Expressif numéro 8 - Lycée Denis-de
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Expressif numéro 8 - Lycée Denis-de
N° 8 Juin 2016 p L’Expressif Lycée Denis-de-Rougemont Dans ce numéro La Vie au Lycée Page 2 Minute par minute, (re)vivez les temps forts de la session du bac écrit 2016 ! La Vie au Lycée Page 4 Des paléontologues auraient retrouvé un lointain cousin d’Oetzi à l’ancien bâtiment ! Les Articles Page 6 J’en ai eu marre de courir après mon bus, alors j’ai fait le BCN Tour ! L’Expressif La Vie au Lycée Page 2 Cette année, c’est mon tour ! Je parle bien évidemment du fameux bac, et oui c’était l’évènement de l’année pour ces chers troisièmes. Beaucoup le redoutent et sont tendus rien qu’à l’évocation de ce dernier. Ils ont fourni un travail acharné, passant des nuits blanches pour réussir leur maturité. Dans nos têtes, nous entendons naturellement la musique « l’œil du tigre » si on essaye de s’imaginer ce à quoi ils pensent actuellement. A l’inverse, d’autres ne ressentent aucune pression et viennent passer le bac comme ils vont en classe un matin ordinaire! Voilà, il en était pour les deux catégories d’élèves qui prenaient part à la session d’examens 2016, place maintenant au déroulement. Cela peut sembler totalement banal mais détrompez-vous : le bac peut parfois prendre des tournures comiques. Lorsque vous arrivez au lycée le matin du premier examen, c’est la cohue. Vous avez tellement peur d’arriver en retard que vous êtes arrivé 30 minutes avant l’épreuve, comme beaucoup de vos compatriotes d’ailleurs. C’est pourquoi le hall d’entrée du nouveau bâtiment s’est transformé en une véritable fête des vendanges, formée de gens stressés, anxieux, surexcités à l’idée de la dissert’. C’est bien entendu à ce moment précis que vous réalisez que, …. c’est vraiment aujourd’hui, on y est, c’est le bac ! Après deux heures de travail acharné, vous vous voyez amener un petit pain et une barre de chocolat. Ceci est parfois vu comme un motif de déconcentration (parmi tant d’autres), tandis que d’autres voient les secrétaires arriver telles le messie. Est-ce que ce petit pain nous aidera à lutter contre le syndrome de la page blanche ? Jusque-là vous vous disiez que vous aviez du temps, mais arrivé à la moitié, rien ne va plus et c’est la panique, le temps passe tout de suite plus vite et il arrive un moment où le surveillant vous dit : « il ne reste plus qu’un quart d’heure » d’une voix si innocente que c’est effrayant. Dès lors commence le décompte, on se croirait même parfois à top chef ! Après l’épreuve commence alors les discussions entre les élèves, et parfois même avec les profs. Certains surveillants taquins, qui ont pris connaissance de l’épreuve, prennent part aux discussions, en dévoilant les réponses, faisant rager les élèves, d’autres assurent qu’ils leurs fut impossible de résoudre le problème 5b du bac de maths ou encore de comprendre la consigne de l’exercice 2 du bac d’application des maths. Silence Examens L’anecdote de la session 2016: Lors de la séance d’information, M. Robert nous avait prévenus qu’il valait mieux arriver à l’heure, prendre connaissance de nos horaires sur le panneau blanc et sans aucun doute arriver avec son matériel en ordre (et bien évidemment d’avoir révisé). Jusque-là, vous vous en doutiez, rien d’exceptionnel… Jusqu’à que j’arrive un matin à 7h50 au lycée, à la rencontre des gens de ma classe. L’un s’exclama : « Je ne sais pas vous mais moi j’ai rien fichu pour aujourd’hui ! ». Très étonnée, une camarade lui répondit : « Mais vous aviez pourtant dit que vous révisiez l’application des maths ensemble hier !». Alphonse (nous l’appellerons ainsi pour préserver son identité) rétorqua « Oui bien sûr l’application des maths (AM), mais pas l’allemand ». C’est à ce moment précis que nous nous sommes tous regardés et que je dis « Mais voyons Alphonse, nous n’avons pas l’allemand aujourd’hui mais l’AM ! ». Mes camarades acquiescèrent. Alphonse : « Purée les gars arrêtez, c’est une blague pourrie et réchauffée, c’est pas drôle ». C’est ainsi qu’à 7h55, Alphonse et un camarade enfourchèrent un scooter pour aller chercher un formulaire et table, une calculatrice et du matériel de géométrie, pour revenir à 8h13 en salle d’examen (qui commença 2 minutes après). Tout est bien qui finit bien et c’est ce que souhaite l’Expressif à tous les lycéens ! - M.L On ne la présente plus : la journée déguisée! Pour la seconde fois de l’année, et en l’honneur du dernier jour de cours, le Groupe de Liaison organise une journée déguisée. Alors à vos costumes ! Le vendredi 24 juin, mais seulement le matin, vous serez encouragés à prendre une autre apparence, à condition que celle-ci soit dans le thème du jour : le cinéma. Qui n’a donc jamais rêvé d’être Indiana Jones ou Lara Croft ? Chaque classe choisira un film et se déguisera selon ce choix. On se réjouit tous de vous voir dans vos costumes, qui, nous l’espérons, seront tous plus beaux les uns que les autres ! –S.W Source: lycée-valois L’Expressif La Vie au Lycée Page 3 Avanti ! Comme chaque année, le lycée a permis à une dizaine d’élèves et au même nombre de professeurs de prendre part à la Vogalonga ! La quarante-deuxième édition de ce bel événement a eu lieu le 15 mai à Venise et a réuni près de 4000 bateaux venant de toute l’Europe et se propulsant uniquement au moyen de rames. On ne peut pas vraiment qualifier la Vogalonga de compétition car aucun classement n’est effectué par les organisateurs. Mais figurez-vous qu’il doit bel et bien exister un fichier Excel, bien gardé dans les ordinateurs des secrétaires, qui regroupe les résultats des deux bateaux du LDDR ! Pas de compétition ne rime pas avec aucune rivalité ! Chaque année, le bateau des élèves et celui des professeurs se livrent à une lutte sans merci. Et cette année, comme le veut la tradition, c’est l’équipe des élèves qui a bouclé en premier les 42 kilomètres en 3 heures et 40 minutes, devançant l’équipage des professeurs d’environ 7 minutes. Félicitations à tous les rameurs ! –M.L Et un, deux, trois ! Terminer l’année en beauté ? Il y a quelques semaines, les élèves étudiant en OS Musique ont donné leur traditionnel concert annuel qui, cette année, s’intitulait Fortunae Rota. La thématique du spectacle s’articulait autour de la fortune, du pouvoir, de la corruption, de l’excès, du jeu, ou encore de la boisson. Trois représentations furent données au sein des murs du Lycée, chacune durant plus d’une heure. Dix-sept morceaux ont été joués, et huit d’entre eux étaient des compositions des élèves d’OS musique de deuxième année. En outre, ces compositions furent soigneusement choisies par les deux professeurs qui se sont occupés de la direction du spectacle : Mme. Lambert et M. Pointet. A ce projet participèrent une petite centaine d’élèves, dont la chorale et l’orchestre du lycée. A cela s’ajoute les élèves qui s’occupèrent des choses plus « techniques », comme la sonorisation ou encore le diaporama qui passait en arrière-plan durant toute la durée du spectacle. Le public s’est déplacé en masse. Cette année est à marquer d’une pierre blanche, étant donné que les élèves jouèrent aussi à la Chaux-de-Fonds lors des écolades romandes. Ce festival a lieu tous les trois ans seulement. Le soleil commence à poindre sur notre beau paysage, mais pour notre année scolaire, c’est bientôt le crépuscule. Les troisièmes années se dévouent corps et âmes pour ne pas rester une quatrième (ou une cinquième) année dans ce lycée, et les plus jeunes se plaignent, car ils n’ont QUE deux ou trois heures blanches par jour. Le 17 juin s’annonce comme une journée épique : fin des notes pour les 1ères et 2èmes, remise des résultats des bacs pour les 3èmes, et… la Gymnaz’out ! C’est l’occasion pour fêter toutes ces choses tous ensemble avec rires et bienveillance, mais surtout de dire au revoir aux doyens du lycée. Nous, membres passionnés du Groupe de Liaison, vous donnons donc rendez-vous à cette date à la Cité Universitaire de 20 à 2 heures. Bien évidemment, il y aura des boissons pour les jeunes et les moins jeunes. Comme c’est une soirée « de la région », nous avons invité des groupes régionaux pour qu’ils vivent leur passion et qu’ils vous fassent vibrer ! Il y aura « Rocoeurs », « Rebel Duck » et « The Rollovers ». Après eux, un DJ prendra le relais pour continuer de faire bouger jusque tard dans la nuit. Un vestiaire sera bien sûr là afin que vous ne perdiez vos affaires. Que le sourire soit avec vous ! –Da.B –D.B La Vie au Lycée L’Expressif Page 4 « Je pensais que cette espèce était disparue… » La découverte a fait grand bruit au sein du lycée ! Un lointain cousin d’Oetzi, la célèbre momie naturelle retrouvée dans un glacier autrichien, a été découvert la semaine passée par une équipe de paléontologues improvisée à la dernière minute. Rencontre. « C’est une véritable coïncidence, en réalité nous cherchions juste un distributeur Selecta ! » nous glisse Karym, étudiant au sein du lycée Denis-deRougemont. Son camarade, Brandon, redoubleur professionnel, ne s’en est toujours pas remis : « Même après avoir passé 17 ans entre les murs de ce lycée, on découvre toujours des choses extraordinaires ! ». Il faut dire que l’endroit était très difficile d’accès. Après avoir tiré de toutes leurs forces afin d’ouvrir les deux portes vitrées de l’ancien bâtiment, la joyeuse bande de trois copains a dû se préparer face à l’inconcevable : marcher. « D’habitude je me déplace en « Hoverboard », mais j’ai dû le ramener à la carrosserie après m’être encastré contre un poteau à l’avenue du Premier Mars jeudi dernier… » soupire Sven. Rien n’était donc gagné d’avance pour les trois compatriotes. Alors qu’après deux mètres, Karim se roulait déjà par terre à cause d’un claquage cuissal, la présence d’une cavité dans le mur a attiré l’attention de Brandon. Il nous explique : « Dès que quelque chose change, je suis toujours le premier à le remarquer. Il faut avouer que depuis le temps que je suis ici, j’ai fini par connaitre le bâtiment comme ma poche, ce qui n’est toujours pas le cas de mon vocabulaire d’anglais. ». Les trois compères, un peu hésitant avant de pénétrer dans cet endroit, vérifient tout d’abord qu’il n’y ait personne dans les parages, surtout des élèves de première année. « Ce sont les pires ! Ils se prennent pour des adultes matures parce qu’ils entrent au lycée, mais en réalité ce sont des gros gamins… Contrairement nous,avis qui sur sommes en deuxième d’études.» nous indique Sven, tenant son Donnez-nousàvotre le journal du Lycéeannée ! Envoyez-le à [email protected] avec «fermement Avis » comme Tamagotchi dans la main droite. La tension monte d’un cran, car un d’entre eux vient d’ouvrir la porte. objet. Votre opinion est importante pour nous, merci d’avance ! « Faudrait vraiment qu’ils pensent à installer des portes automatiques, comme chez Tally Weijl », chuchote Karym. (Réalisant son lapsus révélateur, il nous assurera par la suite qu’il ne s’habille pas là-bas, mais que sa mère le force à accompagner sa sœur. En vain. NDLR). Une fois à l’intérieur, les trois amis remarquent qu’ils ont oublié de prendre une lampe torche avec eux. Pas de panique, nous sommes au XXI ème siècle ! Il faut l’avouer, Sven a eu une idée très astucieuse en voulant utiliser son dernier « Samsung Galaxy S9 versus 3 Double MLG x processeur 8 Go triple McWrap » comme source lumineuse. Le problème, c’est qu’il est actuellement en réparation à cause de l’écran qui s’est fissuré, comme il nous l’explique, l’air sombre : « J’ai roulé dessus avec mon Hoverboard il y a deux semaines alors que je voulais me rendre aux toilettes. Je crois bien que je n’ai vraiment pas de chance ces derniers temps. ». Soudain, Brandon découvre un objet qu’il n’avait plus vu depuis belle lurette ; une sorte de tas de feuilles jaunies très bien empilé, avec une épaisse reliure sur le côté afin de maintenir le tout ensemble. Après une brève discussion entre eux, ils se sont mis d’accord sur le fait que ce devait probablement être un bottin téléphonique. « A la vue de ce bouquin, j’ai tout de suite compris que l’on était tombé sur un objet classé secret défense. Il y avait des tas de numéros partout. En feuilletant les pages, on est même tombé sur le numéro des parents de Brandon. » nous explique Karym. Le principal intéressé en est encore complétement sonné : « C’est clair que ça fait un choc de voir apparaître son nom dans cette liste. En plus, il y avait un astérisque à côté de ce long chiffre qui ne veut rien dire, alors j’en ai déduis que mes parents devaient être intensément surveillés. » Soudain, un bruit long et rauque, venant des profondeurs de la salle, se fit entendre. Ni une ni deux, Brandon dégaine son Formulaire & Tables : « Les professeurs ne s’en rendent pas compte, mais le F&T peut habillement se transformer en nunchaku si l’on a un peu d’imagination ». Heureusement, Sven avoua que ce bruit provenait en réalité de son estomac, ce qui a rassuré Brandon alias le ninja. « A la base on cherchait juste un distributeur selecta afin que je puisse me nourrir. Je crève la dalle, alors il ne faut pas s’étonner que mon estomac improvise un concerto… Heureusement que la découverte de cet objet aura tout de même valu le détour… » Oui, ce fameux objet qui a fait les gros titres des revues scientifiques et dont tout le monde parle depuis plusieurs jours maintenant. « Ce qui est décevant, c’est que l’on a jamais pu savoir sur quoi l’on était tombé… Un professeur est venu nous sortir de là parce que l’on faisait soi-disant trop de bruit… » s’insurge Karim. Nous avons donc pris congé de ces trois jeunes compatriotes, et sommes allés vers un membre de la direction de l’établissement afin d’en savoir un peu plus. Après une brève discussion, il s’est avéré que ces trois nigauds étaient tombés sur la cabine téléphonique se trouvant à l’entrée de l’ancien bâtiment. -A.G L’Expressif Les Articles Page 5 Une journée de merde. On connaît tous ce bruit. Cette horrible cacophonie qui ravage nos esprits dès l’aube. Il est 6h13, première sonnerie. J’atteins avec difficulté mon réveil, l’éteins tant bien que mal (ou plutôt, je “snooze”) pour profiter encore un peu de mon oreiller. 6h38. Je m’extirpe enfin de mon lit pour réaliser que : premièrement, il pleut, et que deuxièmement, j’ai oublié d’apprendre mon vocabulaire d’allemand. Peu importe. J’enfile rapidement mes habits et fonce prendre mon petit déjeuner. Evidemment, une journée pourrie par excellence est faite pour être VRAIMENT pourrie, sinon ce n’est pas drôle. Je sors de ma chambre, commence la lente descente des escaliers et manque de me casser une jambe en glissant (fichu carrelage). Je me rattrape à la rambarde, et, pour couronner le tout, me bloque le dos. Un flash m’éblouit. Le temps de reprendre mes esprits et de réaliser que je suis prise en flagrant délit de chute par les caméras de vidéosurveillance du rez-de-chaussée, une sirène stridente amoche encore plus mes tympans déjà ravagés par un réveil tonitruant. Il ne manquait vraiment plus que ça. Le temps de me justifier tant bien que mal auprès du securitas avec le plus de sérieux que cette situation gênante oblige, de manger ma tartine, qui, évidemment, m’échappe des mains et s’écrase platement dans le fond de mon assiette (face confiture contre terre), je me rends compte que je suis déjà en retard. La course commence. Remonter, brosser les dents, remarquer une tache sur le t-shirt, mais trop tard pour le changer, chercher pendant 30 précieuses secondes une veste que je sais pertinemment que je ne trouverai pas, attraper le formulaire et tables sous le bras et foncer vers l’arrêt de bus. En chemin, oh malheur je marche dans une flaque, hantise de mes nuits, fameux syndrome des chaussettes mouillées… Pas le temps de grimacer, je continue ma course vers le bus, me prends pour Usain Bolt alors que je n’ai ni plus ni moins l’air d’une échappée d’asile boiteuse qui évite tant bien que mal que mes chaussettes ne s’imbibent suite à leur baignade dans les larmes divines. J’entre dans le bus essoufflée comme jamais et me laisse choir sur le siège que je considère à ce moment précis comme un cadeau du ciel. Une fois le calme retombé et mes esprits retrouvés, une fois le bus parti, j’ai enfin le temps pour lire mes notifications WhatsApp. Ou plutôt, de lire LE message qui me fera sombrer dans une déprime profonde, un anéantissement sans pareil, qui me poussera à un mutisme et à une mauvaise humeur pour le restant de la semaine: “Eh les gars, oubliez pas qu’on a congé ce matin, y’a la soutenance des TM”. Fo-rmi-dable. –X.B Recensement général En tant que lycéens attentifs que vous êtes, vous connaissez probablement tous les petits « problèmes » de notre fameux nouveau bâtiment. En réalité, il a l’air un peu plus vieux que l’ancien, qui lui a l’air plus un peu plus neuf que le moins jeune, non ? Enfin bref, je m’égare. Comme je le disais, au NB, nous avons déjà tous repéré les toilettes des filles qui ne fonctionnent pas, les fissures au mur et bien évidemment, les flaques d’eau les jours de pluie. Cependant, par habitude, on n’y prête même plus attention, alors il nous faut des trouvailles un peu plus renversantes, qui nous scotcherons littéralement sur place (Comme certains plafonds du nouveau bâtiment d’ailleurs). Alors, avez-vous un œil de lynx ? Avez-vous repéré d’autres éléments de ce genre ? Dans ce cas, c’est votre jour de chance ! En effet, il existe un groupe Facebook qui en fait le recensement et vous pouvez tous y participer. Donc lancezvous, et cherchez ! Encore une fois, nos chers étudiants ont montré qu’ils ont pensé à tout pour mettre notre lycée en valeur. Bien sûr, il serait trop simple de vous donner le lien vers la page. Etant donné que vous êtes capables de dénicher les perles rares de notre bâtiment, ce devrait être un jeu d’enfant pour trouver ce fameux groupe ! Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire : explorez! –F.H L’Expressif recrute ! Participez à l’élaboration du journal de votre lycée. Pour plus d’informations écrivez à expressif.lddr @gmail.com Les Articles L’Expressif Page 6 Le Tour du canton, cette véritable institution Cet article va certainement vous paraitre sans intérêt, puisque la 31ème édition du BCN Tour s’est achevée le 25 mai dernier. Cependant, il m’a été donné comme mission de motiver les troupes en vue de la prochaine édition. Tout le monde en parle, mais peu de monde a le courage de passer à l’acte. Avant de partir à toute vitesse, arrêtons-nous un court instant, afin de présenter le Tour du canton, véritable « institution » sportive de notre canton. Créé en 1986 par un certain Michel Huguenin, cette course populaire a vu son nombre de participants passer d’une petite centaine dans les années 80 à plusieurs milliers de participants depuis le début des années 2000. Le principe ? Emmener le peloton aux quatre coins du canton, chaque mercredi soir durant six semaines, sur la période s’étalant de mi-avril à fin mai. A première vue, une simple personne lambda peut se demander quel est l’intérêt de courir (on ne va pas se le cacher, c’est long, il ne se passe rien, et on attrape le point après quinze mètres). Le Tour du Canton, c’est une course populaire Source : BNJ (j’insiste beaucoup sur ce dernier terme), mais aussi une ambiance particulière, un état d’esprit. Retrouver ses amis et boire une bonne bière après la course (voir avant ou pendant pour les solides) après s’être mouillé la chemise sur une petite dizaine de kilomètres, voilà une des nombreuses surprises qui vous attend si vous participez un jour ou l’autre à cette manifestation. Je ne vais pas vous faire un dessin, pratiquer un sport est bénéfique pour la santé. La course à pied tire son épingle du jeu car c’est un sport bon marché : une bonne paire de baskets (Pour autant que vous n’achetiez pas les dernières chaussures de Nike à 700.-), et c’est parti ! Contrairement à la majeure partie des autres courses à pieds, le BCN Tour se déroule chaque mercredi soir, ce qui permet à un bon nombre de personnes de prendre leur voiture et se rendre sur le lieu de l’étape juste après le boulot. Parce que oui, l’étape ne se déroule pas au même endroit semaine après semaine. Que ce soit aux Ponts-de-Martel, à Fontaines, Colombier, au Landeron, ou encore à Neuchâtel, etc… Vous ne serez pas déçu ! Courir dix kilomètres peut parfois être un frein pour certains (je préfère m’abstenir de parler du dénivelé, sinon vous ne voudrez même pas lire cet article jusqu’au bout…), mais je vous assure que ça passe très (voir trop) vite. Et pour cause : Entre les guggenmusiks, la foule de supporters vous encourageant tout le long du parcours, ou encore les magnifiques paysages de nos contrées défilants devant les yeux du coureur, je vous assure que vous ne risquez pas de vous ennuyer. Il ne faut non plus pas oublier que le Lycée encourage les élèves à participer à cette course, en vous proposant de monter une équipe avec vos camarades de classe. Et ce n’est pas tout, car vous devrez vous mesurer à des milliers d’autres participants, mais aussi… A vos professeurs ! Et oui, de leur côté ils montent eux aussi une équipe, ce qui donne lieu à un combat acharné entre eux et leurs « disciples » afin de savoir qui est le plus fort. Chers compatriotes, je vous donne rendez-vous le printemps prochain afin de défendre nos intérêts, et boire un coup après la course ! –A.G Une tendance qui « embelli » vos messages Vous aussi vous surfer peut-être sur cette vague. Oui ! Une nouveauté s’est fait connaître ces dernières semaines sur les smartphones et tablettes, plus particulièrement dans des applications nous servant à communiquer. Outre les fleurs toutes mignonnes qui ornent vos messages sur la plateforme « messenger » (qui ont d’ailleurs une utilité digne de ce nom !), je vais vous parler de la nouveauté que l’on peut voir sur WhatsApp par exemple. Vous vous êtes certainement apreçu que l’on avait la possibilité mettre des mots ou des phrases en italique, en gras, ou encore les tracer ! C’est bien amusant, et cela permet de rendre dingues les gens qui ne connaissent pas la combine ! Alors nous allons maintenant vous la livrer : il s’agit d’ajouter les signes * (gras), _ (italique) et ~ (tracé) de manière à ce qu’ils entourent le mot ou la phrase que l’on souhaite modifier. Comme *ça* _par_ ~example~ exemple ! Vous voilà délivré de tout secret ! Je vous laisse à vos smartphones pour mettre ces exemples à l’épreuve mais avant n’oubliez pas de lire la suite de l’Expressif, qui n’est pas des moins intéressant ! 3, 2, 1 c’est parti…. –M.L Littérature Les têtes rasées L’Expressif Page 7 (épisode n°3) Les minutes passaient, les heures s'envolaient, le temps filait de manière intemporelle. La nouvelle volée fut ensuite conduite dans la cour de l'ancien bâtiment, là-bas les attendaient tous les anciens, des nouveaux deuxièmes aux fraîchement troisièmes, tous étaient enthousiastes d'accueillir de nouvelles têtes. Un bruit mécanique retentit depuis l'entrée, Hugo l'entendit et tourna la tête. Il comprit très vite l'origine de cet étrange son... une tondeuse dans les mains d'un coiffeur d'un jour. Les mèches volaient, les coupes se suivaient mais ne se ressemblaient pas, les élèves passaient les uns après les autres et finissaient par ne plus se reconnaître au milieu de la foule de crânes rasés. Après une vingtaine de minutes, les visages ne suffisaient plus pour différencier les nouvelles recrues; leurs traits remis à nu ravivaient une personnalité anonyme. Hugo lui-même sentait qu'il se fondait dans la foule et pour la première fois de sa vie, il se sentit libre d'être dans la norme […] – L.P La panne Crocodile (épisode n°2) Cela fait un moment que j’écris, que je publie et donc que je gagne ma vie ainsi. La belle vie vous dites ? Au contraire. C’est un travail comme les autres avec ses propres difficultés, comme avoir de l’inspiration, parce que figurez-vous que ce n’est pas si simple d’en trouver. Normalement, je n’en manque pas et je ne manque pas de sources, surtout avec l’actualité de ces jours et de mon entourage. Il faut avouer que s’inspirer des « faits divers » d’un ami qui fonce dans un poteau, tombe dans les escaliers ou même de la dernière vanne de Trump est plutôt une technique qui marche pour amorcer une histoire. En fait, tout peut être une source d’inspiration, de la mouche qui se pose avec grâce sur vos exercices de physique jusqu’au dernier attentat. Ces derniers temps, pourtant, je n’écris plus, je ne publie plus rien. Je ne sais plus quoi écrire, alors que j’ai cherché, oh que j’ai cherché. Mais rien. Ça ne marche plus. Je n’y arrive plus. J’ai essayé pourtant de me détendre, d’écouter de la musique, de lire, de regarder des films, mais rien ne m’aide. Ça ne vient pas. Pourquoi ? Je ne sais pas. C’est la panne je suppose, la fameuse, celle de la page blanche. Il paraîtrait qu’elle touche les écrivains. Elle m’a atteinte. Je suis donc un écrivain, un vrai ! Cette panne est arrivée soudainement, sans prévenir, et j’espère qu’elle repartira bientôt, parce que franchement, ce n’est pas la période la plus productive de ma vie. Alors voilà, vous vous attendiez à une grande histoire, car c’est la rubrique littérature ici quand même ! Mais c’est la panne. Ou c’était, puisque je viens d’écrire maintenant. Il ne me reste plus qu’à vous remercier, car sans vous je ne me serais pas remis à écrire de sitôt. A la prochaine j’espère, avec de nouvelles histoires. *on croise les doigts* –F.H Dans l’obscurité, Ben se redressa silencieusement et essaya de garder son calme face aux ténèbres environnantes. Il percevait seulement les ronflements sourds des autres internes, inconscients de ce qu’il se passait. Car c’était à chaque fois pareil, Ben ne le savait que trop bien. Un voile noir s’abattait sur le dortoir, et alors on entendait la petite porte du fond s’ouvrir. Des bruits de pas précipités se dispersaient aux quatre coins de la salle, toujours dans le noir le plus complet. Souvent, un petit cri étouffé se faisait entendre, et alors la porte se refermait, ne laissant qu’un lourd silence terrifiant qui planait sur la pièce durant plusieurs longues minutes. Alors d’autres ampoules s’allumaient brusquement, et éblouissaient les visages déroutés des détenus. Et après quelques instants, l’on s’apercevait qu’un individu n’était plus présent. Tout le monde s’activait à le retrouver, mais hélas, il ne restait qu’un lit dépouillé de son occupant, comme s’il n’y avait jamais eu quiconque étendu dessus. Le sang commença à battre dans les artères de Ben, et sa respiration s’accéléra. C’est alors qu’il se souvint que le dernier homme à avoir été enlevé était son voisin de lit, un pauvre vieillard rongé par la maladie. L’évidence le frappa violemment ; le prochain, ce serait lui. Tout s’accéléra dans sa tête. Il fallait qu’il se cache, n’importe où. Les ravisseurs ne tarderaient pas à débarquer en nombre dans la salle obscure, et il était persuadé que ce serait à son tour de disparaître, purement et simplement. Il entendit que quelques internes émergeaient autour de lui bruyamment. « Si seulement ils pouvaient faire plus de bruit, peut-être que personne ne ferait attention à moi » songea-t-il avec logique. Mais il avait le pressentiment que ces types mystérieux viendraient pour lui, et pour lui seul. Il se mit à tâter de ses mains frêles le noir épais qui l’entourait, tout en avançant à pas de loup. En fronçant très fort ses yeux usés, il devina le contour d’un lit, vide. –V.R Détente L’Expressif Page 8 A quel étage ? Tu as devant toi une grille formée de 36 carrés qui représentent chacun une parcelle. Dans chacune d’elles doit se construire un immeuble de 1 à six étages. Tous les immeubles seront parfaitement alignés. La construction de ces immeubles doit débuter en août 2016, mais l’architecte, Numérobis, a perdu le plan de quartier et ne sait plus où va quel immeuble. Il se souvient cependant que les immeubles doivent être placés de telle sorte que le nombre d’immeubles visibles complète la grille si dessous. De plus il n’est pas possible que deux (ou plus) immeubles ayant le même nombre d’étages soient construits dans la même ligne ou la même colonne. La case grisée ne peut contenir le numéro 2. (Voir exemple ci-dessus) Futurs étudiants en archi, lycéens, professeurs saurez-vous aider Numérobis ? -M.L Difficulté : facile Le bulletin météo de Denis AUJOURD’HUI : Nous pouvons voir que le risque d’orage en classe de maths est très élevé. En effet, une dépression de devoirs non-faits approche dangereusement, ce qui forcera le professeur à faire un travail écrit surprise. Côté des couloirs du Lycée, l’anticyclone des Açores pointe le bout de son nez, maintenant que les examens écrits sont terminés. DEMAIN : Les températures seront si froides que nous serons forcés de remettre en route le chauffage inexistant du nouveau bâtiment. A l’ancien bâtiment, les températures seront de saison, malgré la présence de brouillard jusqu’au 3ème étage à cause d’une expérience ayant mal tourné en salle de chimie. Nouveau bâtiment Lycée Ancien bâtiment Cité universitaire SEMAINE PROCHAINE : Le temps s’annonce radieux pour cette dernière ligne droite avant la fin d’année. Cependant, le vendredi, une forte concentration d'eau distillée à la Gymnaz'out ne nous permettra pas de voir plus loin que le bout de notre nez. Une forte nébulosité est prévue pour ce soir-là. -B.F Impression : Impressvit S.à.r.l., Rue de la Pierre-à-Mazel 2, 2000 Neuchâtel Tirage couleur : 10 exemplaires Prix : Gratuit Rédacteur en chef : Arnaud Glauser Seconde de Rédaction : Mélissa Lehmann Représentante au Groupe de Liaison : Farah Hrasnica Rédacteurs : Bárbara Samires Freitas, Xenia Berger, Lucile Perret, Demi Bazaran, Daniyal Baheri, Vinciane Renaud et Sophie Wang Email : [email protected] Web : www.lddr.ch L’Expressif est soutenu par le Groupe de Liaison.
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