3eme Forum des Banques Centrales de L`AFRACA

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3eme Forum des Banques Centrales de L`AFRACA
Bulletin d’information de l’ Association Africaine du Crèdit Rural et Agricole
No.69 | AVRIL – SEPT 2011
DANS CETTE EDITION
3eme Forum des banques
centrales de l’AFRACA
L’atelier Sous-Régional de
l’Afrique Australe
La Table Ronde sur la Microfinance
de l’AFRACA et les Partenaires au
Développement
A la trace du succes
Comment valoriser les champions
ACE DU SU
TR
Comment
valoriser les
champions
AGRA
Pages 23-25
ES
CC
AL
A
NOUVELLE RUBRIQUE
L’Equipe Editorial de l’ AFRACA
Mr. Saleh Usman Gashua
Secretaire General
Mr. Stephen N. Makanga
Coordinateur des Programmes
Mrs. Caroll Bakang-Bassog
Chargée Bilingues des Relations Publiques
Cette revue est publiée trimestriellement.
L’équipe éditoriale apprécierait vos articles,
vos commentaires et les contributions
des lecteurs. Bien vouloir nous les faire
parvenir par courriel pour publication.
L’éditeur se réserve le droit d’éditer les
articles pour des raisons d’espaces
L’EQUIPE EDITORIAL
DE L’ AFRACA
PRESIDENT
Mr. J. Bondombe Assango
Chairman & Monsieur le
Gouverneur Banque Centrale
du Congo
Banque Centrale du Congo
B P 2697 Kinshasa, Republique
Démocratique du Congo
Tel: 243 8 5294947
VICE - PRESIDENT
Mr. Millison K. Narh
Deputy Governor
Bank of Ghana
Accra, Ghana
MEMBRES
Mr. Chisa Mwankatwe
Bank of Zambia
Lusaka, Zambia
MEMBRES
Mr. A. O. Mey
Directeur General
Afriland Bank Cameroon
P O Box 11834
Yaounde, Cameroon
MEMBRES
Mr. Edmund Mkwawa
Managing Director
Dar es Salaam Community Bank
P O Box 19798
Dar es Salaam, Tanzania
MEMBRES
Mr. A. Moussa Diallo
Directeur General
BNDA
B P 2424
Bamako, Mali
SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
Mr. Saleh U. Gashua
AFRACA
P O Box 41378, 00100
Nairobi, Kenya
SECRÉTARIAT DE L’AFRACA
P.O Box 41378 – 00100
Nairobi, Kenya
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Fax: +54 20 271 0082
E-mail:[email protected]
Website: www.afraca.org
2
Nouvelles de l’AFRACA
L
Editorial
e deuxième trimestre de l’année 2011
a été marqué par le 3eme Forum. En
tant que partie du programme de
l’AFRACA, et pour la réalisation de l’objectif
de la coopération dans la planification et la
coordination du développement agricole du
Continent, des activités de finances rurales
et agricoles spécialisées sont organisées tous
les deux ans. Parmi ces activités spécialisées
figure le Forum des Banques Centrales.
Le deuxième trimestre de l’année 2011 a
témoigné du 3ème Forum des Banques
Centrales de l’AFRACA qui a lieu du 09 au 11
mai 2011 à Mombasa, Kenya, et dont le thème
est “Services Financiers pour la Sécurité
Alimentaire: Compter sur l’innovation”
et le trimestre a également témoigné d’un autre important événement facilité par
le partenariat ‘Pour des Finances Effectives pour l’Afrique’ ((MFW4A), dont une
Conférence intitulée “Renforcement des Finances et de l’Agriculture :Relancer
le Potentiel des Continents” , tenue à Kampala , Ouganda, les 29 et 30 juin 2011.
L’AFRACA a noté avec plaisir la démonstration de l’engagement du partenariat pour
des Finances Effectives pour l’Afrique. Le partenariat MFW4A comprend l’AFRACA,
des gouvernements africains, le secteur privé et des partenaires de développement
pour coordonner le développement du secteur financier africain en vue de définir les
lignes directrices d’une politique pour des finances agricoles durables. Auparavant,
l’AFRACA a pris part à la réunion de la table ronde des experts sur la préparation du
document de la Politique Financière Agricole, qui a eu lieu le 31 mars et 1er avril 2011
à Kampala, Ouganda.
Les deux événements ont couvert des sujets importants tels que l’accès aux services
financiers, les innovations financières, la sécurité alimentaire et un document complet
sur le soutien de la politique en faveur des Finances Agricoles en Afrique.
La contribution de l’AFRACA sur le renforcement des capacités dans les prochaines
activités durant le 3ème trimestre inclut le séminaire sous régional de l’Afrique
Australe (du 31 août au 2 septembre 2011) et le Forum de l’AFRACA sur la Microfinance
(les 22 et 23 septembre 2011) prévu respectivement à Livingstone, Zambie et à
Adis Abeba, Ethiopie. Le thème du séminaire sous régional est “Mettre en valeur la
Chaine de la Valeur Agricole”, alors que celui de la Microfinance s’intitule “Création
d’une synergie entre les Praticiens, les Réseaux, les Partenaires de Développement
et les autres Parties Prenantes de la Microfinance: Au delà des Conférences & des
Séminaires”.
Alors que la série de conférences/séminaires est louable, nous sommes convaincus que
le plus important est de traduire les recommandations en action, et en conséquence,
nous insistons sur une coordination du développement de la part de l’ensemble des
parties prenantes dans l’organisation et la mise en œuvre (stratégie de suivi) des
résolutions des conférences du continent, qui contribueraient à la promotion et au
renforcement concomitant de l’agriculture et du développement économique. Dans
ce contexte, nous faisons appel également à un soutien public plus important pour
l’agriculture, ceci en plus d’un environnement macroéconomique favorable qui
devrait être créé afin d’encourager des investissements plus importants (locaux et
étrangers) dans le secteur.
En conclusion, l’Equipe Editoriale a pris note des commentaires positifs sur notre
dernière édition et souhaite assurer tous nos lecteurs de notre continuel engagement.
Comme d’habitude, nous faisons appel à vos apports afin d’enrichir le Bulletin
d’Information et nous vous souhaitons à tous un grand succès pour les mois et les
années à venir!
Nous profitons de cette occasion pour souhaiter la bienvenue au nouveau Président
Mr. Jean Bondombe Assango, Vice –Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. Il
remplace Mr. Jean Marie Emungu qui était Vice- Président de l’AFRACA et après a
été élu Président de l’AFRACA en 2011 Nous le remercions pour son travail acharné et
lui souhaitons bonne continuation a sa nouvelle position dans le gouvernement de la
République Démocratique du Congo.
Merci et que Dieu vous Bénisse!
3eme Forum des Banques
Centrales de L’AFRACA
“Services Financiers pour la Sécurité Alimentaire: Compter sur l’innovation”
Developper le Secteur Rural en Afrique
L
e 3ème Forum des Banques Centrales de
l’AFRACA a eu lieu au Sarova White Sands
Resort & Spa, Mombasa, Kenya du 9 au 11 Mai
2011. Plus de 100 délégués de 20 pays ont participé
à ce Forum qui a été conjointement organisé par la
Banque Centrale du Kenya (BCK) et l’AFRACA.
Trois gouverneurs adjoints de la Banques Centrale
de la République du Congo, (Président actuel de
l’AFRACA), la Banque Centrale du Ghana (vice
Président, AFRACA) et le Gouverneur adjoint du
Royaume de Swaziland ont pris part à ce 3ème
Forum des Banques Centrales de l’AFRACA. Parmi
d’autres banques centrales représentées figurent
celles de la République de la Tanzanie, de l’Ouganda,
du Rwanda, de la Zambie, de la Gambie et du Nigeria.
Les parties prenantes clé de développement du
secteur financier étaient tous représentées au forum.
Les organisations majeures qui étaient présentes
sont l’FAD, AGRA, GTZ, FSD, en plus de banques
commerciales, d’institutions de la microfinance, de
banques financières agricoles et des projets nationaux
impliqués dans les finances rurales.
Dans son allocution d’ouverture, le Vice Premier
Ministère du Kenya et Ministre des finances qui était
représenté par le Secrétaire Financier, M. Mutua
Kilaka a reconnu l’importance du rôle que l’AFRACA
Photo de famille des participants lors du 3eme Forum des
Banques Centrales en Mai 2011
Monsieur Mutua le Secrétaire au Ministère des Finances
lors de la session d’ouverture du Forum
joue dans le renforcement des capacités locales en vue
d’une politique de recherche avancée et de formations
en finances rurales à travers l’Afrique sub saharienne.
Il a reconnu que le thème du forum était opportun, en
mettant en relief que les discussions sont importantes
vu que l’ensemble des états membres de l’AFRACA
représentés sont confrontés aux mêmes problèmes de
développement rural. Il a souligné l’accès, ou le manque
de services financiers en faveur des ménages ruraux
et des micros et petites entreprises (MPE) comme un
besoin de développement majeur. Le Vice Premier
Ministre a noté que l’actuelle crise pétrolière mondiale
a engendré une hausse des prix des marchandises et
des produits alimentaires; et cela signifie, en effet,
la nécessité de déployer davantage d’efforts pour
augmenter les investissements agricoles dans les
zones rurales afin de sécuriser une autosuffisance et
des moyens d’existence.
Il a souligné que les besoins du secteur financier
doivent être efficients et accessibles, et ceci
nécessite le développement d’une gamme d’initiatives
et d’institutions pour constituer la famille des
infrastructures financières. Il a mis en relief les
réalisations du gouvernement du Kenya à travers la
Banque Centrale du Kenya dont :
• Les bureaux de référence de prêts afin de
constituer des informations sur les capitaux en vue
Nouvelles de l’AFRACA
3
•
•
•
•
de soutenir les marchés de prêts et la gestion des
risques
Des agences bancaires pour les banques afin
d’engager de tierce parties à offrir des services
bancaires en leur nom, dans des zones où ils ne
possèdent pas de filières.
Réglementation des cautions pour les institutions
de la microfinance afin d’assurer que les demandes
de l’ensemble des segments de la population sont
pris en compte.
Des TIC/Plateformes pour soutenir des systèmes
de paiements nationaux effectifs.
Soutien aux cadres de travail de politique
monétaire.
ancré par rapport aux tendances émergentes telles que
l’empiétement des terres agricoles par l’urbanisation,
les sévères changements climatiques engendrés par le
réchauffement global et les sérieuses menaces pour la
sécurité alimentaire pour les générations futures telles
si ces tendances continuent de la sorte.
Le Gouverneur a remarqué qu’au Kenya, les études
pour l’accès financier menées en 2006 et en 2009
Le Vice Premier Ministre a défié les états membres
régionaux et les institutions participantes à cette
manifestation de maitriser et de mettre en œuvre
les innovations et les stratégies visant la promotion
de l’amélioration des investissements au profit de
l’agriculture et du secteur rural en Afrique.
Le Gouverneur de la Banque Centrale du Kenya a
promptement mis l’accent sur un de ses thèmes
favoris, à savoir l’inclusion financière. Ceci a
énormement motivé les participants et a attiré
l’attention des médias locaux.
Prof Njuguna Ndungu, Gouverneur, BCK s’adressant aux
participants durant la session d’ouverture du 3ème Forum
des Banques Centrales de l’Afraca
Dans son discours, le Gouverneur de la Banque Centrale
du Kenya a noté que l’organisation du Forum biannuel
des Banques Centrales, une initiative a été créée
pour les banques centrales membres de l’AFRACA et
autres organes réglementaires en vue d’un partage
des expériences sur des solutions rentables pour
un financement agricole et rural amélioré et pour se
concerter sur les solutions de politiques possibles
afin d’augmenter le financement agricole et rural. Le
Gouverneur a aussi expliqué que le thème du Forum,
“Services Financiers pour une Sécurité Alimentaire:
Compter sur Innovation” était très opportun et bien
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Nouvelles de l’AFRACA
Mr. Assango Bondombe , Président de l’AFRACA lors de
son allocution
ont montré une améliorations générales par rapport à
l’accès financier avec un accès au financement formel
qui a connu une amélioration, passant de 19 à 23% ;
un financement semi formel passant de 8 à 18% ; et
informel diminuant de 35 à27% et l’exclu diminuant de
38 à 33% ; l’accès au finances pour les zones rurales
reste faible, avec 64% de la population rurale n’ayant
pas accès aux services financiers formels et 21% étant
exclue de toute forme de services financiers En notant
que l’accès au finances permet aux pauvres d’échapper
à la pauvreté en leur permettant d’avoir des actifs à
travers l’épargne et le prêt, le Gouverneur a souligné que
la Banque Centrale du Kenya est engagé à promouvoir
les innovations qui visent à l’encouragement de l’accès
financier et l’inclusion pour le peuple kenyan ainsi qu’
une direction politique qui consolideraient sans doute
l’accès aux finances dans les zones rurales.
Le président de l’AFRACA, M. Assango Bondombe qui
est également le Gouverneur Adjoint de la Banque
Centrale du Congo a participé à ce forum juste après
avoir assumé le leadership de l’association, succédant
au président sortant, M. Jean Marie Emungu. Dans son
discours, le president a informé les participants que
l’objectif fondamental du Forum était de réunir tous
les acteurs dans les finances rurales afin d’analyser et
d’accorder la priorité aux interventions d’assistance
aux ménages ruraux pour leur faciliter l’accès aux
finances. Il a fait référence à un rapport de la FAO qui
Les représentants des Banques Centrales avant le début de
la session
avance qu’environ 200 millions de personnes dans
l’Afrique subsaharienne ne peuvent pas se nourrir
à cause des sécheresses et de la famine. Il a défié
les participants de discuter de manière critique les
mesures nécessaires qui ont pour but l’amélioration
de l’accès aux finances en tant que question prioritaire
pour l’Afrique.
Dans son allocution de bienvenue, le Secrétaire
Général de l’AFRACA a reconnu l’engagement singulier
du Professeur Njuguna Ndung’u, le Gouverneur de la
Banque Centrale du Kenya (BCK), pour confirmer la
non financières pour la réalisation de cet objectif.
Les Objectifs du Forum des Banques Centrales sont
soulignés comme suit:
• Réunir les acteurs clé de développement de
politiques dans le secteur des finances rurales
et agricoles tout en accordant une attention
particulière aux innovations qui mette en valeur
la sécurité alimentaire et les cadres de travail de
politiques qui soutiennent de telles initiatives;
• Analyser les innovations réussies des institutions
financières en Afrique Sub Saharienne et ailleurs
afin d’aboutir à des solutions de politiques; et
• Présenter des initiatives de politiques stratégiques
réussies et identifier les facteurs de réussite qui
peuvent être considérés pour leur généralisation.
Treize interventions ont été présentées pendant le
Forum, et elles étaient suivies par des discussions
de groupes plus approfondies. Pour de plus amples
informations sur cette activité et d’autres activités
de l’AFRACA, veuillez consulter notre site web :
www.afraca.org.
Afin de traduire les objectifs définis en actions
réalisables, l’AFRACA a engagé les services de
PICOTEAM, un groupe consultatif spécialisé dans la
facilitation et la formation, le changement de direction
et du développement organisationnel-principalement
dans le domaine du développement rural, la recherche,
l’extension et la gestion des ressources naturelles. A
cet effet, une approche innovatrice pour s’engager
avec les participants a été adoptée durant le Forum, et
les résultats sont encourageants.
Cette approche est centrée sur les questions
stratégiques tirées des présentations, qui ensuite ont
été soumises à une analyse à travers des discussions
en vue d’arriver à des recommandations réalistes.
Le Secrétaire Général s’adressant aux participants pendant la
session d’ouverture du 3ème Forum des Banques Centrales
de l’AFRACA.
reconnaissance et le besoin d’une amélioration des
services financiers en tant que conditions préalable
pour augmenter les investissements et la productivité
des chaines de valeurs agricoles et une direction très
adéquate avec les idéaux de l’AFRACA.
Le SG a relevé que l’objectif majeur de l’AFRACA
est de contribuer à la sécurité alimentaire et à la
réduction de la pauvreté à travers l’Afrique rurale
principalement par le biais de services financiers
améliorés, en ajoutant que c’est pour cette raison
que l’AFRACA continue à œuvrer et à appeler à une
coordination au sein des institutions financières et
Les participants d’un groupe de discussion présidé par le
Gouverneur, Banque Centrale du Ghana
Nouvelles de l’AFRACA
5
Analyses du groupe de discussions après présentation de divers documents informatifs en
plénière par différents spécialistes en la matière. Ceci a été facilité par M. Jurgen Hagman
de PICOTEAM.
Accès aux Finances
Question sous-jacente/Défi
• Inadéquation des canaux et mécanismes de
délivrance
• Inadéquation des capacités des emprunteurs pour
créer/générer des projets bancables
• Risques perçus/actuels dans le secteur agricole
Gestion des Risques
Question sous-jacente/Défi
• Risques perçus et actuels par les créditeur et
le emprunteur ex. caractère du risque; risque
technique; risque varié; changements climatiques
et faiblesse des chaines de valeurs
Politiques et encouragements
Question sous-jacente/Défi
• Contradictions des politiques agricoles qui ne sont
pas bien coordonnées
Partenariats: la réunion de divers parties qui
assurent des ressources, des connaissances,
des expériences et une pratique pour l’avantage
mutuel de tous
Les points suivants ont été retenus par les institutions
présentes au niveau du financement agricole.
• Institutions Financières Internationales telles que
le FIDA, IBRD, USAID, FAO, AGRA, ADB
• Secteur Public tel que les Ministères des Finances,
les Banques Centrales, les Ministères de la
Les représentants des Banques Centrales avant le début de
la session
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Nouvelles de l’AFRACA
Planification et du Développement, les Ministères
de l’Agriculture, les Ministères des Ressources
Hydrauliques, Institutions de Recherche et de
Formation
• Secteur Privé tel que les Banques Commerciales,
IMF, ONG, CBO, SACCOS, Institutions de formation,
Organisations d’Agriculteurs, fournisseurs de
services de l’agri business
Question sous-jacente/Défi
• Fragmentation de l’effort e. Avoir des myriades
d’ONG dans le secteur
• Asymétrie de l’information ex. Ignorance des
pratiques des autres
• Disponibilité et adéquation des ressources
• Financement en contrepartie (participation dans le
financement)
Cible et Sensibilisation/Ampleur
Question sous-jacente/Défi
• Faibles politiques foncières : parcelles trop petites
pour être productives
• Absence de l’accès aux prêts
• Faibles infrastructures–routes, communication
• Faible gestion des cultures et des services
d’expansion
Capacité du Secteur des Finances Agricoles
Question sous-jacente/Défi
• Manque de formation appropriée sur les systèmes
de production agricole et d’une technologie
adéquate et de son usage
Quelques Commentaires des Participants
Quelques commentaires des
certains participants qui ont pris
part au 3eme Forum des Banques
Centrales de l’AFRACA
Cher Secrétaire Général
J’espère que la présente vous trouvera en bonne santé
après le très appréciable travail effectué et organisé par
l’AFRACA et ses Partenaires. J’ai vraiment profité du
Forum comme je l’ai trouvé très intéressant, en particulier
ce riche réseau où chacun est libre de partager ses
projets pour la promotion du secteur de l’Agribusness.
Je voulais vous faire part que je suis bien arrivé chez
moi et, vous rappeler de me faire parvenir le projet ou le
rapport final du séminaire s’il est prêt!
réussie du récent Forum des Banques Centrales
Africaines sur le Financement Agricole. Ceci n’aurait
pas été possible sans votre engagement personnel
pour cette cause, le soutien du Comite Exécutif et la
fabuleuse masse de travail investie par l’ensemble de
l’EQUIPE de l’AFRACA.
Les délibérations au niveau du Forum sont en effet
très significatives et devraient définir l’agenda du
Financement Agricole dans le continent.
Je suis sure, que sous votre direction, l’AFRACA
marquera de nouvelles réalisations dans les années
à venir.
Merci et salutations,
Shankar A. Pande
Représentant Afrique & Chef d’Entreprise
_________________________________________________
Encore une fois, c’était un plaisir de vous avoir rencontré
à Mombasa Vous et votre Equipe ainsi que tous les autres
représentants de l’AFRACA.
Avec mes chaleureuses salutations.
Adelaide Nz. KAGWESAGE
Banque Nationale du Rwanda, KIGALI/Rwanda
Merci
Le séminaire était bien organisé et riche en informations,
ainsi c’était aussi mon plaisir d’y participer.
Avec mes meilleures salutations
Grace K Nkhuw, Micro Bankers Trust
P.O Box 51122, 57 Zambezi Road, Lusaka
_________________________________________________
_________________________________________________
Cher Secrétaire Général,
Je vous remercie pour être un hôte très distingué et
pour m’avoir présenté à vos nombreux collègues. Je
pense que la conférence a été très bien organisée et
j’ai eu, en particulier, l’opportunité de rencontrer des
collègues de l’AGRA, IFAD, GIZ et Making Finance
Work for Africa-et des Banques Centrales du Nigeria,
du Kenya et du Rwanda-ce qui est utile pour moi ,pour
mon appréhension du sens des défis contemporains,
des besoins et des innovations dans le domaine des
finances rurales et agricoles . Je resterai en contact
avec vous.
Michael Sudarkasa
_________________________________________________
Cher Secrétaire Général.
Je saisis cette opportunité pour vous féliciter ainsi que
l’ensemble de l’équipe AFRACA pour cette organisation
Bonjour.
Merci beaucoup Secrétaire Général. Le Forum était
très réussi et intéressant.
Bien organisé.
Dr. Justin Bomda
_________________________________________________
Cher Secrétaire Général ,
Merci pour votre prompte action.
J’ai réellement profité du Forum, et je suis content de
voir l’AFRACA se porter bien et entre de bonnes mains
Felicitations
R.A.J. Roberts, BoU/GIZ FSD Programme
Banque de l’Ouganda Kampala, Ouganda
Nouvelles de l’AFRACA
7
Séminaire Sous Régional de l’AFRACA
pour l’Afrique Australe (SACRAT), Hotel
Protea, Livingstone, Zambie
C
Developper le Secteur Rural en Afrique
nonformément au plan de travail de
l’AFRACA pour 2011, le séminaire sous
régional de l’Afrique Australe (SACRAT) a
eu lieu à Livingstone, du 31 août au 2 septembre
2011 sous le thème de la biennale en cours, à savoir
“Mettre en Valeur la Chaine de Valeurs Agricoles
à travers l’Innovation”. Le séminaire a été accueilli
par la Banque de la Zambie, président sous régional
de l’Afrique Australe en partenariat avec d’autres
membres de l’AFRACA en Zambie.
Plus de 50 délégués, du Zimbabwe, de l’Afrique du
Sud, du Royaume de Swaziland, du Malawi, de la
République Démocratique du Congo, du Burundi et
de la Zambie ont participé à ce séminaire. Quatre
banques centrales étaient représentées durant ce
séminaire, il s’agit de la Banque de Reserve du Malawi,
la Banque Centrale du Swaziland, la Banque Centrale
de la République Démocratique du Congo et la Banque
de Zambie qui est l’hôte. Le discours et les huit (8)
présentations ont abordé le thème du séminaire.
Les participants ont eu également l’opportunité de
discuter des questions stratégiques ayant trait au
développement de la chaine de valeurs dans la région
de l’Afrique Australe.
Mr. Mwape, Vice –Gouverneur de la Bank of Zambia au cours de
son allocution durant l’atelier.
Le Gouverneur Adjoint des Operations de la Banque
de Zambie était l’invité d’honneur. Il a souligné
l’importance de l’Agriculture pour les moyens
d’existence des populations rurales en Afrique ainsi
que pour les économies de plusieurs pays africains.
Le Gouverneur Adjoint a conseillé que l’approche de
la chaine de valeurs aie pour but le renforcement des
conditions au niveau du marché de consommation
et de mettre l’accent sur l’interface, les liens, et les
8
Nouvelles de l’AFRACA
segments qui relient le produit final demandé par
les consommateurs tout au long des biens agricoles
produits au niveau de la ferme, et plus encore, la
chaine doit être entrevue et comprise dans son
contexte total, du producteur initial ou agriculteur au
consommateur final.
Il a mis l’accent sur la nécessité d’intégrer les
fournisseurs de services financiers dans le processus
de la chaine de valeurs et de développer des approches
d’initiatives pour réduire le risque des finances rurales
et agricoles tout en maintenant des marges financières
adéquates. Les participants ont été informés que la
mise en relief de la chaine de valeurs agricoles fournit
une opportunité pour identifier les entraves, relier les
importants acteurs économiques au sein de la chaine;
approcher des économistes d’envergure et permettre
aux producteurs locaux d’atteindre certaines normes.
Le gouverneur adjoint a souhaité que le séminaire
arrive à des recommandations politiques qui aideraient
à renforcer les chaines de valeurs agricoles en Afrique,
notamment au profit des producteurs agricoles à
petite échelle et, partant de contribuer à une réduction
significative des niveaux de pauvreté. Le gouverneur
adjoint de la Banque Centrale du Swaziland a apprécié
le rôle que l’AFRACA joue pour fournir des plateformes
importantes tel que le séminaire, qui offre aux parties
prenantes l’occasion de partager leurs expériences et
les discuter des questions temporaires ayant trait à la
mise en valeur du bien être socioéconomique. Il a noté
que le séminaire était particulièrement bénéfique au
Swaziland vu l’important rôle que le secteur agricole
joue au sein de l’économie du Swaziland.
Le président de la Sous Région de l’Afrique Australe
de l’AFRACA, M. Chisha Mwanakatwe a informé les
participants sur le travail de l’AFRACA dans la région
de l’Afrique Australe. Il a encouragé les participants
à saisir l’occasion du séminaire et de partager les
informations concernant les chaines de valeurs
agricoles y compris les expériences pratiques de
financement des chaines de valeurs par diverses
organisations à travers la région de l’Afrique Australe.
Il a exprimé son inquiétude en ce qui concerne les
faibles niveaux d’adhésion à l’AFRACA dans la région,
malgré l’importance du secteur rural et agricole en
Afrique. Il a demandé aux participants de réfléchir à
joindre l’AFRACA ainsi que d’identifier et d’encourager
d’autres parties prenantes à y adhérer.
Il a informé la réunion des diverses activités futures
au niveau mondial et régional, y compris une réunion
au Burundi pour les membres francophones prévue
pour le mois de septembre 2011.
Il a également informé la réunion des forums
spécialisés organisés par l’AFRACA, qui ont lieu
annuellement pour les administrateurs et praticiens
ainsi que pour d’autres parties prenantes en finances
rurales et agricole et le développement. En plus
l’AFRACA se réunit avec des organisations mondiales
sœurs pour le partage des connaissances. Il a informé
les participants que les réunions et les forums offrent
une occasion pour les discussions et les délibérations
globales ainsi que pour la création de réseaux en vue
de mitiger et surmonter les défis dans les finances
rurales et agricoles.
Le Secrétaire Général, de l’AFRACA, M. Usman Saleh
Gashua, s’adressant aux participants du séminaire, a
remarqué que le secteur financier en Afrique n’assure
pas des services de manière appropriée aux secteurs
rural et agricole. Il a remarqué que les allocations
budgétaires nationales ne répondent pas à normes
Le Secrétaire Général avec d’autres participants en visite à une
exploitation de blé à grande échelle dans le sud de la Zambie.
Sommaire des présentations faites au cours de l’atelier sousrégional de l’Afrique Australe.
telles que déterminé dans la Déclaration de Maputo,
ce qui signifie qu’un grand travail reste à réaliser par
plusieurs Gouvernements africains dans le domaine
des finances agricoles.
Le Secrétaire General a souligné l’importance de
renforcer la chaine de valeurs dans le secteur agricole
en tant que facteur facilitant la croissance et la
réduction de la pauvreté, dans ce sens, il a informé les
participants que l’AFRACA avait souligné la nécessité
de réunir les décideurs politiques, les praticiens et
d’autres parties prenantes pour établir une entente
consolidée du concept de la chaine de valeurs et le
rôle que chaque partie prenante devrait jouer dans la
consolidation de cette chaine de valeurs.
Il a exprimé l’espoir et la confiance que le séminaire
fournirait un forum approprié pour les discussions et
la formulation de la politique à l’égard de la chaine
de valeurs agricoles. Conformément au thème du
séminaire, six (6) documents ont été présentés
durant le séminaire par des praticiens expérimentés
en finances rurales et agricoles. Il y a eu aussi une
série de discussions approfondies visant à étayer les
questions stratégiques clé concernant la chaine de
valeurs agricoles dans la région de l’Afrique Australe.
Sommaire des papiers presensentes a l’atelier sous régional de l’Afrique Australe
Document
Présentateur, Institution
Vers la création d’un environnement favorable pour les institutions
financières pour financer l’agriculture tout au long des composantes
de la chaine de valeurs (production-transformation-commercialisationconsommateur final)
M. Michael Mbulo – Directeur de Programme, Programme de Finances
Rurales, Ministère des Finances et de la Planification Nationale
Impact élevé du développement de la chaine de valeur agricole et des
facteurs de réussite des finances et des défis à partir du Zimbabwe
M. Maxwell Mangoma, Banque Agricole (Agribank) du Zimbabwe.
Informations sur la chaine de valeurs agricoles – Investissement dans
l’Information & la Communication pour promouvoir le développement de la
chaine de valeurs– expériences de l’Afrique du Sud
M. Stephen Mirero, Directeur, NYDA, Afrique du Sud
Obstacles qui entravent les investissement/prêts/ financement pour des
facilités à valeur ajoutée et les encouragements pour les producteurs afin
de s’impliquer de manière profitable dans la valeur ajoutée agricole
Mlle Grace Nkhuwa – Directeur Exécutif, Fonds de l’Institution de la
Micro finance des Micro Banquiers, Zambie.
Mettre en relief le Financement de la Chaine de Valeurs Agricoles à travers
l’Innovation, Le Cas du Modèle d’un Village Commercial par Farm Concern
International
M. David Ruchiu, Directeur Régional, Farm Concern International,
Kenya.
Succès et Lacunes en Zambie
James Luhana, Coordinateur de Projet, Production, Finances et
Technologie améliorée (PROFIT), Zambie
Financement Pratique de la Chaine de Valeurs, les expériences des
agricultures à petite échelle dans le sud de la Zambie
M. Newton Phiri, Agro entreprise horticulture dans les Produits
Africains Naturels Durables (ASNAPP)
Le travail de l’IFAD en Afrique Australe; Opportunités de partenariats dans
le développement du secteur des finances agricoles
M. Dick Siame, Directeur IFAD Représentant au niveau Pays- Zambie.
Nouvelles de l’AFRACA
9
Participants à la Table Ronde de l’AFRACA & des partenaires de Développement, Addis Ababa, Ethiopie.
Au moment où la communauté de la micro finance
convergeait vers le Centre Complexe de Conférences
des Nations Unies, à Addis Ababa, Ethiopie, du 19 au
23 septembre 2011, l’Association Africaine Rurale et
Agricole (AFRACA) était en train de penser au delà de
la conférence et a planifié une table ronde. La réunion
a opté pour une approche interactive, visant la
création et l’établissement davantage de Synergie et
d’initiatives stratégiques parmi les parties prenantes.
KIVA (une organisation non lucrative ayant pour
mission d’établir une connexion entre les gens à
travers le prêt afin de réduire la pauvreté)poverty).
L’Université de Pretoria, Centre pour les opérations
bancaires inclusives en Afrique
Les organismes clé non membres de l’AFRACA qui
y ont participé sont:
NABARD Consultancy Services (NABCONS)
La Fondation Grameen du Crédit Agricole (France),
Le Fond du Programme de Soutien pour la Micro
Enterprise (MESPT)
Le Fond Capital des Nations Unies (UNCDF),
10
Nouvelles de l’AFRACA
La Table Ronde appuyait les objectifs suivants:
• Apprécier les récents développements du secteur
micro financier (les cinq dernières années),
les tendances actuelles: avec une référence
spécifique à certaines activités clé durant l’année
dernière :-la conférence : ‘Craking the Nut’ (Etats
Unis), Expérience Indienne-Pertinence Africaine,
Formation exposition sur le Développement
Agricole et le Financement, Consolider les Finances
•
•
•
•
•
et l’Agriculture en Afrique, (Ouganda) et la 5ème
Conférence de la Micro Finance (Ethiopie)
Créer une entente sur la manière de rationaliser et
d’intégrer les activités clé de la Micro Finance au
sein du continent africain
Fournir une plateforme pour le dialogue entre
les partenaires de développement et d’autres
parties prenantes dans la micro finance-(création
de synergie entre les praticiens et les parties
prenantes du secteur)
Comprendre et consolider le rôle de l’AFRACA
dans les partenariats entre les différentes parties
prenantes: Institutions membres, Administrateurs,
Praticiens/Partenaire
de
développement
/
donateurs
Apprécier les succès des différentes approches
de la micro finance au sein de la méthodologie du
groupe de prêteurs
Apprécier les succès du programme de
renforcement des capacités de l’AFRACA (TCDC) et
la contribution de ce programme au développement
de la micro finance en Afrique Sous Saharienne.
• L’évolution de l’industrie de la micro finance au
Kenya
• La situation actuelle de la micro finance dans le
pays
• Les réalisations majeures du secteur dans
l’économie kenyane et en particulier avec une
référence spécifique aux produits d’innovations
tel que les technologies de transfert mobile de
monnaie (M-PESA), les opérations bancaires
mobiles téléphoniques et les Points de Vente
(PdeV).
L’Expérience Indienne-Pertinence Africaine; La
perspective indienne sur la Micro finance, les Leçons
et les Outils. Mr. Ravi Kiran Malik, NABARD, Mombai,
Inde. Les interventions et les discussions sont arrivés
à trois conclusions clé, telles que démontrée ci après.
Ceci était important pour les institutions impliquées
dans la micro finance d’atteindre les populations
rurales pour:
La réunion a rassemblé 25 hauts
officiels de
différents pays et institutions financières. Il y a
eu des discussions profondes sur les questions
clé, et l’attention a été portée sur la manière
de conduire les recommandations au delà des
nombreuses conférences et séminaires tenues sur le
développement rural et agricole.
L’Agence Kenyane pour le Développement et la
Technologie de l’Entreprise (KADET)
Les réalisations qui restent à accomplir et/ou les
innovations dans le domaine de la Micro finance : le
contexte kenyan-basé sur les expériences du Kenya,
1) Apprendre des praticiens
2) Simplifier les choses
3) S’assurer que les parties agissent sans aucun
retard.
Certaines des présentations principales ont inclus ce qui suit:
la KADET, un membre de longue date de l’AFRACA a
avancé des précisions clé sur:
Nouvelles de l’AFRACA
11
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
C’était dans l’édition précédente
Connaissance avec Nos Membres’
Banque Nationale de
(BNDA), Mali (Page 13)
de
Developpement
‘Faites
Agricole
Le Fonds Financier des Femmes du Kenya est une
institution de la Microfinance en faveur des femmes,
qui a été établie en 1981 par les Femmes Kenyanes
pour fournir aux femmes entrepreneurs un accès aux
services financiers et non financiers
La Banque Communautaire Plc de Dar Es Salaam
Micro Bankers Trust (MBT) - Zambia (Page 15)
La Banque Communautaire Plc de Dar Es Salaam est une
banque privée de la Microfinance dédiée au financement
du programme de réduction de la pauvreté, dont l’objectif
est d’améliorer le niveau de vie de la majorité des
populations à bas revenus de Dar Es Salaam.
Expanding opportunities for the vulnerable
Banque Nationale de Developpement Economique
(BNDE), – Burundi (Page 19)
La Caisse Nationale du Crédit Agricole du Sénégal
Association of Ethiopia Microfinance Institutions
(AEMFI), Ethiopia (Page 20)
La CNCAS est une banque sénégalaise d’un capital
de 11 millions de dollars; elle est enregistrée en tant
que compagnie a responsabilité limitée, pourvu d’un
Conseil de Direction et d’un réseau de 20 agences
qui assurent une répartition appropriée à travers le
territoire nationale.
L’Union de l’Epargne Mutuel et des Prêts
ya Komor
Centenary Bank, Uganda (Page 22)
L’équipe éditoriale invite les membres et les
partenaires de l’AFRACA à plus se familiariser aux
institutions et leurs compétences dans la rubrique
‘’Faites Connaissance avec nos Membres… et
Partenaires ‘’. Au cas où vous trouvez un domaine
pertinent, à savoir une meilleure pratique ou une
initiative donc vous souhaitez bénéficier, nous serons
heureux au Secrétariat de faciliter cet échange entre
les institutions respectives.
Dans l’édition précédente de ‘’ Faites Connaissance
avec Nos Membres … et Partenaires
Le Fonds Financiers des Femmes du Kenya
12
Nouvelles de l’AFRACA
U-Meck a été créé en tant que réseau pour l’épargne
et les prêts ya Komor (MECK) et elle poursuit sa tâche
vers la croissance, la pénétration de marchés et la
diversification de ses produits.
L’Ecole Kenyane des Etudes Monétaires
(KSMS)
L’Ecole Kenyane des Etudes Monétaires est enregistrée
en tant qu’organisme corporé limité par le garant
conformément à la loi des entreprises des lois du Kenya
et où la Banque Centrale du Kenya est son actionnaire
principale (99%) et le Trésor son actionnaire minoritaire
(1%). l’Ecole est enregistrée en tant qu’entreprisse en
conformité à la Loi relative au Noms des Entreprises,
ainsi qu’au niveau du Ministère de l’ Éducation en tant
qu’institution offrant des cours de Diplôme et de Certificat.
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
La Banque Nationale de
Developpment Agricole
(BNDA) , Mali
L
e Banque Nationale de Développement
Agricole (BNDA), Mali est une Société Anonyme
d’économie Mixte au capital de 14.361.083.000
Francs CFA. Son objectif est:
• En tant qu’Instrument pilote de l’Etat malien pour le
financement de l’Agriculture, d’offrir aux différents
acteurs du monde rural une solution financière
globale couvrant l’ensemble de leurs besoins à court,
à moyen et à long terme ;
• En tant qu’Entité commerciale, d’offrir des produits
et services bancaires de qualité à l’ensemble des
secteurs de l’économie malienne.
BNDA demeure le premier partenaire financier
de l’agriculture malienne. Elle finance des petites
exploitations agricoles soit directement soit à travers les
institutions de micro finance. En outre, elle contribue à
l’émergence de petites et moyennes entreprises agricoles
et de projets d’aménagement rizicoles notamment dans
la zone Office du Niger.
La BNDA intervient également dans le secteur de
l’initiative riz à travers un partenariat avec Accor Service
Mali pour la gestion de la subvention de l’Etat destiné à
réduire le coût des intrants.
Par ailleurs, la BNDA dans le cadre sa politique de
diversification, a mis l’accent sur le financement des
secteurs qui contribuent fortement à la lutte contre le
chômage et la pauvreté et à la croissance économique.
Ainsi, elle intervient auprès des petites et moyennes
entreprises et industries et dans le financement des
écoles.
Il en est de même pour le financement des équipements
et de l’habitât en faveur des particuliers.
LES ACTIVITES DE LA BNDA
LA BNDA FINANCE DIRECTEMENT LES PRODUCTEURS
EN INTRANTS ET EN EQUIPEMENTS : elle collabore
avec plus de 6000 Organisations paysannes pour le
financement du Riz, de l’échalote, de la pomme de
terre, du mil, du maïs et du blé.
Les équipements concernent les bœufs de labour, les
charrues, les tracteurs, ....
LE FINANCEMENT DE L’EMBOUCHE BOVINE: la BNDA
intervient dans le financement de l’embouche bovine
partout au Mali. Elle intervient soit sur fonds propres
soit en partenariat avec le Ministère de l’Elevage sur
une ligne de crédit affectée.
LA BNDA OCTROIE DES PRETS POUR LA
COMMERCIALISATION DES CEREALES: Elle intervient
depuis plus de deux décennies auprès des organisations
paysannes et de quelques organismes spécialisés dans
un schéma de commercialisation qui permet d’assurer
un prix rémunérateur aux producteurs.
LA BNDA APPUI L’AGRO INDUSTRIE MALIENNE sous
plusieurs formes : le financement des investissements,
du BFR,... dans les secteurs du coton (pour l‘achat
et l’égrenage), du maïs, de la transformation du blé
local et importé, la production de sucre et d’huile et le
décorticage du riz.
LA BNDA INTERVIENT AUPRES DES PME DE
L’ALIMENTAIRE, par le financement des besoins
en fonds de roulement, les équipements,... Il s’agit
notamment des petites surfaces, des minoteries, des
unités de transformation, des boulangeries,...
LA BNDA SOUTIENT LE COMMERCE ET LES SERVICES,
par le financement de l’acquisition de marchandises,
d’intrants agricoles, le cautionnement des marchés,
le financement de matériel roulant, médical et
de bureautique, le financement d’équipement en
hôtellerie, transport et en énergie.
Nouvelles de l’AFRACA
13
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
La Banque Nationale
Pour Le Developpement
Economique (BNDE), Burundi
Elargir les opportunités pour les vulnérables
Historique
Le Fonds Micro Banquier (FMB) a été formé en 1996
par le Ministère du Développement Communautaire
et des Services Sociaux (MDCSS) en collaboration
avec l’Union Européenne (UE), en tant qu’organisation
zambienne non profitable. Il a été établi pour répondre
au besoin de créer une institution capable d’assurer
la fourniture de services financiers alternatifs pour
les populations vulnérables et viables en Zambie, tout
en accordant une attention particulière aux femmes.
Afin de réaliser cette vision, le Fonds a installé son
siège à Lusaka, qui a la responsabilité de superviser
l’ensemble des activités du FMB dans les districts.
Qui Sommes-nous?
Le Fonds Micro Banquier est une institution de prêts au
détail qui fournit des services financiers directement
aux communautés vulnérables avec lesquelles il
travaille. A présent, c’est une des rares institutions de
la microfinance qui opère de manière prédominante
dans les zones rurales et péri urbaines de la Zambie.
Au moment du lancement, le Fonds Micro Banquier
a fourni des prêts pour la vente en gros, cependant,
le concept de prêts pour la vente en gros ne s’est
pas avéré un succès tel que c’était prévu vu que les
institutions qui ont bénéficié de prêts du FMB avaient
des difficultés à rembourser leur prêts. Les prêts pour la
vente en détail se sont avérés plus réussis que les prêts
pour la vente en gros. Le FMB s’est considérablement
élargi depuis sa réorientation en 2001.
Zones d’Intervention
Durant le 2 dernières années, l’institution a transformé
ses opérations afin de les aligner avec les tendances
actuelles de maximisation de sa part du marché et
de son positionnement. L’institution a établi 5 filières
situées dans 5 districts à savoir Lusaka, Chongwe,
Kafuwe, Kabwe et Chingola. En plus de ces cinq
filières, des bureaux sont opérationnels à Monze,
Mongu, Mpika, Masiti/Luanshya, Petauke, Chipata
et Lundazi. Ces localités d’intervention sont entrain
d’accomplir leur mission sur le terrain. A la fin du mois
de décembre 2010, le nombre de clients du portefeuille
a atteint les 15 000. Plus de 90% des clients sont des
femmes. Durant ses 14 années d’existence, le FMB a
atteint plus de 30 000 personnes.
Gouvernance
Un Conseil d’administration, composé de professionnels
d’institutions publiques, sociales et commerciales est
investi de la responsabilité primordiale de la politique
de la direction. La gestion quotidienne du Fonds est
assurée par une direction, menée par un Directeur
Exécutif qui répond devant le Conseil d’Administration.
Le Ministère du Développement Communautaire et
des Services Sociaux est le constituant du Fonds.
PRODUITS ET SERVICES
PRODUITS FINANCIERS
a. Prêts Agricoles
i. Prêts pour du Matériel d’Irrigation
Le FMB fournit des prêts pour l’acquisition de matériel
d’irrigation. Le Programme des Agriculteurs Péri
Urbain est sa plus récente initiative, fournissant des
prêts pour du matériel d’irrigation, il a été lancé en
septembre 2006.
Nos Valeurs
• Honnêteté • Excellence Mécanisation de la Force Agricole (MFA), Prêts
d’Equipement
Ce fonds de prêt fournit aux agriculteurs des
• Respect
• Transparence
Principes de la Vision et de la Mission
Vision
Mission
Être le meilleur fournisseur de services financiers aux
segments vulnérables de la population en Zambie pour
construire de meilleures vies.
Contribuer à la création de la richesse au niveau communautaire
à travers l’accès à des services financiers appropriés et à d’autres
services pour le développement de l’entreprise et de l’auto emploie
pour les groupes à faibles revenus
Objectif Général
Habiliter économiquement les segments vulnérables et exclus de la population dans des zones ciblées à travers la fourniture
de services d’une microfinance de qualité afin d’augmenter les revenus à partir d’activités économiques privées diversifiées, le
développement d’entreprises et un auto emploi profitable.
14
Nouvelles de l’AFRACA
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
Expanding opportunities for the vulnerable
équipements agricoles mécaniques connus sous
l’appellation Power Tillers. Les équipements incluent
des moteurs, des outils, des pompes et des remorques.
ii. Prêts pour la production de produits laitiers
Le FMB fournit des prêts pour la production de produits
laitiers. Le programme assure aussi bien les moyens de
revenus qu’une source de valeur nutritive. La majorité
des bénéficiaires sont membres des coopératives qui
produisent les produits laitiers.
b. Prêts Cash/Entreprise
Ces prêts concernent plusieurs secteurs tels que
le commerce et l’échange, les services, la simple
manufacture et l’agriculture. Plusieurs personnes
vulnérables ont accès à des prêts cash du FMB pour
rehausser leurs petites entreprises ou pour les aider à
commencer une nouvelle entreprise.
c. Prêt TWENDE
Ces prêts ciblent les femmes entrepreneurs et ils sont
alloués à des groups qui se forment en tant que Centre
auto sélectionné.
b. Services Consultatifs et de Soutien Psychologique
Activités de gestion de prêts et d’entrepreneuriat
PARTENAIRES FINANCIERS ET FACILITATEURS
Le FMB encourage l’épargne, la fourniture de prêts,
la formation et le soutien psychologique. Il gère ces
activités à travers divers partenaires financiers et
facilitateurs.
Le FMB croit en ces partenariats parce qu’ils contribuent
à maximiser nos objectifs et d’autre avantages y
afférents. Les partenaires comprennent des ONG
internationales, des Ministères Gouvernementaux tels
que le Ministère du Développement Communautaire
et des Services Sociaux (MDCSS) et le Ministère de
l’Agriculture et des Coopératives (MACO) ainsi que
des instituions financières tels que la Banque de
Développement de la Zambie.
LES RESEAUX DU FMB
Le FMB appartient à un nombre de réseaux au niveau
local et international.
Affiliés Internationaux
a. L’Association Africaine du Crédit Rural et Agricole
(AFRACA) est un réseau d’organisations (Institutions
de la Microfinance et Banques) impliquées dans le
prêt rural et agricole.
d. Epargne -Association Financière, Promotion
(“Concept de Banque Villageoise ”)
En plus du fait d’accorder des prêts, le Fonds Micro
Banquier fait la promotion de l’épargne au sein des
groupes avec lesquels il travaille. La promotion de
l’épargne utilise ‘‘le concept de banque villageoise’’. La
promotion de l’épargne est facilitée afin de consolider
les groupes dans la mobilisation de services financiers
et leur utilisation au niveau communautaire.
b. Le Réseau International pour des Institutions
Financières Alternatives (RIIFA) est un réseau
d’organisations membres pour les institutions de
la Microfinance et des ONG impliquées dans des
activités de services financiers alternatifs
c. affiliés Locaux
Local affiliates
a. L’Association pour les Institutions de la Microfinance
en Zambie
LA VOIE A SUIVRE POUR LE FMB
Le FMB prévoie de jouer un rôle plus visible dans le
domaine de la microfinance en Zambie. Ceci sera réalisé
à travers la formation de nouveaux partenariats et le
renforcement des relations existantes avec ses actuels
partenaires. L’autre souhait est de couvrir tous les districts
de la Zambie afin d’atteindre une contribution significative
envers la réduction de la pauvreté en Zambie.
PRODUITS NON-FINANCIERS
a. Formation
Principalement en méthodologie, gestion des crédits et
entrepreneuriat à divers niveaux
Pour de plus amples détails, veuillez contacter le FMB
Plot 57 Zambezi Road, Roma, or
P O Box RW 51122, Lusaka, Zambie
Tel. 290852, Fax 291393,
E-mail [email protected] / [email protected]
Nouvelles de l’AFRACA
15
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et Partenaires
La Banque Nationale Pour Le Developpement
Economique (BNDE), Burundi
La BNDE se veut d’être un instrument
privilégié de financement des projets
de développement avec l’ambition de
soutenir l’économie du pays
1. HISTORIQUE
Créée le 8 décembre 1966, la BNDE a débuté ses activités
en 1957. Son capital social chiffré à 6.190 millions de BIF
se répartit entre l’Etat Burundais, 3 sociétés mixtes, 2
banques commerciales et 3 actionnaires étrangers.
2. VISION
• la BNDE veut être un instrument privilégié de
financement des projets de développement avec
l’ambition de soutenir l’économie du pays
• la BNDE s’emploie à concourir au développement
socio-économique du pays par le financement des
investissements productifs en l’occurrence les petites
et moyennes entreprises.
3. ORGANES D’ADMINISTRATION, DE GESTION ET DE
CONTROLE
- une assemblée générale des actionnaires
- un conseil d’administration
- un comité d’audit
- un comité de Direction
16
Nouvelles de l’AFRACA
- un commissariat aux comptes et un auditeur
externe
4. PRINCIPAUX OBJECTIFS
-mobiliser des ressources tant internes qu’externes
pour la réalisation des investissements
-effectuer toute opération de crédit dans les
limites prescrites par son réglement intérieur,
en privilégiant les interventions en faveur des
secteurs productifs
-apporter conseils et assistance aux promoteurs
en matière de gestion financière
-prêter concours à l’Etat ou aux organismes relevant
de son autorité pour l’étude de la réalisation de
tous plans et programmes de développement
économique ou pour la gestion de fonds publics
ou spéciaux
5. PRINCIPAUX PARTENAIRES
- Agence Française de Développement
- Direction Générale de la Coopération Internationale
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
-
-
-
-
-
du Royaume de Belgique
Banque Européenne d’Investissement
Banque Africaine de Développement
KREDITANSTALT FUR WIEDERAUFBAU
Royaume des Pays-Bas
Fonds de soutien à l’investissement privé
6. BENEFICIAIRES
- les sociétés
- les particuliers
- les associations
- les institutions de Micro-finance agréées par la
Banque Centrale
7. SECTEURS D’INTERVENTION
- l’agriculture
- l’élevage
- l’industrie
- l’artisanat
- les services (Education, Santé, ...)
- le tourisme
- l’habitat
- le commerce
- le refinancement des institutions de Micro-finance
- les Micro- crédits
8. CONDITIONS D’OCTROI DES CREDITS
- montant du crédit: variable selon la nature du projet
- participation: 20%-30% du coût du projet au
minimum
- taux d’intérêt: variable suivant l’origine des
ressouces et la nature de l’investissement
- durée: variable suivant la nature du projet, le
montant du crédit, la rentabilité du projet et les
potentialités de remboursemnt du client
9. GARANTIES
garanties hypothécaires gage du fonds de commerce
caution individuelle, bancaire, des sociétés, du conjoint,
nantissement des équipements ou des fonds bloqués
toute autre garantie jugée utile
10
FINANCEMENT
Crédit de
campagne
2005
DES
PRINCIPAUX
SECTEURS
2006
2007
2008
2009
Crédit de
campagne
Agriculture et
-
530
Elevage
industrie,
artisanat
1865
4335
5156
5495
3743
Service et
commerce
1.312
1.629
1.629
2.439
2.439
Tourisme
143
325
100
342
1.471
Immobilier
235
256
327
245
400
Refinancement MFI
1.000
1.130
600
1.500
1800
Petit
équipement
1.113
4.653 6.440 4.979 5.608
672
11. ATOUTS
- expérience dans le financement des projets
d’investissments
- système de gestion informatique efficace:
personnel compétent, dévoué, experimenté et
motivé
- agence à l’interieur du pays et descentes des
analystes à l’interieur du pays pour la prospection
etle suivi des projets
- soutien des actionnaires et forces vives du
pays quant au rôle à jouer par la BNDE dans le
développement économique du pays
- soutien des pouvoirs publics dans la rétrocession
des ressources financières obtenues auprès des
bailleurs
- longévité de la Banque, depuis plus de 42
ans avec son statut particulier de Banque de
développpemet, ayant réussi à survivre aux aléas
du temps et des crises contrairement à ceratianes
institutions typiques d’Afrique
NB: les cultures privilégiées pour le financement
agricole sont surtout: le riz, le palmier à huile,
la pomme de terre, le bananier, les tomates et
les fruits
Nouvelles de l’AFRACA
17
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et Partenaires
Association des Institutions
Éthiopiennes de la Micro
Finance (AIEMF)
L
’Association des Institutions Éthiopiennes de
la Micro Finance (AIEMF) a été créée en 1999
en tant qu’organisation non gouvernementale,
non lucrative, et est enregistrée et autorisée en
tant qu’Association par le Ministère de la Justice du
Gouvernement Fédéral de l’Éthiopie.
La vision de l’AIEMF est de
devenir un réseau innovateur de portée
mondiale, assurant des services à valeur ajoutée dans
l’édification d’un système financier inclusif en Éthiopie.
La mission de l’AIEMF est de promouvoir de manière efficace
et effective l’échange de l’information, de faciliter un
environnement favorable et de renforcer de manière durable
les capacités des institutions éthiopiennes de la
Microfinance et des coopératives financières.
Elle est régit par la Banque Nationale de l’Éthiopie.
l’Association a été formée en tant que forum
institutionnel par lequel les praticiens de la Microfinance
peuvent avoir une interaction collective en vue du
partage des connaissances et de l’information, et
pour solliciter le soutien politique afin de créer un
environnement favorable pour le développement de la
Microfinance.
Sur le plan régional, l’AIEMF est l’une des plus
importantes du pays, au niveau des réseaux en Afrique.
La vision de l’AIEMF est de devenir un réseau innovateur
de portée mondiale, assurant des services à valeur
ajoutée dans l’édification d’un système financier inclusif
en Éthiopie. La mission de l’AIEMF est de promouvoir
de manière efficace et effective
l’échange de
l’information, de faciliter un environnement favorable
et de renforcer de manière durable les capacités des
institutions éthiopiennes de la Microfinance et des
coopératives financières.
Basée sur les principes de la vision et de la mission,
l’AIEMF n’épargne aucun effort pour réaliser les
objectifs suivants:
18
Nouvelles de l’AFRACA
• Promouvoir des normes professionnelles à
travers la formation, le partage des expériences,
les visites sur le terrain et l’assistance technique;
• Étudier le statut, les problèmes et les perspectives
des institutions de la MF en Éthiopie et évaluer la
faisabilité de former de nouvelles;
• Aider à formuler et à disséminer les résolutions
et les meilleurs pratiques ayant trait à l’industrie
de la MF en Éthiopie;
• Fournir à la MF des ressources d’information y
afférentes pour être utilisées par les décideurs
politiques, les donateurs, les préteurs, le réseau
des chercheurs continentaux et internationaux,
les bénéficiaires de la MF et le public général;
• Développer une compréhension plus claire
et proposer des solutions au secteur de la
Microfinance à travers la recherche;
• Influencer la politique nationale et l’environnement
réglementaire afin de faciliter le développement
d’une industrie solide de la Microfinance;
• Assister au développement de sources de prêt et
de fonds capitaux à partir de sources domestiques
et étrangères;
• Superviser et améliorer la performance de nos
membres;
• Faciliter la création de réseaux, la collaboration,
et le partage de l’information au niveau national
et international;
• Plaidoyer pour l’industrie de la Microfinance dans
l’ensemble des médias aux niveaux national et
international;
• Stimuler des contributions exceptionnelles
des individus et des organisations auprès de
l’industrie de la MF en créant des systèmes
stimulants.
Les principales activités de l’AIEMF comprennent
: la conduite de la formation et de visites de partage
d’expériences, la recherches et les publications, La
supervision de la performance et de l’assistance
technique, l’établissement d’un centre de ressources,
de réseaux nationaux, régionaux et internationaux, la
gestion des connaissances et de la communication,
l’organisation de séminaires et de conférences, etc. ;
Faites Connaissance avec Nos Membres ...
et Partenaires
Comment la ‘Centenary Bank’
a initié le Développement Agricole en Ouganda
Par Abdul Kyanika Nsibambi
Pourquoi l’Afrique doit-elle investir dans l’Agriculture ?
Afin que l’Afrique réalise les Objectifs de Développement
du Millénaire, l’investissement dans le secteur
agricole reste crucial vu que l’agriculture est l’activité
économique dominante dans la plupart des pays
africains. L’amélioration de l’investissement dans ce
secteur ne peut être accomplie que par la création d’un
environnement favorable pour attirer les investissements
locaux et étrangers. Soixante quinze pour cent (75%) des
populations pauvres dans le monde vivent dans les zones
rurales et la majorité d’entre elles dépend énormément
de l’agriculture (directement ou indirectement) pour leur
existences. l’agriculture contribue à hauteur de 25%
au PIB de l’économie des pays africains, où 70% de la
population est employée dans ce secteur; et il semble que
ces derniers sont deux fois plus effectifs dans la réduction
de la pauvreté par le biais de la croissance en dehors
du secteur de l’agriculture, en augmentant les revenus
agricoles, et indirectement, à travers la création d’emplois
et la réduction des prix des produits alimentaires (Réf:
Rapport de la Banque Mondiale de l’Année 2008).
L’Afrique devrait investir dans l’agriculture afin
d’augmenter les opportunités d’emplois dans l’Agriculture,
établir des industries agricoles et développer des services
industriels ayant trait au secteur. L’investissement
agricole réduit l’immigration du milieu rural vers les zones
urbaines, où une forte génération plus jeune quitte les
zones rurales à la recherche de meilleures opportunités
dans les zones urbaines.
Histoire Réussie du Prêt Agricole de la ‘Centenary
Bank La Centenary Bank est une institution qui se trouve
en Ouganda et qui serve les populations économiquement
défavorisées, en particulier dans les zones rurales. La
Banque contribue considérablement au développement
économique général du pays en fournissant à la micro
finance un objectif principal pour la promotion et la
consolidation du développement, par le biais de prêts en
faveur des agriculteurs ruraux, des fabricants de produits
agricoles, de petits entrepreneurs de la fabrication, de
petits commerçants, importateurs et exportateurs. A
travers un réseau de filiales répandu de manière prudente,
des séminaires pour les clients, des promotions ciblant les
agriculteurs par l’intermédiaire des canaux des médias
électroniques, les média externes et de développement, la
Centenary Bank fournit à ses clients des produits tels que
des micro prêts, des prêt pour l’acquisition de bêtes, des
prêts agricoles, des prêts agricoles vétérinaires, des prêts
agricole DANIDA et un plan Crestank pour les retenues
hydrauliques.
La Centenary Bank est la plus grande banque locale en
Ouganda ayant plus de 40 filières et 80 distributeurs
automatiques à travers tout le pays, munie d’un portefeuille
de prêts agricoles d’une valeur de 31 millions de dollars
américains, ce qui représente 16% du total des actifs du
portefeuille de prêts. Notre réussite a été possible grâce
à nos partenariats avec des agences telles que l’Agence
Technique Allemande (GTZ), l’Agence Danoise pour le
Développement International, la Fondation Rockfeller et
Crestanks Uganda Ltd.
Les Risques dans la Production Agricole
La majorité des investisseurs évitent le secteur agricole
parce qu’il est perçu comme un secteur à très grand risque
à cause de la faiblesse de l’organisation des agriculteurs,
la faiblesse des infrastructures, la fluctuation des prix, le
manque d’assurance contre les périls liés aux calamités
naturelles, le manque de collatéraux, la faiblesse des
politiques, le manque de compétences d’entreprenariat, la
faiblesse de culture en matière de crédits et de l’instabilité
politique. Néanmoins, la Centenary Bank, grâce à son
partenariat avec d’autres parties prenantes dans les
chaines de valeurs agricole a réussi à accorder des prêts
agricoles aux petits agriculteurs pour les intrants, la force
de travail et les machines agricoles en vue d’augmenter
la production.
L’auteur est le Directeur des Prêts Agricoles de la
Centenary Bank Limited, de l’Ouganda.
Nouvelles de l’AFRACA
19
A la trace du succes.....
Comment valoriser les champions
L
L’Alliance pour une Révolution Verte en
Afrique, AFRACA a été créée en 2006 par la
Fondation Rockfeller (FR) et la Fondation Bill et
Melinda Gates (FGBM) pour travailler en partenariat
avec les gouvernements africains, les agences de l’aide
bilatérale et multilatérale, la société civile et d’autres
parties prenantes, et les agriculteurs africains pour
initier une révolution verte unique en Afrique. Le
Département pour le Développement
“La dure réalité est que
les gens les plus pauvres dans le
monde n’ont toujours pas accès aux services
financiers durables, qu’il s’agisse d’épargne, de
crédit ou d’assurance.
Le grand défi devant nous est d’aborder les contraintes
qui excluent les gens à participer pleinement dans le
secteur financier ... Ensemble, nous pouvons et devons
construire des secteurs financiers inclusifs qui aident les
gens à améliorer leur vie. “
Kofi Annan, Secrétaire général, Le 29 Décembre
2003, après l’adoption de 2005 comme
l’Année Internationale du
Microcrédit
Pendant des décennies, l’agriculture africaine
a souffert de la négligence, avant que les Chefs
Africains d’État et de Gouvernement ne se réunissent
à Maputo en 2003 et décident de donner la priorité à
l’Agriculture, d’allouer 10% de leur budget national au
secteur et de créer le Programme Compréhensif de
Développement de l’Agriculture en Afrique (PCDAA).
Les pays africains attribuent, en
moyenne 5 à 6% de leur budget
national à l’Agriculture, ce qui
représente une grande avancée
en comparaison des 3% alloués
à l’agriculture pendant la
décennie écoulée. Les Chefs
d’État et de Gouvernement
Dr. A. Namanga Ngongi
ont également fait appel à la
President, AGRA
communauté
internationale
pour une assistance afin de traiter des multiples
contraintes qui confrontent. l’Agriculture africaine, y
compris le financement. Les fondations RF et BMGF ont
répondu à cet appel en créant l’AGRA.
20
Nouvelles de l’AFRACA
L’AGRA a été établie pour travailler en tandem avec la
chaine de valeur agricole, sur les semences, les sols, les
marchés et les politiques d’une généralisation rapide
de la productivité en encourageant les technologies, en
particulier par les petits agriculteurs, dont la plupart
sont des femmes. Elle prévoyait la transformation
de l’agriculture africaine en un secteur hautement
productif, durable et rémunérateur.
Le programme de semences de l’AGRA soutient la
formation d’une nouvelle génération de plantes, la
production de nouvelle variétés de cultures adaptées
aux changements climatiques, des entreprises
de semences pour multiplier à grande échelle
les semences dont les fermiers ont en besoin et
encourager les marchands agricoles à distribuer ces
semences. le Programme de la Santé du Sol soutient
la formation de scientistes de la terre, l’établissement
de démonstrations à grande échelle pour que les
agriculteurs puissent voir la valeur de l’utilisation
de semences, des engrais améliorés (organiques et
non organiques) et l’inclusion de légumeuses dans
les rotations de cultures ainsi que d’autres pratiques
agronomiques améliorées afin d’assurer la durabilité
de la production. Le Programme des Marchés travaille
avec les petits agriculteurs pour assurer l’accès à des
marchés stables à travers une agrégation au sein de
systèmes de dépôts de réception. Le programme œuvre
aussi en vue d’améliorer le stockage, la valeur ajoutée
et le développement de cultures vivrières alternatives.
Le Programme de Politique met l’accent sur le travail
avec les gouvernements et de multiples parties
prenantes pour développer des solutions en vue de
traiter des contraintes de politique clé: politique de
semences de la fondation, assurance de la qualité des
engrais, normes des grades des produits et protocoles
de commerce entre pays. Ces contributions techniques
de l’AGRA resteront extrêmement sous évaluées si
les sérieuses contraintes financières qui confrontent
l’agriculture africaine ne sont pas résolues.
L’agriculture emploie quelque 70% de la force de
travail active de l’Afrique, contribue avec près de 50%
des revenus des exportations et 35 à 40% du PIB.
A
Néanmoins, l’agriculture africaine ne reçoit que 2%
des prêts de la part des banques commerciales. Il est
important de trouver des moyens pour une utilisation
plus importante du capital dormant dans les banques
commerciales pour soutenir l’agriculture africaine, qui
représente la plus grande opportunité du secteur des
investissements privés dans le continent.
Reconnaissant le rôle crucial joué par les finances pour
le soutien de la transformation de l’agriculture dans
d’autres parties du monde, l’AGRA s’est rapidement
penché sur l’espace financier en vue d’identifier des
moyens innovateurs pour la mobilisation de ressources
au sein de l’Afrique. Gagner de l’expérience à partir des
projets pilotes soutenus par la FR, l’AGRA et le Fonds
de Consolidation du Secteur Financier ont établi un
plan de garantie de crédits avec la Banque Nationale
de la Micro Finance de Tanzanie en 2008. L’AGRA a
placé 1,0 millions de dollars et le partenaire 1,10 millions
de dollars. Ensemble nous sommes arrivés à 10 millions
de dollars. Jusqu’à ce jour, quelques 9 millions ont été
déboursés au profit de 966 marchands agricoles et le
taux de remboursement est de 97-98 %. Encouragé
par les progrès précoces enregistrés en Tanzanie,
l’AGRA et l’IFAD, en partenariat avec le Gouvernement
du Kenya, ont établi une facilité de garantie de crédits
d’une valeur de 5 millions de dollars avec la Banque
‘Equity Bank’ pour atteindre 50 millions de dollars. En
deux ans d’opérations, plus de 25 millions de dollars
ont été déboursés ou approuvés, dont 67% au profit
de 40 000 petits agriculteurs. Le reste a été attribué
à de plus grands agriculteurs et fabricants. Le taux de
remboursement a été également plus élevé, autour de
97%. Ayant testé ces plans dans deux pays, l’AGRA a
travaillé avec plusieurs partenaires et avec la Banque
Sud Africaine ‘Standard Bank’ pour établir des facilités
de garantie de crédits au Ghana, au Mozambique, en
Tanzanie et en Ouganda. La Corporation du Défi du
Millénaire (Millennium Challenge Corporation) affiliée
au Gana (MIDA), au Mozambique (MCA), et le Fonds
Kilimo aussi bien en Tanzanie qu’en Ouganda, font
partie de ces plans pour la création d’un fonds de
garantie de 10 millions de dollars pour atteindre 100
millions de dollars. Les plans sont optionnels dans les
quatre pays et totalisent près de 35 millions de dollars
en prêts, déboursés ou approuvés durant la première
année et demi, au profit d’acteurs tout au long de la
chaine de valeur agricole.
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A La Trace Du Succes Comment Valoriser
Les Champions Agra (suite)
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fourni des leçons utiles qui nécessitent d’être appliquées
à grande échelle, et les gouvernements peuvent jouer
des rôles significatifs dans ce domaine. Les ministres
des finances et les Banques Centrales peuvent fournir
des garanties de crédits nécessaires et peuvent soutenir
d’autres aspects du système financier qui fourniront une
couverture pour l’assurance et l’assistance technique
afin de consolider la capacité des banques pour prendre
en charge le financement agricole. C’est précisément
dans cet espace que l’AGRA est en train d’orienter son
Programme de Financement Innovateur.
L’AGRA, en partenariat avec la Banque Centrale du
Nigeria et le soutien de McKinsey et du Groupe de
Supervision, a désigné une Initiative Nigériane basée
sur le partage des Risques pour un Programme de
Prêts Agricoles (NIRSAL) qui rassemblera 3 milliards
de dollars à partir des banques commerciales pour
l’investissement au sein de chaines de valeur de six
produits clé: Manioc, Maїs, Riz, Graines de Soja,
Coton et Tomates. Les compagnies d’assurance
seront encouragées et soutenues pour développer des
produits d’assurance qui attireront les opérateurs dans
les chaines de valeurs sélectionnées. Ceci est un moyen
nouveau pour créer des partenariats publics-privés en
vue d’encourager les investissements dans l’agriculture.
L’AGRA est entrain de mener des discussions avec le
Ministère des Finances du Kenya pour le développement
d’un programme similaire à celui du NIRSAL, mais qui,
dans ce cas, utiliserait des ressources budgétaires
plutôt qu’un financement de la Banque Centrale.
Plusieurs autres pays ont exprimé un intérêt pour
cette approche innovante pour la mobilisation de fonds
pour le secteur
agricole.
L’IFAD est en
train de
La mobilisation de ressources à travers des plans de
crédits soutenus par l’AGRA et d’autres partenaires a
Nouvelles de l’AFRACA
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A La Trace Du Succes Comment Valoriser
Les Champions Agra (suite)
former un partenariat avec l’AGRA pour un nouveau
programme en Tanzanie qui s’inspire des modèles du
Nigeria et du Kenya.
Si cette tendance continue, plus de 4 milliards de
dollars seront réunis pour l’agriculture africaine avant
la fin de l’année 2012 et l’ensemble proviendra de
l’Afrique!
L’AGRA, avec le soutien du Gouvernement du
Luxembourg, est en train de travailler avec un
groupe d’investisseurs internationaux pour créer un
Fonds d’investissements d’impact pour l’Agriculture
Africaine qui sera basé au Luxembourg. Ce fonds
qui rassemblerait près de 1,5 milliards fournira une
plateforme pour le partage des expériences et des
bonnes pratiques de divers plans nationaux. Il est
temps d’investir dans l’agriculture africaine, le plus
grand secteur économique du continent. Les Banques
Commerciales et les compagnies d’assurance ont
des rôles majeurs à jouer dans la transformation de
l’agriculture africaine. Néanmoins, les gouvernements
devraient établir des partenariats avec ces dernières
22
Nouvelles de l’AFRACA
afin de réduire les risques des prêts dans l’agriculture.
En encourageant la création de tels partenariats,
le travail de l’AGRA a démontré l’efficacité de
ces derniers. Ces programmes nécessitent d’être
appliqués à travers l’Afrique.
La lumière commence à pointer au fond du long
et sombre tunnel financier! Une Révolution Verte
Africaine Unique est possible!
Dr. Namanga Ngongi, camerounais, Président de
l’AGRA depuis Novembre 2007. Il a servit en qualité
de Représentant Spécial du Secrétaire Général des
Nations Unies en République Démocratique du Congo
(2001-2003) et en tant que Chef de la Mission de
Maintien de la Paix (MONUC). Auparavant, il a occupé
le poste de Directeur Exécutif Adjoint du Programme
Alimentaire Mondial (1994-2001).
(Veuillez consulter le site web de l’AGRA pour plus
de détails sur cette activité et les autres événements
des instituions).
Récentes Activités au Niveau du Secrétariat
Le Secrétaire Général a rendu visite au Membres de
la région sub-saharienne en Afrique de l’Ouest
Par le biais du Programme de Gestion des
Connaissances de l’IFADAFRICA, l’AFRACA a reçu une
requête pour coordonner une visite d’apprentissage
expérimentale en Ouganda, d’une équipe de 7 hauts
officiels gouvernementaux. Les participants sont les
suivants
1. M. Nicholas Mbuya, Plan de Développement du
Secteur Financier - Banque de Zambie
2. Dr. Dick Siame, IFAD, Directeur au niveau Pays,
Programme de Zambie
pour le Programme de Soutien des Finances Rurales,
au Ministère des Finances de l’Ouganda. Le thème
principal communiqué a été celui de l’Ouganda, où des
coopératives sont développées en tant qu’entreprises
sociales pourvues d’un mandat social, mettant
l’accent sur la réalisation de coopératives qui sont
auto suffisantes. L’équipe zambienne est arrivée à la
conclusion que ceci dépend beaucoup de la mise en
place d’une bonne gouvernance, d’un leadership et de
modèles de gestion.
Séminaire Thématique sur les Finances Rurales
pour l’Afrique de l’Est & Australe, Thème “Le Rôle
des Finances Agricoles & Rurales dans l’Accélération
de la Croissance Economique” du 28 au 30 Septembre
2011, Lilongwe, Malawi.
L’AFFRACA a été invitée à ce séminaire, accueilli
conjointement par le Centre Coopératif Suédois
(CCS), l’Alliance Coopérative Internationale (ACI),
et le Partenariat de Gestion des Connaissances
(PGC) soutenu par le Fond International pour le
Développement Agricole (FIDA) dont l’AFRACA est
en le gestionnaire. Les participants au séminaire
comprennent les principaux praticiens des finances
rurales et les décideurs de l’AFRACA dont des acteurs
du secteur privé, des chercheurs, des représentants
de médias et des partenaires du développement de
l’ensemble du continent ainsi que des experts d’autres
régions.
Le Coordinateur des Programmes a la sortie de la
Centenary Bank accompagné du groupe de la Zambie.
3. M. David Mundia, Directeur Économiste - Ministère
de l’Agriculture et des Coopératives
4. Mme. Mildred Miti, Planificatrice - Ministère du
Développement Communautaire et des Services
Sociaux
5. M. Webby Mate, Directeur Exécutif - Association des
Institutions de la Microfinance de la Zambie
6. M. Boniface Kunda, Directeur Économiste - Ministère
du Commerce, Échange et Industrie
7. M. Caiaphus Habasonda, Responsable des
Investissements - Banque de Développement de la
Zambie
8. M. Michael Mbulo, Directeur de Programme Programme des Finances Rurales, Zambie
Choisis à partir de la riche base de ressources
des candidats de l’AFRACA, les participants ont
eu l’opportunité d’apprendre de l’ensemble des
8 institutions. Ils ont eu une interaction avec des
équipes de gestion expérimentées de ces différentes
institutions financières. La première visite a été
Visite- Exposition en Inde: “Expérience IndiennePertinence Africaine” du 25 au 30 Juillet 2011,
Cette activité a été organisée par les Service de Conseils
(NABCONS) de la Banque Nationale pour l’Agriculture
et le Développement Rural (NABARD), une organisation
principale de conseils de développement promue par
NABARD/NABCONS, qui est une institution apex du
Gouvernement de l’Inde et de la Banque de Reserve
de l’Inde. La NABARD/NABCONS a été cruciale dans
la conception de diverses politiques de prêts et de
non prêts ainsi que des interventions et des conseils
pour le gouvernement et autres parties prenantes
pour un développement agricole et rurale durable.
Le Secrétaire Général, le Directeur des Relations
de l’AFRACA, en tandem avec d’autres membres de
l’AFRACA, ont participé à cette activité informative.
Nouvelles de l’AFRACA
23
Chronique
Dans cette édition:
• Combinaison de dons et de crédits: L’expérience du programme
de la sécurité alimentaire en Ethiopie - Dr. Wolday Amha, AEMFI, Ethiopia
• Réduire le Risque et accroître les investissements dans le Secteur
Agricole - Abdul Kyanika Centenary Bank, Uganda
Combinaison de dons et de crédits:
L’expérience du programme de la sécurité alimentaire en Ethiopie
Dr. Wolday Amha, AEMFI, Ethiopia
L
e programme de la sécurité alimentaire mis
en œuvre, entre 2005 et 2009, par la Banque
Mondiale et d’autres donateurs, avance que
les ménages souffrant de l’insécurité alimentaire, du
projet Woredas, sont considérés comme des clients à
risques élevés, et partant les fournisseurs officiels de
services financiers ont arrêté leurs services de prêts
pour ce groupe. Pour résoudre ce problème d’exclusion
par les fournisseurs financiers, le projet a impliqué
la communauté dans des fonds communautaires
renouvelables dédiés à servir les plus pauvres de
Kebele (même après la clôture du projet). Les fonds
renouvelables ont été mis en œuvre par le Comité de
Développement de Kebele (CDK) à Oromia et SNNP,
alors que les coopératives à objectifs multiples ont
pris la responsabilité de gérer le fonds communautaire
renouvelable à Tigray, Amhara et SNNP.
renforcement des capacités à la communauté, au CDK
et aux RUSACCO tel que la formation et la sensibilisation
pour trouver une solution à ce problème. Plus encore,
il n’est pas prévu que les RUSACCO gèrent les fonds
renouvelables immédiatement après leur création. Les
RUSACCO doivent attendre au moins 12 mois avant de
commencer à prêter de leurs propres sources (épargne),
au lieu de prêter à partir du fonds renouvelable (Wolday
Amha 2010).
Bien que les fonds communautaires renouvelables ont
bien réussi dans la fourniture de prêts aux ménages
souffrant de manière chronique de l’insécurité
alimentaire et sont arrivés à relancer l’impact sur
les revenus des ménages et à consolider les actifs
des ménages, le projet a reconnu que le CDK et
les coopératives à objectifs multiples ne sont pas
des institutions financières adéquates pour fournir
des prêts et autres services financiers de manière
professionnelle et durable. A cet effet, le projet a
décidé de transférer les fonds communautaires
renouvelables gérés par le CDK et les coopératives
à objectifs multiples à des coopératives financières
rurales ou au RUSACCO, dont les coûts et les risques
sont relativement plus faibles et, aussi parce qu’ils sont
durables. Le programme a fourni un soutien pour le
renforcement des capacités en établissant de nouveaux
RUSACCO dans le projet de Kebele ou en soutenant les
RUSACCO déjà existants. Bien que le programme soit
conscient que le fait d’injecter des fonds renouvelables
et en établissant des RUSACCO au profit de la gestion
des fonds communautaires renouvelables pourrait
nuire à la stabilité financière et à l’épargne-premiers
principes-, ce dernier a fourni un soutien pour le
Les raisons principales de ce faible remboursement
des prêts de Woreda et Kebele comprennent:
(i) L’absence de suivi de la part des CDK, des
coopératives à objectifs multiples et de la
communauté vu que certains membres pensent
que le projet va être clôturé et partant, le suivi
n’est pas nécessaire;
(ii)Vu que de plus hautes autorités, tels que les
zones et les régions, ne considèrent pas la mise
en œuvre des activités du projet au sein des
Woredas comme leurs principales responsabilités,
les Comités de Développement des Woredas (CDW)
n’ont pas accordé l’attention nécessaire au suivi du
remboursement;
(iii)Les promoteurs des coopératives engagés par le
projet n’ont pas réussi à considérer le suivi des
prêts en tant que partie de leur tâche; et
(iv)Certaines Woredas touchées par la sécheresse
ne forcent pas les CDW à prévoir des prêts pour
l’avenir (Wolday Amha 2009).
24
Nouvelles de l’AFRACA
La performance du fonds communautaire renouvelable
dans le programme de la sécurité alimentaire, financé
par la Banque Mondiale et d’autres donateurs, reste
très faible en termes de remboursement dans toutes
les régions, et varie également d’une localité à une
autre ; de Woreda (localité administrative), à Wodera
et de Kebele (centre administratif) à Kebele.
L’auteur est le Directeur Exécutif de l’Association des
Institutions Éthiopiennes de la Micro finance - AIEMF.
Réduire le Risque et accroître les investissements
danst le Secteur Agricole: abdul Kyanika
A
fin que l’Afrique réalise les Objectifs de
Développement du Millénaire (ODM),
l’investissement dans le secteur agricole reste
crucial vu que l’agriculture est l’activité économique
dominante dans la plupart des pays africains.
L’amélioration de l’investissement dans ce secteur ne peut
être accomplie que par la création d’un environnement
favorable pour d’attirer les investissements locaux
et étrangers. D’ordinaire, les investisseurs veulent
être assurés de bons gains et de la sécurité de leurs
investissements, et ont tendance à investir dans des pays
ayant un bon climat pour les investissements.
Pourquoi l’afrique
l’agriculture ?
doit-elle
investir
dans
Soixante quinze pour cent (75%) des populations
pauvres dans le monde vivent dans les zones rurales
et la majorité d’entre elles dépend énormément de
l’agriculture (directement ou indirectement) pour
leur existences. l’agriculture contribue à hauteur
de 25% au PIB de l’économie des pays africains, où
70% de la population y est employée; et il semble
que ces derniers sont deux fois plus effectifs dans
la réduction de la pauvreté par la croissance en
dehors du secteur de l’agriculture, en augmentant
les revenus agricoles, et indirectement, à travers la
création d’emploi et la réduction des prix des produits
alimentaires (Réf: Rapport de la Banque Mondiale de
l’année 2008). L’investissement agricole augmente
aussi les opportunités d’emploi dans l’agriculture,
l’agro industrie et les industries de services relatifs
à ce secteur. D’autres individus sont
impliqués dans les commerce des
produits agricoles (ou d’autres produits
essentiels) pour les populations rurales.
Ceci réduit l’immigration des zones
rurales vers les centres urbains où des
générations jeunes et fortes quittent
les zones rurales à la recherche de
meilleurs opportunités dans les zones
urbaines.
Les Risques dans la Production Agricole
La majorité des investisseurs évitent le secteur agricole
parce qu’il est perçu comme étant un secteur à très
grand risque à cause de la faiblesse de l’organisation
des agriculteurs, la faiblesse des infrastructures, la
fluctuation des prix, le manque d’assurance contre
les périls liés aux calamités naturelles, le manque de
collatéraux, la faiblesse des politiques, le manque de
compétences d’entreprenariat, la faiblesse de culture
en matière de crédits et de l’instabilité politique
Histoire Réussie des Prêts Agricoles de la Centenary
Bank
La Banque continue à élargir son porte feuille agricole,
qui a atteint actuellement une valeur de 31 millions
de dollars américains, ce qui représente 16% du total
du portefeuille de prêts. La Centenary Bank est l’une
des plus grandes banques locales ayant 38 filières, 4
centres de services et 75 distributeurs automatiques.
La Banque a réussi d’augmenter le nombre de filiales
dans les zones rurales grâce à son succès dans les prêts
agricoles, ce qui lui permet de capter les entreprises
dans ces zones où la plupart des banques commerciales
trouvent des difficultés à operer de manière durable.
Comment améliorer les investissements dans l’Agriculture
en Afrique?
Par le biais d’une bonne gouvernance pour créer un
environnement favorable pour les investissements,
de bonnes politiques et une mise en œuvre effective,
un bon système de tenure, une amélioration des
investissement publics dans le secteur agricole,
d’excellentes infrastructures physiques, sociales et de
marketing en vue de créer un environnement favorable
pour les investissements grâce a un l’accès facile aux
marchés pour les produits agricoles, la
recherche agricole et l’élargissement
des pratiques agricoles modernes, des
services financiers appropriés, des
mesures réglementaires pour assurer
des normes acceptables pour les
intrants et les produits agricoles, une
littérature financière pour améliorer
les compétences professionnelles
des entrepreneurs ruraux et des liens bancaires pour
augmenter l’accès aux services financiers pour les
populations rurales et urbaines pauvres en particulier
les femmes et les jeunes.
L’auteur est le Directeur des Prêts Agricoles de la
Centenary Bank Limited, de l’Ouganda.
Nouvelles de l’AFRACA
25
La réunion du Groupe de travail des parties
prenantes sur le financement agricole
(AFSWG) tenu du 22 au 23 Novembre 2011, à
l’Ecole Kenyane d’Etudes Monétaires à Nairobi
au Kenya.
Alliance stratégique et de partenariat - Visite
de familiarisation/repère en Thaïlande et aux
Philippines (12 - 18 Décembre 2011).
La mission d’évaluation et d’appui technique
du Programme de développement 2008
-2012 de l’AFRACA entreprise du 28 au 3
Novembre 2011.
L’Initiative de (Récompense
honorifique de l’AFRACA)
Le Comité exécutif lors de l’AFRACA lors de sa réunion
du 12 mai 2011 à Mombasa au Kenya, a approuvé
l’introduction de “La Récompense Honorifique de
l’AFRACA”. La remise de prix doit être effectuée
tous les deux ans afin de coïncider avec l’Assemblée
générale de l’AFRACA. La prochaine assemblée
générale est prévue pour être tenue en Novembre
2012 à Accra au Ghana. L’événement sera organisé par
la Banque du Ghana au cours duquel le Prix inaugural
de récompense honorifique de l’AFRACA sera lancé.
Le Prix vise à reconnaître / récompenser l’excellence
et à renforcer la sensibilisation et les services de
qualité dans le domaine du secteur financier rural.
Les détails concernant les critères d’admissibilité,
la procédure de sélection, les catégories de
récompense et autres détails pertinents à l’initiative
de “Récompense Honorifique de l’AFRACA” doivent
être partagés rapidement. Les lecteurs sont invités à
prendre note et peuvent envoyer leurs contributions
et suggestions sur cette initiative louable.
26
Nouvelles de l’AFRACA
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Prochains événements
clés de l’AFRACA
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Featuring
AGRA
Dans la prochaine
édition
Les chemins du succès ... “Les Champions”
Mallam Sanusi Lamido Sunusi,
fugurera le Gouverneur de la Banque
centrale du Nigéria
Depuis son entrée en fonction en Juin 2009, en qualité
de Gouverneur de la Banque centrale du Nigéria, Mallam
Sanusi Lamido Sunusi, a décidé d’affronter certains des
problèmes qui affligent la définition de la Banque et
l’ensemble du secteur financier de manière audacieuse
et franche.
Un homme dont le courage, la vision et la portée
des succès dans le secteur financier lui ont valu la
réputation de Gouverneur de la Banque africaine
centrale africaine et mondiale de l’année 2010 par
le magazine des banquiers. Il est en effet, une voix
respectée et autoritaire en matière financière et
économique mondiale.
Issue des archives
Depuis plus de 30 ans, l’Association africaine de
crédit rural et agricole (AFRACA) s’est engagée dans
diverses approches visant à améliorer l’environnement
du financement rural en vue de promouvoir et
soutenir la croissance et le développement dans
les zones rurales. L’un des éléments clés du travail
de l’AFRACA a été la gestion des connaissances
et de partage de l’information au sein du réseau.
Dans la prochaine édition du bulletin d’informations de
l’AFRACA, l’équipe de rédaction partagera certaines
des innovations bien documentées et pleines de
ressources qui sont dans nos registres. Nous croyons
que les membres trouveront l’information valide et
une ressource utile pour utilisation même dans les
circonstances actuelles.
Association
Africaine de Crédit
Rural et Agricole
VISION
Une Afrique rurale où les gens ont accès à des services financiers durables pour le
développement économique.
MISSION
Pour améliorer l'environnement du financement rural à travers la promotion du
cadre politique approprié et appuyer les institutions membres à fournir des
services financiers durables de qualité pour la population rurale.
VALEURS
Honnêteté et intégrité - l'AFRACA croit en l'honnêteté et l'intégrité dans
toutes ses relations internes et externes dans l'accomplissement des objectifs
de l'Association.
Des services de qualité - l'AFRACA s'est engagée à fournir des services de
qualité des plus hauts standards professionnels pour les établissements
membres sans compromettre l'objectif d'améliorer l'accès aux services
financiers durables et afin de rendre le réseau une association de pointe en
termes de connaissances d’avant-garde en financement rural et la plaque
tournante en Afrique subsaharienne.
Ouvert d'esprit et flexible – l’AFRACA s'efforce de rester ouvert d'esprit et
flexible afin de maintenir vivant l'esprit de partenariat, pour répondre
adéquatement aux réalités locales et à l’évolution de l'environnement
socio-économique.
Collaboration – l’AFRACA apprécie hautement un partenariat durable qui
travaille en faveur de l'Afrique rurale.
Nouvelles de l’AFRACA
27
L’Association africaine de crédit rural et agricole
(AFRACA) accueille les délégués à la première
réunion du Groupe de travail des parties prenantes
sur le financement agricole (AFSWG) à l'École
Kényane d’Etudes Monétaires à Nairobi au Kenya.
22 - 23 Novembre 2011,
Les Objectifs
• S'assurer que le financement agricole s'inscrit dans le
cadre du système de l'inclusion financière en Afrique;
• Renforcer la coordination et l'intégration des activités de
financement agricole et les initiatives au sein du
continent africain ;
• Création d'une plus grande synergie et une harmonie
entre les parties prenantes dans le financement de
l'agriculture et du développement rural en Afrique.