Elles sont arrivées! 10 francs pièce DANS LE PROCHAIN NUMERO Les nouvelles pinces-à-cravate sont arrivées. Pour en avoir, il suffit de vous adresser aux membres des différents groupes du SEV ou de passer le jeudi à la permanence, 6 Terreux-duTemple, 3éme étage. • Tout, vous saurez tout sur l'Arbre de Noël du cartel SEV/TPG Les bénéfices iront à l'Arbre de Noël du cartel SEV/TPG pour les enfants des membres. 4
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