La source

Transcription

La source
Journal
d'informations
de Manteyer
Printemps 2013 • n°20
edito
par Jean-Pierre
Aussourd
Fumée blanche…
Le 13 mars dernier, une fumée blanche s'élevait au-dessus de la
place Saint-Pierre de Rome, envahie de milliers de personnes, pour
annoncer l'élection du Pape “François”. Notre mairie n'est pas
équipée d'un tel conduit de cheminée et sa place est bien trop exiguë
pour accueillir autant de monde, mais quelques fumerolles auraient
pu s'en évader durant ces dernières semaines pour annoncer certains
événements propres à notre village.
C
omme vous pouvez le remarquer en visualisant cette page
de couverture, votre journal La
Source est désormais en couleurs.
Avec le soutien financier de la municipalité, que nous remercions, nous
avons pu rendre sa lecture encore
plus attrayante. Nous espérons que
cette nouveauté va susciter parmi
vous de nouveaux talents de rédacteurs. Ces pages sont les vôtres, n'hésitez pas à nous rejoindre !
Une autre fumée blanche aurait pu
vous informer qu'un nouveau bureau
était à la tête de notre association et
ainsi lui donner un nouvel élan.
Vous pourrez découvrir sa composition dans ce n° 20. Le hasard
fait bien les choses puisqu'en
numérologie, le nombre 20 symbolise un changement, une
transformation, une amélioration... Fumée qui par ailleurs
vous informera des futures mani-
festations déjà programmées.
Changement également de saison.
Bientôt terminées les fumées noires
de nos poêles et cheminées. Une
fumée blanche pourrait annoncer le
printemps et la floraison des premiers
crocus. Blanche comme la neige du
Mont-Blanc... Sébastien réussira-t-il
son ascension ? Vous le saurez en
découvrant la deuxième et dernière
partie de son aventure chamoniarde.
La station n'a pas manqué de blancheur cet hiver et vous saurez tout sur
le déroulement du Derby de Céüze.
Une fumée blanche également pour le
nouveau centre d'esthétique de
Sandrine Charlemagne. Et bien sûr,
d'autres choses encore....
Bref ! C'est avec trois mois de retard
que nous fêtons la “semaine du blanc”
mais qu'importe, pourvu que la vie
soit paisible dans nos hameaux...
Printemps 2013 • La source 1
le coin du Crapahuteur
"En haut des Cimes, on se rend compte que la neige, le ciel et l’or ont la même valeur"
L’espoir (2
e
Nuit agitée, entrecoupée de rêves. Je repense à ces
six derniers mois. Tout a commencé en décembre, le
financement trouvé, il fallait se faire un planning
d'entraînement. De janvier à avril, chaque heure de
libre serait destinée aux raquettes à neige. Trouver
des parcours toujours plus exigeants et toujours
accélérer pour faire travailler les muscles, du vélo
pour le foncier, entre les flocons de neige et les
voitures chargées de skis en route vers les stations.
Puis la saison terminée, l'entraînement fut plus
intense, j'avais adopté un rythme soutenu.
Au programme 1 jour de vélo, 100 km et 1500 m de
dénivelé, 1 jour montagne avec 1500 à 2000 m de
dénivelé, le 3e jour de nouveau vélo, avec 50 km de
plat pour le décrassage puis 1 à 2 jours de repos et
ceci durant 3 mois. J'étais arrivé à Chamonix en
pleine forme, ma condition physique ne me trahirait
pas... Une lumière, une voix, j'ouvre les yeux.
Notre guide, Christophe, nous réveille à la lampe
torche, il est 2h34 du matin...
J'ai encore un peu l'esprit
endormi mais mes sens sont
aussitôt en éveil. Je n'entends
que les bruits de mes compagnons qui se lèvent, il n'y a
pas de vent, bon ou mauvais
signe? Je m'extirpe aussitôt
de mon sac à viande (je vous
rassure, je ne me suis pas
enveloppé de célophane pour
dormir, le sac à viande est un
drap cousu que l'on utilise
dans un duvet ou comme
simple drap). Je range rapidement mon sac et je des2
La source • Printemps 2013
partie) par Sébastien Serres
cends à la salle commune. Je
passe devant ma place réservée sans m'arrêter et me
dirige directement vers une
fenêtre. Je ris jaune. Ce que
je vois ne m'enchante guère.
Je retourne sur mes pas et je
viens m'asseoir devant mon
bol de café. Personne ne
parle, tout le monde a vu
qu'il était tombé 25 cm de
neige cette nuit et y pense.
Christophe prend la parole :
"Je ne vous cacherai pas que
c'est compromis". Silence.
"Nous sommes debouts
maintenant, nous allons tout
de même prendre le départ,
se rendre jusqu'aux premières pentes et nous verrons". Silence de nouveau,
nous savons. Il a neigé, l'or
blanc n'a pas gelé, nous
allons nous enfoncer et il
sera impossible et dangereux
de grimper... Nous verifions
une dernière fois si rien n'a
été oublié et bouclons les
sacs. Nous repassons les baudriers, les cordes, verifions
les ARVA et fixons nos crampons. Nous sommes prêts. À
l'extérieur, le ciel est blanc, il
neigeotte. Nous prenons la
direction du Col du Midi. La
neige est fraîche, aucune
trace devant nous, nous
Mer de glace
sommes entourés de blanc.
Nous avançons tant bien
que mal. Nous voilà aux
premières pentes. En plus
de la neige fraîche, les
couches de dessous sont
molles, nous nous enfonçons parfois jusqu'à la
taille. 20 mn pour 30 m
parcourus, nous nous
regardons, nous savons. Je
lève les yeux. Il fait nuit, je
sais qu'au dessus de nous
se trouve le sérac qui garde
l'entrée, la pente est chargée, dangereuse, suicidaire... Nous faisons demi
tour, pas un mot n'a été
prononcé, tout le monde
savait, pas besoin d'explications. Nous décidons de
revenir au refuge. Nous
sommes déçus et cela se
voit mais le gardien nous
accueille en souriant. "Au
moins vos familles vous
retrouveront vivants ce
soir !". Quelques mots, la
déception est définitivement derrière nous. Nous
profitons de ces quelques
heures de nuit autour de
café et de biscuits, nous discutons. D'autres clients se
lèvent, leurs guides viennent
questionner Christophe.
L’expérience de cette nuit
les conforte dans leur idée.
Personne n'ira au sommet
du Mont Blanc aujourd'hui
ni dans les 4 à 5 jours à
venir... 7h du matin, deux
choix s'offrent à nous, soit
nous redescendons par la
cabine de l'Aiguille du Midi
et à 11h nous serons à
Chamonix, soit Christophe
nous propose de redescendre par la Vallée Blanche
jusqu'au Montenvers.
20km, plus de 2000 mètres
de dénivelé à descendre,
3 glaciers à parcourir de
part en part : le glacier du
Géant, le Tacul et la
fameuse Mer de Glace.
D'un revers de manche
nous balayons l'idée du
télécabine, nous prenons la
direction de la Mer ! Il est
vrai qu'une bonne paire de
skis aurait été la bienvenue
mais nous devrons faire
sans. 8h, nous prenons de
nouveau la direction du
Col du Midi mais cette fois
nous bifurquons à gauche,
direction le Col du Gros
Rognon (3415m). Nous
nous arrêtons sur l'épaulement à droite, la pointe
Lachenal, à gauche Le
Gros Rognon, derrière
nous le plateau du Col du
Printemps 2013 • La source 3
Midi. Un pas en avant, nous
voilà sur le Glacier du
Géant. Nous commençons
une descente chargée d'histoire de l'alpinisme : la
Vallée blanche a été
empruntée par les pionniers
de l'alpinisme du temps où
le télécabine de l'Aiguille du
Midi n'existait pas, mais
aussi par l'ensemble des
sommets que nous allons
voir et apercevoir. Nous
commençons par descendre
dans une neige uniforme qui
cache toutes les aspérités du
Glacier. À droite, majestueuse, la voie des trois
Monts, avec le Mont
Maudit, le Mont Blanc du
Tacul et le Mont Blanc, et
au premier plan, d'autres
noms célébres qui résonnent
dans la tête de chaque alpiniste : Le Grand et le Petit
Capucin, l'Aiguille du
Diable, Les Arêtes de la
Brenva, Le Clocher. Autant
de sommets qui bercent
notre imagination de grands
espaces et dont nous avons
suivi
les
récits
de
Desmaison,
Berhault,
Herzog et bien d'autres
encore... Le cheminement
sur glacier n'est pas chose
aisée. À droite, à gauche, il
faut éviter les crevasses, il va
nous falloir du temps. Petit
a petit le glacier se courbe à
gauche, vers le nord. Nous
contournons
le
Gros
Rognon. En face de nous la
majestueuse Dent du Géant
culminant à 4013m, chargée d'aventures et de récits
tous si extraordinaires, juste
derrière Les Grandes
Jorasses, impériales. Peut
être que ces noms ne vous
disent rien si vous ne vous
interessez pas à l'alpinisme
et à la montagne. Chaque
coin du Massif du Mont
Blanc a fait la renomée de
cette discipline. Si vous
aimez lire, je vous conseillerai Les conquérants de l'inutile de Lionel Terray,
342 heures dans les Grandes
Jorasses de René Desmaison
ou encore Encordé mais
libre de Patrick Berhault.
Nous continuons notre
périple au travers des méandres du glacier, véritable
labyrinthe.
Nous contournons une crevasse à droite, puis à
gauche, testons un pont de
neige, traversons l'un après
l'autre, corde tendue et espérons ne pas tomber. Au bout
de quelques heures, nous
arrivons sous le Petit
Rognon. Nous aimerions
prendre des photos, les
séracs du Géant barrent le
passage, nous passons entre
ces blocs de glace et le glacier de l'envers du Plan qui
arrive de la gauche. La corde
se tend, Christophe accélère,
nous dit de ne pas nous arrêter. Les chutes de pierres et
de glaces sont fréquentes, il
ne faut pas nous attarder,
nous courrons presque, sac
à dos et crampons aux
pieds, la corde la plus tendue possible. Il est 11h environ, nous arrivons au
Refuge du Requin (2516m),
fermé à cette époque mais
placé sur un éperon
rocheux. Nous surplombons la zone de combat des
séracs. Le soleil a fait sa
réapparition, la terrasse est
baignée par un soleil timide.
Revigorant! Nous faisons
notre pause. Le chemin est
encore long. Nous repartons
Refuge du requin
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La source • Printemps 2013
La vire des guides
crampons que nous attachons solidement
sur nos sacs. J'ouvre le chemin, Christophe
nous assurera de derrière. Cette via ferrata
ne paraît pas difficile mais après des heures
de marche, il faut faire très attention. Au
bout de plusieurs minutes, je sors enfin de
cette course. Et là c'est un choc après 2 jours
sans voir grand monde et surtout cette descente de plusieurs heures dans l'immensité
de la Vallée Blanche. Je pose le pied au
milieu de dizaines de touristes. Je dois faire
de la place, pousser des personnes en tongs
qui croient que je viens certainement d'une
autre planète. Il y a un énorme brouhaha
qui me remplit la tête. J'ai envie de leur dire
de se taire, le silence était si bon durant
deux jours. J'assure à mon tour mes compagnons de cordée pour leur faire rejoindre ce
monde. Rapidement nous nous éloignons
sans répondre aux questions, pas par prétention, seulement parce que nous débarquons d'un monde silencieux et calme, il
faut que l'on se réaclimate... Le choc est terrible, nous nous sentons perdus. Après 9h
de marche, rendue difficile par les nombreuses crevasses des glaciers, 20 km de
marche, je me pose sur la terrasse de la Gare
du Montenvers... J'ai mon billet. Je rentre
dans le train rouge à cremaillère mis en service
dès 1909. Les banquettes sont en bois mais
confortables. La descente va durer 20 mn.
20 mn pour décompresser et se remettre
dans le bain de la vie de tous les jours, 20
mn perdu dans ses pensées à refaire sa
course, digérer l'échec du Mont Blanc, revivre les beautés de ce majestueux massif. Le
train arrive à Chamonix, l'aventure, le
dépaysement sont terminés. Retour sur
terre. Je pose le pied sur l'asphalte du quai.
vite par un petit sentier, rempli de névés et
d'échelles, il faut faire attention de ne pas
s'emmêler les pieds, sinon la chute serait terrible. Nous prenons pied sur le Glacier du
Tacul, les zig zag recommencent. La fatigue
rend nos pas plus lourds. Un océan blanc à
perte de vue, bordé par des parois rocheuses
vertigineuses et historiques. À gauche
l'Aiguille du Grépon, à droite l'Aiguille du
Moine, puis, majestueuse, l'Aiguille Verte.
Nous passons maintenant sur la Mer de
Glace, les crevasses sont de plus en plus
grandes et profondes. Les Drus s'offrent à
notre regard, puis au loin la gare d'arrivée
du Montenvers. Les crevasses sont profondes, il faut être vigilant. Parfois de l'eau
d'une pureté inégalée coule de ces trous
béants. Puis petit à petit, nous commençons
a apercevoir des petits groupes sur la Mer
de Glace, tels des petits ilôts. Touristes en
visite, écoles d'alpinisme à l'entraînement,
tel des automates nous marchons vers la via
ferrata menant au Montenvers, nous ne leur
portons pas attention. Enfin nous arrivons
au pied de la Vire des Guides. À cause du
réchauffement et du recul du Glacier, nous Je me retourne vers le Mont Blanc et quitte
nous trouvons 200 mètres sous la gare du Chamonix, une pensée en tête, me disant
train à crémaillère. Nous enlevons enfin les que peut-être un jour... L'espoir... I
Printemps 2013 • La source 5
associationS
Le derby de Céüze
Par Ceüze passion
Cette année à Céüze fut exceptionnelle et riche en
nouveautés. Tout d’abord grâce à la volonté et au
travail des nouveaux gestionnaires, la station a
ouvert du 21 décembre 2012 au 1er avril 2013 !
D
e ce fait, l’association
Céüze Passion se
devait d’être à la hauteur. En plus des animations
que nous avons mises en place
depuis plusieurs années : descentes aux flambeaux, boissons chaudes sur les pistes, carnaval… nous avons participé
au train des neiges organisé
pour la 1er fois sur la station
de Céüze en Janvier par
l’Office de Tourisme de Veynes
et la SNCF et nous avons créé
des animations inédites comme
Le Marché de Noël, Le
Marché artisanal en Février et
enfin le Derby de Céüze. Le
Marché de Noël fut un grand
succès, celui de Février égale-
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La source • Printemps 2013
ment, réunissant 15 artisans
par un beau soleil. Enfin le
Derby de Céüze se devait d’être
le clou de la saison et ce fût le
cas ! Malgré la pluie et le
brouillard en ce samedi 23
mars 2013, 25 personnes se
sont inscrites. Les participants
se sont lancés du Sommet de
La Corniche (2000m) pour
rejoindre le plus vite possible le
pied de la station (1520m) en
passant par les sommets du
Torrent et des Marseillais, passages obligatoires. Après une
descente rapide et droite de
“La Rouge” du Marseillais très
impressionnante, Yann Zurek
de La Freissinouse s’est imposé
en 7’47 avec 1 seconde
d’avance sur Laurent Brunet et
3 secondes sur Vincent Gruere,
perchman à Céüze. Karine
Blache finit 1e féminine en
10’57 devant Chantal Demard
en 22’53. Le classement snowboard a été remporté par Alain
Vinard en 12’25 devant Pierre
Marchal en 14’54. Antoine
Forestier vainqueur en télémark
finit 10e du général en 9’57’.
Yann Zurek remporte le bouclier du Derby de Céüze, baptisé
Trophée Jean-Paul Demard,
figure emblématique de notre
station qui sera remis en jeu à
chaque fois et restera en exposition toute l’année soit à l’Hôtel
Gaillard soit à la mairie de
Manteyer selon la saison.
Ce derby fût un grand moment
de convivialité et nous avons
retrouvé Céüze et son ambiance
familiale si particulière ! Nous
vous donnons rendez-vous pour
la deuxième édition en 2014.
L’association Céüze Passion tient
à remercier tous les bénévoles, la
mairie de Manteyer, la société
ASD, le personnel de la station et
le service des Pistes, les entreprises
Chevalier Métallerie, France
Mutualité PACA, l'Hôtel
Gaillard et Binocle Opticiens
pour l’aide et le sponsoring sans
qui ce Derby n’aurait pas été une
si belle réussite ! Nous espérons
faire de ce Derby de Céüze, LE
grand évènement de la station qui
manque à Céüze. En attendant,
nous vous donnons rendez-vous
en juin pour la matinée débroussaillage et en novembre pour la
journée Nettoyage des pistes.
Merci à tous pour cette saison
magnifique. Vous pouvez trouver toutes les infos sur la station,
l’association et le Massif de
Céüze et nous contacter sur
notre site que nous vous invitons à visiter www.ceuze.fr. I
Nouveau bureau
recette
pour l’association
Li Arribarem Prou Quelques
liqueurs
par Jean-Pierre Aussourd
Par Jean-Pierre Aussourd & Marie-Anne Lê Van
Le 27 janvier dernier se sont
réunis les membres de l'association
“Li Arribarem Prou” pour leur
assemblée générale.
Guy Jullien, 1er adjoint,
était présent à cette
réunion
annuelle.
Après avoir fait les
bilans moral et financier de l'année 2012, les
adhérents présents ont
élus un nouveau bureau qui, à n'en pas
douter, va donner un nouvel élan à l'association.
Marie-Anne Lê Van a été élue présidente
Samuel Revelard secrétaire
Jean-François Lafarge trésorier
Des manifestations sont d'ores et déjà programmées. Un concert classique aura lieu
le 25 mai à l’église de Manteyer et bien
entendu le 22 juin, la fête de la musique
qui devient désormais traditionnelle dans
notre village. Programmation festive avec
des musiciens locaux et l’envie d’ouvrir la
scène en début de soirée aux musiciens
amateurs de notre village. Avis aux amateurs ! [email protected]
Le maintien du journal “La Source” reste
une priorité. Les retours positifs à son
égard nous encouragent à toujours nous
investir !
Nous adressons tous nos vœux de réussite au nouveau bureau. I
Le printemps reprend
ses droits. Les plantes et
autres fleurs vont retrouver la vie
diurne après la fonte des neiges. Voici
deux recettes originales de liqueurs
dont le goût et la saveur surprendront
vos invités. Et n'oubliez pas de
masquer votre étiquette en les servant,
ils seront surpris lorsque vous leur
dévoilerez le contenu !
Liqueur d'estragon
Mettre dans une bouteille d'un litre et
demi, deux poignées de feuille d'estragon
(environ 40g), 40 morceaux de sucre, une
gousse de vanille fendue et un litre
d'alcool de fruits à 40°. Laisser macérer
40 jours en agitant de temps en temps la
bouteille. Filtrer au bout des 40 jours en
remettant la liqueur en bouteille de verre.
Liqueur de coquelicot
Rincer rapidement sous le robinet quatre
poignées de pétales de coquelicot (environ
70 g). Les mettre ensuite dans une
bouteille d'un litre et demi avec un litre
alcool de fruits à 40°. Laisser macérer une
semaine. Au bout des sept jours, filtrer et
ajouter un sirop confectionné avec 400 g
de sucre et 10 cl d'eau. Laisser de nouveau
macérer quelques jours en agitant de
temps en temps la bouteille. Cette liqueur
peut se boire telle quelle ou en kir.
Mais n'oubliez pas… à consommer avec
modération ! I
Printemps 2013 • La source 7
Portrait
par Pascal Barnouin
La Source zoome sur... La Cascade
Notre grand village
de Manteyer, fait de
nombreux hameaux,
abrite quelques
professionnels :
Agriculteurs,
Auberges et activités
touristiques,
Artisans,
Thérapeutes. Nous
vous proposons pour
les prochaines
parutions de faire un
zoom sur l'un d'entre
eux afin de découvrir
son activité, sans que
cela se transforme en
"page de pub".
Merci de vous faire
connaître sur
[email protected]
ou au 06 50 20 49 44
afin de faire votre
connaissance.
l'Agapanthe aux clos de
Saigne. Je voulais ouvrir
un centre d'esthétique
pour pouvoir exercer mon
activité que j'aime et un
local s'offrait donc à moi.
C'est surprenant de
voir ce type d'activité
en milieu rural.
Comment t'es-tu faite
connaître ?
Sandrine Charlemagne
aux Clos de Saigne,
nous ouvre les portes
de son centre d'esthétique La Cascade
pour nous faire
découvrir son activité.
La source : Comment
es-tu venue à ouvrir un
centre d'esthétique sur
Manteyer ?
Sandrine Charlemagne :
Mes parents ont fait
l'acquisition du gîte
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La source • Printemps 2013
La Roche-des-Arnauds est
un village qui compte
plusieurs commerçants,
notamment deux coiffeurs.
Je pense que l'esthétique
est un service de
proximité. Les personnes
apprécient d'avoir un
parking pour se garer
facilement et des horaires
d'ouverture assez souples.
Je me fais connaître en
déposant régulièrement des
flyers dans les commerces
de Manteyer, La Roche et
les villages alentours, par
des panneaux publicitaires
et ma meilleure publicité
reste le bouche à oreilles.
Que proposes-tu
comme soins ?
Je propose des épilations à
prix modérés, des soins du
visage et du corps mais
aussi des modelages de
30 minutes ou d'une
heure ainsi qu'aux
pierres chaudes. Je
propose également du
bien-être à offrir à vos
proches sous forme de
coffrets de produits et
de soins et de bons
cadeaux.
Depuis combien de
temps es-tu
installée? Es-tu
contente de ton
activité ?
Cela fait bientôt un an
que j'ai installé ma
cabine d’esthétique sur
Manteyer. Je fais en
sorte d'apporter de la
qualité à mes
prestations dans un
cadre agréable et
convivial. J'utilise des
soins et des produits
naturels à base
essentiellement d'eau
de mer et d'algues et
une nouvelle gamme
de produits BIO
exclusivement en vente
à base de plancton
thermal. Je peux dire
que je suis contente du
démarrage de mon
activité et j'espère
pouvoir continuer à
satisfaire les personnes
qui me font confiance
dans mon domaine et
toujours partager cette
belle aventure avec eux.
Vous avez envie de vous faire du bien !
Est-ce toujours sur
rendez-vous ou estil possible d'arriver
à l'improviste ?
SHIATSU
Détente
Il est préférable de
prendre rendez-vous
au 04 92 48 55 34 (ou
06 64 52 69) afin de
ne pas attendre s'il y a
un soin en cours.
Qu’est-ce que le shiatsu ?
Shi = pression
Atsu = avec les doigts
Merci de nous
avoir ouvert les
portes de ton
institut.
Afin de permettre aux
habitants de Manteyer
de découvrir les soins
et les produits, un
cadeau de bienvenue
leur sera offert lors de
leur première visite
suite à la lecture de
cette article dans La
Source.
Tu dis “habitants”
et non “habitantes”
il y a des hommes ?
Prendre soins de soi
n'est pas réservé aux
femmes ! Cela se
démocratise
progressivement
comme les cheveux
courts ou les pantalons
pour les femmes dans
un autre temps... I
Nouveau à Manteyer
C
’est une technique issue du
massage traditionnel japonais, l’ANMA et de la
technique de Namikoshi. Elle agit
sur le plan énergétique en lien
avec le physique et le psychique.
Elle utilise des pressions perpendiculaires à l’aide des pouces,
paumes des mains sur l’ensemble
du corps selon des séquences
déterminées ou KATA. Elle se pratique sur des personnes vêtues de
vêtements confortables.
C’est une relation entre celui qui
donne (TORI) et celui qui reçoit
(UKE). TORI est à l’écoute de UKE
et UKE doit se laisser aller, s’abandonner pour que la technique qui
apporte un état profond de relaxation soit efficace.
Je suis diplômée de l’école
HAKUSHA de Turin/Milan.
Contactez Chantal MOULLET
04 92 57 84 84 - Les Gallices
Tarif préférentiel pour une séance
découverte chez moi ou
à votre domicile I
le shiatsu n’est pas un traitement
médical et ne se substitue en aucune
façon à un traitement médical.
Printemps 2013 • La source 9
Consom’actEUrs
par Pascal Barnouin
Ils sont beaux mes légumes…
Avant d'inventer les grandes surfaces, nous allions aux marchés et
pouvions entendre ceci. On savait que la production était locale.
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Une pomme avec un impact n'était pas un problème et la taille
importait peu puisque c'était la balance qui faisait le prix.
L
'approvisionnement
des
populations
grandissantes
est
devenu une grosse nébuleuse
incontrôlable. Nous avons
l'exemple récent de la
viande de cheval au prix du
bœuf... Nous avons connu
l'autre côté du miroir, celui
que les médias ne donnent
pas, car eux sont là pour
vendre du scandale et tenir
l'auditeur en haleine. Certes
les produits que cette société
propose sont mis dans la
case mal bouffe : produits
où l'on rajoute des conservateurs et autres sucreries
pour garder le consommateur accro. Là n'est pas le
sujet, tournons la page.
La photo ci-contre illustre
une plaine qui manifestement est plus grande que le
bassin gapençais, couverte
de serres en Andalousie.
Voilà d'où viennent les produits qui finissent souvent
dans notre estomac. Cette
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La source • Printemps 2013
Serres en Andalousie
plaine est une zone ensoleillée mais était aride.
L'homme y a apporté l'eau
et aide la terre a être productive en permanence. Après
les poulets en batterie,
l'homme est arrivé a appliquer ceci aux fruits et
légumes. Tout étant sous
serres en milieu clos, il se
peut qu'il n'y ait même plus
la problématique des pesticides vis-à-vis des prédateurs
(tels les insectes !)...
Nous sommes ce que nous
mangeons. En consommant
de la viande et des légumes
qui ont grandi en situation
de stress, cela n'est pas forcément bon
pour notre santé à long terme...
Sur Manteyer, nous avons la chance
d'avoir quelques points de vente directe
de pommes de terre, légumes et viande.
Il existe deux AMAP bio. Celle de
Veynes http://agrisolbuech05.free.fr
et celle de la Freissinouse www.amapchlambio.fr qui ont toutes les deux
encore de la place. Un co-voiturage a
lieu pour la réception des paniers. Il est
à noter également que les paniers de
légumes bio de la Roche-des-Arnauds
sont en train de reprendre ([email protected] ou 06 73 37 81 71).
Il existe aussi des commerces qui proposent exclusivement des produits locaux.
Sur Veynes : monpaysanalpin.fr et sur
Gap, le panier Gapençais :
http://filz.fr/fk3pph. Vous allez par
exemple y trouver les fruits que l'on voit
sur le bord de la route à la Freissinouse.
Acheter ces produits permet 3 choses :
1- de savoir d'où viennent les fruits
2- les produits ne font pas des kilomètres
(essence , conservation, etc...)
3- de contribuer au travail des entreprises locales.
Nous sommes ce que nous mangeons,
nous sommes également ce que nous
achetons. Tout le monde n'a pas la
chance, la possibilité, l'envie de faire son
propre potager pour y avoir le plaisir de
manger sa propre production. I
Si vous désirez rentrer en contact avec les personnes utilisant déjà ces amaps vous pouvez
faire un mail à lasource05@ gmail.com ou
laisser vos coordonnées à la mairie de
Manteyer qui fera suivre à La Source.
Recyclage
par Jean-François Lafarge
Trions, trions…
J'ai rencontré lors d'un remplacement
à Aspres, l'animatrice “tri sélectif “ de
la Communauté de Communes des
deux Buëch. Le sujet de travail du jour
était, après le plastique, le recyclage du
verre. En France, le recyclage du verre
a commencé en 1974.
A
ujourd'hui, 70% du verre utilisé en
France (bouteilles, flacons, bocaux...)
passe par la case recyclage... Seulement ?
Nous garderions donc le reste (environ 1 million de tonnes !) dans nos jardins, nos maisons,
nos appartements, sur les bords de route ?
Étonnant, non ? Et dommage, car le verre est
recyclable à l'infini... J'ai appris à cette occasion, que lorsque j'étais enfant, les bouteilles
consignées étaient pilées, puis refondues,
comme aujourd'hui... J'ai aussi appris (enfin !)
pourquoi la vaisselle en verre, les pare-brises,
vitres et autres miroirs n'étaient pas recyclables : la qualité de
verre est différente
du verre à bouteilles, et fond à
une température supérieure...
Il reste donc des
grumeaux, et
donc des bouteilles inutilisables... I
Printemps 2013 • La source 11
TEMOIGNAGE
par Pascal Barnouin
421 étoiles à Manteyer
Ce n'est pas du
magnifique ciel
nocturne de Manteyer
dont je veux vous
parler aujourd'hui,
mais plus du
Ciel "interieur"...
©Christophe Stagnetto
teurs, ses rédacteurs, mais
surtout sa conceptrice qui y
met tout son cœur, en toute
discrétion. Merci
P
arfois une Star
(étoile en anglais...)
de la télé fait une
halte à la bergerie du Forest
lors du passage du tour de
France à Gap.
Si demain, un drôle de
Clown... et mignon paraitil (ce sont les femmes qui
disent ça...) venait nous
vendre ses épices "poivre et
sel" et son café what else,
un attroupement se formerait rapidement et l'info
fuserait plus vite qu'une
étoile filante : Georges est
dans nos contrées ! À croire
qu'il faut passer dans la
petite lucarne pour être
considéré comme brillant.
Ce n'est pas de ce genre de
Star non plus dont je veux
vous parler.
12
La source • Printemps 2013
Par cet article, je veux
remercier mes voisins et
autres connaissances de
Manteyer qui brillent par
leur dévouement et leur
humilité. Je ne citerai pas
de nom, car chaque étoile
brille de façon discrète et
serait peut-être génée par
cette mise en lumière.
Quand La source ne coule
plus à un endroit (problème de distribution),
l'info remonte rapidement
à la source ! Mais quand
elle coule naturellement, on
a tendance peut-être à
moins y prêter attention.
Cette parution a la chance
d'exister grâce à ses lec-
Ce bel hiver bien enneigé
nous a permis de profiter
de la station de Céüze. Les
flocons en forme d'étoile,
c'est joli, ça bloque juste un
peu la circulation au petit
matin quand il faut aller
travailler. C'est sans compter sur deux anges gardiens
qui se lèvent tôt par un
froid souvent glacial afin
d'ouvrir la voie lactée de la
neige immaculée, qui après
un passage de tracteur,
devient plus praticable sans
des heures à manutentionner la pelle. Merci
Donner n'appauvrit pas
celui qui donne de bon
cœur. Pour celui qui reçoit,
c'est plus difficile. Il se sent
redevable. Apprendre à
recevoir avec gratitude est
un exercice qui ne m'est
pas naturel, mais j'y travaille. Merci
Mes voisins et amis savent
à présent que je travaille
dans l'informatique. Voilà
où moi je peux briller un
peu. Si vous avez un pro-
Astro
par Jean-François Lafarge
©Christophe Stagnetto
Du côté
du ciel
blème avec votre ordinateur
ou votre connexion internet, n'hésitez pas à me
contacter et je verrai ce que
je peux faire. J'ai déjà dépatouillé quelques sacs de
nœuds et cela peut vous éviter de plomber votre forfait
téléphonique et votre temps
avec les assistances qui sont
souvent moins performantes que Monsieur tout
le monde pour faire un premier diagnostic. Quand
l'été arrive, c'est l'échange
de fruits ou légumes suivant
ce que nous offre la nature.
Voila également un beau
partage simple.
croyait être une froideur au
départ n'était qu'une forme
de timidité.
Que l'on soit de droite ou de
gauche, venant de la ville ou
de la campagne, étant ici
depuis longtemps ou venant
d'arriver… même si les centres d'intérêts sont différents
et qu'il y a, bien sûr, parfois
des petits accrocs entre voisins, Manteyer est un village
où il y fait bon vivre avec ses
421 stars qui ne passent pas
à la télévision mais brillent
dans chacun des cœurs.
Merci à chacun de vous de
On a facilement tendance à participer à cette belle toile
penser : l'autre ne m'aime étoilée que l'on nomme
pas ou il me juge etc. Quand Manteyer... I
on prend le temps de faire
connaissance, on découvre Photos gracieusement offertes
souvent que sous la cara- par Christophe Stagnetto :
pace sociale, il y a un joli www.refletsdenature.com
cœur qui bat. Ce que l'on facebook.com/refletsdenature
Peut-être avez-vous vu la
comète mi mars ?
Ce printemps, vous pourrez observer :
•Vénus, deviendra observable en soirée, de plus
en plus tard à partir de
fin avril, à l'ouest, très
brillante après le coucher du soleil.
•Mars deviendra observable en juin, le matin
avant le lever du soleil
•Jupiter, observable toute
la soirée en avril
(constellation du taureau, au Sud), se couchera de plus en plus tôt
(21h30 fin juin)
•Saturne,
observable
toute la nuit en avril,
basse sur l'horizon,
Sud/Sud-Est, disparaîtra
de plus en plus tôt (03h
fin juin )
Le 5 mai : pluie d'étoiles
filantes
•Éclipses de la lune partiellement visibles les 25
avril et 25 mai.
Nouvelle lune le 10 avril,
pleine le 25 avril. nouvelle le 10/05, pleine le
25/05. nouvelle le 8/06,
pleine le 23/06.I
Sources : astrofiles.net et planetobs.com
Printemps 2013 • La source 13
ecole de la Roche
Realisation d'un court metrage
par la classe de CP-CE1 de Pascale Faivre
Cette année, notre classe va participer au
festival du court métrage du Büech. Au
mois de juin, toutes les classes qui
participent montreront leur film au cinéma
de Veynes. Le thème du festival et du
Printemps du Livre est : carnet de voyage.
C
omme nous avons un projet À l'école de la
forêt, notre film réunira le thème du voyage,
de la forêt avec du Land art et de la danse.
Nous cherchons des idées, nous préparons des
scènes. Puis, dans un lieu nous réalisons des œuvres
avec la nature avec Marie-Sophie Koulischer et
c'est Ivan Roustan qui nous filme. Nous avons déjà
filmé deux séquences en automne et une en hiver.
Nous sortons et nous rencontrons un chemin qui
nous emmène dans un voyage imaginaire particulier. Comme dans un album de Claude Ponti, en
automne, on passe dans une flaque magique et on
arrive... On ne vous dit pas tout… vous viendrez
voir notre film. I
La danse des feuilles
Première sortie
En sortant de l'école
Tout au fond d'la forêt
Nous avons rencontré
Dans les grands pins dorés
Un p'tit chemin de bois
Nous allons bien cherché
Qui nous a emmené
La belle grande flaque magique.
Tout au fond d'la forêt
Qui va nous emporter
Dans les grands pins dorés.
Tout autour de la terre…
Le roi et la reine des neiges
14
La source • Printemps 2013
ecole de ,la Roche
La cantine de l ecole
Cela fait maintenant un an que
nous avons pris possession de la
nouvelle cantine, après quelques
erreurs de réglage et de quantités,
je pense que nous sommes
maintenant au point pour tous
les repas. Nous fabriquons à
85% les repas fournis.
Le repas “Halloween”
par Chantal Pistono
P
our ce qui est du Bio, il
y en a pratiquement
tous les jours, puisque
je me sers de produits de
base en Bio : farine, lait,
beurre, riz, lentille etc. La
structure nous permet de
faire des repas mieux adapter aux enfants avec beaucoup moins de fatigue.
Il y a deux services : au premier les maternelles
PS, MS, GS et GS / CP. Au deuxième le primaires : CP, CE1, CE2, CM1 et CM2.
Ce qui fait une moyenne de 57 enfants au premier service et 52 au deuxième, plus 15 enfants
pour l’école de Montmaur, plus le personnel de
cuisine et les institutrices, tous cela pour un
total en moyenne de 130 repas par jour.
Une fois par mois nous faisons le repas d’anniversaire des enfants nés ce mois, un repas de
couleur et un repas à thème : style Halloween,
Noël, Chinois, Chandeleur, Pâques.
L’effectif était de septembre à décembre 2011
de 6 450 enfants. De septembre à décembre
2012 de 6 950 enfants. I
La semaine de 4 jours
M. Chautant avec l'accord des
maires de Manteyer et de Rabou a
demandé un report de la mise en
place de la semaine des 4 jours et
demi , pour la rentrée 2014 .Celle
ci sera accordée de droit.
P
our la rentrée
prochaine, l'école
par Christine Seconda
fonctionnera
avec les mêmes jours et les mêmes horaires
que cette année. Pour permettre les
réflexions et l'élaboration du projet éducatif
local définitif à intégrer dans le projet de
l'école, un comité de pilotage va se réunir
rapidement. Les parents seront mis au
courant au fur et à mesure des avancées de
ce projet. I
Printemps 2013 • La source 15
Agenda
Dimanche 28 avril
Eglise de Montmaur - 18h
duo franco-iranien avec
Isabelle Courroy (flûtes
Kaval) & Shadi Fathi (Sétâr,
Daf, Zarb)
Samedi 25 mai
Eglise de Manteyer - 20h
Elie Pellegrino et la Coraline
nous feront la surprise d’une
programmation de musique
classique. Adhérents : 5 euros
Tarif plein 8 euros.
Samedi 22 juin
Place de la mairie - 20h
Programmation festive pour
découvrir des musiciens des
Hautes-Alpes ! Buvette et
petite restauration sur place.
Manifestation
gratuite
Décès
En avant
la musique !
par Jean-François Lafarge
Nous envisageons de tirer le
portrait de la commune sous
un angle particulier : la
musique. Pour le faire, nous
avons besoin de vous ! Au gré
des rencontres, des discussions, il apparaît que de nombreux habitants de Manteyer
sont musiciens, choristes ou
danseurs... Membres d'un
groupe ou solistes, nous ignorons peut-être votre/leur activité artistique. Merci donc de
vous signaler à nous, merci
aussi de nous “dénoncer” vos
voisins... Ce sera évidemment
pour la bonne cause !
Cavalier!
Le printemps arrive avec l’envie de se promener et de s’aérer. Je propose à cavalier(e)
confirmé(e) de monter mon
cheval gratuitement.
Chantal Moullet aux Gallices
04 92 57 84 84
Pour ce 20e numéro de La Source
Directeur de la publication : Marie-Anne Lê Van
Directrice adjointe : Amandine Arnaud
Rédacteur en chef : Jean-François Lafarge Mise en page : Marie-Anne Lê Van
Rédacteurs : Jean-Pierre Aussourd, Pascal Barnouin, Sébastien Serres, Céüze
le 27 janvier 2013
Mme Colette Allemand
née Léautier, épouse d’Emile
Allemand, domiciliée quartier
de l'Eglise nous a quittés.
Nos sincères condoléances à
son époux et ses trois enfants :
Catherine, Georges et
Dominique.
Le 10 avril dernier
ont eu lieu en l'église de
Manteyer les obsèques de
Mme Andréa Guiony,
née Millon, décédée à l'âge de
94 ans. Lors de la cérémonie il
a été rappelé qu'elle avait
grandi au Serre avant d'épouser en décembre 1944 Paul
Guiony lui aussi de cette commune. Dans les années 50 le
couple et ses trois enfants vécurent au Clos de Sagne avant de
s'installer à Gap. Manteyer ne
fut pas oublié puisqu'on la vit
fidèlement revenir dans la
maison familiale du Serre.
Marie-Thérèse et Gilbert
remercient avec émotion toutes
les personnes qui l'ont accompagnée au cimetière où reposent
déjà sa fille Paulette
et son mari Paul.
Naissances
Romain Gerby est né le 14mars.
Il est le fils de Damien et
Aurélie, domiciliés à la Davine.
Félicitations !
Pour toute proposition d’article ou renseignements
courriel : [email protected]
Archives des anciens numéros : manteyer.blogspot.fr
Facebook : facebook.com/groups/manteyer
Impression en 300 ex. À L’ATELIER • Gap. Ne pas jeter sur la voie publique
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©le Dauphiné Libéré
Passion, l’école de la Roche-des-Arnauds, Chantal Pistono, Jean-François Lafarge,
Marie-Anne Lê Van, Chantal Moullet.