INVESTIR EN LIGNE EN DIX ÉTAPES
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INVESTIR EN LIGNE EN DIX ÉTAPES
INVESTIR EN LIGNE EN DIX ÉTAPES Investir n’a jamais été aussi accessible qu’aujourd’hui. Les trois principaux avantages de l’investissement en ligne ? La rapidité, une gestion simplifiée et des coûts limités y afférents. Fortuneo peut vous aider en la matière. La check-list ci-dessous constitue déjà une bonne préparation. 1. DIVERSIFIEZ C’est un cliché probablement, mais il n’en est pas moins vrai : ne mettez pas tous vos oeufs dans le même panier. Répartissez vos capitaux sur plusieurs classes d’actifs, comme les actions, les obligations et les liquidités. Veillez également à investir dans divers secteurs et, de préférence, dans plusieurs régions. Les proportions de chaque type d’actifs ne doivent certainement pas être constantes. Lorsque l’économie est en forte croissance, il est préférable par exemple d’accroître la pondération des actions. Si en revanche les marchés sont en proie à une tempête, on placera davantage l’accent sur les investissements sans risques comme le livret d’épargne. 2. LIMITEZ VOS FRAIS DE TRANSACTION Comme l’a dit un jour la légende vivante Warren Buffett, tout le monde voudrait acheter des princes pour le prix de crapauds. N’oubliez pas d’ajouter à votre calcul final les frais de transaction, qui érodent le rendement de vos investissements. Le choix de la banque revêt une grande importance à cet égard. Les frais de transaction de Fortuneo comptent parmi les moins élevés du marché. Les transactions sont possibles à partir de 5,95 euros par ordre de Bourse. Dans la mesure où il s’agit de montants fixes, les coûts pèsent plus lourd lorsque le montant investi est limité. Sur un investissement de 250 euros, une action doit progresser de 2,4% pour que vous récupériez vos frais, et du double si vous souhaitez la revendre rapidement. En cas d’investissement de 2.500 euros, ces pourcentages baissent à respectivement 0,24 et 0,48%. Attention : la diversification demeure importante. Si vous avez peu à investir, les fonds constituent probablement un meilleur choix. 3. RESTEZ VOUS-MÊME Un célibataire frivole peut devenir un chef de famille responsable en trois ans. Assurez-vous régulièrement que votre profil d’investisseur correspond toujours à vos objectifs. Notez également que si vous partagez votre compte Fortuneo avec votre partenaire, le plus défensif des deux profils sera pris en compte. Dans tous les cas, les marchés réglementés sont toujours accessibles pour les produits non complexes (comme les bourses d’Euronext Bruxelles, Amsterdam et Paris), mais ce n’est pas le cas pour les produits plus risqués. 4. COMPRENEZ CE QUE VOUS ACHETEZ Investissez dans ce que vous connaissez et comprenez. Une enseigne réputée comme AB InBev ou Nestlé fluctuera moins qu’une jeune société biotechnologique qui vient d’entrer en bourse mais doit encore commercialiser son premier médicament. Les « Blue chips », comme FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 www.fortuneo.be www.fortuneo.be le brasseur et le géant agro-alimentaire précités, ne produisent certes pas les rendements les plus élevés mais ce sont des valeurs sûres, qui surperforment généralement les plus petites entreprises lorsque le vent souffle en bourse. 5. PRENEZ LE JUSTE RISQUE Un bon principe permettant de calculer le juste degré de risque d’un portefeuille consiste à déduire l’âge de l’investisseur de cent. À 70 ans, on préférera donc ne plus trop investir en actions, dans la mesure où une correction sévère pourrait l’affecter sans qu’il ait le temps de récupérer ses pertes. L’investisseur âgé d’une vingtaine d’années a par contre plus de temps devant lui pour récupérer ses pertes soudaines. Il n’aurait du reste aucun intérêt à investir l’essentiel de ses capitaux à long terme dans des obligations d’État à faible risque. 6. OSEZ ACTER VOS PERTES Une étude universitaire allemande a démontré que les investisseurs néophytes commettaient souvent les mêmes erreurs : ne pas diversifier, conserver trop longtemps des valeurs en perte et vendre trop rapidement des valeurs de qualité, et faire preuve d’un excès de confiance en soi. La bonne nouvelle cependant est que plus ils investissent, plus leurs résultats s’améliorent, ce qui s’explique par l’acquisition d’une certaine retenue au fil du temps. Le temps n’est toutefois pas toujours l’allié de l’investisseur. Ainsi la plupart d’entre eux ont-ils peine à se séparer des lignes en perte, toujours selon la même étude. L’investisseur vit deux fois plus mal une perte qu’il n’apprécie un gain de la même ampleur. Or tant que les actions restent en portefeuille, l’investisseur conserve l’espoir de les revendre à meilleur compte. Les ordres stop-loss offrent une solution à ce problème. Cet outil pratique permet en effet de vendre automatiquement des actions dès lors qu’une limite basse est atteinte. 7. PRÉFÉREZ LES ORDRES À LIMITES AUX ORDRES AU PRIX DU MARCHÉ L’investisseur qui place un ordre de marché, achète ou vend ses titres au prix que le marché est disposé à lui donner/céder en échange, à ce moment-là. Il n’a donc aucune garantie par rapport au prix final. Pour les titres peu liquides particulièrement, qui ont donc peu de contreparties, cette tendance peut se traduire par une déconvenue. Lors de l’introduction en Bourse d’un réseau social à la mode, par exemple, il arrive souvent que l’action prenne très rapidement de la hauteur pour retomber ensuite comme un soufflé en très peu de temps. Avec un ordre de marché, vous courez donc le risque d’acheter au niveau le plus haut, qui ne sera peut-être plus jamais atteint. L’ordre à limite permet d’éviter cet écueil, en établissant une limite au-delà de laquelle le titre ne peut être acheté ou vendu. L’inconvénient est cependant que la probabilité est plus grande que l’ordre ne soit pas exécuté. 8. PÊCHEZ DANS UN VASTE VIVIER Choisissez une banque en ligne qui vous offre un vaste choix. Chez Fortuneo, vous pouvez notamment acheter toutes les actions d’Euronext Bruxelles, Paris, Amsterdam et des bourses américaines comme le New York Stock Exchange et le Nasdaq. Le site internet de Fortuneo propose du reste un moteur de recherche avancé qui vous permet de trouver rapidement le produit souhaité à partir de quelques critères. En tant qu’investisseur averti, vous souhaitez acheter un turbo sur Apple émis par BNP Paribas ? Aucun problème. 9. ACHETER ET VENDRE, C’EST RAPIDE. INVESTIR, CELA PREND DU TEMPS ! Il est désormais possible, sur une plateforme d’échange en ligne, de négocier beaucoup plus rapidement qu’autrefois. Plus besoin d’appeler la banque. Les frais de transaction sont eux aussi bien plus réduits qu’il y a vingt ans. Ce qui ne dispense toutefois pas les investisseurs de faire leur part du travail. Une mauvaise transaction peut s’opérer en une nanoseconde, un bon achat peut durer toute une vie. 10. CONNAISSEZ-VOUS VOUS-MÊME Avant de commencer à investir, vous devez établir votre profil d’investisseur. Le questionnaire MiFID a précisément pour objectif d’éviter aux investisseurs particuliers d’acheter un produit qui ne correspond pas à leurs connaissances ou objectifs financiers. Les épargnants qui ne sont pas familiarisés aux investissements en bourse et ne souhaitent prendre aucun risque resteront à l’écart des produits exotiques comme les speeders, turbos et autres sprinters. Ceux-ci s’appuient sur un effet de levier, peuvent être très lucratifs quand tout va bien mais tout aussi dangereux lorsque le marché prend une orientation contraire. Si vous indiquez que vous ne connaissez pas ou ne voulez pas ces produits, la banque vous déconseillera ou ne vous autorisera pas à effectuer des transactions dans ce type de produit. Plus d’infos sur www.fortuneo.be FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 2 www.fortuneo.be L’AVION DE CHASSE DES LOGICIELS D’INVESTISSEMENT Grâce à la toute nouvelle plateforme de trading de Fortuneo, Live Trader, tout un chacun peut investir en ligne à l’aide d’un logiciel intuitif. L’investisseur peut transformer son bureau en une véritable salle des marchés en un tournemain, pour se mettre à négocier quelques instants plus tard. Tanguy Luycks, spécialiste de la Bourse chez Fortuneo, en expose les atouts. La nouvelle plateforme d’échange en ligne de Fortuneo, par ailleurs gratuite, propose aux investisseurs privés les mêmes fonctionnalités que celles dont disposent les traders professionnels. « Le nombre d’indicateurs auxquels ils ont accès est très vaste », affirme Tanguy Luyckx. « Ils peuvent les combiner à leur guise, afin de prendre les meilleures décisions. » Live Trader est idéal pour l’analyse technique, l’étude de graphiques de cours et les données historiques, qui permettent d’anticiper les évolutions futures. Les cours des titres et indices d’Euronext Bruxelles, Paris et Amsterdam ainsi que des marchés américains peuvent être suivis en direct (live streaming). Les investisseurs peuvent bien entendu aussi y retrouver leurs sélections personnelles. OPPORTUNITÉS D’ACHAT Qui plus est, les écrans peuvent être configurés de manière, par exemple, à conserver une vue d’ensemble à la fois sur les indices et certaines actions et graphiques. Avec Live Trader, les utilisateurs peuvent aussi programmer des alertes de cours et de volumes sur les actions qu’ils suivent. L’investisseur peut même recevoir une alerte par e-mail ou par sms lorsque le cours d’une action déterminé dépasse un certain cap. Par ailleurs, les investisseurs ont également accès, par Live Trader, à un outil très pratique : « Screening ». « L’investisseur peut identifier des opportunités d’achat à partir de critères qu’il estime importants », affirme Tanguy Luyckx. « Imaginons qu’un client souhaite acheter un titre du Bel20, mais veut uniquement choisir parmi ceux qui ont baissé pendant trois séances consécutives. C’est possible. À moins qu’il préfère les actions dont le volume d’échanges a progressé durant cinq journées consécutives ? Aucun problème. » L’utilisateur régulier de Live Trader sait par ailleurs que les tarifs de Fortuneo comptent parmi les plus intéressants du marché. Ou comment piloter un avion de chasse pour le prix de l’électricité consommée par le simulateur de vol… «Nous proposons à nos clients tous les moyens néces- saires pour se forger leur propre opinion, et agir ensuite de manière autonome », explique-t-on chez Fortuneo. C’est pourquoi la banque propose aux investisseurs, outre sa plateforme d’échange Live Trader, des outils complémentaires pratiques en ligne, pour bien s’informer. L’un des principaux est theScreener (à ne pas confondre avec la fonction « Screening » de Live Trader, voir page 4). Ce logiciel délivre, pour l’ensemble des actions américaines et européennes, une synthèse des avis de tous les analystes qui suivent une entreprise donnée. TheScreener évalue au total plus de mille actions. Le score attribué est compris entre une et quatre étoiles. Quatre étoiles signifient que l’action est intéressante selon les analystes. Cet avis est par ailleurs complété d’une analyse du risque inhérent à l’action. Une société biotechnologique ayant plusieurs médicaments prometteurs à un stade de développement déjà avancé peut par exemple obtenir quatre étoiles mais aussi un rating de risque élevé. Il se peut en effet toujours qu’aucun des médicaments ne soit finalement commercialisé. Grâce à ce logiciel, les investisseurs peuvent également consulter des rapports contenant des informations détaillées sur l’action, et comparer son évolution à celle des principaux concurrents. Les analyses de theScreener s’appliquent également aux indices comme le Bel20. Là, les rapports cartographient les actions qui recèlent le meilleur potentiel et celles qui sont les moins bien orientées. STRATÉGIE D’INVESTISSEMENT Outre les informations de theScreener pour les actions, vous trouverez, sur le site internet de Fortuneo, des analyses approfondies de tous les fonds proposés, réalisées par Morningstar. Morningstar est l’une des principales sources au monde d’informations objectives et détaillées sur les investissements. Le Morningstar Stylebox offre une vue claire de la stratégie d’investissement d’un gestionnaire de fonds. Il indique si son portefeuille mise sur la valeur, la croissance ou une combinaison des deux, par exemple. Et d’emblée, l’investisseur peut être informé du profil de risque du fonds. La valeur d’un fonds contenant de petites actions plus chères fluctuera probablement davantage qu’un fonds abritant de grandes enseignes bon marché. La marque FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 3 www.fortuneo.be de fabrique de Morningstar est son rating à étoiles pour les fonds. Celui-ci tient compte du rendement historique d’un fonds de placement et des risques associés. La note va d’une à cinq étoiles, où ce dernier score est synonyme de prestation maximale. Bien que ce rating soit intéressant, il ne constitue évidemment aucune garantie de rendements futurs. Il est par ailleurs possible de comparer la performance d’un fonds à celle de ses concurrents appliquant une stratégie similaire. On pourrait être tenté de le faire sur la base du rendement de l’année précédente. Ce n’est toutefois pas une bonne idée. Les effets du hasard peuvent biaiser ces chiffres. Observez de préférence la prestation moyenne du fonds sur le plus long terme, idéalement sur un minimum de 5 ans. Plus d’infos sur www.fortuneo.be FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 4 www.fortuneo.be ASSEZ JEUNE POUR TOUT SAVOIR Le cauchemar des jeunes de 20 ans qui se projettent dans l’avenir ? Une maison coûteuse et une maigre retraite. Mieux vaut donc commencer à temps à mettre de l’argent de côté. Même si l’heure du départ à la retraite leur semble encore bien éloignée, les jeunes adultes doivent se préparer à deux des importants défis auxquels ils seront confrontés : acheter un logement et se constituer une pension confortable. L’achat d’un logement exige un investissement important. Ces dernières années, ce défi est devenu plus complexe encore. Des statistiques du SPF Économie démontrent que l’an dernier, les logements ont enchéri de 2,1 %. Le prix moyen s’élevait à 197.616 euros. Pour les appartements, la hausse s’établit à 2,8 %, à 207.886 euros. Ces pourcentages sont supérieurs, depuis plusieurs années, à l’inflation et à l’augmentation moyenne des salaires, ce qui signifie qu’une part toujours plus importante du revenu doit être consacrée au financement d’une maison. En outre, depuis la crise financière, les banques exigent des candidats à l’achat qu’ils apportent une part plus importante du prix d’achat. Des statistiques de la KBC révèlent que l’apport propre a augmenté ces quatre dernières années de 61 %, à 92.000 euros, alors que le montant moyen emprunté est passé, sur la même période, de 156.000 à 163.000 euros. La combinaison de prix plus élevés et d’un apport supérieur suppose que les jeunes doivent penser à épargner et à investir toujours plus tôt. DES PROMESSES DIFFICILES À TENIR années ‘80, aucune réforme fondamentale n’a encore été mise en place afin de rendre le système belge de pensions plus abordable. Le fait que les livrets d’épargne totalisent 255 milliards d’euros en Belgique démontre que les citoyens sont convaincus que toutes les promesses du gouvernement ne seront pas tenues. À plus forte raison pour les jeunes, il est dès lors important de réfléchir dès aujourd’hui à la manière de se constituer un capital confortable d’ici à la fin de leur carrière professionnelle. Le salarié moyen peut espérer, pour sa pension légale, un maigre ratio de remplacement net de 50,1 %. Ce ratio exprime le rapport entre la pension nette et le dernier salaire, après déduction des impôts et des cotisations de sécurité sociale. Les études démontrent que ce ratio doit s’élever à au moins 74 % pour que les ménages conservent le même niveau de vie qu’avant le départ à la retraite. Il convient donc de commencer à temps à constituer sa pension. C’est possible au tra- vers du deuxième pilier de pension (via l’employeur), mais cette possibilité n’est pas ouverte à tous. Heureusement, chaque Belge peut verser jusque 950 euros dans le troisième pilier. Plus de 2,7 millions de Belges cotisent déjà pour leur épargne pension individuelle et bénéficient dans ce cadre d’un avantage fiscal de maximum 285 euros. Il est important de commencer le plus tôt possible. En commençant à épargner le montant maximal dès l’âge de 25 ans, vous pourrez prétendre, après 40 ans, à un capital de 119.305 euros (en considérant un rendement annuel moyen de 5 %). Si vous ne commencez qu’à l’âge de trente ans, ce capital s’élèvera à seulement 89.202 euros. L’important écart entre les deux s’explique par le phénomène de taux cumulé. Autre argument en faveur de cette forme d’épargne fiscalement avantageuse : elle ne sera probablement pas disponible à l’infini… Les coûts budgétaires d’une telle mesure sont en effet très élevés pour les pouvoirs publics. J’investis dans ce que je connais et ce en quoi je crois Le Belge n’apprend pas à investir dans sa tendre enfance. Et pourtant, certains jeunes se découvrent très tôt une passion pour la Bourse. « N’est-il pas merveilleux d’être copropriétaire d’une entreprise ? » « Mon premier salaire m’a été versé la semaine dernière », s’amuse Max Caers. Cet Anversois dynamique de 24 ans travaille depuis peu à la division Fusions & Acquisitions d’une société de consultance internationale. « À l’étude des comptes, plus précisément. Ce travail n’est pas de tout repos mais j’aime ce que je fais. » Max a décroché un diplôme en Sciences économiques appliquées à l’Université d’Anvers. Sa prédilection pour le monde de l’entreprise trouve également écho dans sa stratégie d’investissement. « J’investis uniquement en actions. N’est-il pas merveilleux d’être copropriétaire d’une entreprise ? » Quand avez-vous été attiré pour la première fois par le monde des entreprises ? Max Caers: « J’étais en dernière année secondaire lorsqu’a éclaté la crise Fortis. À la télévision, j’ai entendu que l’État couvrirait la banque. Ce qui m’a convaincu qu’elle ne ferait pas faillite. J’ai donc acheté pour mille euros d’actions Fortis. Un an plus tard, je les ai revendues au triple de ce prix. Pas mal pour un début. » FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 5 www.fortuneo.be Qu’avez-vous fait de votre plus-value ? Caers: « Je l’ai réinvestie. Et depuis lors, j’ai déjà décuplé ma mise de départ. » Comment choisissez-vous vos actions ? Caers: « Je préfère les grandes enseignes bien établies dont le cours a été sanctionné injustement. Deux semaines avant la catastrophe nucléaire de Fukushima, en mars 2011, j’avais acheté des actions du groupe d’équipement électronique Philips. Le cours a diminué de moitié les six mois qui ont suivi, et j’en ai racheté. Depuis, le titre est revenu au niveau qui prévalait avant la catastrophe. » Pour analyser la qualité des entreprises, être économiste de formation, ça aide ! Caers: « À 19 ans, je ne savais pas lire le bilan consolidé d’une entreprise. Mais je croyais en l’efficience du marché. Lorsqu’une entreprise rencontre un problème, cela se traduit dans le cours de son action. Qui plus est, je n’investis que dans des sociétés que je connais et auxquelles je crois. Une fois seulement je me suis écarté de cette philosophie d’investissement, et je m’en suis mordu les doigts. » De quelle entreprise s’agissait-il ? Caers: « La société biotechnologique Thrombogenics. J’avais lu des choses très prometteuses par rapport à Jetrea, son médicament ophtalmologique, mais je ne me doutais pas qu’il serait si difficile à commercialiser aux États-Unis. Je l’ai achetée à 28 euros et nous sommes aujourd’hui à environ 10 euros. » Caers: « Honnêtement, non. Je voulais m’occuper de fusions et d’acquisitions et j’ai donc renoncé à un emploi en banque, mieux rémunéré. Je n’ai même pas considéré la différence au niveau des formules de pension ou d’assurances hospitalisation. » Pourtant, ce sont des manières fiscalement intéressantes d’accumuler une pension. Caers: « C’est vrai pour l’instant, mais personne ne sait ce que l’avenir nous réserve. Observez par exemple le traitement fiscal des voitures de société, ou encore le bonus logement. Qui nous dit que les formules d’épargne pension ne subiront pas le même sort ? » QUE PEUT FORTUNEO POUR VOUS ? «Pour les jeunes qui ont l’intention d’acheter une maison ou fonder une famille dans un avenir proche, le livret d’épargne est souvent le meilleur choix », affirme Dirk Van Biesen, product manager chez Fortuneo. « À moins d’avoir un horizon de placement supérieur à cinq ans, il n’est pas conseillé d’investir en Bourse. » Chez Fortuneo, l’épargne pension est possible au travers des assurances-vie de branche 21, avec le produit Save Plan de Baloise Insurance, qui offre non seulement une garantie de capital, mais aussi un rendement minimum de 2 %, plus une éventuelle participation aux bénéfices. « Le grand avantage par rapport aux grandes banques est que nous n’imposons pas de commission d’entrée sur l’assurance épargne pension », explique Dirk Van Biesen. « Dans les grandes banques, cette commission peut rapidement atteindre 6 %. » DÉFIS À 24 ans, deux défis majeurs doivent encore être relevés. L’achat d’une maison est l’un d’eux. Un défi auquel Max Caers est lui aussi confronté. « Rester chez papa-maman au début, puis acheter : voilà mon programme. Je ne souhaite pas payer un loyer pendant vingt ans pour ne pas être propriétaire de la maison. » Dans un avenir lointain, Max partira lui aussi à la retraite. S’inquiète-t-il de la situation actuelle du système belge de pensions ? « J’en déduis simplement que je devrai travailler plus longtemps. Et je sais que ma pension légale ne sera pas très généreuse. » Épargnez-vous d’une manière ou d’une autre pour votre retraite ? Caers: « J’ai récemment versé pour la première fois les 950 euros pour ma pension de troisième pilier. » La pension complémentaire a-t-elle joué un rôle dans le choix de votre employeur ? FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 6 www.fortuneo.be JONGLER AVEC LE BUDGET FAMILIAL Les ménages à un ou deux revenus avec maison et enfants sont rompus à l’art du jonglage. En matière de finances, notamment. N’avez-vous pas l’impression de toujours devoir conduire vos enfants quelque part ? Si ce n’est pas à l’école, c’est au mouvement de jeunesse, au club de natation ou à l’entraînement de football. Au bureau, c’est le branle-bas de combat, sans compter les préparatifs de la fête annuelle du quartier. Et maintenant que le benjamin peut enfin aller à l’école à vélo, sa soeur aînée refuse de l’accompagner. « Je veux une mobylette. » Soupir... Dur dur, la puberté. Ce n’est là qu’un échantillon des tracas quotidiens vécus par les parents dans une famille ordinaire. On comprend mieux dans ce contexte pourquoi la réflexion à long terme passe au second plan. Aux soucis financiers s’ajoute le remboursement de l’hypothèque, qui grignote souvent une part de l’épargne. PATRIMOINE Selon les chiffres de la Banque Nationale de Belgique, dans une famille moyenne, l’immobilier constitue un peu plus de la moitié du patrimoine. Trente-deux pourcent des avoirs financiers sont parqués sur un livret d’épargne ou sur un compte courant. Un quart passe dans les assurances, soit un peu plus que ce qui est placé directement en actions. Les fonds de placement représentent 11 %, les titres à revenu fixe 8 %. Le plus étonnant à la lecture de ces chiffres, c’est que par rapport à l’année dernière, la part des actions et des fonds de placement dans ce patrimoine financier a augmenté respectivement de 8,2 et de 10 %. Il faut d’ailleurs imputer pour moitié à la hausse des marchés d’actions l’augmentation, cette année, du patrimoine du Belge moyen, de 4.700 euros. Toujours selon les chiffres de la Banque nationale, une famille moyenne possédait en 2013 un patrimoine de 417.000 euros. Il s’agit en fait d’une réalité passablement tronquée. Les contribuables nantis faussent le calcul.Quand Albert Frère entre dans un café, les clients présents deviennent subitement multimillionnaires... en moyenne. Le patrimoine médian - qui correspond à la valeur située à mi-hauteur sur une échelle ascendante - reflète plus fidèlement la réalité. Dans ce cas, une famille moyenne possède environ 254.000 euros. DÉPENSES ONÉREUSES Aussi doués que soient les parents dans l’art de jongler, on ne saurait trop leur conseiller de se préparer, de temps à autre, à ce que l’avenir leur réserve. Si tout va bien, dans quelques années, les enfants entameront peut-être des études. Les frais d’inscription, les cours, une chambre d’étudiant... Tout cela est très onéreux. Élever des enfants coûte par ailleurs très cher. Selon la Ligue des Familles, pour une famille percevant un revenu moyen (environ 3.500 euros), le coût minimum d’un enfant (jusqu’à son 25e anniversaire) s’élève à quelque 225.000 euros. Même si le gouvernement s’évertue à réduire ces coûts. Songez aux allocations familiales, aux bourses d’études, aux maximums à facturer dans l’enseignement primaire, aux réductions d’impôts, etc. Autre question qui occupe les parents : le montant pécuniaire qui sera nécessaire pour maintenir le même niveau de vie après le départ à la retraite. Dans la mesure où un tiers de leur capital, à l’heure actuelle, est à peine productif, en raison des taux d’intérêt très faibles, il vaudrait peut-être mieux réfléchir à de meilleurs investissements pour se préparer à ces défis. LES INVESTISSEMENTS, SELON MOI, SONT RÉSERVÉS AUX PERSONNES FORTUNÉES D’une part, il faut payer la maison. Mais d’autre part, les enfants devraient avoir droit plus tard à quelques économies. Pourtant, on ne peut pas oublier de vivre dans le présent, explique Karen Bracke. Tous les logopèdes rient-ils aussi bien qu’ils ne prononcent ? Pendant que Karen Bracke (34 ans) explique en détail comment elle et son mari Bram (38 ans) gèrent les finances de leur ménage, elle laisse régulièrement éclater son rire. « Je paie les factures, mais pour les achats importants, nous nous concertons. C’est parfois très vite réglé. Il nous arrive d’être un peu impulsifs.» Impulsifs ou pas, leurs principaux « achats » sont rendus nécessaires par Tuur (7 ans), Noor (5 ans) et Geike (2 ans). La décision d’acheter ensemble une maison a fait l’objet d’une discussion largement motivée, précise Karen Bracke. « Bram et moi avons d’abord cohabité trois ans en location, pour tester notre couple. Quand nous avons eu plus de certitudes par rapport à notre relation, nous avons décidé d’acheter une maison. » Comment vous êtes-vous préparés financièrement à cette décision ? Karen Bracke: « Eh bien, comment fait-on quand on est jeune ? Nous avons visité une maison qui nous plaisait, et nous avons consulté le solde de nos comptes FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 7 www.fortuneo.be bancaires ! Bref, on ne s’y est pas vraiment préparé. Heureusement, la famille nous a aussi aidés. » Waarom kopen en niet verder huren? Bracke: ‘De Belg en zijn baksteen in de maag zeker? Ik denk ook dat vastgoed nog altijd een goede belegging is. ’Dat heeft veel te maken met de woonbonus. Die staat steeds meer ter discussie omdat hij de Vlaamse overheid te veel zou kosten. Pourquoi acheter et ne pas continuer à louer ? Bracke: « Ne dit-on pas que le Belge a une brique dans le ventre ? Je pense moi aussi que l’immobilier demeure un bon investissement. » Craignez-vous que l’avantage fiscal ne finisse par disparaître à terme ? Bracke: « Cette année, grâce au bonus logement, nous retouchons 4.000 euros des impôts. Je trouverais évidemment regrettable de perdre cet avantage, mais nous ne comptons pas là-dessus dans les finances de notre ménage. C’est plutôt un petit extra bienvenu. » L’achat d’une maison s’oppose à l’un des grands préceptes de l’investisseur, celui de la diversification du patrimoine. Jamais de regrets ? Bracke: « Certainement pas. Nous avons vécu sept belles années dans cette maison. Juste avant la naissance de Geike, nous devions soit chercher un autre logement, soit construire. Nous avions un peu peur de ne jamais pouvoir, dans ce dernier cas, récupérer notre investissement. Et puis, nous avons appris par une connaissance que notre maison actuelle était à vendre. Nous sommes également très heureux ici ; nous n’avons aucun regret. » Le refinancement de l’emprunt s’est-il avéré problématique ? Bracke: « Non. Nous avons réalisé une plus-value sur la vente de la première maison. Il était plus avantageux de prendre une nouvelle hypothèque pour la deuxième maison. » UNE JOLIE TIRELIRE Vous investissez ? Bracke: ‘« Les enfants ont chacun une assurance-épargne de la branche 21 et un livret d’épargne sur lequel nous faisons des dépôts mensuels. Pour leurs dix-huit ans, ils recevront une jolie tirelire ! » Et pour vous ? Bracke: « Nous avons seulement un compte d’épargne que nous alimentons chaque mois. Cet argent sert de tampon, s’il fallait par exemple remplacer les châssis. Récemment, nous avons dû acheter une nouvelle voiture. Nos réserves en ont pris un coup ! » Une partie de cette épargne pourrait aussi être investie dans un fonds de placement. Bracke: « Je ne sais pas. Je continue de penser que les investissements sont réservés aux plus fortunés. Je crains que notre trésorerie soit insuffisante. » (rires) « Mon mari dit parfois qu’il y a beaucoup d’argent à gagner en Bourse, mais je lui rétorque toujours qu’il y en a aussi beaucoup à perdre ! » Souscrire à l’épargne pension du troisième pilier revient à investir en Bourse, même indirectement. Bracke: « Nous y souscrivons tous les deux. » Connaissez-vous votre profil ? Défensif, neutre, dynamique ? Bracke: « Honnêtement, je n’en ai pas la moindre idée. » Souscrivez-vous à d’autres plans d’épargne pour l’avenir ? Bracke: « Aucun de nous deux ne bénéficie d’une pension complémentaire par l’intermédiaire de notre employeur. Nous n’avons pas d’autre plan d’épargne. Ce n’est tout simplement pas à l’ordre du jour. D’autres dépenses sont propriétaires pour l’instant. » Bien sûr, vous pourriez percevoir un capital ultérieurement, à l’occasion d’un héritage par exemple. Bracke: « Il va sans dire que nous voulons tous les deux que nos parents restent en bonne santé et qu’ils vivent heureux encore longtemps. En même temps, nous ne pouvons pas faire semblant d’ignorer ce que l’avenir nous réserve. Je pense que nous en tenons compte inconsciemment. » QUELLE AIDE PEUT VOUS APPORTER FORTUNEO ? Fortuneo adhère pleinement à la philosophie de Mme Bracke : utiliser le compte d’épargne comme tampon pour faire face à des circonstances imprévues, compte tenu de la flexibilité qu’offre ce produit. Pour sa future retraite, nous préconisons l’épargne du troisième pilier. Cependant, Fortuneo Bank réfute l’idée selon laquelle l’investissement serait l’apanage des gens fortunés. Fortuneo vous propose sa solution de gestion du patrimoine sous mandat : Fortuneo Portfolio Management. L’offre est accessible dès 25.000 euros. Pour cette somme, nous élaborons pour vous un portefeuille personnalisé en fonction de votre profil d’investissement, et donc adapté à vos besoins. Le portefeuille est en outre très diversifié et repose sur l’architecture ouverte. Grâce FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 8 www.fortuneo.be aux rendements supérieurs que vous pouvez obtenir via des investissements et le système d’intérêt cumulé, vous vous constituez rapidement un solide capital pour votre avenir. Vous trouverez un complément d’informations dans ce magazine. FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 9 www.fortuneo.be VIEILLIR EN CONNAISSANCE DE CAUSE La conservation du niveau de vie et le transfert du patrimoine à la génération suivante sont souvent les principales préoccupations financières des seniors. Le retraité de 70 ans d’aujourd’hui n’est plus celui d’il y a 70 ans. À l’époque, l’espérance de vie n’atteignait même pas 65 ans, ce qui suppose que la pension constituait alors une assurance contre le « risque » de longue vie. Aujourd’hui, nombre de retraités profitent encore pleinement de la vie à cet âge. Ils se consacrent à de nouveaux loisirs, partent en voyage, s’occupent activement de leurs petits-enfants, etc. En Belgique, l’espérance de vie moyenne s’élève actuellement à 77,6 ans pour les hommes et 82,8 ans pour les femmes. Ceux qui partent à la retraite à 60 ans - l’âge effectif moyen de départ à la retraite - ont donc encore un horizon de placement assez long devant eux. Le particulier qui est parvenu à mettre de l’argent de côté pendant sa carrière active ou a constitué une pension complémentaire par l’intermédiaire de son employeur se doit donc de réfléchir à la manière de conserver son niveau de vie. Et pas seulement pour aujourd’hui. Plus vous vivrez vieux, plus il est probable que vos frais de soins de santé soient élevés. VERSEMENT EN CAPITAL La pension complémentaire peut être perçue en une seule fois sous la forme d’un capital ou en plusieurs versements étalés dans le temps (mensuellement, par exemple). Des études de la KU Leuven révèlent que pas moins de 86 % des retraités belges perçoivent leur pension complémentaire sous la forme d’un capital unique. À cet égard, notre pays se distingue du reste du monde. À l’étranger en effet, le versement d’une rente est la formule privilégiée, soit par obligation, soit parce que cette option est fiscalement avantageuse. En Belgique, ce n’est pas le cas, au contraire. Le versement standard de capital unique est imposé une seule fois à 10 ou 20 % (en fonction de l’âge de perception) alors que la rente est taxée progressivement au titre de revenu. Les retraités craignent donc que l’Administration décide à l’avenir de taxer davantage les rentes, ce qui explique leur choix. Mais l’inconvénient majeur de la rente est qu’une partie du capital est perdu en cas de décès prématuré. S’il est important pour vous de conserver une partie de cette pension complémentaire pour vos enfants, vous serez donc plus logiquement tenté de demander le versement unique. Notez cependant qu’il est possible de rendre la rente transférable. Le cas échéant, le partenaire de la personne décédée continuera de percevoir (une partie de) la rente jusqu’à son propre décès. RESPONSABILITÉ PROPRE Une fois le capital unique versé, la responsabilité d’investissement n’incombe plus au gestionnaire du plan de pension mais au bénéficiaire. Quelle que soit la formule d’épargne pension choisie d’ailleurs, le bénéficiaire doit s’interroger sur l’affectation qu’il donnera à son capital. L’appartement à la côte belge ou la croisière sont tentants, mais pas toujours dictés par le bon sens. Dans le premier cas par exemple au motif que tous les oeufs seraient déposés dans le même panier, ce qui va à l’encontre du principe de diversification, et dans le second cas parce que l’argent dépensé ne rapporte plus rien. Lorsque le capital affecté à la retraite est parqué sur un compte, les options envisageables sont évidemment plus nombreuses. Les fonds de placement à faible risque sont l’une d’elles. Les retraités qui ne souhaitent en revanche pas gérer eux-mêmes leur capital et se fient davantage aux investisseurs professionnels peuvent solliciter un gestionnaire de patrimoine. LES CONNAISSANCES DES RETRAITÉS EN MATIÈRE DE FINANCES SONT BIEN TROP LACUNAIRES « Même si vous ne gérez pas vous-même votre patrimoine, il est important de comprendre comment il est placé », énonce Guy Martens. Cet ancien chef d’entreprise a suivi une formation de consultant patrimonial juste avant son départ à la retraite. «Je ne suis pas la règle, mais pas non plus l’exception », résume Guy Martens en début d’entretien. Ce chef d’entreprise de 72 ans à la retraite semble maîtriser la matière financière. Lui-même investit en Bourse depuis près de trente ans. « J’ai connu des hauts et des bas », admet-il. Il y a une dizaine d’années, il a cependant émis le souhait de parfaire son niveau de connaissance. « L’âge de la retraite était proche ; j’ai donc décidé de suivre une formation chez Syntra pour mieux me préparer à la suite. Je suis désormais l’heureux titulaire d’un certificat de ‘consultant patrimonial’. » Recommanderiez-vous ce type de formation ? Guy Martens: « Absolument ! Même lorsque l’on ne souhaite pas gérer soimême son patrimoine, j’estime important de savoir et de comprendre la manière dont FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 10 www.fortuneo.be il est investi. L’an dernier, une étude du journal L’Echo a révélé que le Belge n’était absolument pas familiarisé aux produits financiers. Les connaissances financières de mes compatriotes, même retraités, sont bien trop lacunaires. » Gérez-vous seulement votre propre portefeuille ? Martens: « Non, je gère également celui de mon épouse et de ma belle-mère, âgée de 90 ans. » à un coût très avantageux de 9,95 euros par ordre (à quelques exceptions près, où nous sommes contraints d’exiger une commission d’entrée). L’économie réalisée sur les frais d’entrée, très faibles par rapport à ceux des grandes banques, peut se chiffrer à plusieurs centaines d’euros. De même, les frais pour le placement d’ordre sont peu élevés chez Fortuneo par rapport à ceux appliqués par la concurrence, ce qui se traduit par une économie substantielle. Ces portefeuilles ont-ils une composition différente ? Martens: « Le portefeuille de ma belle-mère se compose essentiellement d’obligations. Pas de titres étiquetés AAA (ndlr : le plus haut rating de solvabilité) mais des emprunts obligataires associés à un rating maximum de BB+. Sur l’échelle de la solvabilité, ces titres sont placés juste avant le segment junk bond. Cela dit, on ne peut pas mettre toutes ces « obligations de pacotille » dans le même panier ; il faut considérer le risque par rapport au rendement potentiel. » « Il est important évidemment de répartir les capitaux sur plusieurs obligations. Dans le cas de ma belle-mère, le portefeuille se compose de plus de vingt emprunts obligataires. La formule fonctionne plutôt bien : elle peut vivre de la rente perçue et son patrimoine continue de fructifier. » Quid de votre propre portefeuille ? Se compose-t-il également surtout de titres de dettes ? Martens: « Près de la moitié est investie dans des fonds de placement, le reste est constitué d’actions. En 2008, avant l’éclatement de la crise financière, j’avais composé un portefeuille fictif à partir d’une vingtaine de fonds choisis arbitrairement. Quelques mois plus tard, ils affichaient un rendement moyen de 50 %. Ce qui m’a convaincu que ces gestionnaires savent exactement ce qu’ils font. » COMMENT FORTUNEO PEUT-IL VOUS AIDER ? Fortuneo Banque partage l’avis de monsieur Martens : avant d’investir, il faut être bien informé et savoir ce que l’on souhaite acheter. Suivre aveuglément les conseils de sa banque et se laisser convaincre par l’argumentaire commercial de certains produits dont on ne maîtrise pas le fonctionnement n’est certainement pas conseillé. Pour assister nos clients dans le choix de leurs investissements, nous leur proposons des outils tels que Live Trader et TheScreener (présenté en détail dans ce supplément). Pour les fonds de placement comme ceux choisis par monsieur Martens, nous offrons la possibilité de trouver l’investissement le plus adapté sur la base de plusieurs paramètres tels que la catégorie du fonds et le rating Morningstar. Fortuneo propose une vaste gamme de près de 1.800 fonds de placement, FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 11 www.fortuneo.be 80 % DE TOUS LES FONDS N’AURAIENT PAS LE DROIT D’EXISTER Les investisseurs en fonds ne sont plus contraints de choisir les fonds proposés par leur banque. Grâce à l’architecture ouverte, ils ont désormais l’embarras du choix. Comme l’expression le suggère, ce n’est cependant pas toujours une bonne chose… Une récente étude du bureau de conseil français Indefi a révélé que le Belge investit en moyenne 12.000 euros dans des fonds, soit le double de la moyenne européenne. Notons qu’un tiers de ces fonds n’est pas vendu par la banque qui les gère. L’« architecture ouverte » a en effet connu un essor important depuis la moitié des années 2000. San Lie, responsable de la recherche chez Morningstar Benelux, note cependant que l’architecture ouverte regroupe plusieurs concepts différents. « Pour commencer, il y a la version light, où le client d’une banque peut non seulement investir dans les fonds « maison » mais aussi dans un nombre limité de fonds de tiers, sélectionnés pour lui par sa banque. » La vraie architecture ouverte se situe ailleurs, cependant. « Les supermarchés de fonds offrent le choix le plus vaste. Ils proposent un nombre infini de fonds différents. » En Belgique, plus de 5.000 fonds de placement sont enregistrés auprès de l’organe de contrôle du secteur, la FSMA. Sans aide, comment peuton faire son choix parmi un si vaste assortiment ? San Lie: « C’est le principal désavantage de l’architecture ouverte. Les fonds sont trop nombreux. Chez Morningstar, nous considérons que 80 % de ces fonds n’auraient pas le droit d’exister. Ils ne battent jamais l’indice de référence. » « Les investisseurs trouvent du reste difficilement les informations nécessaires sur les fonds qui correspondent à leur profil. Qui est le gestionnaire de fonds ? Quelles personnes composent l’équipe ? Pratiquent-elles le stock-picking ou croient-elles davantage en une approche sectorielle ? Pour l’investisseur lambda, trouver une réponse à ces questions est déjà une entreprise en soi. » Les investisseurs n’ont-ils dès lors pas tendance à opter pour les grandes enseignes ? Lie: « Des statistiques relatives aux flux de capitaux nous apprennent que beaucoup d’argent afflue vers les fonds nouvellement créés, qui n’ont donc pas encore de trackrecord, ce qui tend à indiquer que de nombreux investisseurs se laissent convaincre par le marketing et les argumentaires commerciaux. Dans l’industrie des fonds, on dit parfois que les fonds ne sont pas faits pour être achetés, mais pour être vendus. » Les investisseurs ne doivent-ils donc pas se faire assister dans leur choix ? Lie: « Ils peuvent évidemment déjà s’inspirer de nos ratings (étoiles) et analist ratings. Les premiers sont révélateurs des performances passées d’un fonds, en tenant compte des risques pris. Les prévisions sont pour leur part une indication de ce que peut réserver le futur. » « Ceci étant dit, pour certains investisseurs, il est malgré tout préférable de se faire conseiller par une équipe de sélection qui tiendra compte de leurs objectifs, profil de risque et rendement attendu. » De nombreux fonds ne tiennent pas leurs promesses, comme vous l’avez constaté. Le tracker sur indice ne constitue-t-il dès lors pas une meilleure option ? Lie: « C’est un outil effectivement très pratique pour ceux qui ne souhaitent pas consacrer de temps à la recherche d’un fonds de qualité. Avec le tracker, vous avez une idée du rendement potentiel : le rendement de l’indice, moins les coûts. Ce qui signifie aussi que vous êtes systématiquement en retrait par rapport à l’indice. Ceux qui sont acquis à la cause de la gestion active préféreront effectivement les fonds. » L’architecture ouverte est-elle moins coûteuse pour le client ? Lie: « Pas toujours. L’offre est tellement étendue qu’une bonne équipe de sélection est nécessaire pour séparer le bon grain de l’ivraie et sélectionner les bons fonds. Pour cela, il faut l’assistance de professionnels, et ceuxci coûtent évidemment de l’argent. C’est directement ou indirectement répercuté dans le prix via les frais d’entrée ou d’autres frais éventuels. » FRAIS DE GESTION OPAQUES Beaucoup de choses sont en train de changer dans le monde de l’architecture ouverte, conséquence des mesures prises par la Commission européenne en faveur d’une plus grande transparence au niveau des frais de gestion des fonds de placement. Cette rémunération est généralement comprise entre 0,5 et 2 % par an, mais les investisseurs ne la paient jamais directement : elle est retenue quotidiennement de la valeur d’inventaire, sur une base proportionnelle. L’opacité réside en fin de FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 12 www.fortuneo.be compte dans la composition des frais de gestion. Le vendeur du fonds empoche 20 à 70 % de l’indemnité. Peu d’investisseurs connaissent la signification des termes rétrocession ou kickback. Selon la Commission, le risque existe que les vendeurs ne conseillent que les fonds sur lesquels ils empochent les plus grandes rétrocessions. Elle souhaite donc que cette forme de rétribution soit abandonnée. Dans la directive qu’elle prépare, elle prévoit l’interdiction des kickbacks pour les conseillers indépendants et sur la gestion discrétionnaire en private banking. Les distributeurs de fonds de placement peuvent toujours comptabiliser une commission pour leurs services, mais pas directement au client. « Impossible de prédire, pour l’heure, les retombées sur l’industrie des fonds », affirme San Lie. teurs. Il s’agit de fonds de grandes maisons telles que BlackRock, Invesco, JPMorgan… mais aussi de plus petits acteurs tels que Lazard et Financière de l’Échiquier. Ce vaste assortiment permet également aux investisseurs de placer leurs capitaux auprès de gestionnaires qui appliquent une stratégie et un style d’investissement qui leur conviennent. La plus grande difficulté liée à l’architecture ouverte consiste à choisir les bons fonds parmi le très vaste assortiment disponible. Il n’est pas toujours facile de trouver les informations suffisantes et détaillées. C’est pourquoi il est toujours préférable de se faire conseiller. Les Pays-Bas ne servent-ils pas de marché-test ? Lie: « Depuis le 1er janvier en effet, les maisons de fonds aux Pays-Bas ne peuvent plus verser d’indemnité de distribution et les banques peuvent exiger de leurs clients une indemnité distincte pour conseil, mais il est encore trop tôt pour tirer des conclusions. Les parties réduiront-elles drastiquement leur assortiment de fonds ? Les investisseurs seront-ils disposés à payer pour le service ? Pour l’heure, ces questions n’ont pas encore trouvé de réponse. » Une transparence accrue et une concurrence plus vive devraient se traduire, selon la Commission, par une baisse des frais de gestion. C’est une bonne chose pour l’ensemble des investisseurs, n’est-ce pas ? Lie: « Très logiquement, de nombreuses personnes opteront pour la filière la moins chère. Or ce sont justement ceux qui ont le plus besoin de conseils qui sont ainsi poussés vers les supermarchés de fonds, car ils ne peuvent ou ne veulent pas payer pour obtenir des conseils. » AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DE L’ARCHITECTURE OUVERTE Avec l’architecture fermée, le client ne peut investir que dans les fonds de placement de sa banque ou maison de Bourse. Or ces fonds « maison » ne peuvent logiquement pas enregistrer systématiquement les meilleures performances ni être les moins chers de toutes les catégories d’investissement. Avec l’architecture ouverte au contraire, l’investisseur a la possibilité de placer son capital dans des fonds émis par des tiers, soit par une sélection opérée par sa banque, soit dans un supermarché de fonds. Fortuneo appartient à cette dernière catégorie, ce qui signifie qu’il offre le choix à ses clients parmi près de 1.800 fonds de trente émetFORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 13 www.fortuneo.be DE NOMBREUX INVESTISSEURS PARTICULIERS SE SENTENT DÉSEMPARÉS Les faibles taux octroyés sur les livrets d’épargne incitent de nombreux épargnants à revenir en Bourse. Encore marqués par les retombées du krach financier de 2008, ils ne savent cependant pas toujours où investir leur argent. « C’est justement notre force : identifier pour eux les fonds adéquats», affirme Isabelle Bars, du gestionnaire de patrimoine Federal Finance Gestion. Un proverbe chinois dit ceci : « C’est à marée basse qu’on découvre le nageur dévêtu ». Transposée au monde financier, cette locution signifie que quand le marché est haussier, il est facile d’enregistrer une performance en Bourse. Avec la crise financière de 2008 cependant, de nombreux investisseurs ont fait naufrage dans les eaux boursières. Ce qui ne fut pas sans conséquences pour les gestionnaires de patrimoine, rappelle Séverine Claquin, responsable des produits d’investissement chez Federal Finance. « Nous avons constaté à l’époque un désintérêt progressif des investisseurs particuliers à l’égard de la gestion patrimoniale. » Aujourd’hui, la gestion discrétionnaire est cependant à nouveau appréciée en raison des taux faibles des investissements sans risque et de la complexité des marchés financiers, comme le constate Séverine Claquin. « Confrontés à l’énorme assortiment de fonds et de produits commerciaux, les investisseurs particuliers se sentent désemparés. Notre équipe de gestion patrimoniale particulière met son expertise à leur service, afin qu’ils choisissent les investissements correspondant à leur profil de risque et leur horizon de placement. » L’attrait de la Bourse découle essentiellement du maigre taux offert sur les livrets d’épargne. C’est la Banque Centrale Européenne (BCE) qui a décidé en juin de ramener ses taux directeurs à 0,15 % à peine. Or les banques se basent sur ces taux pour définir les leurs. VALLÉE DE LARMES À en croire les pessimistes, la politique monétaire extrêmement accommodante des Banques centrales connaîtra une fin dramatique. Ils estiment que la BCE accroît artificiellement la valeur des actions et des obligations. Les Bourses ne reflèteraient plus la réalité économique et seraient en d’autres termes dopées. Les critiques monétaires prévoient dès lors une sévère correction. Isabelle Bars, gestionnaire de portefeuille chez Federal Finance, ne partage pas cet avis. « Certes, le contexte macroéconomique n’est pas particulièrement favorable. L’actualité en provenance des économies sud-européennes et du secteur bancaire demeure sombre, sans compter les tensions de nature géopolitique en Ukraine et en Palestine. Ceci étant dit, la BCE continuera d’injecter encore longtemps des capitaux bon marché afin d’endiguer la déflation. Ce qui à son tour aura pour effet de maintenir les taux à long terme à faible niveau et d’orienter les flux liquides vers les Bourses. » « Compte tenu du contexte, nous avons allégé notre réserve liquide et investi dans des fonds obligataires positionnés en dehors de la zone euro et dans des économies émergentes comme l’Asie », explique Isabelle Bars. « Sur les marchés boursiers, nous privilégions la diversification géographique. Nous avons notamment des investissements aux États-Unis, dans les pays émergents et au Japon. » CHOIX THÉMATIQUES Dans le choix des fonds, Federal Finance tient compte de plusieurs thématiques spécifiques s’inscrivant dans le cadre de sa stratégie. « Ces derniers temps, nous nous sommes notamment intéressés aux actions de mines d’or », déclare Isabelle Bars. « Ces sociétés ont restructuré à tour de bras ces derniers mois, ce qui leur a permis d’alléger les coûts d’exploration du métal précieux. Et pourtant, leurs actions s’échangent à des niveaux relativement abordables. » D’autres thèmes suscitent l’intérêt de Federal Finance, tels que l’approvisionnement en eau : « L’amélioration du niveau de vie dans les pays en voie de développement est synonyme de potentiel énorme », argumente Isabelle Bars. Mais aussi les systèmes de sécurisation en ligne : « Les efforts consentis dans le secteur furent évidemment considérables ces derniers temps. » Pour les investisseurs particuliers, il n’est pas simple de miser sur ces grands thèmes. « Il existe des milliers de fonds », affirme Isabelle Bars. « Il ne faut pas seulement découvrir leur performance, mais aussi de quelle manière ils parviennent à afficher cette performance. Dans quels marchés investissentils ? Appliquent-ils une stratégie agressive ou défensive ? C’est précisément notre force : trouver les fonds adéquats. » Plus d’infos sur www.fortuneo.be FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 14 www.fortuneo.be LA GESTION PATRIMONIALE CHEZ FEDERAL FINANCE EN PRATIQUE Tout le monde n’a pas le temps, l’ambition ou les connaissances suffisantes pour gérer lui-même son patrimoine. Heureusement, des gestionnaires de patrimoine peuvent vous assister dans cette tâche, comme c’est le cas de Federal Finance Gestion. Cette filiale de Crédit Mutuel Arkéa - à laquelle est également rattachée Fortuneo - est spécialisée dans la gestion d’actifs au nom de tiers. Actuellement, elle compte plus de 41 milliards d’euros sous gestion. Par l’intermédiaire de Fortuneo Portfolio Management, les investisseurs peuvent s’adresser à Federal Finance à partir d’un montant de 25.000 euros. Le gestionnaire de patrimoine a élaboré quatre types de portefeuille, allant de très défensif (55 à 85 % en obligations) à très dynamique (50 à 100 % en actions). Chaque portefeuille est composé sur mesure en tenant compte de l’horizon de placement, des objectifs de rendement et du profil de risque du client. Ces paramètres sont définis à l’aide d’un questionnaire détaillé. Le profil de ce portefeuille n’est cependant pas gravé dans la pierre. Si le profil de risque change, le type de gestion évolue également. Les investissements à proprement parler s’effectuent exclusivement en architecture ouverte, ce qui signifie que Federal Finance n’injecte pas le capital dans ses propres fonds mais dans ceux de maisons telles qu’Amundi, Franklin Templeton, JPMorgan, Invesco, Blackrock, etc. Chaque trimestre, les clients reçoivent un aperçu de l’évolution de leur portefeuille. Ils découvrent aussi les valeurs et les régions du monde dans lesquelles celui-ci est investi. Évidemment, ils peuvent contacter à tout moment avec leur conseiller Fortuneo. Plus d’infos sur www.fortuneo.be FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 15 www.fortuneo.be ON AURA TOUJOURS BESOIN DE PERSONNEL DE BANQUE Le secteur financier subit une profonde transformation. De plus en plus de clients gèrent ou font gérer leur épargne différemment. Les plateformes internet comme Betterment, Learnvest, SigFig ou Wealthfront, où les consommateurs peuvent soumettre leurs décisions d’investissement à des algorithmes totalement automatiques, ont de plus en plus de succès. Pascal Spelier, trendwatcher et consultant en Digital Customer Experience chez Capgemini Consulting, n’y voit aucun inconvénient. « Les investisseurs ont parfois tendance à se laisser submerger par les émotions, ce qui les amène à prendre de mauvaises décisions. L’algorithme n’a pas ce problème : il réagit en toute objectivité sur la base de toutes les informations disponibles à ce moment précis. » Internet a également modifié le contexte boursier d’une autre façon, remarque le consultant. « La raison pour laquelle de nombreuses personnes optent pour le conseiller en placement est qu’elles ne s’y connaissent pas suffisamment. Compte tenu de la libre diffusion des informations en ligne, l’asymétrie entre l’expert et l’amateur n’est toutefois plus aussi grande qu’autrefois. » Les banques en ressentent les effets. Le groupe de consultance KMPG voit le nombre de conseillers patrimoniaux diminuer de moitié à l’échelle mondiale au cours des quinze prochaines années. La génération Y, née dans les années ‘80 et suivantes, gère ses finances seule dans un plus grand nombre de cas. C’est possible notamment grâce au réseau social financier eToro. Ce « Facebook à l’attention des investisseurs » existe depuis 2007 et compte plus de 2,5 millions d’utilisateurs dans 140 pays. Vu les nombreuses transactions et conseils disponibles sur le site, la « sagesse de la foule » devrait prédominer. Ce principe veut que les groupes prennent de bien meilleures décisions qu’un expert individuel. Les investisseurs peuvent également suivre les autres et ensuite copier automatiquement leurs investissements. Pascal Spelier conteste d’emblée la justesse de ce principe : « La wisdom of the crowd peut rapidement devenir une selffulfilling prophecy. C’est typiquement le point de départ d’une bulle spéculative. » nombre d’épargnants ont encore besoin des conseils de leur banquier. C’est le cas notamment du crédit hypothécaire ou de la planification financière. Ce service peut cependant être fourni en ligne. » Ce qui ne signifie pas pour autant qu’à l’avenir les agences bancaires disparaîtront, selon le trendwatcher. « Certaines personnes préféreront toujours rencontrer en personne leur banquier. Les banques ont un défi à relever : harmoniser l’online et l’offline. » Internet a cependant dans de nombreux cas mis un terme à la relation personnelle entre le client et son banquier. Autrefois, le directeur d’agence connaissait personnellement son client et sa situation familiale. Ce n’est plus vraiment le cas. Les clients de banques ont donc moins de raison de fréquenter les agences. Pascal Spelier entrevoit également des opportunités au niveau du trafic de données. Une banque qui constate qu’un couple reçoit pour la première fois des allocations familiales sur son compte peut lui proposer un compte d’épargne adapté. De même, le client qui paie souvent des notes d’hôtel peut se voir proposer une assurance voyage. Les services bancaires par internet sont appelés à augmenter, conclut le trendwatcher. À cet égard, une bonne application mobile est cruciale. « Une application permettant de réaliser des opérations bancaires, et ayant également accès à d’autres services, est une excellente manière, pour la banque, de lier à elle son client. » SURFER SANS APPLIS Le site web de Fortuneo Bank, www.fortuneo.be, a été entièrement remis à neuf, sur mesure pour le client. Il arbore maintenant un look plus contemporain et propose une navigation claire. Et dorénavant, les clients peuvent effectuer leurs opérations bancaires sur PC, tablette ou smartphone : le site s’adapte à chaque écran. SERVICES Pour un livret d’épargne, les consommateurs peuvent rechercher en ligne le meilleur taux, explique Pascal Spelier. « Ceci dit, pour les produits financiers complexes, FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 16 www.fortuneo.be QUEL AVENIR POUR LES SERVICES FINANCIERS EN LIGNE ? Les services financiers en ligne ne sont qu’au début de leur évolution. Des transactions boursières à l’épargne, comptes courants avec carte, puis crédit, les acteurs du marché n’ont cessé d’étoffer leur offre chez nos voisins. Le mouvement s’amorce en Belgique ; investisseurs et épargnants ont tout à y gagner. Les services financiers en ligne ne sont qu’au début de leur évolution. Des transactions boursières à l’épargne, comptes courants avec carte, puis crédit, les acteurs du marché n’ont cessé d’étoffer leur offre chez nos voisins. Le mouvement s’amorce en Belgique ; investisseurs et épargnants ont tout à y gagner. Les Belges sont déjà près d’un million à utiliser les services financiers en ligne. Et ils y auraient encore plus recours si l’offre n’était pas aussi réduite. La gamme proposée par les acteurs du marché reste en effet peu étendue, même si, au fil du temps, ils ont ajouté à leurs prestations boursières une offre de comptes d’épargne, parfois de l’assurance-vie, comme chez Fortuneo, ou des cartes bancaires. Mais nombre d’autres possibilités restent inexploitées. On peut parier que la gamme se développera. Plutôt « en largeur » qu’en « profondeur », c’est-à-dire que pour chaque type de produits, chacun des acteurs veillera à proposer une ou deux possibilités, pas plus. Il reviendra alors au client de « faire son marché », et d’opter pour le meilleur tarif, la meilleure rémunération, la relation client la plus soignée, etc. Chez Fortuneo, nous réfléchissons à l’évolution de notre gamme, notamment dans l’univers de la banque au quotidien. Mais notre réflexion va bien au-delà. Ainsi, il nous semble que la guerre tarifaire sur les produits d’épargne est arrivée à sa fin, pas seulement parce que la baisse des taux en Europe se poursuit, mais parce que l’épargnant demande autre chose : il veut désormais savoir comment son argent est utilisé. Le succès des plateformes de financement participatif (crowdfunding) en témoigne. services en ligne nous différencient nettement : nous offrons une gamme de presque 2.000 fonds à nos clients, c’est unique. Et notre plateforme LiveTrader met à leur portée une vraie expérience de trading, où ils élaborent leur liste de valeurs, leurs graphiques, et mettent en place des alertes, comme dans une salle de marchés, avec toute l’adrénaline qui va avec. Bientôt, ils pourront même passer directement leurs ordres sur la plateforme. Que restera-t-il aux agences ? En fait, elles vont revenir à leurs activités historiques. Elles seront des espaces d’échanges et de commerce, où se feront les mouvements d’espèces, la tenue de coffres, le conseil pour les opérations complexes. Elles seront par ailleurs intégrées à de vrais dispositifs multicanal. Le multicanal va en effet passer de l’incantation à la réalité, c’est-à-dire que la même opération, entamée sur l’appli mobile, se poursuivra, en cas de besoin, en agence. Ce qui nécessite des prouesses techniques de la part des banquiers, mais quel confort pour le client ! Les acteurs directs estiment qu’au fil de ces évolutions, leur clientèle doublera, au minimum, d’ici 5 ans. Ramin Fleury, Country Manager Fortuneo Belgique Plus d’infos sur www.fortuneo.be Nous souhaitons accompagner nos clients dans cette recherche de sens, qui correspond à une évolution profonde de la société. La crise est passée par là, et nous sentons chez les clients une forte demande de modèles alternatifs. Grâce à leur importante capacité d’investissement, les banques traditionnelles se sont adaptées, dans une certaine mesure ; par exemple, leurs offres mobiles sont séduisantes. Mais leurs conditions tarifaires restent moins attrayantes. Chez Fortuneo, le courtage figure parmi les moins chers du marché, et nos outils et FORTUNEO BELGIUM Rue des Colonies 11 - 1000 Bruxelles - N° BCE 0879 257 191 - T. 02/225.18.18 17