directe - Bodyfitness

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directe - Bodyfitness
“On sait que... il parait que... on dit que...”
Alex Rusch, le banquier bodybuilder
PAR SÉBASTIEN DEMARET / PHOTOS : BRUNO PERROUD ET JASON FEVER
Sébastien Demaret : Peux-tu te présenter ?
Alex Rusch : Je m’appelle Alexandre (dit
« Alex ») Rusch, j’habite Bourges, dans le Cher.
Je suis né le 14 janvier 1989, je mesure 1,70 m,
pour 82 kg et 45,5 cm de tour de bras. Je suis
conseiller financier à la Banque Postale : être
musclé dans une banque, ça aide, ça met les clients
en confiance. Mon physique dissuade aussi les
éventuelles incivilités, lors des entretiens.
SD : Quel est ton parcours sportif ?
AR : Depuis l’âge de trois ans, j’ai testé tous
les sports : j’ai fait du volley, du rugby, du ski...
J’ai pratiqué pendant sept ans le tennis et le judo,
tous les deux à un haut niveau. Comme je suis
hyperactif, le sport me canalise. En décembre
CHAMPIONNAT
INTERNATIONAL
DE LUXEMBOURG
Power-Food’s J-M.B® (Jean-Marie
BERMER), organise Samedi 04 Avril
2015 au Grand-Duché du Luxembourg
à Differdange au Centre Sportif, avenue
du Parc des Sports à L-4671 Obercorn, le
Championnat International de Luxembourg
et le « J-M.B® OPEN » de Fitness et
Body-Building pour Hommes et Femmes
en collaboration avec la NAC LuxembourgFrance et Belgique (Benelux).
Le J-M.B® OPEN sera ouvert à toutes
fédérations et sera doté de récompenses en
espèces d’un total de 3000 € !!!
132
BodyFitness
2004, je suis tombé dans la musculation par
hasard, tout simplement en voyant un physique
musclé à la télé ! Mes parents n’étaient pas
« chauds » : ils m’ont tout de même offert des
haltères de 2 kg. Trois semaines après, pour mon
anniversaire, j’ai demandé de nouveaux haltères
plus lourds… J’ai vite pris, en m’entraînant deux
heures par jour dans ma chambre. Pendant quatre
ans, je n’ai pas fait de développé couché, ni de
tractions. Depuis trois ans, je vais dans une salle,
qui est ouverte vraiment souvent. Je m’y entraîne
cinq à six fois par semaine, durant 1h30.
SD : Quels sont tes objectifs en bodybuilding ?
AR : Mon but est de gagner en volume, surtout
au niveau des pectoraux et des triceps. Je vais
faire une sèche en mai et juin 2015, ce qui me
permettra de poser pour des photos et me servira
de test pour les compétitions dans quelques années.
Mon objectif final est de pouvoir vivre de ce sport,
soit comme modèle photo, soit pour représenter
un sponsor. En tout cas, le muscle redevient à la
mode : on est dans une société liée à l’esthétique.
SD : Souhaites-tu remercier certaines
personnes ?
AR : En premier, je remercie Gilles parce
qu’il m’a accompagné dans la découverte de la
musculation. J’adresse mes remerciements à MX3
Ultimate, avec qui j’ai débuté un partenariat en
décembre 2014 : je remercie cette entreprise de sa
confiance. On va grandir et progresser ensemble !
Bien sûr, je salue mon associé Guillaume
Jacquelin, qui s’occupe de ma présence sur les
réseaux sociaux, dont Facebook.
Alex est disponible pour tout type de projets sérieux
(sponsorings, castings, photos…). N’hésitez pas à le
contacter via sa page Facebook « Alex Rusch »
LIGNE
DIRECTE
ALEXIS DELOBEL
PAR CHRISTOPHE CORION
PHOTOTHÈQUE D’ALEXIS DELOBEL
Alexis Delobel a 22 ans. Dans un premier temps,
il découvre la musculation grâce a un ami et ne
s’entraîne sérieusement que depuis trois ans. Alexis
suit la préparation d’un ami Lino Mernier qui se
préparait pour France IFBB où il terminait 2ème
en junior. Dès lors motivé par la prestation de son
ami, Alexis décide de se lancer dans la compétition
et c’est un ancien de ce milieu qui le prépare
(Mr Pascal). Pour sa première participation, il se
classe 3ème en junior au France IFBB, aussitôt la
compétition finie, il change de coach et se fait suivre
par Julien SUEL avec une diète et un entraînement
adapté sur une année complète. Grâce à cette
préparation, Alexis remporte le titre de champion
de France Junior IFBB en -80 kg et gagne le toutes
catégories Junior. Il termine également 4ème au
Top de Colmar junior, 1er au GP des Pyrénées
junior et 4ème en senior -85 kg. Alexis se classe à la
3ème place à Europe IFBB qui se déroulait à Santa
Susanna en Espagne.
Ses futurs objectifs pour cette année sont donc
Monde IFBB mais par contre en +75 kg mais
toujours en junior et toujours avec le même coach.
www.bodyfitness-fr.com
LA TAVERNE DES MAGAZINES
Commentaires et documents Michel AGUILERA
Le Bodybuilding féminin
BODY FITNESS N° 48
« À ma Façon » Sexualité et
performance sportive 1999
L’édito de Candi MORO est consacré
aux performances sportives et
sexuelles. Vous recherchez des
aides naturelles, alors jetez un coup
d’œil aux physiques de cette revue.
Coté sport, des reportages sur les
championnes de Fitness Monica Brant
et Melissa Hall mais également les
Finales France IFBB, ACF et WPF.
La couverture de ce monde du
muscle avec Lisa LORIO est l’exemple
d’une des réussites des magazines
de Joe Weider. En effet, dans les
années cinquante et soixante, les
photos des champions en couverture
de magazines étaient très souvent
prisent en extérieur et si possible
en bord de mer avec ciel bleu. On
ne pourra que regretter de nos jours
l’absence de ce type de couverture
dans l’ensemble des magazines de
bodybuilding. À noter que c’est dans
ce numéro que l’on trouve le fabuleux
poster de la belle Anja SCHEINER
WOMEN’S PHYSIQUE
WORD MAGAZINE N° 1
C’est un numéro spécial entièrement en
noir et blanc. Denise RUTKOWSKI nous
souhaite la bienvenue dans la décennie
des années 90. Les proportions de ses
« dames » commencent à bien changer.
Le magazine fait une démarche
courageuse et rare en montrant nos
championnes culturistes dans leur
période hors saison « off saison »
Collector.
LE MONDE DU
MUSCLE N° 108
Février 1992 : Couverture Lisa
LORIO
www.bodyfitness-fr.com
La version Française du magazine
de Mike Neveu nous propose
quelque chose de différent, outre le
format et la qualité du papier. Les
photos sont couleurs et noir et blanc
et d’une très grande qualité. On peut
dire que le Culturisme Féminin est
très bien mis en valeur et aucune
compétitrices n’est oubliées. Même
si le magazine est plutôt cher pour
l’époque 40 FF (6 euros), il est tout à
fait exceptionnel.
WOMEN’S PHYSIQUE
WORLD 1999
PLEINE FORME N° 86
Novembre 1988 Couverture
Tonya KNIGHT
Le Magazine commence sensiblement
à changer son orientation et même si
l’on y trouve un reportage intéressant
sur l’entraînement de Tonya KNIGHT qui
fut 4è à Olympia 1988, le magazine fait
de plus en plus la place au slogan du
moment la Forme et La Santé d’abord.
Le magazine interdit aux hommes
ou presque. Comme à son habitude,
on retrouve dans ce magazine du
Culturisme féminin, du vrai et à
haut niveau. Steve Wennerstrom
nous propose un reportage sur les
Nationaux junior NPC ainsi que le
Jana Teach Classic. Pour les Fans
et inconditionnels du Bodybuilding
Féminin.
IRON MAN EUROPE
LE MONDE DU
MUSCLE N° 239
Cory EVERSON en couverture
1989
Couverture Debbie KRUCK
La rédaction du Monde du Muscle
nous souhaite une bonne nouvelle
année 2004 d’une belle manière
avec cette couverture de la
championne de fitness du moment
Debbie KRUCK. Le magazine avait
déjà fait une prouesse avec la
couverture du n° 179. On retrouve les
résultats du Mr Olympia 2009 et la
nouvelle victoire de Ronnie COLEMAN
devant Jay CUTLER ;
MUSCLE & FITNESS
OCTOBRE 2003
Couverture Joaquim PALACIN :
Avec la venue des compétitrices
« Bikini », les femmes sont enfin
seules sur les magazines de
Bodybuilding. Les athlètes des
catégories fitness hommes et
femmes, les Miss « Bikini » ainsi
que les men‘s Physique auront
définitivement donné grâce à
leurs physique une autre image
du culturisme ou plutôt de la
sculpture de corps beaucoup
plus accessible envers le grand
public.
MuscleShow 133
Adrien Dubuisson
L’étoile montante du Mens Physique
INTERVIEW DE CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE D’ADRIEN DUBUISSON
Jeune compétiteur en Men’s Physique, Adrien Dubuisson a déjà terminé à
deux reprises sur le podium de sa catégorie. Il est fort à parier qu’Adrien va
continuer à progresser dans les mois à venir.
Présentation de l’étoile montante du Mens Physique français :
Christophe Corion : Bonjour Adrien, peux-tu te
présenter ?
Adrien Dubuisson : Bonjour à tous, je m’appelle
Adrien Dubuisson, j’ai 23 ans et je vis à Valenciennes
dans le Nord de la France.
CC : Quelle profession exerces-tu ?
AD : Je suis coach sportif diplômé du BPJEPS
mention musculation et cours collectif. J’exerce mon
métier en tant qu’indépendant, dans une salle de sport
située en Belgique.
CC : Peux-tu nous parler de ton projet ?
AD : Mon ambition est de proposer du coaching
sportif, alimentaire à distance et de distribuer une
gamme de compléments alimentaires de qualité. Je
souhaite également mettre à la disposition du plus
grand nombre, mes astuces et informations pratiques
pour les entraînements et la nutrition. J’espère aussi
pouvoir faire prendre conscience à tous ceux qui en ont
la volonté, que rien n’est impossible. Je suis prêt à vous
donner les clés de la réussite.
CC : Quand as-tu commencé la musculation ?
AD : Mon premier sport a été la natation à l’âge
de 6 ans, le football à 8ans puis à 15 ans la boxe
thaïlandaise. À 18 ans, je commence la musculation
dans l’optique de devenir plus puissant, plus rapide
et plus performant lors de mes combats. Entraîné
par le coach de l’équipe de France qui me permet de
développer mon esprit compétiteur et le besoin de me
mesurer aux autres.
CC : Peux-tu nous parler d’une anecdote lors de
tes premiers entraînements ?
AD : Au début de mes entraînements en salle,
j’étais victime de moqueries qui ont toujours eu un réel
effet positif sur moi. Tout cela m’a donné la volonté
de me surpasser, de devenir meilleur, de dépasser les
« moqueurs ».
CC : Comment t’es venu le déclic pour faire de la
compétition ?
AD : À cette période, je ne pense pas encore aux
compétitions de body, j’ai dû arrêter la boxe pour mes
études mais je continue la musculation et commence
à prendre conscience des progrès accomplis, je suis
passé de 62 kg à 80 kg. Dès lors, ma mentalité de
compétiteur me pousse à en faire plus. C’est en
visionnant un reportage sur les « Men’s physique »
à Olympia que j’ai eu le déclic. Les critères de cette
catégorie correspondent bien à mes capacités et à mon
physique, à ce moment je me souviens m’être dit :
« c’est bon, c’est ça que je veux faire ! ».
CC : Que représentes pour toi les Mens Physique ?
AD : Pour moi, le Men’s Physique est un état
d’esprit, une philosophie. Il s’agit de mettre en valeur
une allure sportive en privilégiant l’harmonie esthétique
du corps tout en adoptant une conduite exemplaire,
sans démesure. Le Men’s Physique doit-être une sorte
de miroir pour ceux qui souhaite soigner leur apparence
physique. Pour cela, le show doit être permanent.
134
BodyFitness
CC : Quand débute l’aventure ?
AD : C’est donc en septembre 2013 que
tout commence réellement. Je m’entraîne plus
intensivement, je veille à respecter une alimentation
équilibrée. Ces huit mois de préparation intense me
transforment réellement, tant sur l’aspect physique
que sur l’aspect mental. Au cours de cette période,
j’apprends la rigueur et la discipline en enchaînant
les entraînements en salle. Mais c’est surtout « dans
l’assiette » que je mesure l’intensité de l’effort ! Pour la
première fois de ma vie, je suis un régime draconien.
L’exercice est très compliqué pour un gros mangeur et
bon vivant comme moi, mais à aucun moment, je ne
perds de vue mon objectif final.
CC : Quel est le résultat final de cette
préparation ?
AD : Tous ces efforts finissent par payer le jour de
la compétition, je termine vice-champion de France
de ma catégorie. Pour ma première participation, c’est
une très grande satisfaction pour moi et mes proches.
Je garde en mémoire cette expérience positive, je
n’oublierai pas le frisson ressenti face aux juges. Ce
titre en poche me donne le droit de participer aux
prochains Jeux Méditerranéens. Or, ceux-ci n’étant
pas programmés en 2014, la fédération IFBB m’offre
la possibilité de participer à l’Arnold Classic Europe !
Pour un débutant c’est un réel privilège, une chance
unique. Cependant, à ce moment, je pense sincèrement
que mon niveau est trop faible pour cette compétition
de prestige. Je ne songe donc pas à y participer. L’effort
à fournir sur une courte période (l’Arnold Classic
se déroule à Madrid en septembre 2014) me semble
insurmontable, je veux disposer de plus de temps pour
devenir plus massif et plus sec…
CC : Peux-tu nous expliquer pourquoi tu y
participes finalement ?
AD : En juin, alors que je suis en pleine phase de
prise de masse, je décide de prendre mon billet pour
Madrid ! Comment refuser de faire cette compétition
alors que nombreux sont ceux qui rêvent d’y concourir
mais qui n’ont pas la chance de s’y qualifier. Je tiens
une occasion peut-être unique de participer alors je
fonce !
Pour être au top, je passe directement de la phase «
prise de masse » à celle de la « sèche ». Gros choc pour
mon corps ! Psychologiquement et physiquement, la
préparation est très dure : le régime est éprouvant, je
perds 14 kg pour être prêt ; 14 kg d’eau et de graisses
accumulées après le championnat de France.
CC : Quel est le rôle de ton coach à ce moment-là ?
AD : Heureusement, je peux compter sur mon
coach Laurent Erasme (ancien semi-professionnel
avec plus de 25 ans de body) qui m’encadre bien et
m’apporte la force mentale nécessaire. Il m’aide à me
concentrer sur l’objectif final et à oublier le superflu.
Laurent me rassure sur mes capacités et sur pas mal
d’autres points. N’oubliez pas qu’au départ je ne
voulais pas faire l’Arnold car je me sentais trop faible.
Les efforts de mon coach pour me rassurer finissent
par fonctionner. J’ai le déclic : la machine est lancée et
je ne pense plus qu’à une chose, être là-bas sur la scène
pour montrer mon travail.
CC : Quel fut le résultat final ?
AD : Madrid, vendredi 26 septembre 2014, je
monte sur la troisième marche du podium ! Troisième
européen de ma catégorie, moi qui espérais juste
finir dans le top 10 ! Le travail, la motivation et la
persévérance ont payé. Cette expérience me conforte
dans mon choix de vie, dans mes idées, mais aussi
et surtout dans mon objectif qui est et je le dis sans
aucune prétention, d’obtenir ma carte PRO et pouvoir
me retrouver sur scène. Aux côtés de mes idoles, ces
athlètes qui me poussent chaque jour à me dépasser lors
de mes entraînements et à rester sérieux dans la diète…
Comme disait Oscar Wild : « il faut toujours viser
la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les
étoiles... ». Pour parvenir à cela, je sais que la route est
encore longue.
C’est pourquoi j’ai décidé avec mon coach de me
laisser du temps sans concourir pour me permettre
de faire évoluer mon physique, prendre de la masse
musculaire et surtout travailler mes points faibles.
CC : Quels seront tes prochains objectifs ?
AD : Les futurs objectifs définis avec mon coach
sont de ne pas faire d’off saison, je vais profiter du
fait que les juges m’aient en tête pour concourir en
2015 sans attendre 2016, je prépare actuellement
l’Arnold Classic Madrid, Olympia amateur à Prague
et les championnats du monde, les concours sont pour
septembre, octobre et novembre, j’ai commencé la
prépa depuis début décembre.
CC : Un mot pour conclure ?
AD : J’ai un soutien total de mon sponsor Protech
Nutrition.
J’adresse un message d’encouragement à tous ceux
et toutes celles qui débutent, croyez en vous et vos
capacités ! Dites-vous bien cela, si vous voulez vraiment
quelque chose et que vous êtes prêts à une bonne dose
d’efforts et de sacrifices pour y parvenir, alors vous y
parviendrez. Peu importe le temps car le chemin n’est
jamais tracé de façon rectiligne.
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BERNARD
REBOUH
PAR CHRISTOPHE CORION
PHOTOTHÈQUE DE BERNARD REBOUH
Bernard Rebouh est né le 19/09/1973
à Marseille et mesure 1m87 pour
99 kilos.
Les débuts de Bernard en
musculation commencent en 1990
à l’âge de 17 ans car il était mince et
complexé. Sa passion pour ce sport
lui fait prendre confiance grâce au
changement qu’il constate sur son
physique.
Cela fait 24 ans que Bernard s’entraîne deux heures
par jour et 5 jours sur sept.
Ses principes d’entraînement étant de privilégier
le travail lourd et l’exécution parfaite du mouvement.
Au point de vue nutritionnel, Bernard a toujours
privilégié l’alimentation solide afin d’acquérir une
force naturelle et voir son physique évoluer lui
permet de se surpasser lors de chaque entraînement.
Au fur et à mesure du temps, son intérêt pour le
bodybuilding s’accroît du fait que beaucoup d’athlètes
le complimentent sur son potentiel.
Après 23 ans d’entraînement, Bernard se lance dans
la compétition où en l’espace d’un an, il participe à
7 concours dans la catégorie poids Taille 1m88 pour
90 kilos
Menton Europe 3ème place
Cannes Wigintone 2ème place
Slovénie Monde 5ème place
Sapri Italy Europe 1ère place
Sapri Univers 3ème place
Nice IFBB 2ème place
Changement de catégorie Body Taranto Italy
Univers 2ème place.
Cette année, Bernard se prépare pour quatre
concours IFBB Pro La NABBA Pro Sapri et Toronto.
Pour finir, Bernard précise que la discipline
demande beaucoup de temps, de sacrifices et oblige à
se surpasser pour apprendre à connaître son corps.
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NASSIM SAHILI
PAR CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE DE NASSIM SAHILI
Étant toujours à la recherche de compétiteurs aux physiques
esthétiques, j’ai découvert Nassim Sahili via Facebook.
Je vous propose de faire connaissance avec Nassim qui à mon avis fera
parler de lui dans un futur proche.
Christophe Corion : Bonjour Nassim,
peux-tu te présenter ?
Nassim Sahili : Je suis né en Décembre 1987.
Je mesure 1m86 pour 98 kg (hors saison) et 92 kg
(en compétitions).
CC : Quand as-tu commencé la
musculation ?
NS : Tout a commencé en Octobre 2006 lors
de ma première séance de musculation en salle.
À l’époque, je n’y connaissais absolument rien et
n’étais pas vraiment intéressé par le sport. C’est
mon grand frère, pratiquant semi professionnel de
football qui a eu la lourde tache de « m’initier » à
la musculation. J’y ai très vite pris goût et depuis,
je ne me suis jamais arrêté.
CC : Peux-tu nous parler de ta formation ?
NS : Les choses ont pris une tournure plus
sérieuse en septembre 2009 quand j’ai débuté une
formation d’éducateur sportif. J’avais l’objectif
de me lancer complètement dans le sport et la
musculation et j’ai donc passé un BPJEPS pour
approfondir et valider mes connaissances.
J’ai donc suivi une formation de 18 mois qui
m’a permis de m’investir complètement dans ce
secteur-là et ma passion pour cette pratique était
de plus en plus grande. Je faisais tout pour en
savoir un maximum sur la musculation mais aussi
la diététique. Je prenais ce sport très au sérieux et
je savais que pour atteindre l’excellence, il fallait
un investissement exceptionnel de ma part.
Ma pratique s’intensifiait, mes connaissances
devenaient plus pointues et c’est à ce moment que
l’idée de faire de la compétition me travaillait de
plus en plus.
CC : Quand as-tu décidé de te lancer en
compétition ?
NS : À la fin de ma formation en Février 2011
et avec mon diplôme en poche, je décidais de me
préparer pour ma première compétition. Je ne
voulais pas faire les choses à moitié et j’ai choisi de
me rendre à Miami pour le Musclemania Model
Universe.
Une expérience exceptionnelle qui m’a permis
d’avoir une idée plus précise et concrète du monde
de la compétition.
CC : Pourquoi as-tu décidé de concourir en
Men’s Physique ?
NS : À mon retour, ma motivation était à son
comble et je n’avais qu’un seul objectif en tête :
continuer la compétition.
Au fil de mes recherches, j’ai décidé de tenter
ma chance en « Men’s Physique ». Une catégorie
alors toute jeune au niveau mondiale et tout juste
introduite en IFBB.
J’ai participé à la demi-finale puis à la finale des
championnats de France IFBB que j’ai remportée
en Avril 2013. Et c’est grâce à cette compétition
que j’ai pu devenir le premier champion de France
en catégorie « Men’s Physique ».
CC : Quelles sont les compétitions
auxquelles tu as participé ?
NS : Convaincu que cette catégorie est celle
qui me correspond le mieux, j’ai décidé de
m’investir encore plus dans cette direction. Et
grâce à l’AFBBF, j’ai pu participer à l’Arnold
Classic Europe, aux Jeux méditerranéens, aux
Championnats d’Europe, à l’Olympia Amateur et
aux Championnats du Monde.
J’espère pouvoir continuer sur cette lancée et
pourquoi pas, remporter un titre international.
CC : Tu es très présent dans la
communication, pourquoi ?
NS : En plus de l’aspect compétition, je
m’attache de plus en plus à « transmettre »
un maximum de notions aux passionnés de
musculation comme moi. Grâce à ma page
FaceBook, ma chaîne Youtube ou encore mon site
Internet www.Fit-Nass.com, j’essaie de proposer
un contenu de qualité qui pourra aider et guider
les débutants dans leurs pratiques.
Mon objectif est de me développer un
maximum en France comme à l’international, en
espérant être le porte-parole de la musculation
« intelligente ». J’espère être en mesure de
démocratiser la musculation et d’en faire un sport
connu et reconnu. Et pour cela, je m’appuie
sur des connaissances solides aussi bien pour
l’entraînement que la diététique.
CC : Quelque chose à rajouter ?
NS : J’ai la chance de vivre ma passion au
quotidien et j’espère pouvoir continuer sur cette
lancée, progresser et transmettre un maximum de
notions intéressantes pour les futurs adeptes de
ce sport.
MuscleShow 135
CAROLINE GAUME
PAR CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE DE CAROLINE GAUME
Caroline Gaume est une des plus grande championne française de notre
discipline. Sa discrétion et sa gentillesse fait qu’elle est beaucoup trop
méconnue aux yeux du public.
Entretien avec l’une des meilleures représentantes de notre sport
au body show et là j’ai revu Sandra et Mohamed
qui s’occupent des castings, et cette fois j’ai fait un
1er essai dans leur chambre d’hôtel, puis deux jours
après, une fois que Roshdy Zem a vu la Vidéo, il
m’a fait monter sur Paris d’Urgence !!!! J’ai refait
un essai avec lui et de suite il a aimé ma facilité
dans l’improvisation, ma manière de comprendre
aussitôt comment il voulait que je sois par rapport
à une scène bien spécifique, mon aisance devant la
caméra, il a apprécié mon naturel et simplicité et
apparemment, il était fasciné par mon regard, et m’a
dit qu’il me voulait en condition physique comme
au championnat de France, chose plutôt difficile
sachant que j’étais en prépa déjà depuis presque un
an avec les compétitions et qu’il fallait se maintenir
6 mois de plus, mais je l’ai pris comme un nouveau
challenge à relever chose que j’ai accomplie… même
si parfois il y a eu des jours difficiles et beaucoup de
fatigue et stress en prime.
CC : Comment s’est déroulé le tournage ?
Christophe Corion : Bonjour Caroline,
comment as-tu découvert le bodybuilding ?
Caroline Gaume : En 2004, après un très grave
accident pour ma rééducation…
CC : Depuis combien d’années t’entraînes-tu ?
CG : 10 ans aujourd’hui.
CC : Quelle est ta plus belle victoire ?
CG : Ma plus belle victoire est le Championnat
d’Europe après un arrêt de 4 années de
compétition... un retour superbe !!!
CC : Peux-tu nous parler de ton entraînement
hors saison ?
CG : Je n’ai pas d’entraînement spécial hors
saison, je m’entraîne régulièrement et d’une manière
assidue toute l’année
CC : Comment organises-tu ta sèche et ton
cardio ?
CG : Je me base sur mon état situationnel du
moment, je jongle sur les jours où j’ai de l’énergie et
les jours où je me sens fatiguée...
CC : Quels sont tes futurs objectifs ?
CG : Je vais préparer ma saison pro pour 2015,
faire au mieux pour proposer une jolie « women’s
physique », allier la féminité et le muscle, ma carte
de visite en somme.
CC : Comment as-tu été sélectionnée pour
participer au film ?
CG : On m’a repérée au Championnat de France
2013 à Graveline, on m’a demandé gentiment de
prendre quelques photos en m’expliquant qu’il y
aurait un prochain film, chose que je n’ai pas cru
du tout…
Puis une fois mon Championnat d’Europe fait,
je suis descendue à la Ciotat pour faire une démo
136
BodyFitness
Date de naissance : 28/11/1970
Taille : 1m57
Poids : 63
Palmarès :
2006 3ème France IFBB (bodybuilding +57 kg)
2007 5ème au Body Zoï Belgique IFBB
(bodybuilding)
2007 3ème au Body Show La Ciotat Nabba
2007 1ère au Gym and Co
2007 top 10 miss Univers Nabba figure
2007 1ère au Didier Blanc classique
2007 Championne du monde IBFA Menton
2007 3ème au WEIDER trophy
2008 3ème Body Show La Ciota Nabba
2008 3ème Didier Blanc classique
2008 6ème Miss Univers Nabba (caté bodybuilding)
2009 championne du monde IBFA toute catégorie
Rome Italie (body fitness + de 35 ans et
bodybuilding)
2009 6ème Miss Univers Nabba (caté
bodybuilding)
2013 1ère au Grand-Prix des Pyrénées
(bodybuilding)
2013 1ère France IFBB (bodybuilding)
2013 1ère Championnat Europe Santa Susana
Espagne
CG : Le tournage s’est présenté avec plusieurs
séances : 6 en tout. Je venais sur deux jours pour
tourner une ou deux séquences et repartais…
me concernant, je n’avais aucune préparation,
sachant qu’il me voulait au naturel donc question
maquillage et coiffure, il n’y avait rien à faire, et mes
tenues étaient simples…
CC : Quelle expérience gardes-tu du film ?
CG : Très jolie expérience où j’ai pu vraiment
me rendre compte de la complexité d’une simple
séance qui demande un travail énorme en amont de
la part de l’équipe technique que j’admire, tellement
le boulot qu’ils ont à faire est très conséquent très
précis et très long… une scène qui dure 3 min peut
durer toute une après-midi… Sans parler du texte
qui doit être amené avec précision dans l’intonation,
la justesse des mots et expressions du visage comme
Roschy le souhaitait mais après il y a toutes les
choses techniques ; son, lumière, ambiance, décor
et j’en passe… l’équipe a été formidable, disponible,
bienveillante, rassurante, un grand merci à eux.
CC : Quelque chose à rajouter ?
CG : Juste merci pour m’avoir contacté pour
votre magasine.
- contact :
[email protected]
Sponsor : performance
www.bodyfitness-fr.com
JULIEN BENSAID
INTERVIEW DE CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE DE JULIEN BENSAID
J’ai découvert Julien Bensaid au milieu des années 90. Absent de l’actualité
du Bodybuilding depuis quelques années, je désirai savoir ce qu’il était
devenu.
Entretien avec Julien :
Christophe Corion : Bonjour Julien, tu as été
médiatisé très jeune, à quel âge as-tu commencé
la musculation ?
Julien Bensaid : Bonjour Christophe, c’est vrai
que l’on peut dire que j’ai débuté la musculation
assez jeune. À l’âge de 15 ans, je commençais à
m’entraîner dans la salle de François Labrador où
j’ai, d’ailleurs, pu faire la connaissance de personne
comme Jean Texier qui écrivait des articles pour le
monde du muscle. À l’époque, il m’avait proposé de
faire model pour certains de ses articles, ce qui m’a
donné l’opportunité d’être médiatisé assez tôt !
CC : Comment as-tu découvert notre
discipline ?
JB : J’ai découvert la musculation plutôt par
hasard car avant d’être un adepte de bodybuilding,
je pratiquais surtout les sports de combats (…)
Au départ, j’ai commencé pour améliorer mes
qualités physiques pour les arts martiaux mais très
vite je me suis prêté au jeu de voir mon corps se
transformer et j’ai donc découvert une nouvelle
discipline.
CC : À quel âge as-tu fait ta première
compétition ?
JB : J’ai participé à mon tout premier concours
de bodybuilding à l’âge de 17 ans, c’était le
championnat d’Ile-de-France Junior, un bon
souvenir pour une première car j’ai eu la chance de
le remporter !
CC : Quel est ton palmarès ?
JB : C’est en junior que j’ai le plus concouru, j’ai
gagné à plusieurs reprises les championnats d’Ile-deFrance et les championnats de Paris avant d’obtenir
mon premier titre de champion de France junior à
l’âge de 20 ans. Par la suite, j’ai aussi concouru chez
les seniors mais là, il m’a fallu trois tentatives pour
être sacré champion de France seniors en moins
de 85 kg. Après ça, j’ai continué des compétitions
internationales IFBB entre autre j’ai participé au
grand prix de Slovaquie et celui du Canada.
CC : Tu as disparu des compétitions depuis
des années
Peux-tu nous dire ce qui t’es arrivé ?
JB : Oui, ça remonte à pas loin de 10 ans
que je ne suis pas remonté sur les planches, ma
dernière compétition date de 2006 ! Dans un
premier temps, j’ai dû me retirer des compétitions
à cause d’une blessure sérieuse à l’épaule qui m’a
handicapé pendant pas mal d’années, ça a été un
break imposé pour régler au mieux ce problème
mais avec l’optique d’un possible retour. Seulement
les choses ne se sont pas passées exactement comme
prévu. La blessure était trop sérieuse pour reprendre
l’entraînement d’un athlète de compétition, cela m’a
fait prendre un certain recul pour me consacrer à
d’autres choses !
J’ai toujours eu l’ambition et l’envie de revenir
mais malheureusement après cette épisode, on m’a
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déclaré un cancer de la Thyroïde, il y’a maintenant
deux ans.
CC : Que se passe-t- il dans la tête quand les
médecins t’ont annoncé une telle nouvelle ?
JB : À vrai dire pas très bien ! Au début, on
ne sait pas trop à quoi s’attendre lorsqu’on vous
annonce un cancer.
J’ai toujours été en bonne santé donc apprendre
ce genre de mauvaise nouvelle, c’est assez
perturbant. Heureusement les médecins ont su me
rassurer face à la maladie en m’expliquant qu’après
l’opération, je pourrais continuer à vivre une vie
normale à l’exception du traitement de substitution
pour remplacer les hormones thyroïdiennes.
CC : Parles-nous de ta convalescence ?
JB : Suite à l’opération, il m’a fallu beaucoup de
temps pour récupérer. L’intervention chirurgicale a
été assez lourde car en plus d’avoir eu une ablation
de la glande thyroïde, les médecins m’ont fait un
vaste curage des chaînes ganglionnaires du cou
pour enlever tous les ganglions potentiellement
dangereux. Puis, un mois après l’opération j’ai
dû aller en chambre radioactive pour être traité à
l’Iode afin d’éliminer tous les résidus thyroïdien.
Seulement pour ce faire, on doit être maintenu en
défrénation (c’est-à-dire sans substitue hormonal)
pendant 3 à 4 semaines avant de pouvoir effectuer
le soin, donc progressivement on rentre en
hypothyroïdie et cela donne une très grande fatigue.
CC : As-tu continué l’entraînement pendant
cette période ?
JB : Pas dans les débuts, j’ai dû attendre d’être
complètement stabilisé avant de reprendre. La
période de défrénation et l’hypothyroïdie que ça
engendre m’a vraiment fatigué. J’ai repris très
doucement et progressivement en privilégiant
davantage des entraînements pour la condition
physique du type functional training.
CC : Quel message voudrais-tu faire passer au
travers cette expérience ?
JB : Je ne sais pas si c’est un conseil directement
lié à cette expérience, mais certainement qu’il ne
faut pas oublier que l’on fait ce sport avant tout
pour le bonheur et le bien-être que ça nous procure.
Donner du respect à notre corps qui nous supporte
dans notre passion, et autant aux personnes que l’on
rencontre et qui partagent cela avec nous.
CC : Aujourd’hui, quel est ton état de santé et
comment vas-tu ?
JB : Bien ! Mon état de santé et stable, hormis le
traitement substitutif chaque matin et la contrainte
de faire des analyses de contrôles régulières, on peut
dire que j’ai plus ou moins retrouvé une vie normale.
Je suis quelqu’un de plutôt optimiste, j’évite aussi de
pleurer sur mon sort et me dis qu’il y a toujours pire
que moi. Il faut laisser ça derrière soi, sans se sentir
malchanceux ou malade. J’ai la chance de pouvoir
continuer à faire ce que j’aime, c’est le principal !
CC : As-tu repris le training ?
JB : Oui, je me suis remis sérieusement à
l’entraînement depuis, mais ça n’a pas été une
mince affaire dans les débuts car j’ai perdu
beaucoup de masse musculaire suite à l’opération.
Je me suis d’abord orienté sur des entraînements
de functionnal training afin de retrouver une
certaine condition physique pour pouvoir
reprendre progressivement l’entraînement aux
poids et haltères. Aujourd’hui, j’arrive à m’entraîner
régulièrement et j’ai retrouvé une condition
physique correcte.
CC : Envisages-tu de faire un comeback ?
JB : J’aimerais faire un comeback mais pas dans
la même optique qu’il y a quelques années. Je reste
compétiteur dans l’âme mais le respect de ma santé
prime sur les résultats que je pourrais obtenir en
compétition. Ma vraie motivation aujourd’hui serait
de présenter un physique respectable en compétition
et ça serait avant tout une victoire sur moi-même !
CC : Quelque chose à rajouter ?
JB : Et bien, un merci me semble approprié,
cela fait toujours plaisir de s’apercevoir que mon
parcours puisse intéresser quelques personnes !
MuscleShow 137
PATRICK SIMON
PAR CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE DE PATRICK SIMON
Toujours coaché par Peter Foucaux, Patrick Simon se prépare activement
pour l’Arnold Classic qui se tiendra en septembre 2015 à Madrid. À six
mois de l’échéance, faisons le point sur sa préparation.
Christophe Corion : Bonjour Patrick, tu es
quelqu’un de très discret, peux-tu nous parler
de toi ?
Patrick Simon : J’ai commencé la musculation
il y a 20 ans, après 10 ans de boxe anglaise et j’ai
découvert une passion demandant beaucoup de
rigueur tant au niveau des entraînements que de
l’hygiène de vie. Deux moments forts dans ma
carrière : ma rencontre avec ma compagne, Karine,
elle me prépare tous mes repas et compléments,
elle me soutient vraiment dans ma préparation et
surtout en période de régime, nous faisons une
bonne équipe, j’ai commencé à gagner lors de cette
rencontre en 2009… Un autre tournant et celui où
Peter est devenu mon coach, c’est plus qu’un coach
et il est très professionnel, il accompagne jusqu’au
bout. Cette passion est devenue un métier car je gère
avec ma compagne le FITNESS CLUB NOYON en
plus de mon travail de mécanicien poids lourd.
CC : Quel est ton palmarès ?
PS : 2005 : 1er à Colmar, 3ème championnat de
France IFBB
2007 : 1er en moins de 80 kg au championnat de
France et à la coupe de France 5ème Weider Trophy
Marseilles en international
2009 : 1er à Colmar, 1er toutes catégories à Billy
Montigny et Ay en Champagne
2014 : 1er en master championnat de France
IFBB, 1er en master et toutes catégories master au
Grand Prix des Pyrénées
CC : Plus beau souvenir de compétition ?
COMPÉTITION
BULDER
PAR CHRISTOPHE CORION
Christophe Muletier et son associé
Benoit Derot, créateurs de la
gamme Bulders organisent en
partenariat avec Perfect Nutrition
la première compétition virtuelle
de Bodybuilding.
J’ai posé quelques questions à
Christophe afin qu’il nous présente
cet événement inédit.
Christophe Corion : Bonjour Christophe,
pourquoi as-tu décidé d’organiser une
compétition de ce type ?
Christophe Muletier : Avec Benoit, nous avons
décidé de créer cet événement car les compétiteurs
n’ont pas la même forme physique chaque année
et ce concours virtuel leur permet d’afficher la
meilleure performance de leur carrière !! Sans tenir
compte du temps et de leur âge !!
CC : À quelle date va-t-elle se dérouler ?
CM : Le concours débute le 1er février et
138
BodyFitness
les compétiteurs ont jusqu’au mois d’avril pour
déposer leur candidature.
CC : Comment va se dérouler la compétition ?
CM : Les candidats ont 3 mois pour déposer
leur candidature sur le site Bulders et si celles-ci
sont validées par le jury, elles seront mises en ligne
sur le site et relayées par Facebook à partir du 05
mai 2015. Les compétiteurs bénéficient ensuite
d’un mois pour amasser le plus de votes possible
afin de gagner ce premier trophée virtuel. C’est
exclusivement le public qui élira les vainqueurs.
L’environnement est donc aussi d’impliquer toute la
communauté du body en France pour démocratiser
et faire reconnaître de plus en plus ce sport.
CC : Si la compétition est un succès,
envisages-tu d’organiser une seconde édition?
CM : Si ce trophée est un succès, nous aimerions
que cette compétition devienne un événement
annuel au même titre que les autres compétitions
de bodyfitness en France et pourquoi pas à
l’international avec plus de partenaires et donc plus
de lots pour les vainqueurs.
CC : Quelque chose à rajouter ?
CM : Pour une fois, la France, en l’occurrence
Bulders, innove dans le milieu du body !! Nous en
profitons pour remercier notre partenaire perfect
nutrition pour son soutien.
PS : Ma victoire au Grand-Prix des Pyrénées,
gagner devant Fabrice RINALDI, j’en étais très
fier et aussi de voir la joie de mon coach et ma
compagne, ça c’était magique !
CC : Quel style d’entraînement utilises-tu ?
PS : Je m’adapte en fonction des périodes prise
de masses/sèche et je travaille surtout à la sensation,
je ne commence jamais par le même exercice,
j’aime choquer mon corps ! Je fais très attention à
l’exécution du mouvement plutôt qu’à la charge.
CC : Tu es en pleine préparation pour
l’Arnold Classic en compagnie de ton coach Peter
Foucaux, que t’apporte-t-il ? Quel genre de coach
est-il ?
PS : Il m’apporte un suivi régulier qui permet
d’adapter la diète et les entraînements en fonction
de mes objectifs. Avec lui, la préparation est totale,
il a toujours été là pour me soutenir, même dans les
moments de doutes. Il m’épate… Pour un homme
de son palmarès, il m’a accompagné jusqu’au tan,
jusqu’à la scène dans mes compétitions, c’est un vrai
COACH !
Nous avons une énorme complicité et une
amitié est née si j’ose dire ! Mais quand il s’agit de
compétition, il redevient mon coach !
CC : Que désires-tu améliorer physiquement
pour l’Arnold Classic ?
PS : Ma définition au niveau des jambes
CC : Dans quelle catégorie vas-tu te
présenter ?
PS : Master
CC : Si tu remportes la victoire, quels seront
tes futurs objectifs ?
PS : Obtenir ma carte professionnelle et un
sponsor.
CC : Un mot pour finir ?
Ps : Je tiens à remercier ceux qui m’entourent
et ceux qui ont participé de près ou de loin à mes
victoires que je partage avec eux !
- Contact :
Site : www.bulders.fr
Facebook : page bulders
Mail : [email protected] et [email protected]
www.bodyfitness-fr.com
Portraits croisés de Sandrine VOLPATO
et Stéphane RAILLARD
PAR SÉBASTIEN DEMARET / PHOTOS : SANDRINE VOLPATO ET STÉPHANE RAILLARD
Pouvez-vous vous présenter ?
Sandrine : je m’appelle Sandrine Volpato, je
pratique le bodybuilding féminin. Je fais entre 77 et
80 kg hors concours, et entre 72 et 75 kg sur scène.
Stéphane : je m’appelle Stéphane Raillard, j’ai
29 ans, je mesure 1,75 m pour 93 kg hors saison et
moins de 85 kg sur scène.
Quels sont vos parcours sportifs ?
Sandrine : je pratique le bodybuilding depuis l’âge
de 27 ans. J’ai vraiment découvert la musculation en
1996 mais je m’y intéressais bien avant car mon papa
avait été champion de France junior d’haltérophilie.
Je me suis préparée en fitness, pour le Top de Colmar
en 1996 puis j’ai fait un autre concours en mars
1997, où j’ai fini 5e sur 12. J’ai également participé
à un autre concours à Vittel la même année, où j’ai
décroché la première place en fitness/posing. J’ai
évolué dans ce sport de 1997 à 2012, pour passer
en catégorie bodyfitness puis bodybuilding. Je me
suis préparée dans ma salle de sport, créée en 2001.
À partir de 2006, j’ai pu bénéficier d’une salle
personnelle. Voici mes résultats ces dernières années :
1re au championnat de France NAC et Grand prix de
Lyon 2013, 2e à Miss Univers et au championnat du
Luxembourg 2013, 5e à Miss Univers 2014.
Stéphane : j’ai commencé la musculation à l’âge
de 16 ans chez mes parents, pour m’entretenir. J’ai
continué jusqu’à l’âge de 23 ans, quand l’un de mes
Pour tout contact :
Sandrine : [email protected]
Stéphane : [email protected]
PROTEINES CENTER
PAR CHRISTOPHE CORION / PHOTOTHÈQUE DE CYRIL MONTRET
Compétiteur en Men’s Classic, Cyril Montret a lancé sa propre boutique
de nutrition sportive : Proteines Center, située à Chelles.
Christophe Corion : Bonjour Cyril, quand as-tu
ouvert ton magasin ?
Cyril Montret : Proteines Center est ouvert depuis
le 5 Janvier 2015, il est le fruit d’une réflexion, de
travail sur la réalisation et sur l’envie d’apporter des
choses nouvelles, de plusieurs mois.
CC : Pourquoi as-tu décidé de te lancer dans
un magasin de
nutrition sportive ?
CM : Plusieurs
raisons à cela, il
existait à Chelles
une boutique de
nutrition sportive
connue et réputée qui
a malheureusement
fermée en Décembre 2013, et depuis plus grand chose
dans le secteur et aucune réouverture. Je dépannais
déjà des amis et adhérents de ma salle de sports en
compléments, les conseillais, et je savais qu’il existait
une forte demande.
J’ai donc souhaité apporter cette valeur ajouté
de conseil et de suivi, que les gens, novices ou non
attendent, et qu’ils ne retrouvent pas partout et encore
moins sur internet. Cependant, pour les personnes ne
résidant pas dans le secteur, un site internet a été lancé
en parallèle du magasin pour pouvoir proposer à tous
www.bodyfitness-fr.com
collègues, passionné de bodybuilding, m’a proposé
de l’accompagner dans une salle. Depuis ce jour, la
passion du culturisme est née en moi et ne m’a plus
quitté, allant de concours en salons en simple visiteur,
jusqu’à ce que je me lance dans la préparation du
Painworld Contest 2013 à Luxembourg, où j’ai fini
5e dans la catégorie Men’s Classic + 1,75 m.
Quels sont vos objectifs en bodybuilding ?
Sandrine : je souhaiterais participer à Univers,
à l’Arnold Classic ou à Olympia, voire d’autres
concours primés, comme le Top de Colmar 2015 et
des concours à l’étranger.
Stéphane : je prépare le Top de Colmar 2015
dans la catégorie – 85 kg. À terme, j’aimerais arriver à
un poids de 100 kg hors saison et de 90 kg sur scène.
Souhaitez-vous remercier certaines personnes ?
Sandrine : merci à mes associés, Mourad et
Marie, de la société Body’s Design Center, et à
la gamme Évolution Protéine (Maryse Manios),
pour leur présence et le suivi dans mes préparations
et concours. Merci à Stéphane Raillard pour la
préparation, Julien pour sa disponibilité, Stéphane
et Sandrine pour le fan club, et toutes les autres
personnes pour leur suivi dans les compétitions et les
préparations.
Stéphane : je tiens à remercier toutes les
personnes qui me soutiennent au quotidien et, plus
particulièrement, ma femme ainsi que Sandrine
Volpato, ma partenaire d’entraînement, pour ses
précieux conseils.
les clients de France, Belgique, Luxembourg et Suisse,
nos produits à prix très compétitifs et de qualité. Nous
souhaitons regagner les clients qui commandent sur des
sites étrangers, en leur proposant des tarifs identiques,
mais avec l’avantage de commander « Français ».
CC : Quelle clientèle vas-tu cibler ?
CM : De ce fait, la clientèle visée est très large et
hétéroclite, cela va de la personne soucieuse de sa santé
ou d’une perte de poids, aux sportifs novices comme
dans l’accompagnement pour des compétitions, les
pratiquant de sports d’endurance, de sports combats,
homme comme femme, car nous proposons une belle
gamme féminine, et des accessoires pour tout le monde.
CC : Quelles sont les marques que tu vas
proposer ?
CM : Une trentaine de marques sont disponibles
pour le moment, il y en a pour tous les goûts et tous les
budgets, et ce choix va s’étoffer au fil des demandes et
du développement de Proteines Center.
On y retrouve également des exclusivités produits
ainsi que des promos en permanence. Le but étant de
proposer aux clients les meilleurs produits au meilleur
prix avec le sérieux et le conseil attendu.
Des produits Bio sont également disponibles, sous
forme de compléments alimentaires et de nourritures
en vrac à disposition des clients.
Nous souhaitons nous positionner à mi-chemin
entre un vrai magasin de nutrition sportive, une
parapharmacie et un magasin Bio, un petit peu à
l’image de ces boutiques présentes aux États Unis.
CC : Est-ce que tu vas sponsoriser des athlètes ?
CM : Des athlètes sont sponsorisés par Proteines
Center, Gérald Lopez en BodyBuilding, et Jessy
Chevalier en Bikini, une 3ème athlète rejoindra l’équipe
par la suite.
CC : Envisages-tu de revenir à la compétition ?
CM : Quant à moi, le retour à la compétition n’est
pas encore pour tout de suite, je souhaite soutenir mes
athlètes, et surtout assurer la promotion du magasin
et du site, et donner du temps à nos clients. Mon
entraînement reste intensif et rigoureux, dans le cas
où je devais revenir sur scène. Je serai présent aux
Championnats de France IFBB, pour soutenir nos
athlètes et les amis présents.
CC : Désires-tu rajouter quelque chose ?
CM : Je remercie l’équipe du magasine, et plus
particulièrement Christophe, sans qui ce reportage ne
se serait pas réalisé, et toutes les personnes qui nous
ont déjà fait confiance, et tous les autres que nous
attendons avec impatience.
- Contact :
Proteines Center
10 rue Gustave Nast 77500 CHELLES
Tel : 01 64 11 08 21
Ouvert du Lundi au Samedi de 11h à 19H30 sans
interruptions.
www.proteinescenter.com
Mail : [email protected]
Facebook : Proteines Center
Instagram : Proteines Center
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