Un monde superficiel? On vit dans un monde virtuel constamment
Transcription
Un monde superficiel? On vit dans un monde virtuel constamment
Un monde superficiel? On vit dans un monde virtuel constamment sur nos cellulaires et nos réseaux sociaux, à vérifier combien de fois on a été aimés et combien de messages on a reçus. Antoine de St-Exupéry a raison de dire que les grandes personnes sont très superficielles. Elles jugent souvent les apparences des autres et s’intéressent surtout aux chiffres. Dans le livre Le Petit Prince, l’auteur explique qu’un astronome turc veut prouver l’existence de l’astéroïde B612. Personne ne le croit parce qu’il ressemble, selon notre perspective de l’illustration, à un clown. Dès qu’il s’habille à « l’européenne », (StExupéry, p. 22) « dans un habit très élégant » (p.22), tout le monde croit enfin à sa découverte. Le monde est cousu d’exemples où les apparences dictent le comportement des êtres humains. Je peux le voir à la télévision dans les films surtout, où les belles filles et les beaux garçons reçoivent toute l’attention des autres, sont plus populaires et ont l’air d’avoir des vies plus agréables. Quant à moi, il m’est déjà arrivé qu’on me juge à tort. Je suis cycliste et un jour, je suis allée dans une boutique pour voir ce qu’il y avait en solde. Personne ne voulait m’aider. Pire encore, les employées m’ont ignorée. J’imagine qu’avec mon manteau de pluie, mes chaussures de vélo et mes cheveux dépeignés, je ne devais pas ressembler à quelqu’un qui avait de l’argent. Cependant, j’ai dû y retourner plus tard et cette fois-ci, j’étais bien habillée. Dès que je suis entrée dans le magasin, on m’a demandé si je désirais quelque chose. J’ai trouvé ça incroyable. J’étais toujours la même personne, mais c’était le « costume » (p. 21) bien habillé que les gens ont respecté de femme riche. De plus, l’auteur dit que les adultes sont superficiels et qu’ils « aiment les chiffres. » (p. 23) Les grandes personnes ne peuvent pas s’imaginer la beauté d’une maison à moins qu’elle n’ait une valeur de « cent mille francs. » (p. 23) C’est absolument vrai!! Dans toutes les facettes de la société, on vit avec des chiffres qui régimentent notre vie, nos décisions. Par exemple, à chaque fois que je veux faire une sortie, je dois me demander si je peux me le permettre et si oui, je sors ma carte de crédit… Si mes filles ont besoin de quelque chose, je demande : « Combien est-ce qu’il te faut? » Si je veux aller au cinéma, si je veux voyager, si je veux m’acheter des vêtements… malheureusement, tout est lié à un chiffre. Ah, et puis, il faudrait aussi que je perde dix livres. … et combien de calories est-ce que j’ai mangées à midi? Il me semble que je devrais mieux compter. Je me rends compte qu’Antoine de St-Exupéry parle de mon univers aussi. Les apparences me jouent des tours et les chiffres semblent calculer ma vie mais « il faudra me le pardonner » (p. 25) parce que « [j]’ai dû vieillir. » (p. 25)
Documents pareils
Une mentalité superficielle ? On vit dans un monde virtuel
On vit dans un monde virtuel constamment sur nos cellulaires et nos réseaux
sociaux. Antoine de St-Exupéry a raison de dire que les grandes personnes sont très
superficielles. Elles jugent souvent ...