Jean Vautrin, son œuvre à la médiathèque
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Jean Vautrin, son œuvre à la médiathèque
Jean Vautrin, bibliographie non exhaustive Des romans • • • • • • • • Le Cri du peuple, Grasset, 1999 (prix Louis Guilloux) Le Roi des ordures, Fayard, 1997 Symphonie Grabuge, Grasset, 1994 (prix populiste) Typhon gazoline, Fleuve noir, 1991 Un grand pas vers le Bon Dieu, Grasset, 1989 (prix Goncourt et Goncourt des lycéens) La Vie Ripolin, Mazarine, 1986 (grand prix du roman de la Société des gens de Lettres) Bloody Mary, Librairie Générale Française, 1979 (prix Fictions et prix Mystère de la critique) Billy-ze-kick, Gallimard, 1974 vous propose de rencontrer Le samedi 13 mai 2006 à 15 h à l’auditorium Des recueils de nouvelles • • Histoires déglinguées, Fayard, 1999 Dix-huit tentatives pour devenir un Saint, Payot, 1989 La Saga des Aventures de Boro, reporter photographe en collaboration avec Dan Franck • • • • • • Cher Boro, Fayard, 2005 Boro s’en-va-t-en guerre, Fayard, 2001 Mademoiselle chat, Fayard, 1996 Les Noces de Guernica, Fayard, 1994 Le Temps des cerises, Fayard, 1989 La Dame de Berlin, Fayard, 1987 [Photo. Martine SAGAERT. IUT des Métiers du Livre – Bordeaux 3 – droits réservés] Jean Vautrin écrivain, réalisateur En collaboration avec l’Université de Bordeaux 3 – IUT Métiers du Livre Jean Vautrin, sa vie Jean Vautrin, de son vrai nom Jean Herman, est né en Lorraine en 1933. Après avoir étudié à l’Institut des Hautes Etudes Cinématographiques, il devient reporter et dessinateur humoristique. S’intéressant au cinéma, il devient tour à tour l’assistant des cinéastes Rossellini, Minelli et Rivette. Après avoir réalisé une trentaine de courts métrages et de films pour la télévision sous son véritable nom, il met en scène plusieurs longs métrages dont Adieu l’ami* avec Alain Delon et Charles Bronson. Il est également scénariste et dialoguiste. La naissance en 1971, de son fils Julien, autiste, produit un déclic. Jean Herman cède la place à Vautrin et se tourne vers l’écriture. Il s’essaie à tous les genres : romans, nouvelles, albums… et les succès s’enchaînent : Billy-ze-Kick (1974), La vie Ripolin (1986), Un grand pas vers le bon Dieu (1989)… Les Aventures de Boro, reporter photographe écrit en collaboration avec Dan Franck reçoivent une critique enthousiaste et ses œuvres personnelles sont saluées par le monde littéraire. Dans ses romans, il s’attelle à la littérature sociale. Il crée, avec Jean-Patrick Manchette, le néo-polar qui met en scène les petites gens, les paumés, les loosers : « J’aime la drôle de vie chahutée de ceux qui poussent des cris de colère, des cris de doute et de révolte. » En récompense de son travail, Jean Vautrin est nommé tour à tour Chevalier de la Légion d’honneur, Officier des arts et lettres et Officier de l’Ordre nationale du Mérite. *Ce film sera proposé à l’auditorium de la Médiathèque : mercredi 10 mai 2006 à 16 h 30 et vendredi 12 mai 2006 à 14 h 30 entrée libre et gratuite Les œuvres présentées L’homme qui assassinait sa vie (2001) Nous sommes à Bordeaux en mai 2001. La ville est sous la pluie. Tour à tour on croise les chemins de François Frey, ex-taulard en quête d’une vengeance ultime, de Gus Carape, un détective looser, du commissaire Kowalski, être brutal et pachydermique, mais aussi de Maria Costabonne, une mère inquiète qui veut retrouver son fils, un autiste titillé par sa sexualité, d’un adjudant et sa femme, de petits malfrats qui jouent dans la cour des grands, et même de Zéro, le chien perdu, mais qui l’est sans doute bien moins que certains personnages. C’est sous une pluie battante que tout ce petit monde se retrouve sur l’autoroute de Toulouse… Jean Vautrin nous sert un cocktail de personnages colorés, rongés par le mal de vivre. Laissez vous séduire par l’univers et le rythme entraînant de ce saisissant roman noir… Le Journal de Louise B. (2002) Louise Anarcange est un jeune professeur comme un autre. Sa vie bascule lorsqu’elle est victime d’un viol. S’insinue alors en elle une deuxième personnalité, Louise B., qui ne vit que pour la vengeance. La cohabitation s’avère douloureuse et riche en rebondissements… Le point de départ de cette histoire est issu d’un fait réel. Un livre sombre et poignant qui ne laissera personne indifférent. Si on s’aimait ? (2005) Et Si on s’aimait ? Voici une question intéressante que pose l’écrivain dans son dernier ouvrage solo. S’il est sûr qu’il ne faut pas s’attendre de la part de J. Vautrin à de douces histoires acidulées, la question n’en reste cependant pas moins posée. Ces dix nouvelles sont certes sombres mais elles n’en sont pas moins tendres. Un livre profond que nous avons aimé !
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