Les déterminants de l`utilisation de la banque sur Internet par les
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Les déterminants de l`utilisation de la banque sur Internet par les
Proceedings of the Marketing Spring Colloquy (MSC) Unit of Research & Applications in Marketing (URAM) Special Volume: May, 2016. Vol. (2), pp: 85-101 E-ISSN: 2490-4376 Conference Paper LES DETERMINANTS DE LUTILISATION DE LA BANQUE SUR INTERNET PAR LES CHEFS D’ENTREPRISES ET L EFFET MODERATEUR DE L’E– CONFIANCE : CAS DE LA TUNISIE Raida Regaieg Essafi, Neji BOUSLAMA URAM, FSEG de Tunis, Université de Tunis El Manar email: [email protected] LES DETERMINANTS DE LUTILISATION DE LA BANQUE SUR INTERNET PAR LES CHEFS D’ENTREPRISES ET L EFFET MODERATEUR DE L’E–CONFIANCE : CAS DE LA TUNISIE Résumé : Ayant pour objectif de comprendre le processus expliquant les déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport entre professionnels et spécifiquement dans le rapport banque / Entreprise, ce travail de recherche permettra de le développement d’une compréhension approfondie des facteurs explicatifs de l’utilisation de la banque sur Internet au niveau des entreprises. Le modèle de la recherche adopté s’inspire essentiellement du modèle d’acceptation de la technologie (TAM) (Davis 1989). La recherche conduite a aboutit au fait que la facilité perçue et l’utilité perçue déterminent l’attitude à son utilisation qui conditionne à son tour l’intention de l’utilisation de la technologie. De même il y a eu une prise en considération de l’effet modérateur de l’e-confiance. L’objectif étant de déterminer les facteurs explicatifs de l’acceptation et de développer des recommandations marketing favorisant la diffusion de la banque sur Internet. MOTS CLES : banque sur Internet, attitude, utilité perçue, facilité perçue, utilisation d’Internet, econfiance. Abstract : ABSTRACT: Thus designed to understand the process explaining determinants of Internet use in the report between professionals and specifically in the report bank/enterprise, this research work will allow a thorough understanding of explanatory factors using Internet bank at the business development. The type of the research adopted inspire essentially to the technology acceptance model TAM (Davis 1989), which has been supported by several researchers in system information; the given research leads to the fact that the perceived ease and the perceived usefulness of using internet bank determine the attitude to it use, which in turn affects the intention of using this technology. similarly labor research takes into consideration of moderating effect of the trust on-line; the followed objective determines explanatory factors of acceptance of the technology and develop guidelines that guide the process of delivering this new technological wave between professionals KEYS WORD: Internet banking, attitude, perceived usefulness, perceived ease, use of Internet, ecommerce, trust one line. *Paper presented at the 1st Conference of URAM. Hammamet, Tunisia. 6-7 May, 2011 Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 85 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama LES DETERMINANTS DE LUTILISATION DE LA BANQUE SUR INTERNET PAR LES CHEFS D’ENTREPRISES ET L EFFET MODERATEUR DE L’E–CONFIANCE : CAS DE LA TUNISIE INTRODUCTION Les technologies de l’information et de la communication (TIC) et particulièrement Internet, conditionnent de plus en plus les relations « Business to Business ». Cette nouvelle vague technologique présente un atout pour l’utilisateur qui cherche à être flexible et compétitif dans son rapport avec les autres parties de l’environnement. Quant aux banques, elles sont appelées de plus en plus à mettre en place une approche commerciale plus proactive et à repenser la relation client en profitant de l’évolution technologique. Pressées par une concurrence internationale de plus en plus vive et par l’invasion des technologies d’information et de communication (TIC), les entreprises cherchent de plus en plus des solutions pour assurer leurs performances et leurs survies. Confrontées à ce défi, les banques essayent d’être à la hauteur des exigences de leurs clientèles professionnelles. Ainsi, la nécessité de recourir à de nouvelles technologies pour bâtir et entretenir une véritable relation d’affaire s’impose à l évidence. Face à cette réalité, l’utilisation d’Internet peut apporter des opportunités majeures en termes d’avantages relationnels entre professionnels. Elakremi 2003, Dulyalak et al 2005, Pavlou 2003). Cependant le besoin de compréhension des déterminants de cette utilisation dans le rapport « Business to Business » se fait de plus en plus sentir. De ce fait cette recherche représente une tentative pour mieux comprendre les déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise . Ayant pour objectif principal de comprendre et d’identifier les déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque/entreprise, nous allons présenter un cadre conceptuel permettant de comprendre le processus de son utilisation. Le modèle conceptuel de la recherche sera testé au niveau du contexte tunisien afin de faire ressortir les facteurs les plus déterminants dans le processus d’adoption d’Internet. Ces facteurs vont servir pour diriger les efforts de sensibilisation des spécialistes et optimiser les recommandations marketing orientées vers l’intégration de la banque sur Internet dans le rapport banque /entreprise. I/ L’UTILISATION D’INTERNET DANS LE RAPPORT BANQUE/ ENTREPRISE LES FONDEMENTS THEORIQUES Or malgré le grand intérêt que l’on porte à l’utilisation d’Internet dans le rapport « Business to Business », la majorité des études se sont investies dans la compréhension du processus de son utilisation dans le rapport « Business to Consumer » (Davis 1989, Limayem et Frini 2004, Dabholkar et Bagozzi 2006, Zaoui et La recherche s’est inspirée essentiellement du modèle d’acceptation de la technologie (TAM) de Davis (1989) permettant d’expliquer l’acceptation et l’utilisation des nouvelles technologies de l’information dans les organisations (Zaoui et El Akremi 2003, Dulyalk 2005). En effet le TAM se caractérise par sa robustesse, il Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 86 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama peut prédire les déterminants de l’acceptation d’un système et orienter les changements nécessaires même avant que les usagers n’aient de l’expérience avec le système étudié (Taylor 1995), de même Il peut expliquer le succès ou l’échec de l’adoption des nouvelles technologies. ralentir ou modifier le comportement d’adoption. LES DETERMINANTS DE L’UTILISATION D’INTERNET DANS LE RAPPORT BANQUE/ENTREPRISE Le TAM a été appliqué aussi sur différents mode d’utilisation des technologies (Hang 2005, Salam 2004, Chau et Hu 2002, Hong et al 2002, Huang 2003, Lin et Wu 2004, Gyampah et al 2005) Tout en s’inspirant de plusieurs travaux de recherche ayant pour objectif l’explication des déterminants de l’utilisation des innovations technologiques (Davis1989 , Bagozzi et Warshaw 1989, Ledrer et Maupin 2000, Leory et al 2005, Moon et kim 2001, Pavlou 2003 , Dabholkar et Bagozzi 2002 , Limayem et Frini 2004, Constance et Naveen 2006 , Dulyalak P et al 2005), nous nous sommes référés à l’étude des antécédents utilitaires décrit par le TAM et qui ont été largement supportés par les recherches antérieures, à savoir : Dans ce modèle, Davis (1989) s’inspire de la théorie de l’action raisonnée développée par Ajzen et Fushbein (1980), il relie l’utilité perçue et la facilité d’utilisation perçue à l’attitude qui influence à son tour l’intention de l’utilisation. * La facilité perçue qui a exprimé le degré auquel l’utilisateur croit que l’utilisation est dénuée d’effort (Davis 1989). Elle traduit le degré de non complexité du système (Bagozzi et al 1989). C’est l’aisance avec laquelle l’utilisateur a appris à se servir de la banque sur Internet. En se basant sur le fait que ce modèle peut intégrer des facteurs additionnels pour explorer son utilité et sa spécificité dans le comportement organisationnel, nous allons adopter l’extension postulée par la théorie planifiée (Ajzen 1985), qui critique le fait que le comportement est totalement contrôlé par l’individu et qui a pris en compte du contrôle qui peut être exercé par certaines conditions facilitatrices ou certaines opportunités. *L’utilité perçue qui a été considérée comme le degré auquel l’utilisateur croit que l’utilisation est en mesure d’améliorer ses performances et l’efficacité de la réalisation du travail (Davis 1989). Il s’agit de la perception des conséquences positives de l’utilisation (Meuter et al 2000). C’est le degré jusqu’auquel l’innovation est perçue comme offrant un avantage supérieur (Limayem et Frini 2004). Il désigne l’avantage relatif (Chen et al 2002, Rogers 1995) et les avantages que l’organisation pense tirer de l’utilisation d’Internet (Zaoui et Akremi 2003). Ce modèle a été supporté et validé par plusieurs chercheurs (Venkatesh et Davis 2000, Yousfzai et Pallister 2007, Bruner et Kumar 2005). Il a été testé sur différentes organisations et a été analysé par différents outils statistiques (Gefen 2000). Ainsi dans le contexte de l’utilisation de la banque sur Internet, un ensemble de facteurs peuvent conditionner l’intention de l’utilisation. Ce sont des facteurs modérateurs qui peuvent renforcer, Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 87 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama * L’attitude qui a été présentée comme étant l’évaluation selon un degré de faveur ou de défaveur (Eagly et Chaiken 1993) de l’utilisation de la technologie. Il s’agit de l’orientation positive ou négative à l’égard de l’innovation « banque sur Internet ». *L’intention qui a été reflétée par la détermination ou la volonté d’émettre un comportement, tout en permettant de prédire le comportement de l’utilisation de la banque sur Internet. En s’inspirant du TAM, nous allons considérer que la facilité perçue et l’utilité perçue de l’utilisation d’Internet influencent l’attitude, qui influence à son tour l’intention de son utilisation. - La facilité perçue et l’attitude à l’utilisation La facilité perçue de l’utilisation influence positivement l’attitude à l’utilisation des technologies (Leory et al 2005, Davis 1989, o’cass 2003, Guimond 2008, Childers et al 2001, Chen et al 2002, Bangaly ka BA 2005, Bendana et Rowe 2003, Zaoui et el Akremi 2003, Huyskens et Loebbecke 2007, Pearson et al 2007, Constance et Naveen 2006). En effet la diffusion de l’innovation dépend de la perception du degré de difficulté de l’utilisation (Roger 1995, Butler et Pepper 1998). H1 : La facilité perçue de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise influence positivement l’attitude à son utilisation - L’utilité perçue et l’attitude à l’utilisation L’utilité perçue est source d’attitude favorable (Meuter et al 2000, Dabholkar’s 1994, Constance et Naveen 2006,O’cass 2003, Dulyalak et Settapong 2005, Chen et al 2002, Bendana et Rowe 2003), ceci étant aussi éprouvé au niveau bancaire (Chau et al 2003, Pearson et al 2007) . H2 : l’utilité perçue de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise influence positivement l’attitude à son utilisation - L’attitude et l’intention d’utilisation L’attitude détermine l’intention de l’utilisation de la technologie (Legris et al 2003, Davis, Curran et al 2003, Bagozzi et Dabholar 2002, Leroy et al 2005, Gong 2004, Chau et Hu 2002, Limayem et Rowe 2003, Jannouri et Gharbi 2008, Shih 2004, Huang 2005, Pearson et al 2007). H3 : l’attitude à l’utilisation d’Internet dans le rapport banque/entreprise influence l’intention de son utilisation. L’EFFET MODERATEUR DE L’E-CONFIANCE L’e- confiance se trouve nécessaire pour la réussite de toute relation d’échange, surtout que sur Internet le besoin de ce facteur est de plus en plus important pour réussir une relation à distance ou il y a absence de face à face. De ce fait nous avons intégré l’effet de confiance en ligne dans l’explication du comportement d’utilisation d’Internet. En intégrant des extensions au modèle supporté (TAM) et tout en bénéficiant des apports de la théorie de l’action raisonnée et en s’inspirant de l’extension supportée par de la théorie de l’action planifiée, nous allons considérer que le comportement n’est pas totalement contrôlé par l’utilisateur du fait qu’il peut y avoir la Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 88 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama présence de certains facteurs qui peuvent modérer ce comportement. Partant de cette hypothèse, nous avons pris en considération l’effet de contrôle possible qui peut être exercé par la disponibilité des conditions facilitatrices. Toutefois, nous avons intégré l’effet modérateur de l’e-confiance pour expliquer le processus d’acceptation de la banque sur Internet. En effet le rôle de la confiance devient crucial dans les situations d’incertitude et surtout dans une situation ou il y a des problèmes de fraude, de confidentialité et de sécurité des données privées (Samer al Ali 2004). L’importance de ce facteur se dévoile dans le cas des services en ligne (Britkowski 2008). En effet, l’absence de ce facteur est de l’un des principaux obstacles qui ralentissent l’acceptation du commerce électronique (Triandis et Rowe 2001, Guerrero2007, Isaac et Volle 2008). Le manque de confiance inhibe le développement des transactions en ligne (Zaoui et Akremi 2003, Gefen 2002) et plus particulièrement la diffusion du e-Banking (Pearson et al 2007, Shu et Han 2002, Sohail et Shanmugham 2003), alors qu’un niveau élevé de confiance encourage les utilisateurs à s’engager dans l’adoption des transactions innovatrices (Guimond 2008). Donc nous allons postuler l’hypothèse suivante : H4 : la confiance en ligne exerce un effet de modération sur la relation entre attitude et intention de l’utilisation d’Internet au niveau du rapport banque/ entreprise A ce niveau nous avons intégré les trois facettes de croyances constitutives retenues par Mcknight et al (2002) à savoir la bienveillance, l’intégrité et la crédibilité qui sont les mesures les plus souvent retenues dans la recherche (Bhattachjee 2002,Gefen et al 2003, Shlosser et el 2006) .Tout en ajoutant la croyance envers l’orientation à résoudre le problème supportée par Jannouri et Gharbi ( 2008). Nous allons considérer ainsi la confiance comme un état psychologique dans lequel le client attend : - La bienveillance. - L’intégrité. - La crédibilité. - L’orientation à résoudre le problème. La bienveillance : c’est la mesure dans laquelle le partenaire est sincèrement intéressé par le bien être et motivé par la recherche du gain commun (Denis 2007). Elle traduit la croyance que l’offreur veut du bien à l’utilisateur malgré ses propres profits (Gefen 2002, Gansean 1994). Donc c’est la croyance que le marchand électronique est intéressé par les intérêts des consommateurs (Chouk et Perrien 2004, Bhattacherjee 2002, Chen et Dhillon 2003, Wang et Emurian 2005), ce qui est le cas pour la banque sur Internet. L’intégrité : C’est la croyance que l’autre partie accepte l’honnêteté et le respect des promesses et des engagements (Gefen 2002, Chouk et Perrien 2004, Isaac et Volle 2008). Il s’agit de la confiance que le marchand électronique (banque sur Internet) n’exploitera pas sa vulnérabilité et qu’il honorera son engagement par des promesses de protection de la sécurité des transactions et du respect de la confidentialité de l’information (Chouk et Perrien 2003, Janoouri 2008, Bhattacherjee 2002, Wang et Emurian 2005). Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 89 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama La crédibilité : Elle traduit les croyances que l’autre partie dispose de l’expertise des compétences nécessaires pour réaliser l’objet de l’accord (Morgan et Hunt 1994, Denis 2007, Chouk et Perrien 2003) de façon efficace et fiable (Gansean 1994). Cette compétence renvoie au savoir faire, à l’expertise (Gefen 2002) et au professionnalisme (Denis 2007). Elle se réfère à la croyance que le marchand électronique possède les connaissances nécessaires dans son domaine (Wang et Emurian 2005), lui permettant de mener à bien une certaines tâche de manière efficace. L’orientation à résoudre le problème : C’est la volonté de l’offreur à résoudre les problèmes qui peuvent surgir durant et après l’achat (Chouk et Perrien 2003). Ainsi nous avons postulé les hypothèses suivantes : H4-1 : La bienveillance exerce un effet de modération sur la relation attitudeintention H4-2 : L’intégrité exerce un effet de modération sur la relation attitudeintention H4-3: La crédibilité exerce un effet de modération sur la relation attitudeintention H4-4: L’orientation à résoudre le problème exerce un effet de modération sur la relation attitude- intention. Tout au long de cette recherche nous allons essayer de tester le modèle suivant : Schéma N°1 : Les déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise (voir annexe) II/METHODOLOGIE DE LA RECHERCHE L’ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE Les hypothèses ont été testées à l’aide d’un questionnaire administré auprès de 130 chefs d’entreprises tunisiennes disposant de l’Internet en suivant la méthode de convenance. L’objectif de la recherche était de tester les explications théoriques relatives à l’intention d’utilisation. Le mode d’administration du questionnaire a été réalisé selon la technique de face à face (118 questionnaires) et la technique d’administration via Internet (12 questionnaires). A ce niveau il est à signaler que vu le caractère professionnel de la cible et de son indisponibilité, il a était très difficile de conduire l’administration du questionnaire auprès des chefs d’entreprises. Concernant l’opérationnalisation des variables, nous nous sommes basés sur l’adaptation des échelles de mesures existantes dans la littérature au contexte de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque / entreprise. Les items ont été évalués sur la base d’une échelle de Likert à 5 points allant du tout à fait en désaccord (1) à tout à fait d’accord (5) LA CONDUITE DE L’ANALYSE FACTORIELLE L’analyse factorielle a été conduite sous SPSS 17, en conséquence pour déterminer la dimensionnalité des échelles de mesures, nous avons conduit une analyse en ACP avec rotation varimax. Pour s’assurer de la purification et de la fiabilité des échelles de mesures adaptées Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 90 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama à l’utilisation d’Internet dans le rapport banque/ entreprise, nous avons évalué l’alpha de cronbach qui s’est avéré bon et ou très bon (sa valeur varie entre 0.778 et 0.96). Tout au long de cette partie nous avons retenu les facteurs ayant une valeur propre supérieure à 1 (la valeur propre varie entre 1.812 et 4.324) (voir annexe : tableau N°1). Les items avec faibles contributions factorielles (valeurs inférieurs à 0.50) et ceux dont les contributions étaient partagées entre plusieurs axes factoriels ont été éliminés. Les résultats de l’analyse factorielle ont été en concordance avec les conclusions qui ont été tirée de l’étude de la littérature. En effet l’utilité perçue, la facilité perçue, l’attitude, et l’intention ont présenté des construit unidimensionnel. Alors que l’e-confiance a été présentée comme un construit multidimensionnel dont les principales composantes sont la bienveillance, la crédibilité (expertise et compétence de l’offre), l’intégrité (surtout une recherche de respect des promesses des banques relatives à la sécurité et à la confidentialité) et l’orientation à résoudre le problème. LA CONDUITE D’UNE ANALYSE DES RELATIONS DE CAUSALITE ET DISCUSSION DES RESULTATS Test de l’influence de la facilité et de l’utilité sur l’attitude Les résultats de la recherche ont montré que la facilité perçue de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque / entreprise exerce une influence positive et significative sur l’attitude à son utilisation donc nous avons validé l’hypothèse H1 (t facilité= 4.745 supérieur à 1.96, c’est significatif, en plus le signe de Beta est positif = 0.301) De même la recherche a montré que l’utilité perçue de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque entreprise exerce une influence positive sur l’attitude à son utilisation donc l’hypothèse H 2 est validée ( t attitude = 9.179 supérieur à 1.96, c’est significatif et le signe de Beta est positif : 0.582). (Voir tableau N°2) Test de l’Influence de l’attitude sur l’intention Nous pouvons conclure que l’attitude influence positivement l’intention de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise donc l’hypothèse H3 est validée. Le F calculé est supérieur à la valeur critique de F (1, 128)= 3.84 (au seuil de confiance 0.05), donc nous pouvons conclure que le modèle de régression est de qualité. De même t en valeur absolue est égal à 10.395 est significatif et le signe de Beta 0.677 est positif. (Voir tableau N °3) La recherche a montré que les hypothèses de base supportées par le TAM, ont été vérifiées. En effet la recherche a aboutit au fait que la facilité d’utilisation perçue et l’utilité d’utilisation perçue influencent l’attitude qui influence à son tour l’intention de l’utilisation de l’Internet dans le rapport banque/entreprise (H1, H2, et H3 sont validées). Donc il faut mettre en valeur, faire connaître et faire convaincre de l’existence de la facilité et de l’utilité d’utilisation pour favoriser une attitude favorable Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 91 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama Test de l’effet de modération de l’econfiance Pour tester l’effet de modération, nous avons utilisé les méthodes de régressions multiples hiérarchiques adaptées à l’analyse des effets d’interaction (Chumpitaz et al 2003, Wacheux et Akremi 2005). Du fait que dans notre recherche, les variables indépendantes sont au moins intervalle, elles représentent des mesures métriques (Chumpitaz et al 2003), de même il y a une justification de fortes fiabilité des échelles de mesure (Alpha de cronbach élevée) et de l’existence de faible multi-colinéarité (Carricano et Poujol 2008) montrant que les variables explicatives sont peu corrélées entre elles ce qui est un indice de qualité du modèle et qui se traduit par le fait que les tolérances et les facteurs d’inflation de la variance VIF sont proches de 1, donc largement dans les limites recommandées (tolérance supérieur à 0.3 et VIF< 3). Le recours à ces méthodes de régressions multiples a permis de retenir les seules variables dont l’effet multiplicatif d’interaction de la variable modératrice avec la variable explicative conduit a un effet significatif (t supérieur à 1.96 et p inférieur à 0.05). Pour les effets de modération sur la relation attitude – intention, la recherche a validé le fait que l’intégrité a un effet de modération sur la relation attitudeintention (H4-2 Valide) donc Il y a une recherche que la banque respecte ses promesses et ses engagements en termes de respect de la sécurité et de la confidentialité La crédibilité a un effet de modération sur la relation attitude-intention (H4-3 Valide) , donc la recherche a démontré qu’il y a une recherche de compétence et d’expertise qui traduit la capacité de la banque à gérer l’offre à distance. Or l’orientation à résoudre le problème n’exerce pas d’effet de modération.( H4-4 non Valide) En effet le tunisien cherche à développer un contact relationnel direct pour assurer la gestion de ses problèmes avec son banquier. Schéma N°2 : Le modèle de la recherche validé relatif à l’explication des déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise (voir annexe) Cette recherche a permis d’identifier les facteurs les plus déterminants de l’acceptation de la technologie dans le cadre du rapport entre professionnels, ce qui peut guider et assurer la réussite de sa diffusion auprès des chefs d’entreprises. Les résultats confirment les relations établies par Davis (1989) ainsi que la plupart des recherches qui ont testé le TAM tout en montrant que la facilité et l’utilité de l’utilisation perçues influencent positivement l’attitude qui influence à son tour l’intention de l’utilisation de la banque sur Internet par les chefs d’entreprises. L’apport de cette recherche consiste dans la démonstration de l’effet de modération engendré par l’intégration de l’effet de crédibilité en terme de recherche d’expertise et de compétence de l’offre bancaire via Internet et une recherche de l’intégrité en terme de besoins de respect de sécurité des transactions bancaires à distance et de la confidentialité des informations financières . Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 92 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama Pour stimuler davantage le lancement de la banque en ligne. Il découle un certains nombre d’implications managériales à prendre en considération. III/ LES IMPLICATIONS MANAGERIALES DE LA RECHERCHE Cette recherche met à la disposition des spécialistes marketing un ensemble de facteurs à exploiter au niveau du marketing opérationnel pour diffuser l’utilisation de la banque sur Internet auprès des chefs d’entreprises. Toutes les actions développées seront en mesure de mettre en avant la capacité de la banque sur Internet à remplir les termes de l’échange avec plus de compétence (crédibilité), à assurer la sécurité et la confidentialité (intégrité), de la facilité et surtout de l’utilité de l’utilisation de la technologie. AU NIVEAU DE L’OFFRE BANCAIRE Les banques sont appelées à mettre en valeur l’utilité de l’utilisation en développant l’aspect fonctionnel et les éléments techniques des applications web informationnelles et transactionnelles qui sont en mesure d’améliorer le management de l’entreprise par rapport aux méthodes traditionnelles. Les banques sont appelées à justifier de la commodité et de la convivialité de l’offre en ligne en terme de possibilité de réalisation de virements de masse, de demande d’un chéquier, de consultation instantanée de la bourse et d’impression des pièces justificatives de la réalisation de l’opération bancaire, de suivie actualisé et détaillé des mouvements, de possibilité de négociation des commissions bancaires et d’envoie d’alerte en cas de problème à régler. Pour faciliter l’utilisation, les banques peuvent assurer d’autres services associés tel que la présence d’une équipe qui assiste l’intégration de la technologie par les chefs d’entreprises. De même les applications web bancaire peuvent contenir des rubriques de contact ou des pages web qui expliquent en détail le mode d’utilisation de la technologie. Vue que le client bancaire est à la recherche de l’e-confiance, les banques seront appelées d’offrir plus d’expertise et de crédibilité en évitant le déclanchement des problèmes techniques tout se basant sur des systèmes et des équipes de travail qualifiés sans avoir le besoin de recourir aux méthodes traditionnelles complémentaires pour vérifier la réalisation des opérations . Ainsi pour développer la sécurité et la confidentialité, les banques sont appelées à utiliser des procédures d’authentification et des protocoles de paiement sécurisé (recourir à la certification numérique) et à garantir la confidentialité via Internet en mentionnant au niveau du contrat d’abonnement qu’elles garantissent la confidentialité des informations financières et personnelles. AU NIVEAU DE LA COMMUNICATION BANCAIRE D’une part, au niveau de la communication « Business to Business », l’objectif essentiel est de démontrer les qualités objectives de la banque sur Internet et d’assurer sa crédibilité technique. Les banques sont appelées à communiquer pour faire connaître (utilité et facilité), faire préférer et utiliser la Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 93 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama banque sur Internet d’entreprises. par les chefs D’autre part , au niveau de la communication média, il est recommandé d’orienter les axes publicitaires vers la mise en valeur de l’utilité, de la facilité, de la crédibilité et de l’intégrité de l’offre bancaire via Internet à travers la presse professionnelle, la publicité à la radio, la télévision et les affiches publicitaires exposées dans les zones industrielles, commerciales et administratives qui sont souvent fréquentées par les chefs d’entreprises. permettant plus de sensibilisation dans les salons professionnels : Cette technique peut même favoriser la collecte d’un fichier de prospects. Les banques peuvent aussi stimuler une communication de bouche à oreille (BAO), développer des événements de relations publiques et organiser des journées ouvertes et des rencontres d’affaires pour assurer le développement des discours par les leaders et crédibiliser la nouvelle offre auprès des suiveurs et leurs offrir plus de rassurance. AU NIVEAU DE LA TARIFICATION Or vue que le nombre des clients professionnels est restreint et il est possible de les identifier, il est préférable d’utiliser les actions de communication hors média pour plus de personnalisation des actions marketing. Ainsi les banques sont appelées à développer le marketing direct et les communications personnalisées (le mailing postal classique (publipostage), le mailing fax, l’e-mailing). Ce mailing direct peut comporter un document permettant de crédibiliser l’offre et de garantir son authenticité et son utilité. Les banques peuvent offrir des messages et des actions marketing personnalisées « one to one » selon le profil du client et le mode de l’utilisation de la technologie par la cible et elles peuvent offrir de la promotion à travers l’offre gratuite d’abonnement surtout pendant la phase de lancement. Les banques sont appelés à développer la publicité sur les lieux de ventes (PLV) pour mettre en valeur la visibilité des apports fonctionnels et relationnels et à assurer des démonstrations par les points d’accès ou par un serveur vocal interactif tout en Au niveau de la fixation des commissions bancaires, il peut y avoir une différenciation sur certains virements en ligne. En effet, les banques peuvent permettre une baisse de valeurs des commissions des opérations réalisées via Internet par rapport aux méthodes traditionnelles et favoriser la possibilité de négociation des valeurs des commissions à travers des rubriques de contact à distance. De même les banques peuvent assurer une tarification relationnelle orientée vers la fidélisation en offrant des incitations tarifaires suite au maintien d’une relation durable d’utilisation. Au niveau de la fixation du tarif d’abonnement, les banques peuvent suivre la stratégie de pénétration en permettant de fixer un tarif suffisamment bas pour toucher dès le départ une partie importante des chefs d’entreprises sensibles au prix. De même les banques peuvent permettre une fixation de tarif d’abonnement symbolique ou différencié donnant du privilège préférentiel aux utilisateurs de la banque sur Internet qui ont tendance à utiliser cette technologie Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 94 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama de manière régulière pour valoriser leur fidélisation. AU NIVEAU DES TRANSACTIONS Les banques en Tunisie peuvent garantir plus de sécurité des transactions en ayant recours à l’intervention de « L’Agence Nationale de la Certification Electronique » (ANCE). De même elles sont appelées à offrir plus d’utilité et de crédibilité sans avoir le besoin de recourir à d’autres méthodes traditionnelles complémentaires pour vérifier le déroulement de la transaction. D’autre part, en se basant sur le fait que le comportement de l’utilisateur est partiellement contrôlé (hypothèse postulée par la théorie de l’action planifiée (Ajzen 1985, 1991)), nous avons intégré dans ce modèle la possibilité de la prise en considération du contrôle exercé par l’effet modérateur de l’e-confiance. Par ailleurs nous avons démontré le fait que ces variables peuvent modérer la relation qui existe entre l’attitude et l’intention de l’utilisation de la banque sur Internet. Elles sont appelées d’assurer la mise en valeur de l’aspect relationnel à travers la présence d’un personnel bancaire formé et qualifié, spécialisé dans la commercialisation de la banque sur Internet auprès des entreprises pour faire connaître, convaincre et assister l’utilisation. La possibilité de diffusion de la banque sur Internet est en fonction de l’appréciation de ses apports utilitaires, fonctionnels et relationnels. Elle doit être en mesure d’apporter une valeur ajoutée à l’utilisateur professionnel en termes d’utilité, de facilité d’utilisation, de crédibilité et d’intégrité. Ainsi au niveau de l’agence bancaire, les banquiers peuvent jouer le rôle de prescripteurs et sensibiliser les chefs d’entreprises à l’utilisation de la banque sur Internet lors des rencontres avec les prospects ou bien lors de la rencontre des clients ciblés dans les entreprises. Aujourd’hui, l’introduction des innovations technologiques au sein de la banque n’est plus un choix à faire mais plutôt une nécessité à saisir, surtout qu’Internet permet l’interactivité, la personnalisation et la convivialité et semble doué de toutes les priorités pour former un réseau de relations virtuelles (Perrine 2007). CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE Partant du modèle TAM de l’action raisonnée développé par (Davis 1989) relatif plus spécifiquement à la prédiction de l’acceptabilité d’un système d’information et qui a fait l’objet de plusieurs études antérieures, nous avons postulé que l’intention d’utilisation est déterminée par l’attitude à l’utilisation, alors que l’attitude est déterminée par l’utilité perçue et la facilité perçue de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise. 1. Al Ali Samer (2004), La crédibilité perçue comme facteur explicatif du comportement des internautes, journée du e-marketing, Université de Nantes. 2. 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May, 2016. 99 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama ANNEXES: Schéma N°1 : Les déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise Intégrité Crédibilité Facilité d’utilisation perçue Intention d’utilisation Attitude à l’utilisation Utilité d’utilisation perçue La bienveillance L’orientation à résoudre le problème Schéma N°2 : Le modèle de la recherche validé relatif à l’explication des déterminants de l’utilisation d’Internet dans le rapport banque /entreprise Intégrité Crédibilité Facilité d’utilisation perçue Attitude à l’utilisation Intention d’utilisation Utilité d’utilisation perçue Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 100 Raida Regaieg Essafi & Neji Bouslama Tableau N°1 : Les résultats de la purification des échelles de mesure Echelles de mesure La valeur propre La facilité d’utilisation perçue L’utilité d’utilisation perçue L’attitude à l’utilisation perçue L’intention d’utilisation perçue E confiance : *La bienveillance *L’intégrité *La crédibilité *L’orientation à résoudre problème 2.306 2.617 2.788 4.324 Cohérence interne : alpha de cronbach 0.849 0.823 0.855 0.96 1.822 3.223 2.239 1.812 0.778 0.869 0.850 0.819 le Tableau N°2 : Les paramètres du modèle de régression facilité et utilité sur l’attitude Coefficients a Coefficients standardisés Coefficients non standardisés Modèle 1 A (Constante) Erreur standard -1,098E-16 ,059 ,301 ,582 ,063 ,063 facilité utilité Bêta t ,301 ,582 Sig. ,000 1,000 4,745 9,179 ,000 ,000 a. Variable dépendante : attitude Tableau N° 3 : Les paramètres du modèle de régression attitude sur intention Coefficients Modèle 1 Coefficients standardisés Coefficients non standardisés A (Constante) attitude a Erreur standard 9,640E-17 ,065 ,677 ,065 Bêta t ,677 Sig. ,000 1,000 10,395 ,000 a. Variable dépendante : intention . Proceedings of the Marketing Spring Colloquy, Vol. (2). May, 2016. 101