Dossier documentaire sur la Cosmetic Valley Tous les documents
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Dossier documentaire sur la Cosmetic Valley Tous les documents, sauf ceux spécifiés, sont issus du site internet de la Cosmetic Valley. Document 1 : Localisation et situation de la Cosmetic Valley Document 1 a : Cartes de localisation et situation de la Cosmetic Valley Document 1 b : La carte des régions françaises Document 2 : Historique de la Cosmetic Valley Une histoire qui débute dans les années 70 La politique de décentralisation des années 70 incite les grands parfumeurs à quitter la région parisienne. Ils sont alors nombreux à implanter leurs sites de production au sud de l'Ile-de-France : - à Chartres (Eure et Loir) : Guerlain, Coty-Lancaster et Paco Rabanne s'installent en Eure-et-Loir ; - à Orléans (Loiret) : Dior et la Rercherche LVMH (Guerlain, Givenchy, Kenzo) à Orléans, - à Val de Rueil (Eure): Hermès et Johnson & Johnson (Roc, Neutrogena) - à Blois (Loir et Cher) : Sisley, Procter & Gamble (Head & Shoulders, Herbal Essence) … La présence de ces importants industriels entraîne l'installation dans la région de PME toujours plus nombreuses opérant en amont et en aval des grandes marques : - Matières premières : huiles essentielles, matières premières aromatiques, principes actifs ... - Emballages : injection plastique, verriers, concepteurs de PLV - Fabricants, Conditionneurs et Formulateurs de produits cosmétiques, - Laboratoires de contrôle, - ... De même, les investisseurs étrangers du secteur choisissent d'établir leurs têtes de pont en Europe au cœur de ce territoire, où l'interconnexion entre les entreprises de la Beauté et la présence de nombreux professionnels facilitent le démarrage de leurs activités : - dans le Loiret, le japonais Shiseido s'implante, - en Eure et Loir, le coréen Amore Pacific et l'allemand Reckitt & Benckiser installent leurs unités de production. 1994 : création de l'association Cosmetic Valley Les acteurs de la filière Beauté d'Eure-et-Loir seront les premiers à s'organiser en réseau en 1994. Ils sont une vingtaine à créer une association professionnelle dont Jean-Paul Guerlain prend la présidence. Avec l'appui des collectivités, Conseil général et Ville de Chartres, une stratégie ambitieuse permet rapidement à la Cosmetic Valley d'acquérir une visibilité. Labellisée « SPL » (Système Productif Localisé) dès l'année 2000 par la DATAR, la Cosmetic Valley se positionne alors parmi les pôles de compétences français les plus dynamiques. Entre 1994 et 2000, la Cosmetic Valley aura participé à la création de 3 000 emplois en Eure-et-Loir. 2005 : la Cosmetic Valley est labellisée "pôle de compétitivité" Lorsque l'Etat décide d'engager une nouvelle politique économique instaurant des pôles de compétitivité, la Cosmetic Valley est tout naturellement mandatée par l'ensemble des acteurs du territoire comme porteur d'un ambitieux projet de pôle de compétitivité qui sera labellisé en juillet 2005. L'association entreprend alors un saut quantitatif et qualitatif. Son périmètre d'action s'élargit, passant de un à six départements présents sur trois régions : - Centre, - Ile-de-France, - Haute Normandie. Universités et organismes de formation rejoignent le pôle afin d'apporter leur expertise. Document 3 : Les acteurs de la Cosmetic Valley Conseil d'Administration de la Cosmetic Valley L'association Cosmetic Valley est organisée en deux collèges : :: Collège Entreprises (différentes entreprises de fabrication de parfums, de packaging, de transport…) :: Collège Recherche, Enseignement supérieur, Formation, Collectivités territoriales (laboratoires de recherche, universités, instituts de recherche…) Les axes stratégiques du pôle de compétitivité sont définis par un comité d'orientation composé des représentants de l'Etat, des collectivités locales qui financent le pôle, de la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie de la région Centre et de l'OSEO. La Cosmetic Valley est administrée par un comité de pilotage composé d'un conseil d'administration, assisté d'un comité technique réunissant les représentants des structures de développement économique du territoire. Président d'honneur : Jean-Paul Guerlain Président : Marc Antoine Jamet, Groupe LVMH Document 4 : Les atouts et les difficultés de la Cosmetic Valley Document 4a :Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley, est confiant pour l’avenir de la filière L’Echo républicain (28/11/2012) Secrétaire général du groupe de luxe LVMH, Marc-Antoine Jamet préside la Cosmetic Valley depuis 2011. Dans un entretien, il dresse un état des lieux plutôt élogieux du pôle de compétitivité. Marc-Antoine Jamet, président de la Cosmetic Valley, nourrit une ambition forte pour le pôle de compétitivité qui fait mieux que se sortir de la crise. Quels sont les points forts de la Cosmetic Valley?? Elle est un pôle de compétitivité dans toutes ses dimensions : c’est à la fois un réseau d’industriels qui ont décidé de travailler ensemble, une force de projection à l’international, et un instrument assez extraordinaire qui fait que la recherche fondamentale, celle des laboratoires et des universités, peut se retrouver dans la recherche appliquée, celle des entreprises. Qu’est-ce qui rend vos produits compétitifs?? Ce n’est pas en baissant ses prix que la Cosmetic Valley s’en sort, mais c’est par la qualité de ses produits et le fait qu’on ne les trouve nulle part ailleurs. La Cosmetic Valley, c’est un peu la Mercedes ou la BMW du parfum : vous voudriez en acheter une autre, vous ne pourriez pas. BMW s’achète chez BMW, Mercedes s’achète chez Mercedes. Nos produits, c’est la même chose. Vous comparez souvent la Cosmetic Valley à un tissu industriel à l’allemande. La Cosmetic Valley, ce n’est pas seulement la réunion de deux géants du secteur, comme dans d’autres pôles de compétitivité. La Cosmetic Valley, ce sont des sous-traitants, des fournisseurs, des donneurs d’ordre, des entreprises individuelles. Voilà sa force, elle joue sur de nombreuses cordes. Vous reprochez souvent aux pouvoirs publics de méconnaître votre force de frappe dans l’économie. Les choses évoluent. Avec Jean-Luc Ansel, qui est le directeur général de la Cosmetic Valley, on a eu un excellent rendez-vous avec Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui a semblé avoir les mêmes vues que nous sur ce qu’est l’excellence industrielle. Qu’attendez-vous des pouvoirs publics?? À l’international, quand il s’agit de discuter avec la Commission européenne, on a besoin des pouvoirs publics pour un soutien politique, juridique, réglementaire. C’est le cas, en ce moment, à Bruxelles, où on est en train de définir ce que sont les allergènes ou comment on fait des tests pour les cosmétiques. Est-ce qu’au final la réglementation a pris le pouvoir?? Nous partageons le désir de protection de tous les consommateurs. Mais le problème avec la réglementation, c’est que si nous, en Europe, on est freiné, alors que les autres continents, eux, sont poussés sur leurs marchés domestiques, il y a une distorsion de concurrence importante. Mais la Commission commence à comprendre que derrière nos produits, il y a une histoire. Guerlain, c’est un parfumeur qui crée l’eau impériale en 1860 pour l’impératrice Eugénie. Ce n’est pas tout à fait la même chose que la dernière bicyclette ou la future scie à découper… Hélène Bonnet Document 4 b : les chiffres-clés de la Cosmetic Valley Cosmetic Valley : Premier Centre de ressource mondial : La Cosmetic Valley est représentative de cette filière. Sur le seul cœur de métier de la parfumerie cosmétique, la Cosmetic Valley représente 18% de l'effectif des entreprises française, 28% de l'effectif salariés français (105 000 salariés, source : FEBEA) et 53 % du chiffre d'affaires national. Chiffres clés des membres de la Cosmetic Valley: Entreprises (au 04/04/2013): 300 membres dont 78% de PME 18 milliards € de chiffre d'affaires 36 578 emplois Recherche : - 100 projets de Recherche et Développement labellisés par le pôle pour 200 Millions € (au 31/09/2013) - 7 Universités - 200 laboratoires publics - 8 600 chercheurs (publics et privés) Document 4c : Les difficultés rencontrées pour recruter dans la Cosmetic Valley (Cosmeticmag, février 2012) « De 16 à 35% des établissements peinent notamment à recruter des responsables innovation, en particulier dans la formulation. Ces postes sont considérés comme des métiers stratégiques, au même titre qu'une trentaine d'autres, car participant à la performance de l'entreprise. C'est aussi le cas des professions en pleine mutation ou émergentes et de celles qui exigent une main-d'oeuvre qualifiée rare. 60% des services de ressources humaines prévoient de plus grandes difficultés à dénicher des profils adaptés. Plus d'un tiers des établissements, notamment dans le packaging, ont du mal à trouver des régleurs (niveau bac) ainsi que des ajusteurs-outilleurs (idem). De 16 à 35% peinent à recruter des responsables innovation (bac +4 et plus), en particulier dans la formulation, des chefs de projet, des responsables développement machines assemblage, R&D et innovation (bac +4 et plus). Trente-trois métiers stratégiques Les trente-trois métiers stratégiques identifiés - qu'il s'agisse des postes d'ouvrier qualifié ou non, de technicien, d'agent de maîtrise, d'employé ou de cadre - devront apporter de la nouveauté, des connaissances en matière réglementaire, garantir les bonnes pratiques tout au long de la chaîne de production, répondre à leurs clients mais également aux douanes et aux consommateurs en matière de traçabilité. Une entreprise sur deux envisage de recruter pour au moins l'un de ces métiers. Le secteur du végétal, dont les effectifs sont estimés à 730 salariés, compte en embaucher 140, la formulation 615 (effectif actuel de 6 430 personnes), le packaging 695 (5 060 à ce jour). 43% des recrutements seront le fait de groupes et 38% de PME de moins de 20 salariés. De 640 à 690 des postes à pourvoir seront situés en Haute-Normandie, 700 à 750 dans le Centre et 160 à 210 dans les départements des Yvelines et du Vald'Oise. » Document 5 : Les exportations de la Cosmetic Valley Le marché mondial de la cosmétique : Il est estimé à plus de 425 milliards d'euros prix de vente distributeur (source : Euromonitor International, 2009). Les principaux foyers actuels de consommation en 2011 sont (Source : Euromonitor International, 2011) : - l'Europe, premier marché mondial avec 72 milliards €; - les Etats-Unis : 37,8 milliards €, - le Japon : 29,3 milliards €. Cependant, ces marchés sont arrivés à maturité avec des taux de croissance qui plafonnent à 2% annuels et la croissance des 5 dernières années se profile essentiellement à l'exportation, notamment vers les pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Mexique et Chine) qui enregistrent des taux de croissance oscillant entre 5% et 9% pour le marché de la parfumerie cosmétique. L'industrie européenne des cosmétiques, leader mondial Les principaux groupe mondiaux des cosmétique : Parmi le Top 10 des marques mondiales, on y compte le leader L'Oréal (France), le n°3 Unilever (Royaume Uni), le n°7 Beiersdorf (Allemagne), n°10 LVMH et n°11 Chanel (France). Un tissu de PME innovantes : Ces donneurs d'ordres entrainent avec eux un tissu important de sous-traitants puisqu'on comptabilise en Europe plus de 3 000 PME fabricantes de cosmétiques, occupant directement et indirectement plus de 350 000 salariés européens. Positionnement de marché : On constate que le positionnement de marché des groupes européens est principalement axé sur les marchés de grande consommation pour l'Allemagne et le Royaume Uni, alors que la France se distingue par un positionnement plus haut de gamme qui est moins sensible à la concurrence internationale et porté par l'image de Paris, capitale du glamour. Document 6 : L’engagement pour un développement durable
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