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Mission à Madagascar et Mayotte Guy Ménant 27 février – 4 avril 2011 Une mission d’un mois à Madagascar, du 27 février au 26 mars, est venue en complément de celle d’octobre 2010 pour préparer l’arrivée des kits Sankoré dans l’enseignement primaire et l’alphabétisation, conforter le projet d’équipement de structures d’enseignement technique et de formation professionnelle, notamment agricole, consolider les actions de production de ressources interactives et approfondir les premiers contacts, tout particulièrement dans la perspective de projets de coopérations décentralisées. Elle a été prolongée par 10 jours sur le territoire français de Mayotte, du 26 mars au 4 avril, consacrés à la mise en place d’un groupe de formateurs et de concepteurs de ressources numériques. Ce groupe a vocation à représenter le REPTA dans ses actions d’éducation numérique à Madagascar, plus particulièrement dans la Région Diana au nord du pays avec laquelle le territoire a déjà engagé des actions de coopération éducative. Classe ASAMA à Madagascar : alphabétisation et réinsertion scolaire. Enfants de 11 à 17 ans a) Les lots de kits Sankoré dans l’enseignement primaire et l’alphabétisation Début février, le Ministre de l’Education Nationale de Madagascar est venu à la DIENA signer un protocole d’accord. Dans ce cadre, des kits Sankoré seront déployés dans les semaines à venir dans des centres de formation des maîtres, des écoles primaires publiques, et des classes d’alphabétisation et de réinsertion scolaire utilisant la méthode ASAMA (Asa Sekoly Avotra Malagasy). Il est prévu que des ressources numériques libres de droits seront réalisées par l’UCEMS, Unité de Conception et d’Edition de Manuels Scolaires de Madagascar. Fin mars le gouvernement a été remanié, et un nouveau ministre est nommé à la tête de l’Education Nationale, Monsieur Jean-Jacques Rabenirina. Le dossier Sankoré lui a été présenté et sa mise en oeuvre se poursuit. La liste détaillée des structures qui vont recevoir les kits sera remise à la DIENA dans les premiers jours de mai par le Secrétaire Général du Ministère de l’Education Nationale, Monsieur Michel Botomazava. Dès réception de cette liste les colis seront expédiés vers Tananarive. L’Ambassade de France est impliquée dans l’opération : le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle, Monsieur Philippe Georgeais, a pu être rencontré à deux reprises lors de la mission. Lui et son adjointe, Madame Véronique de Rohan Chabot, ainsi que leurs collaborateurs apportent une connaissance des réalités indispensable à ce stade opérationnel du projet. Ils ont signalé à ce titre plusieurs points de fond et d’organisation qui devront être pris en compte. L’acheminement et l’installation des matériels, la mise à disposition d’onduleurs devraient être réalisés par le Ministère de l’Education Nationale. Des formateurs et des techniciens de l’INFP, Institut National de Formation Pédagogique à Tananarive, de la DEPA, Direction de l’Education Préscolaire et de l’Alphabétisation, et de la PACA, Plateforme des Associations Chargées d’ASAMA, ont travaillé pendant deux jours sur les deux types de TNI présents dans les 100 kits : tableaux tactiles SMART et capteurs OnFinity diffusés par la société MASKOTT. Ils ont appris à installer les matériels, en ont découvert les atouts pédagogiques à travers quelques exemples de ressources gratuites, et se sont exercés sur les logiciels Sankoré 3.1 et Notebook. La formation s’est déroulée dans une salle aimablement prêtée par le Délégué général de l’Alliance Française à Madagascar, Monsieur Jean-Michel Frachet, et son adjointe, Madame Annabelle Godeau-Pernet. Cette salle était équipée d’un tableau mural SMART, et les stagiaires ont ainsi pu se répartir sur trois TNI fonctionnels. La plupart étaient venus avec des ordinateurs portables, sur lesquels ils ont installé les pilotes, les logiciels de conception de séquences et les ressources. Ils ont commencé à élaborer quelques pages interactives, et pris conscience de la facilité d’utilisation de ces outils. Deux groupes de responsables et de concepteurs de manuels de l’UCEMS ont suivi une sensibilisation aux atouts et aux usages des TNI. Organisée dans les locaux de l’INFP, elle a permis de les mettre en relation fonctionnelle directe avec les techniciens formés quelques jours avant. Les concepteurs ont poursuivi leur réflexion en autonomie pour commencer à organiser le travail éditorial sans attendre l’arrivée des kits. Tous ont bien vu la nécessité de disposer rapidement de ressources adaptées aux programmes malgaches, et si possible de quelques exemples dès les premières formations des maîtres des classes dotées. Des formations de formateurs régionaux se feront au fur et à mesure de l’installation des matériels par les techniciens de l’INFP. Ces formations de base, centrées sur la prise en main des outils, devront être complétées par une formation plus complète et par un accompagnement des actions sur le terrain. Ce deuxième temps sera organisé lorsque tous les kits auront été installés, vraisemblablement vers la rentrée scolaire de l’année 2011-2012. Une mission REPTA est donc à prévoir vers le début du dernier trimestre 2011. Le profil des formateurs REPTA sera déterminé en fonction des besoins qui seront exprimés par les formateurs et techniciens de Madagascar, au vu de leurs premiers retours terrain. Plusieurs relais locaux ont pu être identifiés et sensibilisés, et pourraient prendre en charge une partie de la formation et de l’accompagnement. Ces relais peuvent être sur place, à Madagascar, ou dans les départements français de l’Océan Indien : La Réunion et Mayotte. Avec l’accord du Vice-Recteur, Monsieur François-Marie Perrin, et l’appui de plusieurs de ses collaborateurs une antenne régionale REPTA a été ainsi été constituée à Mayotte, comprenant des personnels d’encadrement, des professeurs d’écoles formateurs TICE, des concepteurs et éditeurs de ressources éducatives ; certains interviennent déjà dans le cadre de conventions de partenariat avec des écoles de la Région Diana au nord de Madagascar, et des jumelages pourraient être mis en place avec des écoles de Mayotte. Le Centre de Documentation Pédagogique est tout particulièrement impliqué, avec notamment l’adaptation de la méthode de lecture Azad et Laura dont il est éditeur. Monsieur Jean-Jacques Huvier, délégué à la direction du CDP, et Madame Thérèse Casteigt, Inspectrice de l’Education Nationale conseillère du Vice-Recteur, pilotent le travail de ce groupe de formateurs et de concepteurs qui s’inscrira dans le cadre d’une convention en cours de rédaction avec la DIENA / GIPENA (GIP Education Numérique en Afrique). Les contenus des manuels imprimés de la collection Azad et Laura ont été conçus spécifiquement pour une utilisation à Mayotte ; une adaptation pour les élèves des écoles de Madagascar avait déjà été rédigée mais pas encore publiée. Ce support sera converti en manuel interactif gratuit et libre de droits, pour mise à disposition en ligne par le canal de Sankoré. Un premier prototype de ce manuel interactif, réalisé par des étudiants de l’université Louis Lumière Lyon 2 dirigés par le professeur François Bocquet, servira de base de travail. Il serait utile de se rapprocher rapidement de l’académie de La Réunion, qui établit aussi un partenariat étroit avec Madagascar notamment en termes de formation. Une visite du REPTA pourrait être montée par extension de la prochaine mission sur Madagascar, lors du dernier trimestre 2011. Des responsables de l’AEFE (enseignement français à l’étranger) ont été approchés lors des deux missions : équipe de direction du lycée de Tananarive, proviseure du lycée de Diego Suarez, ainsi que Madame l’Inspectrice de l’Education Nationale à l’ambassade de France. Les établissements français disposent de professeurs de qualité, dont certains ont une pratique confirmée, voire experte, des ressources numériques. Ils pourraient apporter une aide précieuse aux formateurs qui vont accompagner les maîtres des classes équipées de TNI, aussi bien en conseils pédagogiques que pour l’identification de ressources facilement disponibles. Une convention mériterait d’être établie en ce sens au niveau des instances centrales de l’AEFE, et un premier contact d’exploration qu’il conviendrait d’approfondir a été pris à Paris fin 2010. Deux experts français mis à disposition du Ministère de l’Education Nationale de Madagascar ont été rencontrés et pourraient être des recours précieux : Monsieur Jean-François Terret, expert sectoriel pour le français et les TICE, et Madame Sophie Babault, chef de projet pour l’appui au bilinguisme (vue lors la mission d’octobre 2010). Par ailleurs l’ONG Aide et Action, membre du REPTA, est représentée à Madagascar et l’Espace Océan Indien y conduit dans le premier degré un projet d’amélioration de la qualité de l’enseignement et de soutien à l’innovation ; le sous-projet « matériel didactique » pourrait inclure les supports numériques, et leurs formateurs pourraient s’intéresser aux écoles équipées de kits Sankoré. Des premiers contacts ont été pris et mériteraient d’être poursuivis. Plusieurs des associations à but éducatif intéressées par le développement du numérique au bénéfice des publics défavorisés se sont structurées en un REPTA Madagascar dont la déclaration légale est en cours. D’autres pourraient devenir des partenaires privilégiés, et les matériels et ressources numériques constitueraient pour elles des leviers pédagogiques forts ; c’est le cas de l’association Graines de bitume qui prend en charge les enfants de Tananarive en situation difficile et leur apporte notamment un accompagnement scolaire et social. b) L’opération Sankoré dans l’enseignement technique et la formation professionnelle L’enseignement technique et la formation professionnelle sont sous la tutelle d’un ministère spécifique. Une convention était en projet avec la DIENA avant le remaniement ministériel. Le nouveau ministre, Monsieur Gilbert Ngolo, a été informé de l’opération Sankoré et les échanges déjà très approfondis avec Monsieur le Directeur de Cabinet vont pouvoir se poursuivre. Des équipes très motivées ont déjà commencé à se mobiliser activement au sein de ce ministère, notamment à l’INFOR, structure de formation, d’innovation et de conception de ressources. Des supports pédagogiques numériques libres de droits pourraient être réalisés rapidement en formation professionnelle de base dans plusieurs filières clés du développement économique, transposables facilement à d’autres pays. Ces ressources pourraient être expérimentées et améliorées directement au contact du terrain dans des structures d’enseignement équipées de kits Sankoré. c) La coopération décentralisée et les jumelages numériques Lors de la précédente mission, en octobre 2010, les correspondants permanents à Madagascar de plusieurs Régions de France ont été rencontrés ou contactés. Certains des projets ont été repris et approfondis, d’autres se sont ajoutés avec de nouveaux partenaires. L’association française HETSIKA porte un projet de jumelage de classes numériques entre la Région Analanjirofo, sur la côte est de Madagascar, et la Région Nord – Pas de Calais. Quatre lycées de chacune des deux Régions devraient être équipés de TNI et recevoir formation et accompagnement. L’association HETSIKA a inscrit le REPTA parmi ses partenaires pour ce projet, et des contacts étroits se sont établis avec le président de l’association, Monsieur Frédéric Onof, qui a permis de rencontrer Monsieur le Chef de Région, Michel Saina. Une première implication du REPTA pourrait être une mission à Lille en septembre 2011, suivie de missions à Madagascar à définir. Ce projet de l’association HETSIKA est exemplaire par son intégration dans un contexte plus large de développement local, orienté vers la résorption de la fracture numérique par l’accès à internet. La maintenance est prévue avec le concours d’entreprises locales. De son côté, la Région Diana au nord de Madagascar a noué depuis longtemps des accords de coopération décentralisée avec la Région Picardie. Dans ce cadre, un jumelage existe entre le lycée technique d’Antsiranana (Diego Suarez) et le lycée Montaigne d’Amiens, qui se traduit à la rentrée 2011 par l’accompagnement de l’ouverture d’une nouvelle filière au lycée d’Antsiranana. Les responsables de la Direction Régionale de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Monsieur le Directeur notamment, l’équipe de direction du lycée, l’équipe pédagogique et les élèves ont pu assister à une démonstration du TNI et de ses atouts, et seraient très favorables à ce que des contacts soient pris en Picardie pour étudier l’idée d’un jumelage numérique. Parallèlement, un contact a été établi avec l’association ACCESMAD, Association pour la Création de Centres d’Education Scientifique à Madagascar. L’association fait partie du consortium EDUCMAD qui comprend notamment le réseau des Alliances Françaises, et porte le projet ETICMAD qui met à la disposition des enseignants une médiathèque électronique utilisée par 61 lycées répartis dans Madagascar. L’équipe et son président, Monsieur Jacques-Marie Perrier, ont été rencontrés ; une démonstration de TNI a pu leur être faite, et ils pourraient être des relais locaux très utiles pour l’accompagnement des enseignants scientifiques dans les lycées en jumelages numériques. Par ailleurs, le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle place le développement de la filière hôtellerie – restauration parmi ses priorités. C’est en effet un secteur porteur de l’économie à Madagascar, générateur d’emplois à divers niveaux de qualification. Dans les centres de formation professionnelle et les lycées techniques et professionnels sont dispensées des formations initiales de niveau CFA (Certificat de fin d’apprentissage de niveau 1) et des Formations Professionnelles Qualifiantes (FPQ) en Apprentissage des Métiers de Base (AMB). Ces formations recrutent des jeunes au niveau de la fin du primaire, issus des écoles publiques ou des classes d’alphabétisation – réinsertion scolaire ASAMA. Elles constituent une orientation particulièrement intéressante pour les jeunes remis sur la voie des études et de la formation par les ONG qui oeuvrent pour l’élévation du niveau de compétences des enfants déscolarisés, très nombreux à Madagascar : si 98% des enfants sont accueillis à l’école, plus de 40% ne parviennent pas en dernière année de l’enseignement primaire. Or, l’équipement des centres de formation professionnelle et des lycées techniques et professionnels est très insuffisant. Il doit être complété et modernisé pour améliorer la formation, et faciliter l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Dans ce contexte, un projet global a été étudié avec les représentants de deux collectivités territoriales françaises : la Région Ile de France à Antananarivo (Tananarive) et le département du Finistère à Antsiranana (Diego Suarez). Dans les deux cas, il s’agirait de soutenir : - l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans des écoles primaires publiques (et éventuellement privées mises en place ou supportée par des ONG) prenant en charge des enfants de secteurs très défavorisés, et dans les structures d’alphabétisation – réinsertion scolaire, en introduisant l’innovation numérique ; - l’amélioration de la qualité de l’enseignement dans les centres de formation professionnelle et les lycées techniques et professionnels dispensant les formations de premier niveau et recrutant les jeunes issus des structures citées précédemment, toujours grâce à l’innovation numérique, mais aussi et surtout en élevant le niveau d’équipement professionnel ; - l’implication des entreprises de la filière qui pourraient fournir des enseignants, et contribuer à une formation en alternance. Salle de formation cuisine. Centre de formation professionnelle à Antsiranana, Madagascar. A Antananarivo et Antsiranana, une première expérience pourrait donc être menée en hôtellerie restauration. Les centres de formation professionnelle de ces deux villes pourraient être jumelés avec des lycées professionnels proposant cette filière, respectivement d’Ile de France et du Finistère. A Madagascar, les contacts ont été pris avec Monsieur Jean-Jacques Helluin, Directeur de l’Institut des Métiers de la Ville à Antananarivo, correspondant du Conseil Régional d’Ile de France, et Madame Nina Bory, coordinatrice du Volet Ecotourisme de l’antenne locale du Conseil Général du Finistère. Madame Danièle Rabary-Legrand, chargée de mission au cabinet du Ministre de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle de Madagascar a été informée en détail pour s’assurer de la cohérence des projets avec les orientations du Ministère, et s’est montrée très intéressée. Grâce à Frédéric Onof, président de l’association HETSIKA, et par son intermédiaire grâce à Monsieur Michel Saina, chef de la Région Analanjorofo et président de l’association des Régions de Madagascar, le schéma général de l’éducation numérique a pu être présenté à Monsieur le Ministre de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, à Madame la Directrice et à l’ensemble des Chefs de Région. D’autres projets de jumelages pourraient émerger rapidement à leur initiative. Parallèlement, le REPTA par les délégations régionales de l’AREPTA et l’Agence Mondiale de Solidarité Numérique pourraient porter l’idée vers les collectivités françaises et les écoles et établissements de leur secteur. L’éventuel déploiement de jumelages numériques à Madagascar devra toutefois rester progressif. Sur place, un accompagnement proche, quotidien et dans la durée sera nécessaire. Le REPTA, l’Agence Mondiale de Solidarité Numérique et France Volontaires ont signé une convention pour des missions de solidarité numérique, et la représentante de France Volontaires à Madagascar Madame Béatrice Christiny est bien informée du projet. Une implication de France Volontaires pourrait donc être organisée. D’une façon générale pour l’ensemble des actions en projet les conseils du SCAC de l’Ambassade de France, notamment du Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle Monsieur Philippe Georgeais, de son adjointe Madame Véronique de Rohan Chabot, de l’Attaché de Coopération Monsieur Jean Chanson, et pour la Région Diana et Anstiranana de Monsieur le Consul JeanMichel Manent ont été précieux. d) L’enseignement agricole La formation professionnelle agricole est aussi un enjeu de développement majeur. Elle peut assurer des débouchés aux jeunes issus des écoles primaires et des dispositifs d’alphabétisation – réinsertion scolaire de type ASAMA, et les outils numériques peuvent contribuer à améliorer son efficacité. A ce titre, un premier contact a été pris au Ministère de l’Agriculture, au Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, et lors de la mission précédente avec le réseau de formateurs BIMTT (Bureau de Liaison des Formateurs Ruraux – Birao Ifandraisan’ny Mpampiofana eo amin’ny Tontolon’ny Tantsaha). De fait, plusieurs ministères sont simultanément concernés : - l’Agriculture ; - l’Elevage ; - l’Environnement et les Eaux et Forêts ; - la Pêche et les Ressources Halieutiques ; - l’Enseignement Technique et la Formation Professionnelle ; - l’Education Nationale ; - l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique. Certaines structures d’enseignement et de formation du Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle assurant des formations en agriculture et pêche sont proposées à la DIENA pour bénéficier d’un équipement Sankoré. Les formateurs du BIMTT disposent déjà d’un fonds documentaire sous forme numérique, qui pourra facilement être traduit par eux en supports interactifs. Une coordination avec les autres ministères impliqués dans la formation agricole permettrait d’enrichir considérablement les ressources et de toucher un nombre plus important d’usagers. Au Ministère de l’Agriculture, le service Formation Agricole et Rurale est dirigé par Madame Francine Rasolofonirina. Le réseau des FAR (http://www.reseau-far.com/) met à disposition des études et documents, et un lien vers la bibliothèque virtuelle d’Agropolis International (http://www.agropolis.fr/formation/formations-agricoles-rurales-bibliotheque.php). Le FIDA (Fonds International de Développement Agricole) finance à Madagascar le programme FORMA PROD, qui va notamment appuyer la mise en œuvre des FAR (http://www.ifad.org/operations/projects/design/102/madagascar.pdf). Pour présenter leurs ressources audiovisuelles ou numériques dans les zones rurales non électrifiées, les formateurs utilisent des dispositifs sur batterie, par exemple ceux qui servent parfois aux paysans à visionner des DVD. Parmi les nombreux acteurs importants de la formation professionnelle agricole, il convient aussi de citer le réseau malgache des Maisons Familiales et Rurales (Union Nationale des MFR), qui bénéficie du soutien du Conseil Général de la Manche, du Conseil Régional de Basse-Normandie, et de la Fondation des MFR. Au niveau international, on notera que sous l’égide du FARA, Forum for Agricultural Research in Africa (dont le siège est à Accra au Ghana), un réseau de mutualisation en ligne est en cours de mise en place : RAILS, Regional Agricultural Information & Learning Systems (www.erails.net). Il propose par exemple des reportages vidéo sur des « bonnes pratiques » paysannes.
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