La contraception en Suisse
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La contraception en Suisse
„Boîte à outils“ contraceptive Boite non hormonale Boite hormonale Komb.30 NuvaR LNG Drosp Komb.20 DepoG. Evra Ketog Dien Komb.15 Gest Cypr NGM POP Implanon Cu275 Cu350 Gynefi x Cond M CI Cond F Cal. Dia. Komb. Sperm Comp. Mirena Ster. Chlor PCC La boite contraceptive suisse La boite contraceptive suisse Art der Kontrazeption (Frauen selbst oder Partner) nach Alter* % *Quelle: Bundesamt für Statistik, Schweizerische Gesundheitsbefragung 2007 L ‘ Efficacité du Planning Familial en Suisse Evolution des Interruptions Volontaires de Grossesse Legale Schwangerschaftsabbrüche 1970-2009 17000 16000 15000 14000 13000 12000 11000 10000 9000 1970 1974 1978 1982 1986 1990 1994 1998 2002 2006 Oktober 2002 : Inkrafttreten der Fristenregelung Zusammenstellung: Anne-Marie Rey, Schwangerschaftsabbruch Infostelle, www.svss-uspda.ch Comparaison internationale Die Schweiz hat die niedrigste Abortrate A bbrüche auf 1000 Frauen 45 Abortrate im internationalen Vergleich auf 1000 15-44-jährige Frauen (2005/09) 40 35 30 25 20 15 10 D CH B E NL I SF DK F N UK S U SA H R 0 RF 5 Zusammenstellung: Anne-Marie Rey, Schwangerschaftsabbruch Infostelle, www.svss-uspda.ch Migration et IVG Abortrate der Migrantinnen nach Herkunft Kanton Waadt, 2008 Herkunft Rate auf 1000 Frauen 15-49-jährig Afrika südl. der Sahara 65.7 Nordafrika 18.5 Südamerika 26.9 Ex-Jugoslawien 15.3 Asien 9.9 Westeuropa 6.5 Zum Vergleich: Schweiz 4.7 Zusammenstellung: Anne-Marie Rey, Schwangerschaftsabbruch Infostelle, www.svss-uspda.ch Un problème des femmes en migration ? Abortrate am höchsten in städtischen Gebieten mit hohem Ausländeranteil 35 30 35 AbortrateundAusländeranteil indenKantonen, 2007 30 25 20 20 15 15 10 10 5 5 0 0 Uri Nidwalden Appenz.i.Rh. Obwalden WallisVS Schwyz Aargau Thurgau Glarus Schaffhausen Basel-Land Appenz.a.Rh. Freiburg Solothurn Zug Luzern St.Gallen Graubünden Bern Jura Tessin Zürich Basel-Stadt Neuenburg Waadt Genf Schweiz 25 Abortrateauf 1000Frauen(1544-jährig) Ausländerinnen in(%) der weibl. Bevölkerung Ausländeranteil schweiz. Durchschnitt Abortrate schweiz. Durchschnitt Quelle: BFS - Schwangerschaftsabbrüche / Ständige ausl. Wohnbevölkerung Frauen (2007) Zusammenstellung: Anne-Marie Rey, Schwangerschaftsabbruch Infostelle, www.svss-uspda.ch Les Méthodes Intervention et Domicile Les differences „culturelles“ en Suisse Tranches d´ages SA nach Altersgruppen (%), Schweiz 2009 <15 8.0% 1.0% 10.6% 15-19 15.2% 20-24 22.8% 25-29 30-34 35-39 20.3% 40-44 21.6% Ohne Daten aus dem Kt. Luzern Quelle: BFS Zusammenstellung: Anne-Marie Rey, Schwangerschaftsabbruch Infostelle, www.svss-uspda.ch ≥45 IVG, Age et Etrangères Les IVG chez les adolescentes Motif de l´intervention et contraception Le motif de l’intervention est connu pour un tiers des interventions. 92% des interventions ont eu lieu pour des raisons psycho-sociales. Les plus fréquemment citées: • la femme estime ne pas être en mesure d’élever un enfant; • sa situation financière ne lui permet pas de garder l’enfant; • elle a déjà assez d’enfants; • le partenaire ne désire pas ou pas encore d’enfant; • elle ne souhaite pas en avoir sans partenaire stable. 5,5% des interventions ont lieu à cause d’un problème somatique chez la mère ou l’enfant. Les problèmes somatiques sont à l’origine de plus d’un tiers des interventions ayant eu lieu après douze semaines et ce pourcentage augmente encore avec l’avancée de la grossesse. 1,8% des interventions sont justifiées par des troubles psychiatriques et 0,5% font suite à un rapport sexuel sous la contrainte. Dans 40% des cas, la femme n’utilisait aucun moyen de contraception à l’époque de la conception. Dans un tiers des cas, c’est le préservatif qui était utilisé. 17% des grossesses ont eu lieu alors que la femme prenait la pilule. Dans un peu plus de 8% des cas, elle recourait à une méthode relativement peu sûre, comme la méthode du calendrier ou du retrait. Après l’interruption de grossesse, la pilule est le moyen de contraception le plus souvent choisi (44%), suivie par le stérilet (27%) et l’implant ou les injections trimestrielles (10%). Les problémes, le nouvaux pill scare Das Schicksal von Celine (17) Behindert wegen Anti-Baby-Pille «Yasmin» Publiziert: 29.05.2009, Aktualisiert: 20.01.2012 Von Debora Zeier und Martin Meier ZÜRICH – Verursacht die Anti-Baby-Pille «Yasmin» lebensbedrohende Schäden bei Frauen auch in der Schweiz? Gemäss «10vor10» liegen dafür Beweise vor. Faut-il avoir peur de la pilule? Ma vie | 22 juin 2009 Victime d’une embolie pulmonaire alors qu’elle prenait la pilule Yasmín, Céline, 17 ans, est restée handicapée... 2 grandes études observationelles post-marketing ► EURAS Study ► Large, Européen Multinational (60,000 femmes; 140,000 WY) ► INGENIX Study ► Large, US (67,000 femmes; 42,000 WY) ► Prospective (2000 -2005) ► Non-interventional ► Prospective (2001 -2004) ► Active Surveillance ► Cohorte controlé data base ► Etude cohorte controlé Dinger Contraception 2007 Seeger Ob/Gyn 2007 Comparer sécurité de Yasmine avec les autres COC Les risque de maldies thromboembolique chez les utilisatices de Yasmine ne diffère pas de celui des autres COC y compris LNG VTE Adjusted Hazard Ratios (95% CI) Yasmin vs. LNG Yasmin vs. Other OCs Yasmin vs. LNG & Other OCs 0.2 0.25 Dinger Contraception 2007 0.33 0.5 1.0 2.0 3.0 4.0 5.0 Les études BMJ • Lidegaard et al.: Hormonal contraception and risk of venous thromboembolism: national follow-up study. BMJ 2009;339. • Van Vlieg et al.: The venous thrombotic risk of oral contraceptives, effects of oestrogen dose and prgestogen type: results of the MEGA case-control study. BMJ 200 • Parkin L, Sharples K, Hernandez RK, Jick JS. Risk of venous thromboembolism in users of oral contraceptives containing drospirenone or levonorgestrel: nested casecontrolstudy based on UK General Practice Research Database. BMJ 2011;340:d2139. 9;339. Risque augmenté 2 à 4 fois avec les COC qui contiennent gestodene, desogestrel et drospirénone en comparaison avec lévonorgestrel Les limitations • Etudes cas/control • Resultats statistiquement non significatifs (MEGA) • Pas control des variables importants comme les poids, durée de la prise de COC, préscription préferentielle (Lidegaard) Impact de l’âge et du BMI sur la fréquence de maladies thromboemboliques chez les utilisatrices des CO sans autres facteurs de risque 60 40 30 20 10 30+ [25-30[ BMI 0 <25 <25 25-39 Age Dinger, ESC Prague 2008 40+ VTE/10,000 WY 50 Pas d’effet du LNG mais de la DRSP durant la première année d’utilisation No first year effect for LNG but for DRSP: Impact of “censored duration of use“ data? 4 LNG DRSP RR 3 2 1 0 <1y 1-4y Duration of Use [years] >4y Le risque relatif d’ une maladie thromboembolique sous traitement avec Yasmine Etude Nível de Evidência EURAS 2 INGENIX 2 0,90 (0,40-1,90) LASS 2 0,66 (0,56-0,78) INAS-OC 2 1,10 (0,60-1,90) 3 2,30 (1,60-3,20) 3 3,30 (1,40-7,60) 3 1,73 (1,24-2,40) BMJ (americano) BMJ (inglês) BMJ (Liedegaard) RR (DRSP/LNG) 1,00 IC (0,60-1,80) Media alarme et prise des la pilule How Medical Misinformation Led to 13,000 Unnecessary Abortions in the UK Effect of 1995 pill scare on rates of venous thromboembolism among women taking combined oral contraceptives: analysis of General Practice Research Database R D T Farmer, professor ([email protected]), T J Williams, research fellow, E L Simpson, research officer, A L Nightingale, research officer BMJ 2000;321:477 • • • • • • Objective: To compare the incidence of venous thromboembolism among women taking combined oral contraceptives before and after the October 1995 pill scare. Design: Analysis of General Practice Research Database. Setting: United Kingdom, January 1993 to December 1998. Subjects: Women aged 15–49 taking combined oral contraceptives. Main outcome measures: Incidence of venous thromboembolism. Results: Use of so called “third generation” combined oral contraceptives fell from 53% during January 1993 to October 1995 to 14% during November 1995 to December 1998. There was no significant change in the incidence of venous thromboembolism between the two periods after age was adjusted for (incidence ratio 1.04, 95% confidence interval 0.78 to 1.39). • Conclusions: The findings are not compatible with the assertion that third generation oral contraceptives are associated with a twofold increase in risk of venous thromboembolism compared with older progestogens. Certaines études suggèrent que non seulement l’ EE, mais aussi le progestatif peut agir sur l’hémostase et donc jouer un rôle dans le risque thromboembolique (1-3). Ainsi, les pilules contenant un progestatif dit de 3ème génération (gestodène, desogestrel) pourraient, par rapport aux molécules de 2ème génération ( Lévonorgestrel = LNG) être associées à un risque thromboembolique légèrement accru (2). Lors de la prise d’une pilule de 3ème génération, plusieurs facteurs ( une résistance légèrement accrue à la protéine C activée, une augmentation des taux de prothrombine et du facteur VII, une diminution des taux du facteur V) pourraient induire une susceptibilité augmentée de la coagulabilité (4-5). De nouvelles analyses des mêmes données et de nouvelles études ont toutefois montré que ces petites différences entre profils de risque pourraient être causées par des biais liés à des variations des habitudes de prescriptions pour les CHC (6-7). Les conceptifs hormonaux combinés avec le progestratif Drospirénone ne sont arrivés sur le marché que 10 ans plus tard Le risque d’accident thromboembolique veineux (TEV) en fonction des différents progestatifs : Les résultats des études publiées ……… montrent une augmentation de risque de thrombose veineuse (risque relatif 1.5-2) avec les préparations contenant des progestatifs de 3ème génération (gestodène, désogestrel) ainsi qu’avec ceux contenant de la drospirénone ou l’acétate de cyprotérone par rapport aux préparations contenant un progestatif de 2ème génération (levonorgestrel). Cependant, dans certaines de ces études, les problèmes méthodologiques suivants n’ont pas été suffisamment pris en considération : • Comme le risque de thrombose veineuse est maximum durant la 1ère année d’utilisation, l’analyse doit tenir compte des nouvelles utilisatrices respectivement de la durée d’utilisation. • Le diagnostic de thrombose doit être prouvé par des méthodes modernes, ou alors l’anamnèse et le dossier médical doivent montrer de manière claire l’utilisation d’un traitement avec une anticoagulation. • L’année de prescription est importante car les nouvelles méthodes de diagnostic se sont améliorées. De nos jours, plus de thromboses sont diagnostiquées qu’autres fois. Les MTEV représentent un des effets secondaires potentiellement grave mais rare de l’utilisation des CHC. Les CHC de 2ème génération avec le levonorgestrel (LNG) présente moins de risque de MTEV que les préparations avec le désogestrel, le gestodène, la drospirénone ou l’acétate de cyprotérone. La patiente doit en être informée Lors d’une première prescription, il faut évaluer si les bénéfices potentiels d’une préparation avec un risque augmenté de MTEV sont justifiés. Sous ces conditions et, après une information détaillée, ces mêmes préparations peuvent être prescrites à toute patiente qui veut commencer la pilule. Chez les patientes qui ne présentent aucun facteur de risque et qui prennent déjà un CHC avec un progestatif de3ème génération, respectivement avec la drospirénone ou l’acétate de cyprotérone et qui se sentent bien avec ce type de préparation ne doivent pas changer pour une 2ème génération (27). La discussion continue Certain hereditary and acquired thrombophilias increase a woman's risk of venous thrombosis. However, laboratory tests of coagulation processes (eg, resistance to activated protein C) or serum-binding globulins (for example, ceruloplasmin or sex hormone– binding globulin) related to oral contraception have no predictive value. Four decades of research (and over 1,000 published articles in PubMed) have established that none predicts venous thrombosis.. Mammen EF. Oral contraceptives and blood coagulation: a critical review. Am J Obstet Gynecol 1982;142:781–90. Winkler UH. Blood coagulation and oral contraceptives: a critical review. Contraception 1998;57:203–9. Comp PC. Thrombophilic mechanisms of OCs. Int J Fertil Womens Med 1997;suppl 1:170–6. Metaanalyse Etude randomisé Etude Cohorte Etude Cas/Control Series des cas Fallbericht Comment devrait-on désigner une étude ? Qu’est ce qu’il faut comparer ? • Mêmes groupes âges, IMC, tabagisme, autres facteurs de risque • Observer prospectivement les starters dans les 2 groupes pendant un an • Appliquer les mêmes méthodes diagnostiques pour mesurer les outcomes • Si possible randomisation (sinon contrôle pour les facteurs de risque) Le processus du conseil contraceptif Ecouter les désirs et les idées de la patiente Diagnostic du profil bio-psychosocial de la patiente Appliquer les critères d‘éligibilité des méthodes de contraception Information sur les méthodes Tenir compte des méthodes non désirées ou non acceptées Exclure les méthodes non éligibles Inclure les méthodes avec des effets bénéfiques Choisir la méthode ensemble avec la femme Merci pour votre attention
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