Rapport annuel 2001 Les Boutiques San Francisco Incorporées Les

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Rapport annuel 2001 Les Boutiques San Francisco Incorporées Les
Les Boutiques San Francisco Incorporées
Les Boutiques San Francisco Incorporées
Rapport annuel 2001
Exercice terminé le 2 février 2002
Les Ailes de la Mode
Centre-ville de Montréal
Ouverture : août 2002
Profil
Les Boutiques San Francisco Incorporées,
une ouverture face à l’avenir.
Les Boutiques San Francisco Incorporées (Le Groupe San Francisco)
œuvre principalement dans la vente au détail de vêtements et d’accessoires
mode pour femmes, hommes et enfants, par l’intermédiaire d’un réseau de
boutiques et de grands magasins spécialisés.
Notre mission d’entreprise consiste à créer cet univers de
passion où chaque unité d’affaires, chaque partenaire, chaque
fournisseur et chaque employé contribue, à sa façon, à revoir
et à repousser les normes du commerce de détail, afin de
mieux respecter l’individualité de chacun de nos clients. C’est
ainsi que nous établissons avec eux une relation de confiance
et de complicité.
Depuis sa création, en août 1978, la Société s’est bâtie sur des
assises solides qui ont fait sa réputation et qui lui permettent
aujourd’hui d’occuper une place enviable dans le commerce
de détail dans les marchés qu’elle exploite. En outre, la
Société mise sur des traits de gestion qui caractérisent bien son
exploitation :
• des valeurs organisationnelles fortes,
partagées par tous ses employés ;
Pour réaliser cette mission, la Société mise sur deux pôles
d’activité : son réseau de boutiques et ses grands magasins
spécialisés.
• un sens aigu de l’innovation ;
• une stratégie de créneaux bien ciblés ;
• une ouverture d’esprit face au changement ;
• une saine gestion du risque.
1
4 magasins • 289 000 pi2
12 boutiques • 37 000 pi2
Les Ailes de la Mode est une chaîne de
grands magasins spécialisés dans la
vente de produits mode-beauté-déco,
où tout est mis en œuvre pour personnaliser l’expérience de magasinage.
L’Officiel propose à la femme active
et soucieuse de son apparence
des vêtements et des accessoires
soigneusement choisis et qui combinent
le style des grandes marques internationales et la qualité d’une marque privée,
fabriquée sans compromis.
19 boutiques • 54 000 pi2
16 boutiques • 26 000 pi2
Frisco relève le double défi de satisfaire
les parents et d’attirer les enfants, de
la naissance à 12 ans, en leur offrant
des produits pratiques, originaux et
bien différenciés de la concurrence.
La femme bien dans sa peau, qui
cherche le confort, mais avec une
touche très féminine, trouvera de la
lingerie fine et des tenues d’intérieur
à sa convenance chez Victoire Delage.
2
21 boutiques • 39 000 pi2
46 boutiques • 63 000 pi2
Chez San Francisco Maillots, le maillot
de bain devient un véritable accessoire
mode qui trouvera sa place dans la
garde-robe de la cliente jeune, active
et qui veut avant tout un produit qui
révèle une attitude.
La cliente de Bikini Village est
soucieuse de mode et de tendances,
et recherche avant tout un maillot bien
conçu et qui la mettra en valeur.
3 boutiques • 5 000 pi2
26 boutiques • 69 000 pi2
40 boutiques • 125 000 pi2
Sensualité, séduction et raffinement
définissent bien la lingerie fine et les
tenues de nuit de Moments Intimes.
Pour la femme de tout âge qui veut
faire et se faire plaisir.
Seule bannière exclusivement masculine, elle s’adresse à l’homme jeune et
dynamique qui vit au rythme des tendances actuelles. Une collection à
deux volets : l’une urbaine et branchée,
l’autre décontractée et confortable.
La jeune femme moderne, branchée,
sûre d’elle-même et qui débute sur le
marché du travail trouvera chez
San Francisco une collection complète
et accessible de prêt-à-porter.
3
Message
aux actionnaires
Ouvrir la Société à son avenir
Au cours de 2001, plusieurs éléments de notre stratégie sont tombés en place.
Les Boutiques San Francisco Incorporées a poursuivi son plan d’expansion
et a aussi installé la structure nécessaire pour lui assurer une croissance
durable. Nous avons atteint une vitesse de croisière qui nous amène
aujourd’hui à mettre l’accent sur l’efficience de tous nos processus d’affaires
au sein de notre organisation. L’avenir s’ouvre à la Société.
Et nous sommes prêts.
Mais le temps est venu pour notre organisation de grandir de
l’intérieur, d’exploiter le plein potentiel de son réseau. La
Société possède en son sein les ressources et les instruments
nécessaires pour qu’elle devienne plus efficiente, plus
performante que jamais. Nous voilà donc rendus à l’étape de
la consolidation de nos acquis. À pareille enseigne, nous
estimons que notre croissance passera désormais et principalement par une plus grande profitabilité.
Il y a près de deux ans, nous annoncions avoir trouvé
l’emplacement pour notre grand magasin Les Ailes de la Mode,
au cœur de Montréal. Aujourd’hui, nous nous faisons les porteparole de notre organisation pour vous traduire tout l’enthousiasme qui nous anime à l’égard de ce formidable projet, qui
deviendra une réalité en août prochain. Ce cinquième établissement de Les Ailes de la Mode sera grandiose et deviendra
une nouvelle référence en matière de grand magasin en
Amérique du Nord. Il repoussera les frontières de nos innovations en matière d’expérience de magasinage. Au plan
stratégique, le magasin de Montréal sera le porte-étendard de
notre concept.
Au cours de la prochaine année et en toute logique, nous
entendons suivre un plan de gestion rigoureux afin d’amener
la Société à un niveau de rentabilité à la hauteur des attentes
de tous nos partenaires. Ce plan se compose de trois volets :
En cours d’année, notre croissance s’est aussi traduite par
l’ouverture de notre magasin Les Ailes de la Mode à Ottawa,
le 8 août dernier, au Centre commercial Bayshore.
• Contribution accrue de notre chaîne d’approvisionnement;
• Plus grande efficacité opérationnelle autant dans les
unités d’affaires respectives que dans les services partagés;
• Enfin, gestion par anticipation de notre équipe de direction.
Au plan financier, la Société a consenti d’importants
investissements en 2001 et continuera de le faire en 2002 pour
soutenir son plan de croissance. Les retombées de ces actions
se feront sentir dès les prochains exercices.
L’exécution réussie de ce plan renforcera la Société et pavera
le chemin de son développement futur.
En fait, chaque geste posé en cours d’année s’est appuyé sur
une vision stratégique dans les marchés que nous exploitons.
À l’heure où certains de nos concurrents ralentissent leur
développement ou optent pour une stratégie plus attentiste,
nous croyons que des occasions d’affaires existent et recèlent
un potentiel porteur pour notre avenir.
Si bien qu’aujourd’hui, tous les leviers stratégiques dont nous
avions besoin tant au plan des infrastructures que de la gestion
ont été mis en place afin de faire face aux besoins de notre
magasin du centre-ville de Montréal et d’assurer la santé
financière de la Société.
En rétrospective, 2001 marque aussi d’un trait un moment
important dans l’évolution de la Société, un peu comme pour
signaler le passage à une autre étape de notre développement.
Depuis cinq ans, nous avons misé sur une croissance par des
acquisitions ainsi que sur une implantation accélérée de nos
concepts à l’extérieur du Québec. Nous avons également mis
en place une infrastructure pour soutenir les pôles de
développement que sont notre réseau de boutiques et nos
grands magasins spécialisés.
Paul Delage Roberge,
Président du conseil
et chef de la direction
4
Une année de contrastes
Les Ailes de la Mode se déploie
2001 aura été une année de contrastes. Tantôt, les revenus de
la Société ont été au rendez-vous, tantôt, ils nous ont fait
défaut, avant de terminer l’exercice en remontée.
Porte-étendard de notre concept, le magasin du centreville de Montréal constitue le projet le plus audacieux et
le plus prometteur que nous ayons jamais conçu.
Il reste que pour l’ensemble de l’année, les revenus de la
Société se sont élevés à 245,5 millions de dollars, représentant
une hausse de 1,5 % comparativement au dernier exercice, qui
portait sur une période de 53 semaines.
Le nouveau magasin occupera un édifice historique convoité, situé au cœur même du centre-ville de Montréal, sur
sa principale artère commerciale, la rue Ste-Catherine. De
l’avis de plusieurs observateurs, il s’agissait du meilleur
emplacement commercial à Montréal.
Le bénéfice d’exploitation a diminué cette année, passant de
20,3 millions de dollars l’an dernier, à 10,8 millions de dollars.
Ce magasin est la concrétisation d’une nouvelle plateforme
commerciale pour Les Ailes de la Mode.
Il s’agit d’une année décevante où nos objectifs n’ont pas tous
été atteints. Certes, et comme l’ensemble du commerce de
détail, nous avons été affectés par des agents extérieurs,
économiques et climatiques, typiques de cette industrie.
Il représente la somme de tout ce que nous avons appris
et de tout ce que nous sommes. Il repousse les frontières
de notre concept, qui initie nos clients, que l’on désigne
comme « nos invités », au passage d’une consommation
standardisée – ce qu’offrent nos concurrents – à une
expérience de magasinage personnalisée.
Mais soyons clairs. Cette année, nous avons manqué notre
cible avec certaines bannières. D’abord, au plan du choix de
marchandises, mais aussi au plan de la synchronisation de
notre offre et des besoins de nos clients. Par conséquent, les
attentes placées en nous n’ont pas été remplies à leur juste
mesure. Toutefois, nous avons appris de nos erreurs. Le
dernier exercice a été riche en enseignements, fertile au plan
stratégique. Et nous avons corrigé le tir. Comme notre culture
s’abreuve à la source de l’innovation et du changement, nous
avons su intégrer la nouvelle donne du marché. Notre organisation sort aujourd’hui plus grande de cet exercice et encore
plus forte.
D’une surface de 223 000 pieds carrés, répartis sur quatre
étages, notre magasin du centre-ville séduira autant par
ses atours que par son contenu.
• Nous offrirons un mix-produit repensé où les grandes
marques, dont plusieurs en exclusivité au Canada,
cohabiteront harmonieusement avec nos marques
maison, afin de proposer une offre sans pareil.
• Cet établissement vivra au rythme de la communauté
montréalaise, ouverte sur le monde et aux grandes
tendances; il sera de tous les lancements culturels et de
tous les événements sportifs.
Notre équipe de gestion ne s’est donc pas contentée d’accepter des raisons conjoncturelles pour expliquer les résultats
obtenus. Elle est allée au-delà de ces lieux communs,
habituellement reçus, afin d’analyser avec rigueur et sans
complaisance, l’ensemble des facteurs en cause. La Société a
examiné à fond l’ensemble de ses décisions.
• De nouvelles lignes de vêtements et d’accessoires-mode
contribueront à rehausser le prestige de notre enseigne,
tout en courtisant une clientèle plus vaste encore.
• Destination mode et touristique incontournable, il misera
sur un service attentionné offert en six langues. Des
salons privés seront mis à la disposition des clients.
• Notre emplacement, au cœur de Montréal, sera accessible directement par la station de métro McGill, la plus
achalandée du réseau avec 11,2 millions de passagers
par an.
Nous avons tous rendez-vous le 7 août 2002.
Guy Charron, C.A.,
Président
et chef de l’exploitation
5
«
En 2002, le repositionnement stratégique de
la bannière Frisco et la création de crénaux
dans son marché devraient permettre de soutenir la
croissance attendue dans notre secteur.
En outre, de nouveaux outils marketing (logo, mascotte
et applications dérivées) contribueront à façonner le
caractère distinctif de notre offre. Nous créerons une
nouvelle synergie entre notre marque maison
et les autres marques dont nous serons
toujours dépositaires.
»
Cathy Cockerton
Frisco
En revue
Une utilisation des nouvelles technologies
Au cours du dernier exercice, la Société a ouvert six boutiques
dont trois de la bannière West Coast dans la région de Toronto.
Nous avons également rénové six boutiques. En parallèle,
nous avons fermé six établissements jugés non performants.
Ce geste s’inscrit dans nos recherches et sélections continuelles
d’emplacements à fort potentiel de croissance. Une certaine
stabilité se dégage donc du portrait de notre parc immobilier
par rapport à l’an dernier. Avec notre portefeuille de bannières,
nous sommes en tous points conformes à notre objectif de
devenir une organisation bien implantée dans tout le Canada.
Avec l’avènement du magasin du centre-ville, notre croissance
commande indéniablement de meilleurs outils taillés à la
mesure du défi qui nous attend.
Du côté de Les Ailes de la Mode, nous avons ouvert notre premier magasin en Ontario, le 8 août 2001, au Centre commercial
Bayshore d’Ottawa. Ce quatrième établissement, de 104 000
pieds carrés, est le plus grand jamais construit et est aussi le
plus avant-gardiste. Sur deux étages, il propose tout ce que
notre concept a de plus innovateur et de plus distinctif.
Des applications similaires ont aussi été implantées dans les
secteurs de l’approvisionnement et de la gestion des stocks.
Ces outils faciliteront une lecture périodique et rapide de nos
marchandises, en même temps qu’ils guideront plus efficacement les décisions de nos de gestionnaires.
Au plan de l’exploitation, nous avons poursuivi l’intégration de
nouvelles technologies dans des secteurs névralgiques de
notre organisation. En ressources humaines notamment, nous
disposons maintenant de systèmes intégrés performants qui
nous permettront de gérer plus efficacement nos besoins
actuels et futurs.
Nous avons également automatisé certains processus de distribution, notamment de mise en boîte et de manipulation des
marchandises. Ces pratiques, réalisées grâce à un recours
judicieux aux nouvelles technologies, généreront des
économies de temps et une plus grande efficacité dans toutes
nos méthodes de distribution.
Ce projet de troisième génération de Les Ailes de la Mode aura
devancé d’un an celui de notre grand magasin porte-étendard,
qui ouvrira le 7 août 2002.
Enfin, un sixième projet de grand magasin est en gestation et
sera implanté dans l’ouest de l’île de Montréal. Son ouverture
est planifiée pour 2003.
Du côté d’Internet, nous avons maintenu notre site Web
d’entreprise (http://www.bsf.ca) et celui de Les Ailes de la
Mode (http://www.lesailes.com). Ces deux plateformes
répondent bien à notre désir de transparence et d’une
meilleure présence auprès du public. Par contre, en matière de
commerce électronique, nous estimons que cette voie ne
comporte pas une valeur ajoutée immédiate à nos activités
traditionnelles dans le commerce de détail. Notre concept
mise sur les sens et l’appropriation par le client de l’univers
que nous lui proposons. L’approche virtuelle ne paraît donc
pas, pour l’instant, bien servir notre engagement à lui faire
vivre une expérience de magasinage différente.
En somme, notre progression avec Les Ailes de la Mode et les
résultats obtenus dans tous nos marchés ne démentent pas le
goût des consommateurs pour notre concept.
Nous demeurons cependant à l’affût de toute initiative dans le
champ des affaires électroniques qui pourrait s’avérer un levier
de croissance.
Campagne publicitaire 2002 :
Victoire Delage
Campagne publicitaire 2002 :
Les Ailes de la Mode
6
«
Campagne publicitaire 2002 :
Frisco
Si l’on ne peut se soustraire aux grandes variations cycliques liées à notre créneau étroit des
maillots et vêtements saisonniers, l’année écoulée
nous aura permis de mettre en place des outils et
modèles de gestion qui en atténueront les effets
négatifs. Notre nouvelle approche nous permettra,
avec un maximum de prévisibilité, de capturer le plein
potentiel des ventes tout en minimisant le risque
financier inhérent. L’ensemble de ces mesures devrait
se traduire par une stabilité accrue dans nos activités
et une meilleure continuité, eu égard à nos
objectifs de croissance et de profitabilité.
»
Campagne publicitaire 2002 :
Bikini Village
Daniel Desgagné
San Francisco Maillots et Bikini Village
Nos vecteurs de marque
Bien sûr, l’ensemble du commerce de détail a été affecté par
des facteurs extérieurs sur lesquels nous n’avions que peu de
contrôle. L’été tardif, d’une part, et l’hiver plutôt doux, d’autre
part, ont en effet repoussé notre calendrier saisonnier de ventes.
En cette année particulièrement importante, une attention
spéciale sera apportée à nos vecteurs de la marque
Les Ailes de la Mode. Déjà, nous avons lancé et développé
avec succès une série d’outils qui permettent d’augmenter
notre notoriété mais aussi d’associer notre marque avec des produits et services courants. Qu’on pense simplement à la Puceà-porter, notre carte-cadeau électronique ; la carte de crédit
Les Ailes MasterCard, une carte de marque partagée ou
encore le magazine les Ailes, expression naturelle des grandes
tendances mode offertes en magasin et dont la version anglaise
a été lancée, en août dernier, à la faveur de l’ouverture de notre
magasin du Centre commercial Bayshore, à Ottawa, en Ontario.
Puis, au cours du troisième trimestre, les attentats du 11 septembre ont aussi eu un impact général sur l’ensemble de nos
activités. Ces événements sociopolitiques – que personne ne
pouvait prévoir – ont aussi contribué à freiner les élans des
consommateurs.
Ces impondérables ont donc amené notre industrie à appliquer
plus tôt que prévu et dans des périodes plus longues que
d’habitude des mesures vigoureuses d’escompte et de
démarques, ce qui n’a pas été sans augmenter la pression sur
nos marges. Mais il nous fallait tout de même commettre des
gestes pour stimuler la demande. Par contre, une nuance
s’impose dans notre lecture de ce repli.
Ces véhicules comportent un dénominateur commun : ils prolongent notre signature d’entreprise dans les marchés où nous
évoluons – et bien au-delà – en même temps qu’ils renforcent
notre image de marque. Si bien qu’aujourd’hui, ils sont
devenus indissociables de notre stratégie marketing.
Une révision des processus d’affaires
En fin de deuxième semestre, certaines de nos bannières et
quelques secteurs de Les Ailes de la Mode ont enregistré des
hausses sensibles de leurs ventes. Selon toute vraisemblance,
cette remontée serait attribuable à l’effet de cocooning, une des
résultantes découlant directement de l’incertitude sociopolitique planétaire.
Au plan des activités d’exploitation, l’ensemble de nos équipes
a appliqué en cours d’année un programme ordonné de gestion,
autant pour l’ensemble de nos huit bannières que pour nos
magasins Les Ailes de la Mode.
À la mi-temps de l’exercice, notre équipe de gestion a cherché
au-delà de la conjoncture générale des solutions pour mieux faire
face à ces contrecoups, notamment en intégrant de nouvelles
pratiques d’affaires.
Pour une entreprise comme la nôtre, le choix des collections et
des marques en fonction des besoins de nos clients s’avère crucial
à chaque moment de l’année. Certes, l’adéquation entre ces
deux aspects constitue un facteur de succès. Or, cette année,
les ventes n’ont pas été régulièrement au rendez-vous.
Entre autres pistes et pour rectifier notre tir, nous avons mis en
œuvre un plan de gestion en trois étapes.
Avec l’ouverture prochaine du magasin du centre-ville de
Montréal, de nouveaux vecteurs de marque, porteurs de l’expérience Les Ailes de la Mode, seront intégrés à notre éventail
de moyens visant à accroître notre notoriété.
«
Dans la mode masculine, une marque ne
peut pas vivre bien longtemps si elle n’est
pas alignée avec les besoins des clients.
Chaque jour, nous tissons avec eux une relation
de confiance dont l’impact se mesure par
nos ventes. À cet égard, West Coast a effectué
un recentrage stratégique très important en
cours d’année.
Campagne publicitaire 2002 :
L’Officiel
»
Dennis Lazanis
West Coast
7
Campagne publicitaire 2002 :
San Francisco Maillots
«
En 2001, nous avons mis en place des outils
et des pratiques de gestion qui nous ont permis
de finir l’année en force. La quantité et le choix judicieux
de lingerie nous assureront une position concurrentielle, alors que notre capacité à mieux communiquer
notre offre aux clientes sera notre fer de lance.
Les retombées de ces mesures devraient
se faire sentir avec encore plus de vigueur
au cours de 2002.
»
Lise Châtelain
Victoire Delage et Moments Intimes
Réorganisation complétée
Dorénavant, les bannières miseront davantage sur certains
achats de produits en plus grande quantité et bénéficieront
d’une meilleure flexibilité au chapitre du réapprovisionnement. Cela nous procurera une meilleure synchronisation
entre la disponibilité des stocks et les occasions de ventes.
Au cours du dernier exercice, nous avons complété la réorganisation de notre équipe de gestion. Amorcée il y a près de
24 mois, cette stratégie vise à mettre à la tête de nos bannières
des gestionnaires entièrement consacrés à la croissance de leur
secteur respectif. Chaque président et vice-président a la
responsabilité du positionnement, de la commercialisation et
du service à la clientèle de son unité.
Incidemment, tous nos partenaires et fournisseurs ont été
approchés en vue de redéfinir nos relations d’affaires et
d’établir avec eux des meilleures synergies là où c’était possible.
Afin de tirer un plus grand potentiel de nos ventes, nous avons
négocié de meilleurs termes pour le volume général de nos
achats; nos marges bénéficiaires ont donc été revues à la hausse.
Pour augmenter les synergies au sein de notre organisation,
nous avons aussi mis sur pied un comité de réflexion
stratégique. Formé à l’automne 2001, il est composé de
présidents et de vice-présidents de notre organisation. Il a
pour objectif premier d’élaborer des orientations qui
amélioreront significativement la rentabilité de la Société. En
parallèle, ce forum d’échanges s’attardera aussi à trouver des
pratiques et stratégies aptes à réduire les facteurs de risque liés
à notre secteur d’activité. L’ensemble de ces éléments nous
permet d’actualiser la vision de croissance de notre Société.
À l’interne, nous avons aussi effectué une décentralisation
bénéfique des groupes d’achats, qui a fait apparaître des
équipes spécialisées et autonomes. Ces équipes, entièrement
dédiées à leur secteur respectif, Hommes et Femmes, pour
Les Ailes de la Mode autant que pour nos bannières, permettront
d’introduire des pratiques conformes aux besoins spécifiques
des bannières ainsi que pour Les Ailes de la Mode.
Au plan de l’exploitation, nous avons développé d’autres
synergies notamment par un recours plus affirmé aux promotions croisées entre nos bannières. Ainsi, différentes pièces
promotionnelles inviteront nos clients à profiter d’offres
avantageuses chez l’une ou l’autre enseigne de la Société.
Cette mesure renforcera l’achalandage et nous permettra de
maintenir un potentiel de ventes plus grand. La valeur ajoutée
de cette mesure est indéniable et s’est déjà reflétée dans le
volume d’activités de nos unités d’affaires.
Enfin, en cours d’année, nous avons aussi appliqué un programme de réduction des coûts afin d’optimiser les ressources
de soutien en place pour l’ensemble des bannières et des
grands magasins Les Ailes de la Mode. Ce programme, réalisé
grâce à une standardisation de nos procédés et méthodes, sera
reconduit pour la prochaine année. Il nous permettra de
dégager une plus grande marge de manœuvre.
Perspectives : Le défi d’une plus grande ouverture
La prochaine année comporte plusieurs enjeux. La Société
poursuivra les efforts entrepris en vue d’améliorer sa rentabilité.
Cet enjeu passe invariablement par la croissance des ventes et
une gestion serrée qui nous permettra de réaliser la vision de
notre organisation.
En raison du travail accompli au cours de la dernière année et
de tous les instruments mis en place, nous croyons fermement
avoir réuni l’ensemble des conditions qui nous permettront de
profiter pleinement d’une vitesse de croisière. En outre, nous
comptons sur l’apport de nouveaux instruments de gestion
pour nous permettre d’être moins sensibles aux variations
cycliques de l’industrie du commerce de détail.
Campagne publicitaire 2002 :
West Coast
Campagne publicitaire 2002 :
San Francisco
8
«
L’ensemble des mesures introduites nous
permettra de dégager une plus grande marge
de manœuvre afin de répondre aux besoins en
évolution de notre clientèle, notamment dans des
moments critiques au plan des ventes,
comme les changements de saisons.
»
Charlotte Trottier
San Francisco et l’Officiel
La Maison de Rêve 2002
Comme citoyen corporatif, il est de notre devoir de contribuer
au mieux-être de la société dans laquelle nous évoluons. Ainsi,
notre Société poursuivra ses activités de collecte de fonds avec
la Fondation Les Ailes de la Mode. La Fondation a pour
mission de redistribuer dans la même année toutes les sommes
amassées à des organismes œuvrant dans les secteurs
touchants les enfants malades et défavorisés.
Dans cette optique de continuité, nous devrons aussi demeurer
fidèles à notre mission. La Société fonde son action sur une
dynamique de croissance entre ses bannières et ses grands
magasins.
Au plan concurrentiel, une organisation comme la nôtre doit
constamment innover pour se démarquer. À cet égard, nous
possédons un actif dont la valeur est non négligeable : nos
3 500 employés. Chaque jour, ceux-ci commettent des gestes
qui impriment notre signature et concrétisent notre concept
aux yeux de nos clients. Communication sur les lieux de
vente, service à la clientèle et sélection judicieuse de produits
s’inscrivent dans une perspective visant à créer et à recréer
sans cesse un contexte d’achat unique.
Nous tenons enfin à souligner la contribution remarquable de
notre conseil d’administration, tout particulièrement celle de
M. Gérald Tremblay qui a quitté notre Société pour assumer
pleinement ses fonctions de premier magistrat de la grande
ville de Montréal. Au cours de son mandat, M. Tremblay s’est
révélé être un guide de tous les instants en raison de sa grande
connaissance du commerce de détail et de sa vision avantgardiste de l’économie. Des traces indélébiles de sa collaboration
demeureront bien tangibles au cours des prochaines années.
C’est dans la valeur immatérielle des produits et du serviceclient que réside la principale valeur ajoutée de nos enseignes.
C’est précisément ce qui fait notre force.
Tout cela est rendu possible parce que notre organisation mise
sur des valeurs organisationnelles fortes, auxquelles adhèrent
tous nos employés. Nous les remercions d’ailleurs pour leur
engagement indéfectible et leur dévouement.
Nous remercions tous les membres du conseil, qui ont su
identifier des points de repères nouveaux, générateurs de
croissance pour la Société. Nous construisons avec eux une
entreprise capable de tracer le chemin de son développement
dans un environnement hautement concurrentiel qui ne
permettra aucun relâchement.
Nous tenons aussi à remercier tous nos clients au Canada et
nos fournisseurs de par le monde pour leur fidélité et leur
complicité de tous les instants.
Notre organisation est prête pour l’avenir.
«
Notre organisation mise sur des valeurs et
une culture de gestion solidement implantées.
Chaque employé, chaque gestionnaire connaît
parfaitement son rôle et s’applique tous les jours
à donner un visage tangible à l’expérience de magasinage repensée, celle de Les Ailes de la
Mode. Nous bénéficions de toutes les
ressources pour accomplir notre vision.
»
Paul Delage Roberge
Président du conseil et chef de la direction
Guy Charron, C.A.
Président et chef de l’exploitation
Dina Marcogliese
Les Ailes de la Mode
9
Rétrospective
Exercices terminés les
2 février 2002
(52 semaines)
Exploitation
Ventes nettes
Coût des ventes, frais d’exploitation
et d’administration
Bénéfice d’exploitation (BAAII)
Marge d’exploitation
Intérêts
Amortissement
Impôts sur les bénéfices
Part des actionnaires sans contrôle
Bénéfice net
Bénéfice net / ventes nettes
Par action
Bénéfice net
Bénéfice net dilué
Fonds autogénérés
Avoir des actionnaires
Nombre d’actions en circulation
en fin d’exercice
241 860 $
226 258 $
234 691
10 841
4,42 %
978
11 427
-405
-874
-285
-0,12 %
221 595
20 265
8,38 %
643
10 301
2 522
349
6 450
2,67 %
205 714
20 544
9,08 %
1 074
10 085
3 592
238
5 555
2,46 %
0,53 $
0,50
1,38
5,76
0,46 $
0,43
1,30
5,24
12 224 100
12 165 800
13 018 $
1,32:1
59 166
125 294
5 635
71 067
12 663 $
1,31:1
53 470
118 868
7 143
63 690
0,15:1
0,08:1
0,11:1
9,57 %
9,10 %
14 900 $
8 311 $
12
24
15
188
707 000
3 500
187
606 000
3 400
178
583 000
3 200
19 419 $
10
12 337 500
16 545 $
1,35:1
68 583
146 625
12 097
79 576
-0,38 %
Autres statistiques
Dépenses en immobilisations
Nombre de boutiques ouvertes,
rénovées ou agrandies
au cours de l’exercice
Nombre de boutiques et
de grands magasins spécialisés
en fin d’exercice
Superficie de vente (en pieds carrés)
Nombre d’employés
29 janvier 2000
(52 semaines)
245 532 $
-0,03 $
-0,03
0,85
4,92
Situation financière
Fonds de roulement
Coefficient du fonds de roulement
Immobilisations
Actif total
Dette à long terme
Avoir des actionnaires
Dette à long terme /
avoir des actionnaires
Rendement de l’avoir moyen
des actionnaires
3 février 2001
(53 semaines)
3,85
3,21
2,67
2,46
des cinq derniers exercices financiers
Bénéfice net/
ventes nettes
(en milliers de dollars, sauf les données par action et statistiques)
(en %)
-0,12
97
30 janvier 1999
(52 semaines)
98
99
01
31 janvier 1998
(52 semaines)
202 742 $
183 517 $
181 611
21 131
10,42 %
604
8 851
4 467
699
6 510
3,21 %
162 745
20 772
11,32 %
514
7 554
5 023
619
7 062
3,85 %
0,59
0,54
0,53
0,46
Bénéfice
par action
(en dollars)
-0,03
97
0,54 $
0,51
1,34
4,78
00
98
99
0,59 $
0,57
1,33
4,25
00
01
146,6
125,8
118,9
12 141 800
12 060 000
105,7
109,5
97
98
Actif total
17 888 $
1,50:1
52 011
109 470
8 796
58 057
14 708 $
1,38:1
48 469
105 696
10 304
51 310
0,15:1
0,20:1
11,90 %
14,80 %
11 180 $
14 998 $
(en millions de dollars)
99
00
01
19,4
15,0
14,9
11,2
24
Dépenses en
immobilisations
11
8,3
(en millions de dollars)
133
503 000
2 800
133
468 000
2 700
97
11
98
99
00
01
Analyse par la
Superficie de vente
Bénéfice d’exploitation (BAAII)
(en milliers de pieds carrés)
(en millions de dollars)
707
20,8
583
468
21,1
20,5
20,3
606
503
10,8
97
98
99
00
97
01
98
99
00
01
Résultats d’exploitation
nouveau point de vente n’a été ajouté, puisque six boutiques
ont été ouvertes alors que six autres étaient fermées. Les
ventes de l’exercice terminé le 2 février 2002, pour les mêmes
magasins, sont en baisse 3,5 % sur celles réalisées au cours du
précédent exercice financier.
Au cours du dernier exercice, Les Boutiques San Francisco
Incorporées, à l’instar de plusieurs grands détaillants de son
industrie, a été affectée par un ensemble de facteurs économiques, climatiques et sociopolitiques dont les répercussions
ont été irrégulières et qui ont entraîné, au cours de l’année,
une alternance entre les niveaux de résultats. Ainsi, les ventes
sont demeurées stationnaires au premier trimestre pour diminuer
au second trimestre et connaître une remontée au cours de la
deuxième moitié de l’exercice. Cela est principalement attribuable à l’ouverture du magasin Les Ailes de la Mode à Ottawa.
Avec l’ouverture d’un magasin Les Ailes de la Mode, celui
d’Ottawa, nous comptions donc, au 2 février 2002, un seul point
de vente de plus que l’an dernier, soit 188. Par ailleurs, six projets
de rénovation-agrandissement ont été menés. L’ensemble de
ces activités porte la superficie totale de nos boutiques et de nos
grands magasins spécialisés à 707 000 pieds carrés.
Il reste que dans l’ensemble, ces résultats ont été bien en deçà
de nos attentes. S’ils témoignent des risques inhérents à notre
industrie, ils nous ont surtout donné l’occasion de revoir nos
processus de gestion afin de réduire l’effet de ces contrecoups.
Le bénéfice d’exploitation (avant amortissement, intérêts,
impôts et part des actionnaires sans contrôle) a diminué,
passant de 20,3 millions de dollars au cours de l’exercice
précédent, à 10,8 millions de dollars. La marge sur les produits vendus, pour l’ensemble des activités de détail, a baissé
de 2 %. Les frais de vente en dollars absolus ont augmenté de
5,9 % par rapport au dernier exercice. Cette hausse reflète
l’augmentation des frais d’occupation, notamment au plan
des loyers, à la suite des rénovations et agrandissements réalisés
au cours des dernières années, de même qu’à l’ouverture d’un
grand magasin spécialisé. Quant aux frais administratifs, ils ont
augmenté de 7,5 %, par rapport à ceux de 2000. Cette hausse
Les ventes nettes de la Société ont ainsi atteint 245,5 millions
de dollars pour l’exercice terminé le 2 février 2002, soit une
légère hausse de 1,5 % sur l’exercice précédent, ce dernier
comptant 53 semaines comparativement à 52 semaines pour
l’exercice 2001. Cette croissance est principalement attribuable aux grands magasins spécialisés Les Ailes de la Mode,
notamment celui d’Ottawa, où les ventes se sont davantage
maintenues, compensant ainsi pour les baisses accusées par
certaines bannières. Les résultats reflètent aussi le fait qu’aucun
12
direction
Rendement de l’avoir moyen
des actionnaires
En conséquence, la Société a enregistré une perte nette de
285 000 dollars, ou 0,03 $ par action, comparativement à un
bénéfice net de 6,5 millions, ou 0,53 $ par action, au cours du
précédent exercice.
(en %)
Les Boutiques San Francisco Incorporées a ainsi réalisé un
rendement nul sur ses ventes au cours de l’exercice, par rapport
un rendement de 2,7 % pour le précédent. La Société affiche
également pour l’exercice un rendement quasi nul de l’avoir
moyen des actionnaires (moyenne de 9 % pour les cinq
derniers exercices).
14,8
11,9
9,1
des résultats d’exploitation
et de la situation financière
9,6
Principaux mouvements de trésorerie
Les fonds autogénérés de la Société ont atteint 10,4 millions de
dollars (0,85 $ par action), par rapport à 17 millions de dollars
(1,38 $ par action) lors de l’exercice précédent. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, après variation nette des
soldes hors caisse liés à l’exploitation, se sont établis à 8 millions
de dollars, une baisse de 19 % sur l’exercice précédent.
-0,4
97
98
99
00
01
Au chapitre des activités de financement, la dette à long terme
s’est accrue de 8,3 millions de dollars, en cours d’exercice. La
Société a par ailleurs remboursé 1,4 million de dollars de cette
dette à long terme. Un total de 303 000 dollars a été versé en
dividendes aux actionnaires minoritaires. La Société a également
offert en cours d’exercice des débentures subordonnées non
garanties convertibles à 8 %, venant à échéance le 21 décembre
2008, pour un montant total de 15 millions de dollars. Le produit net de l’émission en débentures a été de 14,4 millions de
dollars. Enfin, la Société a racheté 485 000 dollars en actions
subalternes de catégorie B, sans droit de vote.
est notamment attribuable au parachèvement de notre nouvelle
structure organisationnelle et à l’ouverture du grand magasin
spécialisé Les Ailes de la Mode d’Ottawa. Les frais d’amortissement ont connu pour leur part une augmentation de 10,9 %.
Nous avons réussi à contenir l’augmentation de ces frais en
instaurant de mesures visant à réduire les dépenses et en retardant ou en annulant certains projets d’investissement. Les
frais d’intérêt ont augmenté de 52,1 % sur ceux de l’an dernier,
principalement à cause de l’augmentation de l’endettement
total causé par les investissements.
En matière d’investissements, la Société a consacré 19,4 millions
de dollars à l’acquisition d’immobilisations, principalement
liées aux projets de nouveaux grands magasins spécialisés,
notamment celui d’Ottawa et celui du centre-ville de Montréal,
au programme de rénovation et d’agrandissement de ses boutiques existantes et à l’intégration de nouvelles technologies.
La Société a enregistré une perte avant impôts et part des
actionnaires sans contrôle de 1,6 million de dollars comparativement à un bénéfice de 9,3 millions de dollars en 2000.
Cette perte est à la fois attribuable à des conditions de marché
difficiles et à un certain manque de souplesse sur le plan de
nos processus d’affaires, notamment en ce qui a trait aux
achats et au réapprovisionnement.
Ces différentes activités ont résulté en une augmentation
de l’encaisse et des placements temporaires de 2 millions de
dollars par rapport à l’an dernier. Les espèces et quasi-espèces
s’élevaient à 6,4 millions de dollars à la fin de l’exercice.
Les Boutiques San Francisco Incorporées n’utilise pas d’instruments financiers dérivés. De plus, la Société ne contracte, et
n’a pas l’intention de contracter, des ententes de financement
hors bilan.
Le taux effectif d’imposition de la Société est de 25,9 % pour
le présent exercice (27 % en 2000).
13
Analyse par la
Fonds autogénérés par action
Immobilisations
(en dollars)
(en millions de dollars)
1,33
1,34
1,38
1,30
68,6
59,2
97
98
99
00
0,85
48,5
01
97
52,0
53,5
98
99
00
01
Situation financière
une incidence importante sur les ventes et l’état des stocks.
Il est donc essentiel de les connaître, de les prévoir et d’établir
des stratégies commerciales appropriées.
La situation financière de Les Boutiques San Francisco
Incorporées demeure excellente, aussi bien à court qu’à long
termes. Au cours de l’exercice terminé le 2 février 2002, l’actif
total s’est accru de 17 %, passant de 125,3 millions de dollars à
146,6 millions de dollars. Le fonds de roulement a augmenté
de 31,6 %, passant de 13 millions de dollars à 16,5 millions de
dollars, pour un coefficient de 1,35:1 au 2 février 2002, par
rapport à 1,32:1 au 3 février 2001.
La Société est également exposée, comme tous les détaillants,
aux cycles économiques, aux taux d’intérêt et aux autres facteurs
susceptibles d’influencer le pouvoir et les intentions d’achat
des consommateurs. Par ailleurs, les ventes peuvent varier
avec les conditions climatiques et la saison, surtout pour
certaines de ses bannières. Enfin, la forte concurrence exige
de la Société qu’elle réalise, de façon ponctuelle, d’importants
investissements qui ont un impact à court terme sur sa situation financière et dont les bénéfices à moyen terme peuvent
être influencés à la baisse par des facteurs externes imprévisibles.
L’avoir des actionnaires a atteint 79,6 millions de dollars, ou
4,92 $ par action, à la fin de l’exercice, comparativement à
71,1 millions de dollars ou 5,76 $ par action à la fin de l’exercice
précédent. La dette à long terme se situait à 12,1 millions de
dollars en fin d’exercice (soit un ratio de 0,15:1 sur l’avoir des
actionnaires), par rapport à 5,6 millions de dollars (soit un ratio
de 0,08:1) un an plus tôt.
Face aux principales causes de risque et d’incertitude qui
précèdent, Les Boutiques San Francisco Incorporées estime
que la variété et la complémentarité de ses bannières, son
expérience, sa situation financière, sa taille, la localisation
stratégique de ses points de vente, ses processus d’affaires
constamment raffinés et ses stratégies de commercialisation
innovatrices sont les principaux avantages qui lui permettent
de maintenir ses bons résultats.
Risques et incertitudes
La Société évolue dans un domaine hautement concurrentiel,
qui peut donner lieu à des pratiques commerciales compétitives, notamment au chapitre des prix de vente. En outre, les
changements dans les goûts des consommateurs peuvent avoir
14
direction
Dette à long terme/
avoir des actionnaires
Par ailleurs, le retour à la rentabilité passera par un resserrement accru des dépenses d’exploitation—frais de vente et frais
administratifs—et par l’adoption de processus de gestion plus
rigoureux notamment en ce qui a trait à l’approvisionnement
et aux stocks.
(xx: 1)
0,20
0,15
0,15
Les Boutiques San Francisco Incorporées poursuit sa lancée
avec l’ouverture, en août 2002, d’un grand magasin spécialisé
dans le centre-ville de Montréal, encore plus novateur que les
précédentes versions, et qui servira de porte-étendard du
concept. Les retombées de ce nouveau point de vente ne se
manifesteront cependant qu’à partir du deuxième semestre
de l’année.
0,11
0,08
97
98
des résultats d’exploitation
et de la situation financière
99
00
Pour l’exercice 2002, qui se terminera le 1er février 2003,
Les Boutiques San Francisco Incorporées a donc planifié des
investissements nets en immobilisations de 33 millions de
dollars, principalement voués aux coûts de construction et
d’aménagement relatifs à l’ouverture de Les Ailes de la Mode
au centre-ville de Montréal en août 2002; des montants seront
aussi consacrés au programme de rénovation des boutiques,
aux systèmes de gestion de l’information et à des aménagements au siège social et au centre de distribution.
01
Perspectives
La Société a signé, le 14 décembre 2001, des ententes de
financement bancaire totalisant 52 millions de dollars, répartis
en financement d’exploitation, en financement à terme rotatif
et en financement à terme. Ces fonds, ajoutés à ceux générés
par l’exploitation de la Société, lui permettront de subvenir
adéquatement à ses besoins pour les prochaines années.
La situation économique demeure incertaine et bien que les
perspectives soient encourageantes pour l’ensemble du
domaine du commerce de détail, certains secteurs de l’industrie
du vêtement, notamment ceux liés au voyage, pourraient être
sensibles à ce climat d’incertitude. D’autre part, plusieurs
observateurs prévoient une amélioration des conditions pour
le deuxième semestre de 2002. Enfin, l’effet cocooning relevé
par de nombreux observateurs du comportement des consommateurs pourrait être bénéfique sur la consommation locale et
régionale.
Dans ce contexte, Les Boutiques San Francisco Incorporées
prévoit un accroissement raisonnable de ses ventes, en visant à
tirer le meilleur parti possible de cette probable remontée. Cet
accroissement, qui exigera cependant des efforts soutenus, sera
alimenté par l’adoption de meilleures pratiques de vente et de
marketing, et un alignement encore plus étroit de l’offre avec
la demande. En ce sens, la nouvelle structure complétée au
cours de l’exercice, qui a donné à chaque bannière, et aux
grands magasins spécialisés un gestionnaire dédié au renforcement de sa marque, sera porteuse de changement.
15
Rapports
Les états financiers consolidés de Les Boutiques San Francisco
Incorporées ainsi que les renseignements financiers contenus dans
ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction. Cette
responsabilité repose sur un choix judicieux de méthodes et de
principes comptables dont l’application nécessite le jugement éclairé
de la direction. Ces états financiers consolidés ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus du
Canada et ont été approuvés par le conseil d’administration. De
plus, l’information financière incluse dans le rapport annuel concorde avec celle des états financiers consolidés.
de la direction et des vérificateurs
Le conseil d’administration s’acquitte de sa responsabilité
relative aux états financiers consolidés compris dans ce rapport
annuel, principalement par l’intermédiaire de son comité de vérification. Ce comité, qui tient périodiquement des réunions avec les
membres de la direction et les vérificateurs externes, a révisé les états
financiers consolidés de Les Boutiques San Francisco Incorporées et
a recommandé leur approbation au conseil d’administration.
Les états financiers consolidés ci-joints ont été vérifiés par le cabinet Samson Bélair/Deloitte & Touche, comptables agréés, et le rapport qu’ils ont préparé indique l’étendue de leur vérification et leur
opinion sur les états financiers consolidés.
Les Boutiques San Francisco Incorporées maintient des systèmes
de comptabilité et de contrôles administratifs qui, de l’avis de la
direction, assurent raisonnablement l’exactitude de l’information
financière et la conduite ordonnée et efficace des affaires de la
Société.
Paul Delage Roberge
Guy Charron, C.A.
Président du conseil
Président
et chef de la direction
et chef de l’exploitation
Boucherville, le 13 mars 2002
Aux actionnaires de
Les Boutiques San Francisco Incorporées
À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les
égards importants, une image fidèle de la situation financière
de la Société aux 2 février 2002 et 3 février 2001 ainsi que des
résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les
exercices terminés à ces dates selon les principes comptables
généralement reconnus du Canada.
Nous avons vérifié les bilans consolidés de Les Boutiques San
Francisco Incorporées aux 2 février 2002 et 3 février 2001, et les
états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis et des
flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la
Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion
sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications.
Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes
de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes
exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière
à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont
exempts d'inexactitudes importantes. La vérification comprend
le contrôle par sondages des éléments probants à l'appui des
montants et des autres éléments d'information fournis dans les
états financiers. Elle comprend également l'évaluation des
principes comptables suivis et des estimations importantes
faites par la direction, ainsi qu'une appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers.
Comptables agréés
Montréal, le 1er mars 2002
18
16
résultats
États consolidés des
(en milliers de dollars sauf les montants relatifs aux actions)
2 février 2002
(52 semaines)
Exercices terminés les
3 février 2001
(53 semaines)
Ventes nettes
245 532 $
241 860 $
Coût des ventes, frais d’exploitation
et d’administration
234 691
221 595
Intérêts (note 2)
978
643
11 427
10 301
247 096
232 539
(1 564)
9 321
(405)
2 522
(1 159)
6 799
Part des actionnaires sans contrôle
874
349
Bénéfice net (perte nette)
(285) $
6 450 $
Bénéfice (perte) par action non dilué(e)
(0,03) $
0,53 $
Bénéfice (perte) par action dilué(e)
(0,03) $
0,50 $
Amortissement (note 3)
Bénéfice (perte) avant impôts sur le revenu
et part des actionnaires sans contrôle
Impôts sur les bénéfices (note 4)
Bénéfice (perte) avant part
des actionnaires sans contrôle
Moyenne pondérée d’actions en circulation
12 294 899
12 250 583
Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés
États consolidés des
bénéfices non répartis
(en milliers de dollars)
2 février 2002
(52 semaines)
Exercices terminés les
Solde au début
46 324 $
Bénéfice net (perte nette)
Frais d’émission d’actions, après impôts
Frais d’émission des débentures
(composante capitaux propres), après impôts
3 février 2001
(53 semaines)
39 893 $
(285)
6 450
-
(19)
(441)
-
Augmentation de la composante capitaux-propres
des débentures convertibles, après impôts
(79)
-
Prime au rachat d’actions
(42)
Solde à la fin
45 477 $
Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés
17
46 324 $
Bilans
consolidés
(en milliers de dollars)
Aux
2 février 2002
3 février 2001
Actif à court terme
Encaisse et placements temporaires
10 050 $
8 831 $
Débiteurs
2 127
Impôts sur les bénéfices
3 329
783
42 475
37 634
Stocks
Frais payés d’avance
1 492
5 658
4 704
63 639
53 444
Immobilisations (note 5)
68 583
59 166
Autres actifs (note 6)
14 403
12 684
Autres éléments d’actif
82 986
71 850
146 625 $
125 294 $
45 168 $
39 001 $
Passif à court terme
Créditeurs et charges à payer
Dette à long terme échéant à court terme (note 7)
1 926
1 425
47 094
40 426
Autres éléments de passif
Dette à long terme (note 7)
12 097
5 635
7 269
6 400
19 366
12 035
589
1 766
24 300
24 743
Impôts futurs (note 4)
Part des actionnaires sans contrôle
Avoir des actionnaires
Capital-actions (note 9)
Composante capitaux-propres
des débentures convertibles (note 8)
Bénéfices non répartis
9 799
-
45 477
46 324
79 576
146 625 $
Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés
Au nom du conseil d’administration,
Paul Delage Roberge
Robert Chevrier, F.C.A.
Administrateur
Administrateur
18
71 067
125 294 $
États consolidés des
flux de trésorerie
(en milliers de dollars)
Exercices terminés les
2 février 2002
(52 semaines)
3 février 2001
(53 semaines)
Activités d’exploitation
Bénéfice net (perte nette)
(285) $
Ajustements (note 10)
6 450 $
10 703
10 544
10 418
16 994
Variations nettes des soldes hors caisse
liés à l’exploitation (note 10)
(2 377)
(7 038)
Flux de trésorerie liés à des
activités d’exploitation
8 041
9 956
Activités de financement
Augmentation de la dette à long terme
8 300
-
Remboursement de la dette à long terme
(1 425)
(1 736)
-
1 048
Émission de capital-actions
Émission de débentures, déduction
faite des frais d’émission
9 021
-
Rachat de capital-actions
(443)
(38)
Prime au rachat d’actions
(42)
-
-
(34)
Frais d’émission d’actions
Part des actionnaires sans contrôle
Flux de trésorerie liés à des activités de financement
(303)
(278)
15 108
(1 038)
Activités d’investissement
Diminution des placements temporaires avec
une échéance de plus de trois mois
Acquisition d’immobilisations
Rachat d’un actionnaire sans contrôle
Acquisition d’autres actifs
Flux de trésorerie liés à des activités d’investissement
747
6 983
(19 419)
(14 900)
(173)
(500)
(2 338)
(235)
(21 183)
(8 652)
Augmentation nette des espèces
et quasi-espèces
1 966
266
Espèces et quasi-espèces au début
4 483
4 217
Espèces et quasi-espèces à la fin
6 449 $
4 483 $
Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés
19
Notes complémentaires
(tous les chiffres dans les tableaux sont exprimés en milliers de dollars, à l’exception des montants relatifs aux actions)
1. Résumé des principales conventions comptables
Les états financiers consolidés de la Société ont été dressés par la
direction conformément aux principes comptables généralement
reconnus du Canada, ce qui nécessite que la direction fasse des
estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur
les montants présentés dans les états financiers et les notes
afférentes. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations.
De l’avis de la direction, les états financiers ont été préparés
adéquatement dans les limites raisonnables de l’importance relative
et dans le cadre des conventions comptables résumées ci-après :
Baisse de valeur des actifs à long terme
Consolidation
Impôts sur les bénéfices
Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la
Société et de ses filiales.
Les impôts sur les bénéfices sont calculés selon la méthode du
passif fiscal. Selon cette méthode, des actifs et des passifs d’impôts
futurs sont constatés au titre des impôts estimatifs à recouvrer ou
à payer auxquels donnerait lieu le recouvrement ou le règlement
des actifs et des passifs à la valeur comptable portée dans les états
financiers. L’actif et le passif d’impôts futurs sont mesurés d’après
les taux d’imposition qui devraient être en vigueur pour les exercices
au cours desquels les écarts temporaires sont censés se résorber.
Les modifications apportées à ces soldes sont constatées dans les
résultats de la période au cours de laquelle elles se produisent.
Placements temporaires
Les placements temporaires sont évalués au moindre du coût et
de la valeur au marché. Au 2 février 2002, la valeur au marché est
équivalente au coût.
Stocks
Les stocks sont évalués au moindre du coût et de la valeur de réalisation nette réduite de la marge de profit normal. Le coût est essentiellement déterminé selon la méthode de l'épuisement successif.
Frais reportés
Les frais liés à l'ouverture de nouvelles boutiques sont comptabilisés aux dépenses dès qu'ils sont engagés, tandis que ceux liés à
l'ouverture de magasins à grande surface sont capitalisés jusqu'à
ce que l'exploitation ait commencé et sont amortis selon la méthode
de l'amortissement linéaire sur une période de trois ans.
Les frais relatifs à l’obtention de nouvelles facilités de crédit sont
capitalisés et amortis sur la durée des dettes correspondantes.
Immobilisations
Les immobilisations sont comptabilisées au coût d'acquisition,
déduction faite de l'avantage incitatif relatif aux baux.
Les constructions en cours incluent des intérêts capitalisés.
L'amortissement est calculé selon les méthodes et taux annuels
suivants :
Méthode
Taux
Bâtiments
dégressif
5 %
Équipement
linéaire
20 %
Améliorations locatives
linéaire
5 % à 10 %
Avantages incitatifs relatifs aux baux
linéaire
5 % à 10 %
La Société évalue la valeur comptable de ses actifs à long terme
de façon continue. Afin de déterminer s’il y a baisse de valeur, la
direction évalue annuellement les flux de trésorerie estimatifs
non actualisés qui seront générés par ces actifs et prend également en considération d’autres facteurs pertinents. Toute baisse
permanente de la valeur comptable des actifs est imputée aux
résultats dans la période au cours de laquelle la baisse de valeur
est constatée.
Bénéfice par action
Le bénéfice par action est calculé d’après le nombre moyen
quotidien pondéré des actions en circulation, le bénéfice net
étant redressé de la somme imputée aux bénéfices non répartis
pour tenir compte de l’augmentation de la valeur actuelle de la
composante capitaux propres des débentures convertibles.
La Société a appliqué la nouvelle norme de l’Institut Canadien
des Comptables Agréés concernant le résultat par action. Les
principes régissant le calcul du résultat de base par action sont
conformes à la pratique antérieure. Cependant, le résultat dilué
par action est maintenant calculé selon la méthode du rachat
d’actions, laquelle diffère de la méthode des profits théoriques
utilisée antérieurement. L’application de cette nouvelle norme
n’a pas de répercussions importantes sur le résultat dilué par
action présenté au cours de l’exercice précédent.
Espèces et quasi-espèces
Les espèces et quasi-espèces comprennent l’encaisse et les soldes
bancaires, sauf les avances bancaires, ainsi que tous les placements
à court terme hautement liquides dont l’échéance est d’au plus
trois mois.
Exercice financier
Achalandage
L'achalandage, inclus dans les autres actifs au bilan, est inscrit au
coût d'acquisition moins l'amortissement cumulé déterminé selon
la méthode de l'amortissement linéaire sur des périodes n'excédant
pas 40 ans. La Société revoit périodiquement le montant non
amorti de l'achalandage pour déterminer si elle sera en mesure de
le recouvrer à long terme, en se fondant sur la méthode des flux
monétaires non actualisés.
20
L’exercice de la Société se termine le samedi le plus près du
31 janvier. L’exercice terminé le 2 février 2002 comprend
52 semaines d’exploitation et l’exercice terminé le 3 février 2001
comprend 53 semaines d’exploitation.
des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001
2002
(52 semaines)
2. Intérêts
Dette à long terme
Autres—nets
Intérêts créditeurs
2001
(53 semaines)
622 $
637 $
522
360
1 144
997
166
354
978 $
643 $
2002
(52 semaines)
3. Amortissement
Immobilisations
2001
(53 semaines)
10 810 $
9 785 $
Frais reportés
245
175
Achalandage
372
341
11 427 $
10 301 $
2002
2001
Taux de base combiné
43,3 %
27,1 %
Amortissements non déductibles
(4,6)
0,6
(12,8)
(0,7)
25,9 %
27,0 %
Impôts exigibles (recouvrés)
(1 461) $
1 995 $
Impôts futurs relatifs aux écarts temporaires (incluant l’effet de la variation
du taux d’imposition sur les impôts futurs de 26 000 $ (1 030 000 $ en 2001))
1 056
4. Impôts sur les bénéfices
Le taux d’imposition effectif de la Société se compose comme suit :
Autres
La charge d’impôts sur les bénéfices se répartit comme suit :
527
(405) $
2 522 $
Provisions et autres déductibles aux fins fiscales à leur décaissement seulement
333 $
197 $
Pertes fiscales reportées
940
326
1 273
523
(8 542)
(6 923)
(7 269) $
(6 400) $
À la fin de l’exercice, les impôts futurs se détaillent comme suit :
Actif d’impôts futurs
Passif d’impôts futurs
Excédent de la valeur comptable nette des immobilisations
et autres éléments d’actif sur leur valeur fiscale
Impôts futurs, montant net
Coût
Terrains
Bâtiments
2001
2002
5. Immobilisations
580 $
Amortissement
cumulé
- $
Valeur comptable
nette
580 $
Coût
Amortissement
cumulé
- $
580 $
Valeur comptable
nette
580 $
5 320
2 411
2 909
5 161
2 301
Équipements
25 564
15 326
10 238
22 429
13 699
8 730
Améliorations locatives
78 899
29 928
48 971
70 620
25 765
44 855
Construction en cours
5 885
116 248 $
47 665 $
5 885
68 583 $
2 141
-
100 931 $
41 765 $
2002
6. Autres actifs
Frais reportés
2 326 $
Achalandage
11 669
Autres
408
14 403 $
21
2 860
2 141
59 166 $
2001
235 $
12 041
408
12 684 $
Notes complémentaires
2002
7. Dette à long terme
2001
Composante passif des débentures convertibles (note 8)
5 388 $
- $
Billet, portant intérêt au taux préférentiel, majoré de 1%, garanti par une hypothèque mobilière,
remboursable à partir de décembre 2004, par tranche mensuelle de 50 000 $ plus intérêts,
échéant en novembre 2009
3 000
-
Emprunt bancaire, portant intérêt au taux préférentiel, majoré de 1%, remboursable
mensuellement à raison de 83 333 $, plus intérêts, échéant en août 2004
2 500
3 500
Emprunt hypothécaire portant intérêt au taux moyen assumé par le prêteur, majoré de 1,50 %,
garanti par une hypothèque sur les bâtiments de la Société, remboursable semestriellement
à raison de 87 500 $, échéant en février 2003
2 450
2 625
Billet, portant intérêt au taux de 8 %, garanti par une hypothèque mobilière, remboursable
annuellement par versements déterminés, plus intérêts, échéant en août 2004
Tranche échéant à moins d’un an
685
935
14 023
7 060
1 926
1 425
12 097 $
5 635 $
Les versements de capital requis au cours des prochains exercices sont les suivants :
2003
2004
2005
2006
2007
1 926 $
4 097 $
1 437 $
1 344 $
1 446 $
Au 2 février 2002, la Société dispose de facilités de crédit à
demande totalisant 11,5 millions de dollars et d’une facilité de
crédit à terme totalisant 14 millions de dollars, dont 2,5 millions de
dollars étaient utilisés au 2 février 2002. Ces facilités sont
garanties par une hypothèque universelle grevant les stocks, les
créances ainsi que les immobilisations corporelles et incorporelles
de la Société, et portent intérêt au taux préférentiel majoré de 0 %
à 1 % selon l’atteinte de certains ratios financiers.
La Société a signé le 14 décembre 2001 des nouvelles facilités de
crédit remplaçant les anciennes facilités, totalisant 52 millions de
dollars. La mise en place de ces facilités a eu lieu le 22 février 2002
et est assortie de nouvelles conditions.
8. Débentures convertibles
Le 21 décembre 2001, la Société a émis des débentures convertibles
subordonnées et non garanties totalisant 15 millions de dollars , portant intérêt au taux annuel de 8 % et échéant le 21 décembre 2008.
La Société ne pourra racheter les débentures avant le 22 décembre
2004. À partir du 22 décembre 2004 et jusqu’au 21 décembre 2006,
la Société pourra racheter les débentures au prix de rachat égal à
la valeur nominale plus l’intérêt couru et impayé, le cas échéant,
pourvu que le cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes catégorie B comportant droit de vote de la Société inscrites
à la cote d’une bourse reconnue pour une période donnée soit
supérieur à 125 % du prix de conversion. Après le 21 décembre
2006, la Société pourra racheter les débentures au prix de rachat
égal à la valeur nominale plus l’intérêt couru et impayé, pourvu
que le cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes à
une bourse reconnue pour une période donnée soit égal ou
supérieur au prix de conversion établi, soit 3,80 $ l’action. À partir
du 22 décembre 2004 et jusqu’au 21 décembre 2006, la Société
doit, et à partir du 22 décembre 2006 jusqu’à l’échéance, la Société
peut, à son gré, rembourser le montant en capital des débentures,
22
par l’émission d’actions subalternes ainsi qu’un chèque qui
représente l’intérêt couru et impayé. Après le 21 décembre 2006,
la Société peut offrir aux porteurs de débentures un montant en
espèces, pour chaque tranche de 1 000 $ de capital de débentures,
égal au cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes
pour une période donnée, multiplié par un facteur de 276,32.
La Société a comptabilisé séparément la composante passif et la
composante capitaux propres des débentures subordonnées
convertibles, selon les principes comptables généralement reconnus
du Canada en vigueur à la date de l’émission des débentures. La
composante passif représente la valeur actuelle des futurs
versements d’intérêts requis à l’égard des débentures, calculés au
moyen des taux d’intérêt qui prévalaient pour les instruments
financiers non convertibles à la date de l’émission. La composante
capitaux propres (inscrite comme élément distinct de l’avoir propre
des actionnaires) représente la valeur actuelle de la future distribution d’actions subalternes catégorie B comportant droit de vote
que la Société peut, à son gré, émettre pour rembourser ou
racheter les débentures.
des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001
9. Capital-actions
Autorisé
Actions catégorie A, à droit de vote multiple, en nombre illimité, participantes, comportant dix droits de vote par action.
Actions subalternes catégorie B, à droit de vote, en nombre illimité, participantes, comportant un droit de vote par action.
Actions privilégiées catégorie B, sans droit de vote, en nombre illimité, dividende privilégié, cumulatif ou non, au taux ou
au montant qui sera déterminé par les administrateurs relativement à chaque série avant l’émission de toute action privilégiée
catégorie B de telle série.
2002
2001
9 110 966 actions catégorie A à droit de vote multiple
11 766 $
11 766 $
3 113 134 actions subalternes catégorie B comportant droit de vote (3 226 534 en 2001)
12 534
12 977
24 300 $
24 743 $
Émis
Au cours de l’exercice se terminant le 2 février 2002, la Société n’a
émis aucune action subalterne catégorie B comportant droit de
vote (8 000 actions en 2001) aux termes de la levée d’option
d’achat d’actions. Au cours de l’exercice, aucune action catégorie
A (25 000 en 2001) n’a été convertie en actions subalternes catégorie B (25 000 en 2001). De plus, en 2002, la Société n’a émis
aucune action subalterne catégorie B (170 000 en 2001). Enfin, en
vertu du programme de rachat d'actions, la Société racheté 113 400
actions subalternes catégorie B pour une contrepartie de 485 000 $
ou 4,27 $ l’action (rachat de 6 300 actions pour 38 000 $ ou 6,02 $
l’action en 2001), dont la valeur comptable représente 443 000 $
(38 000 $ en 2001). L’excédent du prix payé sur la valeur comptable
des actions rachetées a diminué les bénéfices non répartis pour un
montant de 42 000 $ (néant en 2001).
Régime d’options d’achat d’actions
La Société a un régime d’options d’achat d’actions à l’intention de
certains de ses employés qui prévoit l’octroi d’options visant
l’achat d’un nombre maximum de 1 214 180 actions subalternes
catégorie B. Le prix de souscription de chaque action subalterne
catégorie B visée par une option octroyée en vertu du régime
correspond au cours du marché des actions le jour précédant la
date de l’octroi et doit être payé intégralement au moment de la
levée de l’option. Le conseil d’administration détermine les autres
modalités de levée des options octroyées et la durée totale ne doit
en aucun cas excéder dix ans à partir de la date à laquelle l’option a
été octroyée. Les options peuvent être levées après leur octroi à
raison de 20 % par année.
Un sommaire de la situation aux 2 février 2002 et 3 février 2001, des régimes d’options d’achat d’actions de la Société et des changements
survenus dans les exercices terminés à ces dates, est présenté ci-après.
2001
2002
Nombre
d’options
Solde au début de l’exercice
Nombre
d’options
Prix d’exercice
moyen pondéré
4,35 $
1 049 600
1 046 600
Prix d’exercice
moyen pondéré
4,34 $
Octroyées
-
-
18 000
5,38
Levées d’options
-
-
(8 000)
3,50
Annulées
-
-
(7 000)
5,95
1 049 600
4,35
1 049 600
4,35 $
829 440
3,99 $
Solde à la fin de l’exercice
Options pouvant être exercées à la fin de l’exercice
4,11 $
957 000
Le tableau ci-après résume l’information relative aux options d’achat d’actions exerçables.
Fourchettes des prix d’exercice
2 $ à 3,20 $
4,39 $ à 5,20 $
6 $ à 6,88 $
7$
Options en cours
Options pouvant être exercées
Nombre d’options
en cours au
2 février 2002
Durée de vie
contractuelle
moyenne pondérée
à parcourir
Nombre d’options
pouvant être
exercées au
2 février 2002
541 600
4,1
2,99 $
541 600
2,99 $
229 000
4,8
4,44
223 400
4,42
131 000
7,4
6,85
103 200
6,86
148 000
7,3
7,00
88 800
7,00
1 049 600
5,6
4,35 $
Prix d’exercice
moyen pondéré
23
957 000
Prix d’exercice
moyen pondéré
4,11 $
Notes complémentaires
des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001
10. Information supplémentaire sur les flux de trésorerie
2 février 2002
(52 semaines)
(tous les chiffres dans les tableaux sont exprimés en milliers de dollars)
i)
Ajustements
Amortissement
Amortissement - avantages incitatifs relatifs aux baux
Amortissement des frais d’émission des débentures
Intérêts sur composante passif des débentures (note 8)
Part des actionnaires sans contrôle
Impôts futurs
3 février 2001
(53 semaines)
11 427 $
10 301 $
(810)
(633)
4
-
87
-
(874)
349
869
527
10 703 $
10 544 $
ii) Variation nette des soldes hors caisse liés à l’exploitation
Débiteurs
Stocks
Frais payés d’avance
Créditeurs et charges à payer
Impôts sur les bénéfices
(635) $
(3 953)
(954)
(2 815)
6 340
(164)
(2 287)
(649)
(2 377) $
iii) Information supplémentaire
Intérêts versés
Impôts sur les bénéfices payés
543 $
(4 841)
(7 038) $
667 $
637 $
1 720 $
3 737 $
11. Risques financiers et instruments financiers
Risques d’intérêt et de change
La Société est exposée à des risques financiers qui découlent des
fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change ainsi que de
la volatilité de ces taux. Les facilités de crédit décrites à la note 7
portent intérêt à des taux variables. En plus, dans le cadre de ses
activités, la Société effectue certaines transactions d’achat de
marchandise en devises étrangères.
Risque de crédit
L’encaisse et les placements temporaires de la Société sont assujettis à un risque de crédit éventuel. Les lignes directrices de la
Société en matière de gestion de l’encaisse et de placements temporaires consistent à restreindre les placements aux titres liquides
et à faible risque. La Société effectue des évaluations périodiques
de la cote de crédit relative des établissements financiers avec
lesquels elle fait affaire.
Juste valeur
L’encaisse, les placements temporaires, les débiteurs ainsi que les
créditeurs et les charges à payer sont tous des instruments financiers à court terme et, par conséquent, leur valeur comptable se
rapproche de leur juste valeur. La juste valeur estimative des
placements temporaires est calculée selon la valeur cotée et celle
de dette à long terme est calculée selon les flux de trésorerie
futurs actualisés au taux courant du marché pour une dette à long
terme semblable. Leur valeur comptable se rapproche de leur
juste valeur.
12. Engagements
a) La Société est liée par des contrats de location de locaux commerciaux à long terme. La plupart de ces baux ont un loyer minimal annuel
et un loyer additionnel calculé sur un pourcentage des ventes brutes avec plusieurs options de renouvellement pouvant être exercées
au gré de la Société ou du locateur. Les loyers minimaux annuels requis au cours des prochains exercices s’établissent comme suit :
2003
2004
2005
2006
2007
Subséquemment
21 479 $
21 527 $
16 146 $
12 919 $
8 876 $
89 267 $
b) Au 2 février 2002, une lettre de garantie bancaire en circulation d’un million de dollars a été émise relativement aux activités de
la Fondation Les Ailes de la Mode.
c) La Société prévoit des investissements en immobilisations nets de 33 millions de dollars pour l’exercice se terminant le 1er février 2003.
24
Faits
saillants
Ventes nettes
Renseignements
(en millions de dollars)
241,9
245,5
00
01
226,3
corporatifs
202,7
183,5
financiers
(en milliers de dollars sauf les données par action et statistiques)
Exercices terminés les
2 février 2002
(52 semaines)
3 février 2001
(53 semaines)
29 janvier 2000
(52 semaines)
Résultats d’exploitation
Ventes nettes
Bénéfice d’exploitation (BAAII)
245 532 $
241 860 $
226 258 $
10 841
20 265
20 544
8,38 %
• Marge d’exploitation
4,42%
Bénéfice net
-285
• Rendement de l’avoir moyen
des actionnaires
-0,38%
9,57 %
9,10 %
• Bénéfice net/ventes nettes
-0,12%
2,67 %
2,46 %
Fonds autogénérés
10 418
6 450
16 994
9,08 %
5 555
15 868
Par action
Bénéfice net
-0,03 $
0,53 $
0,46 $
Fonds autogénérés
0,85
1,38
1,30
Avoir des actionnaires
4,92
5,76
5,24
16 545 $
13 018 $
12 663 $
1,35:1
1,32:1
1,31:1
146 625
125 817
118 868
Avoir des actionnaires
79 576
71 067
63 690
Dette à long terme
12 097
5 635
7 143
0,15:1
0,08:1
0,11:1
• Cœfficient du fonds de roulement
Actif total
• Cœfficient de l’avoir des actionnaires
Autres statistiques
Dépenses en immobilisations
Nombre de boutiques et de grands
magasins spécialisés en fin d’exercice
Nombre d’employés
Paul Delage Roberge
Président du conseil
et chef de la direction
Les Boutiques
San Francisco Incorporées
Guy Charron, C.A.
Président et chef de l’exploitation
Les Boutiques
San Francisco Incorporées
Camille Roberge
Vice-présidente, administration
Les Boutiques
San Francisco Incorporées
Robert Chevrier, F.C.A.
Président
Société de gestion Roche Inc.
Situation financière
Fonds de roulement
Conseil d’administration
19 419 $
14 900 $
8 311 $
188
187
178
3 500
3 400
3 200
Paul-André Guillotte
Président et chef de la direction
Van Houtte Inc.
Pierre Hébert
Conseiller en multimédia
Haute direction
Services corporatifs
Paul Delage Roberge
Président et chef de la direction
Guy Charron, C.A.
Président et chef de l’exploitation
Camille Roberge
Vice-présidente, administration
Jean Boisvert
Vice-président,
systèmes d’information de gestion
Filiales et bannières
Yvan Lamarre
Président et chef de la direction
Filiale-Taboo Design (1989) Inc.
Dennis Lazanis
Président et chef de la direction
Filiale-Les Boutiques West Coast
Incorporées
Cathy Cockerton
Présidente, Frisco
Jacques Fournier, C.A., M.B.A.
Vice-président, finances
Daniel Desgagné
Président,
San Francisco Maillots et Bikini Village
Luc Lavigne, LL.L.
Vice-président,
développement corporatif
J. Lucien Perron
Avocat, associé
Lamarre, Casgrain, Wells, Hudon
98
99
BAAII
(en millions de dollars)
Lise Châtelain
Présidente,
Victoire Delage et Moments Intimes
Claude Fortin
Vice-président,
marketing et communications
Julien Houle, C.G.A.
Vice-président, distribution
97
20,8
21,1
20,5
20,3
10,8
Vilma Dilalla
Vice-présidente, achats,
Les Ailes de la Mode,
cosmétiques et accessoires
Dina Marcogliese
Vice-présidente, Les Ailes de la Mode
Charlotte Trottier
Présidente,
San Francisco et L’Officiel
97
98
99
00
01
Gérald Tremblay
Maire de la Ville de Montréal
Bénéfice net
(en millions de dollars)
des matières
Membre du comité des
ressources humaines
Membre du comité de régie d’entreprise
Registraire et agent de transferts
Fiducie Desjardins Inc.
Profil 1
Message aux actionnaires 4
Rétrospective des cinq derniers exercices financiers 10
Siège social
Analyse par la direction des résultats et de la situation financière 12
50, rue de Lauzon
Boucherville (Québec)
Canada
J4B 1E6
Rapport de la direction et rapport des vérificateurs 16
États financiers consolidés 17
Renseignements corporatifs 25
Banquiers
Banque Nationale du Canada
Banque Royale du Canada
Banque Impériale de Commerce
Banque Laurentienne du Canada
www.bsf.ca
Vérificateurs
Samson Bélair/
Deloitte & Touche
Inscription boursière
Bourse de Toronto
Symboles : SF.A et SF.B
Conseillers juridiques
Fasken, Martineau, DuMoulin, Cain
Lamarre, Casgrain, Wells, Hudon
Production
Les Boutiques San Francisco Incorporées
L’assemblée annuelle et extraordinaire
des actionnaires de la Société
se tiendra le 6 juin 2002 à 9 h 30
au Centre Mont-Royal
2200, rue Mansfield
Montréal (Québec), Canada
H3A 3R8
Les actionnaires peuvent se procurer
la notice annuelle en s’adressant
au siège social de la Société.
An english version is also available.
7,1
6,5
6,5
5,6
Imprimé au Canada
Table
Membre du comité de vérification
-0,3
97
98
99
00
01