Les nouvelles de l`Ircantec

les nouvelles
n° 51 • Février 2014
de l’
www.ircantec.fr
GRATUIT
Des quiz et des
jeux sur le thème
de l’armée et des
guerres !
p. 21
Dossier P. 12
Le bonheur
est dans le jardin
L’AIDE
SERVICES À
LA PERSONNE
RENFORCÉE
P. 7
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CHRISTIANE
MORLIN,
PEINTRE
PASSIONNÉE
P. 16
VOISINS
SOLIDAIRES :
PROXIMITÉ ET
CONVIVIALITÉ
P. 23
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Ircantec et vous
Dates de versement des retraites
L
e paiement de votre retraite sera effectif
sur le compte de votre établissement financier
aux dates suivantes :
• si vous percevez une allocation mensuelle,
les prochains paiements interviendront les
26 février, 27 mars, 26 avril, 29 mai et 26 juin 2014 ;
• si vous percevez une allocation trimestrielle,
le dernier paiement a eu lieu le 20 décembre 2013 et
les prochains sont prévus les 27 mars et 26 juin 2014 ;
• si vous percevez une allocation annuelle,
votre allocation a été versée le 20 décembre 2013,
le prochain paiement aura lieu le 20 décembre 2014.
Municipales 2014 :
l’Ircantec accompagne les élus
Vous êtes élu local ? Vous avez décidé de prendre
votre retraite à l’occasion du prochain scrutin ?
L’Ircantec, la retraite des élus, vous invite à préparer
dès maintenant votre dossier, sur la rubrique dédiée
de son site internet : www.ircantec.fr.
Comment évolue
le montant de votre retraite ?
Le montant annuel brut de votre retraite
VALEUR
est égal à votre nombre de points
DU POINT
multiplié par la valeur du point au
moment du paiement. Cette valeur est
au
révisée chaque année dans les mêmes
1er avril 2013
conditions que les pensions de vieillesse au
régime général de la Sécurité sociale (évolution
prévisionnelle des prix à la consommation hors tabac).
© Fotolia/Goodluz
0,47460 €
Le délai d’acheminement sur votre compte
dépend ensuite de votre établissement financier.
Si votre compte n’est pas crédité dans les premiers
jours du mois suivant le versement, veuillez
interroger d’abord votre établissement financier
avant de nous appeler.
> Vous pouvez retrouver ces informations
24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 sur :
• le site Internet de l’Ircantec : www.ircantec.fr ;
• le serveur vocal en appelant le 02 41 05 24 00.
Bulletin de pension 2014
L’envoi des bulletins de pension des revenus 2013
s’échelonnera jusqu’à la fin du mois de mars 2014.
• Si vous disposez d’un accès à Internet, votre
bulletin de pension est accessible à partir de votre
espace personnalisé sur le site : www.ircantec.fr
• Si vous avez besoin d’un duplicata de votre
bulletin de pension, contactez le serveur vocal
au 02 41 05 24 00 à compter de fin mars.
Voir en dernière page de la revue, « Comment contacter l’Ircantec ».
2 Les nouvelles de l’Ircantec • Février 2014
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édito/sommaire
Objectifs atteints !
I
@ Caissedesdepots/Éric Couderc
l y a un an, je vous faisais part de l’accueil
enthousiaste que recevait l’Ircantec
quant à ses choix en matière de politique
d’investissement socialement responsable
(ISR) et de mécénat intergénérationnel.
En 2013 ces deux orientations ont été, on
peut s’en féliciter, plébiscitées par les experts
reconnus dans leurs domaines.
Alain Gaillard,
président du Conseil
d’administration.
L’Ircantec a été distinguée jeudi 21 novembre
à Noordwijk (Pays-Bas) lors des IPE Awards,
en recevant le prix de la catégorie « Environnement, social, gouvernance » (ESG).
Cet IPE Awards est une reconnaissance, au
niveau européen, de la démarche d’investisseur responsable de l’Ircantec. Il contribue à
l’élargissement de la notoriété du régime
dans la sphère des retraites.
Dans le même temps, notre Institution était
nominée pour une « Couronne » d’Instit
Invest, dans la catégorie des fonds de pension et le label de la transparence financière
de cet organisme a été renouvelé.
Enfin, la Charte ISR de l’Ircantec, conçue l’an-
P. 7
2 Ircantec et vous
4 Votre caisse
• Action sociale
• Mécénat intergénérationnel
• Politique ISR
• Partenariat avec la CNAV
• Assurance dépendance
née passée et diffusée au niveau international, a
participé, elle aussi, à la notoriété du régime.
En décembre dernier, la 3e Rencontre nationale de l’Ircantec a démontré que cette manifestation était bien le carrefour de rencontre
qui manquait aux acteurs de la solidarité intergénérationnelle. Ce temps d’échange, de réflexion très dense et très productif, a démontré que nous avons rempli les objectifs fixés en
2011, lorsque le Conseil d’administration a
choisi de porter, au travers de sa politique de
mécénat, la solidarité intergénérationnelle.
Cette revue revient plus largement sur ces
sujets essentiels pour le régime dans la mesure où ils illustrent ses priorités, tout comme
le fait également le partenariat tissé avec la
Cnav et l’Inpes autour de la thématique du
« Bien vieillir ».
Enfin, et comme à l’accoutumée en cette saison, ce numéro est largement consacré à la
politique d’action sociale de l’Ircantec,
notamment ses conditions d’attribution.
P. 12
P. 20
P. 23
18 livres
• Histoires de jardins
N°51. Février 2014
19 Humour & jeux
• Mot mystère
20 Loisirs
12 Dossier
• Partez avec Seniors en vacances !
• Musée de l’Armée : les grandes pages
de notre histoire aux Invalides
• Le bonheur est dans le jardin
22 Infos pratiques
16 Générations
• Cambriolages, les bons gestes de prévention
• Christiane Morlin, peintre naïve et
passionnée
• René Dennilauler : une ville, une passion
23 Initiatives
• Voisins solidaires : proximité et convivialité
24 Échanges
Siège social de l’Ircantec :
33 rue Villiers de l’Isle-Adam
75971 PARIS Cedex 20
Directeur de la publication :
Alain Gaillard
Rédacteur en chef :
Isabelle Vergeat-Achaintre
Réalisation : All Contents
Points d’information Ircantec :
Angers : 02 41 05 25 25
[email protected]
Couverture : Graphic Obsession
Impression : Imaye Graphic
Dépôt légal : février 2014
ISSN : 1624-4737
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votre caisse
Action sociale :
Une sensibilisation
au bien vieillir
part, d’actions collectives de formation. Dans ce cadre, une convention
a été signée avec la CNAV.
© Graphic Obsession
Conditions générales
d’attribution des aides
En 2014, le Conseil
d’Administration de l’Ircantec
confirme sa priorité : le
maintien à domicile et la
prévention du vieillissement.
Il valorise notamment l’aide
Services à la personne et les
actions de sensibilisation au
« bien vieillir ».
L
e maintien à domicile du retraité peut être facilité grâce
à l’apport régulier d’un soutien
dans l’entretien de son domicile.
Le Conseil d’administration a donc
décidé de renforcer l’aide « services
à la personne » en doublant le mon-
tant de cette aide. Ainsi, pour un
allocataire dont les revenus sont
en tranche 1, cette nouvelle disposition permet d’accorder une cinquantaine d’heures d’aide ménagère
par an. Le système du forfait a été
abandonné au profit de celui d’une
dégressivité spécifique (cf. page 5).
Toutes les interventions de type
« services à la personne » sont encadrées par la loi Borloo de 2005.
Outre les aides individuelles, l’Ircantec s’oriente également vers les
actions collectives inter-régimes.
Aussi, depuis le dernier trimestre
2013, l’Ircantec s’associe-t-elle au
financement d’actions de communication sur le « bien vieillir » en partenariat avec l’Inpes* et, d’autre
Depuis le 1er janvier 2013, trois
conditions doivent être réunies
pour pouvoir bénéficier des aides
du Fonds social de l’Ircantec :
◗ détenir un minimum de points
à l’Ircantec : vous devez justifier
d’au moins 900 points de retraite
Ircantec ou de 450 points s’il
s’agit d’une réversion.
◗ avoir une durée minimum
de carrière cotisée relevant
de l’Ircantec : vous devez justifier
de dix années de carrière cotisée
à l’Ircantec. En cas de réversion,
la même condition de dix ans est
requise pour l’auteur du droit.
◗ satisfaire aux conditions
de ressources : l’examen des
ressources est basé sur le revenu
brut global figurant sur votre
avis d’imposition 2013 qui
concerne les revenus 2012.
Pour les ménages disposant
d’une imposition séparée,
il est tenu compte des deux avis
d’imposition.
Le barème des ressources, spécifique à l’Ircantec, comporte huit
tranches de revenus. Il s’applique de
façon dégressive, selon la nature
des aides sollicitées (cf. tableau en
page 6). ◆
Inpes : Institut national de prévention
et d’éducation pour la santé
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votre caisse
Les aides attribuées par l’Ircantec en 2014
Elles ne sont pas imposables et ne sont pas renouvelées de façon automatique
d’une année sur l’autre.
Les aides
Tranches de revenus
concernées
Montant maximal de
l’aide (en tranche 1)
Justificatifs à fournir
Aide chauffage-énergie
Jusqu’à la tranche 5
412 €. Dégressivité
jusqu’en tranche 5.
Facture d’énergie (fioul, électricité, gaz),
ou relevé de charges ou quittance de loyer.
Aide hébergement pour une cure
prescrite par le médecin et validée
par la Sécurité sociale.
Jusqu’à la tranche 5
529 €. Dégressivité
jusqu’en tranche 5.
Facture nominative et acquittée
de l’hébergement uniquement.
Aide déménagement
Jusqu’à la tranche 5
1 192 €, dans la limite
de 90 % de la dépense.
Dégressivité jusqu’en
tranche 5.
Facture du déménagement
(limitée à la résidence principale).
Aide dépendance
destinée aux allocataires
bénéficiaires de l’APA uniquement
à domicile.
Jusqu’à la tranche 8
Aide calculée sur la base
de 15 % de l’APA perçue
et limitée au restant à
charge de l’allocataire.
Plan d’aide de l’APA établi par le Conseil
général. Versement mensuel de l’aide à
compter du mois de notification de l’accord
de l’Ircantec.
Aide équipement ménager
accordable tous les 10 ans
pour un même équipement.
Jusqu’à la tranche 5
375 €, dans la limite
de 90 % de la dépense.
Dégressivité jusqu’en
tranche 5.
Facture acquittée, au nom de l’allocataire.
Attention, cette aide est attribuée une seule
fois tous les 3 ans.
Aide amélioration du logement
accordable tous les 5 ans.
Jusqu’à la tranche 8
1 207 €, dans la limite
de 50% de la dépense.
Dégressivité jusqu’en
tranche 8.
Facture acquittée (résidence principale)
établie au nom de l’allocataire.
Aide prothèses (auditives, visuelles
et dentaires), prescrites par un
spécialiste et prises en charge
par la Sécurité sociale.
Jusqu’à la tranche 8
804 €. Un montant
minimum correspondant
à 10 % de la facture reste
à la charge du
bénéficiaire.
Le seuil de paiement est
fixé à 50 €. Dégressivité
jusqu’en tranche 5.
Facture et décompte des remboursements
de la Sécurité sociale et de la
complémentaire maladie le cas échéant.
Aide Téléassistance
Jusqu’à la tranche 8
Forfait de 192 €
(16 € par mois).
Facture de l’abonnement.
Aide vacances : majoration de 50 %
possible pour les enfants de moins
de 21 ans à charge fiscalement
et accompagnant l’allocataire.
Jusqu’à la tranche 5
529 €, dans la limite
de 90 % de la dépense.
Dégressivité jusqu’en
tranche 5.
Facture acquittée établie au nom de
l’allocataire. Les attestations ne sont pas
recevables. Cette aide n’est attribuée
qu’une seule fois tous les 2 ans.
Aide au répit (accessible aux seuls
résidents en France).
Jusqu’à la tranche 8
931 €. Dégressivité
jusqu’en tranche 8.
Reste à charge minimum :
10 %.
Facture d’un séjour de répit en structure
adaptée, facture d’hébergement temporaire,
d’accueil de jour, de garde de jour ou de
nuit, établie au nom de l’allocataire. L’aide
concerne les frais d’hébergement, et exclut
les dépenses liées aux soins ou à la
dépendance.
Aide au matériel médical
(accessible aux seuls résidents
en France).
Jusqu’à la tranche 8
1 551 €. Dégressivité
jusqu’en tranche 8.
Reste à charge minimum :
10 %.
Facture et plan de financement d’acquisition
ou de location des équipements suivants :
fauteuil roulant, lit médicalisé, lève malade,
matelas, scooter médical.
Aide services à la personne
concerne les services à la personne
ouvrant droit à déduction fiscale.
Jusqu’à la tranche 8
1 022 €. Dégressivité
spécifique :
– Tr 1 à Tr 3 : 100 %
– Tr 4 à Tr 5 : 85 %
– Tr 6 à Tr 8 : 70 %
Reste à charge minimum :
10 %.
2 formules d’attribution, au choix :
1) aide préfinancée lors de la mise en place
de la prestation via l’enseigne Domiserve+
2) aide versée a posteriori, au vu de l’avis
d’imposition faisant apparaître les sommes
déductibles de l’impôt au titre de l’emploi
d’un salarié à domicile.
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votre caisse
2014
IMPRIMÉ D’lesAIcoDE
nditions
DEMANDEt D’
ez
ss
pli
rem
us
vo
si
Uniquemen
tes dans la revue
d’attribution décri
Pour obtenir
un imprimé de
demande d’aide, merci
de privilégier le couponréponse inséré dans
la revue. Le couponréponse doit être
affranchi.
3), vous recevrez
cases (maximum
Cochez la ou les
aide demandée.
un imprimé par
Prothèse
du logement ❒ éassistance
❒ Amélioration
❒ Tél
e
rgi
❒ Chauf fage éne
❒ Vacances
cure
❒ Hébergement
❒ Dépendance
ent
em
personne
nag
mé
❒ Dé
❒ Services à la
nager
❒ Équipement mé
(en direct)
al
dic
personnes
❒ Matériel mé
❒ Services à la
E+)
❒ Aide au répit
(par DOMISERV
s social
IRCANTEC Fond
BP 80726
CEDE X 9
49939 ANGERS
10 ans
rière est égale à
Votre durée de car
0 CHOLET
NT ALICE 49 30
Madame DUPO
01ANF 34 0
* 01ANF 340 *
Demande
d’aides :
utilisez
le couponréponse !
Pour solliciter une ou
plusieurs aides, renvoyez
le coupon-réponse qui sert
de porte-adresse pour cette
revue, après avoir coché les
cases qui correspondent à
vos besoins.
er communicat ion
le droit de demand fichier Ircantec.
tout
1978 vous donne
La loi du 5 janvier toute information qui figurerait sur à l’adresse suivante :
et réct ification deet de rectification peut être exercé 9.
Ce droit d’accès Louis-Gain, 49939 Angers Cedex
Ircantec, 24 rue
◗ Vous recevrez ensuite un imprimé pour chacune des aides
souhaitées. Il conviendra de le
renvoyer renseigné et accompagné
des justificatifs demandés. Le service des aides et des prêts de
l’Ircantec étudiera votre demande
dans les plus brefs délais. Si, en
cours d’année 2014, vous désirez
solliciter une nouvelle aide, autre
que celle(s) cochée(s) sur le coupon, il conviendra de prendre
contact avec le service par courrier ou par téléphone.
◗ Si votre situation a changé
(veuvage, mariage…) au cours
de l’année dernière, vous fournirez en plus de votre avis d’impo-
sition ou de non-imposition reçu
en 2013 sur les revenus de 2012,
les justificatifs de vos ressources
et de celles de votre conjoint(e).
◗ Pour être prises en compte au
titre de l’année 2014, les demandes doivent être effectuées
au plus tard fin novembre 2014. ◆
Les destinataires de la version
dématérialisée de la revue
doivent effectuer leur demande
d’imprimés via internet.
La procédure est précisée dans
la lettre électronique qui leur
a été envoyée.
Les barèmes pour 2014
Tranches de ressources annuelles
Depuis le 1er janvier 2013, l’examen
des ressources est basé sur le revenu
brut global mentionné sur votre avis
d’imposition ou de non-imposition.
Pour 2014, c’est l’avis d’imposition
2013 sur les revenus de 2012 qui est
pris en compte. Pour les ménages
disposant d’une imposition séparée,
il convient de tenir compte des deux
avis d’imposition.
Les ressources du foyer fiscal doivent
être comprises dans la limite du
barème ci-contre.
Tranche
T1
T2
T3
T4
T5
T6
T7
T8
Personne seule
9 614 €
9 615 €
10 319 €
10 320 €
11 644 €
11 645 €
13 662 €
13 663 €
14 282 €
14 283 €
15 935 €
15 936 €
18 233 €
18 234 €
21 612 €
Couple
16 714 €
17 857 €
19 546 €
21 965 €
22 780 €
24 324 €
27 326 €
16 713 €
17 856 €
19 545 €
21 964 €
22 779 €
24 323 €
27 325 €
32 552 €
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© Graphic Obsession
votre caisse
L’aide Services
à la personne renforcée
L
e maintien à domicile et la prévention du vieillissement sont
les deux axes forts de la politique d’action sociale de l’Ircantec.
Si la santé est bien sûr le pilier
essentiel du « bien vieillir », d’autres
facteurs comme les ressources, le
logement, la vie sociale, la vie affective sont également très importants.
L’entretien du logement peut devenir une réelle source de fatigue
voire un obstacle à rester à son domicile. Aussi, le Conseil d’administration a décidé de porter un effort
particulier sur l’aide Services à la
personne.
Un montant doublé
À compter de 2014, le montant de
l’aide est doublé et le partenariat
avec Domiserve+, l’organisme auquel ont peut faire appel pour
mettre en place les prestations
d’entretien de la maison, est renouvelé. Désormais, le montant de
l’aide correspond à une cinquantaine d’heures de ménage qui
peuvent être réparties sur l’année,
par exemple, à raison de deux
heures tous les quinze jours. Il n’y a
aucun justificatif médical à fournir.
Il suffit d’être éligible à l’action
sociale de l’Ircantec.
Une plateforme à votre
disposition
Après avoir obtenu l’accord du
Fonds social de l’Ircantec via la demande d’aide, vous serez contacté
par Domiserve+ dans les jours qui
suivront. Le coût de la prestation
sera, en partie, pris en charge par
l’Ircantec (voir page 5 le tableau des
aides).
Domiserve+ vous accueillera sur sa
plateforme téléphonique pour étudier votre besoin, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 19 h 30 et le samedi de 9 h à 18 h. N’hésitez pas à
appeler 01 49 65 26 58 pour vous
renseigner.
Si vos ressources ne permettent pas
de bénéficier de l’action sociale de
l’Ircantec, Domiserve+ est néanmoins à votre disposition pour l’organisation de prestations à votre
domicile. ◆
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Domiserve+
Tél. : 01 49 65 26 58 ou
www.domiserve.com
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votre caisse
Mécénat intergénérationnel
Déjà 34 projets soutenus
La solidarité
intergénérationnelle, une
valeur forte pour l’Institution
qui se concrétise, pour la
troisième année consécutive,
par sa démarche de mécénat
intergénérationnel.
D
epuis 2011, la notoriété de la
politique de mécénat de l’Ircantec grandit, les demandes de
subventions sont en augmentation.
En 2013, le Conseil d’administration a choisi de soutenir 16 projets
sur 21 demandes reçues dans le domaine de la solidarité intergénérationnelle.
Cohabitation
intergénérationnelle
Le partage de savoir-faire
entre générations
Cette orientation met en relation
étudiants ou jeunes actifs en
recherche de logement et
personnes âgées désirant
proposer une chambre dans leur
appartement ou leur maison.
Les formules sont variées : une
chambre contre présence ou
partage de tâches quotidiennes,
avec ou sans participation
financière.
Il s’agit, pour des retraités,
de faire découvrir des activités
et leurs connaissances
techniques afin de susciter,
chez des jeunes, une vocation
ou tout simplement un désir
de poursuivre cette activité
dans une optique professionnelle.
Dans le domaine du partage de
savoir-faire : montage d’un film et
réalisation d’un DVD de promotion, mise en place d’ateliers intergénérationnels autour du jardin potager et floral d’une maison de
retraite, création d’ateliers (moulage, peinture à la cire, pyrogravure
et poterie) pour éveiller la curiosité
des jeunes à des savoir-faire artistiques ou artisanaux. ◆
Découvrez l’ensemble des projets
et des structures soutenues sur le
site www.ircantec.fr
© E. Couderc
Dans le domaine de la cohabitation
intergénérationnelle : construction
d’un réseau avec les professionnels
de la santé, du secteur social et gérontologique, développement d’une
base de données, déploiement d’une
activité à l’échelle d’une région, création de supports de promotion et de
développement…
© E. Couderc
Exemples
de projets soutenus
Structures dont les projets
ont été soutenus en 2013 :
• ESDES Inter générations
(Réseau LIS)
• Aider
• La logitude
• Lien
• Bureau information jeunesse
(BIJ)
• DIGI (Domicile InterGénérations Isérois)
Structures dont les projets
ont été soutenus en 2013 :
• Colisée théâtre de Roubaix
• ADGVE (Association
départementale gens du voyage
de l’Essonne) CE 4544
• L’Outil en main d’Angers
• CCAS de Creil
• Atelier paule’art
• La compagnie des chimères
• Tout autre chose
• Écarts
• La pause enchantée
• La licorne
Parlez-en autour de vous !
Une dotation est allouée pour le soutien des projets s’inscrivant dans
les deux orientations définies par l’Ircantec. Les organismes intéressés
sont invités à évaluer* et présenter leur candidature sur le site de l’Ircantec,
sous la rubrique « Mécénat ».
* Le petit + : Désormais, pour aider les structures à juger de la pertinence de leur demande avant
dépôt de dossier, un questionnaire d’évaluation est en ligne.
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votre caisse
Retour sur la 3e rencontre nationale
© Michel Moncay
© Michel Moncay
La 3e rencontre nationale de l’Ircantec s’est déroulée en décembre dernier à Paris sur le thème « Intergénérationnel,
vers un nouveau lien social ». Rythmée par plusieurs temps forts, dont la présentation de l’enquête sur le « vivre ensemble » commandée par l’Ircantec et réalisée par TNS Sofres, elle a réuni 110 acteurs de l’intergénérationnel. Elle a
permis de confirmer l’utilité du rapprochement des générations qui ouvre la voie tantôt à une prolongation de l’autonomie, tantôt à une ouverture sur la société mais toujours à un changement de regard. Conclusion en totale adéquation
avec l’objectif déterminé par le Conseil d’administration de l’Ircantec lors de la mise en place de sa politique de mécénat.
Alain Gaillard, Président
du Conseil d’administration de l’Ircantec : « Un régime de
retraite, c’est un pont entre les actifs
et les retraités. Nous avons souhaité
donner du sens et du lien à l’action
de notre Institution, ce qui explique
le choix et le développement de
notre politique de mécénat portant
sur l’intergénérationnel. »
© Michel Moncay
Résultats de l’enquête
TNS Sofres – Ircantec
© Michel Moncay
© Michel Moncay
Pierre-Marie Chapon, référent France du réseau OMSVilles et communautés « Amies des
Aînés » a présenté et commenté les
résultats de l’enquête TNS SofresIrcantec sur le « vivre ensemble ».
Un des freins à l’engagement des
Français dans les activités intergénérationnelles : la méconnaissance des
acteurs présents sur le territoire.
« L’intergénérationnel, utopie ou réalité ? » par Serge
Guérin, sociologique spécialiste des
enjeux de l’intergénération.
« Pour la première fois dans le monde,
cinq générations cohabitent.
L’intergénérationnel, c’est « créer des
possibles » et non des obligations : on
se choisit parce que l’on a une passion,
des projets communs qui rapprochent
et font lien.
Retour d’expérience de l’intergénérationnel au quotidien par Giovanni Pandolfo,
« Voisin-âge » des Petits frères des
pauvres ; Corinne Belot du Pari solidaire ; Caroline Neyron d’Unis Cité ;
Jacqueline Ramelet du CCAS de
Creil. « L’intergénérationnel, une démarche innovante, qui se développe
sur les territoires, dans un temps long.
Il génère réciprocité et échange. »
L’intergénérationnel, une manière
de réinventer le lien social :
63 % des Français estiment que
les relations entre générations
sont moins fortes qu’il y a 20 ans,
mais cette impression est
contredite par les faits : 82 %
des Français participent, en effet,
à une activité de solidarité
intergénérationnelle. Un quart
des Français considèrent que les
régimes de retraite devront jouer
un rôle très important dans
le développement des actes
de solidarité intergénérationnelle.
Retrouvez l’intégralité
des résultats de cette enquête
sur le site www.ircantec.fr
« Comment donner une
nouvelle dynamique à l’intergénérationnel ? »
Réponse des acteurs institutionnels
et du domaine public : Vera Briand,
élue ; Antonin Blanckaert, CNAV ;
Carole Gadet, ministère de l’éducation nationale ; Pierre-Olivier
Lefèbvre, Réseau francophone des
villes amies des aînés.
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9
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2013 : une grande
année pour la politique
ISR de l’Ircantec
© IPE Awards
votre caisse
Diffusion de sa charte ISR, récompenses au niveau européen, l’actualité de la politique
d’investisseur socialement responsable de l’Ircantec traduit sa maturité.
L
’Ircantec gère depuis 2012 la
totalité de ses actifs selon les
principes d’investissement socialement responsable (ISR). Ces
principes, progressivement définis
par les instances du régime depuis
2009(1), sont traduits dans une
charte. Diffusée en français et en
anglais, elle rappelle notamment le
sens de la démarche de l’Institution : son identité et ses valeurs, les
fondamentaux de sa politique d’investissement.
Cet engagement d’acteur financier
Vieillir…
et alors ?
Vieillir est un phénomène
naturel. L’Inpes et les
régimes de retraite
partenaires, dont l’Ircantec,
ont conçu un guide pour
conseiller et accompagner
les seniors afin de les aider
à vieillir en bonne santé.
responsable a été plébiscité lors des
IPE Awards 2013, manifestation
annuelle de référence des fonds de
retraite européens. L’Institution, en
la personne d’Alain Gaillard,
Président du Conseil d’administration, a en effet reçu le prix de la catégorie ESG(2) : une reconnaissance
au niveau européen qui contribue à
l’élargissement de la notoriété du
régime dans la sphère des retraites.
En 2013, l’Ircantec a également
reçu le label « Instit Invest » pour sa
transparence en matière de com-
E
n 2011, la Cnav et l’Inpes(1) ont
souhaité mettre en place une
collaboration sur la thématique
du « bien vieillir ». Ce partenariat, qui
a pour objet d’améliorer la politique
de prévention de l’Assurance retraite,
s’est ensuite ouvert à d’autres régimes, notamment à l’Ircantec.
Fruit de cette collaboration, une brochure intitulée « Vieillir… et alors ? »
a été publiée à destination des personnes retraitées vivant à domicile.
Comme l’Inpes le précise, il s’appuie
sur « l’expertise de conseillers scientifiques » et « prend en compte les
dimensions physiologiques, psychologiques et sociales de toutes les
évolutions liées à l’avancée en âge ».
Cette brochure est accessible via le
munication financière. L’Institution
était par ailleurs nominée, pour la
deuxième année consécutive, pour
une « Couronne » dans la catégorie
« Fonds de pension ».
La démarche ISR de l’Ircantec se
poursuivra en 2014 par la définition
de sa politique de vote aux assemblées générales afin de contribuer à
améliorer la gouvernance des entreprises dont elle est actionnaire.
(1) Ces principes s’appuient en grande partie sur
les normes internationales Principles for
Responsible Investment (PRI) de l’ONU.
(2) ESG = Environnement, social, gouvernance
site internet de l’Ircantec :
www.ircantec.fr.
Et demain ?
La Cnav, la Msa, le RSI, l’AgircArrco, l’Ircantec et l’Inpes souhaitent
poursuivre leur collaboration notamment en vue de répondre au besoin
d’outils de communication audiovisuels sur la thématique du bien vieillir. Ces outils prendront la forme de
« programmes courts vidéo » dont
l’objectif est de développer les actions
de prévention destinées à favoriser
un vieillissement en bonne santé.
(1) La Caisse nationale d’assurance
vieillesse et l’Institut national de prévention
et d’éducation pour la santé
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(1) Ministère de la Santé – DREES (31/12/2011).
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de CNP Assurances.
Conformément à la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978 modifiée, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données qui vous concernent.
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dossier
© Graphic Obsession
Par Christophe Polaszek
Le lien à la terre permet de retrouver ses racines, le goût des bonnes choses et un corps sain.
Le bonheur
est dans le jardin
Ils célèbrent le
rhododendron et la fraise
maison, réhabilitent
le topinambour et vantent
les mille vertus du géranium.
Après une longue bouderie,
les Français retrouvent
la bêche et le râteau de
leurs parents. Mais que
cherchent-ils ?
I
l y a un siècle, un Français sur
deux était paysan, et nombre
de citadins sarclaient aussi leur
potager. Mais qui aurait parié
qu’aujourd’hui plus d’un Français
sur deux cultiverait un jardin ? Au
total, 13 millions de jardins privés,
consciencieusement
entretenus,
sont recensés, soit deux fois plus
qu’il y a quarante ans. « Les jardins
réapparaissent sur le devant de la
scène, après la courte éclipse des
Trente Glorieuses, durant laquelle
ils avaient une image d’archaïsme
et de pauvreté », confirme Florent
Quellier, historien des jardins.
Dans leur livre Pourquoi la nature
nous fait du bien ? (éd. Dunod,
2012), deux spécialistes des sciences
du comportement, Nicolas Guéguen et Sébastien Meineri, se sont
penchés sur ce succès et en ont donné quelques raisons : « Une simple
fenêtre avec vue sur du végétal
aide les employés d’une entreprise
à combattre le stress, les personnes
hospitalisées à se rétablir plus vite.
Et le jardinage augmente la force
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dossier
musculaire, lutte contre la survenue d’infarctus et a des effets significatifs contre la dépression ». Un
récent rapport de l’ONU (1) va dans
le même sens. S’appuyant sur les
contributions de 123 scientifiques
du monde entier, il démontre qu’accroître la biodiversité urbaine a
un impact positif sur la santé des
citadins.
Du sens et du goût
Reprendre le contact avec la terre,
retrouver la temporalité des saisons, cultiver la patience en observant la croissance des végétaux…
ces exercices nourrissent l’âme du
jardinier.
De la fenêtre de sa cuisine, Isabelle
détaille la composition de son
jardin, regrettant qu’il n’y ait « pas
Entretien
© DR
Florent Quellier est historien, maître de conférences
en histoire moderne à l’université François-Rabelais de Tours,
titulaire au CNRS de la chaire Histoire de l’alimentation
des mondes modernes, et membre de l’Institut européen
d’histoire et des cultures de l’alimentation. Il est notamment
l’auteur d’Histoire du jardin potager (éd. Armand Colin,
2012, 28,50 €) et de Gourmandise, histoire d’un péché capital
(éd. Armand Colin, 2010, 23 €).
« Le lien au végétal demeure essentiel. »
◗ Le jardin, à la mode ?
Ringardisé durant les Trente Glorieuses, il est réenchanté ! Depuis la fin du
XXe siècle, des parcelles de jardins ouvriers sont recréées en périphérie des
villes. Les balcons et les toits des immeubles fleurissent, tout comme les
jardineries. Les associations multiplient également les jardins solidaires,
d’insertion, citoyens… Avec toujours les mêmes gestes depuis le Moyen
Âge, comme celui de planter une graine dans un pot en terre cuite ou de
bêcher une plate-bande. Les cycles restent identiques et le lien au végétal
demeure essentiel.
◗ Pourquoi ce succès ?
Notre civilisation traverse une crise identitaire, et le jardin est une
manière de retrouver ses racines avec toute la nostalgie des souvenirs
du potager d’un grand-père ou des vacances passées dans une maison
de campagne verdoyante. C’est aussi l’engouement pour la cuisine et
le « faire soi-même » avec l’idée que les légumes que l’on cultive dans son
jardin sont plus sains et surtout meilleurs… Le nouveau luxe n’est plus en
effet de proposer des asperges en décembre, mais des légumes de saison.
Même un chef étoilé comme Alain Passard remet en valeur le lien ancestral
entre la cuisine et le potager, avec des produits locaux et saisonniers.
◗ Les jardins cultivent aussi la solidarité ?
Quel que soit le type de jardin, il y a toujours une approche très positive
de ce lieu, comme s’il s’opposait symboliquement à la violence de notre
société… une sorte de contre-modèle, hors des passions du monde,
un havre de paix et d’échanges non marchands. Lors de voyages
en train, j’aime voir ces jardins familiaux près des voies de chemin de fer,
un paysage vivant, rempli d’humanité.
grand-chose à voir » en fin d’automne. Les courges spaghettis,
rutabagas et autres fenouils dorment sous les feuilles côté potager,
alors que côté fleurs et plantes, on
ne distingue que des rosiers dégarnis. « L’été, des gens s’arrêtent devant la maison pour les contempler », confie-t-elle. Depuis qu’elle
est à la retraite, travailler et embellir le jardin sont devenus une passion. Lauréate du concours des
maisons fleuries de sa ville, son jardin est une source d’inspiration où,
après quelques pépins de santé, elle
avoue se ressourcer pour mieux
avancer. « J’éprouve un plaisir incomparable à prendre l’air en travaillant la terre. Les délais que
nous impose la nature redonnent le
sens du temps, nous invitent à la
patience ».
Le jardin est aussi (et surtout ?) du
plaisir. Celui des légumes sains, du
bon goût retrouvé. Au bout d’une
route serpentant au milieu des
pommiers, le jardin de Christian
embrasse un petit bras de la
Mayenne. Sur un hectare s’y côtoient pelouse, prairies, potager,
cerisiers, abricotiers, pruniers, bégonias et ruches. Des dahlias quadrillent la pelouse au centre de laquelle se dresse une maison blanche
aux volets bleus. Depuis qu’ils
sont à la retraite, Christian et sa
femme y font chambres d’hôtes.
« Du grand potager proviennent
tous les légumes servis à notre
table d’hôtes », explique cet ancien
fonctionnaire qui revendique l’héritage des anciens. « Nous sommes
tous des descendants de paysans.
Mon grand-père utilisait de la
bouillie bordelaise pour protéger
ses plantes des maladies, et je fais
la même chose. Pour nourrir la
terre, je laisse les feuilles d’orties
macérer dans l’eau, et au bout de
deux semaines, cela fait un bon
compost. Je tire mon expérience
des saisons précédentes et j’attends
des mois pour savourer le résultat ».
…
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dossier
Par Christophe Polaszek
…
Jardins suspendus
Villes végétales
Avoir son jardin même en ville, une
pratique qui se répand aussi de plus
en plus. Sur son balcon, Jeanne,
quatre-vingts ans et quelques printemps, passe une demi-heure
chaque matin à bichonner ses plantations. « Croquer une fraise que j’ai
lentement vue pousser ? Un instant
délicieux qui me fait voyager en enfance, quand j’assistais mon père
dans son potager », confie-t-elle.
Lorsque l’ennui la guette, Jeanne
fait glisser la baie vitrée qui la sépare de ses plants et de ses semis
sur un balcon « tout en longueur et
bien exposé ». Bonheur maxi pour
mini-jardin ! Astucieuse, Jeanne est
une adepte des mélanges : « J’ai planté de la ciboulette avec mes rosiers,
du romarin et du thym au pied de
mon pommier nain, des capucines
avec mes tomates… Je joins l’utile à
l’agréable, l’important est d’associer
les espèces intelligemment ».
Plonger au jardin, c’est aller à l’école
de la vie au contact de la nature,
l’occasion de tisser des liens avec les
plus jeunes. Toujours à l’affût de
trois brins de ciboulette pour agrémenter une salade, Annie évente ses
secrets de jardinage auprès de sa
petite-fille Élisa, 5 ans. Cette jeune
La tendance est au vert dans
nos métropoles. En 2013, Nantes
a été sacrée capitale verte de
l’Union européenne. Les espaces
verts s’y étendent sur 15 %
de la superficie métropolitaine
et abritent 127 plantes rares
ou menacées et 47 plantes
protégées. Autre ville ligérienne :
Angers propose pas moins
de 40 m2 d’espace vert par
habitant. Situé dans cette ville,
Terra Botanica est aussi le
premier parc d’attraction végétal
d’Europe. Sur 11 hectares,
le visiteur se balade dans des
tableaux végétaux et apprivoise
l’histoire des plantes, des arbres
et des fleurs*.
À Paris, sept hectares de toitures
végétalisées dont quinze jardins
en terrasse seront installés
d’ici à 2020 dans le but de
renforcer la place de la nature
dans l’espace urbain. Avec
actuellement 3,7 hectares
de toits végétalisés, la capitale
est l’une des premières
métropoles européennes à se
fixer un tel objectif. Un double
bénéfice pour l’environnement
puisque les toitures végétales
représentent une réserve
essentielle en matière de flore,
d’insectes et de microfaune
du sol, tout en participant
à l’isolation des bâtiments.
Cultiver la patience en observant la
croissance des végétaux…
© Graphic Obsession
* Pour plus de renseignements,
consultez le site www.terrabotanica.fr.
grand-mère se souvient de son père
qui lui répétait : « Un bon binage
vaut deux arrosages », et le transmet. « Le jardin, c’est encore le seul
endroit où les enfants des villes
peuvent voir comment pousse une
carotte. C’est l’antichambre de la
nature », sourit-elle. À son contact,
le comportement alimentaire des
enfants change, ils se mettent à
manger des légumes.
Solidarité
Souvent seuls à bêcher, biner ou
sarcler, les jardiniers n’aiment rien
tant que s’inspirer de l’ouvrage des
autres. Avec son voisin, ses amis,
sur internet… on échange idées,
plants, bulbes et solidarité. Plutôt
que de jardiner seul, Daniel a décidé de consacrer sa retraite d’ingénieur agronome à gérer un autre
coin de verdure : le Jardin du Cœur
de l’Hérault. Ce jardin d’insertion,
créé par les Restos du Cœur,
s’adresse aux personnes en grande
difficulté sociale et leur propose
de consacrer 20 heures par semaine
à l’horticulture et au maraîchage.
« Le travail des mains permet
de garder les pieds sur terre, raconte
le retraité de 71 ans. Quinze personnes, sous contrat de six mois,
cultivent ainsi carottes et pommes
de terre dans le respect du bio
et sont accompagnées dans leur
démarche d’insertion sociale et
professionnelle. Le fruit de leur
récolte est redistribué dans les
Restos du Cœur. C’est très valorisant pour elles ».
Les jardins partagés représentent
une autre innovation dans le gris
minéral des villes. Ces espaces gérés par des associations – on en
compte plus de 450 aujourd’hui –
permettent à toutes les générations
de se retrouver pour cultiver ensemble une parcelle de terre, dans
le respect de l’environnement. Ils
recréent une vie de quartier et sont
souvent le théâtre d’autres animations comme des expositions, des
concerts, des repas… Bien plus que
des légumes ou des fleurs, c’est surtout la solidarité qu’on y cultive.
Vertus thérapeutiques
Pour les personnes très âgées ou
malades, le jardinage permet aussi
de donner du sens à l’avenir. On attend une fleur, un bourgeon qui
doit bientôt éclore. Mille raisons de
se maintenir en vie ou de guérir
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plus vite. Jardiner permet non seulement de se sentir utile, mais aussi
de cultiver l’optimisme (les fleurs
qui renaissent chaque printemps),
la motivation, l’estime de soi.
Aujourd’hui, l’hortithérapie (thérapie par le jardinage) fait partie des
soins dans les hôpitaux et dans
certaines maisons de retraite. À
Alès, près de Nîmes, la maison de
retraite Rochebelle, spécialisée
dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, s’est dotée d’un
jardin thérapeutique. L’objectif est
de faire travailler le cerveau et la
mémoire des résidents en stimulant
leurs différents sens : un potager
pour aiguiser le toucher, des plantes
aromatiques pour stimuler l’odorat
et une fontaine ou des sculptures
sonores pour aviver l’ouïe. À la fin
de chaque atelier, tous les participants se retrouvent pour échanger
autour d’une tisane dans le jardin.
« J’y vieillirai peut-être, dans mon
jardin, je l’espère. Mais je ne m’y
sentirai jamais vieux », écrivait
Didier Coin.
© Graphic Obsession
Le jardin sans fatigue
Si le jardin est avant tout un lieu
de détente et de loisirs, il peut
parfois être fatigant. Sauf si l’on
suit un minimum de précaution.
Échauffez-vous d’abord ! Avant
de débroussailler votre haie ou
de désherber, faites quelques
exercices. Pour éviter de vous
baisser, surélevez vos cultures à
60-80 cm du sol en les installant
dans des carrés de planches de
bois remplis de terre. Rempotez
et bouturez en vous servant d’une
table haute pour garder le dos
bien droit. Pour le bêchage, au
moment de soulever la terre, ne
courbez pas le dos, mais pliez les
genoux jusqu’à ce que le manche
de l’outil puisse s’appuyer sur votre
cuisse. Mieux : ameublissez
simplement la terre à l’aide d’une
grelinette ! La motte est alors
émiettée sans être retournée…
Certains spécialistes préfèrent
cette technique au bêchage, car
les déchets organiques sont
enterrés moins profondément.
Pour bêcher, tailler une haie ou
un rosier grimpant, choisissez des
outils à manches plus longs pour
éviter de solliciter trop le cou
et le dos. Enfin, pour la pelouse,
il est possible de choisir des
semences à faible entretien
qui demandent une tonte et
un arrosage moins fréquents.
Le conseil : tondre haut, c’est-àdire à 6 cm au minimum. Cela
permet de fortifier le gazon et
d’épuiser les mauvaises herbes.
Du potager royal au jardin ouvrier,
du parc contemporain au balcon
fleuri, tous les jardins du monde ont
cette même démarche : cultiver un
petit morceau de paradis sur
terre. ◆
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Des sites pleins d’idées
jardi.fr. Premier réseau social
dédié aux amateurs
de jardin. Au programme :
conseils personnalisés,
enquêtes et échanges pour
rendre vos espaces verts
agréables en toute saison.
www.dumondeaubalcon.com.
Blog et boutique en ligne,
le spécialiste français
du jardin urbain.
www.jaipaslamainverte.com.
Ce site guide les novices
dans l’art de verdir leur
balcon.
www.jardins-sante.org.
L’association Jardins
et santé soutient le
développement des jardins
à but thérapeutique en
milieu hospitalier ou
en Ehpad (Établissement
d’hébergement pour
personnes âgées
dépendantes).
■ À lire
Histoire du jardin potager,
Florent Quellier, éd.
Armand Colin, 2012. 28,50 €.
Vers l’autonomie alimentaire.
Pourquoi, comment et où
cultiver ce que l’on mange ?,
Frédérique Basset, éd. Rue
de l’échiquier, 2012. 13 €.
Pourquoi la nature nous fait
du bien ?, Nicolas Guéguen,
Sébastien Meineri, éd.
Dunod, 2012. 16,90 €.
Jardiner bio sans se raconter
de salades, Michel Beauvais,
éd.« Les
Rustica,
14,95 €.
(1) Étude
villes et 2011.
les perspectives
de la biodiversité », octobre 2012.
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générations
Par Bénédite Topuz
© DR
Christiane Morlin,
peintre naïve
et passionnée
Christiane Morlin peint depuis aussi loin qu’elle s’en souvienne. Après une pause de quelques
années le temps d’élever ses trois enfants, elle a repris ses pinceaux à 40 ans. Aujourd’hui,
à 73 ans, elle peint à un rythme différent mais toujours avec autant de passion.
Bois et toile
Christiane se tourne d’abord vers le
bois comme support, « étant très
proche de la terre, le bois me donnait une assise plus solide ». Mais au
cours de ses premières expositions,
elle découvre la toile et passe alors
de l’acrylique à l’huile. « Un jour, une
amie m’a donné ses tubes de peinture à l’huile. J’ai très vite trouvé
cela très sensuel, très doux », explique-t-elle. Aujourd’hui, elle n’utilise plus que l’huile. En revanche elle
garde les deux supports, utilisant le
bois pour les thèmes religieux, « sans
doute un désir de peindre des
icônes », confie-t-elle.
© DR
D
e formation en arts appliqués
à Beaune (Côte-d’Or), Christiane doit vite travailler pour
aider sa mère qui, veuve très jeune,
se retrouve avec ses quatre filles. De
retour à Dijon, Christiane est donc
étalagiste pendant trois ans. Elle
rejoint le domaine de la petite enfance en crèche familiale puis devient agent spécialisé en école maternelle et finit sa carrière auprès
d’enfants handicapés mentaux. Les
enfants sont donc tout naturellement au cœur de ses peintures qui
affichent un style volontairement
naïf. Motivée par le premier Prix du
Lions Club qu’elle reçoit en 1993,
Christiane n’a plus cessé de peindre.
Christiane Morlin.
Installée dans une ancienne chambre
convertie en atelier et donnant sur le
jardin, elle se met régulièrement au
travail en s’accompagnant de musique. « En ce moment, j’écoute un
chœur de moines sénégalais de Keur
Moussa ». C’est donc ainsi mise en
condition que Christiane peint de
septembre à avril. « Je m’arrête à
Pâques », dit-elle en riant.
Enfance et spirituel
« À 40 ans, l’âge du retour sur soi,
j’ai ressenti le besoin de redonner vie
à tout ce que j’avais vécu et qui était
enfoui ». Christiane peint donc ses
souvenirs d’enfance, entre Dijon et
Mercueil, alors que la vie était rythmée par les saisons et les fêtes religieuses. Parallèlement, « une lente
maturation spirituelle a débouché
sur la création d’une quinzaine de
toiles sur la Genèse et le Nouveau
Testament ». Cette peintre que rien
ne semble arrêter a ainsi récemment
peint les quatre cavaliers de l’Apocalypse. « Mais je n’arrive pas à peindre
la violence, le cavalier blanc ressemblait à un prince charmant, m’a dit
mon fils ! ».
Si les premières peintures sur bois
étaient des petits formats, Christiane
peint aujourd’hui sur des toiles plus
grandes, jusqu’à 80 x 60 cm. Et depuis trois ans, elle donne de plus en
plus de place au décor. Par exemple
« l’automne dernier, j’ai peint une
forêt en donnant beaucoup d’importance aux arbres et moins aux trois
enfants ».
Après des expositions en 2011 dans
la bibliothèque de son quartier et en
2012 dans un centre de rééducation,
elle évoque aujourd’hui, avec un léger
doute, une galerie à qui elle devrait
montrer son travail. ◆
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Christiane Morlin
C’est en allant lui rendre
visite à Dijon que vous
pourrez voir les œuvres
de Christiane, elle vous y
accueillera avec grand plaisir.
N’hésitez pas à l’appeler :
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René
Dennilauler
Une ville,
une passion
C
’est ma passion pour la recherche qui m’a donné envie
de me tourner vers l’histoire »,
explique-t-il. Et à l’écouter on n’en
doute pas une seconde. Il a cette
passion communicative qui ne décroît pas depuis qu’il a commencé
ses recherches en 1995 alors qu’il
prend sa retraite. Et tout cela dans
le but d’en « faire profiter les jeunes
générations ».
Faire partager l’histoire
« J’ai constaté que les jeunes générations n’avaient pas beaucoup de
connaissances historiques », avouet-il. « J’aimerais leur faire découvrir
la vie au début du siècle dernier.
Joinville était alors un village qui
avait une vraie vie économique
grâce à ses usines », poursuit-il.
Parmi elles, on peut citer TouglaLumière, Pathé ou encore les nombreux studios de cinéma que l’on
surnommait alors Hollywood-surMarne. Tous ont disparu mais n’oublions pas, dit-il fièrement, que « un
cinquième de Paris est alimenté par
l’usine des eaux basée à Joinville ».
Et si Joinville a longtemps été
connue pour ses nombreuses guinguettes, aujourd’hui une seule a
survécu. Intarissable, René cite de
multiples anecdotes sur sa ville dont
l’histoire, dit-il, « est très liée à celle
de Paris du fait que le pont de
Joinville a été la seule sortie de
Paris par l’Est jusqu’en 1945. »
Il entreprend donc d’innombrables
recherches de documents qui remplissent le garage de sa maison. Il
interviewe deux à trois personnes
âgées par semaine. Ainsi a-t-il déjà
pu réaliser une dizaine de monographies de cinq à dix pages sur des
quartiers de la ville ou sur des monuments comme des églises et les
deux châteaux. Une vingtaine sont
en cours. Toutes ces informations
sont destinées à la bibliothèque municipale et aux archives départementales. C’est sa façon de répondre
à un devoir de mémoire.
Une autre passion,
les vignes
« En 1989, j’ai voulu faire revivre les
vignes sur les coteaux des bords de
© Mairie de Joinville-le-Pont
René Dennilauler aurait pu se contenter de passer son
temps entre ses vingt petits-enfants et son jardin,
mais c’eut été sans compter sur sa passion de chercheur
qui l’a mené vers l’histoire, et plus particulièrement
vers celle de sa ville, Joinville-le-Pont (Val-de-Marne).
René Dennilauler.
© DR
générations
Marne. Avec des amis, nous avons
planté cinq cents pieds de Sauvignon
sur un terrain communal et parallèlement nous avons créé la Confrérie
des Maîtres Goustiers de Joinvillele-Pont », raconte René. Cela est
aussi simple qu’il le dit même si les
années de récolte se suivent mais ne
se ressemblent pas. Le vin blanc,
baptisé Guinguet, en souvenir des
guinguettes, est encore aujourd’hui
récolté. La Confrérie, qui rassemble
une quarantaine de membres, se réunit une fois par an et intronise régulièrement comme l’ont déjà été
des personnalités du monde artistique (Jean Drejac), sportif (Alain
Mimoun) ou scientifique (Yves
Coppens). Une autre histoire de
Joinville qui saura sûrement attirer
jeunes et moins jeunes… avec modération ! ◆
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ René Dennilauler
est constamment à la
recherche de documents ou
de photos retraçant l’histoire
de sa ville. Si vous souhaitez
partager vos connaissances
autour de Joinville-le-Pont,
n’hésitez pas à le contacter.
René Dennilauler :
Tél. : 01 42 83 30 06 ou
[email protected]
Mairie de Joinville-le-Pont :
Tél. : 01 49 76 60 00 ou
www.ville-joinville-le-pont.fr
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livres
Livres
Par Coralie Moreau
Secrets ou grands ouverts, historiques ou contemporains, quelques jardins à lire !
H
HISTOIRE
DES JARDINS
D
Philippe Prévôt
P
Q soit médiéval, de l’âge
Qu’il
bbaroque, paysager ou
ssimplement vivrier, le jardin
eexprime toujours une dimension
ppoétique et imaginaire dans le
ccadre d’une nature
aartificiellement organisée.
PPar son importante
iiconographie souvent inédite,
ccet ouvrage permettra aux
llecteurs de naviguer des jardins
dde Perse au parc de la Villette,
eet de mieux connaître les
richesses
ffantastiques
t ti
i h
dde lleur univers.
Éditions Sud-Ouest • 382 pages • 25,40 €
LE ROMAN
DES JARDINS DE FRANCE,
LEUR HISTOIRE
Jean-Pierre Le Dantec,
Denise Le Dantec
Les auteurs ont opté pour la
présentation d’un parcours proche
de la flânerie, où est présentée
toute la place théorique affective
et esthétique qu’ont tenu les
jardins dans l’histoire de France.
Cette exceptionnelle promenade
dans les allées du temps et de la
nature apprivoisée est un ouvrage
de lecture, de référence et
d’émotion. Éditions Bartillat • 280 pages
ages • 20
20,11
11€
€
PETITS JARDINS D’AUJOURD’HUI
Ann-Marie Powell
A
V
Véritables
observatoires
dde la diversité
bbiologique végétale,
lles quelque 1 775 jardins
bbotaniques recensés
ddans le monde
ppermettent au public
dde découvrir plus de
ssix millions de plantes,
ddes plus discrètes aux
pplus majestueuses.
CCréés au moment de la
Renaissance italienne,
R
lles premiers jardins
bbotaniques – de petite
ttaille – suivent des
différents, pas touj
toujours en cohérence avec
canons formels très différents
les critères esthétiques de l’art des jardins de leur époque.
Avant tout à vocation scientifique, ils connaissent une large
expansion du XVIe au XVIIIe siècle, notamment au sein des
grandes universités européennes. La société du XXIe siècle
saura-t-elle les préserver et les valoriser, pour les besoins de
la science comme pour notre plus grand plaisir ?
Éditions Quae • 112 pages • 26 €
JARDINEZ AVEC
LA LUNE 2014
Thérèse Tredoulat
Quel jour choisir pour semer,
planter, récolter ? « Jardinez
avec la lune » vous guide pour
réaliser tous vos travaux au
jardin en fonction des positions
et des mouvements de la lune.
Une vraie démarche bio pour
réussir toutes vos cultures !
Éditions Rustica • Coll. Les
Millesimes • 120 pages • 9,95 €
J
JARDINS
DE CURÉ,
JJARDINS D’ANTAN
Philippe Ferret,
P
CClaudie Mangold
P
Parcourant
les jardins
cclos près des églises et des
ppresbytères, ce livre part
à la découverte de lieux
ddédiés au repos et à la
méditation mais aussi à leurs
m
aarchitectures particulières,
pparfois ordonnées, parfois
een friches.
ÉÉditions Flammarion •
1 pages • 24,90 €
192
© DR
P
Paysagiste
talentueuse,
Ann-Marie Powell
A
nous présente ici
n
sses créations les plus
iintéressantes et
lles plans pour les
rreproduire. Des solutions
iimaginatives et
aactuelles, pour tout
bbudget, et tous styles
dde petits jardins. Pour
cchaque jardin : un plan
ddétaillé, des photos en
ccouleurs et les portraits
et conditions de culture des plantes utilisées. Des gros plans
sur les aménagements spécifiques : terrasses en bois, dallages,
gravier, murs, clôtures, bassins, fontaines, mobilier de
jardin… Une approche professionnelle innovante, à la portée
de tous, permettant à chacun de créer son propre style de
jardin. Éditions Ulmer • 144 pages • 25,20 €
UNE HISTOIRE DES JARDINS
BOTANIQUES – ENTRE SCIENCE
ET ART PAYSAGER
Yves-Marie Allain
18 Les nouvelles de l’Ircantec • Février 2014
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Humour & Jeux
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Solutions
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E
S
P
1. CHEVREFEUILLE
S
A
A M R
U
Par Philippe Brunel
Trouvez le mot caché de 13 lettres dont la définition
est « arbustes ou lianes de la famille des caprifoliacées ».
Mot mystère
S
humour & jeux
Arable
Aille
Arbre
Arrosage
Bache
Baraque
Bassinage
Beche
Biner
Blette
Bordure
Bouillie
Bourgeonnante
Bouture
Bovins
Brahman
Brouette
Bulbe
Ceps
Chemin
Compost
Couche
Couverture
Cultures
Debut
Depotage
Dorlote
Drainage
Eclaircir
Elaguer
Engrais
Essorer
Fourche
Gants
Garage
Gourmand
Graminees
Greffe
Haie
Halo
Herbace
Hueur
Humus
Hydres
Lessive
Levier
Liane
Motel
Mulch
Oidium
Paillage
Pelle
Rateau
Rejets
Repiquer
Sarcler
Sciure
Secateurs
Semer
Semis
Terreau
Tgv
Tuteur
Tuyau
Urgentes
Varietes
Vivace
Xerophiles
Croisière Ircantec 2014 :
Sur la route des Dieux,
les Cyclades inédites
La croisière Ircantec 2014 aura lieu du 16 au 28 avril prochain.
Il est encore possible de s’inscrire pour ce circuit de 13 jours /
12 nuits, à bord du Costa Classica, à partir de 1 440 € (prix par
personne en cabine intérieure catégorie I1 occupée par 2 adultes,
hors excursion).
Depuis Marseille, cette croisière vous mènera au cœur d’une
Méditerranée Orientale authentique, dans une palette infinie
de bleu, de blanc et d’ocre, avec ses villages perchés à flancs
de falaises escarpées et ses vestiges millénaires.
Pour recevoir gratuitement la documentation complète de
la croisière Ircantec, contactez TAAJ, 22-24 rue Marc Seguin,
75893 Paris Cedex 18 ou téléphonez au 0800 325 481 (appel
gratuit) et précisez le code Ircantec : 4395.
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loisirs
© Graphic Obsession
Seniors
en vacances
Des vacances,
des rencontres,
de beaux
souvenirs…
M
l
d
a
Depuis 2007, 180 000 personnes en ont déjà profité. Alors, pourquoi pas vous ?
Cette année encore, l’Ircantec accorde sa confiance à l’ANCV * et renouvelle son partenariat
dans le cadre du programme Seniors en Vacances.
Pour 2014, l’ANCV a sélectionné 160 destinations
proposant, toute l’année, des séjours spécialement
conçus pour les seniors, dans des villages de vacances
ou hôtels de qualité, situés dans les plus belles régions
de France, à la mer, à la campagne, à la montagne
et à Paris.
Les séjours comprennent l’hébergement en pension
complète, des activités quotidiennes, des animations
chaque soir et, au moins, une journée d’excursion.
Les tarifs uniques (hors transport),
quelle que soit la destination choisie,
sont avantageux.
Si vous bénéficiez de l’aide financière de l’ANCV **
(185 € ou 150 € en fonction de la durée de séjour),
vous ne payez qu’une partie du prix !
◗ Pour 8 jours / 7 nuits : 384 € ou 199 € avec aide
financière de l’ANCV.
◗ Pour 5 jours / 4 nuits : 320 € ou 170 € avec aide
financière de l’ANCV.
Peuvent profiter de ce programme :
◗ toutes les personnes âgées de 60 ans ou plus
(55 ans pour les personnes en situation
de handicap ***), retraitées ou sans activité
professionnelle, résidant en France ;
◗ tout conjoint marié ou tout partenaire pacsé
avec une personne éligible au programme.
N’attendez pas ! Pour découvrir toutes
les destinations 2014 demandez gratuitement
le catalogue des destinations Seniors en vacances.
* L’ANCV (Agence nationale pour les chèques-vacances) est un établissement public, dont la mission sociale unique est de développer l’accès aux vacances
pour tous. Dans ce cadre, elle développe le programme Seniors en vacances en direction des seniors socialement et économiquement fragilisés.
** Si le montant de la ligne « Impôt sur le revenu net avant correction » de votre dernier avis d’imposition est inférieur ou égal à 61 € ou si vous accompagnez
une personne dépendante ou en perte d’autonomie.
*** Sur justificatif de handicap.
Je souhaite recevoir gratuitement le catalogue
des destinations Seniors en vacances 2014 et ce,
sans engagement de ma part.
À retourner à : ANCV Seniors en vacances
TSA 58111 - 37911 TOURS CEDEX 9
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Adresse :...................................................................................................................................................................
Offre valable dans la limite des places disponibles et jusqu’au 31/12/2014
Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique dont la finalité est de permettre l’accès aux vacances des personnes âgées dans le cadre du
programme Seniors en vacances. Conformément aux dispositions de l’article 39 de la loi Informatique et libertés du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès,
de modification, de rectification et de suppression des données qui vous concernent. Vous pouvez exercer ce droit et obtenir des informations vous concernant, dans
les conditions posées par la loi, par courrier adressé à l’adresse suivante : Seniors en vacances - TSA 58111 - 37911 Tours Cedex 9.
© IRCANTEC_FEV_2014
Code postal :............................. Ville :.............................................................. Tél. :............................................
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Musée de l’Armée,
les grandes pages
de notre histoire
aux Invalides
Armures anciennes au Musée de l’armée
Voulu par Louis XIV pour recueillir les grands blessés des
armées royales, l’Institution nationale des Invalides, à Paris,
abrite aujourd’hui le musée de l’Armée. On y tourne les pages
du livre des petites et grandes histoires de France. Mieux
qu’une simple institution dédiée à l’art militaire, il réveille
la mémoire collective. Passionnant !
Au-delà de l’exhaustive narration de
faits historiques, le musée de l’Armée se veut interactif et ludique.
Entre grandes épopées, progrès
techniques et personnages illustres,
on avance au gré de parcours chronologiques ou thématiques tracés
au cœur de quatre espaces : Armes
et armures anciennes, Moderne,
Contemporain et l’Historial Charles
de Gaulle.
Ancien, Moderne et
Contemporain
Parcourant le département Ancien,
on s’étonne devant l’une des plus
impressionnantes collections mondiales d’armes. Équipement médiéval, armure de François Ier, arquebuses et mousquets des armées de
Louis XIII sont quelques-unes des
pièces que présente le parcours
chronologique. Côté thématique,
la galerie de l’Arsenal présente
2 500 armes extraordinairement
mises en valeur. « L’histoire doit être
vue avec les lunettes de l’époque,
pas avec celles d’aujourd’hui », affirme le général Baptiste, directeur
du musée. En effet, sa conception
aide le visiteur à se glisser dans l’armure du jeune chevalier lors des
joutes et tournois qui, comme la
chasse, étaient les événements sportifs médiévaux. La mise en scène
pousse aussi à admirer le savoirfaire des armuriers et fondeurs en
parcourant les cabinets orientaux
où s’exposent les héritages uniques
de l’Empire ottoman, de la Chine
impériale et des samouraïs japonais.
Dans l’espace Moderne, le musée
relie Louis XIV à Napoléon Ier.
Plutôt logique puisque le premier a
fait construire les Invalides et le second y a son tombeau. Du réfectoire
Vauban où siège un régiment grandeur nature de cavaliers en armes
jusqu’aux épopées napoléoniennes,
tout n’est que surprise : registres de
recrutement fort bien conservés,
cuirasses de cavaliers ou tambours
et fifres dans l’espace des musiques
aux armées. Avec en filigrane la personnalité des monarques en place,
© Graphic Obsession
S JEUX
DE S QUIZ ET DE L’ARMÉE
DE
SUR LE THÈME
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ET DE S GUERRE dossier
tre
Commande z no
ail auprè s de
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service.ircante
s d’envoi
At tention, pa
x.
papier de s jeu
loisirs
Par Valérie Simon Richard
on dé
découvre une foule de détails,
des forteresses Vauban jusqu’à l’exil
à Sainte-Hélène.
Au département Contemporain, on
quitte la surprise pour l’émotion.
La guerre de 14-18 et la révolution
industrielle qui l’accompagna sont
expliquées avec un précieux équilibre entre contexte historique et vie
quotidienne. De la montée du nazisme à la Libération, les étapes de
la Seconde Guerre mondiale constituent ici un puzzle parfaitement assemblé. L’Historial s’articule autour
de trois figures nationales emblématiques : Louis XIV, Napoléon Ier et
Charles de Gaulle. C’est un espace
qui se singularise en utilisant exclusivement des archives sonores, visuelles et audiovisuelles.
Expositions temporaires
et événements
L’exposition temporaire du printemps 2014 mettra les mousquetaires à l’honneur. Attendons-nous
à des révélations sur ceux « qui
ressemblent plus aux forces spéciales d’aujourd’hui qu’aux bretteurs mondains que nous avons en
mémoire », dit le directeur adjoint
du musée. Outre les concerts classiques réguliers, il accueillera en
avril prochain la 3e édition de « La
nuit aux Invalides », spectacle historique de plein air en images 3D, qui
remporte toujours un succès considérable. ◆
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Renseignements
www.musee-armee.fr
Tél. : 0 810 11 33 99
■ D’autres musées des armées
en France
www.defense.gouv.fr/terre/
dossiers/dossier-lesmusees-de-l-armee-de-terre
www.musee-marine.fr
Tél. : 01 53 65 69 69
www.museeairespace.fr
Tél. : 01 49 92 70 00
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infos pratiques
Par Christophe Polaszek
© Graphic Obsession
Cambriolage, les bons
gestes de prévention
Contrairement à une idée
reçue, la plupart des
cambriolages n’ont pas lieu
la nuit, mais en plein jour…
et ne durent qu’entre trois
et cinq minutes. Quelques
gestes simples qui peuvent
limiter les risques de se faire
cambrioler.
Éviter les mauvaises surprises…
C
ommencez par sensibiliser vos
proches. Si monsieur tond la
pelouse et laisse la porte du
garage ouverte, si madame part
promener ses petits-enfants et ne
ferme pas la fenêtre… les voleurs
peuvent agir vite. De même, ne
mentionnez pas la durée de votre
absence sur un répondeur téléphonique, ne laissez pas votre sac à
main visible dans l’entrée et, surtout, ne cachez jamais vos clés sous
le paillasson ou un pot de fleurs !
Dissuader
Sachant que la plupart des cambrioleurs sonnent d’abord à la porte d’une
maison pour s’assurer de l’absence de
ses habitants, vous pouvez équiper
votre porte d’entrée d’un portier vidéo commandé à distance. Si vous
êtes absent, vous êtes automatiquement connecté par téléphone, et le
visage du visiteur s’affiche sur votre
écran. Vous pouvez lui répondre
comme si vous étiez présent sur
place. Il existe aussi des protections
matérielles efficaces, comme des
portes blindées, barres de volets ou
vitrages anti-effraction. Pour être efficace, l’approche doit être globale et
concerner toutes les ouvertures. Rien
ne sert d’investir dans une porte d’en-
trée blindée si celle de derrière s’ouvre
d’un coup d’épaule…
Les bonnes réactions
Si malgré tous vos efforts le cambrioleur parvient à s'introduire chez
vous, le premier réflexe est de porter plainte auprès de la police ou de
la gendarmerie. Lors de ce dépôt de
plainte, vous pourrez déclarer ce
qui a disparu. Cette liste pourra
toutefois être complétée ultérieurement auprès de votre assureur
lorsque vous ferez état de votre préjudice, ceci, dans les délais prévus
par votre contrat.
Pour faciliter l’évaluation de votre
indemnisation, pensez à conserver
une facture de vos biens de valeur
(si possible hors de votre domicile).
Et n’oubliez pas de bien respecter
les clauses de votre contrat d’assurance (lire attentivement votre
contrat). Par exemple, la nuit ou en
cas d’absence, vous devez utiliser
tous les moyens de fermeture (volets, persiennes…) et mettre en
fonction tout système de protection
électronique dont vous disposez.
L’inobservation de ces mesures de
sécurité entraîne une exclusion de
remboursement dans la plupart des
garanties… ◆
Une alarme,
en complément
En complément de la
sécurisation de vos issues,
une alarme trouve son intérêt
notamment dans une maison
isolée en campagne. Son rôle
est de détecter, analyser
et signaler toute tentative
d’effraction. Sans fil,
les dispositifs vendus sous
forme de pack sont aujourd’hui
très simples à installer.
Le contrôle à distance avec un
téléphone portable peut être
proposé en option. Il est aussi
possible de confier la
télésurveillance à un organisme
spécialisé. Selon le contrat
choisi, celui-ci, après
vérification, vous alerte ou
envoie sur place un agent
de sécurité et prévient la police.
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Le 08VICTIMES*
Ce numéro s’adresse à toutes
les personnes victimes
d’infraction (cambriolage,
violence physique,
escroquerie…) pour les aider
dans leurs démarches.
* À chaque lettre correspond
un chiffre sur le clavier du téléphone,
le 08VICTIMES est donc
le 08 842 846 37 (numéro non
surtaxé). Ce service fonctionne
7 jours sur 7 de 9 heures à 21 heures.
■ L’espace « Droits,
démarches »
du site justice gouv.fr
met en ligne le guide
« Les droits des victimes ».
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initiatives
Par Valérie Simon Richard
Voisins solidaires :
proximité et convivialité
p
Aujourd’hui, il est fréquent de ne pas connaître ses voisins
et même d’ignorer leur nom. Pour que l’individualisme ne
conduise pas à un isolement dévastateur, Voisins solidaires
met en avant « les bons côtés d’être à côté ».
Une convivialité
naissante
À la campagne comme en ville, nous
avons tous des voisins. Pourquoi ne
pas engager une relation cordiale,
tout en posant nos propres limites,
afin de faciliter le quotidien ?
Si la fête des Voisins a permis, en
2013, à plus de 7 millions de français
de faire connaissance, il est logique
que cette convivialité naissante ne se
limite pas à une seule journée dans
l’année. On n’a pas forcément besoin
d’une association pour être solidaire
mais l’union fait la force et il n’est
pas toujours facile de faire le premier
pas.
© Voisins Solidaires
L
a société actuelle favorise le repli sur soi, l’envie de ne pas être
dérangé lorsque l’on regagne
ses pénates. Et on le sait bien, l’isolement fragilise les individus. Certains
tracas du quotidien ou parfois des
ennuis plus graves sont pourtant
facilement résolus lorsqu’on peut les
partager avec ceux qui sont tout
proches… les voisins. Il est vrai que
l’on ne choisit pas ses voisins et que
l’on craint parfois de se laisser envahir par la dame bavarde du 3e étage.
Atanase Périfan, déjà initiateur de la
célèbre fête des Voisins, pense que la
solidarité ne doit pas reposer sur les
seules institutions, mais aussi sur la
famille et le voisinage. Son association crée donc des passerelles pour
développer une entraide courtoise et
l’échange de petits services.
Échanges et solidarité : un retour sensible de l’ambiance de quartier d’antan.
Petit à petit, les voisins solidaires
s’organisent. À Paris, deux hommes
seuls se partagent courses et travaux
de couture pendant que leur voisine
à la main verte soigne les plantes
dans la cour de l’immeuble. En
pleine campagne, des agriculteurs
échangent réparations de tracteur
contre beaux légumes bio. Dans un
lotissement, les voisins s’occupent
mutuellement du jardin, du courrier
ou des animaux des autres lorsqu’ils
sont en vacances.
Bricolage, courses, covoiturage,
garde d’enfants, partage de connexion internet, dépannage informatique, échanges de savoir-faire…
La liste est longue. Chacun joue le
rôle qui lui convient le mieux, en
fonction de ses capacités et de ses
centres d’intérêt.
Quelquefois, les plus âgés ont l’impression de retrouver l’ambiance du
quartier d’antan où tout le monde se
connaissait et s’entraidait.
Sophie, 27 ans, fait les courses
d’Adélaïde, 84 ans, et adore ses
confitures maison qui lui font retrouver la grand-mère qu’elle a perdu toute jeune. Lucien s’entend très
bien avec Maxime, un adolescent
branché de la maison d’à côté, qui
vient dépanner son ordinateur en
cas de problème.
Les initiatives sont nombreuses et
ont quelquefois radicalement changé
la vie des habitants.
L’association aide qui le souhaite à
organiser ces rapprochements avec
des outils pratiques et des retours
d’expérience intéressants. Aucune
obligation, un seul credo : « et si on
s’aidait ? »
☛ POUR EN SAVOIR PLUS
■ Voisins solidaires
Tél. 01 42 12 72 72
www.voisinssolidaires.fr
Février 2014 • Les nouvelles de l’Ircantec
D13111-NDI51-24pages-BAG-V2.indd 23
23
13/01/14 11:53
échanges
Vous informer sur votre retraite
Nous téléphoner
N
du lundi au vendredi de 9 h à 17 h
Au cours de votre appel,
vous aurez à saisir sur votre clavier
téléphonique les 13 chiffres de votre
numéro
de Sécurité sociale.
n
Nous écrire
• Ircantec
24, rue Louis-Gain
BP 80726
49939 ANGERS CEDEX 9
◗ INFOS RETRAITES : 02 41 05 25 25
◗ SERVEUR VOCAL 7 J/7, 24 H/24 :
02 41 05 24 00 pour toute information concernant
votre pension (date de paiement, montant mensuel,
modalités de changement d’adresse ou de paiement).
◗ FONDS SOCIAL :
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