L`agence Novalim sera au Salon de l`immobilier

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L`agence Novalim sera au Salon de l`immobilier
6 | JEUDI 5 MARS 2015 | LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
GRENOBLE ET SA RÉGION
ISÈRE EXPRESS
VERCORS LAIT
Catherine Brette répond
au directeur de la coopérative
SEYSSINET­PARISET | Maxime Lafranceschina est devenu Meilleur ouvrier de France au Salon de l’agriculture
Le primeur isérois
au col bleu ­ blanc ­ rouge
«I
Ü Dans notre édition d’hier, Philippe Guilloud, directeur de
Vercors Lait, a mis en cause le Parc naturel régional du
Vercors, à la suite d’une interview de Catherine Brette (ci-dessus), sa présidente, parue dans nos colonnes avant le Salon
de l’agriculture de Paris. Voici donc la réponse à la réponse,
par Catherine Brette : « Je suis très surprise par ces propos.
Le directeur évoque l’absence de relations entre le Parc et
Vercors Lait, alors que le magasin de vente, situé à Seyssins, a
bénéficié d’une aide de 70 000 €. Alors que le Parc porte un
salaire entier d’une personne chargée de l’AOP bleu du vercors. Alors que le Parc a acheté il y a quelques années une
camionnette (pour le lait) à hauteur de 120 000 € et que la
coopérative rembourse 2 000 € par an… Oui, ma vice-présidente et moi n’étions pas à l’assemblée générale de Vercors
Lait, mais nous ne pouvons pas être partout. Depuis mon
élection (en juin dernier), j’ai déjà eu deux réunions avec son
président, Paul Faure. Le Parc ne peut pas faire beaucoup
plus pour cette coopérative. L’interprétation de mes propos est
désagréable, elle jette le discrédit sur les nouveaux élus. »
Photo Le DL/Archives
L’INVITÉ FRANCE BLEU ISÈRE
Ce matin : Antoine Raymond
Ü C’est une entreprise mythique de l’industrie grenobloise,
ARaymond, l’inventeur des boutons-pression aujourd’hui
sous-traitant dans l’automobile, fête ses 150 ans et continue
son développement en ouvrant de nouvelles usines dans
l’agglomération. À l’occasion de l’anniversaire de cette saga
familiale, l’un des cogérants, Antoine Raymond, sera l’invité de
France Bleu Isère ce jeudi matin, à 7 h 50. Il répondra aux
questions de Nicolas Crozel. Une interview à retrouver ensuite
sur : www.francebleu.fr
l y avait au moins 500
personnes dans le pu­
blic, installées en hau­
teur. Elles nous encoura­
geaient, mais quand t’es de­
dans, t’entends pas. On allait à
100 à l’heure ! » Quand Maxi­
me Lafranceschina raconte sa
finale du concours de Meilleur
ouvrier de France (Mof), sa­
medi dernier, on entend
l’exaltation, la fatigue, la pres­
sion. En plein Salon de l’agri­
culture à Paris, au milieu du
ring porcin, et après neuf heu­
res de préparation (lire ci­des­
sous), ce primeur de 37 ans a
réalisé son rêve et emmené le
commerce familial au plus
haut niveau. À 18heures, le
28 février, il a gagné le droit de
dire: « Je suis Meilleur ouvrier
de France ! » Avec fierté.
« Ce titre, c’est aussi
pour les clients »
« Samedi, à 20heures, j’étais
dans mon camion. À 3heures
du matin, j’étais dans mon lit.
Si j’ai pu vivre cela, c’est grâce
à la famille. Le magasin est
resté ouvert. » Trois généra­
tions déjà ont travaillé dans
l’enseigne Charly Primeur. Au
XXIe siècle, à l’heure où les
commerces indépendants
souffrent et les gros tirent les
“meilleurs” prix, Maxime La­
franceschina remercie ses
clients. « On est là depuis
1973, je vois des clientes que
ma grand­mère servait déjà.
Les gens font preuve d’abné­
gation.Ilsnousportenthauten
estime. Le titre, c’est aussi
pour eux. » La descendance
de la clientèle contemporaine
devrait se réjouir du thème du
concours cette année: “2050,
l’Odyssée des fruits et légu­
mes”. Le sujet est tombé en
août. « J’ai regardé ce qu’il
s’est passé les 35 dernières an­
nées, quand on disait qu’en
l’an2000,onmangeraitdespi­
lules. » De la Génèse à 2050, il
y aura toujours des pommiers,
Maxime Lafranceschina a te­
nu à le représenter dans son
projet. « Ensuite, j’ai pris le
parti de la santé connectée.
Qui mieux que le primeur
peut aider les gens à bien s’ali­
menter ? »
Le Seyssinettois a imaginé
une “primeurothèque”. Sur
chaque légume, un code cou­
leur indique ses bienfaits. Le
QR code permet au consom­
mateur de faire son panier en
ligne… sur un site Internet
créépourl’occasion.GorgyTi­
ming, de La Mure, GTL, de
Moirans, Speedinfo, de Seys­
sinet… Des entreprises iséroi­
ses se sont investies pour la
“conception”, de novembre à
février. Le jour J, Maxime La­
franceschina a encore pu
compter sur son ami Marcel
Anzalone et son apprenti Tho­
mas Finet pour la mise en pla­
ce, jusqu’au début de l’épreu­
ve.Maispendantlescinqheu­
res effectives du concours, le
primeur isérois était bien seul
pour faire briller son savoir, sa
technique, l’hygiène, la logis­
tique. Bref, les critères qui font
un Mof. Le diplôme lui sera re­
mis le 12 avril à la Sorbonne. Il
prévientdéjà :« Cejour­là,ex­
ceptionnellement, le magasin
sera fermé.»
Celia AMPHOUX
Le col bleu - blanc - rouge le rend fier, mais Maxime Lafranceschini a également gagné le droit d’enseigner
son métier. Une perspective qui l’intéresserait. « Mof, c’est aussi une histoire de transmission. » Photo Le DL/C.A.
Les chiffres du concours
L
a journée harassante et
payante de Maxime La­
franceschini.
F 3heures du matin
C’est l’heure à laquelle le
Seyssinettois est arrivé sur le
lieu du concours, dans le ring
porcin du Salon de l’agricul­
ture. Pourtant, l’épreuve ne
commençait qu’à 7heures.
F 1, 2 tonne
S’il s’est levé si tôt, c’est qu’il
devait, entre autres, déchar­
ger son camion contenant
1,2 tonne de marchandise.
« Nous avons mis une heure,
à trois. » Avant l’heure fatidi­
que, Maxime Lafranceschi­
na, son ami Marcel Anzalo­
ne et son apprenti Thomas
Finet devaient aussi installer
les structures supports du
projet.
F 5 heures
C’est la durée effective du
concours. À midi pile, les 14
concurrents ont levé les
mains. « Retoucher ensuite
son travail, c’est un incident
pénalisant. »
F 60 litres
Toujours selon le lauréat, il
aurait produit 60 litres de jus
de fruit durant le concours. Il
a fait mille autres choses en
réalité. « À une heure de la
fin, j’avais un coup de fati­
gue. J’étais obligé de m’arrê­
ter pour boire un soda et
manger un pain au choco­
lat.»
F 3 jurys
Trois jurys différents passent
pour noter les candidats.
Seul le premier les voit faire.
Les deux autres jugent les
candidats de manière ano­
nyme.
F 5 lauréats
Sur les 14 candidats, cinq ont
réussi la stricte épreuve. Un
bon millésime, puisque cer­
taines années, aucun Mof
n’est désigné.
GRENOBLE | À Alpexpo, du jeudi 12 au dimanche 15mars
L’agence Novalim sera
au Salon de l’immobilier
Jérôme Nicol, directeur de l’agence Novalim : « Notre particularité est de proposer au client qui pousse
la porte une trentaine de résidences sur Grenoble et son agglomération, d’une dizaine de promoteurs
différents. » Photos Le DL/Archives et DR
L’
agence Novalim, spécia­
lisée dans la vente de lo­
gements neufs sur Grenoble
et son agglomération, sera,
elle aussi, présente au Salon
de l’immobilier, organisé par
Le DauphinéLibéré, du jeu­
di 12 au dimanche 15 mars, à
Alpexpo.
« Notre particularité, expli­
que le directeur de Novalim,
Jérôme Nicol, est de propo­
serau client qui pousse la
porte une trentaine de rési­
dences sur Grenoble et son
agglomération, d’une dizai­
ne de promoteurs diffé­
rents. »
Et le marché du neuf se
porte plutôt bien. « Le plus
gros de notre clientèle, ce
sont des primo­accédants
qui peuvent bénéficier de la
TVA réduite (de 20 à 5,5 %)
et du prêt à taux zéro pour
une partie de leur finance­
ment. Sachant que pour le
reste, les taux sont histori­
quement bas.Forcément, les
jeunes couples y sont sensi­
bles. On a également des lo­
gements disponibles rapide­
ment avec un rapport quali­
té­prix intéressant. »
« Les prix dans le neuf n’ont
pas augmenté, les taux sont
historiquement bas, et avec
la loi Pinel, il y a un retour
des investisseurs »
De vraies opportunités.« Les
livraisons d’un achat dans le
neuf peuvent aller jusqu’à 18
mois, mais il est assez fré­
quent de trouver des loge­
ments disponibles en quel­
ques semaines. C’est donc
un plus pour les clients qui
peuvent en bénéficier plus
rapidement et qui ont la pos­
sibilité de les visiter. »
Et qu’est­ce qui se vend ?
« On a une offre assez com­
plète sur Grenoble et l’ag­
glomération, qui peut répon­
dre à l’ensemble des deman­
des, avec des logements à
caractère social et d’autres
plus classiques de bonne fac­
ture et bien placés.Mais aus­
si quelques opérations très
haut de gamme. »
C’est donc le moment
d’acheter. « Les prix dans le
neuf n’ont pas augmenté, les
taux sont historiquement
bas, et avec la loi Pinel, il y a
un retour des investis­
seurs.Cela rend le marché
immobilier du neuf plus dy­
namique encore en ce début
d’année. On est donc con­
fiant pour cette année.Les
acteurs de l’immobilier re­
trouvent le sourire, avec la
perspective de revenir à une
normalité qu’on avait perdu
ces dernières années. »