Améliorer son habitat : les aides
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Améliorer son habitat : les aides
’ N°55 le magazine de la communauté urBaine de cHerBourg CONVERGENCES EquEuRdREviLLEHAinnEviLLE EnERgiEs MARinEs REnOuvELAbLEs un nouveau quartier à l’étude thétis à La Cité de la Mer Page 4 Page 7 JUILLET 2013 Améliorer son habitat : les aides L’OPAH s’achève fin 2013. Renseignez-vous ! pages 2-3 tourLaviLLe quartier DeS BaSSinS Des aménagements en cours Page 4 La métamorphose se poursuit Page 6 2 | 3 En détails LE POINT SUR LES AIDES améliorer son habitat : la Cuc peut vous aider Jusqu’au 31 décembre 2013, avec l’oPaH, un programme d’aide à l’amélioration de l’habitat est en cours sur l’agglomération. Des démarches simples, qui s’articulent avec le programme national de lutte contre la précarité énergétique. D epuis une vingtaine d’années, des dispositifs incitatifs permettant l’obtention de subventions pour des travaux d’amélioration de l’habitat ont été mis en place sur la communauté urbaine de Cherbourg. Le dernier en date, l’OPAH (Opération Programmée de l’Amélioration de l’Habitat) se termine au 31 décembre 2013. Il s’adresse en particulier aux propriétaires-occupants de logements situés sur l’agglomération qui souhaitent effectuer des travaux d’économie d’énergie ou d’aménagements de leur intérieur pour compenser une perte d’autonomie (sièges de douche, barres d’appui...). À la fin de l’année 2012, on comptait près de 450 logements améliorés pour près de 9 millions d’euros de travaux effectués. L’OPAH, comment ça marche ? La démarche est très simple. Elle consiste dans un premier temps à se rapprocher du CDHAT (Centre de Développement pour l’Habitat et l’Aménagement des Territoires), situé 57 rue François Lavieille à CherbourgOcteville, qui vérifiera votre éligibilité à ces aides (au 1 er juin les critères d’attribution sont étendus - Tél 02 33 01 72 78). Une fois ce point administratif validé, une visite au domicile du propriétaire est proposée, puis un diagnostic est effectué, qu’il concerne une évaluation énergétique ou une amélioration des installations. des aides sont possibles pour lutter contre la précarité énergétique. Dixit > aLain CiviLiSe - vice-président en charge de l’habitat. « L’oPaH, pour le bien de tous » C ette seconde opération programmée de rénovation de l’habitat arrive à échéance à la fin de l’année 2013. A six mois de son terme, c’est déjà une réussite ne serait-ce qu’au niveau du centre ville de CherbourgOcteville, anciennement très dégradé. Mais il serait dommage de s’arrêter en si bon chemin, et j’ai envie de dire aux propriétaires de logements sur l’agglomération : « Dépêchez-vous ! Car compte-tenu du délai d’instruction des dossiers, il n’y a pas de temps à perdre ! » Près de 150 logements vacants ont été réhabilités et remis sur le marché. C’est un fait à ne pas négliger. Tout le monde y gagne. Les propriétaires, les locataires, et la Communauté urbaine à qui ce flux de population fait du bien. Tous ces rendez-vous sont gratuits car pris en charge intégralement par la Cuc. quels types de travaux peuvent être financés ? Le technicien du CDHAT élabore avec le propriétaire les projets de travaux. Il n’est pas rare que les projets soient déjà là, mais ce dialogue technique permet d’envisager un diagnostic global (isolation du toit, changement d’huisseries ou de chaudière...) qui améliore considérablement les performances énergétiques. Si tous les cas sont différents et si tous sont donc traités au cas par cas, un point demeure : le calcul des gains énergétiques après travaux devra être d’au moins 25% pour pouvoir prétendre à ces aides. (Le dispositif « Habiter Mieux » devrait être également proposé aux propriétaires bailleurs. Renseignezvous) une règle essentielle Si le CDHAT aide au montage du dossier de financement et suit le bon En bref une résidence HLM basse consommation déroulement des travaux, il n’est en aucun cas maître d’œuvre. C’est donc au propriétaire de rechercher les artisans qui réaliseront les travaux et de faire établir des devis. Attention ! Aucune subvention ne sera versée si les travaux ne sont pas réalisés par des professionnels ou s’ils ont été commencés avant que le dossier ne soit totalement validé et déposé par le CDHAT auprès de l’ANAH. En revanche, une fois les devis établis et le dossier de subvention accepté, il reste trois ans pour terminer tous les travaux. un nouveau programme local de l’habitat bientôt adopté Zoom Logement étudiant, une convention avec Presqu’île Habitat. V ille universitaire, riche de plusieurs établissements d’enseignement supérieur (Esix Normandie, Institut national des sciences et techniques de la mer, IUT, BTS, classes préparatoires...), l’agglomération cherbourgeoise compte plus de 2 000 étudiants postbaccalauréat, un effectif stable. La ville ne disposant pas d’un CROUS (Centre Régional des Œuvres Universitaires et Scolaires), c’est la Communauté urbaine qui, par convention, facilite les relations entre Presqu’île Habitat et les étudiants en recherche de logement. 217 logements (du studio au F3, compter de 190 à 260 euros de loyer mensuel hors charges) sont ainsi réservés par ce bailleur aux étudiants de l’agglomération. Ils sont situés à proximité des établissements d’enseignement supérieur et du réseau de bus. Meublés dans plus de 50% des cas (lit, bureau, table, chaise...) et équipés (frigo, plaques électriques...), la quasi-totalité est raccordée à Internet. De plus, tous ces logements ouvrent, sous conditions, des droits à l’Aide personnalisée au Logement (APL) auprès de la Caisse d’Allocations Familiales. Pour obtenir un logement étudiant HLM réservé auprès de Presqu’île Habitat, il est nécessaire de constituer un dossier auprès du service public du logement de la Cuc, 7 rue Tour Carrée à CherbourgOcteville (02 33 08 26 45). Le site www.cuc-cherbourg.fr, rubrique logement « demande de logement étudiant », saura également répondre à bon nombre d’interrogations. La Cuc fait quoi ? 2013 : dernière année ! Le 31 décembre 2013, le programme d’aide à l’amélioration de l’habitat mis en place par la Communauté urbaine de Cherbourg s’achève. vous êtes propriétaire ? vous avez jusqu’à cette date pour déposer un dossier de demande d’aides auprès du CdHAT, et trois ans maximum pour réaliser les travaux. Depuis 2007, la Communauté urbaine de Cherbourg dispose d’un programme local de l’habitat (PLH) qui lui a permis d’engager une série d’actions en faveur du logement et du développement de l’habitat. Elaboré pour une durée de 6 ans en partenariat avec les communes, l’Etat et les principaux acteurs du logement, le PLH permet de répondre aux besoins en logements de la population de l’agglomération, en particulier par la programmation de logements locatifs sociaux ou le développement de l’accession sociale à la propriété. Depuis quelques mois, la Cuc travaille avec ces différents partenaires sur un nouveau PLH qui devrait être adopté dans les prochaines semaines. Les logements locatifs sociaux proposés dans ce cadre présentent plusieurs avantages : des loyers maîtrisés, des règles d’accessibilité pour les personnes âgées ou handicapées et des performances énergétiques renforcées (BBC). En matière d’accession sociale à la propriété, le prochain PLH prévoit la programmation de 150 logements en location-accession, sur l’ensemble du territoire de la Cuc. Ce type de logement comporte de nombreux avantages, dont des prix de vente plafonnés, une exonération de la taxe foncière pendant 15 ans sur les propriétés bâties et des garanties de relogement ou de rachat en cas d’ « accidents de la vie » (décès, chômage, divorce...). Nous reviendrons plus en détail dans une prochaine édition sur la présentation complète du PLH et sur le dispositif d’accession sociale à la propriété. LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg Le 24 mai dernier était inaugurée rue Jacques Cartier à CherbourgOcteville, une nouvelle résidence de 19 logements collectifs appartenant aux Cités Cherbourgeoises. La résidence « Luis Bustamante », située à proximité du groupe scolaire de la Polle et du lycée Jean-François Millet, est composée de deux bâtiments reliés par une coursive, accessibles aux personnes à mobilités réduites. Deux chaudières à gaz à condensation et une production d’eau chaude sanitaire par l’installation de panneaux solaires, permettent à cette résidence HLM de répondre aux normes Bâtiments Basse Consommation (B.B.C). 1er juin 2013, une date à retenir ! Au 1er juin 2013, les critères d’attribution des aides à l’amélioration de l’habitat évoluent permettant à un plus grand nombre de propriétaires situés sur le territoire de la Cuc, d’être aidé dans le financement de travaux d’économie d’énergie ou de travaux liés à la perte d’autonomie. Renseignements gratuits auprès du CDHAT au 02 33 01 72 78. Equeurdreville-Hainneville : 16 logements Le conseil municipal d’EqueurdrevilleHainneville vient de voter la construction de 16 logements aux charges réduites et d’un cabinet médical, rue Pasteur, à proximité de la résidence Mansart. Prévu pour une livraison en fin d’année 2014, ce chantier se répartira en dix logements de type III, trois de type II et trois de type IV. Cette nouvelle résidence disposera également d’un parking et de conteneurs à ordures ménagères enterrés. regarD 4 |5 En diagonales TôT-SUD-MARgANNES un nouveau quartier à l’étude bénéficie de la préservation des espaces environnants via une trame verte (reliant boucle piétonne et gR 223) et un maintien de la qualité paysagère. Pilotée par la Cuc, la Ville d’Equeurdreville-Hainneville et Normandie Aménagement, cette opération devrait être complétée par l’implantation de quelques commerces de proximité. > andré rouxel président de la communauté urbaine L a fermeture, décidée par l’Université de Caen Basse-Normandie, de la licence de physique-chimie, ouverte depuis vingt ans dans le Cotentin, est tombée brutalement. Au-delà du caractère symbolique de la disparition d’une filière qui inaugura l’arrivée des enseignements universitaires dans le Cotentin en 1991, il faut en comprendre le sens. L’université s’adapte à l’évolution de son environnement. Celle de Caen, comme toutes les autres en France, veut se rapprocher de la réalité socio-économique des territoires sur lesquels elle est implantée, tout en conservant une offre répondant aux attentes des étudiants et de leurs familles. Dans ses antennes, comme celle de Cherbourg-Octeville, elle veut mieux tenir compte des besoins locaux dans ses formations. Il ne s’agit pas pour elle de répondre aux attentes exclusives des entreprises du bassin d’emploi mais plutôt de former des jeunes diplômés qui pourront trouver un emploi chez eux ou exporter un savoir propre à leur région. L’attractivité d’un territoire en matière d’enseignement et de recherche relève d’un équilibre complexe au sein duquel le caractère opérationnel des formations ne doit pas être négligé. Ainsi en est-il de l’école d’ingénieur, orientée vers l’industrie, qui propose depuis la dernière rentrée une spécialisation dans les énergies marines renouvelables. D’autres viendront afin de répondre aux besoins locaux mais aussi afin de faire du Cotentin un pôle d’excellence, qu’il s’agisse d’enseignement, de recherche ou de production. Les travaux devraient débuter courant 2015. Environ 400 logements devraient voir le jour sur le secteur Tôt-SudMargannes. Située sur les hauteurs d’Equeurdreville-Hainneville, cette ZAC, en continuité de l’urbanisation existante, bénéficiera de la proximité d’équipements sportifs et culturels (Agora, le Totem, fort du Tôt…) et A Plus de 45 enseignements supérieurs sont aujourd’hui dispensés sur la Cuc. Cette offre de formation, large et diversifiée, s’est enrichie depuis les années 90. Aujourd’hui plus de 2000 jeunes suivent des études supérieures dans l’agglomération. C’est une chance pour le Cotentin. C’est une chance aussi pour l’université bas-normande qui sait posséder ici la plus importante et l’une des plus prometteuses de ses antennes. Université qui sait compter ici sur la force de ses partenariats avec les acteurs locaux. Les travaux pourraient débuter courant 2015. Au préalable auront lieu les études inhérentes à des projets de cette ampleur : consultation de prestataires de maîtrise d’œuvre, avant-projet et cahier des charges architecturales et paysagères, enquêtes publiques, mission d’archéologie préventive… TOURLAVILLE Des aménagements de carrefours Afin de rendre la circulation plus fluide à l’intersection de l’avenue des Prairies et du chemin de la Noé, face à l’esplanade de l’Hôtel de ville de Tourlaville, la Ville a sollicité la Communauté urbaine pour l’étude d’un nouvel aménagement de carrefour. Objectif : sécuriser l’espace situé au pied du parvis tout en le rendant plus attractif, faciliter L’université bas-normande, en créant des licences professionnelles très spécialisées, s’est inscrite fortement dans cette démarche. La fermeture d’une licence, aussi symbolique soitelle, ne doit donc pas occulter un travail moins visible mais pourtant bien réel mené par les équipes dirigeantes et enseignantes en relation avec les collectivités. Je veux souligner l’engagement de la Communauté urbaine qui a consenti d’importants investissements dans la construction du site depuis vingt ans pour en faire un campus complet et de grande qualité. Notre investissement va aussi à la vie étudiante, en particulier à travers le logement qui concourt également à l’attractivité de l’agglomération et la réussite des étudiants. de la desserte des transports en commun à proximité (lignes 4 et 9). Cette réalisation permettra de compléter l’offre de logement de la ZAC de grimesnil-Monturbert. Dans les grandes lignes, il est souhaité que ce nouvel éco-quartier, transition entre l’urbain et le rural, ainsi les manifestations culturelles et l’accueil des mariages. Les travaux, en cours, prévoient la création d’un plateau surélevé, de deux nouveaux accès aux parkings de la contre-allée en remplacement de l’accès central actuel, d’une voie « tourne à gauche » vers le chemin de la Noé permettant le stationnement d’un ou deux véhicules et la mise aux normes du quai destiné aux bus. En complément, l’aménagement du carrefour de l’avenue des Prairies avec la rue du Moulin guibert, près de la Poste, va lui aussi être aménagé en plateau. Le stationnement va être complété en face de La Poste et, côté ouest, de l’avenue des Prairies. STaTIon d’épUraTIon Plus de 300 visiteurs La journée portes ouvertes, samedi 20 avril, à la station d’épuration des Mielles à Tourlaville a connu un franc succès. Plus de 300 personnes sont venues découvrir cet équipement de haute technologie, dont le chantier a duré plus de trois ans et qui permet notamment d’assurer des rejets conformes aux dernières directives européennes, assurant une préservation des eaux de la rade. débutés mi-avril, les travaux de l’avenue des Prairies devraient s’achever fin juillet. Ces travaux permettront la suppression des feux devant l’Hôtel de Ville, la réduction de la vitesse à 30 km/h pour la prise en compte des piétons et des cyclistes, ainsi qu’une meilleure perception de l’espace des traversées par traitement du sol. Montant de ces opérations : 300 000 €. INAUgURé EN OCTOBRE Le château d’eau desservira la ZaC Il sera inauguré en octobre, alors que débuteront parallèlement les premiers aménagements des terrains à construire dans la ZAC de grimesnilMonturbert : le château d’eau, en fonctionnement, permettra de desservir en eau les 850 logements de ce futur quartier, mais il remplace aussi le réservoir de la rue Victor Hugo, présentant une capacité et une altimétrie insuffisantes pour le projet. D’une capacité de 1 000 m3, le château d’eau est constitué d’un cylindre de 35 m de haut et de 16 m de diamètre. Le cabinet parisien d’architecture atelier Lab a mené à bien ce projet, sobre et singulier. Des encoches réalisées sur la structure permettent d’accrocher la lumière naturelle et dynamisent l’ensemble en introduisant une notion de mouvement et de torsion. L’ouvrage bénéficie d’un éclairage nocturne écologique. Les encoches réalisées sur le cylindre sont éclairées par des luminaires économes en énergie, de type Led. Elles sont alimentées par des panneaux photovoltaïques situés sur le toit et des batteries disposées dans le local technique. Accompagnant ce nouveau château d’eau, une station de pompage a également été construite. Semienterrée et végétalisée, elle s’intègre dans le paysage bocager existant. Le château d’eau se pare d’une couleur différente chaque soir de la semaine. Montant des travaux : 3 078 038 euros HT et financés à 100 % par la Communauté urbaine. ToUr dES porTS dE La ManchE départ de Cherbourg-Octeville La 29e édition du Tour des Ports de la Manche a lieu du 14 au 19 juillet, avec une première journée de course au large de Cherbourg-Octeville. Les concurrents rallieront ensuite Diélette, BarnevilleCarteret, Jersey puis Granville, lieu d’arrivée. www.tourdesports50.fr LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg a Suivre Les jeunes recrutés bénéficient d’un tutorat. Dix emplois d’avenir sous trois ans La Communauté urbaine va recruter trois emplois cette année, aux services techniques. Sept autres jeunes pourraient être embauchés d’ici trois ans. Dix emplois d’avenir recrutés dans les trois ans à venir : la Communauté urbaine de Cherbourg souhaite poursuivre la démarche volontariste qui est la sienne depuis de nombreuses années déjà. La Cuc favorise en effet depuis longtemps l’intégration dans un cadre statutaire d’agents non titulaires en situation de précarité sur des emplois temporaires. Quinze agents ont ainsi été recrutés en 2012, essentiellement dans les services techniques. Ce fut encore le cas pour sept agents en 2013. Acquérir de réelles compétences, par le biais de formations qualifiantes, certifiantes ou diplômantes, tel est l’objectif de la Cuc pour ces emplois d’avenir, au nombre de trois pour cette première année 2013. Trois postes ont d’ores et déjà été validés par le conseil communautaire fin mai, pour lesquels les recrutements sont en finalisation : ouvrier voirie et réseaux divers (VRD) au sein de la direction de la voirie et des déplacements urbains, agent d’exploitation de la distribution d’eau potable à la direction du cycle de l’eau et électromécanicien, au cycle de l’eau toujours, au sein du service assainissement). Les trois jeunes bénéficieront d’un tutorat tout au long de leur formation, un pied à l’étrier qui leur permettra ensuite de mettre leur expérience et leurs acquis professionnels au service d’un autre employeur. Rappelons que les emplois d’avenir sont accessibles aux jeunes de 16 à 25 ans (30 ans pour les travailleurs handicapés), sans emploi et répondant aux critères suivants au moment de la signature du contrat : - sans diplôme - titulaire d’un CAP/BEP, en recherche d’emploi depuis au moins six mois sur les douze derniers mois - à titre exceptionnel, les jeunes à bac + 3 résidant dans les zones prioritaires, en recherche d’emploi depuis au moins 12 mois dans les 18 derniers mois. Renseignements : Mission Locale du Cotentin – Tél. 02 33 01 64 65 – www.mef-cotentin.com, rubrique « Accompagner » 6 | 7 En cours qUARTIER DES BASSINS la métamorphose se poursuit Hôtel, place jacques Hébert, jardins de la Divette : la transformation se poursuit sur les bassins. Visite guidée. du centre commercial, le long du canal de retenue. Après l’enlèvement de l’enrobé, le terrain sera préparé progressivement de sorte que les plantations soient faites au printemps 2014. Successions de jardins aux ambiances différentes, de haies et de massifs, ce vaste espace sera sillonné par une piste cyclable et une promenade piétonne. La végétation y sera assez dense et les essences variées. Le résultat devrait être spectaculaire mais garantira une certaine intimité au lieu, le but étant d’en faire un espace calme et préservé au cœur de la cité. Des passerelles enjambant le canal permettront de rejoindre l’avenue Carnot. Essences variées Les jardins de la divette. L ’ouverture des Eléis en mai a marqué une étape importante dans la transformation du quartier des Bassins. Mais elle ne met pas un point final à la métamorphose de ces espaces qui va se poursuivre encore pendant plusieurs mois. Le chantier de l’hôtel qui fera face au centre commercial va débuter dès cet été. C’est au Dixit terme des 18 mois de travaux que la place jacques Hébert pourra être achevée et donner sa pleine mesure à cet espace public de qualité, à la fois lieu de passage, de rencontre et épine dorsale du quartier qui est en train de naître. Autre étape importante dans l’aménagement du secteur : les jardins de la Divette qui vont se déployer en lieu et place du parking provisoire > anDré rouxeL - président de la communauté urbaine N ous assistons à la transformation du centre-ville de Cherbourg-Octeville et à la création d’un véritable cœur d’agglomération, moderne, accueillant et attractif. Il mêle tous les usages : commerce, habitat, loisirs et fait cohabiter toutes les formes de circulations. PLACE jACqUES HéBERT une moitié pour commencer… La place jacques Hébert, sur laquelle s’ouvre le centre commercial des Eléis n’est que partiellement praticable. Elle est coupée en son milieu par une palissade qui isole du chantier de l’hôtel qui commencera cet été et devrait durer 18 mois. Ce n’est pas avant que l’on pourra profiter de la totalité de cet espace nouveau, vaste et accueillant qui a vocation à devenir un lieu de passage très fréquenté, point de passage naturel entre l’ouest depuis la passerelle et l’est vers l’hôpital et le nouveau quartier Carnot. Encore un peu de patience… De l’autre côté, entre l’avenue Carnot et l’hôpital, un nouveau quartier est également en train de voir le jour. Logements HLM construits par Presqu’île Habitat, résidence hôtelière, promotion mais aussi rues et commerces : c’est un lieu de vie entièrement nouveau qui sort de terre. A son achèvement, il sera possible de passer à pied ou en vélo, du quartier du Val de Saire et de l’hôpital à celui du théâtre par un itinéraire entièrement nouveau, sécurisé et mis en lumière parallèle au circuit unique actuel qui passe par le pont-tournant. CaLenDrier Passerelle sur le bassin du Commerce : lancement des travaux en octobre 2013. Mise en service : mi 2014. Jardins de la divette : lancement des travaux en septembre 2013. Ouverts au public : printemps 2014. Hôtel : lancement des travaux à l’été 2013. Ouverture : 18 mois plus tard. ENERgIES MARINES RENOUVELABLES THéTIS le cotentin a rendez-vous avec la lune Une première hydrolienne assemblée aux CMN, des zones propices définies dans les raz du Cotentin. L’énergie des courants de marée, appelée aussi énergie de la lune, commence à se faire une place à Cherbourg. Le salon Thétis 2013, à brest. La première hydrolienne, assemblée aux CMn. L e 24 mai dernier, les CMN levaient le voile sur la première hydrolienne assemblée dans leurs ateliers devant un parterre d’élus et d’industriels parmi lesquels gDF-Suez et le turbinier allemand Voith, concepteur et constructeur de l’engin. Cette machine aux proportions impressionnantes a été embarquée quelques jours plus tard sur le port de Cherbourg et a rejoint le nord de l’Ecosse où elle sera testée sur le site d’expérimentation de l’Emec. L’événement avait ceci d’intéressant qu’il est l’une des premières concrétisations industrielles de l’émergence des énergies marines renouvelables dans le Cotentin. Signé quelques mois plus tôt, le partenariat entre les CMN et Voith prévoit que le chantier cherbourgeois pourra assembler les éléments de machines avant que celles-ci ne rejoignent les fonds marins. Ce nouveau partenariat franco-allemand a permis aussi de tester les capacités du port à transporter ces colis lourds et volumineux qui pourraient à l’avenir transiter régulièrement sur ses quais. Si cette machine, qui transforme l’énergie de la lune, – celle des courants de marée – en électricité, a rejoint les eaux écossaises des îles Orkney, il se pourrait que les prochaines rejoignent bientôt le raz Blanchard. Ferme expérimentale Hasard du calendrier, une semaine après cet événement, le Préfet de la Manche et le Préfet maritime concluaient la concertation en vue de la définition de zones propices à l’implantation de fermes hydroliennes expérimentales en mer de la Manche. En février dernier, lors de son passage à Cherbourg, Delphine Batho, ministre de l’environnement, leur avait confié le soin de mener à bien cette étude, préalable indispensable à la création de ces fermes où seront testés des parcs de 4 à 5 machines en situation réelle. Les deux préfets et leurs services ont défini deux zones répondant aux critères technologiques (profondeur, vitesse des courants, distance de raccordement électrique à la terre…), environnementaux (limitation des emprises) et sociaux (respect des usages existants et notamment de la pêche). La première zone susceptible d’accueillir une ferme expérimentale est une ellipse de 12 km2 dans la raz Blanchard à 3-4 km au large dans le plein ouest du Cap de la Hague. La seconde est une ellipse plus petite de 8km 2 dans le raz de Barfleur, à 8km dans le plein Est de la pointe de Barfleur. On connaît donc aujourd’hui avec précision les sites potentiels d’implantation de ces fermes hydroliennes. On sait aussi cependant qu’ils empiètent sur des zones de pêche et que le conflit d’usage qui en découle devra trouver une solution acceptable pour les pêcheurs. Prochaine étape au cours du second semestre 2013 avec l’appel à manifestation d’intérêt lancé par l’Etat qui permettra aux industriels de se positionner pour venir tester leurs machines en mer de la Manche. Ils sont aujourd’hui une demi-douzaine, tous d’envergure mondiale, à vouloir se lancer dans l’aventure de l’hydrolien. La plupart d’entre eux a déjà approché le port de Cherbourg pour être en bonne place lorsque l’or blanc des raz leur sera ouvert. Les eMr à La Cité de la Mer En avril 2014, la troisième édition de Thétis aura lieu à La Cité de la Mer à Cherbourg. Après Bordeaux et Brest, le plus important salon français consacré aux énergies marines renouvelables (EMR) s’installera pour deux jours dans le Cotentin. Un choix évident compte-tenu de la place qu’est en train de prendre la presqu’île ainsi que toute la Basse-Normandie – l’un des tout premiers champs éoliens off-shore français va voir le jour au large de Courseulles- dans ce domaine. Environ 150 exposants participaient à l’édition 2013. Mais au-delà des stands, ce sont les conférences et la qualité des rencontres B to B qui ont fait de Thétis l’un des événements de référence des EMR dès sa deuxième édition. A l’instar d’autres pays européens, la France se devait de pouvoir réunir les professionnels d’une filière dont le poids économique va croissant sur notre continent. En 2014, c’est donc à Cherbourg, à La Cité de la Mer que cela aura lieu. 2014 sera également l’année de la construction des usines Alstom-LM Wind Power où seront fabriquées les pâles et assemblés les mâts des futures éoliennes géantes d’Alstom. L’occasion pour la BasseNormandie, le département de la Manche et la Communauté urbaine de Cherbourg, de promouvoir auprès des acteurs européens des EMR, un territoire à la pointe de la transition énergétique. LE jOURNAL DE LA COMMUNAUTé URBAINE DE CHERBOURg En pratique 8 Les 5 communes de la Communauté urbaine de Cherbourg (Cuc) Querqueville 5 384 habitants 5,56 km² Equeurdreville Hainneville 17 942 habitants 12,83 km² Tourlaville Cherbourg Octeville 16 377 habitants 17,18 km² 39 772 habitants 14,74 km² La Glacerie EN BREF 5 638 habitants 18,70 km² • • • • • Cherbourg-Octeville Equeurdreville-Hainneville Tourlaville La Glacerie Querqueville communauté urbaine de cherbourg 10 place napoléon - BP 808 50108 cherbourg-octeville cedex tél : 02 33 08 26 00 Fax : 02 33 93 82 04 Site : www.cuc-cherbourg.fr mél : [email protected] ouvert du lundi au vendredi de 8h00 à 12h30 et de 13h30 à 17h30. LeS CoMPétenCeS > environnement (assainissement, déchets ménagers, contrôle de l’air) > aménagement de l’espace et du cadre de vie (urbanisme, logement, voirie) > grands services publics d’agglomération (transports urbains, production et distribution de l’eau, abattoir) > Stratégies de développement (enseignement supérieur, recherche, grands projets structurants, développement économique, développement social urbain, la cité de la mer). en CHiFFreS 85 113 habitants au 1er janvier 2010 69 cuc au 1er janvier 2013 31 HôTEL CUC EN TRAVAUx une nouvelle place retrouvez-nous rue des Bastions L’aménagement de l’îlot Bigard et des rues adjacentes vient parachever l’opération Cœur de ville menée de 2006 à 2012 par la municipalité d’Equeurdreville-Hainneville, en collaboration avec la Cuc. Trois anciennes maisons acquises par la Ville et aujourd’hui démolies ont laissé place à 3 000 m² d’espaces, où une place va voir le jour. « Une respiration au cœur des deux grandes rues commerçantes de l’axe central de la commune », explique le maire, Bernard Cauvin. La Ville et la Communauté urbaine ont confié au cabinet d’architecte et d’urbanisme NIS ce projet. Mobilier urbain, jets d’eau, végétalisation (mimosas, érables) en feront un lieu convivial où pourraient Superficie de la communauté urbaine 546 agents EqUEURDREVILLE-HAINNEVILLE Dès le 5 septembre, l’accueil de la Cuc déménage 2 rue des Bastions, dans les anciens locaux de Presqu’île Habitat, où sont transférés provisoirement nos services administratifs*. L’hôtel de la Communauté urbaine va faire l’objet de travaux de grande envergure, des mises aux normes s’avérant indispensables dans les domaines de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, de l’accueil et du confort tant des usagers que du personnel, de la sécurité incendie... km2 Mf montant des investissements inscrits au budget général Au programme des travaux : réaménagement de l’accueil du public et de la salle du conseil, améliorations thermiques et désamiantage des locaux, remplacement de gros équipements (chaudière, ascenseur…), réfection de la façade donnant sur la place de la République. Les travaux devraient s’achever en mars 2015. * les services concernés : accueil général de la Communauté urbaine, administration générale, direction générale et juridique de la Cuc, vice-présidents et leur secrétariat, direction des ressources humaines, services généraux, service communication. ponctuellement être donnés des spectacles. L’offre de stationnement sera pérennisée par la création de 25 places avenue de Tourville grâce à une emprise sur la rue, ainsi que 38 places sur une parcelle acquise à GDF-Suez. La rue Jean-François Millet, à sens unique, offrira 20 nouvelles places. Ces deux rues passeront à 30 km/h, tandis que la circulation dans les rues Bigard, Albert 1er et Beuzeville sud s’effectuera à 20 km/h, favorisant la cohabitation entre piétons, cyclistes et automobilistes. Débutés en mars 2013, les travaux vont se poursuivre jusqu’en novembre. A noter que cette opération est réalisée avec le concours financier de la Région (100 000 €). Le Journal de la Communauté de Cherbourg - N°55 -Trimestriel d’information de la Communauté urbaine de Cherbourg – 10, place Napoléon – BP 808 – 50108 Cherbourg-Octeville Cedex – Tél : 02 33 08 26 00 Directeur de la pubication : André Rouxel, président - Rédaction : service communication Cuc et Spinnaker, Tourlaville – Conception graphique : aprim-caen.fr - Mise en page : Spinnaker, Paris - Impression : Le Révérend, Valognes – Crédit photos : Baptiste Almodovar, Jean-Michel Enault, Jenny Balavoine, Audrey Cabon, Fabrice Bridoux, Arka Studio, Agathe Lehodey, D.Daguier-CG50, Perspective d’architecte : Osta 3D / Aménagement urbain : Cabinet NIS - ISSN : 1168-321X
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