Télécharger le dossier de presse des Prix Productivez
Transcription
Télécharger le dossier de presse des Prix Productivez
ILS ONT PRODUCTIVÉ LE PRIX CATÉGORIES - LES CRITÈRES ILS- LES ONT PRODUCTIVÉ LE PRIX, LES CATÉGORIES, LES CRITÈRES RÉCOMPENSER ET VALORISER LES ENTREPRISES QUI INVESTISSENT DANS L’AVENIR DE L’INDUSTRIE La campagne Productivez ! promeut depuis 2012 le rôle stratégique de l’investissement productif dans les enjeux de l’industrie et de l’économie françaises. Elle intervient sur des thèmes clés : la mise à niveau de l’outil de production, l’innovation dans les process, la qualité, l’export, la formation et agit avec tous les acteurs concernés pour accompagner les PME dans leurs démarches. Les Labels Productivez ! initiés par le Symop, rejoint par le Cisma et le Gimélec, sont la preuve par l’exemple que les entreprises industrielles, lorsqu’elles ont la capacité d’investir dans la modernisation de leur outil de production, peuvent réussir en France et constituer un maillage dynamique des territoires au bénéfice de la compétitivité et de l’emploi. Plus encore, les Prix Productivez ! ont l’ambition de faire connaître des démarches industrielles d’excellence. De démontrer l’engagement, sur le terrain et au quotidien, de dirigeants, de leurs équipes en faveur de la croissance et du rayonnement de l’industrie française. TPI, PMI, ETI, tous secteurs confondus, construisent ainsi aujourd’hui les “Usines du Futur” en France. LABEL PRODUCTIVEZ ! 1ers Labels Productivez ! : avril 2013 à l’Assemblée Nationale Depuis 2013 : 4 sessions, 90 labellisés Labels Productivez ! 2014 : deux sessions en juin et décembre Entreprises (Labels 2014) nommées pour les Prix : 11 Lauréats séléctionnés : 3 LES TROIS CATÉGORIES, CONTENUS ET CRITÈRES ÉVALUÉS PRODUCTIVITÉ, INNOVATION PROCESS, MENTION SPÉCIALE Le Prix Productivité La Mention spéciale du jury distingue la démarche exemplaire d’une entreprise ayant mené avec brio la modernisation de son outil de production, dans une quête centrée sur l’amélioration de la performance de son coût de production. Le lauréat contribue à démontrer de quelle manière la prise en compte attentive de l’outil productif permet d’atteindre un prix de revient industriel compétitif sur le territoire français. récompense une démarche exemplaire dans laquelle l’investissement productif occupe une place centrale. Le Prix Innovation Process récompense la démarche exemplaire d’une entreprise qui a mis en œuvre des moyens industriels innovants dans son contexte, pour gagner en flexibilité et répondre aux évolutions des marchés (développement de la customisation, des petites séries), ou pour adapter ses process à l’arrivée sur le marché de nouveaux matériaux. Les mentions spéciales pour les nommés 2015 sont les suivantes : - Investissement et savoir-faire, un duo gagnant - Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale - Investissement et embauche pour une « filière » Made in France ILS ONT PRODUCTIVÉ LE PRIX - LES CATÉGORIES - LES CRITÈRES DANS CES TROIS CATÉGORIES, LES 11 ENTREPRISES NOMMÉES SONT... Dans la catégorie - Productivité - CFT INDUSTRIE - FORGES DE NIAUX - MAP - MIG Dans la catégorie - Mention spéciale - LACANCHE (Investissement et savoir-faire, un duo gagant) - SEW-USOCOME (Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale) - SIMEA (Investissement et embauche pour une “filière” Made in France) Dans la catégorie - Innovation Process - ETS. BICHOT - BILSING AUTOMATION - CHALVIGNAC - OSCARO.COM L’Usine du futur est en marche. Les 11 nommés aux Prix, qui ont fait le choix de productiver, le démontrent aujourd’hui DES ACTEURS RECONNUS DU MONDE DE L’ ÉCONOMIE ET DE L’INDUSTRIE LES MEMBRES DU JURY Institutions partenaires monde de l’industrie Représentants monde de la formation Philippe Choderlos de Laclos, directeur général du Cetim et Jean-Michel Brosset, délégué régional Centre des Compagnons président du jury du Devoir Vincent Charlet, directeur de La Fabrique de l’Industrie Jean-Philippe Vanot, président de ParisTech Représentants institutionnels Nicolas Milesi, ancien directeur général de Chateaud’eau et Chefs d’entreprises, représentants du Symop, du Cisma et du Gimélec conseiller spécial d’Arnaud Montebourg Jean-Camille Uring, président du Symop et membre du directoire du groupe Fives Économistes Alain Greffier, président du Comité Automatismes (Secteur Denis Ferrand, directeur général de COE Rexecode Industrie) au sein du Gimélec et directeur Automation et contrôle de Siemens Digital Factory Représentants de la presse Julien Parot, rédacteur en chef de La Correspondance économique PRIX PRODUCTIVITÉ BILSING AUTOMATION LAURÉAT DU PRIX PRODUCTIVITÉ MIG NOMMÉS POUR LE PRIX PRODUCTIVITÉ CFT INDUSTRIE FORGES DE NIAUX MAP ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX PRODUCTIVITÉ - LE LAURÉAT MIG - NONO LE ROBOT ET SES COLLÈGUES DOPENT LA CHAUDRONNERIE GAGNER EN FLEXIBILITÉ, DIMINUER LES REBUTS ET FORMER LA RELÈVE En France, le domaine de la chaudronnerie est tout particulièrement touché par la concurrence internationale. À ce contexte économique délicat vient s’ajouter un déficit en main d’œuvre qualifiée en soudage. Il pénalise fortement les entreprises d’un secteur qui s’appuie beaucoup sur la transmission d’un savoir-faire, d’un geste technique. Implantée à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-duRhône, MIG est une petite entreprise de 18 salariés, confrontée comme ses pairs à des problématiques d’organisation du travail et des conditions de rentabilité difficiles. Les entreprises du secteur déclinent ainsi parfois des projets, faute de main d’oeuvre qualifiée ; au risque de voir des commandes quitter le sol français... Comment produire plus, mieux et plus vite, et trouver le temps de former les collaborateurs ? Pour traiter certains aspects de notre savoir-faire investir dans un robot un taux d’utilisation extrêmement fort changements d’outils se font en 5 mn ! explique Christophe Ribot, gérant de l’entreprise. L’interface du robot a d’ailleurs été simplifiée pour faciliter l’accès d’un grand nombre de fonctionnalités aux chaudronniers non spécialistes en robotique. Ils peuvent désormais, en fonction des besoins qui évoluent au fil de la journée, s’appuyer sur le robot pour effectuer des tâches variées : grugeage de profilés avant assemblage, découpe de tôles avec perçage, soudure de pièces simples ou complexes mono- ou multi-passes... Le succès de cette initiative est rapide et ne se dément pas : le gain de temps sur le traitement de certaines pièces peut atteindre 80 %, le perçage d’une pièce inox passant par exemple de huit heures à une heure et demi. MIG réduction de 10 % des pertes de matière précise le dirigeant. Désormais les experts en soudage peuvent se consacrer à des tâches à plus forte valeur ajoutée… Le système permet en outre une consommation énergétique en baisse de 50 %. Avec des prix souvent inférieurs de 10 % à ceux pratiqués par ses confrères, sans détériorer pour autant ses marges, l’entreprise monte en compétitivité, portée par une vraie dynamique d’équipe. raconte C. Ribot. “Nono”, ainsi qu’il a été nommé d’ailleurs, est d’autant plus apprécié, que les tâches les plus ingrates et pénibles, sources de TMS, lui sont désormais confiées : casser les angles des tôles avant soudure à l’aide d’une meule de 15 kg, souder des centaines de supports en position demiinclinée... Aujourd’hui, grâce au robot, MIG est en mesure de se placer sur le terrain des petites séries, pièces de haute technicité à forte valeur ajoutée avec un prix de revient attrayant. L’entreprise a, en outre, obtenu une qualification sur ses procédés de soudage qui lui garantit un avantage stratégique pour la réalisation d’ouvrages complexes. L’investissement permet enfin aux soudeurs les plus expérimentés de dégager le temps nécessaire pour former les jeunes générations à leurs métiers, assurant par là-même la transmission d’un savoir-faire et la pérennité de la pme. Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône - 13) Chiffre d’affaires : 1,3 M€ Effectifs : 18 salariés Activité : chaudronnerie industrielle Date de création : 1992 PARRAIN : ABB (ROBOTIQUE) ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS CFT INDUSTRIE - COMPÉTITIVITÉ BOOSTÉE AU SERVICE DE NOUVEAUX MARCHÉS GAGNER EN PRODUCTIVITÉ, EN ERGONOMIE, ÉLIMINER LE SUPERFLU L’automatisation menée en équipe est à l’origine du cercle vertueux qui a entraîné cette pme de 17 salariés dans un véritable cycle de mutation... Spécialiste du cintrage et de l’assemblage par soudage, CFT est créée à la suite du rachat d’une entreprise en redressement judiciaire. Face à un moment difficile, l’entreprise se remet en question, notamment sur son outil de production. Une évidence s’impose à elle : à ce moment clé de sa vie, il faut investir pour rebondir et se développer. Avec l’aide du dispositif ROBOT Start PME*, CFT Industrie se dote d’un robot de soudage 7 axes, programmable sur pupitre, avec transfert sur deux tables de 3 mètres. Celui-ci va permettre d’automatiser la production dans le respect des principes du lean management et de la méthode « 5S ». Notre objectif : éliminer des process et de l’organisation du travail les tâches pénibles et sans valeur, gagner en confort et en productivité, explique Antoine Honoré, p-dg de l’entreprise. Pari gagné ! Avec cette nouvelle installation, deux missions sont menées à bien simultanément : tandis que l’un des deux postes latéraux qui équipent le robot prépare la pièce, l’autre soude. Les soudures réalisées par le robot sont identiques d’un produit à l’autre, régulières, sans défauts ; les rebuts se trouvent, par ailleurs, drastiquement réduits. Alors qu’une pièce sur six devait être reprise auparavant, l’utilisation du robot a définitivement éliminé ces malfaçons. Le temps de fabrication des produits soudés est jusqu’à 4 fois inférieur. À titre d’exemple, sur l’un de nos produits phares, les chariots roulants utilisés dans les hôpitaux et maisons de retraite, nos collaborateurs créent 500 unités par mois, là où, avec le soudage manuel, ils ne parvenaient à en réaliser que 150, rappelle le dirigeant. À cela il faut ajouter une diminution substantielle des coûts de revient et une augmentation de la valeur ajoutée des produits fournis du simple fait de l’amélioration de notre outil et de nos process de production. Qu’en est-il des salariés de la société ? Dès le démar- rage du projet, les équipes ont été associées à l’installation du robot. L’opérateur de soudage est monté en compétence après une VAE : il est désormais en charge des réglages du robot, raconte Antoine Honoré. De manière plus globale, les conditions de travail de l’équipe ont été grandement améliorées comme en témoigne d’ailleurs une étude d’ergonomie menée dans l’entreprise fin 2014. Nous avons aussi investi plus de 13 000 euros pour la formation des salariés qui ont bénéficié de sessions à la fois sur le site de l’entreprise mais également chez le fournisseur du robot, ajoute le dirigeant. Portée par cet élan, CFT Industrie a embauché en 2014 un ouvrier industriel et un jeune en contrat de professionnalisation marketing et développement commercial. Au début de l’année 2015, une collaboratrice commerciale en charge de prospecter le secteur de la PLV et celui du luxe les a rejoints. CFT INDUSTRIE Saint-Lubin-de-la-Haye (Eure-et-Loir - 28) Chiffre d’affaires : 1 797K€ Effectif : 17 salariés Activité : cintrage fils, tubes, tôles, assemblage Date de création : 2011 PARRAIN : YASKAWA (ROBOTIQUE) « CFT INDUSTRIE c’est l’histoire d’une reprise réussie à laquelle il faut rendre hommage. Je tiens à saluer le véritable travail de l’entrepreneur (investissement technologique, nouveau fonctionnement,...) mené par son président Antoine Honoré, qui permet aujourd’hui à l’entreprise de s’ouvrir à de nouveaux marchés. » Olivier Marleix, député d’Eure-et-Loir Car CFT Industrie a de grandes ambitions et se positionne sur de nouveaux marchés qu’elle n’était pas ou peu en mesure de toucher jusqu’alors : secteurs du PLV et du luxe mais aussi agricole et médical. Soucieuse d’augmenter la valeur ajoutée de ses fabrications, elle va jusqu’à investir dans une nouvelle chaîne de peinture. CFT INDUSTRIE est désormais armée pour répondre aux demandes de marchés qui nécessitent la réalisation de soudures complexes et de séries importantes, conclut Antoine Honoré. Une stratégie de développement qui semble tenir toutes ses promesses ! Une première estimation prévisionnelle lui permet d’ores et déjà d’augurer d’un chiffre d’affaires 2015 en hausse de près de 30 % par rapport à 2014. * ROBOT Start PME est un programme d’investissement d’avenir soutenu par l’État et porté par le Symop, le Cetim et le CEA-List. Il vise à guider 200 pme dans l’acquisition de leur premier robot, au travers de l’accompagnement d’un expert. Le dispositif de soutien propose également une aide financière à hauteur de 10 % de l’investissement robotique. ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS FORGES DE NIAUX - PRODUCTIVITÉ OPTIMISÉE À TOUS NIVEAUX = GRANDES SÉRIES DÉVELOPPÉES ET NOUVEAUTÉS EN PETITES SÉRIES DIMINUER LES COÛTS DE PRODUCTION ET CRÉER DE L’EMPLOI FORGES DE NIAUX est une entreprise emblématique de la communauté de communes du pays de Tarascon-sur-Ariège, et ce à plus d’un titre. Avec plus de 120 salariés, elle y est l’employeur industriel numéro 1 et peut se prévaloir d’un rayonnement international que prouvent les 70 % de son chiffre d’affaires réalisés à l’export. Son activité : la fabrication de pièces d’usure pour le machinisme agricole, dont elle est l’un des leaders européens. Produire en France pour 70 pays au prix du marché nécessite de se développer et de prospérer, d’autant plus que les carnets de commande de nos clients sont en hausse explique Jean Idarreta, responsable projets développement de l’entreprise. Et pour saisir l’opportunité de suivre la croissance de ses clients, leaders dans la fabrication de machines agricoles, l’entreprise a installé, pour un poste de poinçonnage-marquage, un robot équipé de vision industrielle qui assure la manutention, la supervision et la gestion de l’îlot. tion des demandes de références avec des quantités de pièces plus réduites. La cellule robotisée dotée de vision propose une solution laser, alternative au marquage sous presse. Le temps de changement de référence est diminué de 80 % sur les petites séries. Désormais un seul opérateur est mobilisé sur cette tâche pendant 10 leur auparavant pour remettre en état les outillages et préparer les suivants. Le temps ainsi gagné est reporté sur les presses pour la réalisation des grandes séries, avec une capacité de production augmentée , explique le dirigeant. De plus, l’installation robotisée a également conduit à la réduction du coût direct de l’outillage avec la suppression d’un certain nombre d’opérations rendues superflues, notamment pour les produits fabriqués sans création d’outillage comme les prototypes réalisés pour les échanges de BE à BE. Le coût de production est donc optimisé, d’autant plus que la sollicitation moindre des outillages a permis d’abaisser de 15 % l’achat de matière. L’entreprise parvient ainsi à améliorer le prix de vente de ses produits comme sa rentabilité et son taux de service. En ce qui concerne notre personnel, nous avons mis en place un programme de formation qui a donné lieu , explique le responsable, la pénibilité du travail des opérateurs a également diminué de manière conséquente. Le premier bénéfice est constaté au sein même de l’entreprise : une image novatrice perçue par ses salariés. Pour ses clients et prospects, FORGES DE NIAUX, avec sa capacité de se remettre en question et de se projeter, véhicule une image d’entreprise dynamique, bien positionnée à l’export et qui a fait sa place sur les marchés émergents de la mécanisation de l’agriculture. FORGES DE NIAUX Niaux (Ariège - 09) Chiffre d’affaires : 23,6 M€ Effectif : 121 salariés Activité : machinisme agricole Date de création : 1957 PARRAIN : ABB (ROBOTIQUE) « Je suis très fière d’accompagner FORGES DE NIAUX, une entreprise industrielle située dans un territoire de montagne, qui occupe une place de leader sur le marché et qui apporte la preuve que l’industrie française qui sait se moderniser, accompagnée par les pouvoirs publics, a un avenir en Ariège et sur tous nos territoires. » Frédérique Massat, députée de l’Ariège, vice-présidente de la commission Affaires économiques L’entreprise a en effet séduit de nouveaux interlocuteurs grâce à une réactivité boostée et à une politique de prix plus intéressante. Le secteur des prototypes, réalisés en petite quantité, s’y est notamment montré très sensible. Dans la droite ligne de cette dynamique, une nouvelle unité devrait voir le jour cette année et créer 45 postes d’opérateurs, 10 postes d’outilleurs et agents de maintenance et six postes d’encadrants et administratifs, conclut Jean Idarreta. Objectif : doubler la production et développer les capacités de 30 %. ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX PRODUCTIVITÉ - LES NOMMÉS MAP - LA HAUTE TECHNOLOGIE POUR L’AÉRONAUTIQUE À PRIX COMPÉTITIFS BOOSTER LA PRODUCTIVITÉ, JOUER LA CARTE DE L’ADAPTABILITÉ MAP, c’est le parcours constant d’une société qui investit en continu et maîtrise des compétences pointues dans un domaine - le spatial et l’aéronautique - où le train de l’innovation n’est pas facile à suivre. Des secteurs hautement exigeants où les entreprises européennes comptent parmi les leaders et irriguent un tissu de sous-traitants qualifiés et performants au bénéfice de toute une filière. MAP (Mécanique Aéronautique Pyrénéenne) s’est établie à Serres-Castet dans les Pyrénées-Atlantiques. L’entreprise y usine à grande vitesse des pièces de grandes dimensions et de qualité très élevée à destination d’un marché qui connaît depuis quatre ans une croissance sans précédent. Dans ce contexte, l’entreprise est sollicitée par ses clients qu’elle doit accompagner dans cette dynamique. Un effort considérable doit être produit en termes d’investissement industriel et humain mais aussi en termes de prix. , explique Lionel Argentière, directeur de la production. Aussi, pour compléter son centre d’excellence spécialisé dans la fabrication d’aéro-structures de grandes dimensions et garantir des prix tendus sur des pièces « critiques », stratégiques au bon fonctionnement de l’appareil, MAP acquiert un centre d’usinage palettisé 5 axes avec un système intégré de 6 palettes. Avec la mise en place d’un 3x8 et le lancement sur le week-end d’un cycle d’usinage, l’impact est réduit, voire nul, sur la qualité de vie des équipes. L’arrivée du nouvel investissement productif entraîne une amélioration du TRS (taux de rendement synthétique) de 30 % supérieur à celui d’une fabrication menée sans centre d’usinage palettisé. , ajoute Lionel Argentière. Cet investissement place MAP parmi les sous-traitants capables de fournir des produits de haute technicité correspondant aux exigences de qualité des grands donneurs d’ordres, avec des critères techniques serrés et des niveaux de compétitivité forts. Ce nouveau moyen, doté d’un poste de chargement, évite en outre aux collaborateurs de rentrer dans la machine pour y positionner les pièces, une tâche pénible et qui pouvait être dangereuse. MAP Serres-Castet (Pyrénées-Atlantiques - 64) Chiffre d’affaires : 30,5 M€ Effectif : 240 salariés Activité : aéronautique spatial - défense ( ASD) Date de création : 1972 PARRAINS : FASTEMS/ MAKINO (MACHINE-OUTILS) « Implantée depuis plus de 30 ans dans le territoire, la société MAP a su relever le défi de l’innovation de son appareil productif, pour être toujours plus compétitive et garantir un avenir pérenne à ses 240 salariés. Cet engagement est pour moi exemplaire et prometteur pour notre territoire. » Frédérique Espagnac, sénatrice des Pyrénées-Atlantiques Cette dynamique de recherche d’efficacité tous azimuts est loin de se faire au détriment de l’emploi, bien au contraire. N , complète le directeur de la production. Développement des compétences et investissement productif sont bien complémentaires pour répondre à la demande du marché. Dès cette année, forte des nouvelles consultations générées par l’optimisation de son outil productif, MAP a d’ores et déjà décidé de poursuivre sa stratégie de veille constante sur l’innovation : une nouvelle machine palettisée haut de gamme et de grande capacité a été commandée à un spécialiste français des équipements aéronautiques. MAP, portée par une vraie vision sur ses marchés, s’adapte constamment et avec succès à son environnement industriel, ce, malgré une forte pression sur les prix et les volumes. Un chemin bien maîtrisé qui pourrait servir d’inspiration... PRIX INNOVATION PROCESS LAUREAT DU PRIX INNOVATION PROCESS BILSING AUTOMATION NOMMÉS POUR LE PRIX INNOVATION PROCESS BICHOT (ETS.) CHALVIGNAC OSCARO.COM ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LE LAURÉAT BILSING AUTOMATION - VERS L’USINE VIRTUELLE POUR UNE FABRICATION OPTIMISÉE DÉVELOPPER LA DÉMATÉRIALISATION, GAGNER EN TEMPS ET EN QUALITÉ Basée dans le Nord de la France, BILSING AUTOMATION est spécialisée dans l’étude et la réalisation de préhenseurs industriels pour l’automobile. Pour répondre à des demandes d’amélioration des cadences de production de ses clients tout en réduisant les erreurs et le temps d’installation, l’entreprise investit dans une plateforme numérique polyvalente 3D qui rassemble CAO, simulation, analyse en éléments finis et gestion des données clients. Ce nouvel équipement nous a permis d’intégrer toutes les contraintes de réalisation de la pièce en amont, explique Romain Bournet, directeur général de l’entreprise. réalistes pour remplacer les prototypes, les premières séries, voire valider les process avant de lancer la production. En effet, une modélisation des lignes de production des clients est réalisée, précise au millimètre près. Elle est stockée et partagée avec le client sur la plateforme de collaboration tout comme les données design et process des véhicules. Chaque préhenseur destiné à équiper la ligne est ensuite conçu en parfaite adéquation avec la pièce qu’il manipulera. La fabrication des équipements de préhension et leur assemblage sur le site client sont ainsi facilités. placement des techniciens a engendré non seulement un gain de temps considérable mais également une contribution significative à la réduction de l’empreinte carbone de la société, du fait de la diminution drastique de l’utilisation des véhicules de société. Portés par cette dynamique, nous avons déjà embauché six personnes, ajoute Romain Bournet. Une masse salariale importante au regard de la taille de l’entreprise… Enfin, le package original créé par la filiale française est en train d’irriguer le monde des constructeurs automobiles. Renault, Jaguar Landro-ver, Daimler, Dacia, Fiat, pour ne citer que ces fabricants, l’utilisent pour les sites français, anglais et jusqu’en Chine. « Dès 2006, BILSING AUTOMATION Valenciennes s’est engagée dans une démarche innovante, exemplaire de renouvellement de son process de production pour l’industrie automobile offrant des gains de productivité et de compétitivité qui séduisent aujourd’hui les plus grands constructeurs automobiles. La société et son personnel, qui a pu se former dans nos universités valenciennoises, cultivent comme l’ensemble de notre territoire - le progrès technologique et l’excellence au service de l’emploi et de l’épanouissement personnel et collectif. » Valérie Létard, sénatrice du Nord et présidente de la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole. Notre client peut tester au préalable virtuellement sa ligne et définir les vitesses et les cadences de production, paramétrer les trajectoires des robots équipés de préhenseurs avant même la fabrication des outils, explique le dirigeant. Point stratégique dans le travail à grande vitesse de tôles acier et aluminium très fines et fragiles : BILSING AUTOMATION est désormais en mesure de déterminer par simulation, pour les éliminer a priori, les vibrations et défauts qualité des pièces qui seront manipulées. L’entreprise a ainsi permis à son principal client français d’augmenter sa cadence de production d’un coup par minute sur chaque gamme, générant une hausse de production de 10 %. Le gain qui en résulte est très important, avec des temps de réglage chez le client passés de 40 heures à 4 en moyenne et un gain interne à terme estimé à 500 000 euros par an. Par ailleurs la réduction des fréquences de dé- Ce package contribue aussi à doper la compétitivité de l’ensemble de la société d’origine allemande. Le chiffre d’affaires de BILSING AUTOMATION France a augmenté de 63 % en 2013 et celui du groupe de 25 %. Cette modernisation marquante de l’outil de production n’est pas sans évoquer le concept d’usine du futur : intelligente, avec des modes de production modulables, capables de réaliser des productions personnalisées ou en petite série, elle accorde à l’homme une place clé dans un univers très technologique, rappelle le directeur général. Et c’est dans cette logique même que semble s’inscrire l’action d’investissement et de développement de BILSING AUTOMATION France, confortée par l’excellent accueil accordé à sa solution innovante. BILSING AUTOMATION Valenciennes (Nord - 59) Chiffre d’affaires : 2,8 M€ Effectif : 23 salariés Activité : étude & réalisation de préhenseurs industriels Date de création : 2003 PARRAIN : DASSAULT SYSTÈMES AVEC KEONYS (LOGICIELS) ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS ETS. BICHOT - DÉVELOPPER UN SAVOIR-FAIRE PATRIMONIAL EN L’INSUFFLANT AUX TECHNOLOGIES LES PLUS RÉCENTES COMPLÉTER ET OPTIMISER LE PROCESS, PRODUIRE MIEUX ET PLUS VITE Les Établissements BICHOT sont spécialisés dans la fabrication et la pose de menuiseries extérieures bois sur mesure, qui tiennent compte des caractéristiques régionales. La société détient la qualification Qualibat « Restauration des menuiseries des monuments historiques ». Elle est en outre labellisée « Entreprise du patrimoine vivant » et a obtenu, en 2014, à la suite de l’investissement productif dans un centre d’usinage 5 axes, le label Menuiserie 21. Cette charte de qualité récompense la conformité technique de la fenêtre bois. C’est une véritable démarche environnementale et sociétale avec un engagement de progrès. Ce centre d’usinage pour le travail du bois massif nous a permis de prendre une certaine avance sur le marché de la fabrication de menuiseries de style, notamment pour les petites et les moyennes séries tout en poursuivant l’industrialisation d’un savoir-faire d’autrefois dans le respect des règles de l’Art, explique Jean-Marc Bichot, dirigeant de l’entreprise. Avec l’aide du logiciel CAO/FAO spécialisé dans le travail du bois, la programmation est faite en amont par le chef d’atelier. Le menuisier peut fabriquer différentes pièces de même type sans se soucier des cotes d’usinage attribuées. Les pointages manuels, qui manquaient de précision sont supprimés. Les risques d’erreur sont ainsi limités. Le nouveau centre ne se contente pas d’usi- complète le responsable. Si, auparavant, il n’était possible de travailler que des fenêtres droites, l’équipe intervient désormais sur tout type de fenêtres, portefenêtres ou d’entrée, droites comme cintrées et usine même des escaliers. L’entreprise a d’ailleurs poursuivi sa dynamique d’intégration de l’innovation dans son process fin 2014 : elle a investi dans le module 5 axes du logiciel associé, qui permet d’usiner en 3D. Ainsi les Établissements BICHOT sont à même de créer et d’appliquer des programmes pour l’usinage de pièces courbes pour réaliser des fenêtres cintrées en plan et en élévation, des mains courantes, des limons d’escaliers courbes. Pari réussi : la fabrication des menuiseries est plus rationnelle. L’entreprise a gagné en efficacité sur les lancements de production, optimisé les temps d’occupation de production des menuisiers et diminué les temps de fabrication. Les rendements matières ont été améliorés de même que la qualité. Le temps de préparation est plus court grâce à l’interface logicielle qui permet, une fois le programme validé, de reproduire celui-ci à l’infini avec différentes cotes et variantes. Les temps d’assemblage et d’usinage ont été réduits. Certaines pièces sortent de machine finies en un seul passage machine. Au final, 30 % de temps gagné sur la fabrication d’une fenêtre puisque certaines pièces sont désormais réalisées en dix minutes au lieu de six heures. ETS. BICHOT Château-Gontier (Mayenne - 53) Chiffre d’affaires :1 248 K€ Effectif : 14 salariés Activité : menuiserie bois Date de création : 1908 PARRAIN : BIESSE (MACHINE À BOIS) « Au fil des générations, la famille BICHOT a mis l’intelligence humaine au service de l’excellence. Les charrons du début du XXe siècle ont su s’adapter aux mutations de la société. Experts dans la transformation du bois, les maîtres menuisiers ont su répondre aux attentes les plus exigeantes, valoriser leur savoir-faire au plus haut niveau et équiper l’entreprise des outils les plus performants et les plus innovants. L’amour du travail bien fait s’appuie sur une gestion rigoureuse. L’entreprise BICHOT est emblématique de ce que la Mayenne est en mesure d’accomplir. » Jean Arthuis, député européen, ancien ministre de l’Économie et des Finances L’innovation réside également dans la gestion intelligente de l’énergie par le centre d’usinage. La machine, dotée notamment d’un système de standby automatique, apporte de nouveaux standard de contrôle avec une visualisation en temps réel de la consommation instantanée. Une partie de l’énergie cinétique du moteur de l’électrobroche a pu être reconvertie en nouvelle énergie électrique. Les déchets sont sensiblement réduits, les consommations temporisées et régénérées. Les chutes sont par ailleurs revalorisées en bois de chauffage auprès des particuliers. Avec une qualité et une précision des usinages irréprochables, les établissements BICHOT peuvent désormais répondre aux besoins de marchés très ciblés demandant des délais de livraison plus courts, et mettre en place des contacts pour des projets à l’export. Qualité, prix et délais ont été améliorés : le développement commercial de l’entreprise en est facilité et de nouvelles perspectives s’ouvrent à elle. En adossant son savoir-faire artisanal à un outil de production récent qui lui donne une nouvelle dimension, BICHOT s’oriente désormais vers le haut de gamme, travaillant avec des architectes réputés, pour fournir des pièces à forte valeur ajoutée, nécessitant technicité et rapidité. Sur un marché saturé par la fabrication PVC, l’entreprise a su se donner les moyens d’une qualité bois made in France. ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS SAS CHALVIGNAC - NOUVEAU PROCESSUS DE SOUDAGE POUR UN PRODUIT FINAL QUI «BONDIT» EN GAMME : CHAMPAGNE ! DIMINUER LE COÛT DE PRODUCTION, OPTIMISER LA QUALITÉ, GAGNER EN RAPIDITÉ L’histoire de cette entreprise est un cas d’école. Elle démontre comment l’investissement dans un processus technique innovant peut agir non seulement sur la productivité mais aussi sur l’amélioration directe et la montée en gamme du produit final, au bénéfice de tous les acteurs. À Jarnac-en-Champagne, en Charente-Maritime, CHALVIGNAC est, en effet, une véritable institution. Depuis plus de 30 ans, la société construit des alambics et des cuves inox pour les grands noms de champagnes et spiritueux vendus dans le monde entier. Une évolution de la réglementation impose d’équiper ces cuves d’anneaux de refroidissement pour garantir une maturation et une conservation optimales. Leur fabrication, d’abord testée en soudage manuel, pose problème : soudures inesthétiques et contraintes physiques fortes. L’entreprise opte pour un procédé automatisé CMT (cold metal transfer), qui passe du chaud au froid. Une technologie au top du soudage dont les différentes étapes de mise au point ont nécessité deux ans de travail en collaboration avec les partenaires impliqués. Ce procédé de soudage innovant permet, au final, de former, appliquer et souder en une seule phase. La nouvelle installation nous , commente Jimmy Suire, responsable maintenance. En effet, l’entreprise est désormais en mesure de réaliser des soudures uniformes d’une qualité optimale. En outre, la vitesse de production est multipliée par 16, avec une réduction de la consommation d’énergie pouvant atteindre 50 %. La qualité de vie au travail des soudeurs est bien meilleure, certaines tâches CHALVIGNAC Jarnac-Champagne (Charente-Maritime - 17) Chiffre d’affaires : 15,5M€ Effectif : 76 salariés Activité : chaudronnerie Date de création : 1981 PARRAIN : FRONIUS (SOUDAGE) impliquant des postures pénibles et longues à tenir n’étant plus nécessaires. complète Jimmy Suire. Avec une production rendue très fluide, CHALVIGNAC se positionne ainsi sur le marché des produits innovants et haut de gamme, parfaitement adaptés aux besoins de ses clients et prospects. Les bénéfices ne se font pas attendre : cuveries spéciales, de grande taille et/ou sur mesure, sont dorénavant à sa portée. Des noms prestigieux comme les champagnes Krug ou Moët & Chandon passent commande… À cet égard, la cuverie monumentale de la maison LVMH près d’Epernay est une réalisation emblématique du savoir-faire de CHALVIGNAC. Inaugurée en 2012 et composée de 214 cuves inox, elle annonce pour 2016 déjà, une capacité de production de 21 millions de bouteilles par an. Face souvent méconnue d’un univers de faste, CHALVIGNAC s’est imposée comme une entreprise d’excellence, qui maîtrise totalement son domaine d’activité. Elle a su effectuer un véritable bond technologique en faisant d’une nouvelle norme, qui lui était imposée, une force pour proposer un process et des produits innovants. « Innovante et dynamique, l’entreprise CHALVIGNAC est un exemple de réussite en Charente-Maritime. Cette société répond aux défis technologiques et investit pour améliorer tant la production que la qualité des alambics et cuves en inox. CHALVIGNAC est un pilier de l’économie locale mettant sa réussite au profit de la croissance et de l’emploi. » Corinne Imbert, sénatrice de la Charente-Maritime, vice-présidente du Conseil général de la Charente-Maritime ILS ONT PRODUCTIVÉ PRIX INNOVATION PROCESS - LES NOMMÉS OSCARO.COM - LES FLUX LOGISTIQUES EN MODE AGILE SE DÉVELOPPER À L’INTERNATIONAL, GÉRER EN FRANCE Acteur de l’innovation, OSCARO.COM est le pionnier et un champion français de la vente en ligne de pièces d’origine pour l’automobile. Cette société propose des pièces jusqu’à 60 % moins chères par rapport aux tarifs publics appliqués dans les réseaux habituels, livrées sous 24 à 48 heures à domicile ou dans un commerce de proximité, et bénéficiant des garanties de conformité et vices cachés sur les pièces commandées. Nous livrons plus de 450 000 références et expédions jusqu’à 25 000 colis par jour dans toute la France, explique Julien Desplat, directeur logistique. Avec un tel volume, nous étions à la recherche d’un système innovant permettant de mécaniser en mode . OSCARO.COM se tourne vers l’inventeur d’un convoyeur modulaire intelligent, proposant un système 100 % électrique et très silencieux, composé de modules autonomes qui peuvent être mis en place sans arrêter la production, montés et utilisés en fonction du rythme des commandes. Chacun est indépendant et doté de sa propre intelligence, ce qui limite les risques de panne et facilite les possibilités d’évolution. La clé du succès : la mise en œuvre d’un outil de production flexible et performant, un savoir-faire organisationnel des flux logistiques autour de la demande client, elle-même imprévisible et fluctuante, avec une garantie de qualité et un niveau d’erreurs très bas, en diminution de 12 %, sur un mode hypertendu. L’automatisation n’a pas eu d’incidence sur le nombre de salariés mais plutôt sur leurs conditions de travail : la suppression des tâches répétitives et fastidieuses cidents du travail pour les collaborateurs de la plateGrâce à ce système de gestion des stocks optimisé et à des coûts logistiques mieux maîtrisés (en baisse de 7,5 %), le mode de fonctionnement d’OSCARO.COM est une réussite qui se traduit par une croissance annuelle moyenne de 30 à 40 %. L’entreprise prépare aujourd’hui sereinement son développement européen, pour lequel ce convoyeur intelligent représentera un atout certain, permettant de conserver la majeure partie de la gestion logistique sur le site de Gennevilliers. Le business model intelligent et totalement innovant d’OSCARO.COM a bouleversé le paysage traditionnel de la distribution de pièces de rechange automobiles. Une révolution du secteur, qui engendre une remise en question des circuits classiques, pour devenir le standard du marché. OSCARO Gennevilliers (Hauts-de-Seine - 92) Chiffre d’affaires : 300 M€ Effectif : 800 salariés Activité : vente de pièces automobiles d’origine par Internet Date de création : 2003 PARRAIN : BOA CONCEPT (SYSTÈMES DE CONVOYAGE POUR LOGISTIQUE) « Avec ses 800 employés et 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014, l’entreprise OSCARO.COM est une chance pour Gennevilliers. En étant nommée au prix Productivez ! 2015, OSCARO.COM témoigne d’une démarche véritablement exemplaire : celle de la modernité de sa production au bénéfice de la croissance et du maintien de l’emploi sur notre territoire. » Alexis Bachelay, député des Hauts-de-Seine MENTION SPÉCIALE DU JURY LAUREAT DE LA MENTION SPÉCIALE DU JURY LACANCHE - Investissement et savoir-faire, un duo gagnant NOMMÉS POUR LA MENTION SPÉCIALE DU JURY SEW USOCOME - Ancrage français et humain pour une reconnaissance internationale SIMEA - Investissement et embauche pour une « filière » Made in France ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LE LAURÉAT INVESTISSEMENT ET SAVOIR-FAIRE, UN DUO GAGNANT LACANCHE - L’INVESTISSEMENT ALLIÉ DU PATRIMOINE VIVANT POUR FAIRE RAYONNER UN PRODUIT EMBLÉMATIQUE FLUIDIFIER L’ORGANISATION, GAGNER EN PRÉCISION ET EN RÉACTIVITÉ Labellisée « entreprise du patrimoine vivant », LACANCHE est un fabricant de renom dans le monde des pianos de cuisson, dont l’expertise « à la française » est reconnue des professionnels comme des amateurs avertis. Si l’entreprise a été créée en 1982 sous sa forme actuelle, son histoire se confond avec celle de son terroir, la Bourgogne et de sa ville, Lacanche. À l’origine, fourneaux de cuisine et poêles à bois étaient fabriqués sur un site riche en minerai de fer et bénéficiaient d’un savoir-faire traditionnel que l’entreprise veille à adapter aux nouveaux modes de vie par une innovation productive continue et des investissements annuels conséquents. Dans un marché français devenu complexe et face à une demande croissante à l’export (+10 % par an), LACANCHE a repensé le fonctionnement de son atelier de tôlerie et acquis une cellule de pliage robotisée et un combiné laser-poinçonnage. Ce dernier remplace deux machines âgées de 20 ans, sans commande numérique tandis que la nouvelle plieuse intègre deux robots 6 axes - les premiers à franchir les portes de l’entreprise, une arrivée accompagnée par le dispositif ROBOT Start PME. * , raconte Richard Truchot, directeur industriel. r. Les programmes ne sont plus désormais conçus sur plan par le régleur mais créés de manière déportée et sauvegardés. Les différentes pièces constituant les modèles LACANCHE peuvent être ainsi produites en toute réactivité, à la demande. explique le directeur. Le temps de chargement de série est, de plus, réduit à 10 mn au lieu d’une heure auparavant. . Sans compter que l’utilisation de machines à la pointe de l’innovation, accessoirement plus économes en énergie, autorise la réalisation de formes nouvelles, arrondies, en réponse aux souhaits des clients. La fabrication des fourneaux nécessite l’utilisation de matières nobles et coûteuses comme l’acier inoxydable. Le nouveau combiné laser-poinçonnage, en diminue les rebuts de plus de 10 %. Parallèlement, la cellule de pliage apporte précision et répétabilité : la qualité de découpe est meilleure, le pliage, plus précis et l’assemblage, optimisé. Les collaborateurs, dont la confiance en leur produit phare est encore renforcée, sont de surcroît soulagés par le robot de la manipulation des pièces les plus lourdes qu’il fallait parfois retourner jusqu’à 6 fois. En outre, ces nouveaux équipements, dotés d’interfaces plus simples, facilitent l’embauche dans un bassin d’emploi rural (une volonté de l’entreprise qui recrute dans un rayon de 15 kilomètres). Le personnel, formé à ces technologies acquiert les compétences liées (utilisation d’ordinateurs, logiciels, robots associés aux machines) et alterne régulièrement de poste : les tâches des salariés sont plus variées et l’activité de l’entreprise est sécurisée par leur polyvalence gagnée. Le développement de LACANCHE est tiré par l’export. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Afrique du Sud, l’Australie et la Nouvelle Zélande comptent parmi ses clients inconditionnels, friands de ses produits experts et haut de gamme. Les investissements réalisés lui permettent de s’affirmer sur ces marchés mais aussi d’anticiper l’arrivée de ses fourneaux made in France dans de nouveaux pays tout en améliorant les prix de revient de manière significative. Avec son atelier de tôlerie rationalisé, moderne, innovant, LACANCHE a su « mettre en musique » le patrimoine. LACANCHE Lacanche (Côte d’Or - 21) Chiffre d’affaires :17,9 M€ Effectif : 105 salariés Activité : fabrication de fourneaux, cuisinières et équipements de cuisson pour le particulier et le professionnel Date de création : 1982 PARRAIN : AMADA (MACHINES-OUTILS) « La société industrielle de LACANCHE et ses pianos gastronomes s’inscrit dans la longue lignée des entreprises industrielles en milieu rural qui se sont développées patiemment et discrètement jusqu’à atteindre l’excellence. Grâce à la qualité de ses productions et à la notoriété internationale de sa marque, cette belle entreprise familiale participe aujourd’hui activement au rayonnement économique de notre région et de notre pays. » François Patriat, sénateur de la Côte-d’Or, président du Conseil régional de Bourgogne * ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS ANCRAGE FRANÇAIS ET HUMAIN POUR UNE RECONNAISSANCE INTERNATIONALE SEW USOCOME - UN POSITIONNEMENT RÉUSSI À L’INTERNATIONAL POUR DES USINES FRANÇAISES AVEC L’HOMME AU CŒUR DU PROCESS OPTIMISER L’ERGONOMIE ET LES FLUX, BAISSER LES COÛTS ET GAGNER EN RÉACTIVITÉ Élue meilleure usine de France dès 1997, SEW USOCOME est un acteur incontournable du paysage industriel français. Depuis ses 3 sites de production (celui de Brumath est ouvert depuis peu) et ses 5 centres de montage et de service, avec près de 2 000 collaborateurs sur le sol français, le constructeur de systèmes d’entraînement et d’automatisme prouve qu’il est possible d’établir pérennement en France une production industrielle d’excellence, compétitive, en maintenant l’embauche. À cet égard, le facteur humain constitue un axe majeur du concept de management de cette société, par ailleurs très sensible à la formation des apprentis, du Bac pro au Master, au sein de ses structures. La transmission d’un savoir-faire et son amélioration constante sont des enjeux de premier ordre. Maintenir le niveau de compétitivité élevé qui permet d’être retenu depuis des années – dans un contexte de mise en concurrence systématique - pour l’approvisionnement des 76 usines du groupe à travers le monde est un défi qui implique des équipes soudées et compétentes et un outil de production à la pointe de la technologie. La politique de SEW USOCOME ? Faire appel à l’automatisme et à l’intégration de robots tout en plaçant l’homme au centre de ses choix stratégiques et technologiques. C’est ainsi que l’entreprise s’est dotée en 2013 d’un nouveau process de production pour optimiser les opérations de finition des carters. Nous souhaitions construire un flux continu en pièce à pièce pour finir le produit, rappelle Philippe Klein, manager du pôle innovation France. Le process comprend l’usinage, le lavage, le rinçage et le contrôle d’étanchéité des pièces. Chaque étape est desservie par un robot. Le résultat est au rendez-vous : la robotisation de la cellule permet d’augmenter le taux d’utilisation du centre d’usinage de 15 % et de diminuer les stocks. La réactivité et le taux de service clients en sont grandement améliorés, le prix de revient du produit est réduit de manière significative. Une nouvelle fois, l’homme est au cœur de la réflexion. Les activités de convoyage interopérations ont été supprimées ainsi que le chargement/ déchargement du centre d’usinage qui présentait des contraintes physiques importantes. Les risques de TMS liés à ce process, comme la pénibilité en général, ont donc fortement diminué. L’entreprise a, en outre, procédé à l’embauche de deux salariés, un monteur et un ajusteur ; deux apprentis en charge de l’intégration des robots ont rejoint l’équipe. Les considérations environnementales ont également été prises en compte. Pas moins de 3 800 litres d’eau sont économisés par la simple réduction de la fréquence des vidanges passées d’une fois par jour à une fois par mois, complète Philippe Klein. SEW USOCOME Sites français : Haguenau / Brumath (ouvert en 2015) / Forbach (BasRhin - 67 / Moselle - 57) Chiffre d’affaires : 390 M€ Effectif : 1 932 salariés Activité : systèmes d’entraînement et d’automatisme Date de création : 1959 PARRAIN : STÄUBLI (ROBOTIQUE) « Félicitations à SEW-USOCOME ! Une usine 4.0 qui, grâce à une gestion numérique de la chaîne de production, a permis de développer un modèle d’excellence en termes de productivité et de compétitivité. Ce dynamisme fait rayonner le développement industriel de notre territoire. » Fabienne Keller, Guy-Dominique Kennel, André Reichardt, sénateurs du Bas-Rhin Cette nouvelle acquisition s’inscrit dans la droite ligne de la démarche défendue par l’entreprise. SEW-USOCOME sait que la poursuite et le développement de son activité sont étroitement corrélés à son niveau d’investissement et à la progression qui en découle. La confiance renouvelée des actionnaires, qui ont validé le projet d’une troisième usine, démontre une nouvelle fois qu’un ancrage français et humain peut rimer avec reconnaissance et succès international. Nous avons mis l’accent sur des processus générateurs de valeur ajoutée simples, fiables, rapides, réguliers et lean. Les résultats en sont la conséquence, conclut Philippe Klein. ILS ONT PRODUCTIVÉ MENTION SPÉCIALE DU JURY - LES NOMMÉS INVESTISSEMENT ET EMBAUCHE POUR UNE «FILIÈRE» MADE IN FRANCE SIMEA - INVESTIR ET EMBAUCHER POUR CONTRIBUER À LA RELOCALISATION D’UNE FILIÈRE INNOVER DURABLEMENT, FABRIQUER EN FRANCE ET GARANTIR L’EMPLOI Basé dans le Bas-Rhin, à Keskastel, SIMEA est un spécialiste de l’ébénisterie d’enceintes acoustiques pour l’intérieur et pour l’extérieur. Le hi-tech est une seconde nature chez ce leader français, premier à avoir installé une machine à commande numérique double tête 5 axes en France. Dans un secteur vivement concurrencé par le continent asiatique, alors que la plupart de ses collègues ont quitté le sol français, l’entreprise poursuit sa stratégie d’investissement et se dote de deux machines à commande numérique nouvelle génération (5 axes et chargement/déchargement automatique), qui lui permettent d’allier efficacité productive et un vrai savoir-faire en matière de réactivité et de coûts modérés. En modernisant son outil et ses process de production, en développant de nouvelles méthodes et en y formant les nouveaux collaborateurs, SIMEA a su s’adapter aux demandes toujours plus spécifiques de ses clients très exigeants qui se tournent désormais vers son savoir-faire reconnu et éprouvé made in France. Nous sommes à la recherche constante d’équipements qui nous aident à nous positionner à la pointe du développement, à travailler mieux, plus vite, en conservant notre avance technologique, rappelle Thierry Rieb, président-directeur général de l’entreprise. Outre des gains de productivité significatif, +28 % sur ces huit dernières années, les investissements productifs ont permis à l’entreprise de moduler les cadences au jour le jour et d’offrir à ses clients la possibilité d’avancer ou de retarder les dates de livraison. Ils peuvent ainsi mieux s’ajuster à l’évolution de leurs commandes et ventes. La stratégie est payante : SIMEA est en train de s’agrandir avec un nouveau local de 5 000 m2 pour accueillir le haut de gamme des fabricants d’enceintes français qui avaient délocalisé leur production en Asie. Une nouvelle machine à commande numérique à chargement/déchargement automatisée viendra compléter l’investissement existant. La capacité de production sera doublée. Cette nouvelle unité sera opérationnelle dès l’été 2015, explique Thierry Rieb. En 2014, nous avons déjà procédé à 12 embauches aux postes d’usinage, collage, ponçage. Ce sont des jeunes, le plus souvent âgés de moins de 25 ans. Cette année, nous pensons recruter 10 personnes supplémentaires pour faire face à la demande croissante et participer au développement de la nouvelle usine SIMEA 2. SIMEA Keskastel (Bas-Rhin - 67) Chiffre d’affaires : 10,4 M€ Effectif : 48 salariés Activité : menuiserie (création d’enceintes de sonorisation) Date de création : 1984 PARRAIN : SCM GROUP FRANCE (MACHINES À BOIS) « Félicitations à SIMEA ! Son savoir-faire et son expertise unique en menuiserie lui ont permis d’acquérir une compétitivité accomplie grâce à ses équipes et à sa performance technique. Cette démarche est exemplaire pour contribuer au dynamisme économique de notre territoire. » Fabienne Keller, Guy-Dominique Kennel, André Reichardt, sénateurs du Bas-Rhin L’optimisation de l’outil et des process de production, alliée au développement de l’équipe et de son savoir-faire, a encouragé le retour vers la France d’une production haut-de-gamme. Entraînant avec elle, la (re)constitution d’une sous-traitance et la mobilisation d’un panel de fournisseurs français compétents et compétitifs qui pourraient constituer l’émergence d’une filière. CONTACTS PRESSE Agence Comfluence Vianney Le Parquic – 01 40 07 34 22 – [email protected] Vanessa Ibarlucea – 01 40 07 98 20 – [email protected] Cisma (Syndicat des équipements pour construction, infrastructures, sidérurgie et manutention) Santhi Véloupoulé – 01 47 17 63 27 – [email protected] www.cisma.fr Gimélec (Groupement des industries de l’équipement électrique, du contrôle-commande et des services associés) Valérie Petat – 01 45 05 71 73 – [email protected] www.gimelec.fr Symop (Syndicat des machines et technologies de production) Caroline Bougy – 01 47 17 67 14 – [email protected] www.symop.com Retrouvez toutes les Success stories sur www.productivez.fr
Documents pareils
Dossier : Prix Productivez ! 2015
d’un savoir-faire, d’un geste technique.
Implantée à Fos-sur-Mer, dans les Bouches-duRhône, MIG est une petite entreprise de 18 salariés,
confrontée comme ses pairs à des problématiques
d’organisat...
dossier de presse
l’investissement des entreprises, en particulier des PME, dans leur outil de production. À la
clef ? Des territoires denses en entreprises plus compétitives, plus innovantes, créatrices de
richesse...