L`excellence de l`industrie photonique française au cœur des
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L`excellence de l`industrie photonique française au cœur des
Le syndicat professionnel Optique - Photonique Dossier de presse L’excellence de l’industrie photonique française au cœur des recherches menées sur Mars par le robot Curiosity Sommaire : I. L’excellence de l’industrie photonique française au cœur des recherches menées sur Mars par le robot Curiosity II. L’instrument CHEMCAM, pièce maîtresse du robot Curiosity III. Portait de quelques sociétés impliquées dans CHEMCAM IV. La photonique, économique V. L’industrie photonique française : une industrie à la pointe des innovations, structurée pour relever les défis technologiques VI. Pour en savoir plus une « technologie 1 clé » pour le développement I. L’excellence de l’industrie photonique française au cœur des recherches menées sur Mars par le robot Curiosity Lancé à l’automne 2011 au sein du robot Curiosity, l’appareil scientifique CHEMCAM, destiné à déterminer la composition chimique des roches présentes sur Mars, met en œuvre une technologie parmi les plus pointues, la LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy). Les entreprises photoniques françaises sont intervenues en nombre dans le développement de cet instrument, grâce à un savoir-faire et une expertise souvent uniques au monde. Le laser, cœur de l’instrument CHEMCAM Pièce maîtresse de l’instrument, le laser, développé par la société Thales Optronique, s’appuie sur plusieurs composants cruciaux, eux aussi issus du tissu industriel français. Coordonnés par les ingénieurs de Thales, ils ont permis d’offrir à CHEMCAM un laser unique, répondant parfaitement aux contraintes particulières des projets spatiaux. Les diodes de pilotage constituent en quelque sorte le premier étage du laser. Elles fournissent la première impulsion lumineuse, qui sera ensuite modifiée au cœur du laser afin de fournir l’impulsion finale. Elles ont été développées par la société Quantel et sont capables de travailler dans les conditions extrêmes présentes sur Mars avec une excellente fiabilité. La société Cristal Laser intervient dans l’étape suivante qui consiste à modifier les caractéristiques de l’impulsion afin de la rendre compatible avec les contraintes de la technologie LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy) utilisée pour l’analyse des roches. Le composant fourni par Cristal Laser, une cellule de Pockels, est basé sur deux cristaux de RTP (Rubidium Titanyle Phosphate), capables de fournir une réponse indépendante des variations des conditions d’utilisation, notamment de la température. Autres éléments importants de ce laser, les différents miroirs et lentilles chargés de mettre en forme l’impulsion lumineuse et le hublot qui transmet l’impulsion à l’extérieur de l’instrument. Pour ces composants optiques, la maîtrise de leurs dimensions (au micron près), de la qualité de leur surface (de l’ordre de l’Angström 10-10 mètres soit un dixième de milliardième de mètre), de la tenue de leurs revêtements à l’environnement spatial et la précision de leur positionnement (encore au micron près) constituent des défis technologiques majeurs : les sociétés Optique de Précision J.FICHOU et TOFICO, spécialistes du polissage et des revêtements optiques ont pu les relever en s’appuyant sur leur longue expérience. Un instrument d’analyse au sommet de la technologie Mais émettre une impulsion laser n’est que la première étape de l’instrument ! L’impulsion produit, au contact des roches, un plasma dont les caractéristiques fournissent des indications sur la composition chimique des roches. Il faut donc que CHEMCAM soit aussi capable d’analyser ce plasma. 2 C’est dans cette étape que le composant fournit par la société CILAS intervient : sa lame dichroïque est en effet capable de séparer la lumière du laser de celle réémit par le plasma. Cette fonction optique complexe a été rendue possible grâce à l’utilisation d’une technologie de fabrication appelée Dépôt Assisté par faisceau d’Ions - IAD (Ion Assisted Deposition), technologie particulièrement délicate à maîtriser. Des conditions d’utilisation particulièrement éprouvantes Pour s’assurer que tous ces éléments, pris indépendamment mais aussi dans leurs interactions, allaient être capables de travailler dans l’environnement de Mars (températures et pressions extrêmes, variations importantes et rapides, rayonnements électromagnétiques et X particulièrement perturbants), une batterie de tests notamment du suivi en continu de grandeurs électriques, optiques et thermiques a été développée et menée par la société AdvEOTec. Ces tests ont servis de plus à la sélection des composants finalement embarqués dans CHEMCAM. L’occasion de pousser un Cocorico ! L’exemple de CHEMCAM montre, à travers ces quelques entreprises emblématiques, que l’excellence de l’industrie photonique française lui permet de répondre à des appels d’offre exigeants et que nous pouvons être fiers de cette réussite ! Loin d’être unique, cet exemple témoigne au contraire de la pertinence de notre recherche et développement en photonique, et de la vitalité d’entreprises dont les marchés sont planétaires. Rassemblées au sein de l’AFOP, le syndicat professionnel Optique Photonique, elles travaillent ensemble de façon régulière et peuvent ainsi augmenter leurs chances de se positionner sur les grands projets internationaux. 3 II. L’instrument CHEMCAM, pièce maîtresse du robot Curiosity Un projet international ambitieux Curiosity est un véhicule d’exploration qui s’intègre au sein de la mission MSL (Mars Science Laboratory), mission de la NASA destinée à déterminer si la vie a été possible sur Mars, à caractériser son environnement climatique et géologique et à poser les premiers jalons d’une éventuelle exploration de Mars par l’homme. Curiosity s’est posé avec succès sur Mars le 6 août 2012 : les dix instruments scientifiques qui le composent travaillent depuis à la récolte et à l’analyse de données. Objectif : dresser un panorama précis des conditions rencontrées aujourd’hui sur Mars, et fournir des indications sur les conditions qui ont pu exister auparavant. Une forte implication française La France a joué un rôle important dans la préparation du robot Curiosity avec des contributions importantes dans deux instruments : CHEMCAM (Chemistry Camera) et SAM (Sample Analysisat Mars). La maîtrise d’ouvrage de cette contribution française a été assurée par le CNES. Au sein de l’instrument CHEMCAM, un responsable français, Silvestre MAURICE, chercheur à l’IRAP (Institut de recherche en astrophysique et planétologie), a coordonné la partie appelée « Mast Unit ». Instrument Chemcam (développé par CNES et CNRS) en salle d’intégration, au CNES : Crédit CNES/Hervé PIRAUD, 2008 Une première mondiale CHEMCAM représente, par rapport aux instruments déployés précédemment sur Mars, une avancée technologique majeure. En effet, pour la première fois, un instrument est capable d’analyser les roches à distance, réduisant de façon drastique le temps nécessaire à leur caractérisation. CHEMCAM se compose en effet d’un laser capable de créer, jusqu’à une distance de 9 mètres, un plasma lumineux à la surface des roches qu’il vient de frapper, puis 4 de récupérer et d’analyser ce plasma. Cette technique, appelée LIBS (Laser Induced Breakdown Spectroscopy), est ainsi utilisée pour la première fois en milieu spatial. Elle permet de déterminer en fonction des longueurs d’onde lumineuses contenues dans le plasma la composition des roches frappées par le laser. Cette analyse permet de choisir les roches qui feront ensuite l’objet d’une « récolte » pour une caractérisation plus approfondie. Des premiers résultats conformes aux attentes Le 21 août 2012, CHEMCAM a réalisé son premier tir laser sur Mars, et a ainsi récolté les premières données concernant la roche visée. Depuis, les tirs se sont succédés et CHEMCAM a fourni de nombreux spectres de roches, apportant de précieuses informations sur l’état actuel et l’évolution au cours du temps de l’environnement martien. 5 Crédits : en haut, schéma issus de la publication “New Developments on ChemCam Laser Transmitter and Potential Applications for other Planetology Programs” ; en bas, schema repris par Thales. 6 III. Portait de quelques sociétés impliquées dans CHEMCAM Contact : Pierre Marcilhac, Service Commercial [email protected] 01 60 86 43 61 AdvEOTec : La validation des composants optoélectroniques AdvEOTec valide des composants optoélectroniques pour des environnements exigeants. Avec bientôt 10 ans d'expertises et de services, AdvEOTec dispose de laboratoires d’essais et de mesures ainsi que d'accès privilégiés à des moyens plus spécifiques : radiation, analyse de construction, etc… Evaluation et qualification de la diode laser Dans le cas de l'instrument CHEMCAM, AdvEOTec a mis en œuvre une grande variété de tests avec le suivi en continu de grandeurs électriques, optiques et thermiques, permettant au final la sélection du composant le plus apte à remplir la mission sur Mars. AdvEOTec développe en permanence de nouveaux moyens (tests et mesures sous vide secondaire et en température, méthodes de tests non destructives, …) qui contribuent au succès des différentes missions spatiales auxquelles elle a participé. A propos d’AdvEOTec : AdvEOTec est spécialiste de la mesure de l’optoélectronique et de l’optoélectronique pour la mesure. AdvEOTec propose des solutions adaptées aux environnements exigeants : elle fournit depuis de nombreuses années, des systèmes et des prestations de très haute technologie à de nombreux secteurs comme les télécommunications, la défense, l’espace, l’aéronautique, les biotechnologies, le transport… www.adveotec.com 7 Contact : Barbara Carmé, Assistante DPNSI [email protected] 02 38 64 40 93 Cilas : Des composants pour des fonctions optiques complexes CILAS a étudié, réalisé et qualifié plusieurs composants pour l'optique de focalisation de l’instrument CHEMCAM, et en particulier la dichroïque laser. Ce composant clé permet de séparer avec précision la longueur d'onde infrarouge du laser et les raies spectrales correspondant à chacun des éléments fondamentaux dans les domaines ultraviolet et visible (carbone, baryum, fer, aluminium, cuivre, azote etoxygène), cette séparation constituant la première étape de l’analyse de la roche. Cette fonction optique complexe a été mise au point sur un bâti de traitement en technologie IAD (Ion Assisted Deposition), équipé d’un contrôle optique in-situ. Après un banc de tests rigoureux simulant l’environnement martien, l’insensibilitédes propriétés optiques au passage air-vide, la stabilité de la cosmétique et la tenue au flux ont été établies. A propos de Cilas : CILAS est une filiale d'EADS Astrium qui conçoit des produits associant le laser et l’optique dans les domaines des hautes technologies. CILAS fait notamment des appareils de télémétrie, des miroirs adaptatifs, des dépôts de couches minces et les amplificateurs lasers pour le Laser Mégajoule. www.cilas.com 8 Contact : Hervé Albrecht, Sales Manager [email protected] 03 83 47 82 57 Cristal Laser : Des cristaux complexes pour transformer la lumière Cristal Laser a participé au projet CHEMCAM en fournissant la cellule de Pockels du laser. Cette cellule est composée de deux cristaux de RTP (Rubidium Titanyle Phosphate) qui offrent l’avantage d’une bonne tenue au flux et d’une relative insensibilité aux variations de température. Fruit d’une collaboration active entre la société THALES et le CNES à Toulouse, la cellule a fait l’objet d’une qualification méthodique de tous ses éléments : colle, support mécanique en titane recevant les cristaux et câbles électriques. Crédits : issus de la publication “New Developments on ChemCam Laser Transmitter and Potential Applications for other Planetology Programs”. Ces tests (adhérence, endommagement, durée de vie, irradiation de neutrons, cycle thermique) ont permis de valider les choix initiaux et de sélectionner au total six cellules pour les différentes étapes du projet (qualification, modèle de vol, cellule de réserve). A propos de Cristal Laser : PME de 20 personnes implantée en Lorraine dont le cœur de métier est la synthèse de cristaux pour l’optique non linéaire comme KTP, RTP, KTA et LBO, Cristal Laser a été fondée en 1990 suite à un transfert de technologie de la faculté des sciences de Nancy. Elle est dirigée par Dominique LUPINSKI depuis ses débuts. Elle dispose aujourd’hui d’un parc de plus de 60 fours de croissance et bénéficie du soutien conjugué de la DGA, d’OSEO et de la région Lorraine. www.cristal-laser.fr 9 Contact : Jean-Jacques Contet, Président [email protected] 01 46 66 15 18 Optique de Précision J. Fichou / Tofico : Des composants optiques de haute précision La société Optique de Précision J. Fichou a fourni, pour l’instrument CHEMCAM, le collecteur de la lumière émise par la diode (l’entonnoir), le coupleur optique présent dans la cavité du laser, la lame d’onde et le hublot de sortie. Tous ces composants ont été définis par la société Thales, fabriqués par Optique de Précision J. Fichou et traités, par revêtements, par la société Tofico. Le défi pour ces deux sociétés était d’une part de respecter les précisions spécifiées (tolérances de l’ordre du micron pour les dimensions et au niveau de l’angström pour la qualité de la surface) et d’autre part de réaliser, sans perdre ces précisions, des traitements résistants à l'environnement spatial. Seuls, le long savoir-faire de leurs équipes allié à une grande rigueur et des procédés qualité bien maîtrisés leur ont permis de répondre au cahier des charges. A propos d’Optique Optique de Précision J. Fichou & Tofico: Créée en 1946, la société Optique Fichou a bâti sa réputation sur la fabrication de composants optiques de haute qualité. Aujourd’hui, ses réalisations sont utilisées aux quatre coins du monde, tant dans les laboratoires de recherche qu’en milieu industriel. Utilisés notamment dans les instruments de précision, ses composants ont été sélectionnés dans plusieurs projets ambitieux, notamment dans le domaine spatial : satellites EXOSAT et SPOT, expérience SILEX (communication intersatellites), spectromètre MERIS, observatoire spatial SENTINEL. Société « fille » de la première et également dirigée par Jean-Jacques Contet, TOFICO a été créé pour répondre aux besoins en traitements de surfaces optiques de l’industrie de l’Optique ou des laboratoires. www.optiquefichou.fr 10 Contact : Cécile Barbier, Responsable Communication [email protected] 01 69 29 16 07 Quantel : Des diodes qualifiées pour l’environnement spatial Quantel, société fortement impliquée dans les programmes spatiaux comme Curiosity (Mars), LOLA (Lune) ou Aladin-ATLID (EarthCare), a développé des diodes quasi continues très fiables pouvant fonctionner à des températures extrêmes. Ces diodes laser sont conçues pour opérer dans des environnements extrêmement sévères (mécanique, température ou radiation). Elles sont donc particulièrement adaptées au spatial (Lune, planète Mars). Après le succès rencontré sur le programme NASA LOLA, Quantel a été sélectionnée pour développer et qualifier des diodes pour le laser ChemCam, qui a fait l’objet d’un développement commun entre la France et les Etats-Unis. Les diodes Quantel utilisées sont qualifiées pour le spatial par la NASA, le CNES et l’ESA. Une année de tests a été nécessaire pour garantir la fiabilité de ces diodes. Crédit NASA - JPL A propos de Quantel : Acteur clé de l’industrie du laser impulsionnel à solide à l’international depuis 1970, Quantel met son expertise technologique au service des marchés scientifique, industriel et médical. Grâce à une politique tournée vers la recherche, le développement et l’innovation, Quantel propose des produits à la pointe de la technologie. www.quantel.fr 11 Contact : Eric Durand, Project manager [email protected] Thales Optronique : La coordination du laser, cœur de l’instrument CHEMCAM Au sein du projet CHEMCAM, Thales Laser (puis Thales Optronique après l’absorption de Thales Laser) était en charge du développement du laser de puissance. A partir d’un système existant, les recherches technologiques avaient notamment pour but d’alléger le système, de trouver un moyen de le refroidir de façon passive et de le rendre opérationnel et fiable en environnement martien. Dans des délais très courts pour ce type de projet, Thales et ses sous-traitants ont développé au total six lasers, depuis le prototype fonctionnant au sol jusqu’au modèle de vol. Pour répondre aux exigences de délai, une grande coordination a été nécessaire : la présence de nombreux sous-traitants français a été, au-delà de leurs compétences, un atout important dans cette course contre le temps. Le groupe Thales peut aujourd’hui s’appuyer sur l’expérience acquise grâce à CHEMCAM pour mener d’autres développements pour des milieux exigeants. Crédit : issu de la publication “New Developments on ChemCam Laser Transmitter and Potential Applications for other Planetology Programs”. A propos de Thales Optronique : Société du groupe Thales, Thales Optronique est spécialisée dans la conception, le développement, la production et les prestations associées de systèmes et équipements optroniques militaires et civils, aéroportés, terrestres ou naval. Le site d’Elancourt dans les Yvelines concentre aujourd'hui l'intégralité des moyens de conception, développement, intégration et test des activités optroniques de Thales en France. www.thalesgroup.com 12 IV. La photonique, une « technologie clé » pour le développement économique L’Europe, puis le Ministère français de l’industrie, ont reconnu que la photonique était une des six « technologies clés » pour le développement économique à l’horizon 2020. Une technologie qui diffuse dans de nombreux composants et systèmes La photonique, ensemble des technologies qui utilisent le « photon », particule élémentaire de la lumière, concerne : Les sources de lumière, comme les lasers ou les diodes électroluminescentes ; Les systèmes de formation des images, comme les caméras ou les appareils photos et leurs accessoires ; Les systèmes de visualisation des images comme les écrans ; Les composants et systèmes qui transportent ou modifient la lumière comme les fibres optiques ou les endoscopes ; Les instruments qui utilisent la lumière comme les appareils médicaux ou les systèmes de télécommunications par fibres optiques. De plus, la photonique couvre une très large gamme de rayonnements : la lumière visible bien sûr, mais aussi les rayonnements infrarouge, ultraviolet, et X. Des applications au cœur de notre vie quotidienne On le voit, ses applications concernent aujourd’hui des secteurs très variés : si certaines sont encore au stade de la recherche, d’autres, de plus en plus nombreuses, sont très présentes dans notre vie quotidienne : la santé (lasers médicaux, endoscopie, systèmes de diagnostic), les transports (aides à la conduite, éclairage, transmission par fibres optiques), l’énergie (diodes électroluminescentes, photovoltaïque), la communication (réseaux haut débit, mini-caméras, écrans), les systèmes de production (lasers, caméras de contrôle, gestion des robots), … Une liste exhaustive serait longue ! 13 V. L’industrie photonique française : une industrie à la pointe des innovations, structurée pour relever les défis technologiques Une filière importante, en nombre et en qualité Au niveau national, l’AFOP, le syndicat professionnel Optique Photonique, a recensé plus de 1000 entreprises dont l’activité (ou une partie de l’activité) s’appuie sur les technologies photoniques. Ces sociétés, qui pèsent près de 50 000 emplois, sont, pour près des 2/3, des entreprises de fabrication. Depuis fin 2010, l’AFOP publie chaque trimestre un baromètre de l’activité économique de cette industrie en France. Ce baromètre résulte d'une enquête simple et rapide menée de façon anonyme par le syndicat auprès de l’ensemble des industriels de la profession. Les résultats sont disponibles pour tous, sur simple demande et permettent de construire le diagnostic économique des industriels de l'optique photonique en France. Au niveau scientifique, la recherche photonique française est particulièrement performante, avec plusieurs prix Nobel de physique dont Serge HAROCHE en 2012 et Claude COHEN-TANNOUDJI en 1997. Soutenue dans le cadre des Investissements d’avenir par plusieurs LABEX (Laboratoires d’excellence) et EQUIPEX (Equipements d’excellence), elle est à même d’apporter au tissu industriel les idées qui feront les produits de demain. DEFI Photonique : un grand programme de soutien Début 2013 a démarré, toujours dans le cadre des Investissements d’avenir, un grand programme national, porté par le CNOP et coordonné par l’AFOP, destiné à amplifier le développement des entreprises de la filière. Appelé DEFI Photonique, ce programme, d’un budget de 3 millions d’euros, va permettre de cibler vers les PME des aides structurelles, notamment dans l’analyse des marchés stratégiques, le positionnement des produits issus de l’innovation et la formation. Ce programme devrait notamment permettre de résoudre un des problèmes de cette industrie : le faible nombre d’entreprises de taille intermédiaire. L’innovation en photonique se porte bien ! Autre signe de la vitalité et de la capacité d’innovation de cette filière industrielle, la très forte participation à une opération appelée « Vitrine de l’innovation », opération annuelle portée par la revue nationale Photoniques, l’AFOP et la Société française d’optique. 17 produits innovants, issus des entreprises françaises, sont cette année présents dans cette Vitrine. 14 VI. Pour en savoir plus Sur l’instrument CHEMCAM http://smsc.cnes.fr/MSL/Fr/ http://smsc.cnes.fr/MSL/GP_chemcam.htm http://mars.jpl.nasa.gov/msl/mission/instruments/spectrometers/chemcam/ Sur la filière photonique française http://www.afoptique.org/ http://www.cnop-france.org/ Sur l’AFOP, le syndicat professionnel Optique Photonique L'AFOP est le syndicat professionnel Optique-Photonique. Association nationale, et unique syndicat professionnel pour le domaine, il regroupe les entreprises qui fabriquent ou distribuent des composants (lentilles, miroirs ou cristaux) ; des instruments d’analyse (spectroscopes…) ; et tous types de lasers scientifiques et industriels pour des domaines d’application très larges. Par sa nature et son indépendance vis-à-vis des pouvoirs Publics, il est le principal maillon de dialogue et de négociation entre les industriels et l'Etat. Il se donne pour mission la gestion de tout sujet d'actualité ou de prospective afin de représenter, défendre, accompagner et soutenir la filière optique photonique. L'AFOP collabore avec de nombreuses organisations telles que les services de l'état, les autres organisations de la filière ou d'autres filières industrielles ou scientifiques tant en France qu'à l'étranger. Quelques chiffres clés : Près de 80 adhérents 2 Milliards € de CA en 2012 Plus de 10 000 emplois 117 ans d’expérience -------------------------------------------------Contact Presse: Catherine Largier, Chargée de Communication et d’Animation du réseau AFOP +33 1 43 46 27 56 – [email protected] 15