Rapport annuel 2001 Les Boutiques San Francisco Incorporées Les
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Rapport annuel 2001 Les Boutiques San Francisco Incorporées Les
Les Boutiques San Francisco Incorporées Les Boutiques San Francisco Incorporées Rapport annuel 2001 Exercice terminé le 2 février 2002 Les Ailes de la Mode Centre-ville de Montréal Ouverture : août 2002 Profil Les Boutiques San Francisco Incorporées, une ouverture face à l’avenir. Les Boutiques San Francisco Incorporées (Le Groupe San Francisco) œuvre principalement dans la vente au détail de vêtements et d’accessoires mode pour femmes, hommes et enfants, par l’intermédiaire d’un réseau de boutiques et de grands magasins spécialisés. Notre mission d’entreprise consiste à créer cet univers de passion où chaque unité d’affaires, chaque partenaire, chaque fournisseur et chaque employé contribue, à sa façon, à revoir et à repousser les normes du commerce de détail, afin de mieux respecter l’individualité de chacun de nos clients. C’est ainsi que nous établissons avec eux une relation de confiance et de complicité. Depuis sa création, en août 1978, la Société s’est bâtie sur des assises solides qui ont fait sa réputation et qui lui permettent aujourd’hui d’occuper une place enviable dans le commerce de détail dans les marchés qu’elle exploite. En outre, la Société mise sur des traits de gestion qui caractérisent bien son exploitation : • des valeurs organisationnelles fortes, partagées par tous ses employés ; Pour réaliser cette mission, la Société mise sur deux pôles d’activité : son réseau de boutiques et ses grands magasins spécialisés. • un sens aigu de l’innovation ; • une stratégie de créneaux bien ciblés ; • une ouverture d’esprit face au changement ; • une saine gestion du risque. 1 4 magasins • 289 000 pi2 12 boutiques • 37 000 pi2 Les Ailes de la Mode est une chaîne de grands magasins spécialisés dans la vente de produits mode-beauté-déco, où tout est mis en œuvre pour personnaliser l’expérience de magasinage. L’Officiel propose à la femme active et soucieuse de son apparence des vêtements et des accessoires soigneusement choisis et qui combinent le style des grandes marques internationales et la qualité d’une marque privée, fabriquée sans compromis. 19 boutiques • 54 000 pi2 16 boutiques • 26 000 pi2 Frisco relève le double défi de satisfaire les parents et d’attirer les enfants, de la naissance à 12 ans, en leur offrant des produits pratiques, originaux et bien différenciés de la concurrence. La femme bien dans sa peau, qui cherche le confort, mais avec une touche très féminine, trouvera de la lingerie fine et des tenues d’intérieur à sa convenance chez Victoire Delage. 2 21 boutiques • 39 000 pi2 46 boutiques • 63 000 pi2 Chez San Francisco Maillots, le maillot de bain devient un véritable accessoire mode qui trouvera sa place dans la garde-robe de la cliente jeune, active et qui veut avant tout un produit qui révèle une attitude. La cliente de Bikini Village est soucieuse de mode et de tendances, et recherche avant tout un maillot bien conçu et qui la mettra en valeur. 3 boutiques • 5 000 pi2 26 boutiques • 69 000 pi2 40 boutiques • 125 000 pi2 Sensualité, séduction et raffinement définissent bien la lingerie fine et les tenues de nuit de Moments Intimes. Pour la femme de tout âge qui veut faire et se faire plaisir. Seule bannière exclusivement masculine, elle s’adresse à l’homme jeune et dynamique qui vit au rythme des tendances actuelles. Une collection à deux volets : l’une urbaine et branchée, l’autre décontractée et confortable. La jeune femme moderne, branchée, sûre d’elle-même et qui débute sur le marché du travail trouvera chez San Francisco une collection complète et accessible de prêt-à-porter. 3 Message aux actionnaires Ouvrir la Société à son avenir Au cours de 2001, plusieurs éléments de notre stratégie sont tombés en place. Les Boutiques San Francisco Incorporées a poursuivi son plan d’expansion et a aussi installé la structure nécessaire pour lui assurer une croissance durable. Nous avons atteint une vitesse de croisière qui nous amène aujourd’hui à mettre l’accent sur l’efficience de tous nos processus d’affaires au sein de notre organisation. L’avenir s’ouvre à la Société. Et nous sommes prêts. Mais le temps est venu pour notre organisation de grandir de l’intérieur, d’exploiter le plein potentiel de son réseau. La Société possède en son sein les ressources et les instruments nécessaires pour qu’elle devienne plus efficiente, plus performante que jamais. Nous voilà donc rendus à l’étape de la consolidation de nos acquis. À pareille enseigne, nous estimons que notre croissance passera désormais et principalement par une plus grande profitabilité. Il y a près de deux ans, nous annoncions avoir trouvé l’emplacement pour notre grand magasin Les Ailes de la Mode, au cœur de Montréal. Aujourd’hui, nous nous faisons les porteparole de notre organisation pour vous traduire tout l’enthousiasme qui nous anime à l’égard de ce formidable projet, qui deviendra une réalité en août prochain. Ce cinquième établissement de Les Ailes de la Mode sera grandiose et deviendra une nouvelle référence en matière de grand magasin en Amérique du Nord. Il repoussera les frontières de nos innovations en matière d’expérience de magasinage. Au plan stratégique, le magasin de Montréal sera le porte-étendard de notre concept. Au cours de la prochaine année et en toute logique, nous entendons suivre un plan de gestion rigoureux afin d’amener la Société à un niveau de rentabilité à la hauteur des attentes de tous nos partenaires. Ce plan se compose de trois volets : En cours d’année, notre croissance s’est aussi traduite par l’ouverture de notre magasin Les Ailes de la Mode à Ottawa, le 8 août dernier, au Centre commercial Bayshore. • Contribution accrue de notre chaîne d’approvisionnement; • Plus grande efficacité opérationnelle autant dans les unités d’affaires respectives que dans les services partagés; • Enfin, gestion par anticipation de notre équipe de direction. Au plan financier, la Société a consenti d’importants investissements en 2001 et continuera de le faire en 2002 pour soutenir son plan de croissance. Les retombées de ces actions se feront sentir dès les prochains exercices. L’exécution réussie de ce plan renforcera la Société et pavera le chemin de son développement futur. En fait, chaque geste posé en cours d’année s’est appuyé sur une vision stratégique dans les marchés que nous exploitons. À l’heure où certains de nos concurrents ralentissent leur développement ou optent pour une stratégie plus attentiste, nous croyons que des occasions d’affaires existent et recèlent un potentiel porteur pour notre avenir. Si bien qu’aujourd’hui, tous les leviers stratégiques dont nous avions besoin tant au plan des infrastructures que de la gestion ont été mis en place afin de faire face aux besoins de notre magasin du centre-ville de Montréal et d’assurer la santé financière de la Société. En rétrospective, 2001 marque aussi d’un trait un moment important dans l’évolution de la Société, un peu comme pour signaler le passage à une autre étape de notre développement. Depuis cinq ans, nous avons misé sur une croissance par des acquisitions ainsi que sur une implantation accélérée de nos concepts à l’extérieur du Québec. Nous avons également mis en place une infrastructure pour soutenir les pôles de développement que sont notre réseau de boutiques et nos grands magasins spécialisés. Paul Delage Roberge, Président du conseil et chef de la direction 4 Une année de contrastes Les Ailes de la Mode se déploie 2001 aura été une année de contrastes. Tantôt, les revenus de la Société ont été au rendez-vous, tantôt, ils nous ont fait défaut, avant de terminer l’exercice en remontée. Porte-étendard de notre concept, le magasin du centreville de Montréal constitue le projet le plus audacieux et le plus prometteur que nous ayons jamais conçu. Il reste que pour l’ensemble de l’année, les revenus de la Société se sont élevés à 245,5 millions de dollars, représentant une hausse de 1,5 % comparativement au dernier exercice, qui portait sur une période de 53 semaines. Le nouveau magasin occupera un édifice historique convoité, situé au cœur même du centre-ville de Montréal, sur sa principale artère commerciale, la rue Ste-Catherine. De l’avis de plusieurs observateurs, il s’agissait du meilleur emplacement commercial à Montréal. Le bénéfice d’exploitation a diminué cette année, passant de 20,3 millions de dollars l’an dernier, à 10,8 millions de dollars. Ce magasin est la concrétisation d’une nouvelle plateforme commerciale pour Les Ailes de la Mode. Il s’agit d’une année décevante où nos objectifs n’ont pas tous été atteints. Certes, et comme l’ensemble du commerce de détail, nous avons été affectés par des agents extérieurs, économiques et climatiques, typiques de cette industrie. Il représente la somme de tout ce que nous avons appris et de tout ce que nous sommes. Il repousse les frontières de notre concept, qui initie nos clients, que l’on désigne comme « nos invités », au passage d’une consommation standardisée – ce qu’offrent nos concurrents – à une expérience de magasinage personnalisée. Mais soyons clairs. Cette année, nous avons manqué notre cible avec certaines bannières. D’abord, au plan du choix de marchandises, mais aussi au plan de la synchronisation de notre offre et des besoins de nos clients. Par conséquent, les attentes placées en nous n’ont pas été remplies à leur juste mesure. Toutefois, nous avons appris de nos erreurs. Le dernier exercice a été riche en enseignements, fertile au plan stratégique. Et nous avons corrigé le tir. Comme notre culture s’abreuve à la source de l’innovation et du changement, nous avons su intégrer la nouvelle donne du marché. Notre organisation sort aujourd’hui plus grande de cet exercice et encore plus forte. D’une surface de 223 000 pieds carrés, répartis sur quatre étages, notre magasin du centre-ville séduira autant par ses atours que par son contenu. • Nous offrirons un mix-produit repensé où les grandes marques, dont plusieurs en exclusivité au Canada, cohabiteront harmonieusement avec nos marques maison, afin de proposer une offre sans pareil. • Cet établissement vivra au rythme de la communauté montréalaise, ouverte sur le monde et aux grandes tendances; il sera de tous les lancements culturels et de tous les événements sportifs. Notre équipe de gestion ne s’est donc pas contentée d’accepter des raisons conjoncturelles pour expliquer les résultats obtenus. Elle est allée au-delà de ces lieux communs, habituellement reçus, afin d’analyser avec rigueur et sans complaisance, l’ensemble des facteurs en cause. La Société a examiné à fond l’ensemble de ses décisions. • De nouvelles lignes de vêtements et d’accessoires-mode contribueront à rehausser le prestige de notre enseigne, tout en courtisant une clientèle plus vaste encore. • Destination mode et touristique incontournable, il misera sur un service attentionné offert en six langues. Des salons privés seront mis à la disposition des clients. • Notre emplacement, au cœur de Montréal, sera accessible directement par la station de métro McGill, la plus achalandée du réseau avec 11,2 millions de passagers par an. Nous avons tous rendez-vous le 7 août 2002. Guy Charron, C.A., Président et chef de l’exploitation 5 « En 2002, le repositionnement stratégique de la bannière Frisco et la création de crénaux dans son marché devraient permettre de soutenir la croissance attendue dans notre secteur. En outre, de nouveaux outils marketing (logo, mascotte et applications dérivées) contribueront à façonner le caractère distinctif de notre offre. Nous créerons une nouvelle synergie entre notre marque maison et les autres marques dont nous serons toujours dépositaires. » Cathy Cockerton Frisco En revue Une utilisation des nouvelles technologies Au cours du dernier exercice, la Société a ouvert six boutiques dont trois de la bannière West Coast dans la région de Toronto. Nous avons également rénové six boutiques. En parallèle, nous avons fermé six établissements jugés non performants. Ce geste s’inscrit dans nos recherches et sélections continuelles d’emplacements à fort potentiel de croissance. Une certaine stabilité se dégage donc du portrait de notre parc immobilier par rapport à l’an dernier. Avec notre portefeuille de bannières, nous sommes en tous points conformes à notre objectif de devenir une organisation bien implantée dans tout le Canada. Avec l’avènement du magasin du centre-ville, notre croissance commande indéniablement de meilleurs outils taillés à la mesure du défi qui nous attend. Du côté de Les Ailes de la Mode, nous avons ouvert notre premier magasin en Ontario, le 8 août 2001, au Centre commercial Bayshore d’Ottawa. Ce quatrième établissement, de 104 000 pieds carrés, est le plus grand jamais construit et est aussi le plus avant-gardiste. Sur deux étages, il propose tout ce que notre concept a de plus innovateur et de plus distinctif. Des applications similaires ont aussi été implantées dans les secteurs de l’approvisionnement et de la gestion des stocks. Ces outils faciliteront une lecture périodique et rapide de nos marchandises, en même temps qu’ils guideront plus efficacement les décisions de nos de gestionnaires. Au plan de l’exploitation, nous avons poursuivi l’intégration de nouvelles technologies dans des secteurs névralgiques de notre organisation. En ressources humaines notamment, nous disposons maintenant de systèmes intégrés performants qui nous permettront de gérer plus efficacement nos besoins actuels et futurs. Nous avons également automatisé certains processus de distribution, notamment de mise en boîte et de manipulation des marchandises. Ces pratiques, réalisées grâce à un recours judicieux aux nouvelles technologies, généreront des économies de temps et une plus grande efficacité dans toutes nos méthodes de distribution. Ce projet de troisième génération de Les Ailes de la Mode aura devancé d’un an celui de notre grand magasin porte-étendard, qui ouvrira le 7 août 2002. Enfin, un sixième projet de grand magasin est en gestation et sera implanté dans l’ouest de l’île de Montréal. Son ouverture est planifiée pour 2003. Du côté d’Internet, nous avons maintenu notre site Web d’entreprise (http://www.bsf.ca) et celui de Les Ailes de la Mode (http://www.lesailes.com). Ces deux plateformes répondent bien à notre désir de transparence et d’une meilleure présence auprès du public. Par contre, en matière de commerce électronique, nous estimons que cette voie ne comporte pas une valeur ajoutée immédiate à nos activités traditionnelles dans le commerce de détail. Notre concept mise sur les sens et l’appropriation par le client de l’univers que nous lui proposons. L’approche virtuelle ne paraît donc pas, pour l’instant, bien servir notre engagement à lui faire vivre une expérience de magasinage différente. En somme, notre progression avec Les Ailes de la Mode et les résultats obtenus dans tous nos marchés ne démentent pas le goût des consommateurs pour notre concept. Nous demeurons cependant à l’affût de toute initiative dans le champ des affaires électroniques qui pourrait s’avérer un levier de croissance. Campagne publicitaire 2002 : Victoire Delage Campagne publicitaire 2002 : Les Ailes de la Mode 6 « Campagne publicitaire 2002 : Frisco Si l’on ne peut se soustraire aux grandes variations cycliques liées à notre créneau étroit des maillots et vêtements saisonniers, l’année écoulée nous aura permis de mettre en place des outils et modèles de gestion qui en atténueront les effets négatifs. Notre nouvelle approche nous permettra, avec un maximum de prévisibilité, de capturer le plein potentiel des ventes tout en minimisant le risque financier inhérent. L’ensemble de ces mesures devrait se traduire par une stabilité accrue dans nos activités et une meilleure continuité, eu égard à nos objectifs de croissance et de profitabilité. » Campagne publicitaire 2002 : Bikini Village Daniel Desgagné San Francisco Maillots et Bikini Village Nos vecteurs de marque Bien sûr, l’ensemble du commerce de détail a été affecté par des facteurs extérieurs sur lesquels nous n’avions que peu de contrôle. L’été tardif, d’une part, et l’hiver plutôt doux, d’autre part, ont en effet repoussé notre calendrier saisonnier de ventes. En cette année particulièrement importante, une attention spéciale sera apportée à nos vecteurs de la marque Les Ailes de la Mode. Déjà, nous avons lancé et développé avec succès une série d’outils qui permettent d’augmenter notre notoriété mais aussi d’associer notre marque avec des produits et services courants. Qu’on pense simplement à la Puceà-porter, notre carte-cadeau électronique ; la carte de crédit Les Ailes MasterCard, une carte de marque partagée ou encore le magazine les Ailes, expression naturelle des grandes tendances mode offertes en magasin et dont la version anglaise a été lancée, en août dernier, à la faveur de l’ouverture de notre magasin du Centre commercial Bayshore, à Ottawa, en Ontario. Puis, au cours du troisième trimestre, les attentats du 11 septembre ont aussi eu un impact général sur l’ensemble de nos activités. Ces événements sociopolitiques – que personne ne pouvait prévoir – ont aussi contribué à freiner les élans des consommateurs. Ces impondérables ont donc amené notre industrie à appliquer plus tôt que prévu et dans des périodes plus longues que d’habitude des mesures vigoureuses d’escompte et de démarques, ce qui n’a pas été sans augmenter la pression sur nos marges. Mais il nous fallait tout de même commettre des gestes pour stimuler la demande. Par contre, une nuance s’impose dans notre lecture de ce repli. Ces véhicules comportent un dénominateur commun : ils prolongent notre signature d’entreprise dans les marchés où nous évoluons – et bien au-delà – en même temps qu’ils renforcent notre image de marque. Si bien qu’aujourd’hui, ils sont devenus indissociables de notre stratégie marketing. Une révision des processus d’affaires En fin de deuxième semestre, certaines de nos bannières et quelques secteurs de Les Ailes de la Mode ont enregistré des hausses sensibles de leurs ventes. Selon toute vraisemblance, cette remontée serait attribuable à l’effet de cocooning, une des résultantes découlant directement de l’incertitude sociopolitique planétaire. Au plan des activités d’exploitation, l’ensemble de nos équipes a appliqué en cours d’année un programme ordonné de gestion, autant pour l’ensemble de nos huit bannières que pour nos magasins Les Ailes de la Mode. À la mi-temps de l’exercice, notre équipe de gestion a cherché au-delà de la conjoncture générale des solutions pour mieux faire face à ces contrecoups, notamment en intégrant de nouvelles pratiques d’affaires. Pour une entreprise comme la nôtre, le choix des collections et des marques en fonction des besoins de nos clients s’avère crucial à chaque moment de l’année. Certes, l’adéquation entre ces deux aspects constitue un facteur de succès. Or, cette année, les ventes n’ont pas été régulièrement au rendez-vous. Entre autres pistes et pour rectifier notre tir, nous avons mis en œuvre un plan de gestion en trois étapes. Avec l’ouverture prochaine du magasin du centre-ville de Montréal, de nouveaux vecteurs de marque, porteurs de l’expérience Les Ailes de la Mode, seront intégrés à notre éventail de moyens visant à accroître notre notoriété. « Dans la mode masculine, une marque ne peut pas vivre bien longtemps si elle n’est pas alignée avec les besoins des clients. Chaque jour, nous tissons avec eux une relation de confiance dont l’impact se mesure par nos ventes. À cet égard, West Coast a effectué un recentrage stratégique très important en cours d’année. Campagne publicitaire 2002 : L’Officiel » Dennis Lazanis West Coast 7 Campagne publicitaire 2002 : San Francisco Maillots « En 2001, nous avons mis en place des outils et des pratiques de gestion qui nous ont permis de finir l’année en force. La quantité et le choix judicieux de lingerie nous assureront une position concurrentielle, alors que notre capacité à mieux communiquer notre offre aux clientes sera notre fer de lance. Les retombées de ces mesures devraient se faire sentir avec encore plus de vigueur au cours de 2002. » Lise Châtelain Victoire Delage et Moments Intimes Réorganisation complétée Dorénavant, les bannières miseront davantage sur certains achats de produits en plus grande quantité et bénéficieront d’une meilleure flexibilité au chapitre du réapprovisionnement. Cela nous procurera une meilleure synchronisation entre la disponibilité des stocks et les occasions de ventes. Au cours du dernier exercice, nous avons complété la réorganisation de notre équipe de gestion. Amorcée il y a près de 24 mois, cette stratégie vise à mettre à la tête de nos bannières des gestionnaires entièrement consacrés à la croissance de leur secteur respectif. Chaque président et vice-président a la responsabilité du positionnement, de la commercialisation et du service à la clientèle de son unité. Incidemment, tous nos partenaires et fournisseurs ont été approchés en vue de redéfinir nos relations d’affaires et d’établir avec eux des meilleures synergies là où c’était possible. Afin de tirer un plus grand potentiel de nos ventes, nous avons négocié de meilleurs termes pour le volume général de nos achats; nos marges bénéficiaires ont donc été revues à la hausse. Pour augmenter les synergies au sein de notre organisation, nous avons aussi mis sur pied un comité de réflexion stratégique. Formé à l’automne 2001, il est composé de présidents et de vice-présidents de notre organisation. Il a pour objectif premier d’élaborer des orientations qui amélioreront significativement la rentabilité de la Société. En parallèle, ce forum d’échanges s’attardera aussi à trouver des pratiques et stratégies aptes à réduire les facteurs de risque liés à notre secteur d’activité. L’ensemble de ces éléments nous permet d’actualiser la vision de croissance de notre Société. À l’interne, nous avons aussi effectué une décentralisation bénéfique des groupes d’achats, qui a fait apparaître des équipes spécialisées et autonomes. Ces équipes, entièrement dédiées à leur secteur respectif, Hommes et Femmes, pour Les Ailes de la Mode autant que pour nos bannières, permettront d’introduire des pratiques conformes aux besoins spécifiques des bannières ainsi que pour Les Ailes de la Mode. Au plan de l’exploitation, nous avons développé d’autres synergies notamment par un recours plus affirmé aux promotions croisées entre nos bannières. Ainsi, différentes pièces promotionnelles inviteront nos clients à profiter d’offres avantageuses chez l’une ou l’autre enseigne de la Société. Cette mesure renforcera l’achalandage et nous permettra de maintenir un potentiel de ventes plus grand. La valeur ajoutée de cette mesure est indéniable et s’est déjà reflétée dans le volume d’activités de nos unités d’affaires. Enfin, en cours d’année, nous avons aussi appliqué un programme de réduction des coûts afin d’optimiser les ressources de soutien en place pour l’ensemble des bannières et des grands magasins Les Ailes de la Mode. Ce programme, réalisé grâce à une standardisation de nos procédés et méthodes, sera reconduit pour la prochaine année. Il nous permettra de dégager une plus grande marge de manœuvre. Perspectives : Le défi d’une plus grande ouverture La prochaine année comporte plusieurs enjeux. La Société poursuivra les efforts entrepris en vue d’améliorer sa rentabilité. Cet enjeu passe invariablement par la croissance des ventes et une gestion serrée qui nous permettra de réaliser la vision de notre organisation. En raison du travail accompli au cours de la dernière année et de tous les instruments mis en place, nous croyons fermement avoir réuni l’ensemble des conditions qui nous permettront de profiter pleinement d’une vitesse de croisière. En outre, nous comptons sur l’apport de nouveaux instruments de gestion pour nous permettre d’être moins sensibles aux variations cycliques de l’industrie du commerce de détail. Campagne publicitaire 2002 : West Coast Campagne publicitaire 2002 : San Francisco 8 « L’ensemble des mesures introduites nous permettra de dégager une plus grande marge de manœuvre afin de répondre aux besoins en évolution de notre clientèle, notamment dans des moments critiques au plan des ventes, comme les changements de saisons. » Charlotte Trottier San Francisco et l’Officiel La Maison de Rêve 2002 Comme citoyen corporatif, il est de notre devoir de contribuer au mieux-être de la société dans laquelle nous évoluons. Ainsi, notre Société poursuivra ses activités de collecte de fonds avec la Fondation Les Ailes de la Mode. La Fondation a pour mission de redistribuer dans la même année toutes les sommes amassées à des organismes œuvrant dans les secteurs touchants les enfants malades et défavorisés. Dans cette optique de continuité, nous devrons aussi demeurer fidèles à notre mission. La Société fonde son action sur une dynamique de croissance entre ses bannières et ses grands magasins. Au plan concurrentiel, une organisation comme la nôtre doit constamment innover pour se démarquer. À cet égard, nous possédons un actif dont la valeur est non négligeable : nos 3 500 employés. Chaque jour, ceux-ci commettent des gestes qui impriment notre signature et concrétisent notre concept aux yeux de nos clients. Communication sur les lieux de vente, service à la clientèle et sélection judicieuse de produits s’inscrivent dans une perspective visant à créer et à recréer sans cesse un contexte d’achat unique. Nous tenons enfin à souligner la contribution remarquable de notre conseil d’administration, tout particulièrement celle de M. Gérald Tremblay qui a quitté notre Société pour assumer pleinement ses fonctions de premier magistrat de la grande ville de Montréal. Au cours de son mandat, M. Tremblay s’est révélé être un guide de tous les instants en raison de sa grande connaissance du commerce de détail et de sa vision avantgardiste de l’économie. Des traces indélébiles de sa collaboration demeureront bien tangibles au cours des prochaines années. C’est dans la valeur immatérielle des produits et du serviceclient que réside la principale valeur ajoutée de nos enseignes. C’est précisément ce qui fait notre force. Tout cela est rendu possible parce que notre organisation mise sur des valeurs organisationnelles fortes, auxquelles adhèrent tous nos employés. Nous les remercions d’ailleurs pour leur engagement indéfectible et leur dévouement. Nous remercions tous les membres du conseil, qui ont su identifier des points de repères nouveaux, générateurs de croissance pour la Société. Nous construisons avec eux une entreprise capable de tracer le chemin de son développement dans un environnement hautement concurrentiel qui ne permettra aucun relâchement. Nous tenons aussi à remercier tous nos clients au Canada et nos fournisseurs de par le monde pour leur fidélité et leur complicité de tous les instants. Notre organisation est prête pour l’avenir. « Notre organisation mise sur des valeurs et une culture de gestion solidement implantées. Chaque employé, chaque gestionnaire connaît parfaitement son rôle et s’applique tous les jours à donner un visage tangible à l’expérience de magasinage repensée, celle de Les Ailes de la Mode. Nous bénéficions de toutes les ressources pour accomplir notre vision. » Paul Delage Roberge Président du conseil et chef de la direction Guy Charron, C.A. Président et chef de l’exploitation Dina Marcogliese Les Ailes de la Mode 9 Rétrospective Exercices terminés les 2 février 2002 (52 semaines) Exploitation Ventes nettes Coût des ventes, frais d’exploitation et d’administration Bénéfice d’exploitation (BAAII) Marge d’exploitation Intérêts Amortissement Impôts sur les bénéfices Part des actionnaires sans contrôle Bénéfice net Bénéfice net / ventes nettes Par action Bénéfice net Bénéfice net dilué Fonds autogénérés Avoir des actionnaires Nombre d’actions en circulation en fin d’exercice 241 860 $ 226 258 $ 234 691 10 841 4,42 % 978 11 427 -405 -874 -285 -0,12 % 221 595 20 265 8,38 % 643 10 301 2 522 349 6 450 2,67 % 205 714 20 544 9,08 % 1 074 10 085 3 592 238 5 555 2,46 % 0,53 $ 0,50 1,38 5,76 0,46 $ 0,43 1,30 5,24 12 224 100 12 165 800 13 018 $ 1,32:1 59 166 125 294 5 635 71 067 12 663 $ 1,31:1 53 470 118 868 7 143 63 690 0,15:1 0,08:1 0,11:1 9,57 % 9,10 % 14 900 $ 8 311 $ 12 24 15 188 707 000 3 500 187 606 000 3 400 178 583 000 3 200 19 419 $ 10 12 337 500 16 545 $ 1,35:1 68 583 146 625 12 097 79 576 -0,38 % Autres statistiques Dépenses en immobilisations Nombre de boutiques ouvertes, rénovées ou agrandies au cours de l’exercice Nombre de boutiques et de grands magasins spécialisés en fin d’exercice Superficie de vente (en pieds carrés) Nombre d’employés 29 janvier 2000 (52 semaines) 245 532 $ -0,03 $ -0,03 0,85 4,92 Situation financière Fonds de roulement Coefficient du fonds de roulement Immobilisations Actif total Dette à long terme Avoir des actionnaires Dette à long terme / avoir des actionnaires Rendement de l’avoir moyen des actionnaires 3 février 2001 (53 semaines) 3,85 3,21 2,67 2,46 des cinq derniers exercices financiers Bénéfice net/ ventes nettes (en milliers de dollars, sauf les données par action et statistiques) (en %) -0,12 97 30 janvier 1999 (52 semaines) 98 99 01 31 janvier 1998 (52 semaines) 202 742 $ 183 517 $ 181 611 21 131 10,42 % 604 8 851 4 467 699 6 510 3,21 % 162 745 20 772 11,32 % 514 7 554 5 023 619 7 062 3,85 % 0,59 0,54 0,53 0,46 Bénéfice par action (en dollars) -0,03 97 0,54 $ 0,51 1,34 4,78 00 98 99 0,59 $ 0,57 1,33 4,25 00 01 146,6 125,8 118,9 12 141 800 12 060 000 105,7 109,5 97 98 Actif total 17 888 $ 1,50:1 52 011 109 470 8 796 58 057 14 708 $ 1,38:1 48 469 105 696 10 304 51 310 0,15:1 0,20:1 11,90 % 14,80 % 11 180 $ 14 998 $ (en millions de dollars) 99 00 01 19,4 15,0 14,9 11,2 24 Dépenses en immobilisations 11 8,3 (en millions de dollars) 133 503 000 2 800 133 468 000 2 700 97 11 98 99 00 01 Analyse par la Superficie de vente Bénéfice d’exploitation (BAAII) (en milliers de pieds carrés) (en millions de dollars) 707 20,8 583 468 21,1 20,5 20,3 606 503 10,8 97 98 99 00 97 01 98 99 00 01 Résultats d’exploitation nouveau point de vente n’a été ajouté, puisque six boutiques ont été ouvertes alors que six autres étaient fermées. Les ventes de l’exercice terminé le 2 février 2002, pour les mêmes magasins, sont en baisse 3,5 % sur celles réalisées au cours du précédent exercice financier. Au cours du dernier exercice, Les Boutiques San Francisco Incorporées, à l’instar de plusieurs grands détaillants de son industrie, a été affectée par un ensemble de facteurs économiques, climatiques et sociopolitiques dont les répercussions ont été irrégulières et qui ont entraîné, au cours de l’année, une alternance entre les niveaux de résultats. Ainsi, les ventes sont demeurées stationnaires au premier trimestre pour diminuer au second trimestre et connaître une remontée au cours de la deuxième moitié de l’exercice. Cela est principalement attribuable à l’ouverture du magasin Les Ailes de la Mode à Ottawa. Avec l’ouverture d’un magasin Les Ailes de la Mode, celui d’Ottawa, nous comptions donc, au 2 février 2002, un seul point de vente de plus que l’an dernier, soit 188. Par ailleurs, six projets de rénovation-agrandissement ont été menés. L’ensemble de ces activités porte la superficie totale de nos boutiques et de nos grands magasins spécialisés à 707 000 pieds carrés. Il reste que dans l’ensemble, ces résultats ont été bien en deçà de nos attentes. S’ils témoignent des risques inhérents à notre industrie, ils nous ont surtout donné l’occasion de revoir nos processus de gestion afin de réduire l’effet de ces contrecoups. Le bénéfice d’exploitation (avant amortissement, intérêts, impôts et part des actionnaires sans contrôle) a diminué, passant de 20,3 millions de dollars au cours de l’exercice précédent, à 10,8 millions de dollars. La marge sur les produits vendus, pour l’ensemble des activités de détail, a baissé de 2 %. Les frais de vente en dollars absolus ont augmenté de 5,9 % par rapport au dernier exercice. Cette hausse reflète l’augmentation des frais d’occupation, notamment au plan des loyers, à la suite des rénovations et agrandissements réalisés au cours des dernières années, de même qu’à l’ouverture d’un grand magasin spécialisé. Quant aux frais administratifs, ils ont augmenté de 7,5 %, par rapport à ceux de 2000. Cette hausse Les ventes nettes de la Société ont ainsi atteint 245,5 millions de dollars pour l’exercice terminé le 2 février 2002, soit une légère hausse de 1,5 % sur l’exercice précédent, ce dernier comptant 53 semaines comparativement à 52 semaines pour l’exercice 2001. Cette croissance est principalement attribuable aux grands magasins spécialisés Les Ailes de la Mode, notamment celui d’Ottawa, où les ventes se sont davantage maintenues, compensant ainsi pour les baisses accusées par certaines bannières. Les résultats reflètent aussi le fait qu’aucun 12 direction Rendement de l’avoir moyen des actionnaires En conséquence, la Société a enregistré une perte nette de 285 000 dollars, ou 0,03 $ par action, comparativement à un bénéfice net de 6,5 millions, ou 0,53 $ par action, au cours du précédent exercice. (en %) Les Boutiques San Francisco Incorporées a ainsi réalisé un rendement nul sur ses ventes au cours de l’exercice, par rapport un rendement de 2,7 % pour le précédent. La Société affiche également pour l’exercice un rendement quasi nul de l’avoir moyen des actionnaires (moyenne de 9 % pour les cinq derniers exercices). 14,8 11,9 9,1 des résultats d’exploitation et de la situation financière 9,6 Principaux mouvements de trésorerie Les fonds autogénérés de la Société ont atteint 10,4 millions de dollars (0,85 $ par action), par rapport à 17 millions de dollars (1,38 $ par action) lors de l’exercice précédent. Les flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation, après variation nette des soldes hors caisse liés à l’exploitation, se sont établis à 8 millions de dollars, une baisse de 19 % sur l’exercice précédent. -0,4 97 98 99 00 01 Au chapitre des activités de financement, la dette à long terme s’est accrue de 8,3 millions de dollars, en cours d’exercice. La Société a par ailleurs remboursé 1,4 million de dollars de cette dette à long terme. Un total de 303 000 dollars a été versé en dividendes aux actionnaires minoritaires. La Société a également offert en cours d’exercice des débentures subordonnées non garanties convertibles à 8 %, venant à échéance le 21 décembre 2008, pour un montant total de 15 millions de dollars. Le produit net de l’émission en débentures a été de 14,4 millions de dollars. Enfin, la Société a racheté 485 000 dollars en actions subalternes de catégorie B, sans droit de vote. est notamment attribuable au parachèvement de notre nouvelle structure organisationnelle et à l’ouverture du grand magasin spécialisé Les Ailes de la Mode d’Ottawa. Les frais d’amortissement ont connu pour leur part une augmentation de 10,9 %. Nous avons réussi à contenir l’augmentation de ces frais en instaurant de mesures visant à réduire les dépenses et en retardant ou en annulant certains projets d’investissement. Les frais d’intérêt ont augmenté de 52,1 % sur ceux de l’an dernier, principalement à cause de l’augmentation de l’endettement total causé par les investissements. En matière d’investissements, la Société a consacré 19,4 millions de dollars à l’acquisition d’immobilisations, principalement liées aux projets de nouveaux grands magasins spécialisés, notamment celui d’Ottawa et celui du centre-ville de Montréal, au programme de rénovation et d’agrandissement de ses boutiques existantes et à l’intégration de nouvelles technologies. La Société a enregistré une perte avant impôts et part des actionnaires sans contrôle de 1,6 million de dollars comparativement à un bénéfice de 9,3 millions de dollars en 2000. Cette perte est à la fois attribuable à des conditions de marché difficiles et à un certain manque de souplesse sur le plan de nos processus d’affaires, notamment en ce qui a trait aux achats et au réapprovisionnement. Ces différentes activités ont résulté en une augmentation de l’encaisse et des placements temporaires de 2 millions de dollars par rapport à l’an dernier. Les espèces et quasi-espèces s’élevaient à 6,4 millions de dollars à la fin de l’exercice. Les Boutiques San Francisco Incorporées n’utilise pas d’instruments financiers dérivés. De plus, la Société ne contracte, et n’a pas l’intention de contracter, des ententes de financement hors bilan. Le taux effectif d’imposition de la Société est de 25,9 % pour le présent exercice (27 % en 2000). 13 Analyse par la Fonds autogénérés par action Immobilisations (en dollars) (en millions de dollars) 1,33 1,34 1,38 1,30 68,6 59,2 97 98 99 00 0,85 48,5 01 97 52,0 53,5 98 99 00 01 Situation financière une incidence importante sur les ventes et l’état des stocks. Il est donc essentiel de les connaître, de les prévoir et d’établir des stratégies commerciales appropriées. La situation financière de Les Boutiques San Francisco Incorporées demeure excellente, aussi bien à court qu’à long termes. Au cours de l’exercice terminé le 2 février 2002, l’actif total s’est accru de 17 %, passant de 125,3 millions de dollars à 146,6 millions de dollars. Le fonds de roulement a augmenté de 31,6 %, passant de 13 millions de dollars à 16,5 millions de dollars, pour un coefficient de 1,35:1 au 2 février 2002, par rapport à 1,32:1 au 3 février 2001. La Société est également exposée, comme tous les détaillants, aux cycles économiques, aux taux d’intérêt et aux autres facteurs susceptibles d’influencer le pouvoir et les intentions d’achat des consommateurs. Par ailleurs, les ventes peuvent varier avec les conditions climatiques et la saison, surtout pour certaines de ses bannières. Enfin, la forte concurrence exige de la Société qu’elle réalise, de façon ponctuelle, d’importants investissements qui ont un impact à court terme sur sa situation financière et dont les bénéfices à moyen terme peuvent être influencés à la baisse par des facteurs externes imprévisibles. L’avoir des actionnaires a atteint 79,6 millions de dollars, ou 4,92 $ par action, à la fin de l’exercice, comparativement à 71,1 millions de dollars ou 5,76 $ par action à la fin de l’exercice précédent. La dette à long terme se situait à 12,1 millions de dollars en fin d’exercice (soit un ratio de 0,15:1 sur l’avoir des actionnaires), par rapport à 5,6 millions de dollars (soit un ratio de 0,08:1) un an plus tôt. Face aux principales causes de risque et d’incertitude qui précèdent, Les Boutiques San Francisco Incorporées estime que la variété et la complémentarité de ses bannières, son expérience, sa situation financière, sa taille, la localisation stratégique de ses points de vente, ses processus d’affaires constamment raffinés et ses stratégies de commercialisation innovatrices sont les principaux avantages qui lui permettent de maintenir ses bons résultats. Risques et incertitudes La Société évolue dans un domaine hautement concurrentiel, qui peut donner lieu à des pratiques commerciales compétitives, notamment au chapitre des prix de vente. En outre, les changements dans les goûts des consommateurs peuvent avoir 14 direction Dette à long terme/ avoir des actionnaires Par ailleurs, le retour à la rentabilité passera par un resserrement accru des dépenses d’exploitation—frais de vente et frais administratifs—et par l’adoption de processus de gestion plus rigoureux notamment en ce qui a trait à l’approvisionnement et aux stocks. (xx: 1) 0,20 0,15 0,15 Les Boutiques San Francisco Incorporées poursuit sa lancée avec l’ouverture, en août 2002, d’un grand magasin spécialisé dans le centre-ville de Montréal, encore plus novateur que les précédentes versions, et qui servira de porte-étendard du concept. Les retombées de ce nouveau point de vente ne se manifesteront cependant qu’à partir du deuxième semestre de l’année. 0,11 0,08 97 98 des résultats d’exploitation et de la situation financière 99 00 Pour l’exercice 2002, qui se terminera le 1er février 2003, Les Boutiques San Francisco Incorporées a donc planifié des investissements nets en immobilisations de 33 millions de dollars, principalement voués aux coûts de construction et d’aménagement relatifs à l’ouverture de Les Ailes de la Mode au centre-ville de Montréal en août 2002; des montants seront aussi consacrés au programme de rénovation des boutiques, aux systèmes de gestion de l’information et à des aménagements au siège social et au centre de distribution. 01 Perspectives La Société a signé, le 14 décembre 2001, des ententes de financement bancaire totalisant 52 millions de dollars, répartis en financement d’exploitation, en financement à terme rotatif et en financement à terme. Ces fonds, ajoutés à ceux générés par l’exploitation de la Société, lui permettront de subvenir adéquatement à ses besoins pour les prochaines années. La situation économique demeure incertaine et bien que les perspectives soient encourageantes pour l’ensemble du domaine du commerce de détail, certains secteurs de l’industrie du vêtement, notamment ceux liés au voyage, pourraient être sensibles à ce climat d’incertitude. D’autre part, plusieurs observateurs prévoient une amélioration des conditions pour le deuxième semestre de 2002. Enfin, l’effet cocooning relevé par de nombreux observateurs du comportement des consommateurs pourrait être bénéfique sur la consommation locale et régionale. Dans ce contexte, Les Boutiques San Francisco Incorporées prévoit un accroissement raisonnable de ses ventes, en visant à tirer le meilleur parti possible de cette probable remontée. Cet accroissement, qui exigera cependant des efforts soutenus, sera alimenté par l’adoption de meilleures pratiques de vente et de marketing, et un alignement encore plus étroit de l’offre avec la demande. En ce sens, la nouvelle structure complétée au cours de l’exercice, qui a donné à chaque bannière, et aux grands magasins spécialisés un gestionnaire dédié au renforcement de sa marque, sera porteuse de changement. 15 Rapports Les états financiers consolidés de Les Boutiques San Francisco Incorporées ainsi que les renseignements financiers contenus dans ce rapport annuel sont la responsabilité de la direction. Cette responsabilité repose sur un choix judicieux de méthodes et de principes comptables dont l’application nécessite le jugement éclairé de la direction. Ces états financiers consolidés ont été préparés conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada et ont été approuvés par le conseil d’administration. De plus, l’information financière incluse dans le rapport annuel concorde avec celle des états financiers consolidés. de la direction et des vérificateurs Le conseil d’administration s’acquitte de sa responsabilité relative aux états financiers consolidés compris dans ce rapport annuel, principalement par l’intermédiaire de son comité de vérification. Ce comité, qui tient périodiquement des réunions avec les membres de la direction et les vérificateurs externes, a révisé les états financiers consolidés de Les Boutiques San Francisco Incorporées et a recommandé leur approbation au conseil d’administration. Les états financiers consolidés ci-joints ont été vérifiés par le cabinet Samson Bélair/Deloitte & Touche, comptables agréés, et le rapport qu’ils ont préparé indique l’étendue de leur vérification et leur opinion sur les états financiers consolidés. Les Boutiques San Francisco Incorporées maintient des systèmes de comptabilité et de contrôles administratifs qui, de l’avis de la direction, assurent raisonnablement l’exactitude de l’information financière et la conduite ordonnée et efficace des affaires de la Société. Paul Delage Roberge Guy Charron, C.A. Président du conseil Président et chef de la direction et chef de l’exploitation Boucherville, le 13 mars 2002 Aux actionnaires de Les Boutiques San Francisco Incorporées À notre avis, ces états financiers consolidés donnent, à tous les égards importants, une image fidèle de la situation financière de la Société aux 2 février 2002 et 3 février 2001 ainsi que des résultats de son exploitation et de ses flux de trésorerie pour les exercices terminés à ces dates selon les principes comptables généralement reconnus du Canada. Nous avons vérifié les bilans consolidés de Les Boutiques San Francisco Incorporées aux 2 février 2002 et 3 février 2001, et les états consolidés des résultats, des bénéfices non répartis et des flux de trésorerie des exercices terminés à ces dates. La responsabilité de ces états financiers incombe à la direction de la Société. Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur ces états financiers en nous fondant sur nos vérifications. Nos vérifications ont été effectuées conformément aux normes de vérification généralement reconnues du Canada. Ces normes exigent que la vérification soit planifiée et exécutée de manière à fournir l’assurance raisonnable que les états financiers sont exempts d'inexactitudes importantes. La vérification comprend le contrôle par sondages des éléments probants à l'appui des montants et des autres éléments d'information fournis dans les états financiers. Elle comprend également l'évaluation des principes comptables suivis et des estimations importantes faites par la direction, ainsi qu'une appréciation de la présentation d'ensemble des états financiers. Comptables agréés Montréal, le 1er mars 2002 18 16 résultats États consolidés des (en milliers de dollars sauf les montants relatifs aux actions) 2 février 2002 (52 semaines) Exercices terminés les 3 février 2001 (53 semaines) Ventes nettes 245 532 $ 241 860 $ Coût des ventes, frais d’exploitation et d’administration 234 691 221 595 Intérêts (note 2) 978 643 11 427 10 301 247 096 232 539 (1 564) 9 321 (405) 2 522 (1 159) 6 799 Part des actionnaires sans contrôle 874 349 Bénéfice net (perte nette) (285) $ 6 450 $ Bénéfice (perte) par action non dilué(e) (0,03) $ 0,53 $ Bénéfice (perte) par action dilué(e) (0,03) $ 0,50 $ Amortissement (note 3) Bénéfice (perte) avant impôts sur le revenu et part des actionnaires sans contrôle Impôts sur les bénéfices (note 4) Bénéfice (perte) avant part des actionnaires sans contrôle Moyenne pondérée d’actions en circulation 12 294 899 12 250 583 Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés États consolidés des bénéfices non répartis (en milliers de dollars) 2 février 2002 (52 semaines) Exercices terminés les Solde au début 46 324 $ Bénéfice net (perte nette) Frais d’émission d’actions, après impôts Frais d’émission des débentures (composante capitaux propres), après impôts 3 février 2001 (53 semaines) 39 893 $ (285) 6 450 - (19) (441) - Augmentation de la composante capitaux-propres des débentures convertibles, après impôts (79) - Prime au rachat d’actions (42) Solde à la fin 45 477 $ Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés 17 46 324 $ Bilans consolidés (en milliers de dollars) Aux 2 février 2002 3 février 2001 Actif à court terme Encaisse et placements temporaires 10 050 $ 8 831 $ Débiteurs 2 127 Impôts sur les bénéfices 3 329 783 42 475 37 634 Stocks Frais payés d’avance 1 492 5 658 4 704 63 639 53 444 Immobilisations (note 5) 68 583 59 166 Autres actifs (note 6) 14 403 12 684 Autres éléments d’actif 82 986 71 850 146 625 $ 125 294 $ 45 168 $ 39 001 $ Passif à court terme Créditeurs et charges à payer Dette à long terme échéant à court terme (note 7) 1 926 1 425 47 094 40 426 Autres éléments de passif Dette à long terme (note 7) 12 097 5 635 7 269 6 400 19 366 12 035 589 1 766 24 300 24 743 Impôts futurs (note 4) Part des actionnaires sans contrôle Avoir des actionnaires Capital-actions (note 9) Composante capitaux-propres des débentures convertibles (note 8) Bénéfices non répartis 9 799 - 45 477 46 324 79 576 146 625 $ Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés Au nom du conseil d’administration, Paul Delage Roberge Robert Chevrier, F.C.A. Administrateur Administrateur 18 71 067 125 294 $ États consolidés des flux de trésorerie (en milliers de dollars) Exercices terminés les 2 février 2002 (52 semaines) 3 février 2001 (53 semaines) Activités d’exploitation Bénéfice net (perte nette) (285) $ Ajustements (note 10) 6 450 $ 10 703 10 544 10 418 16 994 Variations nettes des soldes hors caisse liés à l’exploitation (note 10) (2 377) (7 038) Flux de trésorerie liés à des activités d’exploitation 8 041 9 956 Activités de financement Augmentation de la dette à long terme 8 300 - Remboursement de la dette à long terme (1 425) (1 736) - 1 048 Émission de capital-actions Émission de débentures, déduction faite des frais d’émission 9 021 - Rachat de capital-actions (443) (38) Prime au rachat d’actions (42) - - (34) Frais d’émission d’actions Part des actionnaires sans contrôle Flux de trésorerie liés à des activités de financement (303) (278) 15 108 (1 038) Activités d’investissement Diminution des placements temporaires avec une échéance de plus de trois mois Acquisition d’immobilisations Rachat d’un actionnaire sans contrôle Acquisition d’autres actifs Flux de trésorerie liés à des activités d’investissement 747 6 983 (19 419) (14 900) (173) (500) (2 338) (235) (21 183) (8 652) Augmentation nette des espèces et quasi-espèces 1 966 266 Espèces et quasi-espèces au début 4 483 4 217 Espèces et quasi-espèces à la fin 6 449 $ 4 483 $ Voir les notes afférentes aux états financiers consolidés 19 Notes complémentaires (tous les chiffres dans les tableaux sont exprimés en milliers de dollars, à l’exception des montants relatifs aux actions) 1. Résumé des principales conventions comptables Les états financiers consolidés de la Société ont été dressés par la direction conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada, ce qui nécessite que la direction fasse des estimations et formule des hypothèses qui ont une incidence sur les montants présentés dans les états financiers et les notes afférentes. Les résultats réels peuvent différer de ces estimations. De l’avis de la direction, les états financiers ont été préparés adéquatement dans les limites raisonnables de l’importance relative et dans le cadre des conventions comptables résumées ci-après : Baisse de valeur des actifs à long terme Consolidation Impôts sur les bénéfices Les états financiers consolidés comprennent les comptes de la Société et de ses filiales. Les impôts sur les bénéfices sont calculés selon la méthode du passif fiscal. Selon cette méthode, des actifs et des passifs d’impôts futurs sont constatés au titre des impôts estimatifs à recouvrer ou à payer auxquels donnerait lieu le recouvrement ou le règlement des actifs et des passifs à la valeur comptable portée dans les états financiers. L’actif et le passif d’impôts futurs sont mesurés d’après les taux d’imposition qui devraient être en vigueur pour les exercices au cours desquels les écarts temporaires sont censés se résorber. Les modifications apportées à ces soldes sont constatées dans les résultats de la période au cours de laquelle elles se produisent. Placements temporaires Les placements temporaires sont évalués au moindre du coût et de la valeur au marché. Au 2 février 2002, la valeur au marché est équivalente au coût. Stocks Les stocks sont évalués au moindre du coût et de la valeur de réalisation nette réduite de la marge de profit normal. Le coût est essentiellement déterminé selon la méthode de l'épuisement successif. Frais reportés Les frais liés à l'ouverture de nouvelles boutiques sont comptabilisés aux dépenses dès qu'ils sont engagés, tandis que ceux liés à l'ouverture de magasins à grande surface sont capitalisés jusqu'à ce que l'exploitation ait commencé et sont amortis selon la méthode de l'amortissement linéaire sur une période de trois ans. Les frais relatifs à l’obtention de nouvelles facilités de crédit sont capitalisés et amortis sur la durée des dettes correspondantes. Immobilisations Les immobilisations sont comptabilisées au coût d'acquisition, déduction faite de l'avantage incitatif relatif aux baux. Les constructions en cours incluent des intérêts capitalisés. L'amortissement est calculé selon les méthodes et taux annuels suivants : Méthode Taux Bâtiments dégressif 5 % Équipement linéaire 20 % Améliorations locatives linéaire 5 % à 10 % Avantages incitatifs relatifs aux baux linéaire 5 % à 10 % La Société évalue la valeur comptable de ses actifs à long terme de façon continue. Afin de déterminer s’il y a baisse de valeur, la direction évalue annuellement les flux de trésorerie estimatifs non actualisés qui seront générés par ces actifs et prend également en considération d’autres facteurs pertinents. Toute baisse permanente de la valeur comptable des actifs est imputée aux résultats dans la période au cours de laquelle la baisse de valeur est constatée. Bénéfice par action Le bénéfice par action est calculé d’après le nombre moyen quotidien pondéré des actions en circulation, le bénéfice net étant redressé de la somme imputée aux bénéfices non répartis pour tenir compte de l’augmentation de la valeur actuelle de la composante capitaux propres des débentures convertibles. La Société a appliqué la nouvelle norme de l’Institut Canadien des Comptables Agréés concernant le résultat par action. Les principes régissant le calcul du résultat de base par action sont conformes à la pratique antérieure. Cependant, le résultat dilué par action est maintenant calculé selon la méthode du rachat d’actions, laquelle diffère de la méthode des profits théoriques utilisée antérieurement. L’application de cette nouvelle norme n’a pas de répercussions importantes sur le résultat dilué par action présenté au cours de l’exercice précédent. Espèces et quasi-espèces Les espèces et quasi-espèces comprennent l’encaisse et les soldes bancaires, sauf les avances bancaires, ainsi que tous les placements à court terme hautement liquides dont l’échéance est d’au plus trois mois. Exercice financier Achalandage L'achalandage, inclus dans les autres actifs au bilan, est inscrit au coût d'acquisition moins l'amortissement cumulé déterminé selon la méthode de l'amortissement linéaire sur des périodes n'excédant pas 40 ans. La Société revoit périodiquement le montant non amorti de l'achalandage pour déterminer si elle sera en mesure de le recouvrer à long terme, en se fondant sur la méthode des flux monétaires non actualisés. 20 L’exercice de la Société se termine le samedi le plus près du 31 janvier. L’exercice terminé le 2 février 2002 comprend 52 semaines d’exploitation et l’exercice terminé le 3 février 2001 comprend 53 semaines d’exploitation. des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001 2002 (52 semaines) 2. Intérêts Dette à long terme Autres—nets Intérêts créditeurs 2001 (53 semaines) 622 $ 637 $ 522 360 1 144 997 166 354 978 $ 643 $ 2002 (52 semaines) 3. Amortissement Immobilisations 2001 (53 semaines) 10 810 $ 9 785 $ Frais reportés 245 175 Achalandage 372 341 11 427 $ 10 301 $ 2002 2001 Taux de base combiné 43,3 % 27,1 % Amortissements non déductibles (4,6) 0,6 (12,8) (0,7) 25,9 % 27,0 % Impôts exigibles (recouvrés) (1 461) $ 1 995 $ Impôts futurs relatifs aux écarts temporaires (incluant l’effet de la variation du taux d’imposition sur les impôts futurs de 26 000 $ (1 030 000 $ en 2001)) 1 056 4. Impôts sur les bénéfices Le taux d’imposition effectif de la Société se compose comme suit : Autres La charge d’impôts sur les bénéfices se répartit comme suit : 527 (405) $ 2 522 $ Provisions et autres déductibles aux fins fiscales à leur décaissement seulement 333 $ 197 $ Pertes fiscales reportées 940 326 1 273 523 (8 542) (6 923) (7 269) $ (6 400) $ À la fin de l’exercice, les impôts futurs se détaillent comme suit : Actif d’impôts futurs Passif d’impôts futurs Excédent de la valeur comptable nette des immobilisations et autres éléments d’actif sur leur valeur fiscale Impôts futurs, montant net Coût Terrains Bâtiments 2001 2002 5. Immobilisations 580 $ Amortissement cumulé - $ Valeur comptable nette 580 $ Coût Amortissement cumulé - $ 580 $ Valeur comptable nette 580 $ 5 320 2 411 2 909 5 161 2 301 Équipements 25 564 15 326 10 238 22 429 13 699 8 730 Améliorations locatives 78 899 29 928 48 971 70 620 25 765 44 855 Construction en cours 5 885 116 248 $ 47 665 $ 5 885 68 583 $ 2 141 - 100 931 $ 41 765 $ 2002 6. Autres actifs Frais reportés 2 326 $ Achalandage 11 669 Autres 408 14 403 $ 21 2 860 2 141 59 166 $ 2001 235 $ 12 041 408 12 684 $ Notes complémentaires 2002 7. Dette à long terme 2001 Composante passif des débentures convertibles (note 8) 5 388 $ - $ Billet, portant intérêt au taux préférentiel, majoré de 1%, garanti par une hypothèque mobilière, remboursable à partir de décembre 2004, par tranche mensuelle de 50 000 $ plus intérêts, échéant en novembre 2009 3 000 - Emprunt bancaire, portant intérêt au taux préférentiel, majoré de 1%, remboursable mensuellement à raison de 83 333 $, plus intérêts, échéant en août 2004 2 500 3 500 Emprunt hypothécaire portant intérêt au taux moyen assumé par le prêteur, majoré de 1,50 %, garanti par une hypothèque sur les bâtiments de la Société, remboursable semestriellement à raison de 87 500 $, échéant en février 2003 2 450 2 625 Billet, portant intérêt au taux de 8 %, garanti par une hypothèque mobilière, remboursable annuellement par versements déterminés, plus intérêts, échéant en août 2004 Tranche échéant à moins d’un an 685 935 14 023 7 060 1 926 1 425 12 097 $ 5 635 $ Les versements de capital requis au cours des prochains exercices sont les suivants : 2003 2004 2005 2006 2007 1 926 $ 4 097 $ 1 437 $ 1 344 $ 1 446 $ Au 2 février 2002, la Société dispose de facilités de crédit à demande totalisant 11,5 millions de dollars et d’une facilité de crédit à terme totalisant 14 millions de dollars, dont 2,5 millions de dollars étaient utilisés au 2 février 2002. Ces facilités sont garanties par une hypothèque universelle grevant les stocks, les créances ainsi que les immobilisations corporelles et incorporelles de la Société, et portent intérêt au taux préférentiel majoré de 0 % à 1 % selon l’atteinte de certains ratios financiers. La Société a signé le 14 décembre 2001 des nouvelles facilités de crédit remplaçant les anciennes facilités, totalisant 52 millions de dollars. La mise en place de ces facilités a eu lieu le 22 février 2002 et est assortie de nouvelles conditions. 8. Débentures convertibles Le 21 décembre 2001, la Société a émis des débentures convertibles subordonnées et non garanties totalisant 15 millions de dollars , portant intérêt au taux annuel de 8 % et échéant le 21 décembre 2008. La Société ne pourra racheter les débentures avant le 22 décembre 2004. À partir du 22 décembre 2004 et jusqu’au 21 décembre 2006, la Société pourra racheter les débentures au prix de rachat égal à la valeur nominale plus l’intérêt couru et impayé, le cas échéant, pourvu que le cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes catégorie B comportant droit de vote de la Société inscrites à la cote d’une bourse reconnue pour une période donnée soit supérieur à 125 % du prix de conversion. Après le 21 décembre 2006, la Société pourra racheter les débentures au prix de rachat égal à la valeur nominale plus l’intérêt couru et impayé, pourvu que le cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes à une bourse reconnue pour une période donnée soit égal ou supérieur au prix de conversion établi, soit 3,80 $ l’action. À partir du 22 décembre 2004 et jusqu’au 21 décembre 2006, la Société doit, et à partir du 22 décembre 2006 jusqu’à l’échéance, la Société peut, à son gré, rembourser le montant en capital des débentures, 22 par l’émission d’actions subalternes ainsi qu’un chèque qui représente l’intérêt couru et impayé. Après le 21 décembre 2006, la Société peut offrir aux porteurs de débentures un montant en espèces, pour chaque tranche de 1 000 $ de capital de débentures, égal au cours de clôture moyen pondéré des actions subalternes pour une période donnée, multiplié par un facteur de 276,32. La Société a comptabilisé séparément la composante passif et la composante capitaux propres des débentures subordonnées convertibles, selon les principes comptables généralement reconnus du Canada en vigueur à la date de l’émission des débentures. La composante passif représente la valeur actuelle des futurs versements d’intérêts requis à l’égard des débentures, calculés au moyen des taux d’intérêt qui prévalaient pour les instruments financiers non convertibles à la date de l’émission. La composante capitaux propres (inscrite comme élément distinct de l’avoir propre des actionnaires) représente la valeur actuelle de la future distribution d’actions subalternes catégorie B comportant droit de vote que la Société peut, à son gré, émettre pour rembourser ou racheter les débentures. des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001 9. Capital-actions Autorisé Actions catégorie A, à droit de vote multiple, en nombre illimité, participantes, comportant dix droits de vote par action. Actions subalternes catégorie B, à droit de vote, en nombre illimité, participantes, comportant un droit de vote par action. Actions privilégiées catégorie B, sans droit de vote, en nombre illimité, dividende privilégié, cumulatif ou non, au taux ou au montant qui sera déterminé par les administrateurs relativement à chaque série avant l’émission de toute action privilégiée catégorie B de telle série. 2002 2001 9 110 966 actions catégorie A à droit de vote multiple 11 766 $ 11 766 $ 3 113 134 actions subalternes catégorie B comportant droit de vote (3 226 534 en 2001) 12 534 12 977 24 300 $ 24 743 $ Émis Au cours de l’exercice se terminant le 2 février 2002, la Société n’a émis aucune action subalterne catégorie B comportant droit de vote (8 000 actions en 2001) aux termes de la levée d’option d’achat d’actions. Au cours de l’exercice, aucune action catégorie A (25 000 en 2001) n’a été convertie en actions subalternes catégorie B (25 000 en 2001). De plus, en 2002, la Société n’a émis aucune action subalterne catégorie B (170 000 en 2001). Enfin, en vertu du programme de rachat d'actions, la Société racheté 113 400 actions subalternes catégorie B pour une contrepartie de 485 000 $ ou 4,27 $ l’action (rachat de 6 300 actions pour 38 000 $ ou 6,02 $ l’action en 2001), dont la valeur comptable représente 443 000 $ (38 000 $ en 2001). L’excédent du prix payé sur la valeur comptable des actions rachetées a diminué les bénéfices non répartis pour un montant de 42 000 $ (néant en 2001). Régime d’options d’achat d’actions La Société a un régime d’options d’achat d’actions à l’intention de certains de ses employés qui prévoit l’octroi d’options visant l’achat d’un nombre maximum de 1 214 180 actions subalternes catégorie B. Le prix de souscription de chaque action subalterne catégorie B visée par une option octroyée en vertu du régime correspond au cours du marché des actions le jour précédant la date de l’octroi et doit être payé intégralement au moment de la levée de l’option. Le conseil d’administration détermine les autres modalités de levée des options octroyées et la durée totale ne doit en aucun cas excéder dix ans à partir de la date à laquelle l’option a été octroyée. Les options peuvent être levées après leur octroi à raison de 20 % par année. Un sommaire de la situation aux 2 février 2002 et 3 février 2001, des régimes d’options d’achat d’actions de la Société et des changements survenus dans les exercices terminés à ces dates, est présenté ci-après. 2001 2002 Nombre d’options Solde au début de l’exercice Nombre d’options Prix d’exercice moyen pondéré 4,35 $ 1 049 600 1 046 600 Prix d’exercice moyen pondéré 4,34 $ Octroyées - - 18 000 5,38 Levées d’options - - (8 000) 3,50 Annulées - - (7 000) 5,95 1 049 600 4,35 1 049 600 4,35 $ 829 440 3,99 $ Solde à la fin de l’exercice Options pouvant être exercées à la fin de l’exercice 4,11 $ 957 000 Le tableau ci-après résume l’information relative aux options d’achat d’actions exerçables. Fourchettes des prix d’exercice 2 $ à 3,20 $ 4,39 $ à 5,20 $ 6 $ à 6,88 $ 7$ Options en cours Options pouvant être exercées Nombre d’options en cours au 2 février 2002 Durée de vie contractuelle moyenne pondérée à parcourir Nombre d’options pouvant être exercées au 2 février 2002 541 600 4,1 2,99 $ 541 600 2,99 $ 229 000 4,8 4,44 223 400 4,42 131 000 7,4 6,85 103 200 6,86 148 000 7,3 7,00 88 800 7,00 1 049 600 5,6 4,35 $ Prix d’exercice moyen pondéré 23 957 000 Prix d’exercice moyen pondéré 4,11 $ Notes complémentaires des exercices terminés les 2 février 2002 et 3 février 2001 10. Information supplémentaire sur les flux de trésorerie 2 février 2002 (52 semaines) (tous les chiffres dans les tableaux sont exprimés en milliers de dollars) i) Ajustements Amortissement Amortissement - avantages incitatifs relatifs aux baux Amortissement des frais d’émission des débentures Intérêts sur composante passif des débentures (note 8) Part des actionnaires sans contrôle Impôts futurs 3 février 2001 (53 semaines) 11 427 $ 10 301 $ (810) (633) 4 - 87 - (874) 349 869 527 10 703 $ 10 544 $ ii) Variation nette des soldes hors caisse liés à l’exploitation Débiteurs Stocks Frais payés d’avance Créditeurs et charges à payer Impôts sur les bénéfices (635) $ (3 953) (954) (2 815) 6 340 (164) (2 287) (649) (2 377) $ iii) Information supplémentaire Intérêts versés Impôts sur les bénéfices payés 543 $ (4 841) (7 038) $ 667 $ 637 $ 1 720 $ 3 737 $ 11. Risques financiers et instruments financiers Risques d’intérêt et de change La Société est exposée à des risques financiers qui découlent des fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change ainsi que de la volatilité de ces taux. Les facilités de crédit décrites à la note 7 portent intérêt à des taux variables. En plus, dans le cadre de ses activités, la Société effectue certaines transactions d’achat de marchandise en devises étrangères. Risque de crédit L’encaisse et les placements temporaires de la Société sont assujettis à un risque de crédit éventuel. Les lignes directrices de la Société en matière de gestion de l’encaisse et de placements temporaires consistent à restreindre les placements aux titres liquides et à faible risque. La Société effectue des évaluations périodiques de la cote de crédit relative des établissements financiers avec lesquels elle fait affaire. Juste valeur L’encaisse, les placements temporaires, les débiteurs ainsi que les créditeurs et les charges à payer sont tous des instruments financiers à court terme et, par conséquent, leur valeur comptable se rapproche de leur juste valeur. La juste valeur estimative des placements temporaires est calculée selon la valeur cotée et celle de dette à long terme est calculée selon les flux de trésorerie futurs actualisés au taux courant du marché pour une dette à long terme semblable. Leur valeur comptable se rapproche de leur juste valeur. 12. Engagements a) La Société est liée par des contrats de location de locaux commerciaux à long terme. La plupart de ces baux ont un loyer minimal annuel et un loyer additionnel calculé sur un pourcentage des ventes brutes avec plusieurs options de renouvellement pouvant être exercées au gré de la Société ou du locateur. Les loyers minimaux annuels requis au cours des prochains exercices s’établissent comme suit : 2003 2004 2005 2006 2007 Subséquemment 21 479 $ 21 527 $ 16 146 $ 12 919 $ 8 876 $ 89 267 $ b) Au 2 février 2002, une lettre de garantie bancaire en circulation d’un million de dollars a été émise relativement aux activités de la Fondation Les Ailes de la Mode. c) La Société prévoit des investissements en immobilisations nets de 33 millions de dollars pour l’exercice se terminant le 1er février 2003. 24 Faits saillants Ventes nettes Renseignements (en millions de dollars) 241,9 245,5 00 01 226,3 corporatifs 202,7 183,5 financiers (en milliers de dollars sauf les données par action et statistiques) Exercices terminés les 2 février 2002 (52 semaines) 3 février 2001 (53 semaines) 29 janvier 2000 (52 semaines) Résultats d’exploitation Ventes nettes Bénéfice d’exploitation (BAAII) 245 532 $ 241 860 $ 226 258 $ 10 841 20 265 20 544 8,38 % • Marge d’exploitation 4,42% Bénéfice net -285 • Rendement de l’avoir moyen des actionnaires -0,38% 9,57 % 9,10 % • Bénéfice net/ventes nettes -0,12% 2,67 % 2,46 % Fonds autogénérés 10 418 6 450 16 994 9,08 % 5 555 15 868 Par action Bénéfice net -0,03 $ 0,53 $ 0,46 $ Fonds autogénérés 0,85 1,38 1,30 Avoir des actionnaires 4,92 5,76 5,24 16 545 $ 13 018 $ 12 663 $ 1,35:1 1,32:1 1,31:1 146 625 125 817 118 868 Avoir des actionnaires 79 576 71 067 63 690 Dette à long terme 12 097 5 635 7 143 0,15:1 0,08:1 0,11:1 • Cœfficient du fonds de roulement Actif total • Cœfficient de l’avoir des actionnaires Autres statistiques Dépenses en immobilisations Nombre de boutiques et de grands magasins spécialisés en fin d’exercice Nombre d’employés Paul Delage Roberge Président du conseil et chef de la direction Les Boutiques San Francisco Incorporées Guy Charron, C.A. Président et chef de l’exploitation Les Boutiques San Francisco Incorporées Camille Roberge Vice-présidente, administration Les Boutiques San Francisco Incorporées Robert Chevrier, F.C.A. Président Société de gestion Roche Inc. Situation financière Fonds de roulement Conseil d’administration 19 419 $ 14 900 $ 8 311 $ 188 187 178 3 500 3 400 3 200 Paul-André Guillotte Président et chef de la direction Van Houtte Inc. Pierre Hébert Conseiller en multimédia Haute direction Services corporatifs Paul Delage Roberge Président et chef de la direction Guy Charron, C.A. Président et chef de l’exploitation Camille Roberge Vice-présidente, administration Jean Boisvert Vice-président, systèmes d’information de gestion Filiales et bannières Yvan Lamarre Président et chef de la direction Filiale-Taboo Design (1989) Inc. Dennis Lazanis Président et chef de la direction Filiale-Les Boutiques West Coast Incorporées Cathy Cockerton Présidente, Frisco Jacques Fournier, C.A., M.B.A. Vice-président, finances Daniel Desgagné Président, San Francisco Maillots et Bikini Village Luc Lavigne, LL.L. Vice-président, développement corporatif J. Lucien Perron Avocat, associé Lamarre, Casgrain, Wells, Hudon 98 99 BAAII (en millions de dollars) Lise Châtelain Présidente, Victoire Delage et Moments Intimes Claude Fortin Vice-président, marketing et communications Julien Houle, C.G.A. Vice-président, distribution 97 20,8 21,1 20,5 20,3 10,8 Vilma Dilalla Vice-présidente, achats, Les Ailes de la Mode, cosmétiques et accessoires Dina Marcogliese Vice-présidente, Les Ailes de la Mode Charlotte Trottier Présidente, San Francisco et L’Officiel 97 98 99 00 01 Gérald Tremblay Maire de la Ville de Montréal Bénéfice net (en millions de dollars) des matières Membre du comité des ressources humaines Membre du comité de régie d’entreprise Registraire et agent de transferts Fiducie Desjardins Inc. Profil 1 Message aux actionnaires 4 Rétrospective des cinq derniers exercices financiers 10 Siège social Analyse par la direction des résultats et de la situation financière 12 50, rue de Lauzon Boucherville (Québec) Canada J4B 1E6 Rapport de la direction et rapport des vérificateurs 16 États financiers consolidés 17 Renseignements corporatifs 25 Banquiers Banque Nationale du Canada Banque Royale du Canada Banque Impériale de Commerce Banque Laurentienne du Canada www.bsf.ca Vérificateurs Samson Bélair/ Deloitte & Touche Inscription boursière Bourse de Toronto Symboles : SF.A et SF.B Conseillers juridiques Fasken, Martineau, DuMoulin, Cain Lamarre, Casgrain, Wells, Hudon Production Les Boutiques San Francisco Incorporées L’assemblée annuelle et extraordinaire des actionnaires de la Société se tiendra le 6 juin 2002 à 9 h 30 au Centre Mont-Royal 2200, rue Mansfield Montréal (Québec), Canada H3A 3R8 Les actionnaires peuvent se procurer la notice annuelle en s’adressant au siège social de la Société. An english version is also available. 7,1 6,5 6,5 5,6 Imprimé au Canada Table Membre du comité de vérification -0,3 97 98 99 00 01