Daniel Libeskind (1946) : Musée juif de Berlin
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Daniel Libeskind (1946) : Musée juif de Berlin
Collège Notre Dame - 8 rue Saint-Pierre les Dames - 51100 Reims Professeure : Madame Guichaoua - 2012-2013 Daniel Libeskind (1946) : Musée juif de Berlin (Between the lines ), 1993-1998 Thématique : Arts, espace, temps et Arts, techniques, expressions Domaine : Arts de l’espace Période : XXème siècle Piste d’étude : Mémoire d’évènement : souvenir de guerre. Moyens plastiques permettant d’évoquer l’idée de mémoire. Problématique : Par quels moyens l’architecture de Libeskind parvient-elle à toucher un grand nombre de personnes, à évoquer l’histoire collective ? Le rez-de-chaussée est constitué essentiellement du Vide de la Mémoire et d’une partie de la collection. 1 Collège Notre Dame - 8 rue Saint-Pierre les Dames - 51100 Reims Professeure : Madame Guichaoua - 2012-2013 1er étage 2ème étage L’architecture comme expérience : l’architecture de Libeskind impose une suite d’expériences aux visiteurs dont les ressentis sont physiques : - avec la privation d’un sens (la vue) dans la tour de l’Holocauste, - le déséquilibre dans le jardin de l’exil, - l’étouffement dans les axes souterrains du musée, - la réduction du corps du visiteur à l’idée d’infime dans le Vide de la Mémoire, - l’architecte nous prive de nos repères et nous donne la sensation d’être pris au piège de l’édifice. Beaucoup plus qu'une visite de musée, le passage par le Musée Juif est quelque chose comme une épreuve. L'interpellation physique voulue par l'architecte, suscite inévitablement émotion et réflexion. Tout ici est voulu, pensé, mesuré, en fonction du but souhaité. Le gris, le métal brut, le béton, les lignes brisées, la lumière froide, les angles aigus, ne sont pas agréables à l'œil, ils ne flattent pas la corde sensible du spectateur, ils ne sont pas complaisants. Le bâtiment n'est pas beau au sens classique du terme, il est agressif, déroutant. On a là une démarche qui ne cherche pas à séduire, à faire plaisir, mais bien plutôt à agresser, bousculer, surprendre, pour mieux forcer le spectateur à se projeter dans un autre univers. Le Musée Juif apparaît ainsi comme un voyage initiatique au sein de l'histoire du peuple juif dont on ne sort pas indemne. (...) Les décisions architecturales (de Daniel LIBESKIND), en provoquant le malaise, font vibrer l'esprit à l'unisson du corps, induisant ainsi chez le visiteur déstabilisé la confrontation brutale avec l'absence, le vide, la mort. L'architecture devient alors art à part entière. Jacqueline MORNE 2
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