DP Vlaminck 1 - Rueil
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DP Vlaminck 1 - Rueil
La Moisson sous l’orage, 1950, huile sur toile, Collection particulière, France, ADAGP 2015 Avec le soutien exceptionnel du musée d’Orsay SOMMAIRE 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE P. 2 2. EXTRAITS DU CATALOGUE P. 3 3. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES P. 4 4. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE P. 5 5. INFORMATIONS PRATIQUES P. 6 Le Restaurant de la Machine à Bougival, 1905, Huile sur toile, 60 x 81,5 cm, Paris, musée d'Orsay, donation de Max et Rosy Kaganovitch, 1973 © Paris/ADAGP Paris 2015, photo, RMN Grand Palais/ Hervé Lewandowski CONTACTS AFFAIRES CULTURELLES : Colette Bal Parisot 01 47 14 54 77 [email protected] PRESSE : Agence Observatoire 68 rue Pernety, 75014 Paris 01 43 54 87 71 Céline Echinard - [email protected] 1 1. COMMUNIQUÉ DE PRESSE LA VILLE DE RUEIL-MALMAISON PRÉSENTE UNE EXPOSITION RÉTROSPECTIVE QUI REND HOMMAGE À MAURICE DE VLAMINCK (1876-1958). ELLE REGROUPE PLUS DE 80 TABLEAUX, UNE DIZAINE D’ŒUVRES GRAPHIQUES, DES CÉRAMIQUES ET DES LIVRES ILLUSTRÉS VENANT DE MUSÉES ET DE COLLECTIONS PRIVÉES COMME CELLE DE MADAME GODELIEVE DE VLAMINCK, FILLE DE L’ARTISTE. Maurice de Vlaminck n’a fait l’objet que de deux grandes expositions rétrospectives : en 1956, deux ans avant sa mort, à la Galerie Charpentier à Paris, puis en 1987, au Musée des Beaux-Arts de Chartres. En 2008, le musée du Luxembourg à Paris s’est attaché à montrer le Vlaminck fauve. L’objectif de cette exposition est de présenter l’ensemble de l’œuvre peint de Maurice de Vlaminck, en portant notamment un nouvel éclairage sur sa période de maturité. La ville veut ainsi marquer son attachement à cet illustre artiste. En effet, Maurice de Vlaminck s'est installé à Rueil-Malmaison avec sa première femme en 1902. Il y demeura une dizaine d’années. Le début de son séjour correspond au moment où il peint avec son ami Derain en utilisant des couleurs pures, ce qui le classe dans ce groupe d’artistes jugés « scandaleux », les Fauves, dont il fut l'un des représentants les plus emblématiques; puis, toujours dans sa période rueilloise, Vlaminck fut influencé par Cézanne. Son tempérament curieux et énergique, Vlaminck l'exprima de diverses manières. Ami de Derain, qui l’incita à peindre, ou encore de Guillaume Apollinaire avec lequel il partagea une passion de collectionneur d’art primitif, il fut un coureur cycliste médaillé et un musicien virtuose avant d’être un peintre reconnu pour son expression personnelle. Ses autres talents de créateur durant plus de cinquante années sont généralement méconnus : outre l’exécution d’environ 6 000 peintures et dessins, il signa 26 livres, en illustra 21 — dont certains écrits par lui – et fut aussi céramiste, graveur et sculpta le bois pour fabriquer des cravates et des meubles. Autodidacte et d’une farouche indépendance vis à vis des formules artistiques de son époque, Vlaminck a produit un œuvre inspiré par son tempérament instinctif et le besoin de fixer avec force et simplicité ses émotions et le goût de la saveur des choses. Il aimait surtout la nature et le monde rural que le progrès moderne faisait disparaître. Après la première guerre, il se retira définitivement à la campagne. Une mise à distance volontaire du jeu social et du convenu artistique qui favorisa une création individuelle, originale, humaine et sincère. L’exposition bénéficie du soutien exceptionnel du musée d’Orsay et de la collaboration généreuse de la fille de l’artiste, Mme Godelieve de Vlaminck, et de sa petite nièce. Le Wildenstein Institute, auteur du catalogue raisonné de l’artiste, a facilité la préparation de l’exposition en donnant accès à sa riche documentation et en se faisant l’intermédiaire auprès de collectionneurs privés pour le prêt d’œuvres, parfois jamais montrées au public. Des prêts du Centre Pompidou et du musée d’Art moderne de la Ville de Paris, ainsi que de nombreux musées de province (Musées des Beaux-Arts de Lyon, de Grenoble, de Nantes, de Nancy, d’Épinal, de Bordeaux, …) ont été aussi consentis. COMMISSARIAT DE L’EXPOSITION Madame Véronique Alemany, conservateur général honoraire du patrimoine. 2 2. EXTRAITS DU CATALOGUE Maurice de Vlaminck. Instinct et authenticité par Véronique Alemany, commissaire de l’exposition Depuis l’exposition présentée au musée des Beaux- Arts de Chartres en 19871, Maurice de Vlaminck n’a été que partiellement dévoilé. Sa renommée était surtout centrée sur ses œuvres flamboyantes de « fauve instinctif » et sur ses toiles cézanniennes que deux expositions récentes ont mises à l’honneur2. À en croire les critiques, et si on ne cherche pas à entrer objectivement dans l’œuvre qu’il produisit après 1914, Maurice de Vlaminck n’est plus intéressant la quarantaine atteinte. Il est vrai que l’homme et l’artiste ont changé, marqués par l’horreur d’une guerre meurtrière. Il ne croit plus en rien : « tout s’est écroulé ». Cette période douloureuse lui a fait perdre « la juvénilité et l’enthousiasme instinctif de ses vingt ans ». Il lui faut maintenant essayer d’oublier « le tableau bien noir » de ces années « sombres »3, de « ces moments troubles et dramatiques » 4 dus à « la cruauté et à la bêtise des hommes ». Il choisit de se retirer loin du monde citadin que le progrès industriel a enfoncé dans l’égoïsme ; il refuse de suivre le courant artistique contemporain à la mode qui, aux mains d’avant-gardistes intellectualistes et, pour certains, selon lui, opportunistes, s’éloigne du réel, conceptualise le monde sensible, le dévitalise. Vlaminck, un dissident par honnêteté, par cohérence avec son tempérament d’homme libre, son refus du grégaire et du conformisme. Cette aspiration à se vouloir un homme libre est le moteur de la vie de Vlaminck. Dès 1900, il s’avouait « révolté contre les conventions bornées d’une société soumise à des lois égoïstes et étriquées »5. Il osait aller à contre-courant de la pensée unique et de la mode, se moquant de la critique à son égard, condamnant la civilisation industrielle qu’il juge non comme un progrès mais comme un abêtissement pour l’homme, protestant contre l’esprit revanchard, refusant une existence « d’après des apparences choisies et classées dans les manuels ». Son don naturel pour la peinture, il l’a exprimé en « obéissant » à son instinct et par « besoin intérieur », faisant de chaque toile « une manifestation individuelle »6. « Avoir le courage d’être soi. »7 « Si tu es peintre, ne regarde que dans toi-même. » Ce conseil, Vlaminck se l’est, en effet, d’abord appliqué. « Je mets dans ce que je peins ce que je crois comprendre, ce que je vois dans la vie de chaque jour et que j’interprète selon mes émotions et mon caractère. »8. L’œuvre de Vlaminck est personnel, individuel, fidèle à lui-même. Son cœur mis à nu9, sa propre « histoire » dévoilée10. S’il fut à ses débuts un de ces créateurs d’avant- garde qui, à l’aube du XXe siècle, s’intéressèrent aux valeurs de la couleur, puis à celles de la forme, il le fut sans systématisme et sans abus. Si ce fut pour des raisons financières qu’il attendit 1913 pour répondre à l’invitation pressante de ses compagnons fauves à les rejoindre dans le Midi, il avait déjà décidé, au bout de quatre ans d’utilisation audacieuse de la couleur pure, parfois nuancée d’impressionnisme, de mettre fin à son fauvisme, ne trouvant plus de contentement dans l’« orchestration outrancière » des couleurs, alors qu’il avait été un des premiers à les libérer. À les libérer pour libérer ses sentiments de révolte contre la société et son rejet des vieilles conventions professées par l’École des Beaux-arts, pour exprimer la Vie11 : plutôt presser des tubes pour en faire jaillir de la couleur, en se procurant « un plaisir physique » à l’étaler pure avec des gestes violents et débridés, que de jeter une bombe12. La Peinture comme exutoire et confidente d’un esprit bouillonnant et exaspéré. 1 - Vlaminck, le peintre et la critique. 2- 2008 : Paris, musée du Luxembourg, Vlaminck, un instinct fauve ; 2013 : Saint-Tropez, musée de l’Annonciade, Maurice de Vlaminck, les années décisives (1900-1914). 3- Paysages et personnages, p. 39. 4- Id p. 50. 5- Portraits avant décès p. 110. 6- Désobéir, p. 148. 7- Tournant dangereux, p. 184 et 186. 8- Poliment, p. 128-129. 9- Tournant dangereux, p. 96. 10- Tournant dangereux p. 220-221. Par « histoire », Vlaminck entend ses origines, son milieu, son caractère, sa santé, sa culture. 11- Vlaminck écrit les mots « vie » et « peinture » avec une majuscule quand il parle de ce qu’il considère comme la vraie vie et la vraie peinture. 12- Portraits avant décès p. 110-111. 13- Cité par Cécile Debray, « Vlaminck, le paysage maurassien », Le Fauvisme, éd Citadelles et Mazenod, 2014, p. 394. 3 En 1907, Vlaminck avait assisté aux rétrospectives consacrées à Paul Cézanne. Lassé de jeter violemment des couleurs pures sur la toile, il souhaitait « revenir au sentiment des choses [...] chercher le caractère intérieur des choses, creuser, sauver le sentiment de l’objet, affirmer fortement son caractère ; la couleur ne vient qu’après »13. Quand il ressentit que le jeu de la couleur pure ne le contentait plus, lui, l’un des précurseurs du fauvisme, prit une autre voie, sans, une fois encore, la poursuivre jusqu’au bout, pressentant que, selon lui, elle entraînait la peinture française dans « la plus mortelle impasse »14. Le reproche fait par Vlaminck au cubisme, c’est son caractère intellectuel, « artificiel sans lien avec le réel », qui ne correspond en rien à sa vision de la Peinture : il le qualifie de « spéculateur et profiteur. [...] Inhumain, le Cubisme n’est que l’application et l’exploitation sans vergogne d’une plastique empruntée, une formule machinée, un continuel report à terme [...] Il est de toute évidence que ce style a priori, cette attitude en matière d’art n’auraient jamais pu se propager si un terrain favorable n’avait facilité leurs éclosions. Tout cela concrétisait un état d’esprit spéculatif, collectif, que l’aprèsguerre n’allait qu’aggraver ».15 À l’inverse des cubistes, Vlaminck ne poussa pas à l’extrême la libération de la forme entreprise par le maître d’Aix. Si quelques-unes de ses toiles manifestent des tendances cubistes, la structuration des volumes et le goût pour des formes plastiques restent des essais décoratifs passagers. Et malgré le succès de ce courant, malgré les éloges dont étaient gratifiés ses tenants, Vlaminck, bien que non encore reconnu et vivant pauvrement, ne se laisse pas tenter : « rester pur » en réalisant une peinture personnelle, telle est sa ligne de conduite, difficile à suivre car il faut « un degré d’imperméabilité qui préserve d’influences en contradiction avec [sa] nature [...] Garder un instinct animal, l’ancestral instinct de la défense individuelle, défendre ce qui vous appartient, ce que vous devez à votre nature même, à la race à laquelle vous appartenez, pour créer un métier À SOI, s’assurer une traduction personnelle »16. Vlaminck se réfère aux Impressionnistes, n’oubliant pas « tout ce qu’il avait fallu à ces peintres, de volonté, d’aptitude à se replier sur eux-mêmes pour arriver à s’exprimer, à traduire leurs caractères propres ». Si « toujours à l’affût de curiosités esthétiques », selon Apollinaire, il fut de ceux qui manifestèrent les premiers un intérêt pour l’art nègre, dans lequel il vit « l’expression d’un art instinctif » et dont il acheta, avant Apollinaire, Derain et Picasso, des sculptures, avec « l’intuition de ce qu’elles contenaient en puissance », Vlaminck ne participa pas aux « spéculations artistiques » sur cet art nègre. Il n’en utilisa pas l’approche particulière de la tridimensionnalité pour imposer une nouvelle vision de l’espace. Il ne plaça pas de sculptures dans ses natures mortes, alors qu’il enrichit sa collection au fil des années et en conserva une bonne partie jusqu’à sa mort. Libre, aussi, de ses mouvements depuis sa jeunesse : Vlaminck est l’homme des lieux ouverts sur l’horizon et du grand air qui procurent des « sensations d’espace et de liberté », « ravissements » savourés aussi bien au cours d’une promenade à pied que lors de courses cyclistes qui lui procurent le plaisir de la vitesse qu’il ressentira plus tard à moto ou en voiture. La Grande Guerre accentuera ce besoin de liberté qui, pendant une quarantaine d’années encore, le guidera dans son choix d’existence d’homme et d’artiste indépendants : « Quand j’ai de la couleur dans les mains, la peinture des autres je m’en fous : la vie et moi, moi et la vie. » Une vie devenue rustique dans une campagne encore préservée, où il aime à se promener seul avec les éléments, indifférent au marché de l’art et au devenir des peintures qu’il avait vendues, ne cherchant pas à goûter « les plaisirs de la vie civilisée [qui] ne sont, somme toute, que les plaisirs d’un monde vieilli et usé auquel la vie simple ne suffit plus »17. « Je considérais simplement qu’en me donnant la joie du travail et de la liberté, la peinture me faisait vivre de la façon qui me plaisait. »18 14- Reproche fait par Vlaminck à Picasso. 15- Portraits avant décès p. 111. 16- Portraits avant décès, p. 49-50. 17- Le Ventre ouvert p. 157. 18- Le Ventre ouvert p. 161. 4 Les reproches faits à la production d’après-guerre de Vlaminck tournent autour de deux arguments : une vision prétendument triste et pessimiste, à cause d’une palette sombre et d’une atmosphère dramatique, et un supposé manque d’imagination caractérisé par la répétition des sujets. L’aspect tragique de ses œuvres était déjà souligné du vivant de l’artiste, et il ne s’en émouvait pas. Pour qualifier sa peinture, des critiques « ont épuisé la gamme des épithètes : Peinture tragique... catastrophique... tourmentée... tumultueuse. Rien ne me peut mieux satisfaire que ces compliments ! On les veut désobligeants et méprisants : ils remplissent mon âme d’une intense satisfaction ». « Il suffit de sortir du convenu, qu’il soit d’ordre révolutionnaire ou conservateur, pour se faire traiter de pessimiste, d’insensible, d’aristo patibulaire, voire même de sombre brut. »19 Et Vlaminck de sourire, de se moquer de ces mots prononcés ou écrits par des citadins qui ne vivent pas dans et avec la nature ; ils ne sont donc pas imprégnés de sa poésie, ne connaissent pas « le grand drame latent » qui se joue en elle. Leurs sens ne peuvent pas jouir des formes, des couleurs, des odeurs qu’elle offre, et lorsqu’ils lèvent les yeux, ils ne voient que « le plafond de l’atelier ou les voûtes d’un métro » et non un ciel vivant.20 « Certains ont écrit : dans la peinture de Vlaminck, plane la catastrophe. Le Vent ...l’Orage... ses neiges sentent le rhume de cerveau, la pleurésie, la congestion pulmonaire [...] Des légendes ont couru sur ma façon de peindre... Elles me laissent indifférent. Sur ce sujet, comme sur d’autres, je n’ai de compte à rendre à personne. »21 Il peint les paysages tels qu’il les aperçoit sur le motif, sans ajout littéraire ou intellectuel, mais en utilisant des tonalités et en y rendant une atmosphère en corrélation avec ce qu’il voit et ressent. C’est une des raisons qui explique son admiration pour Van Gogh qu’il considère comme le peintre des atmosphères dramatiques, des paysages écrasés sous l’orage, restitués avec violence. De la neige, des arbres torturés et dénudés, parfois squelettiques, des ciels mouvementés envahis de masses nuageuses, Vlaminck en a peint dès 1902 et durant sa période de toiles colorées avec intensité, sans qu’à cette époque et encore aujourd’hui on y voit une inspiration romantique et pessimiste. Ces mêmes éléments naturels dérangent et lassent quand ils n’apparaissent plus sur un fond de décor égayé par des couleurs et une lumière vives : pendant la première guerre mondiale où le peintre expliquera ultérieurement qu’il mettait dans ses paysages vus du haut des coteaux de Louveciennes et de Bougival « tout ce que la vie comporte de tragique et d’amour, toute l’angoisse qu’elle communique, toute sa détresse »22 ; après l’expérience de ce conflit ; dans les années 1930, quand son « instinct [me] faisait entrevoir l’avenir sous un jour menaçant »23. Depuis 1925, l’artiste vit dans une région où « la terre est souveraine », créant une atmosphère qui le « désoriente » dans les premiers temps de son installation. Il lui fallut « mettre [sa] peinture en accord avec ce nouveau climat » : un paysage, aux cieux où courent des « nuages qui se pourchassent dans un ciel sans fin où volent des bandes de corbeaux... Des meules de paille aux tons assourdis de la paille pourrie... Des toitures basses... Des arbres tordus [...] Je voulais peindre tout cela, exprimant le sentiment à la fois serein et tragique, fugitif et éternel dont ces choses sont universellement empreintes ».24 Les paysages n’étaient pas bien différents quand il vivait, avant, dans la banlieue parisienne : « Dès la pointe du jour, des vols de corbeaux s’abattaient sur la plaine pour picorer dans les tas de gadoue et demander leur nourriture aux amoncellements d’ordures et de déchets pourris [...] Les jours d’hiver, quand la neige recouvrait toute cette sinistre étendue, le spectacle ne manquait pas de grandeur. Mais il était lugubre [...] çà et là, des branches squelettiques se détachaient en noir sur un ciel plombé et lourd. La neige ne restait pas longtemps immaculée »25. Vlaminck n’a jamais oublié le paysage sinistre au milieu duquel il vécut à Nanterre, au début des années 1900, « lieux maudits » dont il voulut revoir le spectacle : « Si l’on trouve, parfois, dans ma peinture un sentiment de tragique, je suis loin d’être parvenu à fixer sur la toile le sentiment de désolation qui se dégageait d’un tel horizon »26. 19- Le Ventre ouvert, p. 15. 20- Le Ventre ouvert, p. 140. 21- Portraits avant décès, p. 100. 22- Le Ventre ouvert, p. 118. 23- Le Ventre ouvert, p. 176. 24- Le Ventre ouvert, p. 178. 25- Le Ventre ouvert, p. 56. 26- Le Ventre ouvert, p. 44. 5 Vlaminck, qui trouve Cézanne triste, n’est pas un désespéré. Il conserva sa vie durant « le sens flamand de la joie » qui, en 1906, avait séduit son ami Apollinaire, et « l’amour de la vie, qui produit le merveilleux mirage, qui grandit, illumine, exalte les êtres et les choses et donne à penser que l’univers est vaste et impérissable »27. Vlaminck, qui connaît la Vie, aime sa vie et la vie avec les autres. Il est aussi un amoureux du bien vivre. Il chasse, il pêche, se grise de vitesse au volant de voitures rapides qu’il se plaît à acheter. Godelieve de Vlaminck, née à La Tourillière, décrit une maison accueillante28, recevant des personnes de conditions sociales diverses29 et aux centres d’intérêt variés, du moment que, pour son père, elles avaient beaucoup de personnalité30. « C’était toujours pétulant de vie. »31 Vlaminck n’a rien d’un misanthrope, indifférent au monde. Sa retraite campagnarde n’est pas une coupure de ses contemporains. « On lui a construit une légende malheureuse et stupide », regrette sa fille. Dès 1900, le peintre prend ses distances avec la critique : « Je me foutais complètement de ce que l’on pouvait penser de moi ». Vlaminck a pris des risques en peignant avec son instinct ; il les assume : « Qu’il le veuille ou non, l’artiste met à nu son caractère, ses goûts, ses possibilités et la véritable nature de ses sentiments »32. C’est pourquoi cette indifférence aux jugements extérieurs ne le quittera pas : « J’ai voulu qu’on me connaisse tout entier, avec mes qualités et mes défauts. Je ne me suis jamais affublé de défroques, je n’ai rien dissimulé sous des formules artistiques, sous des emprunts faits aux maîtres, aux morts, aux musées ».33 Vlaminck se donne à voir à qui comprend que sa peinture n’est en rien décorative, à qui comprend son langage. Entrer dans sa peinture, c’est recevoir ses confidences sur ses pensées et ses souvenirs, ses sentiments et ses émotions34, « intraduisibles par la parole et par la plume ». Avant et au-delà de ses deux autoportraits de 1911 et 1920, Vlaminck n’a cessé de se peindre : son œuvre, ce sont, dit-il, ses « empreintes digitales »35. L’objectif du peintre est de faire pénétrer le spectateur dans le monde qui est en lui, dans son monde, après que lui-même ait contemplé les tableaux que compose la nature, pénétré les choses, les ayant touchées en profondeur, et voulant les transposer pour « traduire l’émotion colorée » d’un paysage et « pour arrêter le film du temps, le fixer sur la toile. J’ai tenté de recréer, chez le spectateur, des émotions que l’on croyait à tout jamais enfouies et disparues en utilisant, comme supports, d’autres paysages, d’autres sujets, d’autres objets36 ». Le thème de la fuite du temps revient plusieurs fois dans les écrits de Vlaminck ; aurait-il exprimé ce sentiment de la vie qui avance inexorablement dans la représentation récurrente de routes et de chemins qui traversent ses paysages ? D’où ces qualificatifs de « tragique », « romantique », « pessimiste » avec lesquels certains ont condamné la peinture de Vlaminck pour qui « La vie est un voyage à sens unique, sans billet de retour. On peut bien, comme le conducteur de l’auto, interroger dans le rétroviseur, la route qui fuit derrière soi [...] de même que le ruban goudronné disparaît et coule sous la voiture, les heures s’égrènent, s’éloignent et s’estompent, pour disparaitre à jamais dans l’oubli. Beau ou triste, joyeux ou tragique, ce drôle de voyage n’est pas une invitation que l’on a eu le droit de refuser ».37 Pour vivre et pour peindre - chez lui, ces verbes sont synonymes et également sources de joie - Vlaminck a toujours choisi d’être dans la nature, de préférence au cœur de la forêt, ou au milieu de plaines s’étalant sous de grands cieux. Par tous les temps, il pose son chevalet devant un paysage qui l’émeut. À quarante ans, il se souvient des nombreuses séances de la période rueilloise où il traînait sur les routes pour trouver un motif : « je m’installais en plein soleil ; le ciel était bleu ; les blés semblaient remuer et trembler sous la chaleur torride, jaune de toutes les gammes de chromes ; ils frissonnaient comme s’ils allaient flamber d’un seul coup [...] Parfois un orage survenait. La bourrasque déracinait mon chevalet, emportait la toile et la crevait. L’hiver c’était une autre histoire. Le froid glacial m’engourdissait les doigts. Dans les tubes, l’huile gelée rendait les couleurs presque inemployables 6 »38. Vlaminck ne s’arrêta de peindre en plein air qu’ayant atteint la cinquantaine, continuant toutefois à faire des croquis sur le motif ou à demander à un ami photographe à Verneuil, G. Auloni, et à une de ses filles, Edwige, de faire des clichés de tel ou tel coin de paysage repéré lors d’une promenade, « vu d’un certain angle, d’une certaine manière » ; il les exploitait ensuite dans son atelier, en les copiant ou en les arrangeant, les interprétant par l’ajout de souvenirs personnels pour composer un tableau qui devenait « une vérité romancée »39. C’est par un amour tôt éprouvé pour la campagne, son empathie avec la nature, et des procédés tels que le recours à une route pour ouvrir la composition ou à quelques grands arbres placés au premier plan pour suggérer la verticalité, que Vlaminck, l’homme comme le peintre, est resté constant avec lui-même. À y regarder attentivement, on retrouve dans ses toiles les mêmes motifs, les mêmes atmosphères dans des paysages sans prétention, reflets de la réalité et de l’esprit d’une banlieue parisienne et d’une campagne française en train de disparaître, transcription d’une même émotion ressentie à des années d’intervalle. « Aujourd’hui, mes plus beaux enthousiasmes ont les mêmes origines que ceux de mon enfance : un sentier dans la forêt, la route, le bord d’une rivière, un reflet de maison dans l’eau, un profil de bateau, un ciel avec des nuages roses »40 : Vlaminck a 52 ans quand il écrit ces lignes et est installé là où il a choisi de passer le reste de sa vie. C’est pourquoi, le peintre, utilisant un vocabulaire paysager récurrent, ne datant pas et ne titrant pas ses toiles, il est difficile, par manque de références locales dans ses compositions, d’identifier le lieu représenté. 28- « L’hospitalité de la famille Vlaminck est proverbiale » souligne le docteur Pollag dans ses Souvenirs sur Vlaminck ; et il cite un journaliste italien venu rencontrer le peintre, dans les années 1950, et soulignant dans son article « le bien manger et la largeur de vues dans le domaine de l’hospitalité » : cité p. 177 note 15, dans le livre référé ci-dessous note 31. 29- « Tous les gens qui ont travaillé chez nous ont toujours déjeuné à notre table [...] Vlaminck disait toujours : ‘on ne juge pas un homme à l’épaisseur de son portefeuille’ ». 30 - Parmi les personnes invitées à La Tourillière : Vollard, Utrillo, Max Jacob, Joséphine Baker, Van Dongen, Albert Marquet, Chagall, le champion cycliste Victor Linart, Simenon, Bourvil, Paul Belmondo. 31- Vlaminck, La soif de liberté, éd. Marcel le Poney, 2012. 32- Idem, p. 35. 33- Paysages et personnages, p. 137. 34- Paysages et personnages, p 131. 35- Portraits avant décès, p. 92. 36- Portraits avant décès, p. 87. 37- Le Chemin qui mène à rien, p. 17. 38 - Portraits avant décès, p. 98. 39- Information donnée par Godelieve de Vlaminck, op. cit. p. 107-112. 7 3. LISTE DES OEUVRES EXPOSÉES Le Restaurant de La Machine à Bougival c. 1905 huile sur toile Musée d'Orsay, Paris Les Châtaigniers à Chatou 1905 huile sur toile Musée d'Art moderne, Troyes Nature morte au compotier 1905 huile sur toile Collection particulière, France Nature morte aux poissons 1906-1907 huile sur toile Fondation Bemberg, Toulouse Nature morte aux oranges 1907 huile sur toile Musée d'Orsay, Paris Bougival, quai Sganzin c. 1907-1908 huile sur toile Collection particulière, France La Maison dans les arbres 1908 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris Nature morte au poisson c. 1907-1908 huile sur toile Collection particulière Vue de Chatou c. 1908 huile sur toile Fondation Bemberg, Toulouse Paysage urbain 1909 huile sur toile Musée d'Art moderne et contemporain, Strasbourg L'Étang à travers les arbres 1909-1910 huile sur toile Collection particulière, France Le Pont de Meulan 1910 huile sur toile Centre Georges- Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris. En dépôt depuis le 19 juin 1995 au musée des BeauxArts de Chartres Puteaux 1910-1911 huile sur toile Collection particulière, France Cheminée d'usine à Puteaux 1910-1911 huile sur toile Collection particulière, France Le Village au printemps c. 1910-1911 huile sur toile Galerie Taménaga, Paris Bougival† c. 1911 huile sur toile Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Autoportrait 1911 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris La Rivière ou Bord de Seine 1911 huile sur toile Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Bord de rivière 1912 huile sur toile Musée de la Loire, Cosne-sur-Loire Le Lavoir 1912 huile sur toile Musée de Grenoble L'Étang c. 1912 -1914 huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Nancy, 8 Le Lavoir sous la neige 1913 huile sur toile Galerie de la Présidence, Paris Maison à la Jonchère 1918-1919 huile sur toile Collection particulière, France Bougival Saint-Michel, place Agnès et Grande Rue c.1913-1914 huile sur toile Musée de l'Hospice Saint-Roch, Issoudun Le Pont et la rue sous la neige c. 1920 huile sur toile Galerie Taménaga, Paris Maisons au bord de l'eau 1913-1914 huile sur toile Collection particulière, France L'Église du village 1914 huile sur toile Musée de Grenoble Le Guéridon au vase de fleurs c. 1914-1915 huile sur toile Collection particulière, France Coupe de fruits c. 1920 huile sur toile sur trumeau Collection particulière, France La Maison de l'artiste à La Naze 1920 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris. En dépôt au Musée d'Art moderne Richard Anacréon, Granville Nesles-la-Vallée 1916 aquarelle, gouache et encre de Chine sur papier Musée de Grenoble Bouquet de fleurs 1920 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris. En dépôt à La Piscine, Musée d'Art et d'Industrie André Diligent, Roubaix Vue de Village c. 1916-1918 huile sur toile Collection particulière, France Angle de rues de village 1920 aquarelle et encre de Chine sur carton Musée de Grenoble L'Hôpital Broca 1917-1918 huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Bordeaux Le Carrefour 1920 huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Nantes Les Roses pompon c. 1917-1918 huile sur toile Collection particulière, France Autoportrait 1920 huile sur toile Collection particulière, France La Gardeuse d'oies 1918 huile sur toile Collection particulière, France Maisons d'Auvers-sur Oise 1920 huile sur toile Collection particulière, France Nature morte 1918-1919 aquarelle et encre sur papier Musée de la Loire, Cosne-sur-Loire La Pipe et le tabac 1922 huile sur toile Collection particulière, France Fleurs- La Gerbe c. 1918-1919 huile sur toile Collection particulière, France La Boule de Nanterre 1923 huile sur toile Collection particulière, France 9 Paysage, Chartres 1924 huile sur toile Centre national des Arts plastiques, Paris. En dépôt au musée Calvet à Avignon Le Village sous la neige 1924 huile sur toile Collection particulière, France Valmondois à la nuit tombante 1926 lithographie sur japon Musée du Domaine départemental de Sceaux Fleurs soleil 1926-1927 huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Lyon Neige à Auvers-sur-Oise 1924 huile sur toile Collection particulière, France Marine c. 1929 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris Paysage c. 1924 aquarelle, gouache et encre sur papier Galerie William Diximus, Saint-Ouen Le Gigot à la cocarde 1929 huile sur toile Galerie Larock-Granoff, Paris Paysage de neige c.1924-1925 huile sur toile Musée départemental d'Art ancien et contemporain, Épinal Paysage 1930 huile sur toile Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Rue de village 1925 huile sur toile Musée d'Art moderne Richard Anacréon, Granville La Route 1930 gouache sur papier Centre national des Arts plastiques, Paris. En dépôt au musée municipal de Cambrai La Table de l'artiste 1925 huile sur toile Musée de la Faïence, Nevers Route de village 1930 huile sur toile Galerie Taménaga, Paris Le Brochet 1925 huile sur toile Galerie Larock-Granoff, Paris Bords de rivière 1930 dessin à l'encre de Chine sur papier Musée de la Faïence, Nevers La Tour près de la maison c. 1925-1926 huile sur toile Collection particulière, France Fleurs dans un vase c. 1930 huile sur toile Collection particulière, France La Route à Chandai c. 1925-1926 huile sur toile Musée d'Art moderne André- Malraux, Le Havre Village en Eure-et-Loir 1932 huile sur toile Centre national des Arts plastiques, Paris. En dépôt au musée municipal de Cambrai Champ de blé c. 1925-1930 huile sur toile Collection particulière, France La Côte de bœuf 1926 huile sur toile Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Effets de neige à Beauche 1932 huile sur toile Fonds national d'Art contemporain. Dépôt au musée des Beaux-Arts d'Orléans 10 Chaumières 1933 huile sur toile Centre Georges-Pompidou, Musée national d'Art moderne/Centre de création industrielle, Paris Les Bottes de navets 1933 huile sur toile Musée d'Orsay, Paris. En dépôt au musée des Beaux-Arts de Chartres La Lettre à Berthe 1934 huile sur toile et collage Collection particulière, France Forêt de Longny-au-Perche c. 1935 gouache sur papier Collection particulière, France Ferme en Beauce 1935 huile sur toile Musée de la Faïence, Nevers Bouquet de cosmos c. 1935-1936 huile sur toile Musée des Beaux-Arts, Lyon Fleurs dans un vase c. 1935-1938 huile sur toile Galerie Taménaga, Paris Nature morte aux raisins 1936 huile sur toile Fonds national d'Art contemporain. Dépôt au musée des Beaux-Arts de Bordeaux La Baie des Trépassés 1937 huile sur toile Fonds national d'Art contemporain. Dépôt au musée d'Art et d'Histoire de Dreux Chênes dans la forêt de Senonches 1937 huile sur toile Collection particulière, France Meules en hiver c. 1937-1938 huile sur toile Collection particulière, France La Carpe 1938 huile sur toile Collection particulière, France La Nature morte à L'Humanité 1939 huile sur toile Collection particulière, France L'Arbre mort c. 1939 huile sur toile Collection particulière, France Nature morte à la marmite c. 1942 huile sur toile Collection particulière, France Le Chemin creux 1942 huile sur toile Collection particulière, France Maisons sous la neige c. 1942-43 huile sur toile Musée d'Art et d'Histoire Louis Senlecq, L'IsleAdam L'Angélus c. 1943-1945 huile sur toile Collection particulière, France Les Meules c. 1945-1950 huile sur toile Collection particulière, France Marine c. 1946-1947 huile sur toile Collection particulière, France Paysage c. 1948 huile sur toile Collection particulière, France Champ aux gerbes de blé c. 1950 huile sur toile Collection particulière, France Le Silo 1950 huile sur toile Collection particulière, France 11 La Moisson sous l'orage 1950 huile sur toile Collection particulière, France Coucher de soleil 1954-1955 huile sur toile Collection particulière, France Marine 1956 huile sur toile Musée d'Orsay, Paris. En dépôt au musée des Beaux-Arts de Chartres Autoportrait à la pipe c. 1918-1920 encre sur papier Collection particulière, France La Tourillière c. 1935 gouache sur papier Collection particulière, France Le Pré de la Tourillière c. 1950 encre et lavis sur papier Collection particulière, France Femme se coiffant c. 1905-1906 matrice bois Collection particulière, France Femme se coiffant 1906 bois gravé sur papier Collection particulière, France Vase 1907-1909 céramique à couverte stannifère, réalisée dans l'atelier d'André Metthey Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Assiette 1907-1909 céramique à couverte stannifère, réalisée dans l'atelier d'André Metthey Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Plat 1907-1909 céramique à couverte stannifère, réalisée dans l'atelier d'André Metthey Musée d'Art moderne de la Ville de Paris Jean Marville (pseudonyme de Julien Maigret), La Chanson de Kou-Singa 1919 Couverture illustrée d'un bois original en deux couleurs, signature au crayon de Vlaminck, sous le bois Collection particulière, France Maurice de Vlaminck, Communications et Poèmes, Édition Galerie Simon, Paris 1921 19 gravures sur bois Collection particulière, France Raymond Radiguet, Le Diable au corps, Éditions Grasset, Paris 1926 Eau-forte en frontispice et 10 lithographies originales Collection particulière, France 12 4. VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE 13 1. Nature morte au compotier, 1905, Huile sur toile, 46 x 55 cm, Collection particulière © Paris/ADAGP Paris 2015 2. Le Restaurant de la Machine à Bougival, 1905, Huile sur toile, 60 x 81,5 cm, Paris, musée d'Orsay, donation de Max et Rosy Kaganovitch, 1973 © Paris/ADAGP Paris 2015, photo, RMN Grand Palais/ Hervé Lewandowski 3. Puteaux, c. 1910-1911, Huile sur toile, 97 x 130 cm, Collection particulière, France, © Photo Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 4. Autoportrait, 1911, Huile sur toile, 73 x 60 cm, Paris, Centre Georges Pompidou, musée National d’Art Moderne, Centre de Création Industrielle, Paris, Donation Louise et Michel Leiris, 1984 © Paris/ADAGP Paris 2015 5. Bord de Seine, c. 1911, Huile sur toile, musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet, Paris/ADAGP Paris 2015 6. Bougival, c. 1911, Huile sur toile, musée d'Art moderne de la Ville de Paris © Musée d'Art Moderne / Roger-Viollet, Paris/ADAGP Paris 2015 7. La Lettre à Berthe, 1934, Huile sur toile et collage, Collection particulière, France © Photos Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 8. La Baie des Trépassés, 1937, Huile sur toile, dépôt de l'Etat en 1954 au musée d'Art et d’Histoire, Dreux © M. Gautier, tous droits réservés, Paris/ADAGP Paris 2015 9. Chênes dans la forêt de Senonches, c. 1937, Huile sur toile, 65,5 x 81cm, Collection particulière © Paris/ADAGP Paris 2015 10. La Carpe, 1938, Huile sur toile, Collection particulière, France © Photos Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 11. Les Meules, 1943, Huile sur toile, 60 x 73 cm, Collection particulière France © Photo Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 12. Marine, c. 1946-1947, Huile sur toile, 65 x 81 cm, Collection particulière, France © Photo Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 13. Les Moissons sous l'orage, 1950, Huile sur toile, 60 x 73 cm, Collection particulière, France © Photo Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 14. Femme se coiffant, 1906, bois gravé sur papier, Collection particulière, France © Photos Archives Wildenstein Institute, Paris/ADAGP Paris 2015 14 5. INFORMATIONS PRATIQUES ET CONTACTS ATELIER GROGNARD 6 avenue du Château de Malmaison 92500 Rueil-Malmaison 01 47 14 11 63 http://www.mairie-rueilmalmaison.fr du 30 janvier au 25 mai 2015 Ouvert tous les jours de 13 h 30 à 18 h (1er mai et 8 mai compris) Plein tarif : 6 € Tarif réduit : 4 € Demandeurs d’emplois, groupes à partir de 11 personnes, les Amis du Louvre, les Amis d'Orsay Gratuité pour les moins de 18 ans et les étudiants Une médiatrice culturelle est présente tous les jours pour donner les clés de lecture de certaines oeuvres et répondre aux questions du public. Catalogue de l’exposition Editions du Valhermeil 2015. Ouvrage de référence de 128 pages en quadrichromie, textes et notices rédigés par le commissaire de l’exposition, reproduisant toutes les œuvres exposées. EVÉNEMENTS AUTOUR DE L'EXPOSITION : • Visites commentées Chaque samedi à 16 h sur inscription Tarif : 7 € • Matinées familiales à 10 h30 les dimanches 29 mars, 12 avril, 17 mai 2015 Tarif : 13 € par adulte comprenant une visite guidée et 10 € par enfant pour un atelier découverte • Concert classique le samedi 14 mars à 20 h 30 organisé par l'association Colori Tempi avec Diederik Suys, Alto et Jean-Yves Sebillotte, piano Tarif : 25 € (tarif réduit 20 €) - • Concert de jazz le jeudi 21 mai à 19 h 30 donné par les étudiants du Conservatoire à Rayonnement Régional Tarif : 6 € avec visite de l'exposition préalable CONTACTS MAIRIE DE RUEIL-MALMAISON : Colette Bal Parisot, Directrice du centre d'Arts "Atelier Grognard" 01 47 14 54 77 - [email protected] www.mairie-rueilmalmaison.fr PRESSE : Agence Observatoire – Véronique Janneau 68 rue Pernety, 75014 Paris - 01 43 54 87 71 Céline Echinard - [email protected] 15