Situation mensuelle du budget de l`État au 30 avril 2007

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Situation mensuelle du budget de l`État au 30 avril 2007
Situation mensuelle du budget de l'État au 30 avril 2007
Sommaire
- Commentaires
- Solde général d'exécution (tableau et graphiques)
- Dépenses (tableau et graphiques)
- Recettes (tableau et graphiques)
- Lois de finances - exécution (tableau et graphiques)
- Rappels méthodologiques
Solde général d'exécution :
À la fin du mois d'avril 2007, le solde général d'exécution s'établit à -42,5 Md € contre -33,3 Md € à la même date en 2006, et
-42,3 Md € en 2005.
À ce stade de l'année, les comparaisons restent cependant peu significatives, en raison principalement du caractère atypique du
profil d'exécution de 2006, marqué en début d'année par de forts retards sur les dépenses.
Dépenses :
À la fin avril 2007, les dépenses du budget général s'élèvent à 97,5 Md €, soit environ 5,0 Md € de plus qu'à la même période de
2006.
Cette augmentation des dépenses traduit un retour à la normale dans le rythme d'exécution de la dépense, alors que le début de
l'année 2006 avait été affecté par les effets d'amorçage liés à la mise en œuvre du nouveau cadre budgétaire et comptable de la
LOLF.
Recettes :
À la fin avril 2007, les recettes nettes du budget général s'établissent à 68,8 Md €, soit environ 4,0 Md € de moins que l'année
dernière à la même date.
À périmètre constant, c'est-à-dire une fois corrigées notamment des effets des transferts de recettes aux collectivités territoriales
en compensation de la décentralisation, les recettes fiscales nettes s'inscrivent, à fin avril 2007, en très légère progression de
+0,1% par rapport à la même période de l'année dernière.
Les recettes nettes de l'impôt sur les sociétés (-2,3 %) restent encore affectées par la concentration massive, sur les premiers
mois de l'année, de restitutions importantes, sans que la prévision du produit sur l'année en soit affectée.
Les recettes de TVA nette progressent de 2,0% malgré un dynamisme plus marqué des restitutions en début d'année.
Les recettes de l'impôt sur le revenu diminuent de 0,8 % sous l'effet de la réduction automatique des acomptes qui bénéficie aux
contribuables, dès le début de l'année, pour traduire la baisse d'impôt liée à la réforme du barème.
L'évolution des autres recettes n'est pas significative à ce stade de l'année.
Solde d'exécution (hors FMI)
Niveau à la fin avril
en millions d'euros
2005 (2) 2006 (3)
Avril 2007 / avril 2006
2005 (2) 2006
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2007
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Niveau à la fin avril
en millions d'euros
2005 (2) 2006 (3)
Avril 2007 / avril 2006
2005 (2) 2006
Solde du budget général
2007
-45 153 -39 218 -30 570 -19 658 -28 695
Dépenses (hors remboursements et dégrèvements)
294 266 269 621 108 090 92 523 97 543 5,4 %
Recettes (nettes des remboursements et dégrèvements) 249 113 230 403 77 520 72 865 68 848 -5,5 %
Solde des comptes spéciaux (1)
1 681
3 484
-11 680 -13 600 -13 795
dont avances aux collectivités territoriales
+924
+536
-12 500 -14 280 -15 172
Solde général d'exécution
-43 472 -35 734 -42 250 -33 258 -42 490
(1) hors avances en cours d'année à divers organismes de Sécurité sociale ou établissements publics, remboursées le 31
décembre au plus tard.
(2) hors opérations d'ordre relatives à la dette.
(3) hors mesure de régularisation comptable en 2006 des dépenses de pensions versées en décembre 2005.
Solde d'exécution - en milliards d'euros
Valeurs mensuelles
(*) y compris la période complémentaire
Cumul depuis le début de l'année
(*) y compris la période complémentaire
Dépenses (hors remboursements & dégrèvements)
EXE Niveau à la fin avril
Variation à la fin avril
En millions d'euros
2006 (1)
Dotation des pouvoirs publics
872
2006
853
2007
2007 / 2006
2007 / 2006
Périmètre courant Périmètre constant
897
5,2 %
5,2 %
Dépenses de personnel
117 573 37 822
39 615
4,7 %
5,2 %
Dépenses de fonctionnement
34 564 10 182
11 689
14,8 %
12,0 %
Charges de la dette de l'État
38 946 18 109
17 677
-2,4 %
-2,4 %
Dépenses d'investissement
12 706 3 501
3 366
-3,9 %
-3,8 %
Dépenses d'intervention
64 580 21 858
24 252
11,0 %
12,4 %
47
-76,3 %
-76,3 %
Dépenses d'opérations financières 380
198
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EXE Niveau à la fin avril
Variation à la fin avril
En millions d'euros
2006 (1)
2006
Dépenses du budget général 269 621 92 523
2007
97 543
2007 / 2006
2007 / 2006
Périmètre courant Périmètre constant
5,4 %
5,7 %
(1) Hors mesure de régularisation comptable en 2006 des dépenses de pensions versées en décembre 2005.
Dépenses - en milliards d'euros
Valeurs mensuelles
(*) y compris la période complémentaire
Valeurs mensuelles
(*) y compris la période complémentaire
Recettes (nettes des remboursements & dégrèvements)
EXE
LFI
Niveau à la fin
avril
en millions d'euros
2006
LFI 2007 avril 07 / avril
06
/
Périmètre
EXE
courant
2006
avril 07 / avril
06
Périmètre
constant
2006
2007
Recettes fiscales (1)
267 893 265 733 89 856
88 540
-0.8 %
-1,5 %
0,1 %
Impôt sur le revenu
58 619 57 057 19 387
19 230
-2,7 %
-0,8 %
-0,8 %
Impôt sur les sociétés - net (1) (3)
47 853 45 905 15 745
15 382
-4,0 %
-2,3 %
-2,3 %
Taxe intérieure sur les produits pétroliers
(TIPP)
18 870 18 005 5 915
5 363
-4,6 %
-9,3 %
-2,3 %
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) - nette (1)
127 090 133 486 42 863
43 737
5,0 %
2,0 %
2,0 %
Autres recettes fiscales - nettes (1) (4)
15 461 11 280 5 946
4 828
-27,1 % -18,8 %
-3,4 %
Recettes non fiscales
24 780 26 956 3 866
2 551
8,8 %
-34,0 %
-36,6 %
4,0 %
4,0 %
Prélèvements sur recettes (2)
2007
Variation
-65 831 -68 147 -22 166 -23 045 3,5 %
Recettes du budget général (hors fonds
226 842 224 542 71 556
de concours)
Fonds de concours
3 561
4 249
1 309
68 046
-1,0 %
-4,9 %
-3,3 %
802
19,3 %
-38, 7%
-38,7 %
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EXE
Niveau à la fin
avril
LFI
Variation
en millions d'euros
2006
2007
2006
2007
Recettes du budget général (y compris
230 403 228 791 72 865
fonds de concours)
68 848
LFI 2007 avril 07 / avril
06
/
Périmètre
EXE
courant
2006
-0.7 %
-5,5 %
avril 07 / avril
06
Périmètre
constant
-3,9 %
(1) recettes nettes des remboursements et des dégrèvements
(2) prélèvements au profit des collectivités territoriales et des communautés européennes
(3) Hors IS par voie de rôle et CSB
(4) Y compris IS par voie de rôle et CSB
Recettes fiscales nettes - en milliards d'euros
Valeurs mensuelles
Écart 2007-2006 (Cumul depuis le début de l'année)
Autres recettes (non fiscales + fonds de concours) - en milliards d'euros
Valeurs mensuelles
(*) y compris la période complémentaire
Écart 2007-2006 (Cumul depuis le début de l'année)
(*) y compris la période complémentaire
Avertissement
Mesure des évolutions . Les pourcentages d'évolution sont calculés sur les données après arrondi à la dizaine de millions
d'euros. Ils ne sont pas significatifs lorsque le nombre figurant au dénominateur est petit et , de ce fait, ne sont pas affichés
(mention « ns »).
Lois de finances - exécution (hors FMI)
2005 (6)
2006 (7)
2007
en millions d'euros
LFI
Dépenses du budget général (3)
Hors financements par fonds de concours
LFR (1)
-
EXE
LFI
LFR (2)
294 266
EXE
LFI
269 621
288 460 285 390 288 445 266 078 266 077 266 060 266 850
Financées par fonds de concours (4)
-
-
5 821
-
-
3 561
-
Recettes du budget général (5)
-
-
249 113 -
-
230 403 -
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2005 (6)
2006 (7)
2007
en millions d'euros
LFI
LFR (1)
EXE
LFI
LFR (2)
EXE
LFI
Recettes hors fonds de concours
242 720 240 530 243 292 217 178 221 696 226 842 224 542
Recettes fiscales nettes (5)
271 770 269 850 271 619 257 731 262 568 267 893 265 733
Recettes non fiscales
33 240 34 040 36 073 24 844 25 010 24 780 26 956
Prélèvements sur recettes
-62 300 -63 360 -64 400 -65 397 -65 882 -65 831 -68 147
Fonds de concours
Solde des comptes spéciaux
Dt avances aux collectivités territoriales
-
-
5 821
-
+570
+570
+1 681 +1 953 +1 953 +3 484 +309
-90
-90
+924
-4
-
-4
3 561
536
-
259
Solde général d'exécution (hors budgets annexes) -45 180 -44 290 -43 472 -46 947 -42 428 -35 734 -41 999
Pour mémoire
remboursements & dégrèvements
68 520 68 290 69 424 68 538 72 578 72 239 76 460
(1) loi de finances rectificative pour 2005 du 31 décembre 2005.
(2) loi de finances rectificative pour 2006 du 30 décembre 2006.
(3) hors remboursements et dégrèvements
(4) le montant des dépenses financées par les fonds de concours est égal, par convention, à celui des recettes encaissées à ce
titre.
(5) nettes des remboursements et dégrèvements
(6) hors opérations d'ordre relatives à la dette
(7) hors mesure de régularisation comptable en 2006 des dépenses de pensions versées en décembre 2005.
Rappels méthodologiques
Les soldes budgétaires
Il existe, dans la tradition française, deux manières d'évaluer le solde budgétaire. En effet, si le principe de l'annualité budgétaire
est clair (l'autorisation est accordée pour une année civile), sa transcription dans l'exécution de la loi de finances soulève une
difficulté. Compte tenu de la complexité des opérations, il n'est pas rare qu'une opération engagée au cours d'une année ne soit
définitivement soldée qu'au cours de l'année suivante. Inversement, certaines dépenses revêtant un caractère particulièrement
urgent peuvent être réalisées (par anticipation) au cours de l'année précédant celle où elles devraient normalement intervenir.
Le droit budgétaire autorise l'État, dans des conditions très précises, à imputer sur le budget de l'année n certaines dépenses
effectuées en fin d'année n-1 (dépenses par anticipation) ou au début de l'année n+1 (dépenses de période complémentaire). A
cette optique correspond le solde d'exécution qui comptabilise donc des dépenses relatives à trois gestions différentes (les
années n-1 , n , n+1 ). C'est cette grandeur comptable qui est retracée dans ce document, car c'est celle qui est la plus adaptée
pour l'appréciation de la politique budgétaire : ce sont les dépenses et les recettes effectuées au titre de décisions budgétaires
prises au cours de l'année considérée qui sont comptabilisées. A l'opposé, le solde en gestion comptabilise les opérations
relatives à la seule gestion de l'année n mais qui se rapporte à trois exercices budgétaires différents. Il s'agit là d'une optique de
trésorerie de l'État, point qui n'est pas abordé dans ce document.
Le compte d'avances aux collectivités territoriales
Le compte d'avances enregistre en recettes le montant des impôts locaux perçus par l'État pour le compte des collectivités
territoriales et, en dépenses, le montant des impôts locaux tels qu'ils ont été votés. Les recettes sont essentiellement encaissées
en fin d'année, alors que les versements de l'État se font tout au long de l'année, par douzième. Ce décalage temporel entre
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encaissements et versements conduit à un très fort déficit du compte sur les neuf premiers mois de l'année, qui se résorbe
progressivement au cours du dernier trimestre.
Les recettes
La saisonnalité des recettes fiscales est largement expliquée par le rythme de recouvrement des impôts directs. À l'exception des
contribuables mensualisés, le paiement de l'impôt sur le revenu intervient en février, mai et septembre. L'impôt sur les sociétés
est recouvré en quatre acomptes (mars, juin, septembre, décembre) et un solde en avril. Les impôts indirects sont plus lissés
bien que la TVA connaisse des mois traditionnellement élevés (janvier, avril, août et octobre).
Le passage des crédits à la dépense
Le déficit budgétaire mesuré en loi de finances initiale est calculé comme étant la différence entre les recettes qu'il est prévu
d'encaisser et les crédits ouverts par cette loi de finances. Le déficit budgétaire mesuré en exécution est calculé comme étant la
différence entre les recettes encaissées et les dépenses effectuées. La confrontation des dépenses constatées aux crédits
initialement votés par ministère peut faire apparaître des écarts sensibles. En effet, les crédits ouverts en loi de finances
constituent une autorisation de dépenses nouvelles. A première vue, les dépenses qui seront effectuées par un ministère en
cours d'année devraient s'analyser comme une utilisation, à due concurrence, de ces crédits. En réalité, plusieurs facteurs
conduisent à constater une différence entre la dépense effectuée et les crédits ouverts en loi de finances.
Les fonds de concours
Les fonds de concours constituent une procédure réglementaire, permettant d'ouvrir des crédits (au-delà de ceux
prévus en loi de finances) et de les affecter au paiement de certaines dépenses, par exception à la règle de
l'universalité. A titre d'exemple, les contributions des collectivités territoriales et des communautés européennes
pour des projets d'intérêt public donnent lieu, après versements, à des ouvertures de crédits de même montant
afin de financer les dépenses correspondantes. Les crédits ouverts sur fonds de concours sont conditionnels à
des recettes équivalentes et ne remettent pas en cause l'équilibre des lois de finances, et donc le solde
d'exécution prévu. Toutefois, dans l'impossibilité de prévoir le montant de recettes effectivement rattachées en
cours d'année, il n'y a aucune évaluation préalable du montant des fonds de concours en loi de finances, tant du
côté des recettes que des dépenses.
Les ajustements de crédits en cours de gestion
Divers événements (dépenses non prévues, abandon ou retard dans certains projets, changement de
l'administration ou de l'organisme supportant en définitive la dépense, nécessité de redéployer des crédits au
profit d'opérations jugées prioritaires, etc.) conduisent le gouvernement et les ministères concernés à procéder en
cours de gestion à des modifications des dotations initiales du budget voté par le Parlement. Ces ajustements
peuvent être des transferts de crédits (changement du service responsable de la dépense tout en respectant la
nature de la dépense prévue en loi de finances), des répartitions de crédits globaux (répartition de crédits dont le
service responsable de la dépense n'est pas encore connu au moment du vote du Parlement), des virements
(modification de la répartition des crédits mais aussi changement de la nature même de la dépense), des décrets
d'avances (permettant d'ouvrir dans les cas d'urgence définis par l'ordonnance du 2 janvier 1959 des crédits
additionnels à ceux prévus par la loi de finances). Les transferts, répartitions et virements sont par définition
neutres sur la masse globale des crédits votés en loi de finances. Les décrets d'avances sont en général
accompagnés soit d'un arrêté d'annulation de crédits d'un montant équivalent, soit de la constatation effective de
recettes supplémentaires par rapport à la loi de finances. Dans tous ces cas, le solde d'exécution demeure
rigoureusement inchangé.
Les reports de crédits
Les crédits ouverts à un ministère ne seront pas nécessairement tous utilisés. Il en est ainsi notamment de
certains crédits d'investissement. Par exemple, les projets d'investissement pour lesquels ces crédits ont été
ouverts peuvent éventuellement être en retard par rapport aux prévisions de loi de finances ; dans ce cas, la
dépense effective sera inférieure aux crédits initialement ouverts et le reliquat de crédits non utilisés pourra être
reporté à l'année suivante. Inversement, pour une année donnée, des crédits seront reportés de la gestion de
l'année précédente et donneront lieu à dépense l'année même, sans que pour autant ces crédits aient été
comptés dans le déficit prévu en loi de finances.
Il résulte de ce qui précède que la comparaison entre le montant et la répartition des crédits ouverts en lois de
finances avec la dépense effectivement constatée n'est pas directe.
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