Mieux prendre en compte la demande locale

Au fil
Avril 2012
N°168
JOURNAL MUNICIPAL MENSUEL
www.stjust-strambert.com
4 Urbanisme
Le quartier Saint-Just continue son
aménagement. Les pelleteuses sont entrées
en action pour permettre la construction de
deux projets immobiliers structurants…
8 Budget 2012
Le budget « investissement » se structure, en
toute logique, par rapport aux programmes
déjà engagés…
11 Portrait : Jean MEYNARD
Pontois et Rambertois à la fois, Barquaire
pour tout dire ! Jean MEYNARD le revendique
haut et fort. Le vélo est toute sa vie…
AGRICULTURE ET PRODUCTION MARAÎCHÈRE
Mieux prendre en compte
la demande locale
Déjà, une partie de la production pontrambertoise prend le circuit court pour rejoindre nos assiettes. Cette tendance
devrait se renforcer à l’avenir. Dans un premier temps, nous consacrerons un dossier à l’étude du maraîchage suivi
ensuite d’un dossier complémentaire sur l’agriculture à paraître dans un autre numéro. (pages 5 à 7)
Ville de Saint-Just Saint-Rambert
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2
Au fil
Avril 2012
Arrêt sur images
PÔLE CULTUREL
Le chantier en avril :
•début des fondations,
•installation des réseaux sous dallage et drainage,
•début des travaux de maçonnerie.
Des idées, des hommes
Handibasket
et des projets
Nettoyage des bords de Loire
omment ne pas revenir sur
un événement qui a fait
couler beaucoup d’encre… Je
veux parler bien sûr de la venue de
Nicolas SARKOZY à Saint-Just SaintRambert.
La visite du Président de la
République reste un honneur pour
une ville.
Même s’il est venu avant tout en tant
que candidat, c’est exceptionnel de
recevoir le chef de l’État et notre commune peut s’enorgueillir
de cette visite.
Nous avons également eu le privilège de recevoir David
DOUILLET, ministre des Sports et grand champion qui a marqué
les esprits de tous.
Lorsque l’Embarcadère a été inauguré en 2003, qui aurait cru à
de telles rencontres ?
Ce mois, vous trouverez
un nouveau Fil de l’Eau
aux couleurs printanières.
Saint-Just
Nous avons gardé l’esprit,
Saint-Rambert
en faisant évoluer la charte
graphique vers plus de
est une des trois
modernité. Nous avons voulu
zones agricoles
le dynamiser et le rendre
préservées.
toujours plus agréable à
lire. Nous espérons que
cette nouvelle formule vous
satisfera.
Dans ce numéro, vous trouverez un dossier sur le maraîchage,
une des particularités et richesses pontrambertoises, puisque
Saint-Just Saint-Rambert est une des trois zones agricoles
préservées dans le cadre du SCOT (Schéma de COhérence
Territoriale Sud Loire). Le maraîchage fait partie intégrante de
l’histoire de notre cité : il faut le protéger et le soutenir. Il a su se
transformer avec l’évolution de la société, se professionnaliser
et s’adapter à la demande du consommateur. Cependant, on
peut regretter un manque de nouvelles installations, dues en
partie à une absence de propositions de terrains alors que
beaucoup sont en friche, mais aussi à la difficulté de trouver
des repreneurs. Nous espérons que la création d’une ZAP (Zone
Agricole Protégée) va permettre à cette filière de se maintenir et
de se développer car elle répond à une vraie attente des citoyens
qui tendent de plus en plus à consommer local. Ici, nous avons
la chance de bénéficier de producteurs locaux qui proposent des
produits de qualité. Allez les voir !
Autre sujet important de ce bulletin : le budget. Nous maintenons
le cap fixé en début de mandat : des coûts de fonctionnement
et une fiscalité maîtrisés, la poursuite des travaux engagés et
des projets importants dont le pôle culturel et la rénovation des
deux centres-villes. Après Saint-Rambert, la dernière tranche de
l’aménagement du quartier Saint-Just se réalise cet été. Nous
en parlerons dans le prochain Fil de l’Eau.
C
Votre Maire
Alain LAURENDON
Visite du minis
tre des spor ts
David DOUILL
ET
ts du terroir
ns et produi
Salon des vi
Réunion de Nicolas SARKOZY
Vernissage de l’exposition
ée
Por traits Caméléon au mus
Wally
Loto ULR Basket
Salon des fèves et muselets
Vogue de Saint-Just
Bulletin municipal mensuel de SAINT-JUST SAINT-RAMBERT
Mairie : B.P 204 - rue Gonyn
42173 SAINT-JUST SAINT-RAMBERT CEDEX
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Courriel : [email protected]
Directeur de publication : Alain Laurendon
Contact mairie : Sandra Capizzi 04 77 52 48 53
Rubrique Agenda : Noëlle Masson M.D.A. 04 77 55 65 51
Publicité, réalisation et impression : Apicom 04 77 93 72 72
Impression sur papier offset recyclé.
Tirages : 7 000 exemplaires
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Avril 2012
Cadre de vie
Etat civil
OBSERVATOIRE DE L’ENVIRONNEMENT
Les normes olfactives
Naissances ..............
Le 11 – Fernand Antoine
SAURON, 68 ans – Charles Jean
Le 8 – Alice Ester DUFFAUD –
MICHON, 87 ans
Élisa Andrée Léa JEY
Le 13 – Louis Marcel
Le 10 – Nyls HUCHET
RASPILAIRE, 91 ans
Le 14 – Ilhan Lazari Patrick
Le 14 – Nicole Catherine Marie
HARDELAIN
LYONNET veuve DESSAGNES,
Le 16 – Élyne ABDOUS
78 ans
Le 18 – Hugo Pierre Daniel
Le 15 – Philomène COURBON,
BONADEI
111 ans – Maria MISOTA veuve
Le 20 – Jordan Nicolas Bastien
CANZEK, 87 ans
FAVARD – Mathilde Stéphanie
Le 16 – Antoinette Jeanne
Liona LAPASIN
ENNUYEUX veuve DESPINASSE,
Le 23 – Lise Salomé DAUPHIN
94 ans
Le 27 – Cheldon Jean ULMANN
Le 18 – Joël Antoine Bernard
Le 28 – Aurélien Hugo Ludwig
COMBE, 53 ans
LAFOND – Camil Jibril CHIKH
Le 19 – Louis Marius CUSSET,
90
ans
Mariage
Le
20
– Michel Iréné BERTIN,
Le 25 – Guillaume Alexandre
RAMON et Élodie Murielle Louise 65 ans
BEAL
Le 27 – Marie Régina
BARRALLON veuve DECOT,
Décès...................... 91 ans – Émile Xavier BAYARD,
89 ans
Le 4 – Geneviève Louise
ESCAICH veuve ROYER, 87 ans
Le 28 – Jeanne COURAT veuve
Le 6 – Jeanne Mélanie DAMON
ROYER, 90 ans
veuve DREVET, 90 ans
Le 29 – Bernard Jean Marcel
Le 7 – Denise Jeanne Baptistine GRANGER, 66 ans – Claude
PIGEON veuve GAUTHIER, 82 ans Marius JUST, 90 ans
– Yvonne Henriette NALLIT veuve
BERTHOUD, 95 ans – Étienne
Marius ARTHAUD, 79 ans
ors de la réunion de la Commission Locale d’Information et de
Surveillance (CLIS) du 13 mars 2012, présidée par le Souspréfet sur le site de la plateforme de compostage des Hivernus,
le bilan du compostage de végétaux a été présenté pour l’année 2011.
11 000 tonnes de végétaux ont été compostées pour une autorisation
préfectorale de 11 000 tonnes et
3 656 tonnes de compost ont été
commercialisées.
À l’avenir, ce type d’installation
fera partie des installations
classées soumises à autorisation,
donc soumise à un arrêté
ministériel qui demande une
étude olfactive. Ce dernier fixe les règles techniques auxquelles doivent
satisfaire, notamment, les installations de compostage. Une norme
olfactive a ainsi été déterminée.
Des limites dans un rayon de 3 km autour du site ont été définies,
pour lesquelles l’exploitant peut déroger uniquement 2 % du temps.
Des odeurs très fortes sont acceptées, mais elles ne doivent pas
gêner durablement : 175 heures par an sont le maximum admis
réglementairement.
Lorsqu’un site susceptible d’émettre des odeurs a été identifié, un
prélèvement de l’air, donc de l’odeur, est effectué par un laboratoire
agréé. La mesure des odeurs est réalisée par un jury de nez se
composant de 6 à 8 individus dont la sensibilité aux odeurs a été
contrôlée. En menant des observations autour de l’installation et
en comparant leur résultat avec les conditions météorologiques
rencontrées le jour de la mesure, il est possible d’obtenir une estimation
du total des émissions provenant de cette plateforme.
Cette étude a pour objet de localiser des perceptions d’odeurs qui
pourraient être à l’origine de nuisances olfactives pour le proche
voisinage et d’en identifier leur nature.
L
ÉLECTIONS
Aux urnes citoyens
En 2012, deux dates d’élections sont à retenir :
- les présidentielles les 22 avril et 6 mai
- les législatives les 10 et 17 juin.
our pouvoir voter, il faut se munir : soit d’une
pièce d’identité avec photo (CNI, passeport,
carte d’invalidité, permis de conduire, permis
de chasse…), soit d’une pièce d’identité et de la carte
d’électeur.
Pour établir une procuration, à Saint-Just Saint-Rambert,
il faut se rendre à la gendarmerie avec un justificatif
d’identité (cf ci-dessus). Le mandataire doit être inscrit
sur les listes électorales de la même commune que le
mandant, mais il n’est pas forcément électeur du même
bureau de vote.
Cette démarche est gratuite. Lors de l’établissement de la
procuration, le mandant remplit un formulaire sur place où
sont précisées plusieurs informations sur le mandataire
(nom de famille, nom d’usage, prénom(s), adresse et date
de naissance). Ce formulaire inclut une attestation sur
l’honneur mentionnant le motif de l’empêchement. Les
démarches doivent être effectuées le plus tôt possible
pour tenir compte des délais d’acheminement et de
traitement de la procuration en mairie. Le mandataire ne
reçoit aucun document. Le mandant doit donc l’avertir.
Le jour du scrutin, le mandataire se présente muni de sa
propre pièce d’identité, au bureau de vote du mandant et
vote au nom de ce dernier dans les mêmes conditions que
les autres électeurs. Une personne peut avoir uniquement
une seule procuration.
Vous avez dû recevoir votre carte d’électeur. En raison d’un
problème d’impression, certaines cartes s’effacent en les
manipulant. Si vous le souhaitez, vous pouvez obtenir une
attestation d’inscription en mairie.
P
3
Collecte des ordures ménagères
BLOC NOTES
février 2012
Au fil
Avril - mai
Numéro vert : 0800 881 024.
ATTENTION : en raison du lundi de
Pâques férié, le ramassage des
ordures ménagères se fera le mardi
10 avril et non le lundi 9.
Mardi 10/04
Jeudi 12/04
Lundi 14/04
Jeudi 19/04
Lundi 23/04
Jeudi 26/04
Lundi 30/04
Jeudi 3/05
Lundi 7/05
Jeudi 10/05
Toute la Secteurs collectés
commune 2 fois/semaine
OM
OM + tri
OM + tri
OM
OM
OM
OM
OM + tri
OM + tri
OM
OM
OM
OM
OM + tri
OM + tri
(OM : ramassage des ordures ménagères)
Numéros utiles
Mairie : 04 77 52 48 53
Police municipale :
rue du 8 Mai 1945 – 04 77 52 39 60
BIENVENUE
• Aline GOUTTE – l’Atelier d’Aline – coiffure –
20, rue Joannès Beaulieu – 04 77 55 19 22
www.stjust-strambert.com
Rubrique Observatoire de l’Environnement (accès direct)
Réunion sur le lombricompostage
La commune est très impliquée dans la diminution de la production
de déchets. Le vendredi 20 avril à 18h au Prieuré, une réunion
d’information sur le thème du lombricompostage est organisée, avec
le concours d’Isabelle ARCHER, formatrice et ambassadrice du tri à la
communauté d’agglomération Loire Forez et de José-Louis THERY qui
en a une grande expérience.
Cette réunion, ouverte à tous, concerne en particulier l’association
« 1 000 fleurs, 1 000 couleurs », qui est très intéressée par le
sujet. L’association OASIS est également partie prenante. Le
lombricompostage utilise des vers de terre pour la digestion des déchets
et leur transformation en compost. Il peut se réaliser en appartement,
dans les petits immeubles, les quartiers… L’ensemble des explications
sur le type de matériel et le procédé sera donné lors de cette rencontre.
Toutes les personnes intéressées sont invitées à participer.
• Arnaud BOUCHET – Menuiserie – 18, route
de Chambles – 06 32 65 95 91
• Marie-Claude STAMPFER – A l’Eaucouette
– pressing écologique, corbeilles à repasser,
laverie – 181, bd Jean Jaurès
04 77 35 65 07
• Sara BLANCO – Butterfly – institut de
beauté – 7, rue Joannès Beaulieu –
04 77 55 66 31 – [email protected]
• Olivier FICHET - 3D Pitch communication
- infographiste 2D 3D – 41, allée Stéphane
Mallarmé - 09 50 40 49 38 –
[email protected] - http://3dpitch.blog.free.fr
Nouvelle activité
• Cabinet Faure Informatique - création de
vidéos – 28, rue Waldeck Rousseau –
04 77 55 66 88 – [email protected] –
www.cabinet-faure.fr
EMPLOI
Emplois saisonniers
Le forum des emplois saisonniers organisé par la mission
locale avec le point info jeunesse de Saint-Just SaintRambert aura lieu au FORUM (ancienne mairie d’Andrézieux)
le mercredi 11 avril 2012, de 9h30 à 12h30 et de 13h30
à 17h. Il s’adresse aux jeunes de 18 à 25 ans pour les aider
dans leur recherche d’emplois saisonniers (offres, conseils,
rencontre recruteurs, etc.).
eau
• Arrosage automatique
• pompe
• récupérateur
eau de pluie
Nouv
Micr
o Sta
tion
d’ép
urati
o
n
VO
DALY
S
182,
8 R
Route de Bonson • Saint-Just-Saint Rambert 42170
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w
w
w.c
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4
Au fil
Avril 2012
Amélioration urbaine
URBANISME Le quartier Saint-Just continue son aménagement après la réfection des réseaux
de la rue Joannès Beaulieu l’an dernier. Les pelleteuses sont entrées en action au mois de mars pour
permettre la construction de deux projets immobiliers structurants.
Après la
démolitio
(côté av
n des pr
enue M
emières
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été mis
maisons
ndard),
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l’éventu
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rapidem ésamiantage, l’ ement. Après c
ent les t
entrepris
et
ravaux d
e démoli e terminera
tion.
Déconstruction du bâtiment
Démolition pour
de l’ancienne cure
un nouveau carrefour
ans le godet des pelleteuses, le bâtiment de
l’ancienne cure de Saint-Just s’en est allé. Cette
démolition était attendue depuis plusieurs mois. Cité
Nouvelle, qui doit construire un bâtiment de 18 logements et
les locaux paroissiaux a, au préalable, rencontré les riverains
afin d’éviter au maximum les désagréments du chantier (murs
mitoyens, jardins non exploitables durant une saison…).
été prochain verra l’aménagement des
voiries, qui sera suivi de la construction
d’un nouveau bâtiment d’habitation rue
Joannès Beaulieu. Un cœur de ville à valoriser, la
sécurité d’un carrefour à améliorer, des bâtiments
vétustes à supprimer et des logements sociaux à
construire… Et voilà l’aboutissement d’un projet que
l’équipe municipale mûrissait depuis longtemps.
« Les opérations de rachat auprès des différents
propriétaires nous ont longuement mobilisés, élus
et techniciens . De plus, il a fallu reloger la dernière
habitante du secteur et installer provisoirement dans
un bâtiment préfabriqué (place du Tabagnon) le seul
commerce encore en activité sur ce tènement »,
précise Jean-Louis GIRAUD, conseiller municipal
délégué à l’urbanisme.
D
Après désamiantage, la déconstruction des bâtiments
existants a été rondement menée et, suite à l’évacuation des
gravats, le terrassement a démarré immédiatement.
Bien sûr, durant toute la durée des travaux, la circulation et
le stationnement sont légèrement perturbés, notamment
entre l’église et le chantier, mais des places supplémentaires
de parking sont aménagées sur l’emprise du jardin du
monument aux morts, rue du Onze Novembre.
L’
Les contraintes de circulation, pendant les
travaux de démolition
Rue Beaulieu : le stationnement est interdit côté
gauche (impair) au droit du chantier ; la circulation
pourra être coupée par très courts laps de temps (3
minutes)
Avenue Mellet-Mandard : la circulation pourra être
alternée (périodes de 3 minutes)
Impasse du Poutaran : une moitié neutralisée.
« Comme prévu, les travaux du centre-ville du
quartier Saint-Just se poursuivent. Mais, avant
d’entreprendre l’aménagement du carrefour et
de la rue, il était nécessaire de démolir cinq petits
bâtiments à l’angle de la rue Beaulieu et de l’avenue
Mellet-Mandard. », ajoute Jean CELLIER, conseiller
municipal délégué à la voirie.
Les différentes étapes du chantier :
Comment vivait-on dans ce
secteur de Saint-Just ?
E
Entre
les deux guerres, Saint-Justssur-Loire compte environ 3000
hhabitants et la « Grande rue », rue
JJoannès BEAULIEU (maire de 1908 à
11925), a toujours été la principale rue
commerçante.
C’est une rue très animée, notamment les jours de vogue quand les
chars fleuris traversent ce qui était alors un gros bourg, et où les enfants
s’approvisionnent en billes chez PIGNARD, et, dégringolant par le Poutaran
à la sortie de l’école, se précipitent chez GORAND voir les résultats de
l’étape du Tour de France.
Sous la responsabilité d’EPORA (Établissement
Public foncier de l’Ouest Rhône-Alpes), l’entreprise
TPM (Travaux Publics de la Madeleine) a procédé au désamiantage des bâtiments, courant février.
Le 5 mars, les travaux de démolition ont démarré, avec force précautions de sécurité et arrosage par
vaporisation pour éviter la poussière. Ils devraient s’étaler jusqu’à fin mai .
Courant juin, commencent alors la rénovation et l’aménagement de la voirie de la rue Beaulieu et du
carrefour avec la réalisation d’un rond-point, qui améliorera considérablement la circulation dans ce secteur.
Enfin, à l’automne prochain débute la construction d’un petit bâtiment dans une partie de l’espace
libéré par la démolition. La société Bâtir et Loger réalisera un immeuble de dix logements (T2 et T3) avec
garages. Au rez-de-chaussée, un local commercial sera destiné au salon de coiffure.
Nous reviendrons sur ce sujet plus en détail dans le prochain numéro et une réunion publique apportera aux
riverains toutes les précisions nécessaires sur cet important chantier.
Un quartier où les figures locales hautes en couleurs ont laissé des
souvenirs impérissables aux vieux Pontois – nous dit Jean MEYNARD, la
mémoire de Saint-Just, qui évoque la mère COLOMB, Mme CALEYRON,
« CHAMBERLAIN », un
ancien résistant, cuisinier
chez LA MENIE qui est
immortalisée sur la façade
peinte en trompe-l’œil...
Source: Un siècle de commerce
et d’artisanat à Saint-Just-surLoire (Amis du Vieux Saint-Just
Saint-Rambert)
Essayez le
FIOUL
Pour économiser en toute sécurité
F I O U L
‘‘L’énergie est notre avenir, économisons la’’
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Avril 2012
Le dossier du mois
5
Tradition et modernité
AGRICULTURE ET PRODUCTION MARAÎCHÈRE
Déjà, une partie de la production pontrambertoise prend le circuit
court pour rejoindre nos assiettes. Cette tendance devrait se renforcer
à l’avenir. Etat des lieux de la filière.
istoriquement, l’agriculture était
plutôt viticole, puis maraîchère
à Saint-Rambert, céréalière et
d’élevage à Saint-Just.
L’approvisionnement alimentaire justifie,
depuis très longtemps, la présence
de cette agriculture de proximité. Les
exigences écologiques et économiques
actuelles confortent le maintien de ces
ceintures vertes qui structurent l’espace
et le lien ville/campagne.
Dans un premier temps, nous consacrerons
un dossier à l’étude du maraîchage,
suivi d’un dossier complémentaire sur
l’agriculture dans un autre numéro. À la
fois patrimoine et avenir de notre cité, le
visage de la production et de la distribution
de produits maraîchers se transforme en
profondeur.
Depuis la fin de la 2e guerre mondiale, les
exploitations situées en secteur périurbain
ont servi de zone d’expansion pour le
développement d’un habitat pavillonnaire.
Aujourd’hui, ce n’est plus la norme car
les réglementations nationales et locales
imposent désormais une densification des
centres et une préservation des espaces
ruraux : le SCOT (Schéma de Cohérence
Territoriale Sud-Loire) recense trois zones
agricoles préservées, dont le maraîchage
pontrambertois.
H
Mieux prendre en compte
la demande locale
Maraîchers et
producteurs de plants
Pontrambertois
Frédéric BONNEFOY, Patrice
BONNEFOY, René BONNEFOY,
EARL BUISSON, Patrick BUISSON,
Maurice CHALENDON, Eric
DEFOUILHOUX,
Christophe DELIMARD, Alain
GAGNAIRE, Bruno GRABAR, JeanJacques GRANGER, René NOIRIE,
Georges NOIRY, EARL des Plaines
(RÉVEILLÉ), Sophie SAUVIGNET
(Serres de Montjonier),
Alex SOUCHON, Eric et Sylvain
SOULAS, Dominique TRONCHON.
Au fil
D’ici 5 ans, 4 à 5 maraîchers
sur 10 auront pris leur retraite.
D’ici 5 ans, les Pontrambertois
auront doublé leur
approvisionnement en produits
naturels issus du terroir local.
* Source : mémoire de Stéphanie ROCHETTE,
ingénieur agronome, il n’existe pas de liste
officielle exhaustive connue.
L’avenir du maraîchage
Installation de nouveaux maraîchers
À la Chambre d’Agriculture, on évalue à 60 000 €
le coût d’installation pour un débutant dans la
profession.
Exceptées les transmissions familiales, aucun jeune
ne s’est installé à Saint-Just Saint-Rambert ces
dernières années, car aucun terrain n’était proposé,
ce que déplore la municipalité.
Par exemple, Bruno GRABAR est arrivé sur la
commune en 1996 et Philippe SEIGNE, encadrant
maraîcher aux Jardins d’Oasis, n’a pas encore pu
concrétiser son projet.
Ils en parlent…
Philippe SEIGNE
“
Depuis quatre
ans, je cherche
à m’installer
en maraîchage
biologique. J’ai
rencontré des
propriétaires de terrains qui restaient
dans l’expectative, espérant un classement
en zone constructible. C’est dommage, car
il y a des terrains en friche que le nouveau
PLU permettra peut-être de remettre en
exploitation.
”
StJust_n°168.indd 5
ne bonne partie des exploitants
parviendra à l’âge de la retraite
d’ici 5 à 10 ans, et tous n’ont pas
de successeur familial.
Pourtant, la demande en produits
locaux et de qualité est forte et le
potentiel existe : tous les maraîchers
souhaitent promouvoir leur profession
et leurs produits et améliorer leurs
conditions de travail. Nombreux sont
ceux qui réfléchissent à la pratique
d’une agriculture raisonnée, seule
évolution possible devant l’interdiction
de certains traitements.
Mais la difficulté du travail et
les
contraintes
réglementaires
environnementales sont autant de freins
pour les jeunes. Concernant l’accès au
foncier (parcellaire dispersé, terrains
laissés en friche par des propriétaires
espérant un classement en zone
constructible), le nouveau PLU et la
création d’une ZAP devraient pouvoir
apporter une réponse.
U
Légende des zones non constructibles
Zone A : Zone agricole
Zone N : Zone naturelle protégée
gée
Jean-Louis GIRAUD, conseiller délégué à l’urbanisme,
a mené les travaux du nouveau PLU :
« Des textes réglementaires s’imposent à nous, comme la loi SRU (Solidarité et
Renouvellement Urbain) qui préconise un coup d’arrêt à la surconsommation des
terres agricoles en reconstruisant la ville sur la ville. Au-delà de ces textes, nous
nous devions de soutenir l’activité agricole, composante essentielle de l’identité de
notre commune. Au contraire des précédentes révisions de POS, ce nouveau PLU
a vu la diminution des zones constructibles et a même rendu quelques terres à
l’agriculture. Cette évolution est une tendance nationale lourde, qui n’est pas près
de s’inverser ».
L’ensemble des zones A et N (zones non constructibles) a progressé de 107 ha par
rapport au précédent POS de 1997. La commission urbanisme va dorénavant se
pencher sur l’étude d’une ZAP (Zone Agricole Protégée) : elle devrait nous permettre
de maintenir et protéger les zones agricoles, et ainsi de rassurer les exploitants
concernant la pérennité du zonage actuel. »
Le maraîchage : état des lieux et perspectives
L
a surface totale des exploitations avoisine
les 350 ha, dont à peine la moitié environ
est cultivée en légumes.
Les exploitants sont propriétaires de seulement
28 % du foncier, ce qui entraîne une certaine
fragilité. Les dix-huit exploitations maraîchères de
la commune sont des entreprises familiales pour la
plupart d’entre elles. Y compris le chef d’exploitation
et ses proches (conjoint collaborateur, parents…),
elles comptent en moyenne cinq temps réels de
travail. On ne sera pas étonné d’apprendre que
les responsables travaillent beaucoup plus que
les 35 heures hebdomadaires : de 50 à 78 heures
suivant la taille de l’exploitation et les exigences de
la saison. Les maraîchers ont donc d’importants
besoins de main-d’œuvre, saisonnière et/ou
permanente. En été, ils font habituellement appel
aux étudiants.
Certains maraîchers, semble-t-il les plus jeunes,
analysent leurs sols, enregistrent leurs pratiques,
s’informent régulièrement ; tous possèdent des
serres et les trois quarts ont une chambre froide.
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6
Au fil
Avril 2012
Le dossier du mois
N
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I
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u
de
es créneaux de distribution se sont spécialisés et les maraîchers
doivent adapter leur activité en fonction de leur clientèle. Ils se
partagent de façon à peu près équivalente entre vendeurs au détail et
vendeurs en gros. Si les grossistes, cultivant en moyenne 17 ha, concentrent
leur production sur huit espèces en moyenne, les détaillants (sur 4 ha en
moyenne) proposent jusqu’à 25 légumes différents, demandant plus de
soins (tomates, aubergines, cardons…)
L
À l’avenir, entreprises structurées et
exploitations artisanales constitueront les
deux facettes de notre production locale.
Exploitation E. BUISSON
Exploitation DELIMARD
Représentants de
leurs confrères
dans des structures
professionnelles,
deux exploitants
présentent leur
activité
Exploitation pratiquant la vente directe
La famille DELIMARD, ce sont maintenant quatre
générations d’agriculteurs sur Saint-Rambert. Albert vient
de passer le flambeau à son fils Christophe qui continue
une exploitation à la fois innovante et respectueuse de
la tradition. « C’est un métier aux multiples facettes, qui
laisse peu de temps aux loisirs », confie-t-il.
Actuellement, avec deux personnes à temps plein (et
des saisonniers), il cultive ses 4 ha et ses 5 500 m² de
serres en pratiquant l’agriculture raisonnée. Il produit une
trentaine d’espèces (8 000 têtes de salade, 3 tonnes de
tomates) qu’il écoule sur les marchés de Firminy et de
Saint-Bonnet le Château et en fournissant 25 paniers
hebdomadaires.
Il apprécie ce contact direct, du producteur au
consommateur : « une relation de confiance s’est instaurée
avec nos clients, nous leur donnons de bons légumes ».
De plus, l’exploitation est la seule actuellement sur la
commune à pratiquer la lutte intégrée (voir page 7).
Exploitation pratiquant la vente en gros
Quatre générations d’agriculteurs chez BUISSON, et
une extension continue : Éric est maintenant à la tête
de 43 ha de terres et de 15 000 m² de serres froides.
Très pragmatique, chez lui, tout est rationalisé, du
rangement aux plannings : « il faut d’abord travailler
avec la tête », répète-t-il à l’envi.
Fournisseur en gros de grandes surfaces de la région
stéphanoise, il s’est spécialisé dans un petit nombre
d’espèces. Chaque année, avec ses dix employés
permanents (plus quelques saisonniers en été), il
produit 1 million de têtes de salades, 400 tonnes de
poireaux, des radis, des choux…
Les exigences, très strictes, lui imposent de fournir
très régulièrement un produit de qualité constante :
« on est tenu par les dates, par l’aspect… Certains
légumes, comme les poireaux peuvent attendre. Pour
les salades, on a parfois seulement deux ou trois jours
de marge ».
Mais pas question de traiter n’importe comment :
« les produits les plus dangereux sont éliminés depuis
longtemps, on emprunte même quelques techniques
au bio comme la solarisation ».
Un peu d’histoire
StJust_n°168.indd 6
Expressions
Saint-Rambert était un pays de vignes et les fermess
étaient alors étroitement imbriquées dans le tissu urbain.
Jusqu’au début du XXe siècle, la plaine du Forez était
pauvre et insalubre. Les sols alluvionnaires, étaient
propices aux marécages et l’agriculture souffrait d’un
excès d’eau en certaines périodes et d’un manque
d’eau en été.
Clos : propriétés entourées de
murs en pisé qui, gardant la
chaleur, permettaient l’arrivée
précoce des premiers légumes
(les « primeurs ») sur le marché
stéphanois.
Les possibilités agronomiques (sol sableux gardant la chaleur, relief, climat et irrigation)
et la position géographique (à proximité de Saint-Étienne) ont fait de notre secteur
un territoire propice au maraîchage qui s’est développé dès 1920, et surtout après la
guerre.
Aller au pois : passer la
journée à récolter les haricots
(les petits pois étaient appelés
« pois dégrenés »)
Il y a 50 ans, on comptait plus de 35 maraîchers professionnels contre 18 actuellement
(mais la surface cultivée n’a pas diminué). A la fin des années soixante, les serres en
verre puis en plastique ont révolutionné l’agriculture. On cultivait surtout les pommes
de terre mais aussi les petits pois, les haricots verts (une variété s’appelle même la
« Gloire de Saint-Rambert » !). Chaque famille avait son potager et au moment de la
transmission, chaque bonne parcelle était partagée, ce qui explique le parcellaire très
morcelé actuellement.
La fin des haricots : les
haricots secs étaient une
source importante de
nourriture ; à la fin de l’hiver,
si on en n’avait plus, c’est qu’il
ne restait vraiment plus rien à
manger...
27/03/12 15:46
Avril 2012
Le dossier du
um
mois
oiiss
Au fil
7
es consommateurs commencent à prendre conscience que si c’est bien
de faire attention au CO2 rejeté par son automobile, il est aussi important
d’être attentif à sa nourriture et de ne pas se focaliser sur le prix. « Nous
devons mettre en avant la fraîcheur de nos produits, leurs vertus et
tous les efforts que l’on fait pour assurer cette qualité. Nous devons
donner confiance et plaisir à consommer nos légumes qui doivent
être rémunérés à leur juste prix, car un jour il faudra bien arrêter de
subventionner l’agriculture », tel est le credo du président de la section des
maraîchers.
L
Jardins d’Oasis, un
acteur particulier du
maraîchage
Où et comment remplir son panier ?
Il n’existe pas un seul circuit court mais plusieurs. Chaque producteur
met en œuvre différents moyens.
➜ Les marchés
➜ Les points de vente à la ferme : certains,
comme René NOIRIE, à Grenet, ont sauté le
pas.
Vente de plants
Connaissez-vous
les circuits courts ?
Pour se mettre à l’abri des
fluctuations et des spéculations
liées à la production de masse,
les milieux agricoles se sont
organisés (avec la Chambre
d’Agriculture) pour développer
une offre de proximité et
distribuer leurs produits sous
les formes les plus variées de
vente directe.
Cette tendance, amorcée depuis
déjà bien longtemps, trouve
actuellement une demande qui
s’amplifie et caractérise un
véritable engouement.
Désir de consommer des
produits sains, de qualité,
quête de valeurs identitaires
notamment liées au territoire,
au développement durable
(transport), sans oublier la
spécificité « bio » qui devient
en soi un axe de référence pour
nombre de consommateurs.
➜ Les paniers solidaires (type AMAP :
Association pour le Maintien d’une Agriculture
Paysanne) : désormais la formule « panier » a
conquis un bon niveau de reconnaissance.
Dans la formule panier, consommateurs et
producteurs se retrouvent liés dans un pacte
gagnant-gagnant :
- le producteur s’engage sur la qualité et la
diversité de sa production ;
“
D’avril à novembre,
tous les vendredis aprèsmidi, nos clients peuvent
venir faire leur marché
dans la boutique que
nous avons ouverte. Nous
proposons nos plants
et une quarantaine de
légumes différents,
suivant la saison.
Aux Jardins d’Oasis, 16 jardiniers
stagiaires (et 5 permanents, y
compris les administratifs) cultivent
4,5 ha, avec 4 500 m² de serres, et
produisent 50 tonnes de légumes
par an, à travers 60 variétés.
”
- le prix proposé et la régularité des achats scellent la dimension solidaire de cet
échange.
Les Jardins d’Oasis sont bien connus pour ce type de distribution qui est aussi
adopté par des maraîchers, comme Christophe DELIMARD.
➜ Les
sites Internet sont de plus en plus répandus, même à l’échelle locale
(www.albert.delimard.free.fr, www.monpanierfermier.com), ils ont pour ambition de
montrer métier, savoir-faire et pratique respectueuse de la nature.
Organisation professionnelle de la filière
Outre la Chambre d’Agriculture de la Loire, la RUSE (association
pour l’aménagement et le développement de l’agriculture de
la Région périurbaine de Saint-Étienne) contribue à dynamiser
l’agriculture locale, en organisant, par exemple, des visites
d’exploitations.
Le GTML (Groupement Technique des Maraîchers de la Loire), créé
Il s’agit de soutenir
l’équilibre
de
la
nature entre bons et
« mauvais » insectes, de
favoriser les bons, dans
une juste mesure : les
insectes ravageurs sont
tués par leurs prédateurs
Lâcher de prédateurs
naturels, ainsi le recours aux
pesticides peut être évité. Mais
c’est un système complexe, toujours
fragile, qui nécessite des connaissances
importantes.
StJust_n°168.indd 7
René NOIRIE
- le consommateur s’engage à accepter le
lot, composé en fonction de la production du
moment. Il ne choisit pas la composition des produits ni la quantité ;
Agriculture raisonnée
et lutte intégrée
De plus, bien que solution d’avenir, cette
technique, véritable bouleversement
culturel, n’est pas encore labellisée.
Cela engage bien sûr des dépenses
supplémentaires, difficiles à répercuter
sur le consommateur.
Ils en parlent…
Il s’agit d’une exploitation agricole
(jardin) à vocation d’insertion
sociale
et
professionnelle.
L’association a pour objet de lutter
contre les exclusions et la précarité
dans le cadre d’une activité de
travail valorisante : le maraîchage
biologique. Elle produit dans le
respect du cahier des charges de
l’agriculture biologique et distribue
chaque semaine plus de 300
paniers de légumes à son réseau
d’adhérents.
en 1987 et présidé par Éric BUISSON, apporte des informations
sur les techniques innovantes. Enfin la section des maraîchers de
la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants
Agricoles), présidée depuis 2002 par Albert DELIMARD, a mis
en place une charte maraîchère consacrée entre autres aux
problèmes de main-d’œuvre et de respect de l’environnement.
Le canal du Forez, l’irrigation
Ce canal de 44 km (artère principale), alimenté par la Loire au niveau du barrage de
Grangent, fut et reste une réelle richesse pour la plaine du Forez.
Sa construction s’est réalisée après l’assèchement de certains étangs qui étaient
considérés comme les principaux foyers d’insalubrité.
La construction du Canal du Forez a débuté en 1865 sous Napoléon III. À l’origine,
l’eau était distribuée par gravité aux maraîchers et paysans au moyen d’artères et
d’artérioles. Selon la grandeur des exploitations, chacun bénéficiait d’une tranche
horaire pour irriguer ses terres, en manœuvrant des vannes.
Ce système était source de nombreux conflits, ce qui a amené à la création de
syndicats pour répartir l’eau équitablement (système du « droit d’eau »). L’aspersion
(réseau d’eau sous pression) a résolu ces problèmes en permettant l’installation de
compteurs individuels tout en favorisant une importante économie d’eau.
Sources :
• Perspectives de développement de l’activité maraîchère du sud de la
plaine du Forez, mémoire réalisé en 2010 à la demande de la Chambre
d’Agriculture de la Loire, par Stéphanie ROCHETTE, ingénieur agronome.
• Amis du Vieux Saint-Just Saint-Rambert : divers documents, travail de
recherche en cours sur l’histoire du maraîchage.
27/03/12 15:46
8
Au fil
Avril 2012
Finances
BUDGET 2012 En hausse de près de
20% sur 2011, le budget « investissement
» se structure, en toute logique, par rapport
aux programmes déjà engagés comme
le réaménagement de la rue Beaulieu
et la construction du pôle culturel.
Il garde aussi une place significative à de
nouveaux projets d’importance.
Un budget « investissement »
consistant
Le budget
« fonctionnement »
garde le cap
Contributions aux actions
et services à la population
« autres que communaux »
(associations, SDIS…)
Les principaux postes de dépenses et de recettes
de fonctionnement s’inscrivent dans un budget
en progression de 1,6 % sur l’année. Le principal
poste de charge, celui des frais de personnel,
demeure stable et proportionnel aux taux des
années antérieures. L’excédent de recettes,
équilibré depuis plusieurs exercices, permet
d’engager le programme d’investissements 2012
sans hypothéquer les années à venir.
Intérêts de la dette
4,00%
16,80%
CCharges
ha
de personnel
50,90%
Amortissements du matériel,
provisions
5,70%
Fournitures, frais généraux,
x,
charges exceptionnelles
onnelles
es
Transferts de charges
Recettes,
redevances
perçues
2,40%
4,70%
Dotations de fonctionnement
22,60 %
62,80%
Epargne
1 850 000 €
27,70%
2,40%
Accessibilité et
handicap dans
le cadre de
l’amélioration
urbaine
de
s
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t
e
c
Re
t
n
e
m
e
n
n
fonctio
€
0
0
0
0
12 00
Étudié dans les commissions accessibilité et
voirie, l’aménagement de la ville fait l’objet
d’une démarche pluriannuelle dont les
budgets sont intégrés aux projets en cours :
nouveaux équipements (médiathèque et pôle
culturel), création d’un ascenseur de desserte
des bâtiments pôle culturel et écoles (Cèdres
et Peupliers) ;
- aménagement des rues Joannès Beaulieu
et Mellet-Mandard avec des trottoirs sans
bordures (comme dans la rue Colombet
Solle) ;
- installation d’alertes sonores et visuelles sur
certains feux tricolores de la commune ;
- accessibilité de la mairie annexe ;
- aménagement de la place Gapiand et des
StJust_n°168.indd 8
0
0
0
0
5
1
10
Impôts et taxes perçus
Etat, Région, Département,
Communauté d’agglomération
Loire Forez
Loyers et assimilés +
produits exceptionnels
s de
e
s
n
e
p
é
D
nt
e
m
e
n
n
o
foncti
€
- ligne budgétaire annuelle pour améliorer
l’accessibilité des arrêts de bus et trottoirs
(accès sécurisés : piétons, handicapés,
poussettes…)
STOCK
AFFAIRES
MAGASIN DISCOUNT
Tél. : 04 77 36 79 33
Port. : 06 10 68 50 55
Ouvert du lundi au vendredi de 14h à 19h
Le samedi de 9h30 à 12h et de 14h à 18h
154, bd. Jean Jaurès St-Just St-Rambert
[email protected]
27/03/12 15:46
Avril 2012
Finances
Du côté de l’investissement
Autres réalisations
(travaux en régie…)
200 000 €
Au fil
9
Quelques dépenses 2012
Achats de matériels
Remboursement de la dette
670 000 €
800 000 €
Les dépenses d’investissement se concentrent
à près de 70 % pour la réalisation de travaux,
de construction ou d’acquisition.
Pôle culturel
Etudes et logiciels
•Début des travaux :
été 2011
400 000 €
•Fin des travaux
envisagée : 2013
Travaux, constructions
et installations
•Coût total : 5 000 000 €
dont travaux estimés sur
2012 : 2 500 000 €
4 230 000 €
Dép
ense
sd
’investis
sement : Total : 6
0€
0
0
300
Maison de la Porte
franchise
Rénovation du bâtiment :
92 000 €
Autres recettes
issues de cessions
Subventions sur les
projets d’investissement
Particularité : création
d’un logement social au
1er étage.
125 000 €
610 000 €
Autofinancement
(épargne + amortissements)
2 428 000 €
Rue Joannès
Beaulieu
Emprunt
Empr
r
Dernière tranche :
aménagement paysager
et sécurisation de la
voirie
2 700 000 €
Rec
Dotations et compensation
sur la TVA payée
ette
s d’in
437 000 €
00
0
0
0
vestissement : Total : 6 3
Budget 2012 :
environ 800 000 €
€
Ancien bâtiment
de la cure
quartier SaintJust
Taux communaux 2012
TAUX COMMUNAL
2012
2011
Taxes d’habitation
11,66 %
11,54 %
Foncier bâti
24,02 %
23,78 %
Foncier non bâti
39,70 %
39,33 %
Acquisition de locaux :
327 000 €
PISCINES CONCEPT LOIRE
Piscines - Spa - Abris
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Produits traitements
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LA ROCHE - 42680 Saint-Marcellin en-Forez
27/03/12 15:47
10
Au fil
Avril 2012
Espace expression
Au conseil... du 22 mars 2012
URBANISME ........................................
 RD 498 – Le Conseil décide le transfert dans la voirie
communale de tronçons de l’ancienne voirie RD 498 non
utilisés lors du nouveau tracé. Unanimité.
 Acquisition de terrain – Afin d’aménager le contrebas de
la rue Beaulieu et à proximité du bd de la Loire, le Conseil
approuve l’acquisition d’un terrain lieu-dit La Ville Sud, d’une
superficie de 2 401 m2. 1 abstention, 2 votes contre.
 Déclassement d’une parcelle – En vue de la cession d’une
parcelle de 30 m2 n’offrant plus d’usage, située au début de la
route de Chambles, approbation du déclassement du domaine
public de ce tènement après enquête publique. Unanimité.
 Enquête publique – Le Conseil autorise la mise en place
d’une enquête publique préalable à l’aliénation d’une partie
du chemin des Danses qui n’est plus affectée à l’usage public.
Unanimité.
FINANCES ..........................................
 Budget communal – Après le débat d’orientations
budgétaires du mois dernier, approbation par le Conseil
municipal du budget primitif 2012 de la commune (voir
pages 8 et 9). Le budget de fonctionnement s’élève à
12 000 000 € en hausse de 1,6 % permettant de dégager
un résultat de 1 850 000 € (contre 1 779 000 € en 2011). Le
budget d’investissement atteint 6 300 000 €. 6 abstentions.
 Budget annexe du service de l’eau – Le Conseil approuve
le budget annexe du service public de l’eau dont la part
fonctionnement s’élève à 364 000 € et la part investissement
s’équilibre en recettes et dépenses à hauteur de 1 089 610 €.
Unanimité.
 Budget annexe de la chaufferie Gapiand – Pour ce
premier exercice et sa première présentation à l’assemblée, le
Conseil approuve le budget de la chaufferie Gapiand destiné
à dissocier la contribution au chauffage de la médiathèque
(CALF*) des autres équipements municipaux (écoles des
Cèdres et des Peupliers, pôle culturel). Unanimité.
 Taxes locales – Le Conseil fixe les taux 2012 applicables
aux taxes municipales : Taxe d’habitation : 11,66 % - Taxe
foncier bâti : 24,02 % - Taxe foncier non bâti : 39,71 %.
Unanimité.
AFFAIRES
SOCIALES ................................
 Chantiers éducatifs – L’assemblée approuve la convention
à conclure avec le Conseil général de la Loire et l’association
Utile Sud Forez pour l’encadrement et le financement de cette
opération. Unanimité.
TRAVAUX ..........................................
 Pôle culturel – Le Conseil approuve la participation
prévisionnelle de la commune aux travaux, sous maîtrise
d’ouvrage du SIEL (Syndicat Intercommunal des Énergies de
la Loire), concernant l’aménagement de la place Gapiand.
Unanimité.
 Les P’tits Mariniers – La qualité de l’accueil des enfants
est la motivation du projet de rénovation de cette structure
construite en 1991 aux normes de l’époque. Le Conseil se
prononce favorablement sur ce projet qui peut bénéficier
d’une aide financière de la Caisse d’Allocations Familiales.
Unanimité.
 Chapelle Saint Jean – Approbation du financement, avec
demande de subventions, et du projet de restauration sur
le vitrail Sainte Anne et la Vierge, situé sur la baie sud de la
chapelle. Unanimité.
Prochain conseil le 26 avril, 19h15, salle du Prieuré
bas. LES DÉBATS SONT PUBLICS. Ils sont retransmis
sur Radio Plaine 98.2
 PLIE Forez – Renouvellement annuel de la convention
à conclure avec la commune de Saint-Marcellin et la CALF*
concernant la mise à disposition d’un agent pour la mission de
référent de parcours d’insertion professionnelle dans le cadre
du Plan Local pour l’Insertion et l’Emploi du Forez. Unanimité.
www.stjust-strambert.com
Retrouvez toutes les délibérations en mairie ou sur internet.
* CALF : Communauté d’Agglomération Loire Forez
Expression municipale
Le pacte fiscal et financier : une démarche
« gagnant-gagnant » entre communes et
communauté d’agglomération
Dès 2010, la réforme de la fiscalité
locale a mis fin à la taxe professionnelle
unique. Cette dernière a été remplacée
par d’autres impositions mais aussi
par le transfert de la taxe d’habitation
et de la taxe sur le foncier non bâti du
Conseil général et de la Région vers la
communauté d’agglomération Loire
Forez.
Ce nouveau régime fiscal démontre que
la « source » des recettes des communes
et de Loire Forez est identique et induit
une imbrication financière et fiscale
très forte des budgets communaux
et du budget communautaire. C’est
pourquoi, la répartition équitable des
moyens financiers sur le territoire
communautaire doit faire l’objet
d’une traduction en objectifs dans le
cadre d’un pacte financier impliquant
durablement les communes et la
communauté d’agglomération. Grâce à
des propositions partagées, cette logique
« gagnant/gagnant » vise donc un objectif
majeur : la recherche de l’équité fiscale
entre communes et intercommunalité
Liste NOTRE
alors même que, désormais, celles-ci
doivent se répartir la fiscalité ménage et
faire appel au même contribuable : les
ménages de notre territoire.
L’enjeu de ce pacte fiscal et financier est
double :
- pour les communes, il s’agit de
préserver un équilibre financier afin
qu’elles puissent assurer les charges
de leur fonctionnement quotidien et
poursuivre leurs investissements ;
- pour Loire Forez, il s’agit de dégager des
marges financières qui lui permettront de
disposer, à terme, des moyens d’assurer
au mieux ses charges et de renforcer la
qualité de ses services à destination des
communes et des habitants.
Cela passe par des engagements
réciproques. Il s’agit donc d’une
démarche concertée pour un projet
partagé.
Alain BERTHEAS
Adjoint délégué à l’intercommunalité
Président de la communauté
d’agglomération Loire Forez
Tél. 04 77 20 47 89
Transports agréés
3 taxis dont 1 cinq places
Ambulance VSL
24h/24h sur commande
StJust_n°168.indd 10
La décentralisation territoriale fête
ses 30 ans. Elle est même inscrite
maintenant dans la constitution
française.
Elle vise à donner aux collectivités
des compétences propres, distinctes
de celles de l’État, afin d’assurer
un meilleur équilibre des pouvoirs
sur l’ensemble du territoire. Elle
rapproche le processus de décision
des citoyens, favorisant l’émergence
d’une démocratie de proximité. Mais
elle prend sa complète signification
seulement quand elle donne aux
collectivités une suffisante maîtrise
des ressources financières qui leur
sont nécessaires.
Sur ce dernier point, le compte n’y
est pas. En effet, l’incertitude sur le
montant des dotations en provenance
de l’État est totale. Comment alors
établir un budget sans connaître la
hauteur de l’une de ses principales
recettes ?
La tentation est alors grande
d’utiliser les taxes locales portant
sur les ménages comme variable
d’ajustement pour finaliser le budget.
Il faut le reconnaître, notre ville, pour
Liste UN
VILLE POUR DEMAIN
SPTP
ent
Assainissem
SOCIETE PONTRAMBERTOISE DE TRAVAUX PUBLICS
cette année, ne s’est pas hasardé dans
cette voie.
Comment également ne pas revenir
sur ce jeudi 8 mars 2012, où SaintJust Saint-Rambert a « fait la une » de
l’actualité. Notre démocratie permet,
normalement, à chacun de s’exprimer,
mais aussi de manifester ou tout
simplement de circuler et de regarder.
Pourquoi, notre ville s’est-elle retrouvée
en « état de siège », sous la baguette
d’un parti et d’une majorité municipale
aux ordres ? (mais est-ce surprenant ?)
Nous sommes indignés par de tels
événements. Nous attendons des
explications des élus majoritaires
pontrambertois, qui ont « donné les
clefs » de notre commune ce jour-là.
Le débat politique est fait de bilans,
d’explications, de projets, les urnes
rendront leur verdict…
Philippe BOYER
Conseiller Municipal
Pour nous contacter : [email protected]
Notre site : http//www.projetcitoyen.fr
PROJET CITOYEN ET SOLIDAIRE
Viabilisation
e-taxi ambulance
2, place Grenette
42170 Saint-Just Saint-Rambert
Les dernières actualités…
Professionnels
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61, Boulevard de l’Industrie
BP 202
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266, route de St-Marcellin
42170 St-Just St-Rambert
27/03/12 15:48
qu
Avril 2012
Loisirs en tête !
PROJET EDUCATIF LOCAL
Espaces
extérieurs
uPlace
d ecaldu
P
jeu
uej
Pause
méridienne
Espaces
intérieurs
Espaces
du
quotidien
e 3 février dernier, la municipalité, associée aux Francas et à la
Direction Départementale de la Cohésion Sociale, a invité près de 120
participants à réfléchir sur l’enjeu de l’aménagement des espaces
dans les accueils périscolaires. Les deux précédentes journées d’étude
(en 2007 et 2010) avaient porté sur la pause méridienne (milieu de journée)
et l’aménagement du temps de l’enfant.
Venus de tout le département (y compris des grandes villes), élus,
institutionnels et professionnels ont longuement échangé sur les moments
importants de la journée des enfants que sont les accueils du matin, de midi
et du soir, parfois dans des locaux propres, parfois dans l’espace scolaire.
L’intervention d’Olivier DAVID, auteur de « Enfants et jeunes dans les
espaces du quotidien », a mis en avant l’intérêt grandissant apporté par les
municipalités à cet aspect du travail effectué dans le cadre du PEL (Projet
Educatif Local) depuis six ans à Saint-Just Saint-Rambert.
Périmètres géographiques, cadre matériel, action éducative, appropriation
des espaces, participation à l’aménagement et prise en compte des rythmes
de vie, tous ces thèmes ont été passés en revue au cours des ateliers et les
actes de cette journée seront diffusés à l’ensemble des participants.
L
PORTRAIT
Jean MEYNARD,
une roue de chaque côté de la Loire
P
StJust_n°168.indd 11
CINÉMA
La grande illusion
BD et Mangas: un
vrai genre littéraire !
Le 7 mai
au Family
De Jean RENOIR, 1937 - N&B, avec
Jean GABIN, Pierre FRESNAY, Erich VON
STROHEIM.
Accueil
périscolaire
ontois et Rambertois à la fois,
Barquaire pour tout dire ! Jean
MEYNARD le revendique haut
et fort, lui qui est né dans la boulangerie
des Barques, tenue à l’époque par ses
grands-parents DURANTON. Et, avec
son beau sourire, affluent les souvenirs :
les tournées de pain avec la carriole tirée
par le cheval, l’école de Saint-Just, le
pont écroulé fin 1926 et la Loire gelée
qu’on traversait à pied, la guerre et les
ravitaillements, le Tour Pédestre Espoirs
gagné en 1938, le Zeppelin allemand qui
survola la « Manu » Et surtout le premier
vélo à 5 ans, offert par un voisin…
Le vélo qui est toute sa vie, avec les
premières compétitions gagnées à 16
ans, le magasin de cycles, rue de la
Marine, ouvert en 1945, la création
du club des Cyclos en 1966, « un des
11
LECTURE
Troisième Biennale de l’Éducation
Espaces
polyvalents
et partagés
Au fil
premiers du département » et quelque
250 000 km parcourus sur route, piste
ou même en tandem… Grand-père
et arrière-grand-père, il s’est mis à la
musique sur le tard. C’est sur « des
chemins plats », que ce nonagénaire,
cyclo
indéboulonnable,
continue
d’assouvir sa passion de la petite
reine…
Encore une anecdote ? L’atterrissage
en catastrophe, en 1928, d’un petit
avion, dans un pré de Saint-Rambert :
le pilote, un magnifique maharadjah
qui parlait anglais, avec moustaches,
turban et cigare (« comme dans nos
livres de classe »), fut hébergé par le
maire, le Dr MUSY… avant que Daniel
POUGET (ancien conservateur du
Musée des Civilisations) des années
plus tard, ne rencontre son fils, en Inde !
Pendant la Première guerre
mondiale, le capitaine Boeldieu et
le lieutenant Maréchal sont faits
prisonniers au camp Hallbach.
Ils font connaissance avec leurs
nouveaux « compagnons de
chambrée », prisonniers comme
eux : Rosenthal, un bourgeois
parisien, Cartier, un acteur, et
deux autres officiers. Ensemble,
ils décident de tout mettre en
œuvre pour s’évader et se mettent
à creuser un souterrain. Alors
que leur labeur touche à sa fin,
ils apprennent qu’ils vont être
transférés dans un autre camp...
1900 BD et mangas : classiques et des séries
cultes : XIII, Thorgal, Lanfeust de Troy... A cela
s’ajoute chaque mois une dizaine de nouveautés
dont Les Exilés d’Asceltis, Turo, Ashrel, Les
Chevaliers d’Emeraude, Angor... très prisées du
jeune public et des adultes !
[email protected] ou 04 77 52 18 71
Venez chercher la p’tite bête…
Jusqu’au 28 avril, les entomologistes en herbe,
pourront venir à la bibliothèque, consulter albums et
documentaires consacrés aux insectes. Exposition
ouverte à tous, aux horaires d’ouverture de la
bibliothèque, y compris pendant les vacances.
www.bibliothequefjep.fr ou 04 77 55 48 40
JARDINAGE
Aromatiques
La plupart des herbes aromatiques s’associent aux
fleurs et aux légumes. Il est intéressant de réaliser
un petit jardin carré avec ces plantes.
Si vous avez des enfants, faites les participer. Ils
adoreront d’autant plus qu’ils pourront suivre la
culture et venir couper des herbes pour la cuisine.
N’oubliez pas que les aromatiques attirent
les insectes dans le jardin, c’est un plus non
négligeable !
27/03/12 15:48
Auu fil
Avril 2012
Les rendez-vous pontrambertois
MUSÉE DES CIVILISATIONS
Les ateliers du musée
Depuis 13 ans, le musée des Civilisations
propose aux écoles et aux centres de loisirs
des ateliers créatifs. Depuis 2009, Audrey
Reymondon les dirige en proposant de
nouvelles activités chaque année.
Chaque atelier est en lien avec un objet du musée. Après la
description de celui-ci (photo ci-contre), les enfants fabriquent
leur propre objet. Cette année, les enfants ont pu fabriquer des
masques d’Afrique de l’ouest, des masques iroquois d’Amérique
du Nord, des peintures traditionnelles aborigènes d’Australie, des
miniatures indiennes, des éventails japonais...
Cette formule est très appréciée par les équipes enseignantes.
Ces derniers contactent Audrey également pour des demandes
spécifiques, des projets particuliers, des visites guidées.
Contact ateliers et visites : Audrey Reymondon – Tel. 04 77 52 03 11.
La Fête des enfants :
un symbole de fraternité
Mercredi 11 avril
Agenda
12
➜ Forum emplois saisonniers (16-25 ans)
9h30-12h30 et 13h30-17h,
Mission locale, Andrézieux,
Rens. 04 77 36 69 18.
Les 14 et 15 avril
➜ Aide aux Enfants Cancéreux
Théâtre « On a perdu le Youki ».
Cie Arthalie, Prieuré bas.
Samedi à 20h30 et dimanche à 15h,
Rens. 04 77 52 05 14.
➜ Auto-Cross 42
Quads et buggy.
Terrain de Lagaud.
Rens. 06 09 28 70 85.
Dimanche 22 avril, de 14h30 à 17h30
La fête des enfants, crée en 1920 et
reconnue par l’UNESCO depuis 1986,
s’adresse à tous les enfants du monde.
En collaboration avec de nombreux
partenaires et avec le soutien des
municipalités de Saint-Just Saint-Rambert,
ns
d’Andrézieux-Bouthéon et de Sury le Comtal,l less association
associations
culturelles turques de ce territoire ont souhaité décliner cette
tradition au niveau local dans un esprit d’ouverture. Il s’agit
de favoriser « le vivre ensemble » à travers des rencontres
contribuant à une meilleure connaissance de la culture
turque.
La fête des enfants aura lieu au Centre d’Animation des
Bords de Loire (CABL) à Andrézieux-Bouthéon. Organisée
en alternance avec notre commune, cette année seront au
programme : stands culinaires, productions scéniques des
enfants et animations diverses. Ouverte à tous avec entrée
libre et gratuite, elle fêtera la joie à laquelle tous les enfants
aspirent.
Du 18 avril au 30 sept.
➜ Amis du Vieux St Just St Rambert
Expo « Grangent et les Gorges »,
Maison du Forez,
samedi et dimanche matin,
Rens. 04 77 52 12 78.
Du 19 avril au 9 mai
➜ Formes et Couleurs
Expo peintures, Galerie Désimiane,
jeudi, vendredi, samedi de 16h à 19h
et dimanche de 9h à 12h.
Dimanche 22 avril
➜ Au profit de l’ARS (Sclérose)
Marche à « Dédette », 8-15-20 km,
Départ vers la MJC, 8h30.
➜ ASJR Football
ASJR AS1 - A.S.A.C.F.
Unchats à 15h.
Renseignements : [email protected]
Lundi 23 avril
➜ Brin de Fantaisie
Rencontres matrimoniales
autour du monde,
Conférence de Daniel POUGET,
au local à 18h30.
St-Just St-Rambert
RANDONNÉE OU TRAIL...
Tour du barrage de Grangent
Jeudi 26 avril
Dimanche 8 avril
➜ Amis du Vieux St-Just St-Rambert
Le Pont de St-Rambert en 1750,
Causerie d’A. Grange,
Maison du Forez à 20h.
Avec la vidange du barrage pour travaux,
le tour du barrage de Grangent prend une
toute autre ampleur. Rendez-vous à l’Embarcadère :
• à partir de 8h : inscriptions et départ randonnée avec
3 circuits de 11, 24 et 33 km
• 9h : départ trail 33 km, 1 280 m de dénivelé
• 9h30 : départ trail 22,5 km, 870 m de dénivelé
• Paella à l’arrivée sur réservation préalable
© illustrations : www.openrunner.com et www.panoramio.com
Vendredi 27 avril
Renseignements et réservation
auprès de la MDA Tél. 04 77 55 65 51
Tarifs : de 4 à 20 € selon la discipline et la distance.
http://club2rives.free.fr ou
http://comiteloire.ffmjs.pagesperso-orange.fr
Légende :
- parcours 33 km
- parcours 22 km
- - parcours piéton
Une rose, un espoir
Le 21 avril, les motards de l’association
« Une rose, un espoir Forez » accompagnés de
leur passagère sillonneront la commune pour
soutenir les actions de la Ligue contre le cancer.
C’est avec une rose qu’ils prendront l’initiative de la rencontre
avec les Pontrambertois et les passants. Cette rose, ils vous la
proposeront en échange d’un don au profit de la Ligue contre
le cancer. Ce principe simple et original a pour objectif de
réaliser un maximum de transactions sans que celles-ci soient
inférieures à un minimum de 2 €.
RENCONTRES CULTURELLES
La Grive musicienne
Vendredi 27 avril,
Le Prieuré à 20h30
On voyagera du style baroque
aux œuvres contemporaines,
avec des arrangements
parfois un brin déjantés
et autant de partitions sages sans jamais oublier de le faire
avec humour et fantaisie… ah ! Le printemps ce que ça ne
nous fait pas faire !!!
On vous attend nombreux pour
le fêter ensemble, le vendredi
27 avril à la salle du Prieuré de
St-Rambert. Célébrons ce partenariat
fructueux de l’Ecole de Musique et
de l’Office Des Arts et de la Culture.
➜ Rencontres Culturelles
La Grive Musicienne,
Prieuré bas à 20h30.
Samedi 28 avril
➜ ULR Basket Garçons
St-Rambert ULR 1 – AS Iguerande ULR 1,
Unchats à 18h30.
➜ Office des Fêtes
Cie Cabaret.
L’Embarcadère,
Rens. 04 77 52 05 14.
➜ Lez’ard D’Rue
Nuit du jeu, Prieuré bas,
Rens. 06 30 12 36 89.
Dimanche 29 avril
➜ FJEP Rando
Tour du Barrage, départ 8h30,
Rens. 04 77 52 40 01.
Vendredi 4 mai
➜ Pack Culture MJC
Brocante Sonore,
Opéra théâtre St-Etienne,
Rens. 04 77 36 62 15.
Samedi 5 mai
➜ ULR Basket Filles
St-Rambert ULR 1 – AL G. M. Lyon 1,
Unchats à 20h30.
➜ ULR Basket
Soirée familiale.
L’Embarcadère.
Mardi 8 mai
➜ Commémoration
Défilé : départ 9h30, mairie de St-Rambert.
Réservation Maison du Tourisme 04 77 52 05 14
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