BOVI INFO
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N°1- AVRIL 2008 BOVI INFO N°2 - JUILLET 2008 Avant-propos La famille D’Hauwe, de l’élevage laitier A la rencontre de Herman et Chantal D’Hauwe-Eeckhaudt de l’exploitation “Dukefarm Holsteins” Ir. F. De Clercq “Dukefarm Holsteins”, utilise un robot de traite depuis avril dernier. Nous sommes allés recueillir leurs réactions, très positives d’ailleurs. Pour que les génisses BBB vêlent précocément, un complément alimentaire au pâturage est indispensable. Nous vous en calculons l’impact économique. Nous vous faisons aussi un compte-rendu de la porte ouverte de l’exploitation de Geert et Els De Roover-Van Remoortere, à l’occasion de la mise en service Le ’Gravenhof’ à SintLievens-Houtem (Flandre Orientale) date de 1602. Herman et Chantal D’Hauwe –Eeckhaudt sont déjà la 8° génération d’éleveurs sur cette exploitation, et la relève peut être assurée par leurs enfants Silke, Elisa, Michiel et Thijs. La ferme entière a été restaurée, et porte le nom “Dukefarm Holsteins” qui jouit entre-temps d’une réputation internationale. En avril dernier, un robot de traite a été mis en service. L’exploitation Holstein et 30 hectares. Depuis, de nouveaux bâtiments ont été érigés, le quota laitier a grandi jusque 755 000 kg de lait et la superficie totale est passée à 56 hectares: 24 ha de maïs, 5 ha de blé, 5,5 ha de mélange herbe – trèfle pour faucher, et 3 ha de semences d’herbe, qui assurent la disponibilité de paille de semences d’herbe pour mes vaches. Le reste de la superficie est occupé par des prairies.” Les vaches laitières restent à l’étable, l’année entière. La localisation des prairies ne permet pas un pâturage efficace. d’un nouveau carrousel de traite. Notre département vétérinaire attire l’attention sur les dangers de la Herman: “Chantal et moi avons repris l’exploitation parentale en 1992, qui comptait alors 35 vaches Robot de traite L’ancienne installation de traite (2x3 tandem) avait 20 ans, et manquait de capacité pour le troupeau grandissant. Un remplacement s’imposait. Herman:”Avant de choisir, nous avons fait un tour d’horizon complet. Notre choix s’est porté sur le robot Merlin de Fullwood Packo. Une meilleure vie sociale pour toute la famille a également joué son rôle! A présent, le petit déjeuner rassemble toute la famille autour de la table. En plus, mon rôle au sein du conseil CRV exige quelque 40 jours par année.” Le tank à lait a une capacité de 12.000 litres. Herman: “Tout est prévu pour installer éventuellement, à l’avenir, un second robot.” En moyenne, les vaches passent 2,5 fois par jour suite en page 2 coccidiose et de la cryptosporidiose, qui provoquent de plus en plus fréquemment des diarrhées parmi les veaux. Vous souhaitant une lecture agréable, La rédaction. La famille entière D’Hauwe - Eeckhaudt. LLaa plus plus-value s-va pour votre bétail A la rencontre de Herman et Chantal D’Hauwe-Eeckhaudt de l’exploitation “Dukefarm Holsteins” Ir. F. De Clercq suite de la page 1 Herman D’Hauwe et le spécialiste laitier Jan Bourgeois présentent le robot de traite. par le robot; Herman précise: “Les fortes productrices viennent au robot 3,5 fois par jour, les vaches peu productives 1,7 fois. Le robot trait actuellement 68 vaches, ce qui revient à 2200 l par jour. J’applique le système Feed 2 Milk: la vache doit d’abord passer au cornadis avant d’accéder au robot. Ce système favorise la fréquence de passage au robot.” Productions et alimentation Herman: “Au début, mon choix de génétique visait surtout la production de protéine, et moins l’extérieur des animaux. Dans un deuxième temps, la mamelle et les aplombs étaient décisifs. Actuellement, j’accorde la priorité aux facteurs de protéine et d’extérieur: Paramount, Bertil, Support, Shottle et Tequila sont les taureaux les plus utilisés du moment.” Le contrôle laitier de juin 2008 révèle une production moyenne sur 12 mois de 10 941 litres de lait à 4,12 % TB et 3,64% TP. Dukefarm Graskamp Mariska (Stadel* Lentinn) mérite bien une mention spéciale: fille de la célèbre Massia 20, elle a produit en 1° lactation 11 086 kg de lait à 4,55 % TB et 3, 77 % TB, en 305 jours. Pointée à 89 pour extérieur (score maximal), elle est actuellement aux Pays-Bas pour TP. Puisque qu’il n’y a plus de pâturage, la ration est assez constante, été comme hiver. Elle se compose de 24,3 kg d’ensilage de maïs, 10,8 kg de préfané, 10 kg de pulpes surpressées, 4 kg de drèches de brasserie et 0,9 kg de paille de semences d’herbe. Ce mélange est équilibré par l’ajout, au cornadis, de 3,2 kg de correcteur SYNCHROMIX P2/SYNCHROMIX P1 (65/35). Un aliment de production est distribué au robot: LACTOPRO40/LACTOMAX (15/85). Les laitières fortes productrices reçoivent un complément de TOPMILK, jusque 100 jours après le vêlage. Soigner l’élevage des veaux L’élevage des veaux se fait selon le concept BOVIVO: limitation de la quantité de lait (maximum 4 litres par jour), sevrage précoce et élevage aux concentrés + paille. Herman:”Le concept BOVIVO simplifie l’élevage et en plus, je ne vois plus de diarrhée parmi mes veaux et les boxes restent plus propres. Mes veaux ont beaucoup de ventre, et je fais des économies en poudre de lait.” Dès l’âge de 6 mois, les veaux sont mis sur une prairie qui a d’abord été fauchée, mais ils continuent à manger de l’ensilage de maïs et jusqu’à 2 kg de BOVIVO 2. ouvrant une paroi latérale, et grâce aussi au ventilateur HVLS (diamètre de 7,30 m). Les logettes à litière profonde, pourvues de sciure, et le tout nouveau type de logette accordent un maximum d’espace à mes laitières, qui se lèvent et se couchent avec beaucoup de facilité. Le nouveau type de logette leur permet de se coucher librement, sans toucher aux buses!” C’est uniquement en début de tarissement que les vaches sortent, sur une prairie dépourvue, complétée de 20 kg d’ensilage de maïs, de 500 g de correcteur azoté et de paille à volonté. Le RUMIX-Dry leur est distribué comme mélange minéral de tarissement. Les vaches et génisses qui arrivent deux semaines avant le vêlage passent dans un box de transition. Herman: “J’ai installé récemment dans cette partie des cloisons spécifiques pour éviter que les chefs du troupeau n’oppriment les plus faibles. Elles y reçoivent la ration des vaches en lactation, mais complétée de minéraux de tarissement RUMIX-DRY et du starter de lactation TOPMILK. J’insiste sur une ingestion suffisante en période de vêlage. Ainsi, je distribue à la fraîche vêlée, immédiatement, de l’eau tiède enrichie d’un tonifiant de vêlage.” Les fraîches vêlées sont surveillées de près: remplissage du rumen, consistance des bouses et évolution de la température corporelle. Du TOPMILK est distribué durant les 100 premiers jours de lactation. Le comfort dans l’étable Puisqu’elles ne sortent jamais de l’étable, les vaches doivent disposer de suffisamment de comfort dans le bâtiment. Herman: “Les vaches restent toute l’année à l’intérieur, il faut donc qu’elles y soient bien. J’assure suffisamment de fraîcheur en Le ventilateur HVLS optimise le climat dans le bâtiment . Des cloisons entre les taries du groupe close-up. Confiant pour l’avenir Herman jette un coup d’oeil sur l’avenir:” A court terme, nous prévoyons un box de vêlage pourvu de paille, et le compartiment de tarissement sera entièrement sur paille. J’envisage aussi de remplacer le racleur à déjections par un robot racleur, pour éviter les problèmes aux pattes. Nous comptons encore développer notre exploitation familiale, tant que nous prenons plaisir à notre travail. Il doit être possible, à nous deux, et équipé de deux robots, de traire 110 vaches. Tout est prévu pour l’installation d’un second robot de traite.” Rentabiliser l’élevage des génisses BBB Prévoir un complément alimentaire en période de pâturage, pour optimiser le revenu d’exploitation! Les données de comptabilité révèlent que la croissance quotidienne des génisses BBB, dans la tranche d’âge de 8 à 20 mois, reste en-dessous de la norme: la croissance réelle est de 549 grammes (norme: 800 g/jour). Une croissance quotidienne suffisante est indispensable pour que la génisse pèse 600 kg au premier vêlage, à l’âge de 24 mois, ou moins. Ce poids de 600 kg au premier vêlage nécessite une fécondation à l’âge de 15 mois, à un poids vif minimal de 400 kg. En pratique, le poids à la première insémination est de 348 kg. La croissance au cours de 6 premiers mois est cruciale pour atteindre les objectifs au vêlage. C’est dans cette optique que QUARTES a mis au point le concept BOVIVO, méthode d’élevage moderne qui vise la croissance, le sécurité et la santé. Des croissances quotidiennes de 800 g par jour ne sont plus des exceptions dans les exploitations qui travaillent avec le BOVIVO. Les veaux atteignent 190 kg à l’âge de 6 mois. Sachez bien que tout retard de croissance durant cette période est irrécupérable. L’impact économique d’un premier vêlage précoce est grand: chaque jour de gagné compte pour € 1.75; un premier vêlage à 24 mois au lieu de 30 mois signifie une économie de € 320 par génisse. La densité énergétique de la matière sèche ingérée à par- Ing. J. Vackier tir du pâturage ne suffit pas pour couvrir les besoins VEVI de nos génisses BBB. Sans complément d’aliments composés, les normes de poids vif à la fécondation et au vêlage ne seront pas atteints: un développement de 800 g en période de pâturage est possible en distribuant un complément de 1 à 1,5 kg BOVIMASH (génisses < 1 an) ou 1 à 1,5 kg BOVIMIX (génisses: 1 à 2 ans). Effet d’un complément en période de pâturage Complément Croissance avril-juin (g/jour) Croissance juillet-novembre (g/jour) Aucun Mai à août Période entière 630 890 910 70 260 460 Age au premier vêlage: exemple chiffré 24 mois avec concentrés ou 30 mois sans concentrés? Différence = 6 mois de 30,4 jours soit 182 jours 6 kg MS de fourrages à € 0.124/kg MS = € 0,744 / jour € 0,744 x 182 jours = €135,41 de frais supplémentaires de fourrages jusque 30 mois € 135,41 / 0,28 par kg de concentrés = 484 kg concentrés Conséquence: de 12 à 24 mois (365 j) = 1,33 kg concentrés par jour Un vêlage à 24 mois, avec complément de concentrés a le même prix de revient qu’un vêlage à 30 mois sans concentrés, mais assure une meilleure condition physique! Un complément de concentrés aux génisses BBB se récupère par une production plus précoce: - Des génisses trop maigres et légères arrivent difficilement en chaleur - Ces génisses sont trop légères au vêlage: < 600 kg - Des frais alimentaires égaux, mais des animaux productifs - Un taux inférieur de contamination par des parasites = meilleure croissance! - A un âge égal, un demi-veau en plus! - Des vaches à réformer plus jeunes = meilleure qualité de la carcasse = meilleur prix de vente PORTE OUVERTE REUSSIE CHEZ GEERT ET ELS DE ROOVER-VAN REMOORTERE Mercredi 11 juin 2008 Ing. J. Bourgeois Geert et Els dans leur nouveau carrousel de traite à 28 places. Geert et Els ont repris l’exploitation en 1990. La salle de traite en épi 2x4 a ensuite été allongée en 2x5. L’exploitation a grandi au fil des années, du quota a été repris, et la salle de traite, après 27 années de service, au rythme quotidien de 2 traites de 3 heures, a été réformée. Elle a fait place à un carrousel pour 28 vaches. Els et Geert: “Nous avons décidé de renouveler nos installations en étapes. La première était l’installation du carrousel de traite, avec aire d’attente, box de vêlage sur paille, logement pour 25 taries, et couloir de traitement. Les laitières en production occupent encore l’ancienne étable à logettes. Nous comptons renouveler aussi ce bâtiment, en vue d’optimiser notre exploitation laitière. Nos hôtes trayent actuellement une centaine de vaches, qui produisent en moyenne 9000 kg de lait par an. La ration hivernale de l’an dernier se composait de: 28 kg d’ensilage de maïs, 10 kg de préfané, 8 kg de pulpes surpressées, 3 kg d’épluchures de pommes de terre, 1.3 kg de paille de semences d’herbe, 3.7 kg de correcteur azoté Synchromix P1-P2. Les laitières recevaient au DAC un mélange LactomaxLactopro42 et du Topmilk comme starter de lactation. Nous souhaitons à Els et à Geert beaucoup de succès ! L’aire d’attente très spatieuse. L’impact des contaminations parasitaires parmi les jeunes veaux. Les éleveurs associent souvent les infections parasitaires aux vers et à la gale. Nous attirons dans cet article l’attention sur deux dangers qui menacent surtout les jeunes veaux: la cryptosporidiose et la coccidiose. QUARTES s’est forgé une solide réputation dans l’alimentation des jeunes veaux, entre autre par le système BOVIVO. Mais malgré des plans nutritionnels sécurisants, des cas de diarrhée peuvent encore surgir. Convaincus de l’importance d’un diagnostic correct, nous avons intensifié les recherches dans le laboratoire vétérinaire de Quartes. Une première conclusion importante est que la cryptosporidiose, en combinaison ou non avec E. Coli, constitue le problème majeur parmi les veaux jusqu’à l’âge de 3 semaines, et que la tranche d’âge jusque 3 mois est touchée, beaucoup plus que généralement admis, de coccidiose. Quelques informations sur ces deux parasites s’imposent. profitent d’aucune protection immunitaire par le colostrum! La cryptosporidiose peut uniquement être combattue par la prévention: hygiène, désinfection et traitement préventif des tout jeunes veaux. Les cases à veaux, les igloos mais aussi le box de vêlage seront nettoyés avec soin, et désinfectés à la vapeur, à l’ammoniac concentré, au formol ou au péroxyde d’hydrogène. Tous les outils d’abreuvement seront aussi nettoyés avec soin, et ces mesures strictes s’avèrent encore souvent insuffisantes. Les élevages à problèmes instaureront une thérapie complémentaire à l’ halofuginone pour tous les veaux dès l’âge de deux jours, et durant 7 jours consécutifs. Veillez à ne pas faire ingérer le produit à des veaux qui ont l’estomac vide. Ce produit évite la prolifération du parasite jusqu’après l’âge critique. L’halofuginone est également utilisé en traitement curatif, mais doit être administré endéans les 24 heures après l’apparition des premiers symptômes, et également durant 7 jours consécutifs. Cryptosporidiose Coccidiose La maladie est provoquée par le Cryptosporidium parvum, un petit parasite à cycle de reproduction très court (4 jours). En début de saison des vêlages, des diarrhées apparaissent parmi les veaux dès qu’ils ont 10 jours, mais l’augmentation de la pression infectieuse fait accélérer l’apparition de diarrhée. Les nouveaux-nés sont rapidement contaminés par leurs congénères, ou auprès de la mère allaitante. Nous décelons de la cryptosporidiose dans 50% des cas de diarrhée de veaux sous la mère, et seulement dans 17% des cas de diarrhée de veaux de race laitière. Dans 50% des cas, la cryptosporidiose est le seul agent pathogène. Les excréments ne présentent pas de couleur ni d’odeur typique, et le seul diagnostic visuel est insuffisant: l’aspect visuel varie d’aqueux à glaireux, sans traces de sang, de jaunâtre à brun foncé, parfois avec des traces de lait non-digéré. Dès l’âge de trois semaines, les veaux développent une immunité et la crypto ne provoque plus de diarrhée. Les veaux ne Ce parasite est le deuxième danger qui menace les veaux, mais dans la tranche d’âge allant de 3 semaines à 6 mois. Il s’agit surtout d’ Eimeria bovis et d’ Eimeria zuerni. Ces deux espèces ont un cycle de trois semaines, la coccidiose ne se manifeste donc pas parmi des veaux plus jeunes. La pathologie, qui se caractérise surtout par des diarrhées, perce souvent après un déplacement ou un regroupement d’animaux. Les excréments peuvent être aqueux, et ont souvent des traces de sang. Généralement, les animaux atteints sont fiévreux, ont mal au ventre et ont de fréquentes contractions de défécation. Ces symptômes peuvent être comparables à ceux de la diarrhée virale bovine, et un diagnostic différentiel s’imposera. Le parasite foisonne dans la paroi intestinale et détruit les muqueuses intestinales, cause des traces de sang. La conséquence principale de la coccidiose est le retard de croissance, suite aux lésions intestinales. Des essais ont démontré que les animaux atteints boivent moins durant 4 semaines, et ingèrent moins de nourriture durant 13 semaines. A l’âge de 10 mois, les sujets atteints pesaient 22 kg en moins. Un diagnostic correct passe par l’examen d’excréments prélevés dans le rectum, trois semaines après le déplacement ou le regroupement d’animaux. Si la coccidiose est diagnostiquée avec certitude, tous les animaux du groupe seront traités préventivement au toltrazuril, quelque 14 jours après le regroupement. Des mesures hygiéniques complémentaires restent très importantes: nettoyage des étables, séchage entier, étalement d’une litière sèche, éviter que les animaux ne mangent à terre, présence de foin dans un râtelier. Source: Bayer Health Care, Animal Health Lésion à l’épithélium superficiel de l’iléum. Perte d’épithélium superficiel dans le caecum. Conclusion Tous nos collaborateurs du secteur bovin sont soucieux d’un élevage performant des veaux. En combinant une alimentation correcte et un traitement rigoureux de toutes les formes de diarrhée, vous obtiendrez à un an des animaux suffisamment développés. Vous aurez compris que la diarrhée est un problème complexe et que toute lutte commence par un échantillonage correct, au moment où se manifestent les symptômes, et avant d’instaurer un traitement. Quartes, qui dispose de son propre laboratoire vétérinaire, propose comme service aux éleveurs d’analyser des échantillons d’excréments sur la présence de crypto , E. coli, Salmonelles et coccidiose. Nos spécialistes bovins sont en mesure de trouver la réponse à vos questions, et votre vétérinaire vous épaulera pour un schéma de traitement et pour le choix de produits. QUARTES Kapellestraat 70 9800 Deinze T 0032(0)9 381 32 00 F 0032(0)9 386 85 13 www.quartes.com éditeur responsable: L.M. Verbeke Dr. P. Zwaenepoel La plu plus-value us-v pour votre bétail